Caisse cantonale d'assurance populaire . du canton de Neuchâtel

Trente-unième Année. — N° 97 P r i x du n u m é r o : 10 centimes

Mercredi 6 Décembre 1916 Bureaux : R u e de la S e r r e , 5 3

ABONNEMENTS

Un an SU mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Compte de Chèques'postaux IV b. 426

Paraissant le Mereradi et la Samedi à La Ctax-fe-FMù On s'abonne à tous les bureaux de poste

ANN0N6ES

suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces te patent d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commercé), des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les. Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal

lu

Bureau des annonces : PUBLICITAS, Société anonyme suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.

Succursales et agences dans les principales villes,suisses. Nombreux correspondants à l'Etranger.

m A p p e l

*#• aux industriels de l'horlogerie, de la bijouterie et de la boîte à musique.

Comme l'organe de la C h a m b r e a eu déjà l'occasion de le mentionner, la parti- cipation à la F o i r e d'échantillons . d é Bile parait devoir être considérable et il im- porte que les fabricants de notre pays qui ont J'jratention j ' y p r e n d r e part n'atten- dent paS'pfus tÖngremps~3e le^cBnftrnier

par leur adhésion formelle. •„

Le Bureau de la Chambre, suisse dé l'horlogerie invite donc, de la façon la plus pressante, les maisons qui sont déci- dées à p r e n d r e part à la F o i r e suisse d'échantillons, à Bàle, de vouloir bien s'annoncer au Bureau de la Chambre.

Nous rappelons aux intéressés, que le règlement p o u r les participants à la Foire, a paru dans le n u m é r o du 18 n o v e m b r e de la Fédération Horl'ogère suisse; organe officiel de la Chambre.

La Chaux-de-Fonds, le 27 nov. 1916.

Au nom du Bureau de la Chambre suisse de l'horlogerie :

Le Secretaire : Le Président : A. MOSIMANN. F . HÙGUENIN.

Caisse cantonale d'assurance populaire . du canton de Neuchâtel

Extraits du rapport sur l'exercice igi5.

Nous sommes bien en retard, pour par- ler du rapport sur l'exercice 1915 de celte utile institution. Nos lecteurs n'eu liront pas moins avec intérêt, les extraits du rapport publié en mai 1916.

Au 1" janvier 1915, nous avions : un effectif de 14,039 polices

un capital assure de fr. 18,964,881 -^

et des rentes assurées pour fr. 258,419 80.

Au 31 décembre 1915.

notre effectif est de 13,783 polices

avec u n capital assuré de fr. 18,110,901 — et des rentes assurées pour fr. 269,438 30.

Résultats de l'année.

Diminution nette de l'effectif: 256 polices.

» des capitaux assurés francs 853,980 —.

Augmentation des rentes assurées francs H ,018.50.

La rente annuelle assurée est en moyenne de fr. 470»22 par police ; elle était de fr. 469»—

à fin 1914.

L'âge moyen de ces assurée est de 60,6 ans.

Pour les rentes futures, il est de 43.9 ans et pour les rentes courantes, iFest de 66,6 ans.

La moyenne du capital assuré par police est de fr. 1,371»— ; à fin 1 9 # , elle était de fr. 1.406»05. , .- *

Le capital assuré par police est en moyenne de :.

Fr. - 972»—en clause. A (assuranceau décès);

,» . 1,677»69 • » '"<*C (assurance mixte).

L'âge moyen des assurés est' de 46,1 ans.

Pour la classe A. il est de 56.8ans (en 1914:

56 ans), pour la classe C, il est de 37,8 ans (en 1914 : 36,8 ans).

, La proportion des assurances de capitaux

étaitda suivante : . . . Assurance au décès,'classe A

Polices : Capitaux : A fin

»

»

»

»

»

»

»

» Afin

»

»

• »

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• »

»

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1915: ' 1914: >

1913: '•

1912 : 1911 : - 1910:

1909 : 1904 : 1899 : 1915 :

1914:

1913 : 1912 : 1911 : 1910:

1909:

1904:

1899 :

43.46 °/d 44.71 46,39 48.39 50,39 53.74 . 58.98

84,72 92,70

30.81 7«

30.89 31.98 33.79 35.22 37.89 41,60 74,51 87,09 Assurance mixte, classe C

Polices : 56,54 7o 55,29 53,61 51.61 ' 49.61 . 46.26 41.02 15.28 7,30

Capitaux : 69.19 •/•

69,11 68,02 66.21 64.78 62,11 58.40 25.49 12,91 Par ce tableau on peut suivre le développe- ment de l'assurance mixte depuis la première année d'existence de notre Caisse cantonale et constater ainsi qu'elle répond mieux aux besoins populaires que l'assurance au décès, à primes viagères, et que les assurances de rentes futures ou rentes de vieillesse.

