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Bernard Rohrbasser, président de la Société cantonale des musiques fribour¬ geoises

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Ecuvillens

Société cantonale des musiques fribourgeoises:

4000 membres et un avenir prometteur

«Dites ce que vous pensez et pensez à ce que vous dites» devait déclarer M.

Bernard Rohrbasser, président de la Société cantonale des musiques fribour¬

geoises. en donnant le feu vert à une assemblée réunissant 185 délégués représentant 4 000 membres et huitante-huit sections sur nonante-six. La partie administrative se déroula dans la grande salle de l'Auberge paroissiale d'Ecuvillens qui se prête admirablement pour de telles assemblées. Elle a été liquidée en un tournemain. En effet, M. Rohrbasser qui présidait pour la première fois, eut des mots fort éloquents et même humoristiques pour diriger les débats. Il précisa que la rencontre des présidents des girons avait apporté un résultat très positif, surtout sur le plan de l'organisation des fêtes de musique. Un calendrier a déjà été établi pour 1977 et 1978. Cette année, elles auront lieu le 1er mai à Villaz-St-Pierre pour la Glâne, le 8 mai à Vuadens pour la Gruyère; le 15 mai àEstavayer-le-Gibloux pourlaSarineetàPorsel pour la Veveyse, le 22 mai àCombremont-le-Grand pour la Broyé. Les districts de la Singine et du Lac n'auront aucune fête en 1977.

Rapports des membres du co¬

mité

Tour à tour, chaque responsable de secteur a fait un rapport clair et précis.

M. Marcel Zaugg présenta la situation financière de l'exercice écoulé qui se solde par un joli bénéfice de 9 000 francs. Pour 1977, le budget accuse un déficit de 2300 francs. Le comité canto¬

nal ayant décidé de renouveler le stock de médailles. Les vérificateurs ont féli¬

cité le trésorier pour l'excellente tenue des comptes. M. Zaugg se fit un plaisir particulier d'annoncer à ses amis que la prochaine assemblée des vétérans mu¬

siciens qui a été fixée au dimanche 30 octobre à Farvagny-le-Grand, sera ho¬

norée par la présence de M. Rudolf Gnaegi, conseiller fédéral, qui fera un exposé sur l'avenir des fanfares mili¬

taires. M. Léonard Gumy, de Marly, ap¬

porta quelques précisions sur le cours pour moniteurs de tambours. Selon M.

Gabriel Rosset, responsable des cours de perfectionnement, l'année 1976 a battu tous les records. En effet, douze cours ont été organisés l'an passé, les¬

quels ont été fréquentés par 204 élèves.

Ce qui est fort réjouissant pour l'avenir de nos fanfares. M. Irénée Grand, au nom des vétérans, releva que 126 dis¬

tinctions avaient été délivrées dans cin- quante-huit sections.

Commission de musique En l'absence de M. Moritz Schmutz, président de la commission de mu¬

sique, c'est M. Oscar Moret, professeur au Conservatoire, qui donna lecture du rapport rédigé par son collègue. L'an¬

cien directeur de la Landwehr se dé¬

clara très étonné du peu d'enthou¬

siasme des fanfares fribourgeoises pour participer à la fête fédérale. M.

Moret formula le vœu que le 25e anni¬

versaire de la mort de Georges Aeby, ce grand musicien fribourgeois, soit mar¬

qué par une manifestation en hommage à tout ce qu'il a fait pour la musique dans notre canton.

La fanfare de Châtonnaye, présidée par M. Françis Fragnière, a été désignée comme section responsable de l'orga¬

nisation de la prochaine assemblée des délégués. Nous nous réjouissons déjà de retrouver ce beau village de la Glâne où l'accueil est spontané. La section de Villaz-St-Pierre a été nommée vérifica¬

trice des comptes pour 1977.

En fin d'assemblée, M. Bernard Rohr¬

basser eut le plaisir de saluer de nom¬

breuses personnalités, parmi lesquelles MM. Henri Ballif, président du Grand Conseil; Hubert Lauper, préfet de la Sa- rine; Francis Galley, syndic d'Ecuvil¬

lens, Alexis Monney, président de pa¬

roisse; l'abbé Jean-Pierre Pittet, curé;

Fridolin Aeby, président d'honneur;

La marraine de la bannière cantonale entourée par MM. Paul Barbey (à gauche) et Fridolin Aeby, qui ont reçu chacun une channe pour cinquante ans d'activité Marius Barras, vice-président d'hon¬

neur; Mme Anne-Marie Rohrbasser, marraine; le col brig Gilles Chavaillaz;

Jean-Michel Hayoz, Directeur du Con¬

servatoire; René Pillonel, ancien prési¬

dent cantonal; Charles Rhême, syndic de Posieux; Charles Henning, membre d'honneur. Le président cantonal a également eu le plaisir de remettre un cadeau à MM. Fridolin Aeby et Paul Barbey, pour leurs cinquante ans d'ac¬

tivité. Ces deux membres ont été ap¬

plaudis, comme ils le méritaient.

Musique et amitié fraternelle L'apéritif offert par la commune d'Ecu¬

villens était animée par les belles pro¬

ductions de la fanfare du lieu, présidée par M. Roger Jacquat et dirigée par M.

Roland Chavaillaz. Prirent la parole au cours du banquet préparé par M. et Mme Georges Pugin et agréablement servi par un personnel très sympa¬

thique, l'abbé Pittet, MM. Henri Ballif, président du Grand Conseil; Hubert Lauper, préfet de la Sarine; Roger Jac¬

quat, président de la fanfare d'Ecuvil¬

lens; Françis Galley, syndic d'Ecuvil¬

lens; le col brig Gilles Chavaillaz; Jean- Michel Hayoz, directeur du Conserva¬

toire; Fridolin Aeby, président d'hon¬

neur; Paul Barbey, président de l'Asso¬

ciation fribourgeoise des Cadets musi¬

ciens. Notons que cette partie oratoire était animée par l'infatigable Bernard Rohrbasser qui ne manqua pas d'hu¬

mour.

Et l'on se quitta heureux d'avoir passé une journée fraternelle dans le district de la Sarine et tout le monde se donna rendez-vous à Châtonnaye l'an pro¬

chain.

