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La reproduction de textes ou d'illus¬ trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction

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Texte intégral

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Parution bimensuelle *15 mars 1978 • 33e année 1

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I S.N *

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2

FRIBOURG - ILLUSTRE La vie musicale

Magazine bimensuel paraissant le premier et le troisième mercredi de chaque mois.

Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1957 Depuis le 1er octobre 1975, organe de liaison de:

— Société cantonale des Musiques fribourgeoises

— Société cantonale des chanteurs fribourgeois

— Céciliennes

— Fédération fribourgeoise du cos¬

tume et des coutumes

— Fédération fribourgeoise des ac¬

cordéonistes

— Association des organistes

— Conservatoire de musique.

Depuis le 1er novembre 1976 Organe d'information des Majorettes

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière SA 35, route de la Glâne 1700 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Rédaction:

Case postale 331 1701 Fribourg Tél. 037 24 75 75 Télex: 36 157

Rédacteur en chef responsable et photographe:

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75 Privé: 037 46 45 27

Rédacteur «La vie musicale»

Pierre Kaelin Bureau 037 22 16 03 Privé: 037 26 23 69

Rédacteur-adjoint «Vie musicale»

Albert Jaquet, Marly Privé: 037/46 26 19 Bureau: 037/23 41 36

Délai de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Abonnements:

Suisse

Annuel Fr. 38.70 Six mois 22.50 Trois mois 17.- Etranger

Envoi normal: Fr. 51.- Envoi par avion: 75.- Compte de chèques postaux 17-2851

«Fribourg-lllustré» et le supplément

«La Vie musicale» ne peuvent être vendus séparément.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

La rédaction n'assume aucune res¬

ponsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Service des annonces:

Annonces Suisses SA (ASSA) 8, bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60 Conseiller en publicité pour Fribourg-lllustré André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 635.- 1/2 page 340.- 1/4 page 180.- 1/8 page 95.- 1/16 page 53.- Supplément «La Vie musicale»

Une case 50 x 34 m/m Fr. 40.—

Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 750.—

Rabais de répétition et sur abonne¬

ments d'annonces.

SOMMAIRE

Resto-Service à Fribourg Art-Science-culture-littérature Que la Suisse est belle Quarante ans de sacerdoce Fiançailles et mariage Feuilleton FI

Souvenirs du temps passé Elle chez elle

Artisanat à Morat Vétérans musiciens

Une chanteuse: Anny Michel Charlie Chaplin

Sous-directeurs d'accordéon Fribourgeois «hors les murs»

Halle de gym de Treyvaux Les sports à Macolin

Agriculture: service de dépannage Entre l'église et la pinte

Nouveau magasin de mode Programme TV

Théâtre patois à Sâles Les défunts

Notre prochain numéro paraîtra

le mercredi 5 avril 1978

^ ^ Notre couverture Avec le retour du printemps, la nature s'est réveillée et les oiseaux chantent dans les haies. Les cloches de nos églises se sont envolées vers Rome.

Pâques est lèl

Nouveau en Suisse

Récemment, a été créé à Fribourg, un organe de placement du personnel hôtelier sous le nom de «Resto-Ser¬

vice» dont la direction est assumée par M. Roger Carrel. Le bureau pour la Suisse se trouve à Fribourg, 12, rue de Romont. Celui-ci s'occupe du place¬

ment de toutes les professions dans le domaine de l'hôtellerie de par une sélection sur cartothèque. A une époque où il manque 16 000 personnes dans l'hôtellerie, ce bureau approuvé par l'OFIAMT, sera certainement le bienvenu pour tous les tenanciers d'établissements publics comme pour le personnel. Il suffit de lancer un coup de fil au 037/22 59 01.

ETES-VOUS NOTRE GAGNANT?

1 »««■*<!

La personne dont le visage est entouré d'un cercle, est invité à se présenter à notre bureau jusqu'au 22 mars 1978 ou de nous faire parvenir une photo récente. Le gagnant touchera un abonnement de trois mois à «Fribourg-lllustré - La vie musicale».

Qui s'abonne à Fribourg-lllustré

ne le quitte plus

Fribourg

Café-Restaurant «St Léonard»:

lieu de rencontre sympathique

Ouvert depuis quelques semaines, le nouveau Café-Restaurant St-Léonard a été inauguré mardi 28 février lors d'une sympathique réception à laquelle participaient plusieurs personnalités. Prirent la parole au cours de l'apéritif, MM. Roger Rey, tenancier de l'établissement: Philippe Rudaz au nom des propriétaires: l'abbé Plancherai de la paroisse de St-Nicolas: Hubert Lauper, préfet de la Sarine.

Cette petite manifestation était également honorée par la présence du Dr Marc Messer, directeur des Abattoirs: M. Macherel, secrétaire de préfecture: trois officiers de la caserne de la Poya et quelques maîtres d'état.

Magnifiquement conçu et spacieux, cet établissement comprend une salle à boire de quatre-vingt places et un restaurant de soixante-six couverts. M. et Mme Roger Rey, tenanciers jeunes et dynamiques, sont aidés dans l'exploitation de ce Café- Restaurant par un personnel connaissant parfaitement le service.

Nous en reparlerons très prochainement. G.Bd

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Art - Science.

LA CALCITE

La calcite est un minéral très répandu dans la partie superficielle de l'écorce terrestre. Chimiquement, il s'agit d'un carbonate de calcium (CaCo3), aisé¬

ment soluble dans les solutions acides et qui participe, de ce fait, pour une part importante aux cycles sédimen- taires.

Les calcaires, qui forment les monta¬

gnes du Jura ou le Salève, sont consti¬

tués de cristaux microscopiques de calcite. Dans les marbres, les grains de calcite sont plus gros et peuvent at¬

teindre 1 à 5 mm.

Mais c'est dans les fissures et les cavités des roches que les cristaux de calcite peuvent se développer plus

.Culture - Littérature librement et atteindre des formes par¬

faites et une taille qui satisferont les collectionneurs les plus exigeants.

La calcite cristallise dans le système rhomboédrique et peut présenter des variétés très nombreuses de formes diverses. Les cristaux, de couleur claire, tirent sur le jaune ou le gris. Leur transparence n'est que rarement par¬

faite et le plus souvent ils présentent une apparence laiteuse.

Le point commun de tous les cristaux de calcite, quelque soit leur forme extérieure ou leur provenance, est la présence de trois directions de clivage qui déterminent, si on les brise, des rhomboèdres dont les faces font entre elles des angles de 105°. Ces clivages sont si parfaits qu'on peut briser la calcite en rhomboèdres toujours plus petits, au-delà même des limites de

grossissement des microscopes les plus puissants.

C'est cette particularité qui a permis à René Just Haüry, au début du XIXe siècle, de développer sa théorie de la

«molécule intégrante» dans laquelle il démontrait qu'on pouvait reconstituer toutes les formes connues de calcite en imaginant des empilements de rhomboèdres infiniment petits, ces lois d'empilement différentes permettant d'obtenir les différentes formes de ce minéral. Le «spath d'Islande», variété incolore et parfaitement transparente de la calcite, a permis à Erasmus Bartolinius, en 1669 déjà, de mettre en évidence le phénomène de la double réfraction. Etudié pendant tout le siè¬

cle suivant, cette particularité de la

calcite a permis l'élaboration de la théorie de l'optique cristalline.

C'est grâce à ces observations faites sur la calcite que les grandes lois, qui ont permis à la science minéralogique de se développer, ont vu le jour.

Dans les grottes c'est encore la calcite qui constitue les stalactites et les stalagmites si chères aux spéléolo¬

gues.

On rencontre beaucoup plus rarement une forme orthorhombique du carbo¬

nate de calcium, l'aragonite, qui ne se forme que dans des conditions de cris¬

tallisation beaucoup plus restreintes que celles de la calcite. Il est curieux de noter que les coquilles des œufs d'oi¬

seaux sont en calcite tandis que celles des œufs de reptiles sont en aragonitel

Pierre Chastellain, vous connaissez?