Comme la plupart des institutions qui cana- lisent l'épargne populaire, la Caisse cantonale d'assurance constate aussi, à la clôture de l'exercice 1915, un déchet dans le nombre de ses polices et des sommes assurées.

Ce déchet ne provient cependant pas, nous avons hâte de le dire, de sorties plus nom- breuses que les années précédentes, mais seu- lement du manque de nouvelles admissions, fait qui n'est pas surprenant en une période

de longue crise comme celle que nous subis- ' sons.

En temps normal notre recrutement annuel s'élevait à plusieurs centaines d'assurés, tan- dis qu'au cours de l'année 1913 il s'est trouvé ; limité au nombre de 149.

Quand aux sorties, dont les causes sont énu-¹' mérées dans le tableau du mouvement des po- lices, on constate qu'il y a eu :

264 contrats arrivés à échéance ;

75 rachats, la plupart opérés par des assurés au décès ayant dépassé l'âge de 60 ans, et 63 contrats résiliés pour défaut de paiement de primes.

Fait à relever, le nombre de ces résiliations est inférieur à celui des précédents exercices:

Si on poursuit l'examen du mouvement d é nos polices on remarquera que 666 de celles-ci, pour un montant de fr. 1,076,833»—, ont été réduites à fr. 369,999»—, en d'autres termes que leur capital moyen a été abaissé de 1 ;616

à 550 francs. '_„

Toutes ces transformations de polices, de- mandées par les titulaires eux-mêmes, visaient pour la plupart à une diminution des primes afin que celles-ci soient proportionnées a leurs ressources actuelles et puissent être payées avec régularité.

D'autres assurés soutirant particulièrement de la crise et ne se trouvant plus en mesure d'acquitter des primes mensuelles se sont vu dans la nécessité de retirer une partie de là valeur de rachat de leur assurance ; pour ' lé solde de cette valeur il leur a été délivré des polices libérées.

Le résultat de ses diverses transformations de contrat en cours s'est traduit par une r é - duction de frs. 706,500»— des sommes assu-"

rées. Les intéressés auront naturellement le;

droit de reporter plus tard le capital de leur ,.

police à son chiffre primitif.

Les effets économiques de la formidable guerre déchaînée sur notre vieux continent, depuis le mois d'août 1914 ne se font pas 'sen- tir chez nous par un manque général de tra- vail mais bien, comme ailleurs aussi, dans le renchérissement sensible de la vie — on l'es- time à un tiers au moins depuis le début de la crise.

Malgré ces conditions d'existence difficiles, nos assurés ont fait un louable effort en 1915 pour payer leurs primes mensuelles ; le fait est tout à leur honneur et démontre, une fois de plus, que la population laborieuse de no- tre canton est animée d'un esprit de pré- voyance et de sage économie, et, comme cet esprit ne saurait s'affaiblir, notre Institution verra son contingent d'assurés s'accroître de nouveau dès que réapparaîtra la paix avec ses bienfaits.

^

<ni

656 L A F É D É R A T I O N H O R L O G Ê R E SUISSE ,_ . , .» ...»

Le Resultat financier de notre 17m0 exercice a permis de verser -au « Fond de répartition!»

une somme suffisante pour qu'il puisse.ôti|e fait rémise de la prime de janviec-.19Jk6:.-àolijt assurés dont les polices ont-4eu*x :àniiéeslau*

viles d'existence; . . . . ,'• ^"^v,.>-•'.'••",'• * 'f*

Cette répartition de bénéfices, "qu'il-néus tf été très^: agréable de pouvoir reprendre, ay'ajit été suspendue l'année dernière pour les rai- sons de prudence financière qui:se trouvent, exposées dans notre précédent,rapport.•';. ?,