(Texte et photo G.Bd-FI) Le comité cantonal entouré de la marraine et de quelques invités

VETERANS - 1977

Médaille d'or pour 50 ans d'activité Lausanne: Irénée Bussard Dompierre: Jules Monney Düdingen: Eugen Vonlanthen FG-Concordia: Fridolin Aeby Forel-Autavaux: Charles Couchemann FG-Landwehr: Jean Devaud

Le Châtelard: Geqrges Jaquet Romont: Paul Barbey St. Aubin: César Favre Wünnewil: Linus Perler

Récapitulation Médailles cantonales 25 ans = 47 Médailles fédérales 35 ans = 44 Vétérans honoraires 40 ans = 25 Médailles d'or 50 ans = 10

Vétérans honoraires pour

40 ans d'activité Autigny: Albert Rossier Arconciel: Raphaël Wolhauser Belfaux: Georges Angéloz Brünisried: Josef Vonlanthen Courtion: Léon Berset Courtion: Marius Zosso Cressier: Firmin Cotting Cugy/Vesin: Philippe Grognuz Estavannens: Pierre Caille Estavayer-Lac: Maurice Ottet Le Mouret: Armand Richard Montagny: André Maradan Montagny: Félix Oberson Murten: Marcel Kilchör Murten: Arthur Möhler Neyruz: Michel Dafflon Plaffeien: Peter Gobet Romont: Marcel Gillieron Romont: Albert Sottas Romont: Honoré Kaech

Ueberstorf: Alexander Ackermann Ueberstorf: Felix Lehmann Villaz-St-Pierre: Gaston Jordan Vuadens: Armand Ruffieux Wünnewil: Arnold Gobet

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Société cantonale

des musiques (Suite et fin)

Médaille fédérale pour 35 ans d'activité Alterswil: Peter Piller

Courtepin: Pierre Pauchard Broc: André Bugnard Bulle: Paul Mooser

Domdidier: Jean Chardonnens Domdidier: Michel Ayer Cressier: Oscar Morandi Düdingen: Albin Julmy Düdingen: Leo Jungo Düdingen: Pius Meuwly Düdignen: Moritz Roggo Düdingen: Eduard Zurkinden Ecuvillens: Georges Galley Ecuvillens: Werro Pius Estavannens: Simon Dey Estavayer-Lac: Charles Clément Estavayer-Lac: Robert Renaud Fétigny: Hubert Loup Forel/Autavaux: Charles Duc Forel/Autavaux: Gaston Duc Forel/Autavaux: Germain Duc Forel/Autavaux: Léon Marmy

FG-Landwehr: Louis Rohrbasser Giffers: Johann Vonlanthen Grandvillard: Oscar Raboud Grolley: Michel Magnin Kerzers: Hans Krattinger Le Mouret: Norbert Baechler Le Pâquier: Fernand Pasquier Marly: Pierre Gendre Marly: Pierre Kuenli Montagny: Edouard Pidoux Montbovon: Fernand Duding Montbovon: Michel Fessier Prez-Noréaz: Henri Fragnière Prez-Noréaz: Pierre Huber Romont: Joseph Kolly Romont: Albert Sottas Sales: Denis Barbey Villaz-St-Pierre: René Lugrin Vully-Ie-Bas: Ernest Pouly Wünnewil: Marcel Aebischer Wünnewil: Peter Cotting Murten: Alfred Bosch

Courtepin: Gilbert Cherbuin Bösingen: Eduard Clerc Bösingen: Albert Käser Broc: Fernand Frossard Châtel: Emile Progin Châtonnaye: Roland Rey Cottens: Gilbert Margueron Courtion: Michel Haas Courtion: Hubert Schouwey Cugy/Vesin: Roger Moret Ecuvillens: Arthur Chenaux Ependes: Henri Clément Farvagny: Marcel Rolle FG-Concordia: Michel Brohy FG-Concordia: Franz Brülhart FG-Landwehr: Alfred Cherpillod FG-Landwehr: Paul Chenaux FG-Landwehr: Michel Verdon FG- Instrumentale: Gérard Andrey FG- Instrumentale Arnold Wicky Flamatt: Hans Reinhardt Giffers: Viktor Cotting Grolly: Henri Jaquet Grolly: André Broillet Grolley: Alphonse Chatton Gruyères: Jean-Pierre Donzallaz Heitenried: Georges Perler Kerzers: Ernst Rolli Le Pâquier: Marcel Yerly Le Pâquier: Jacques Morand Neyruz: Gilbert Mettraux Prez-Noréaz: Gilbert Dévaud Rue: Victor Conus

Rue: Gilbert Bosson Rue: Roger Bosson Sâles: Gaby Menoud Alterwil: Josef Bäriswil Semsales: Bernard Vuichard Siviriez: Gabriel Giroud Siviriez: Armand Morel Ueberstorf: Firmin Böschung Ueberstorf: Oswald Roux Vuadens: Noël Beaud Vuadens: Pierre Gremion Wünnewil: René Spicher Wünnewil: Paul Schöpfer Wünnewil: Hugo Schneuwly

Le directeur de la fanfare de Promasens à la trompette

Le club des accordéonistes de la ville

de Bulle

Le Club des Accordéonistes de la Ville de Bulle connaît chaque année une acti¬

vité intense. L'an passé, la société a eu le privilège d'organiser la Coupe ro¬

mande de l'accordéon, manifestation dont on a énormément parlé et qui rem¬

porta un énorme succès.

Cette année, la soirée annuelle du club aura lieu le samedi 2 avril 1977 à l'Hô¬

tel de Ville de Bulle et sera placée sous le signe de l'amitié franco-suisse. Les accordéonistes bullois auront l'hon¬

neur de présenter à leurs auditeurs l'Accordéon-Club de Roanne, dirigé par Mme Aline Balavy, qui vient d'une ville située dans la Loire qui est depuis longtemps jumellée avec la cité com- tale. Gruyères.

Cette rencontre est due tout spéciale¬

ment à l'œuvre des directrices respec¬

tives des deux sociétés, Mmes Irène Jeanneret et Aline Balavy. Elles ont voulu ainsi faire connaître à leurs musi¬

ciens des horizons nouveaux et créer une amitié. Celle-ci débuta le 23 octo¬

bre 1976 par la participation du club bullois au grand concert annuel de la société roannaise. Les liens qui ont unis les deux clubs en cette occasion ne sont pas prêts de s'éteindre puisque c'est maintenant le club français qui se déplace en Suisse.

Il est également temps de vous parler un peu du reste de l'activité des accor¬

déonistes gruériens qui est très consé¬

quente. Les joueurs bullois se rendirent

en janvier dernier à Delémont pour ani¬

mer le programme de club local. Le 14 mai prochain, ils participeront au Fes¬

tival fribourgeois de l'Accordéon qui aura lieu à l'Aula de l'Université de Fribourg au côté des 5 autres sociétés cantonales: belle soirée en perspective qui regroupera environ 250 musiciens.

Le 21 mai, les Bullois donneront un con¬

cert à l'Hôtel de la Gare à Châtel-St- Denis et entre-deux donneront égale¬

ment des concerts amicaux dans les hôpitaux de Marsenset Riaz. Pourcou- ronner ce travail, le club sera enregistrer à la Radio Suisse Romande au mois de juin en vue de l'élaboration prochaine d'un disque. Mais tout ce labeur de¬

mande aussi des instants de détente, c'est pourquoi la société bulloise se rendra cet été en voyage dans la ville pontificale, Rome...

Le Club des Accordéonistes de la Ville de Bulle a actuellement un effectif de 46 membres, son comité est composé de la façon suivante:

M. Jean-José Ruffieux, président;

M. Christian Repond, vice-président;

Mme Paulette Bochud, secrétaire;

Mme Chantai Ruffieux, caissière; Mme Mireille Clément, membre-adjointe;

Mme Marie-Thérèse Monney, mem- bre-adjointe; Mlle Michèle Repond, membre-adjointe.

N'omettons pas d'indiquer que Mme Irène Jeanneret, directrice, est, depuis l'an dernier, présidente d'honneur.