Né à Genève en 1947, Pierre Chastel¬

lain suit une route peu commune pour arriver à la chanson.

Il étudie à l'Ecole Polytechnique de Lausanne et en 1970, alors ingénieur en génie civil, il devient assistant en tech¬

nique des transports.

Mais déjà, la musique et la poésie l'attirent irrésistiblement. Il écrit ses premiers textes et s'en va les présenter sur de petites scènes après ses heures de laboratoire.

D'emblée, le public est sous le charme et les spectacles se multiplient. Pris par le virus des planches, Pierre Chas¬

tellain quitte la technique pour se consacrer à la chanson. Il participe à de nombreux spectacles en Suisse et en France (rive gauche parisienne entre autres) et sort un 45 tours, puis un 30 cm, qui lui ouvrent les portes de la radio et de la TV.

Le public et la presse sont unanimes:

«Il n'y a pas chez Pierre Chastellain de vaines foucades ou coups de gueules appris à la fauconnerie de la révolte. Sa tentative est résolument positive. Non qu'il ne pose pas sur son environne¬

ment social un regard critique, mais parce qu'il le fait avec élégance, avec

humour, avec une satire qui, bien que parfois féroce, n'est jamais gratuite et toujours empreinte d'un fond de ten¬

dresse».

Pierre Chastellain reste réfractaire à l'effort commercial, aux concessions mercantiles. Il acquiert son public à coups de réflexions vraies, de travail serré, d'authenticité sans complai¬

sance.

Discographie 1973 - 45t

«Quatre et quart»

(épuisé) 1974 - LP

«Les mots trahissent»

Actuel 2001 1976 - LP

«Pierre Chastellain»

DO 55006

Le Jura république par Vincent Philippe

Les Faverges par Georges Ducotterd Fribourg

Pour que la sève ne meure., par Albert-Louis Chappuis Vulliens

A U /YLu-$.Q-<L cCdLït et.

.ci'ki$£crLte, de, g L'administration des postes suisses va éditer prochainement un timbre spécial (valeur Fr. -.80) consacré à la Deuxième Triennale internationale de la Photographie.

Stylisant le soufflet d'un appareil photographique, le graphiste auteur du projet a repris le sigle de la T riennale qui fut créé en 1974 par le sculpteur fribourgeois Emile Angéloz (né en 1924). Emboîtant les uns dans les autres des volumes carrés disposés en relief pour prendre la lumière, le sculpteur a symbolisé le diaphragme du photographe.

Nous rappelons que les lauréats de la Triennale internationale de la Photographie recevront chacun, en plus d'un prix en espèces, un exemplaire d'or, d'argent ou de bronze de cette sculpture convoitée cette année par près de mille photographes provenant de 38 pays.

Michel Terrapon, conservateur

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a

vie L nisse est Lei le !

Par monts et vaux dans le canton de Schwyz (IX)

C'est ainsi que Schwyz offre à tous ceux qui cherchent le repos et la détente un séjour agréable et varié.

C'est le pays de préalpes situé entre le lac des Quatre-Cantons et celui de Zurich qui a donné son nom è la Suisse.

Il apparaît pour la première fois dans un acte de donnation de l'empereur Otto II au couvent d'Einsiedeln, datant de l'an 972. La désignation «Suittes»

ne s'appliquait è l'origine qu'à la vallée entre le Rigi et les Mythen, dont le chef-lieu était nommé «Ze Kilchgas- sen». Quant à la signification du nom, elle est contestée.

pentes de l'Etzel, conquises sur Zurich.

La Marche, héritée du Toggenbourg, vint encore s'y ajouter. En revanche, une influence durable ne put pas être maintenue au-delà de la Linth. L'actuel territoire cantonal fut enfin arrondi par Küssnacht, au pied du Rigi, qui fut soumis pendant des siècles à l'ancien canton ainsi qu'aux parties «extérieu¬

res» du canton. Il n'en alla pas de même de la petite Gersau, au pied sud du Rigi, qui fut jusqu'en 1815 la plus petite république indépendante d'Eu¬

rope et défendit avec opiniâtreté sa souveraineté. C'est la raison pour la¬

quelle ce plus petit des six districts est aujourd'hui cité en deuxième rang, en

Quelle joie de vivre dans cette jolie maison!

Les paysans libres de Schwyz, qui faisaient à peu près la moitié de la population d'alors, ont pris une part prépondérante dans la fondation de la Confédération en l'an 1291. Il s'agis¬

sait des paysans et de la petite no¬

blesse de l'«ancien pays de Schwyz», c'est-à-dire de la petite vallée de Schwyz et des versants de la vallée de la Muota. Les dirigeants des familles Reding, Pfyl, Weber, etc. ne donnèrent pas seulement une position préémi¬

nente à Schwyz dans l'alliance des Confédérés, mais ils surent aussi éten¬

dre leur sphère d'influence, fort limitée au départ. Certes, l'absorption de l'ac¬

tuel canton de Zoug ne réussit pas, après un bref intermède, mais leur effort n'en fut que plus énergique vers l'est, en direction du lac de Zurich. Ital Reding l'ancien réussit à vaincre en 1415 l'ennemi traditionnel, savoir le Couvent d Einsiedeln, et la guerre de Zurich valut à Schwyz les Höfe sur les

souvenir de sa position particulière.

Les aléas de l'histoire et l'ancienne lutte entre les seigneurs et les sujets, unis aujourd'hui dans la même com¬

munauté cantonale, marquent actuel¬

lement encore les conditions géogra¬

phiques et la vie politique du canton.

Une frontière invisible sépare encore la partie intérieure et la partie «exté¬

rieure» du canton, et a toujours influé sur les solutions politiques lorsqu'il s'agit de résoudre des problèmes tou¬

chant le canton tout entier. Les districts de Schwyz, Gersau et Küssnacht sont attirés économiquement et sur le plan culturel vers les régions de Lucerne et Zoug. alors que ceux d'Einsiedeln, de la Marche et des Höfe sont orientés plutôt vers l'agglomération zurichoise.

Ces relations rendent extraordinaire- ment difficiles une réflexion et une action commune au sein de l'ensemble cantonal. Il manque un centre écono¬

mique au canton de Schwyz, qui ne

La commune de Schwyz, au pied des Mythen, avec l'église St-Martin possède pas de ville, le chef-lieu au

pied des Mythen renonçant volontai¬

rement à cette désignation malgré ses 12 000 habitants. C'est pourquoi le canton est généralement encore con¬

sidéré comme principalement agricole alors même que cette désignation ne lui convient plus en réalité. Le nombre des personnes des deux sexes occu¬

pées à plein temps dans l'agriculture n'était en effet plus que de 4381 en 1969, après être tombé de près de 50% depuis 1955. La part de l'agricul¬

ture dans l'ensemble des personnes exerçant une activité économique n'était plus estimée qu'à 12% en 1970, 2087 des 3208 exploitations agricoles sont situées en zone de montagne et la plupart d'entre elles ne suffisent pas à elles seules à nourrir les familles qui les cultivent.

C'est pourquoi l'encouragement des régions de montagne est l'une des préoccupations les plus urgentes du canton. De nos jours, c'est surtout du tourisme qu'on attend un développe¬

ment. Des centres comme Hoch- Ybrig, Einsiedeln, le Stoos, le Rigi, Hochstuckli-Biberegg sont devenus des régions de sport d'hiver et d'été très fréquentées parce que proches de la ville de Zurich. Leur activité fournit à bon nombre d'agriculteurs les ressour¬

ces accessoires dont ils ont besoin. Ils entraînent à vrai dire pour les pouvoirs publics des dépenses considérables en matière d'infrastructure, dépenses qui sont lourdes à supporter pour un can¬

ton financièrement faible comme celui de Schwyz. De toute manière une orientation trop unilatérale en fonction des sports d'hiver présente certains aléas.