Bien que cette même prudeäcei continue:», être observee.scrupüleusöme'pt; elle ne nous a cependant pas engagés-affaire sur notrçe porté- feuille- de5 titres-dés^: amortissements nouveaux aussi élevé que ceux jugés nécessaires en clô- turàntmos comptes de l'exercice. Et si le fier cMsseii|ent des cours de la généralité des foffcU publi^ine's'accentue pas'encore davantage è ï;

que no%e 'Suisse continue à être épargnée par la guerre, ixéus-fespérons bien être en mesure de maintenir les répartitions de bénéfices aux- quelles nos assurés participent depuis treize ans. - '.

Les intérêts de nos titres, de même que ceux de nos obligations hypothécaires, o n t tous été encaissés à leur échéance. Aucune perte-n'a- été faite jusqû'ici'par notre Institution.

Cettecemstaittrtion a sa valeur dans les temps troublés où nous vivons. '< ."

Enfin? s i le recrutement de nouveaux assu- ré^^é.fé'faible^^léfê'ffosfrài'S'd'a'dmmi&trâ-;

tien ont, d'autre part aussi,'été' bien compri- més; ils représentent le 3,-87 '/6 de nos recettes, soit un pour cent notablement inférieur à ce-, luï de'toutes les assurances sur la vie-qui opê- rpnt dans le canton.

•:''•' .-'•••:••'• '"'•• :'--\i* :•:• : >-•*; - ;u •:'•••• ::-. '•': '•'• •:'. ->'.••'•

Les prestations d'assurance remplies par la Caisse dès sa fondation; en:l899, jusqu'à laifin de 4918, s o n t l e s suivantes :: .

Fr. 2,822,974 — au décès de 2,997 assurés dont If8,844- francs jDour 70 assurés à santé anormale ;

» 4j639 90remboursemènt des primes payées par 55 assurés à santé anormale, décèdes avant'l'expi- ration du délai d'attente de : trois ans ; : ^:

» 293iH0 70 rachat de 1,167 policés ;

» ' 210,661 —Y règlement de 307 assurances mixtes arrivées à échéance ;

» 1,030,463 30 arrérages de rentes payés à à 455 assurés.

Fr. 4,361,848,90 au total pour 4,981 assurés.

Les listes noires allemandes De la Gazette de Lausanne :

On les croyait définitivement abolies depuis l'entrée en vigueur de la conven- tion germano-suisse. La presse suisse a publié à ce sujet des notes catégoriques qui ont rassuré n o s industriels.

O r , un commerçant vaudois nous com- m u n i q u e une correspondance qu'il a échan- gée ces j o u r s derniers avec une usine.

dïoutre-Rhin, qui refuse d'exécuter une c o m m a n d e parce q u e , dit-elle, « v o t r e mai- son, à ce que n o u s a p p r e n d le bureau de douane de X., est boycottée par le gouver- nement allemand et que les expéditions à votre adresse ne sont pas acceptées.»

Un intermédiaire de] la Suisse allemande auquel s'est adressé le commerçant en question lui conseille dé faire des démar- ches auprès du capitaine Schmitz, à Berne,

«afin que l'usine allemande soit avisée que la liste noire n'existe p l u s » !

S'agit-il, — comme n o u s l'espérons — d'un simple malentendu, ou le boycott de certaines maisons suisses a-t-il été main- tenu n o n o b s t a n t les engagements p r i s ?

Nous ne s o m m e s pas en m e s u r e de ré- p o n d r e , et c'est p o u r q u o i nous signalons le cas à l'autorité compétente qui ne man- quera pas d'ëclaircir cette affaire.

: : • Pas d'or allemand

Le Befner Tagblatt avait raconté avec ijöpcp, détails que deux wagons d'or alle-

m a n d étaient arrivés à Berne p o u r relever 'Jgi change allemand et conduits dans les :çaves d e la Banque nationale. On dément cette information. La police bernoise, q u ' o n

disait avoir pris livraison de la somme à l a - gare de Berne, ne sait rien -de cette

affaire, q u ' o n ignore complètement aussi à jîâi Banque nationale, où les dix millions

auraient été déposés.