Nous osons espérer que vous irez nom¬

breux à la grande soirée annuelle du 2 avril car un programme de choix et très varié est préparé expressément à votre intention. J.J.R.

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Bulle

Samedi 2 avril 1977

Soirée annuelle et concert du Club d'accordéonistes de la Ville de Bulle

sous la direction de Mme Irène Jeanneret

et de l'Accordéon-Club de Roanne (France) dirigé par Mme Aline Balavy

(4)

...au mariage

Un jour vous vous êtes rencontrés...

Où? Comment?

C'est le secret de vos cœurs, Votre secret à tous les deux.

Vous vous êtes sentis attirés l'un vers l'autre par une force mystérieuse...

Vous veniez de découvrir l'amour, et

une joie nouvelle, débordante, envahis¬

sait votre vie.

Depuis, vous avez continué â vous ren¬

contrer.

Vous vous êtes fréquentés:

quelques semaines, quelques mois, plus longtemps, peut-être...

et vous appris à mieux vous connaître.

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périté,

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T)es fiançailles..

au mariage (suite)

Il n'est pas trop tard pour y

réfléchir

Si vous vous connaissez seulement de¬

puis deux mois,

Si vous n'avez pas de logement et si, une fois mariés, vous devez cohabiter avec vos parents ou loger â l'hôtel, Si lui n'a pas encore de métier ou ne gagne pas encore sa vie,

Il vaut peut-être mieux retarder de quelques mois la date de votre ma¬

riage.

Si vous vous dites parfois: «Je me de¬

mande si nous sommes faits l'un pour l'autre», ou encore: «Avec le sale carac¬

tère qu'elle a, jamais nous ne pourrons nous entendre»,

Si elle vous semble trop jalouse, trop capricieuse, trop coquette,

Si vous n'êtes pas certaine qu'il vous aime vraiment.

Si vous avez peur qu'il vous trompe.

Si vous êtes gênée devant son impa¬

tience.

Si vous avez l'impression de le

«traîner», â l'église,

S'il lui est arrivé de dire: «Je ne veux pas d'enfant»,

Bref, si vous avez l'impression que trop de choses vous séparent (goûts, carac¬

tères, conception de la vie, etc.), La séduction vient-elle vraiment de l'habit de l'homme?

cation ensemble avant de prendre la décision définitive de vous marier l'un avec l'autre.

Si vous pensez: «J'ai l'impression que je vais faire une bêtise, mais je n'ose pas revenir en arrière».

Si vous vous êtes aperçu que vous êtes sur le point de faire une erreur en vous mariant ensemble, et si l'un de vous hésite à rompre pour ne pas faire de peine à l'autre,

réparer une faute».

Rappelez-vous que c'est librement qu'on se marie, qu'on n'est jamais obligé de se marier, qu'on ne se ma¬

rie pas par pitié ou par devoir, mais par amour, que rompre des fiançailles c'est parfois une manière de prendre ses responsabilités, en¬

fin qu'il vaut mieux rompre des fiançailles que d'être malheureux toute la vie.

Le sourire du bonheur dans un costume folklorique Quelques éléments

de sexologie

Le rôle du développement sexuel chez l'homme et la femme, nous affirme la psychologie moderne, est de faire pas¬

ser ceux-ci du stade de l'égocentrisme, du repliement sur soi, au stade du dé¬

vouement â autrui.

Le garçon ne cherche d'abord qu'à s'af¬

firmer, qu'à dominer, qu'à s'amuser. La fillette est fière de son charme. Elle est facilement coquette. Plus tard l'instinct de domination, de forfanterie du garçon se muera un instinct de protec¬

tion. La jeune fille, elle, cherchera plus à rendre l'autre heureux qu'à se mettre en valeur.

C'est autour de l'évolution de ce désir- d'aimer-et-d'être-aimé que doivent normalement se cristalliser tous les élé¬

ments de la personnalité humaine:

l'ambition professionnelle,

le goût du beau, de l'effort, de la lutte, du combat,

le désir de faire quelque chose d'utile dans sa vie, de créer,

la recherche de la vérité,

le besoin d'aimer, de se dévouer, d'ai¬

der,

le besoin de jouir, d'avoir des satisfac¬

tions d'amour-propre, d'orgueil, le besoin aussi de commander, de do¬

miner, de s'imposer ou, inversément, de se soumettre à celui qu'on aime et admire.

Le désir sexuel est comme une locomo¬

tive à laquelle sont accrochés de nom¬

breux wagons de marchandises qui

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(suite)

sont: le foyer à construire, la vie à ga¬

gner, la place è donner aux autres dans sa vie, bref tout ce qui fait que l'homme n'est pas seulement un animal. Si main¬

tenant on détache les wagons, si en d'autres mots on recherche la satisfac¬

tion sexuelle, pour elle-même, les wa¬

gons resteront en panne sur la voie, ils n'arriveront jamais à destination.

C'est dire que tout usage prématuré ou hors cadre de cette croissance affec¬

tive en même temps que sexuelle peut la bloquer à un stade infantile et l'em¬

pêcher d'arriver à son plein épanouis¬

sement. Celui qui en use ainsi ressem¬

ble au petit gosse qui lèche la confiture et laisse la tartine: ce qui n'est pas, on en conviendra, une attitude d'adulte.

Il n'est pas prêt à prendre la vie telle qu'elle se présente, ce qui est le dernier mot de toute sagesse. Il sera mal inté¬

gré dans la vie, dans la société. Il aura peut-être un organisme d'adulte, mais une psychologie d'enfant.

La vie en famille, en société, la vie en ménage exige un dévouement, un oubli de soi qui deviendront vite insupporta¬

bles et même impossibles à ceux qui ne sont pas soutenus dans cet effort par tout leur élan affectif. Le devoir leur sera un fardeau qu'ils chercheront è esquiver. S'ils y parviennent, ce seront des instables, sinon des aigris, des dé¬

primés, des inadaptés.

Préserver et assurer le parfait équilibre psychique qui permettra de faire face avec succès et avec joie à tous les de¬

voirs et à toutes les charges de l'exis¬

tence: voilà, en définitive,e, sur le plan humain du moins, le motif le plus vala¬

ble, aussi bien pour les incroyants que pour les croyants, d'accepter une disci¬

pline morale.

Tous les autres motifs: désordre social, scandale, maladie, enfants illégitimes, ont peu d'effets au moment de la tenta¬

tion. Un peu de prévoyance et d'adresse, une conscience accommo¬

dante peuvent pallier è tous ces incon¬

vénients!

Mais rien ne peut supprimer le risque de devenir, par l'usage prématuré des plai¬

sirs de la chair, un «arriéré» sexuel, une personne qui jamais n'atteindra à l'état psychique adulte. Ce qui devrait pour¬

tant constituer idéal de tout homme ou femme, digne de ce nom.

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(8)

©es fiançailles...

...au mariage

(suite de la page 8) Il est évident, que la spiritualité chré¬

tienne, sans détruire ces mobiles hu¬

mains, les éclaire et les renforce magni¬

fiquement.