L'agriculture schwytzoise se consacre pour l'essentiel à l'élevage et à la production laitière. Le bétail bovin de la race de Schwytz est aujourd'hui encore un article d'exportation recher¬

ché. L'arboriculture fruitière et surtout la culture des champs n'ont qu'un caractère secondaire, à l'exception de la culture des cerisiers concentrée aux alentours de Steinen, Arth et Küss¬

nacht, qui fournit la matière première aux distilleries dont le kirsch est réputé loin à la ronde. On mentionnera à titre de curiosité la seule région viticole du canton sise à Leutschen près de Wol- lerau. Une partie de ces vignes est propriété du couvent d'Einsiedeln.

Les régions touristiques ne sont pas seules à avoir besoin de voies d'accès pour le trafic, car tel est dans une mesure encore plus grande le cas de l'industrie et des arts et métiers. C'est ce que montrent les deux régions extérieures bien desservies. Les che¬

mins de fer et la route nationale 3 fournissent d'excellentes liaisons vers Zurich et vers Coire à la région sise le long du lac de Zurich. De même, la partie intérieure du canton est bien desservie par la route nationale 4 (Cham-Brunnen) en construction et par la ligne du St-Gothard, avec le centre ferroviaire d'Arth-Goldau. Quant aux liaisons transversales, elles sont assu¬

rées par la Südostbahn avec ses lignes Arth - Goldau - Rapperswil et Einsie¬

deln - Wädenswil. Le canton s'efforce de pousser énergiquement l'aménage¬

ment de la seule route cantonale in¬

terne Schwytz/Arth - Biberbrugg - Pfäffikon/Samstagern.

(suite dans notre prochaine édition) Les costumes traditionnels des cantons suisses devant le couvent d'Einsiedeln

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AU FIL DE LA GLÂNE Le Chef spirituel fête ses 40 ans de sacerdoce dont 20 ans dans la paroisse Dimanche 19 février, la paroisse de

Siviriez a tenu à fêter les 40 ans de sacerdoce (dont 20 ans à Siviriez) de M. le curé André Demierre.

La grand-messe empreinte d'un air de solennité mais aussi de simplicité fut animée par le chœur-mixte.

L'abbé André Demierre

Après l'Evangile, Joseph Bosson, pré¬

sident de paroisse, s'exprima au nom de tous les paroissiens et au nom du conseil. Il présenta à M. le Curé ses félicitations pour ce jubilé et ses re¬

merciements pour tant de dévouement déployé au long de ces 20 ans. Il se plut à relever le rôle indispensable du prêtre dans nos communautés qui ont de plus en plus de peine à reconnaître les valeurs spirituelles. M. Bosson releva également les relations excellentes liant le conseil au chef spirituel. En signe de remerciements, au nom de toute la paroisse, il se fit l'honneur de remettre une horloge neuchâteloise dont le tic-tac des minutes et la sonne¬

rie des heures rappelleront au prêtre l'amitié des ses paroissiens.

Puis ce fut le tour de M. François Girard de se faire l'interprète des sociétés paroissiales (chœur-mixte, fanfare, union féminine). Il exprima son admira¬

tion et sa reconnaissance pour la noble

L'instant de la reconnaissance mission du prêtre déployé depuis plus de 20 ans. Les présidents de ces trois sociétés, en signe de gratitude, remi¬

rent à M. le curé un cadeau.

L'Hymne à la joie de Beethoven chanté par le chœur-mixte ainsi que le choral:

«Santa Lucia» interprété par la fanfare exprimaient les sentiments de chacune des sociétés.

Dans une courte allocution, M. le curé tenait a faire part de ses pensées en ce jour de fête; il rappela en quelques lignes son passé: 6 ans vicaire à la paroisse St-Jean à Fribourg, 14 ans curé de Gletterens, 20 ans curé de Siviriez (dont 10 ans doyen du déca- nat). M. le curé remercia le conseil de paroisse, son président, les sociétés présentes ainsi que tous les parois¬

siens pour leurs paroles pleines de foi, de reconnaissance, pour leurs ca¬

deaux.

Il précisa qu'il avait accepté cette fête non pour sa propre personne mais bien pour le prêtre qu'il est, pour le Seigneur qu'il représente, en signe d'action de grâce.

En conclusion, il s'adressa aux parois¬

siens afin de les rendre sensibles au problème des vocations et demanda à chacun de prendre toujours plus part aux tâches de l'Eglise en collaborant avec le prêtre.

Au cours du repas qui à suivi cette messe, M. Bosson, au nom de la commune de Siviriez, remit à M. le curé un cadeau en signe de reconnaissance.

Photos C. Jaquier

Premières enseignantes- esthéticiennes diplômées

Depuis que la profession d'esthéti¬

cienne est reconnue et qu'une loi fédé¬

rale provisoire règle l'apprentissage dans ce métier, l'Association Suisse d'Esthéticiennes ASEPIB s'efforce d'adapter la formation privée des es¬

théticiennes aux exigences nouvelles dans cette profession. A cet effet, un règlement interne règle la formation des esthéticiennes dans les écoles privées reconnues par ladite associa¬

tion. Entre autre la formation des en¬

seignantes-esthéticiennes est stricte¬

ment réglementée, imposant à celles et à ceux qui veulent enseigner l'esthé¬

tique un cours de base de 40 heures ainsi qu'un cours de recyclage annuel de 12 heures. Depuis le 1er janvier 1978 ce règlement de formation privé d'esthéticiennes est appliqué d'une façon très stricte.

Une première volée d'enseignantes- esthéticiennes vient d'obtenir son cer¬

tificat d'enseignante après avoir suivi des cours échelonnés entre le 28 octo¬

bre dernier et le 28 janvier de cette année. Ainsi M. Françis C. Lâchât, président central de l'ASEPIB, a pu remettre récemment, à Fribourg, les certificats d'enseignante aux candida¬

tes de la Suisse romande. Il s'agissait, entre autre, d'esthéticiennes de Lau¬

sanne, de Montreux, de Sienne et de Fribourg. A ces dernières succéderont très prochainement leurs collègues en¬

seignantes de Suisse allemande.

Les 4 premières-enseignantes esthéticiennes diplômées de Suisse Romande, reçoivent leur diplôme à Fribourg. (de g. à dr.) Mme E. Strahm de Lausanne, Mlle B. Duchosal de Montreux, Mr. Francis C. Lâchât, président central de l'association suisse d'esthéticiennes ASEPIB, de Fribourg, Mme Georgette Bertschy de Fribourg, Mme Sybi Lâchât de Fribourg, Mlle C. Schneider, présidente de la commission technique et de formation, de Tinterin.

Avec la collaboration du Groupe¬

ment des Samaritaines de Praro- man, les Majorettes de Marly ont fait bénéficier les personnes âgées et la population de la paroisse de Praroman-Le Mouret d'un après- midi de détente et de retrouvailles.

Ces ambassadrices du charme ont présenté bénévolement un specta¬

cle de qualité qui a été fort ap¬

plaudi et qui a obtenu un grand succès. Nous ne pouvons que les remercier pour ce geste à l'égard des aînés. Notre reconnaissance va aussi à Mme Maria Broillet et à ses collaboratrices ainsi qu'aux tenan¬

ciers de l'Hôtel de la Croix-Blanche à Le Mouret.

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pour vous les mariés de l'an 1978

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T)es fiançailles...

...au mariage

Aimer c'est...

Si aimer, c'est donner, pour être capa¬

ble d'aimer, il faut être capable d'être seul: l'amour basé sur le besoin d'une autre personne ne peut être un amour véritable. Si la libération de la femme n'implique absolument pas une dété¬

rioration de sa relation affective et sexuelle avec l'homme, elle implique un changement de la structure fami¬

liale. La femme ne peut se libérer dans une société autoritaire et oppressive, qui lui impose des rôles sexuels déter¬

minés et ne lui concède pas un salaire égal pour un travail égal.

La femme ne réalisera pas le même type de liberté que l'homme. Si l'homme n'est pas compétent et utile, s'il n'a pas un travail créateur, il lui faut alors sublimer sa frustration par un comportement autoritaire dans le foyer.