Les réserves d'or de la France L'économiste Théry dit qu'après 28 mois de

: guerre, la France dispose encore de 5 mil- liards 45 millions de francs d'or à la Banque de France. Deux milliards sont détenus par le public. Il convient d'ajouter 965 millions de crédit de la banque à l'étranger, portant ainsi la réserve d'or de la Banque de France à huit milliards de francs environ.

Le blocus financier

Le Journal officiel Jrançais du 23 no- v e m b r e d o n n é lei texte d'une notification

modifiant les règles françaises de la contre- b a n d e de guerre en ce qui concerne les

métaux, précieux et les valeurs. Contre- bande» absolue : le texte ancien du para- 'graphe 50 ,« l'or, l'argent et d'autres mon- inaies et tons les i n s t r u m e n t s de crédits

négociables et titres réalisables» est rem- placé par lé texte nouveau suivant : « l'or, (l'argent, les papiers représentatifs de la

monnaie, les titres, les effets négociables, îles chèques, les traites, les mandats, les

coupons, les lettres de crédit et de débit, lies a u t r e s ^dôeuUients--qni soit par eux-

mêmes, soit une fois complétés ou mis en icirculation par le destinataires apparais-

sent confirmés où r e n d e n t effectif le trans- fert de fonds de crédit ou de litres».

Le gouvernement anglais a pris dès au- j o u r d ' h u i - d e s dispositions analogues.

Importation d'acier et de fer Le Bureau central suisse pour l'impor- tation d'acier et -fie fer d'Allemagne com- munique q u ' u n office central pour l'impor- tation de marchandises finies d'Allemagne vient d'être créé à Berné, rue du Marché 32. Cet office reçoit les demandes d'im- portation de marchandises finies de tout intéressé domicilié en Suisse et fournira les renseignements nécessaires sur ces affaires; les tarifs douaniers, les formalités, etc. Une communication plus détaillée sera publiée prochainement dans la presse.

Les graisses pour machines

La France s'oppose pour le moment à l'exportation en Suisse de graisse p o u r les machines.

Ordonnance II complétant le règlement du 6 mai 1890 sur le registre du commerce

et la feuille officielle du commerce (Arrêté du Conseil fédéral du 21 novembre

1916).

Article premier. Les désignations territo- riales et nationales, telles que « suisse », « zu- richois » et autres ne sont admissibles dans la raison d'une personne morale et dans l'adjonc- tion à la raison qu'il s'agit de former selon les articles 867, 869, 870, 871 et 874 ou à celle d'une succursale que si leur contenu est vrai

et si elles ne sont pas susceptibles d'induire en erreur. • ,.•'? -r'"••.••*?

Le bureau suisse du registre du commerce statue sur l'admissibilité de telles désigna- tions, après avoir consulté la division du com- merce du département politique suisse. La dé- cision du bureau suisse du registre -àvscom- merce peut être attaquée par voie de .recours.

Artj 2. Les adjonctions aux raisons indivi- duelles et à celles de sociétés en nom collectif et en commandite ne sont admissibles que si elles suivent ces raisons.

Art. 3. 11 y a lieu de faire figurer à côté du nom de famille dans les inscriptions au registre du commerce, pour toutes les personnes; qui, doivent être mentionnées à un titre iqiieJconj-";- que dans ce registre, au moins un prennca-;

écrit en toutes lettres, le domicile, le lieu'cfe rigine ou, s'il s'agit d'étrangers, leur nationa- lité. En ce qui concerne les membres de; con- seils d'administration ou d'autres organes de personnes morales, il y a lieu d'indiquer de plus leur profession.

Art. 4. Les conseils d'administration des sociétés anonymes, les conseils de surveillance des sociétés en commandite par actions, ainsi que les directions et les conseils de surveil- lance de personnes morales étrangères possé- dant une succursale sur le territoire suisse sont tenus de faire parvenir au bureau'du re- gistre du commerce de leur siège en Suisse, pour le 1" juillet de chaque année et préala- blement pour le 1" février 1917, une liste-de tous leurs membres signée par le présidents

Cette liste mentionne le nom de famille; au- moins un prénom écrit en toutes lettres, le lieu d'origine ou, s'il s'agit d'un étranger, sa nationalité,, puis la profession et enfin le do,- micile de chaque membre du conseil d'admi- nistration ou de surveillance. "Elle n'est sou- mise ni à la légalisation ni au droit de timbre.