On pourrait schématiser cette évolu¬

tion de l'élan affectif par deux gerbes de lignes ascendantes, présentant une silhouette comparable à celle de la tour Eiffel. Chacune d'elles représenterait un individu mâle ou femelle. Elles sont ascendantes pour bien marquer l'élan qui entraîne, qui élève l'individu vers son épanouissement complet. Elles partent du bas, du stade égoïste, où les individus ne recherchent que leur satis¬

faction, leur plaisir, leur bonheur - pour arriver au sommet, au stade où ils cher¬

chent encore à réaliser leur bonheur mais par le bonheur d'autrui, l'un dans l'autre. Ce qui est la définition de l'amour, qu'on pourrait symboliser par une lampe qui s'éclaire quand le con¬

tact s'établit entre ces deux courants, entre les élans de ces deux êtres com¬

plémentaires.

Au départ les lignes mâles sont fort éloignées des lignes femelles: les sexes s'ignorent. Mais peu à peu elles se rap¬

prochent. Vient un moment où elles Le grand jour est arrivé

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cheminent parallèlement les unes aux autres. Les individus sont nubiles, c'est-à-dire biologiquement capables de réaliser une union. Mais sociale¬

ment, psychologiquement, ilestencore trop tôt. Leur formation morale, pro¬

fessionnelle, n'est pas achevée.

Matériellement ils n'ont ni apparte¬

ment, ni argent pour s'installer. Senti¬

mentalement leur choix n'est pas fixé.

Leurs sentiments vont et viennent, fou¬

gueux mais instables. Ils ne savent pas distinguer l'émotion de l'amour total de l'émotion sexuelle, l'émotion de l'amour durable de celle que produit la griserie d'être recherché, admiré par une personne de l'autre sexe.

Ils ne peuvent pas encore, pour toutes ces raisons, laisser jaillir l'étincelle d'amour. C'est ici, pendant ces années qui s'écoulent entre le moment où l'amour s'éveille et celui où l'on peut s'aimer pour de bon, que se place le problème délicat des relations de ca¬

maraderie entre jeunes gens et jeunes filles, avec tous ses écueils.

De toutes les lignesqui partentdu bas, il n'y en a que peu qui aboutissent à l'amour authentique.

Qu'est-il arrivé aux autres?

Elles ont été arrêtées en route, aux dif¬

férents étages de notre tour Eiffel, qui sont comme autant d'obstacles qu'elles n'ont pas pu surmonter. Ou bien, ayant comme les ascenseurs dé-

\

passé ces étages, elles y sont revenues plus tard, de façon provisoire ou défini¬

tive.

Quels sont ces obstacles? C'est pour la jeune fille la coquetterie, les soins Un premier amour donne de l'esprit aux filles; le jeune homme est moins bête au second.

(J. Petit-Senn) excessifs de beauté et de toilette, le plaisir capiteux d'attirer les regards, l'attention des jeunes gens. Puis vient le flirt: on joue à l'amour mais sans avoir l'intention de s'engager pour la vie.

Chez ces filles, l'élan affectif peut se bloquer à ce stade infantile. Elles ne seront dès lors pas capables plus tard de voir dans leur mari autre chose que l'adorateur possible, le chevalier ser¬

vant, celui qui assurera les rentrees d'argent. Elles n'atteindront leur matu¬

rité affective que le jour où le désir de rendre l'autre heureux se mêlera au dé¬

sir d'être aimées elles-mêmes.

Il y a aussi l'amour romantique: l'éter¬

nelle histoire du prince qui épouse la bergère ou, transposée en termes mo¬

dernes, du riche patron qui demande la main de sa secrétaire, jolie mais pauvre.

La presse du cœur bâtit, encore sou¬

vent avec quelques variantes près, ses romans sur ce schéma-type qui ne cor¬

respond nullement à la réalité mais dont s'intoxique l'imagination de jeunes fil¬

les qui restent des adolescentes.

Il va de soi que cela aussi est une con¬

ception infantile de l'amour; elle risque de conduire aux pires déceptionsl Il est inutile de signaler parmi les autres obstacles l'inconduite ou la débauche.

Il est trop évident que, chaque fois, on courtcircuite l'élan affectif, on détache les wagons de la locomotive, on lèche la confiture et laisse la tartine. On stoppe l'évolution à mi-chemin, on reste provisoirement à un stade où l'instinct est satisfait mais on lui a coupé les ailes, on a brisé l'élan qui devait le porter jusqu'à l'amour-adulte, l'amour-dévouement.

Il y a loin de la théorie à la pratique.

Il est curieux de noter que cette théorie basée sur les travaux d'un savant maté¬

rialiste, ne fait, en somme, que confir¬

mer la morale traditionnelle chrétienne et lui donner un appui scientifique.

Mais il est trop clair qu'une théorie, pour valable et séduisante qu'elle soit, n'aura aucun effet sur la conduite hu¬

maine, si elle ne repose sur une mys¬

tique.

«La proportion des jeunes gens arrivant vierges au mariage, n'a cessé de dé¬

croître... Il ne serait pas d'un mince inté¬

rêt de savoir combien de temps encore le concept idéal du mariage vierge sur¬

vivra à un code de moeurs dont l'obser¬

vance aura disparu de l'histoire.» (Ter- man)

Ceci vaut pour l'Amérique. Mais en Eu¬

rope la même baisse de la moralité se constate aussi, sans pourtant justifier le ton défaitiste du psychologue améri¬

cain.

«La morale, coupée de toutes bases religieuses, ne réussit pas à maintenir les principes fondamentaux qui de¬

vraient régler les rapports entre sexes différents» (Dillard)

On s'en doutait qu'une morale pure-

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T)es fiançailles...

...au mariage

(suite de la page 10) ment laïque n'était pas en état de faire

accepter les sacrifices nécessaires à l'observation de ce qui est, à la fois, loi naturelle et commandement de Dieu.

Mais on aime l'entendre confirmer par des sociologues, chrétiens ou non.

«Bien que j'aie toujours été un agnos¬

tique, j'en suis arrivé avec le temps à la conclusion que les principes de morale, tels que les enseignent le judaïsme et le christianisme sont un bagage sans prix pour les enfants... J'en suis arrivé à être persuadé que tous les enfants ont be¬

soin du catéchisme et de l'Eglise, be¬

soin d'apprendre les principes élémen¬

taires de la religion dans laquelle ils sont nés, même si elle n'est pas régulière¬

ment pratiquée dans leur foyer. La so¬

ciété occidentale a la religion pour pierre angulaire.»

C'est Harry Sodermann qui parle ainsi dans ses mémoires intitulés «Quarante ans de police internationale».

La fille des marais

En 1950, le pape canonisait une humble paysannede 12 ans. Elle ne savait ni lire, ni écrire. Elle fut assassinée par un jeune garnement auquel elle se refusait.

Pourquoi ce geste héroïque?

Pour un motif de pudeur purement na¬

turelle? Peut-être y a-t-il un peu de

Ne courez jamais après un autobus ni après une femme, il en arrive tou¬

jours d'autres dans les cinq minu¬

tes.

Quand les femmes ne prêtent plus à la médisance, elles s'y adonnent.