Un couple heureux

Le problème de la femme est celui de la société tout entière. La femme ne peut se libérer, si l'homme ne se libère pas à son tour. La libération de la femme implique la libération de la société. La libération de la société implique que cette dernière cesse de s'organiser par couples, moyennant une division sexuelle du travail; elle doit se conver¬

tir en une société d'individus indépen¬

dants et autonomes, capables d'une authentique liberté. Et cette indépen¬

dance doit prendre ses origines dans une éducation sans discrimination, qui rende possible l'autonomie écono¬

mique des femmes, seule condition à la possibilité d'une indépendance psy¬

chologique émotionnelle et sexuelle.

Le mouvement libérateur de la femme a deux objectifs: tenter de régler les problèmes pratiques, la situation lé¬

gale et la question du travail de la femme, et de faire prendre conscience à celle-ci de sa propre situation.

Quand toutes les femmes du monde cesseront de se soumettre aux hom¬

mes, c'est-à-dire quand les hommes et les femmes se respecteront mutuel¬

lement et collaboreront ensemble à améliorer les conditions de la société, parler de la libération de la femme cessera d'avoir un sens. Mais au¬

jourd'hui, cela en a encore un.

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'Des fiançailles...

...au mariage

PRONUPTIA habille la mariée et toutes ses invitées pour ce jour unique Le secret du bonheur

Le secret du bonheur ne consiste pas à faire ce qu'on aime, mais à aimer ce qu'on fait.

Un homme est jeune tant qu'une femme peut le rendre heureux ou malheureux. Il atteint l'âge mûr quand une femme peut le rendre heureux sans pouvoir le rendre malheureux. Enfin, il entre dans la vieillesse I jour où une femme peut plus le rendre ni heureux, ni malheureux.

On ne doit pas battre une femme avec une fleur, même si elle est peinte sur une assiette.

L'amour a ses raisons que la raison ignore.

Dans le mariage l'homme est le capi¬

taine du vaisseau et la femme tient le gouvernail.

L'amour est comme une auberge Es¬

pagnole, on y trouve que ce que l'on apporte.

Tel père tel fils! A père avare fils prodigue. Les proverbes sont la sa¬

gesse des nations.

Les femmes sont tellement adroites que c'est au clair de lune qu'elles vous éblouissent le plus, (proverbe anda- lou).

L'amour est comme le vif-argent. Tant que votre main est ouverte, il demeure dans la paume. Mais il s'échappe dès que vous la fermez. Epouse: Personne qui peut souffrir en silence sur le moment, mais qui en a généralement long à dire après.

Celui qui a 6 enfants est plus heureux qui a 6 millions. Car celui qui a les millions en voudrait encore.

L'argent ne fait pas le bonheur... mais il calme les nerfs.

L'homme est le seul animal qui puisse être plumé plusieurs fois.

Les chrétiens sont différents des Mu¬

sulmans, car ils n'épousent qu'une femme: ça s'appelle la monotonie.

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Le mariage en Suisse

Le mariage est l'acte fondant une nouvelle famille. La loi fixe 20 ans pour l'homme et 18 pour la femme l'âge minimal des futurs époux. Exception¬

nellement, cet âge peut être abaissé à 18 pour l'homme et 17 pour la femme, si les représentants légaux l'autori¬

sent.

Il y a 2 à 3 siècles, le mariage était une affaire entre famille. On s'épousait pour des raisons économiques et de convenance sociale. Les parents choi¬

sissaient le conjoint de leur enfant, au mépris de ses inclinations. Au¬

jourd'hui, la décision de se marier résulte plus d'un choix personnel; elle repose fréquemment sur l'amour mu¬

tuel des partenaires, et moins sur des considérations économiques. L'une des conséquences en est le moins grand écart d'âge entre les conjoints alors qu'on alliait souvent indifférem¬

ment jeunes et vieux. Actuellement, cet écart d'âge n'est plus en moyenne que de 3 ans.

La classe ouvrière, n'ayant pas d'inté¬

rêts économiques et sociaux à préser¬

ver, fut la première à connaître le type de mariage libre, alors que subsiste aujourd'hui encore un certain contôle parental sur le choix du conjoint dans les hautes classes sociales, en vue de préserver leurs intérêts. L'importance théorique de l'amour, comme valeur fondamentale de l'union, varie donc selon les classes sociales.

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Bien que le choix du conjoint soit devenu plus libre au niveau de l'indi¬

vidu, il reste en général conditionné socialement, en dépit de la grandis¬

sante mobilité sociale. C'est ce qu'on appelle l'homogamme. L'individu pré¬

fère épouser une personne qui habite la même région que lui et qui est de même éducation, de même culture, de même religion, de même milieu social.

En Suisse, les mariages mixtes entre catholiques et protestants ne consti¬

tuent que 23 % du total des unions contractées: alors que ces deux reli¬

gions représentent chacune celle de la moitié de la population.

Dans tous les pays industrialisés, la proportion des mariages augmente régulièrement. Sur 1 000 personnes résident en Suisse, on comptait:

en 1860 628 célibataires et 294 mariés en 1900 608 célibataires et 326 mariés en 1941 515 célibataires et 410 mariés en 1970 452 célibataires et 475 mariés

Marions-nous et dansons...

Le taux de nuptialité augmente donc très rapidement. Si l'homme céliba¬

taire est socialement bien accepté, il n'en est pas encore de même de la femme célibataire. On pense générale¬

ment qu'elle n'a pas su trouver de mari, on ne lui accorde pas son célibat comme résultant d'un choix de sa part, conformément à l'idéologie patriarcale qui prône que la femme de se réalise que dans son rôle d'épouse et de mère.

Les mariages contractés par des con¬

joints de plus en plus jeunes sont une autre caractéristique des change¬

ments actuels. Voici quelques chiffres:

- en 1941, sur 1 000 personnes ma¬

riées, 1 était âgée de 15 à 19 ans, 24 de 20 à 24 ans, 88 de 25 à 29 ans;

(suite page 9)

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T)es fiançailles...

#

... au mariage (suite de la page 8)

Le mariage en Suisse - en 1970, 3 avaient de 15 à 19 ans, 54 de 20 à 24 ans et 120 de 25 à 29 ans.

Cette évolution n'était pas prévisible:

au contraire, l'élévation constante du niveau d'éducation aurait pu amener les jeunes à prolonger leur formation et à contracter mariage plus tard. L'une des causes la plus grande précocité sexuelle; l'âge de la puberté s'est abaissé dans les pays industriallisés de 2 à 3 ans. Une autre explication réside dans le changement de signification du mariage. D'affaire d'argent et de stabi¬

lité sociale, il est devenu une tentative d'amour dont on attend affectivement plus qu'autrefois; il peut être considéré comme une solution à la solitude croissante et aux relations uniquement fonctionnelles de notre époque. C'est pourquoi il séduit de plus en plus de gens et des gens de plus en plus jeunes.

Le bonheur c'est...

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chargée de travail et de responsabili¬

tés! Chaque année, 200 femmes pas¬

sent deux semaines de vacances repo¬

santes dans la maison de Pro Juven- tute près de St-Moritz: elles séjournent dans une vaste et confortable demeure et se promènent dans un paysage magnifique; elles peuvent aussi parler de leurs problèmes et profiter de la compagnie d'autres mères.

Le nombre de ces femmes serait bien plus élevé si l'on pouvait trouver plus facilement quelqu'un pour les rempla¬

cer au foyer durant leur absence.

Pro Juventute considère ces vacances pour mères comme une tâche impor¬

tante entrant dans le cadre de l'aide à la jeunesse, car la santé physique et le moral de la mère jouent un rôle déter¬

minant dans la vie de la famille.

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...au mariage (suite)

Le martyre?

On peut s'étonner que, dans un opus¬

cule destiné à prouver aux jeunes filles que le sérieux est le plus sûr chemin vers un amour heureux, on donne précisément en exemple une jeune fille que sa vertu a conduit tout droit au martyre.