L'envoi tardif de cette liste donne lieu, à l'application des peines diciplinaires prévues dans l'article 864, alinéa 1", du code suisse des obligations.

11 est d'ailleurs loisible aux sociétés d'an- noncer à toute époque les modifications.qu'el-.' les ont obérées. ; -.. . -

Art. 5. Les lis'tes indiquées dans l'article 4 sont réunies pour chaque année en une collec- tion spéciale, à laquelle est joint un répertoire des raisons de commerce dont il s'agit.

Ces listes ne donnent pas lieu à l'inscription au journal et dans le livre analytique.

Elles sont reçues et conservées sans frais.

Art. 6. Toute personne a le droit de consul- ter gratuitement les listes.

Sur réquisition et moyennant paiement des émoluments fixés, le préposé délivre des co-.

pies certifiées conformes de ces listes, ainsi que des déclarations concernant leur contenu.

Art. 7. La présente ordonnance entrera en vigueur le 1^er décembre 1916.

*

Dans sa circulaire du 21 n o v e m b r e crt.

aux gouvernements cantonaux le Conseil fédéral expose les motifs qui l'ont amené à r e n d r e l'ordonnance précédente.

Le bon renom du commerce suisse ris- que d'être entaché, à deux points de vue, par des abus qui se sont développés au cours des années dans la formation .des raisons de commerce. C'est avec inquié- tude que les milieux sérieux du commerce et de l'industrie ont constaté ces abus :

De n o m b r e u x commerçants et industriels se servent p o u r leurs raisons de désigna- tions territoriales ou nationales qui ne sa- tisfont pas toujours au principe de la vé- rité des raisons de commerce et qui sont propres à p r o v o q u e r des erreurs.

D'autre part, l'habitude s'est établie chez les maisons individuelles et les s o c i é t é s e n nom. collectif ou en commandite de faire figurer devant leurs raisons des adjonc- tions en elles-mêmes permises. Ce procé- dé d o n n e fréquemment à croire, dans les relations d'affaires, qu'il s'agit d'entrepri- ses importantes constituées en sociétés anonymes. Et souvent l'on a l'impression

mat i j it il il Tin») -mir W n fjffln~TttTiilSS»

LA FEDERATION HORLOfiERE' SIIISSE .

toèa-Wlfe'q'u'ïl y a l à itttfê- m e n t i o n d'ifi^

d u i r e e n e r r e u r .

| - En" o u t r e , i l p a r a i t t o u j o u r s p l u s d é s i - r a b l e d e p o u v o i r s e p r o c u r e r e n t o u t t e m p s ' d a n s l e s a c t e s d u r e g i s t r e d u c o m m e r c e Ides r e n s e i g n e m e n t s s u r la c o m p o s i t i o n d e

• c o n s e i l s - d ' a d m i n i s t r a t i o n e t d ' o r g a n e * a n a - l o g u e s d e s s o c i é t é s a n o n y m e s e t d e s s u c - . c u r s a l e s d e : p e r s o n n e s m o r a l e s é t r a n g è r e s ,

^ o m m e c'est l e c a s d é j à m a i n t e n a n t e n c e q u i - c o n c e r n e , l e s s o c i é t é s c o o p é r a t i v e s . J u s q u ' i c i , il n ' a p a s é t é p o s s i b l e d ' o b t e n i r l e s r e n s e i g n e m e n t s d o n t il s ' a g i t , a t t e n d u i q u e - l a c o o p é r a t i o n d e t o u s l e s m e m b r e s

d u -;- c o B s e i l d ' a d m i n i s t r a t i o n e s t r e q u i s e s e u l e m e n t p o u r la p r e m i è r e i n s c r i p t i o n e t

• l o T s ^ d e - l ' i n s c r i p t i o n u l t é r i e u r e d e m o d i f i - c a t i o n s ^ d e s s t a t u t s e t d ' a u t r e s faits a n a l o - g u e s e t - q u ' u n e i n s c r i p t i o n d e s m e m b r e s ( n o n a u t o r i s é s à s i g n e r a u n o m d e la s o - c i é t é ) d u c o n s e i l d ' a d m i n i s t r a t i o n c o m m e t e l s n ' a p a s l i e u à t e n e u r d e l a l é g i s l a t i o n e h v i g u e u r . M a i s il s e r a i t o p p o r t u n d e p o u v o i r - o b t e n i r d a n s l e r e g i s t r e d u c o m - m e r c e l e s r e n s e i g n e m e n t s s u r l a c o m p o s i - tion., d e s c o n s e i l s d ' a d m i n i s t r a t i o n o u d e s u r v e i l l a n c e .