(Emile Augier) cela: la loi divine s'appuie sur des don¬

nées psychologiques.

Peur de l'enfer?

«Cette enfant était stupidement es¬

clave du catéchisme, où on lui a appris que pécher en ces matières, c'est s'exposer à la damnation», ainsi raison¬

nèrent certains critiques de cinéma au moment de la sortie du film qui retraçait sa vie, «Ne se trouvait-elle pas devant un cas de force majeure? Elle fait bien des histoires pour peu de choses! Que serait-il arrivé si elle avait cédé? Ils se seraient mariés peu après et auraient fait un bon ménage. Au lieu de cela, à cause de son stupide entêtement: un drame passionnel, deux existences bri¬

sées, bref: un beau gâchis.»

Oui, ils se seraient mariés, mais quelle garantie de durée et de bonheur aurait eu un mariage basé sur le simple désir du mâle?

En Suède, pays des essais prénuptiaux, 47% des mariages célébrés en 1947 étaient rompus en 1950!

Alessandro a cette phrase d'un cy¬

nisme féroce: «Après , je te laisserai tranquille». Ce qu'il veut, c'est prendre son plaisir!

Marie n'est peut-être pas insensible à la cour que lui fait le jeune homme. Mais son amour reste exigeant. Elle veut que cet amour ne l'avilisse pas. Elle se re¬

fuse à des concessions, qui, elle le sent, mettront une lourde hypothèque sur son avenir.

Mariée, elle eût été une femme sur le dévouement de laquelle Alessandro eût pu compter. Mais elle n'aurait jamais pu compter sur le dévouement, sur les possibilités de sacrifice d'un jeune homme qui n'aurait pas su se maîtriser avant le mariage.

En fait, il est probable qu'elle n'a pas tant raisonné.

C'était défendu par Dieu: voilà le motif déterminant. Il n'y a pas d'hésitation possible, il n'y a pas à peser le pour et le contre. C'est cela qui fait la force d'une morale appuyée sur une foi religieuse.

Mais, si c'est défendu par Dieu, c'est qu'il y a des motifs. Les commande¬

ments ne sont pas comme les obstacles arbitraires d'une course-haie, destinés uniquement â mettre â l'épreuve l'habi¬

leté ou la résistance des concurrents.

Les commandements sont le mode d'emploi de la nature humaine pour en tirer le meilleur rendement en bonheur moral, social, matériel et éternel. C'est cela que la psychologie peut essayerde mettre en lumière.

Les anniversaires de mariage

Les anniversaires de mariage sont aussi des dates importantes pour le couple.

Certains d'entre eux portent un nom, telles les noces d'argent, les noces d'or.

Autrefois, on ne souhaitait que les ja¬

lons importants (de cinq en cinq ans).

Mais une coutume récente d'origine américaine a symbolisé chaque année de mariage:

1 ans: coton 2 ans: cuir ou papier 3 ans: cuir ou froment 4 ans: cire

5 ans: bois 6 ans: Chypre 7 ans: laine 8 ans: coquelicot 9 ans: faïence 10 ans: étain 11 ans: corail 12 ans: soie

Parfum de fleurs pour un anniversaire 13 ans: muguet

14 ans: plomb 15 ans: porcelaine 16 ans: saphir 17 ans: rose 18 ans: turquoise 19 ans: cretonne 20 ans: cristal 21 ans: opale 22 ans: bronze 23 ans: béryl 24 ans: satin 25 ans: argent 26 ans: jade 27 ans: acajou 28 ans: nickel 29 ans: velours 30 ans: perle 31 ans: basane 32 ans: cuivre 33 ans: porphyre 34 ans: ambre 35 ans: rubis 36 ans: mousseline 37 ans: papier 38 ans: mercure 39 ans: crêpe 40 ans: émeraude 41 ans: fer 42 ans: nacre 43 ans: flanelle 44 ans: topaze 45 ans: vermeil 46 ans: lavande 47 ans: cachemire 48 ans: améthyste 49 ans: cèdre 50 ans: or 60 ans: diamant 70 ans: platine 75 ans: albâtre 80 ans: chêne Un bouquet de fleurs fait toujours plaisir à l'un ou à l'autre

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T)es fiançailles...

...au mariage (suite et fin)

Ce que vous devez savoir

Il y a des cas où le mariage est abso¬

lument impossible.

Ainsi, un frère ne peut pas épouser sa sœur, et un divorcé ne peut pas se re- marierâ l'église, si sa femme vit encore.

Ces empêchements sont des empê¬

chements absolus. Ils ne souffrent au¬

cune dispense.

Il y a des cas où le mariage n'est possible qu'avec une autorisation spéciale de l'Eglise.

Là aussi il y a des empêchements, mais ces empêchements sont moins graves et pour des raisons sérieuses, dont elle est juge, l'Eglise peut autoriser le ma¬

riage.

Cette autorisation de l'Eglise est néces¬

saire: 1 "Quand il existe entre les fiancés un lien de parenté; 2° quand les fiancés ne partagent pas la même croyance re¬

ligieuse (un catholique ne peut pas épouser sans dispense une personne qui n'a pas reçu le baptême ou qui ne partage pas sa foi). Il existe d'autres empêchements au mariage chrétien: si le cas se présentait pour vous, le prêtre vous le dirait.

Le prêtre a le devoir de rechercher avec vous s'il n'existe aucun empê¬

chement à votre mariage.

Car si un empêchement quelconque existait et n'était pas signalé, votre ma¬

riage serait nul. C'est pourquoi avant chaque mariage, l'Eglise fait une en¬

quête. C'est pourquoi tous les projets de mariage sont annoncés publique¬

ment.

Pour obtenir une dispense d'empê¬

chement, il faut en faire la demande plus d'un mois avant la date du ma¬

riage. C'est le prêtre qui s'en charge.

CE N'EST PAS POUR ENTRAVER LE BONHEUR DES HOMMES QUE L'EGLISE INTERDIT LE MARIAGE DANS CERTAINS CAS. C'EST. AU CONTRAIRE, POUR LE PROTEGER.

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Cadeaux en attente

Depuis quelque dizaines d'années que la liste de mariage existe, les fiancés ont pris l'habitude de choisir dans un maga¬

sin les cadeaux qu'ils souhaitent rece¬

voir, puis d'en avertir parents et amis.

Primitivement conçue pour s'équiper en argenterie, cristallerie et service de table, la liste de mariage s'est étendue à tout l'équipement de la maison, des draps è l'aspirateur. Cette initiative est due aux grands magasins, pour les¬

quels la liste de mariage constitue un poste de ventes important.

Revers de la médaille, ceux qui offrent un tel cadeau ne font pas un achat réel.

La somme investie sera versée sur un compte dont le montant global est mis à la disposition des jeunes mariés.

Ceux-ci peuvent l'utiliser è leur guise pour acheter un meuble ou même - c'est la tendance actuelle - financer leur voyage de noces. Ces listes fictives dé¬

plaisent cependant à certains dona¬

teurs qui, de nouveau, préfèrent ache¬

ter séparément leur cadeau...