Sourire à la vie

Cet exempte, tout comme la canonisa¬

tion qui l'a fait connaître, n'a d'autre but que de montrer que nous avons affaire ici à une exigence absolue de la morale chrétienne, exigence dont au¬

cune circonstance atténuante ne peut dispenser. Et de donner ainsi aux in¬

nombrables jeunes filles qui luttent pour cet idéal, sans autre témoin que Dieu, l'assurance et la certitude qu'elles sont dans la bonne voie.

Mais ce cas exceptionnel ne doit pas faire perdre de vue que pour la majo¬

rité, leur constance et leur courage auront déjà ici sur terre leur récom¬

pense humaine.

Logique masculine

Gérard, jeune homme qui ne dédai¬

gnait pas les aventures amoureuses, me confia un jour:

- «Je veux que celle que j'épouserai soit sérieuse. La place de la femme est à la maison avec les enfants».

- «Et alors, les autres, celles avec qui vous vous êtes amusé, qui les épou¬

sera?» lui demandai-je.

- «Qu'elles se débrouillentl Elles sa¬

vaient ce qu'elles faisaient!»

Un idéal: être heureux tous les deux!

«Mais supporteriez-vous qu'on agis¬

se envers votre sœur comme vous avez agi envers ces filles?»

- «Ma sœur, c'est autre chose.»

- «Je ne vois vraiment pas pourquoi.

Elles, aussi, sont sans doute les sœurs de quelque jeune homme qui prétend que sa sœur, c'est autre chose!»

Padre, Padre pourquoi

menti? m'as-tu

Plus plausible serait le reproche exprimé dans sa rengaine sentimentale par Gloria Lasso: la femme abandon¬

née par son mari en rejette la faute sur les bons conseils reçus du prêtre!

Mais, dans sa douleur, elle ne voit pas que si son union est brisée, ce n'est pas parce qu'elle a suivi ces conseils, mais parce qu'une autre ne les a pas suivis!

«La fille aux yeux d'or qui me l'a volé n'a pour Dieu que le péché

et sans pudeur son corps s'offre au désir caché

elle a, m'a-t-on dit, dans ses longs cheveux des perles et des rubis et donne à qui les veut tous ses baisers maudits.»

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Très peu pour moi!

Et avec une logique, que je ne qualifie¬

rai pas de féminine, puisque nous venons de le voir, les hommes en ce domaine sont tout aussi déconcer¬

tants, elle conclut:

«Padre, Padre, puisqu'elle garde mon mari

Padre, Padre, garde ton paradis!»

Toujours les situations et les conclu¬

sions excessivesl Entre la Vamp dont la concurrence est, de fait, déloyale et le type «biche effarouchée» il y a place pour un juste milieu que décrit ainsi une femme mariée, Janick Arbois:

«Une jeune fille devrait être absorbée par quelque chose de grand et de beau à faire, et pour être sûre que ses manières soient parfaites, il faudrait réussir à lui faire oublier:

»1) Qu'elle est un phénomène intéres¬

sant:

»2) Qu'elle n'a rien d'autre à faire dans la vie que de bien présenter ce phéno¬

mène:

»3) Que c'est grâce à cette bonne mise en scène qu'elle trouvera un mari. (Si possible, lui faire oublier également qu'elle cherche un mari):

»Je crois qu'à partir de là on peut espérer que la jeune fille moderne ne sera ni un garçon manqué, ni une perruche, mais seulement un être jeune, simple, généreux, prêt à tous les enthousiasmes. Et les bonnes maniè¬

res que l'on exigera d'elle seront un sourire naturel et un grand regard sans hypocrisie. C'est déjà beaucoup.»

Conclusion

«Dans certains milieux, les jeunes filles ont si bien été isolées que la meilleure n'a pas eu la moindre chance de se marier. Seules les plus légères ont Pensent-ils déjà à se marier?

réussi. N'est-ce pas regrettable?»

(Kriekemans).

Oui, c'est regrettable. Mais les maria¬

ges facilités par une certaine absence de moralité le sont tout autant. Car, comme le dit le même auteur, «Tout mariage qui n'est que la consécration d'une certaine communauté sexuelle est une véritable catastrophe au point de vue humain. Le gros problème n'est pas en effet de vivre ensemble la nuit, mais surtout le jour».

A défaut de la morale chrétienne éclai¬

rée qui, seule, peut garantir et garantit en effet, les foyers heureux et stables, ainsi qu'en témoignent les nombreux et beaux foyers chrétiens, ces argu¬

ments humains devraient convaincre la grande masse des jeunes, qu'ils gas¬

pillent leur bonheur et tuent leur amour, s'ils ne se disciplinent ferme¬

ment.

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qui s'adresse à tous ceux et celles qui ont l'intention ou qui vont se marier en 1978 Nous vous recommandons chaleureusement de faire vos achats

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Feuilleton de Fribourg-lllustré

Juste

avant l'Orage

par Albert-Louis Chappuis suite no 5/78

XXVIII

Son irruption, à cette heure tardive étonna le syndic. Elle suprit Jotterand.

- En voilà un qui s'annonce bien tard, dit Crisinell

Jotterand ne répondit pas. Il dissimula plutôt sa surprise. Et une sorte d'in¬

quiétude. En se demandant:

- Qu'est-ce qu'il lui prend de venir par là à ces heures!

Mais il ne s'en inquiéta pas plus lon¬

guement.

Moratel, pour en revenir au succès de Jotterand, dit à ce dernier:

- Alors, ça va te donner à nouveau tout un travail.

- Ma foi, bien sûr! Mais cela ne me fait pas peur. J'y suis habitué.

Songeant au fait que Jotterand ne pouvait compter que sur quelques bras pour s'occuper du domaine lorsqu'il en était absent. Moratel s'enquit encore:

- Et par la maison, ça doit poser des problèmes, parce qu'on sait bien ce que c'est quand le patron n'est pas là.

Il y a ton fils, bien sûr, mais en attendant deux bras comme les tiens, ça compte.

Ce qui intéressa le syndic.

- Bien sûr qu'ils comptent. Mais, comme on a fait, on fera. C'est bien le diable, si on n'y arrive pas.

Ce qu'enregistra Crisinel. Une discus¬

sion qui prenait un certain intérêt pour lui mais qui s'arrêta là. Une discussion qui l'inspira soudain:

- Jotterand, je sais bien ce qu'il lui faut:

c'est une ou deux places de plus et puis, il peut louer son domaine.

Le syndic avait fait cette suggestion en la teintant d'un peu d'ironie, en l'adressant à Moratel autant qu'au député lui-même.

Histoire de plaisanter, de dire quelque chose...

Alors qu'au-dedans de lui elle poursui¬

vait un autre but.

C'est une réaction qu'il attendait.

- Louer, c'est facile à dire. Avec les intérêts qu'on a, la location n'y suffirait pas.

Une fois de plus Jotterand était sincère et ne cachait pas sa situation. Au contraire. Surtout que le syndic et Moratel la connaissaient tous deux.

- On aime sa terre ou on ne l'aime pas.

Ou on l'aime et on la travaille sans trop s'inquiéter des difficultés, ou on ne l'aime pas et on la loue. Comme tu dis.

« Tu connais mes sentiments, dit-il au syndic.»

Crisinel était fixé. Mais nullement pressé...

La fête se termina sur cette note, chacun ayant pris la décision de s'en aller.

Dpuis un moment déjà, l'horloge avait égrené douze coups. Il s'agissait pour le syndic et le député, de montrer l'exemple.

De montrer aux autres clients que l'heure de la fermeture de l'établisse¬

ment était passée.

Au moment même où ils allaient sortir de la salle à boire, la patronne du café s'approcha de l'élu, lui tendit une modeste gerbe de fleurs. Qu'elle avait intentionnellement préparée et desti¬

née à celle qui y avait bien droit elle aussi.

- Tenez, c'est pour Suzanne! Ça lui fera plaisir. Aux honneurs, elle y a droit, elle également.

- Charrette, se dit le syndic, je n'y ai pas pensé.