E n f i n , l e p r i n c i p e d e ü a r t i c l e 16, l e t t r e b, d u r è g l e m e n t d u 6 m a i 1890, p o r t a n t q u e l e r e g i s t r e d u c o m m e r c e d o i t r e n s e i g n e r , d ' u n e façon c o m p l è t e s u r t o u t e s l e s p e r - s o n n e s q u i y figurent, n o t a m m e n t a u p o i n t :dé'-*rne d u l i e u d ' o r i g i n e , n ' e s t p a s suffi-

; s a m m e n t o b s e r v é .

Le commerce extérieur argentin-

L e s e x p o r t a t i o n s d e l a R é p u b l i q u e A r g e n - t i n e p o u r la p é r i o d e d u 1e r j a n v i e r a u 30 sep-

t e m b r e o n t a t t e i n t 366.776.464apiastoes;ö|S', .^4' les i m p o r t a t i o n s 163.S74.48Ï piastres-or^ soit u n e b a l a n c e c o m m e r c i a l e de P . 204.201.983 e n faveur d e l ' A r g e n t i n e .

La broderie se défend

Escomptent

L a défense d ' e x p o r t a t i o n e n R u s s i e frappe d u r e m e n t l ' i n d u s t r i e d e s b r j o d e r i e s . P o u r pa- r e r à la situation* u n délégué spécial est. e n - v o y é p a r l e c a n t o n d e St-Gall e n S u é d e . M.

W i l l i Z ü r c h e r a été désigné! p o u r r e m p l i r cette m i s s i o n q u a s i d i p l o m a t i q u e . S o u h a i t o n s - l u i

ms l ' i n t é r ê t de> o

b o n succès d a n s , c e t t e i n d u s t r i e . .

A propos des pendules neuchâteloises

L ' h i s t o i r e d e l a p e n d u l e r i e n e u c h û t e l o i s c

E

Le s u p e r b e t r a v a i l d u p r o f e s s e u r Alfred.

C h a p u i s « i d é d e n o m b r e u x collaborateurs* r i - c h e m e n t e t a b o n d a m m e n t ; i l l u s t r é c o n s t i t u e l ' h i s t o i r e v r a i m e n t n a t i o n a l e , c a p t i v a n t e , i n s - t r u c t i v e e t -très d o c u m e n t é e d ' u n e i n d u s t r i e d'art, q u i a v a i t s o n siège . p r i n c i p a l d a n s n o s m o n t a g n e s et d o n t n o s g r a n d s - p a r e n t s o n t vé- cu p e n d a n t p r è s d ' u n siècle. A l ' h e u r e o ù u n g r o u p e d ' h o m m e s d e b o n n e v o l o n t é c h e r c h e n t à r e c o n s t i t u e r cette i n d u s t r i e m a l h e u r e u s e - m e n t d i s p a r u e , i l n o u s p a r a î t q u e l ' œ u v r e d u p r o f e s s e u r C h a p u i s d o i t t r o u v e r a u p r è s d u g r a n d public l ' a c c u e i l e t l ' a p p u i d e t o u s c e u x q u i s ' i n t é r e s s e n t à n o t r e i n d u s t r i e e t à l ' h i s - t o i r e d u p a y s .

E n r a i s o n d e s o n c a r a c t è r e é m i n e m m e n t u t i l e n o u s n o u s p e r m e t t o n s d e r e c o m m a n d e r cette s o u s c r i p t i o n à t o u s c é u x q u i o n t d e l'in- térêt' p o u r l e s ehoses d u passé e t p o u r le déve- l o p p e m e n t futur d ' u n e i n d u s t r i e q u i a d e s i p r o f o n d e s r a c i n e s d a n s n o s m i l i e u x h o r l o g e r s ;

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