FI

FIANÇAILLES ET MARIAGE est une rubrique de Fribourg-lllustré

qui s'adresse à tous ceux et celles qui ont intention ou qui vont se marier en 1977 Nous leur recommandons chaleureusement de faire leurs achats

auprès des commerçants figurant dans ce reportage.

(13)

Nouveau président pour

le Club fribourgeois d'aviation Le Club fribourgeois d'aviation, section

de l'Aéro-Club de Suisse, a tenu son assemblée générale annuelle dans la grande salle de l'Auberge paroissiale d'Ecuvillens, le 19 février dernier. Elle était présidée par M. Marcel Dénervaud qui assumait jusqu'à cette date, la pré¬

sidence du Club et de Coop-Aviation.

Au cours de cette rencontre, un nou¬

veau président pour le Club fribour¬

geois d'aviation a été nommé en la per¬

sonne de M. Michel Cochard, trente- deux ans, ingénieur-électronicien, à Fribourg. Cet homme jeune et dyna¬

mique a également droit de consulta¬

tion à Coop-Aviation dont M. Marcel Dénervaud continuera d'assumer la présidence.

Rapport d'activité

Le Club fribourgeois d'aviation, qui compte actuellement 310 membres, se développe à un rythme fort réjouissant.

L'aérodrome d'Ecuvillens enregistre environ 7000 atterrissages par an. Pour

une cause de nuisance, il sera versé cinquante centimes par atterrissage à la commune. Dans son exposé, M. Dé¬

nervaud a précisé que la buvette sera agrandie et qu'une salle de théorie sera aménagée sur place. Pour les parts so¬

ciales versées à chaque groupe et en reconnaissance de son activité, M.

Beda Hefti, architecte, à Fribourg, co- fondateur du Club, a été nommé mem¬

bre d'honneur.

Activité des groupes

M. Hayoz, président du vol à voile, a cité que 500 vols avaient pu se faire avec moniteurs ainsi que 200 vols mono où l'on a dénombré plusieurs exploits et distribution de diamants. Le rapport du groupe des modèles réduits a été fait par M. R. Lambert, président d'organi¬

sation des festivités 1977. Celui de l'acrobatie a été présenté par M. Dof- fey, tandis que M. Georges Cotting, responsable du Para-Club Fribourg, a précisé que ce groupe comptait au¬

jourd'hui neuf membres actifs.

Coop-Aviation

M. Marcel Dénervaud, président, a fait part aux membres que Coop-Aviation a traversé l'année la plus difficile depuis sa fondation. Les pilotes font moins de douze heures par an et abandonnent. La piste sera améliorée et fera l'objet d'un nouveau traitement. L'activité de l'aé¬

rodrome d'Ecuvillens pour 1976 se ré¬

sume par 14 300 mouvements, 5 000 passagers, 17 000 heures de vol, 592 heures d'école, 175 heures de tourisme et 75 heures pour d'autres services. Le montant des taxes pour les atterrissa¬

ges s'est élevé à 19 000 francs. Notons que 160 heures de théorie ont été don¬

nées par M. Bernard Perdrisat, moniteur et chef de place, ainsi que par les six instructeurs auxiliaires. L'entretien de la piste a coûté la coquette somme de 13 000 francs. L'atelier a, par contre, réalisé 115 000 francs de recettes. Ce¬

pendant, il faut accepter un déficit en raison du prix de l'heure calculé plus bas pour la réparation d'un avion. La plus grande satisfaction des responsa¬

bles, c'est qu'aucun accident n'est venu ternir l'activité de Coop-Aviation.

La cotisation annuelle des membres reste la même que l'année précédente, soit cinquante francs. Un nouveau membre a été nommé au comité du vol à moteur, il s'agit de M. Beyeler, de Tetra Pak, Romont. M. Boschenski a

M. Michel Cochard, nouveau président du Club fribourgeois d'aviation proposé la création d'une bibliothèque sur l'aviation qui serait mise au service des pilotes.

Dans son allocution, M. Hubert Lauper, préfet de la Sarine, a souhaité qu'une plus large documentation soit mise à disposition de la commission chargée d'examiner les problèmes du Club fri¬

bourgeois d'aviation et de Coop-Avia¬

tion.

Cette assemblée très enrichissante, a été suivie d'une soirée récréative dé¬

tendue et fort sympathique. ^

Nouveau président pour les peintres fribourgeois

Quand le comité de la Fédération suisse des Majorettes découvre Marly

M. Bernard Bonin, nouveau président

Dernièrement, la section fribourgeoise de la Société suisse des peintres, sculp¬

teurs et architectes suisses (SPSAS) a renouvelé son Comité. Elle a appelé à la présidence Maître Bernard Bonin, avo¬

cat à Fribourg et élu comme membre MM. Emile Angeloz, Bruno Baeriswyl, René Agass Baumgartner et Jean Py- thoud. Le secrétariat est assuré par M.

Lino Bianchi, proviseur au Collège Saint-Michel.

C'est la première fois qu'une section de la SPSAS confie la présidence à un non- peintre, dans la pensée qu'ainsi elle pourra maîtriser mieux les problèmes administratifs.

Le nouveau Comité a exprimé sa vo¬

lonté de nouer des liens plus étroits et réguliers avec la population et les auto¬

rités. Il désire que la SPSAS fribour¬

geoise, mieux connue et forte d'une ligne de conduite claire, occupe dans la société la place qu'elle mérite par l'im¬

portance de son effectif (trente-six membres actifs) et par la qualité de ses travaux.

Michel Terrapon conservateur

Samedi 5 mars, par une belle journée ensoleillée, le comité central de la Fédération suisse des Majorettes a tenu une séance importante dans un établissement de Marly, sous la présidence de M. Raymond Nicolay, de Genève. Ce comité a été restructuré à la suite de l'assemblée générale qui eut lieu à Ayent (Valais). Les dirigeants de la FSM ont été accueillis par quelques membres du comité d'organisation du 1er Festival suisse des Majorettes dont les préparatifs vont bon train. Cette manifestation leur a été présentée en grandes lignes par MM. René Perroud, président du CO; Guy Bochud, président de la commission technique; Pierre Pauchard, président de la commission des transports; et Gérard Bourquenoud, président de la commission de presse.

Le comité central de la FSM a également fait une excursion dans la cité marlynoise pour voir l'emplacement de la fête et le parcours du cortège. Il s'est déclaré enchanté du travail déjà réalisé par les responsables du 1er Festival. p|

L e comité central de la FSM entouré par quelques membres du comité d'organisation du 1 er Festival suisse des majorettes

A l'occasion du 1er Festival suisse des Majorettes

Unique récital

ANNIE CORDY dans le canton de Fribourg

Organisation;

Majorettes de Marly

Samedi 25 juin 1977 MARLY

Avec la participation du jeune chanteur JOEL PREVOST

DICK BERNY présentation et ventriloque

Location;

La Placette, Fribourg - Jumbo, Villars-sur-Glâne

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(14)

Veveyse

A CHATEL-SAINT-DENIS,

la marmite carnavalesque débordait de fièvre

Toute la population de Châtel-Saint- Denis se souviendra du deuxième week-end de février 1977. Elle n'a d'ail¬

leurs pas beaucoup dormi (ou même pas du tout) durant la nuit du 19 au 20, tant il y avait de bruit dans les rues. Tout le monde était dans l'ambiance de car¬

naval. Et chacun a fait preuve de com¬

préhension, c'est bien légitime une fois par année. Acteurs et spectateurs ont

fait une bonne action, puisque le béné¬

fice est destiné à une course pour les personnes âgées. Voilà pourquoi, les pintes du chef-lieu de la Veveyse fri- bourgeoise étaient pleines à craquer.