- Et vous lui présenterez mes bonnes salutations, ajouta encore la tenan¬

cière. On ne la voit jamais.

- Elle n'aime pas sortir!

Jotterand était surpris. Et ému. Qu'on pense à sa femme. Lui, qui l'avait un peu oubliée en ce soir de fête.

Crisinel lui, essaya de se racheter.

- C'est dommage qu'elle ne soit pas venue.

- Ma femme, tu la connais, c'est la maison, comme je viens de le dire. La maison avant tout, répéta-t-il.

- N'aurait-elle pas confiance en son homme, dit Crisinel en croyant faire de l'esprit?

En son homme, Suzanne Jotterand avait entière confiance. C'est peut-être en d'autres qu'elle ne l'avait pas.

Chapitre VIII

Peu à peu le souvenir de ces élections s'estompait et le printemps donnait à la campagne une vie nouvelle.

Le bonheur se répandait sur la terre d'avril, tissé de couleurs fraîches de plus en plus vives, accompagné d'une brise agréable.

La joie de vivre effaçait un hiver sup¬

portable et long. Un hiver agressif aux heures de Noël et de fin d'année en particulier.

Après le succès de Jotterand, un ave¬

nir serein se dessinait devant lui.

Le député, avant de reprendre le che¬

min des séaces, profita d'un peu de répit dans le domaine de la politique pour s'occuper de ses affaires.

De l'ordre, il en fallait.

En réglant tout d'abord ce qui divisait son fils et Germain.

Ce problème n'était pas si simple.

Ajoutant des qualités de juge à celle de député, Jotterand fit valoir son bons sens en abordant son fils tout d'abord.

Germain ensuite.

Pouvait-il se plaindre du résultat ob¬

tenu? Nullement.

Son fils, Jotterand le savait plus inté¬

ressé par la mécanique que par le bétail. Les cultures l'attiraient égale¬

ment mais non avec la passion d'un Frédéric Crisinel, le fils du syndic avec lequel il était lié, sélectionneur avisé et apprécié.

Le député regrettait un peu que son fils ne soit pas polyvalent, qualité néces¬

saire pour celui qui entend diriger une ferme et mettre la main à tout.

Quant à Germain, son cas était vite résolu. (à suivre)

^ouyçmrs^uyernps passeQ Photos fournies par Mme Antonie Vauthey de Remaufens

Première messe à Remaufens en 1941

Robert Villard, La Gîte, Remaufens, au chalet du Gros Moloji

Ji

Chalet «La Greva/le» sur la commune de Châtel-Saint-Denis

Un mariage à Remaufens il y a bien des années

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Qu'est-ce que le féminisme?

Le féminisme est, depuis toujours, le terme qui recouvre l'aspiration à une simple mesure d'équité qui commande qu'hommes et femmes soient égale¬

ment associés - en partenaires égaux - à l'élaboration de la société.

L'histoire montre clairement, dès le XVIIIe siècle, la réflexion des philoso¬

phes et des femmes de lettres qui proclamèrent «une nature globale de l'être humain» à laquelle l'homme et la femme participent au même titre. La Déclaration des droits de l'homme de 1789, puis celle en 1793, qui place l'égalité au premier rang des droits fondamentaux de l'homme, n'accor¬

dèrent pourtant pas à la femme la même application de cette définition...

C'est ainsi que de philosophique qu'il était alors, le féminisme va devenir militant et que, sous la plume de Mary Wollstonecraft, paraît un manifeste:

«Revendications des droits de la femme», qui valut à son auteur d'être traitée de «hyène en jupons».

En Suisse, lorsque quelques grands hommes eurent en 1848 le mérite de susciter le mouvement révolutionnaire qui mit en place le régime démocra¬

tique, il ne semble pas qu'ils aient songé, eux non plus, qu'un tel régime exigeaient de reconnaître aux femmes les mêmes droits politiques qu'aux hommes.

C'est pourquoi, dès cette époque, le féminisme s'attacha à faire reconnaître aux femmes les droits politiques, car le régime démocratique fondé sur la re¬

connaissance du droit de la personne peut - et doit par la pratique - faire disparaître les inégalités et les injusti¬

ces.

Le féminisme, on le voit, n'est pas comme certains le prétendent, une protestation de femmes insatisfaites.

Mais, depuis qu'on en parle, le fémi¬

nisme a fait beaucoup de chemin. Le Code a perdu de son immutabilité et si la lettre a été respectée, l'esprit a subi d'importantes modifications. Tôt ou tard le Code s'adaptera en supprimant l'antagonisme d'une loi qui décrète l'infériorité du sexe féminin, en le traitant de mineur, et les faits qui rétablissent sa complète égalité.

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Modèle Woolmark: Dieter Gerhard Photo: Service Woolmark/Stock C'est à cette tâche que s'attache au¬

jourd'hui le féminisme traditionnel, car si le 7 février 1971, les femmes suisses ont obtenu leur bulletin de vote, cela n'a pas changé automatiquement leur statut. Ce fut, certes, une étape essen¬

tielle dans la longue lutte du fémi¬

nisme, mais beaucoup reste à faire pour éliminer les discriminations qui frappent encore les femmes.

Prenons, par exemple, les domaines de l'instruction et du travail profession¬

nel. L'égalité entre garçons et filles, de l'école primaire à l'université, n'est pas chose allant de soi dans tous les cantons suisses. Il en est de même pour la formation et la promotion professionnelle ainsi que de l'applica¬

tion du principe «à travail égal, salaire égal»; malgré l'engagement moral pris par la Suisse en signant la Convention No 100 de l'OIT, ce principe n'est de loin pas appliqué.

On le voit, selon les époques et selon les situations sociales, le féminisme peut avoir des priorités différentes mais toutes tendent à faire reconnaître aux femmes leur identité propre et non

Parure: Santaniello

Chaussures: Charles Jourdan pas par référence à une autre image:

celle de l'homme.

De 1848 à 1971, le féminisme a certai¬

nement joué un rôle de promotion pour les femmes en s'attachant à obtenir l'égalité politique, mais, parallèlement, il a provoqué la réflexion sur la reven¬

dication de l'identité féminine.

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L'artisanat au pays de Fribourg

Juliette Eriandsen, tissage à la main, Morat

Selon son imagination, elle tisse des habits, des nappes, des tapis de déco¬

ration, des jupes, des jaquettes, des vestes, des gilets, des ponchos, des écharpes, des chales, des sacs ainsi que de nombreux articles sur de¬

mande. Il lui arrive aussi de réussir des transparentes. Pour ce qui est de la Il y a tant de choses à découvrir dans la

jolie petite ville de Morat que l'on y resterait une semaine durant. A la Kirchgasse 26, dans une boutique très accueillante, nous avons rencontré Ju¬

liette Eriandsen, une jeune femme de trente ans, qui pratique le tissage à la main.

Après un apprentissage de graphiste à Zurich, Juliette a travaillé dans cette profession â Fribourg, Zurich et Oslo.

Dans cette ville suédoise, elle s'est intéressée au tissage, ce qui l'a incitée à fréquenter l'Ecole des Beaux-Arts d'Oslo durant trois ans, afin de se perfectionner dans cet artisanat. Il y a deux ans, elle est venue s'établir à Morat avec son mari et son enfant.

C'est dans cette ville qu'elle a pu réaliser le rêve de sa vie.

tapisserie, elle fait la teinture elle- même. Pour réaliser toutes ces belles choses de la vie, elle utilise de la laine, du lin, de la soie ou du chanvre. Et pour vivre de son artisanat, elle doit travail¬

ler au moins huit heures par jour.

Pourquoi avoir choisi cet artisanat?

Juliette Eriandsen me déclare être â l'aise dans le tissage à la main. Elle a l'impression de faire quelque chose d'utile à l'agréable d'une part, et d'au¬

tre part, c'est une manière de s'expri¬

mer, de maintenir une tradition et de développer l'artisanat. Son travail tra¬

duit, il est vrai, l'expression d'un arti¬

sanat devenu très rare aujourd'hui dans le canton de Fribourg.

Dans le but de mieux faire connaître leur artisanat propre, Juliette Eriand¬

sen a, en collaboration avec Ursina Grêt, céramiste, aménagé à la rue Ryf 34 à Morat, une salle d'exposition qui est ouverte au public chaque dimanche et la semaine sur demande.

(Texte et photo G.Bd) Juliette Eriandsen tisse à la main

Ursina Grêt, céra¬

miste, Morat

Revêtue d'un tablier, assise devant un tour, le visage concentré sur une pièce qui se façonne: voici l'image que l'on peut saisir au passage, d'une céra¬

miste. Cette image, on peut la décou¬

vrir quotidiennement â l'intérieur de l'atelier de Ursina Grêt, trente et un

ans, qui travaille dans une cave de Morat.

Cette jeune artisane et maman de deux enfants, a fréquenté l'Ecole des Beaux-Arts â Berne durant deux ans où elle s'est familiarisée avec la peinture et les aquarelles. Un jour, elle a choisi la céramique. Pour ce faire, elle a travaillé durant cinq ans à son domicile de Berne où elle a appris le tournage, la fabrication des émaux ainsi que tout ce qui touche â cet artisanat. Elle a Son atelier-exposition qu'il vaut la peine de découvrir

Ursina Grêt façonne la terre avec dextérité également donné des cours durant deux ans à des instituteurs.

Désireuse d'avoir son propre atelier, elle a abandonné sa place à Berne et ses cours à Schmitten pour s'établir il y a deux ans à Morat où elle a aménagé une cave en atelier au sous-sol de l'immeuble, Hauptgasse 30, propriété de M. Alexis Petitpierre, qui lui a grandement facilité la tâche. Dans cet atelier-exposition visité par des cen¬

taines de touristes de passage dans cette cité historique, Ursina Grêt façonne chaque jour des objets en céramique sur commande. Son travail est pur et authentique. Ce qui lui plaît

dans cet artisanat, c'est le contact avec un élément naturel: la terre. Elle me parle de son métier, de son art, avec finesse et modestie. Cette jeune femme a beaucoup de charme intelli¬

gent, de douceur et sous cette dou¬

ceur, une force certaine.

Son travail et la vente de ses objets utilitaires et originaux lui permettent juste de vivre. Malgré cela, elle vous accueillera avec le sourire.

Amoureuse de la terre qu'elle pétrit à son idée, Ursina Grêt œuvre pour son plaisir et surtout celui des autres...

(Texte et photos G.Bd)

Corsalettes

Pour une meilleure instruction des enfants

Sur l'initiative de M. Michel Progin, syndic, la commune de Corsalettes a acquis il y a quelques mois un bus scolaire destiné au transport des élèves de cette petite localité du district du Lac. Une quinzaine d'enfants sont conduits chaque jour dans les classes primaires de Courtion. Ce service est assuré à tour de rôle par Mmes Edwige Barras et Claudine Progin. Notons que la commune en question a bénéficié d'un subside fort bienvenu de l'Etat pour l'achat de ce véhicule. Cette organisation permet à la jeunesse de Corsalettes d'obtenir une meilleure instruction scolaire.

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N°56

A

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LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FR!BOURG-ILLUSTRÉ 15 mars 1978

A Domdidier: Expérience populaire réussie

Le concert des sociétés de chant de la Broyé, organisé à Domdidier le 18 février dernier, s'est soldé par un légi¬

time et éclatant succès. En première partie du programme, 16 choeurs défi¬

lèrent individuellement au-devant d'un fort nombreux public en présentant une œuvre choisie. Malgré les diffé¬

rentes valeurs, tous ont prouvé leur excellente santé en partageant la joie de chanter dans un contexte pourtant quelque peu inhabituel pour certains.

En seconde partie les chorales broyar-

des réunies sous les directions alter¬

nées des compositeurs interprêtèrent pour le plus grand plaisir des auditeurs,

«Le Jeu de l'Or et du Gris» et «Les Terres de Cantagallo», deux compo¬

sitions originales pour récitants, solis¬

tes, chœurs et formation instrumen¬

tale de Francis Volery et Pierre Hu- wiler, sur des textes de Gérard Plan- cherel.

Cette expérience chorale réalisée presque uniquement par des amateurs, a permis la découverte de jeunes ta-

650 chanteurs réunis à Domdidier lents, notamment: Monique Volery et Anne-Lyse Volery-Gendre (sopra- nis), Gilbert Bugnon (basse), Benoît Fasel (ténor), le pianiste François Gaudard tout comme le percussio- niste Ferdy Ruegg, à qui «La Vie musicale» adresse, tout comme aux talentueux auteur et compositeurs, aux chorales, aux organisateurs: com¬

pliments et vives félicitations.

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Ecrire à:

M. François Dayen case postale 257;

1920 Martigny

Communiqué à tous

les musiciens du canton

La Société cantonale des musiques fribourgeoises tiendra une assemblée extra¬

ordinaire le samedi matin 13 mai à 9 h 30 à l'Auberge paroissiale d'Ecuvillens.

Ordre du jour:

Désignation du lieu de la Fête cantonale des musiques fri¬

bourgeoises 1980.

Le délai d'inscription pour les sociétés a été fixé au 15 avril 1978. Celles qui désirent or¬

ganiser cette grandiose ma¬

nifestation sont invitées à s'annoncer à M. Bernard Rohrbasser, président canto¬

nal. Châtel-Saint-Denis.

Médaille

cantonale pour 25 ans d'activité Alterswil: Pius Schöpfer

Attalens: Nicolas Savoy Avry-dt-Pont: Paul Dupré Courtepin: Gérard Michaud Courtepin: Frédéric Pochon Courtepin: Raymond Reber Bösingen: Paul Bertschy Bösingen: Jakob Kaeser Bösingen: Pius Schraner Bösingen: Engelb. Waeber Bösingen: Hugo Waeber Bösingen: Arthur Zosso Broc: Bernard Cretton Broc: Louis Pittet Châtel: Maurice Liaudat Châtel: Jean Vial Düdingen: Alfons Jungo Düdingen: Paul Jungo Düdingen: Paul Roggo Düdingen: Louis Zurkinden Echarlens: Marcel Gremaud Ecuvillens: Camille Biolley Ependes: Pierre Kolly Estavannens: Roger Jaquet Fétigny: Claude Joye Forel-Autav.: Henri Roulin FG-Concordia: Armand Maillard FG-Landwehr: Albert Zapf FG-Union: Léon Clerc Grandvillard: Emile Borcard Gruyères: René Gachet Gruyères: Pfeuti Hermann Jaun: Anton Mooser Kerzers: Peter Lauper Kerzers: Heinz Schwab La Joux: Eugène Pittet La Joux: Amédée Pittet La Roche: Gilbert Risse La Tour: Paul Gremion Le Crêt: Georges Currat Le Crêt: Séraphin Currat Le Crêt: Martin Dumas Le Crêt: Françis Favre Le Crêt: Arthur Vial Le Crêt: Gérard Vial Le Crêt: Louis Pittet Marly: Marius Brugger Marly: Marcel Brugger Marly: Raphaël Guillet Montagny: Gabriel Sautaux Montbovon: Pierre Robadey Montbovon: Gilbert Jolliet Montbovon: André Pernet Murten: Hans Aeschimann Neyruz: Eloi Gendre Neyruz: Henri Grosset Onnens: Louis Codourey Onnens: Grégoire Fasel Onnens: Fernand Favre Onnens: Conrad Monney Onnens: Bernard Rossier Prez-Noréaz: Marcel Hermann Rechthalten: Hermann Baechler Romont: Gérard Perroud Rue: Roger Crausaz St. Antoni: Alfons Haymoz St. Ursen: Ignaz Jungo Schmitten: Johann Grossrieder Schmitten: Josef Lehmann Semsales: Gustave Favez Siviriez: Francis Carrard Tafers: Bruno Dietrich