Jour et nuit, l'atmosphère a été chaleu¬

reuse et amicale.

Ce qui a fait déborder de fièvre la mar¬

mite carnavalesque, c'est le cortège du dimanche après-midi qui fut applaudi par des milliers de personnes d'ici et d'ailleurs. Ce cortège humoristique était emmené par les fanfares de Re- maufens, Attalens, Porsel, St-Martin, Châtel-St-Deniset les Guggenmusikde Baar, Brunnen, Bâle et Morat. La mu¬

sique de celle de Brunnen représentait des miaulements de chats qui provo¬

quent un véritable «charivari». Les en¬

fants ont aussi apporté leur concours en formant des groupes très colorés.

Les chars avaient été fort bien imagi¬

nés, cequi a fait leur succès. Et quand le journal «La Fièvre» est sorti de presse, les gens ne comptaient plus leur mon¬

naie, il fallait absolument voir son con¬

tenu pour se divertir encore un moment devant trois décis. C'est toujours bon pour quelqu'un...

Si le nombre des spectateurs n'a pas atteint celui de l'année précédente, le carnaval de Châtel-Saint-Denis, édi¬

tion 1977, laissera sans aucun doute une empreinte auprès de tous ceux et celles qui l'ont vécu. N'est-il pas un encouragement à récidiver l'an pro¬

chain?

Majorettes de Marly au carnaval de Bulle

Photo Seydoux

Avez-vous reconnu cette charmante danseuse au carnaval de Broc?

(Texte et photo

G. Bd)

Concours de masques à l'Hôtel de Ville de Broc

Feuilleton de Fribourg-lllustré

Juste

avant l'Orage

par Albert-Louis Chappuis X

- Tu t'y entends aussi bien que les fem¬

mes pour faire la cuisine?

- C'est pas bien compliqué.

Jost accompagnait volontiers un café noir d'un verre de kirsch ou de pruneau.

Il n'allait pas faillir à la tradition, prit un flacon en disant:

- Café nature ou café pruneau?

- Café pruneau, si tu veux. Tu me gâtes.

Mais un petit verre. Pas plus.

- Comme tu veux!

Maintenant qu'il avait retrouvé tous ses esprits, Germain commençait à réaliser la situation dans laquelle il se trouvait, une situation quelque peu embaras- sante, mais dont il n'avait pas trop à se plaindre... Ce dont il avait à se plaindre par contre, c'est des raisons l'ayant poussé à quitter la ferme de son patron pour quelques heures, à gagner le vil¬

lage voisin, à s'enfermer au Marronnier, à y boire plus que de raison.

Avait-il choisi cette soirée et cet itiné- rire pour tuer le temps ou noyer sa soli¬

tude?

Non, le mal était plus profond. Plus grave. Et ce mal-là remontait à la sur¬

face dans la mesure où s'évaporait l'al¬

cool absorbé, et ce mal le tenaillait à nouveau maintenant. La réalité réappa¬

raissait sous toutes ses formes, une réalité qu'il avait cherché à fuir.

Elle reprenait d'autant plus de poids que, tout à coup, Germain se trouvait en un endroit accueillant, en face d'un homme qui se comportait comme un ami.

Jost n'avait plus à réfléchir. Ce qu'il avait entendu au café était un indice suffisant pour lui. Le silence dans lequel se cantonnait Germain, assis devant son bol de café, en était la preuve. Il devait avoir une dent sinon contre son patron, du moins contre le fils.

- Alors, ça va, par chez Jotterand?

- Ca va, que ça pourrait aller mieux!

On s'acheminait sur la voie recherchée par l'intéressé.

- Ca fait un bout de temps que tu y es!

- Un bout de temps!—

Un nouveau rot, moins bruyant, peut-être le dernier, secoua Germain qui, après avoir essuyé sa bouche du revers de sa manche, continua:

- Vingt-quatre ans! On dirait pas.

Las, Germain baissa la tête.

- On dirait pas, qu'est-ce qu'on dirait

pas, questionna Jost sur le point d'ob¬

tenir ce qu'il désirait depuis un bon mo¬

ment?

- Qu'est-ce que tu veux, fallait s'y at¬

tendre. Avec le jeune surtout.

C'était bien ça. Le fils veut prendre les guides, ignore un employé qui a donné les meilleurs années de sa vie à la ferme et le conflit éclate.

Germain, même si maintenant l'envie lui était venue de se confier, avait tout de même de la peine à se libérer de ce qui le rongeait. Pour lui, une confession de cet ordre équivalait à une trahison. Ne pouvant abandonner cette idée, il ne lâchait ses mots qu'au compte-gout¬

tes.

Parce que, même s'il avait des motifs d'en vouloir à son patron, au fils de ce dernier surtout, il ne pouvait oublier le temps qu'il avait passé dans cette ferme, une ferme qui était un peu la sienne et qu'il avait l'impression de dé¬

molir, en démolissant du même coup sa propre œuvre.

- Avec le jeune? Oh! je vois ça d'ici. Je le devine, mais faut pas trop s'en faire.

Laisse-le aller à sa guise. Bois ton café pendant qu'il est chaud.

- Ca fait du bien!

Un silence plana, que Jost brisa aussi¬

tôt.

- Et tu sais, si tu as quelque chose à me dire, à me confier, faut pas te gêner. Ca ne fait point de mal, de raconter ses petits chagrins à qui sait les recevoir et surtout les garder.

Jost, c'est certain, avait gagné la con¬

fiance de l'employé, lequel vivant dans la solitude du célibat, venait de trouver un homme disposé à recueillir ce qu'il avait sur le cœur.

Jost insista pour renforcer cette con¬

fiance.

- Parce que tus sais, Jotterand, si c'est un ami, c'est avant tout un ami poli¬

tique. Tu le sais bien. Ca n'empêche pas que si tu as des problèmes avec lui, tu peux me les dire sans hésiter. Parfois, ça fait du bien de se confier. Et qui sait, si je peux t'aider à les résoudre...

Pour Jost, s'il voulait obtenir de Ger¬

main tout ce qu'il désirait, il ne fallait pas trop flatter Jotterand, ni le blâmer non plus. Il fallait être prudent, tant il est vrai que l'employé, selon son humeur, pourrait très bien, un jour où l'autre se confier à son patron comme il était en train de le faire maintenant à Jost. C'est pourquoi ce dernier ajouta encore:

- Jotterand, j'ai de la sympathie pour lui, mais qu'est-ce que tu veux, chez lui, c'est la politique qui passe avant tout.

Depuis le temps qu'il en fait, c'est com¬

préhensible.

- Il ferait mieux d'arrêter, répondit sè¬

chement Germain!