Les tambours de la fanfare «L'Echo des Roches»

Tafers: Felix Zbinden Vuadens: Marcel Buchs Vuadens: Roger Giller Surpierre: Conrad Rotzetter Médaille fédérale pour 35 ans d'activité Broc: Louis Favre

Châtonnaye: Romain Perriard Cugy-Vesin: Gérard Gagnaux Dompierre: Isidore Vonlanthen Dompierre: Jean Vonlanthen Ecuvillens: Françis Galley FG-Concordia: Roi. Chavaillaz FG-Landwehr: Amédée Dietrich FG Landwehr: Eugène Musy FG-Union: Ignace Zumwald Gruyères: Maurice Castella Jaun: Hubert Schuwey La Joux: Arthur Charrière La Joux: Robert Charrière La Roche: René Theraulaz Le Mouret: Gabriel Feller Montagny: Gabriel Rosset Neyruz: Albert Mettraux Plaffeien: Eugen Buchs Riaz: Marcel Kolly Riaz: Joseph Philipona Riaz: Pierre Overney Tafers: Léopold Raemy Treyvaux: Pierre Yerly Villaz-St-P: Marcel Maillard Avry-dt-Pont: Gaston Bovigny

Vétérans honoraires can¬

tonaux pour 40 ans d'acti¬

vité

Avry-dt-Pont: Louis Mauron Charmey: Pierre Buchs Fétigny: Pierre Lambert FG-Landwehr: Siméon Jaquet FG-Union Instr.: Henri Raemy Gurmels: Alfons Fontana Jaun: Paul Buchs Jaun: Hermann Buchs Le Mouret: Norbert Richard Le Pâquier: Bruno Yerly

Prez-vers-Noréaz: Georges Guisolan Romont: André Demierre

Rössens: Raymond Rouiller Vuadens: Georges Aeschlimann Médaille d'or

pour 50 ans d'activité Arconciel: Ernest Python Attalens: Alfred Prelaz Autigny: Albert Rossier La fanfare de Châtonnaye a acquis un niveau musical enviable

Avry-dt-Pont: Eugène Dupré Châtonnaye: Georges Tabord Courtepin: Yves Michel Courtepin: André Folly Bösingen: Eduard Jungo Düdingen: Moritz Schmutz FG - Concordia: Walter Fankhauser Grandvillard: Augustin Currat Kerzers: Hans Dick Léchelles: Paul Aebischer Montbovon: Maxime Maradan Orsonnens: Paul Menoud Schmitten: Pius Lottaz Schmitten: Eugen Vonlanthen Ueberstorf: Lorenz Schmutz Ueberstorf: Andreas Spicher Bas-Vully: Ernest Schmutz

Cours de formation 1977-1978

Cours pour directeurs Organisation: Comité cantonal Degré inférieur

à Fribourg:

12 participants - prof. MM. Chenaux et Moret

à Chevrilles:

12 participants - prof. M. Neuhaus Erwin

Cours pour instrumentistes Organisation: les Girons

Degré moyen

à Ecuvillens (giron Sarine):

16 élèves - prof. M. Rossalet à Cormondes (giron Lac):

10 élèves - prof. M. Tinguely-Schaller Degré inférieur

à Ecuvillens (giron Sarine):

17 élèves - prof. M. Verdon à Romont (giron Glâne):

20 élèves - prof. MM. Sottas sen. &

jun.

à Chevrilles (Giron Singine):

10 élèves - prof. M. Swaller (Saxo¬

phone)

à Tavel (giron Singine):

22 élèves - prof. MM. Noth & Stucky (clarinette)

à Guin (Giron Singine):

11 élèves - Prof. M. Glamsch (tam¬

bour)

Cours pour tambours Organisation: Comité cantonal Formation de moniteur à Marly:

15 élèves - resp. M. Gumy Léonard Perfectionnement de moniteur à Marly:

12 élèves - resp. M. Martial Gumy

(17)

17 Société cantonale des musiques

fribourgeoises

(suite page 16)

1. PLAN GENERAL DES COURS

COURS POUR INSTRUMENTISTES COURS POUR DIRECTEURS Quelques cadets de Châtonnaye Iors du concert donné aux délégués le 12 février

dernier Formation permanente

des directeurs

(4 jours) CONSERVATOIRE

Examen final Degré supérieur 36 heures Examen Examen

final d ' admission Degré moyen 36 heures Examen Examen

Degré supérieur 60 heures Examen Examen

final d'admission Degré moyen 60 heures Examen Examen

final d'admission Degré inférieur 36 heures final

d'admission Degré inférieur 36 heures

Examen d'admission J Cours préparatoire j i (cours de base) i I max. 36 heures {

M. Bernard Rohrbasser, président can¬

tonal, décore M. Moritz Schmutz. ^

Des chansons comme le parfum des fleurs

Elle est belle et secrète. Libre comme une jeune fille d'aujourd'hui et calme comme une jeune fille d'hier. Elle n'a rien oublié de ses amours enfantines et les parfums dansent autour de ses jeunes souvenirs. Elle a beaucoup compris et sait à présent qu'une chanson est un message qui se fait infailliblement entendre. Possédant une très belle voix, Anny Michel est une authentique Fribourgeoise qui vit encore dans le foyer de ses parents à Villargiroud, village situé au pied du Gibloux, dans le district de la Glâne. Elle n'a que seize printemps et son explosion joyeuse dans la chanson fait place lentement à la calme sérénité de l'été. Une jeune fille qui nous fait découvrir la joie de chanter, l'expression libre, l'animation, le sourire du cœur.

FI - Qui êtes-vous Anny?

Dans mon enfance, j'ai toujours aimé la chanson. J'ai commencé à chanter à l'âge de treize ans, le jour de mon anniversaire, à Chavannes-sous-Ro- mont. J'ai réalisé mon tour de chant avec Ted Robert, le chanteur bien

Disques Anny Miche!

Les lecteurs de Fribourg-lllustré qui dé¬

sirent obtenir des disques ou engager cette jeune chanteuse glânoise et Ted Robert, musicien-chanteur-compositeur, peuvent s'adresser à: Anny Michel, Laiterie, 1681 Villargiroud. Tél. 037/53 11 67

connu en pays fribourgeois. Dans le but de me perfectionner, depuis 1975, je fréquente les cours de chant, de solfège et d'orgue au Conservatoire de Fribourg. Je suis allée cinq fois une semaine à Paris où j'ai rencontré Jac¬

ques Martin et beaucoup d'autres ve¬

dettes. En compagnie de Ted Robert, je donne chaque week-end un tour de chant dans des manifestations villa¬

geoises des cantons de Vaud, Valais, Neuchâtel et Fribourg. Il m'arrive aussi d'aller donner un concert dans des soirées cagnottes, musicales et ré¬

créatives, ainsi que lors de mariages.

FI - Qu'en est-il au point de vue discographie?

Au mois de janvier dernier, j'ai sorti un premier disque 45 t. où je chante seule.

Ce disque, qui m'a été payé par mes parents, comprend deux chansons: La Pucelle et Au revoir. Auparavant, j'ai enregistré deux disques avec Ted Ro¬

bert dont la vente marche très bien.

FI - Avez-vous d'autres projets et pensez-vous faire carrière dans la chanson?

Oui, certainement. D'abord, j'aimerais préciser que mes chansons sont com¬

posées par Ted Robert. Je souhaite pouvoir participer â des émissions radiophoniques et de télévision, afin que tous ceux et celles qui adorent mes chansons puissent les entendre souvent. J'ai l'intention de participer è la Finale suisse du Grand Prix Eurovi¬

sion de la chanson l'an prochain. A cette occasion, je sortirai un nouveau disque. L'écho de nouvelles et merveil¬

leuses chansons résonne déjà dans mon cœur. Peut-être qu'avec un peu de chance, je pourrai faire carrière dans la chanson. C'est mon plus beau souhait.

Alors bon vent Annyl

Propos recueillis par Gérard Bourquenoud

Anny Miche/ dans un tour de chant

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