- Arrêter, arrêter, c'est facile à dire!

- Arrêter, que je te dis. Sans ça, il est foutu.

à suivre

(15)

LA VIE MUSICALE SUPPLÉMENT BIMENSUEL DE FRIBOURG-ILLUSTRÉ 16 mars 1977

EDITORIAL

La critique musicale à Fribourg

C'est un serpent de mer. Depuis toujours et un peu partout, ce problème a été difficile à résoudre, ne serait-ce que par la difficulté qu'éprouvent les rédacteurs en chef les mieux intentionnés de trouver des personnes capables d'écrire en bon français, et compétentes dans la branche. Car les personnes vraiment compétentes, c'est-à-dire celles qui font de la musique concrètement et qui ne se contentent pas de l'écouter et d'en parler, sont trop occupées par leur activité: elles n'ont pas le temps d'aller au concert.

Notre unique quotidien fribourgeois n'a pas échappé à ce problème et je crois qu'il en est conscient. Mais à Fribourg, ce qui ailleurs restait seulement un problème de base difficile, est devenu depuis ces dernières années un grave malaise. Interrogez qui vous voudrez et vous entendrez une certaine unanimité d'opinion: «Le critique attitré de«LaLiberté»n'est pas objectif; il est méchant par principe: il a ses têtes qu'il veut abattre: etc, etc...»

Alors, l'homme de la rue se demande:

«Pourquoi les musiciens ne réagissent- ils pas?» Ils ont réagi, mais on leur de¬

mande d'admettre un sacro-saint prin¬

cipe: la rédaction faîtière soutient à priori les rédacteurs spécialisés.

Enfin, des voix autorisées et qui sont neutres, dans le débat, n'ayant pas été personnellement visées par le critique en question s'élèvent et disent: «Main¬

tenant on en a assez!» (Je traduirais: on en a ras le b...émol!)

Ainsi, le directeur de notre Conserva¬

toire: Jean-Michel Hayoz, qui a pra¬

tiqué soit la musique instrumentale, soit la critique musicale, mais en pro¬

fessionnel, écrit dans le bulletin du Conservatoire de février dernier: «J'en veux au critique musical de «La Li¬

berté» de ce que, ayant pris le ton

d'un vieux maître expérimenté(qu'il n'est pas encore) il a condescendu à qualifier la prestation de ce chœur )

«d'encourageant»! Ce fut infini¬

ment mieux que cela. Pour oser l'af¬

firmer tout en ayant été jugé et par¬

tie, je dispose de termes de compa¬

raison précis.»

On aimerait pouvoir lire plus souvent dans les colonnes de nos journeaux des articles signés par de telles personnali¬

tés vraiment compétentes.

P.K.

)ll s'agit du nouveau choeur du Conser¬

vatoire dirigé par Yves Corboz.

Pour que vos affaires aussi soient empreintes de l'har¬

monie la plus pure...

M. J.-M. Hayoz, directeur du Conser¬

vatoire de Fribourg

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= NOS MUSIQUES «La Cigonia» Prez-vers-Noréaz

Dirigée par M. Ernest Mauron et prési¬

dée par M. Marcel Mauron, la société de musique la «Cigonia» de Prez-vers-No- réaz rallie sous son nouvel emblème, les musiciens de Prez-vers-Noréaz et No-

La «Cigonia» se fit dès le début un «nid»

solide dans la paroisse grâce au dé¬

vouement de ses membres et à l'appui de la population traditionnellement très ouverte à la vie des sociétés. En 1903, la

marraine était Mme Louise Jaquat de Noréaz et le parrain M. René Rosset de Prez. L'amitié franco-suisse fut encore scellée par la remise à la Cigonia de la distinction«Musiquedel'Europe»sym-

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réaz. On y trouve aussi des membres de Corserey, Grandsivaz et Châtonnaye.

La «Cigonia» doit son nom aux gracieux migrateurs qui peuplaient jadis nos toits et nos clochers.

Avant 1900, quelques jeunes de Noréaz formaient déjà un petit ensemble de musique de cuivre dirigé par M. Julien Monney de Noréaz. C'est en 1901 que débute la société actuelle, l'acte de fondation était signé par dix-huit mem¬

bres fondateurs.

musique possédait déjà une bannière, suivie en 1942 par une deuxième.

En 1951 c'était le cinquantenaire et, en 1976 le 75e anniversaire fut l'objet d'une grande fête avec l'invitation de délégations des musiques de Sarine- Campagne.

A cette occasion, la société jubilaire invita sa sœur jumelle, la société de musique de Plancy-l'Abbaye, dans le département de l'Aube (France). Le dra¬

peau actuel fut béni lors de ce jubilé, la

bolisée par une écharpe portant le pa¬

villon de l'Europe Unie, douze étoiles d'or sur fond bleu azur.

La Cigonia fait partie de la société can¬

tonale des musiques et elle a participé depuis sa fondation et souvent avec brio aux fêtes cantonales et régionales.

Elle est composée actuellement de 38 musiciens dont une majorité de jeunes sur qui repose l'avenir et le maintien de la franchise et de l'amitié nécessaires à la pratique de l'art musical. J.M.

— NOS COMPOSITEURS Jacques Vogt _

La société de chant de la ville de Fribourg fondée par J. Vogt, vers 1842 Mais Vogt n'était pas seulement orga¬

niste; il fut aussi professeur de mu¬

sique, et c'est surtout par son ensei¬

gnement qu'il se rendit utile à sa nou¬

velle patrie. A la fin de l'année 1843, Vogt fut investi par la Société de mu¬

sique des fonctions de directeur, qu'il remplit dès lors presque sans interrup¬

tion, se conciliant l'affection de tous par son heureux caractère, ses maniè¬

res affables et sa bonté de cœur.

La Société de chant de la ville de Fri¬

bourg doit à Vogt son existence. C'est lui qui, vers 1842, provoqua la réunion de quelques chanteurs, peu nombreux

d'abord, mais dont les progrès, l'acti¬

vité, l'entrain et la joyeuse humeur ne tardèrent pas à être connus au loin.

Affiliée à la Société fédérale, la nouvelle Société chorale ne tarda pas à en fré¬

quenter les fêtes, occupant un rang dis¬

tingué à côté de sections appartenant à des villes dont les ressources musicales étaient bien moins limitées qu'à Fri¬

bourg. Son action s'étendait dans tous les districts fribourgeois où elle faisait de fréquentes excursions, encoura¬

geant les Sociétés de chant qui y exis¬

taient, provoquant par son exemple la formation de nouvelles Société, et créant entre toutes un lien qui donna

naissance, en 1849, à la fondation d'une Société cantonale.

M. Vogt était l'âme de tout ce mouve¬

ment. Sa belle voix de ténor, qui mon¬

tait aux plus hautes notes de la gamme sans jamais perdre de sa force et de sa pureté, allait au cœur et parvenait à émouvoir les plus insensibles. Quand il chantait un de ces chœurs d'hommes, au caractère large et sentimental comme en ont écrit les Abt, les Men¬

delssohn, les Methfessel, etc., il était impossible de retenir ses larmes.

(A suivre)

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