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59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux 17-2851 La reproduction de textes ou d'il¬ lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬ tion

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Organe officiel des Fribourgeois

«hors les murs» depuis 1967 Rédacteur en chef

Gérard Bourquenoud Bureau: 037 24 75 75

Collaboratrice de la rédaction:

Monique Pichonnaz Correspondants régionaux Service d'expédition et abonnements Catherine Kacera

PUBLICITÉ Délai

de réception des annonces:

Quinze jours avant la parution Annonces Suisses SA (ASSA) 10, Bd de Pérolles

1700 Fribourg Tél. 037 22 40 60

Conseillers en publicité pour Fribourg-lllustré

Omer Davaz, Fribourg Tél. 037/22 40 60

André Vial, Bulle Bureau: 037 22 40 60 Privé: 029 2 55 30 Tarif de publicité:

1/1 page Fr. 693.- 1/2 page 372.- 1/4 page 196.- 1/8 page 103.- 1/16 page 57.- Reportage publicitaire:

1/1 page Fr. 819.- Rabais de répétition et sur abon¬

nements d'annonces.

Abonnements Suisse

Annuel

Six mois Fr. 44.70

26.- Etranger

Envoi normal: Fr. 59.- Envoi par avion: 83.- Compte de chèques postaux

17-2851

La reproduction de textes ou d'il¬

lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédac¬

tion.

La rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non commandés.

Notre prochaine parution:

mercredi 3 décembre

Sommaire Flashes du canton Contre vents et marées Le H.C. Fribourg-Gottéron aura- t-il sa patinoire couverte?

Interview de Jean-Charles Rot- zetter, joueur au H.C. Gottéron Le groupe scout St-Denis de Châtel

Excursion au Jura Peuples d'Afrique

Nos compatriotes émigrés Pour les mainteneurs du patois Planteurs de tabac de la Broyé Pour vous divertir

Un peu de culture

Fête des musiques 1978 à Orson- nens

Fanfare de Grolley dans son nou¬

veau costume

Récompenses à des accordéo¬

nistes

Chanteurs fribourgeois réunis Un anniversaire pour la fanfare de Porsel

Vétérans musiciens au Vully Connaissez-vous les arts?

Une page pour Madame Avec les fabricants d'alpages Les gymnastes fribourgeois à Romont

Caprices du temps

Vous souvenez-vous de la sor¬

cière de Vuissens?

Nouvelle entreprise à Bulle Entre l'église et...

Du Rhône au Rhin en bateau Vendanges au Vully

Hommage aux disparus Souvenirs du temps passé Notre couverture:

Une dentellière de la Gruyère.

Un hommage, un chant à la terre de Fribourg! Voilà ce que sera l'ou¬

vrage dont nous avons le plaisir d'annoncer la parution pour le mois de décembre.

Un livre merveilleux avec plus de 300 photographies, toutes en cou¬

leurs. de Léo Hilber, comme celle que nous reproduisons sur notre couverture.

Un cadeau idéal pour les fêtes de fin d'année.

Photo Léo Hilber

V ^ ^ ^ m m m m m ^ ^ ^ ^ ^ tENNEY

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* Sur le même chemin depuis *

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| déjà soixante ans

■&

* Ce couple d'authentiques Gruériens fait encore preuve d'une étonnante

* vitalité et d'un moral au beau fixe. Une existence toute de travail pour élever

* six enfants qui sont dispersés aux quatre vents des grands chemins, avec sept petits-enfants et deux arrière-petits-enfants. Fernand Geinoz et son

•Jf épouse Sylvie, née Gachet, se sont unis pour le meilleur et pour le pire en

* 1920. à Gruyères. M. Geinoz a travaillé durant plus de quarante ans comme

* électricien à la fabrique Nestlé, à Broc.

* ^ Fribourg-lllustré se fait un réel plaisir de féliciter chaleureusement les

* jubilaires pour leurs noces de diamant et leur souhaite de vivre encore

■Jf longtemps en si belle harmonie.

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TREYVAUX

Unis depuis cinquante ans C'est dans l'allégresse de leur famille que M. et Mme François Bourguet- Favre ont fêté récemment leurs noces d'or, entourés de leurs enfants, petits-enfants et un arrière-petit-fils. Ce couple très sympa et uni a su vivre dans la simplicité, en se contentant de peu.

A ces heureux jubilaires, Fribourg-lllustré adresse ses plus vives félicita¬

tions et tous ses souhaits pour qu'ils puissent vivre encore de multiples années de bonheur.

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le billet

bu

réacteur

Trente-cinq ans déjà. C'est l'âge actuel de notre maga¬

zine, dont la première édi¬

tion est sortie de presse au cours de l'année 1946. Con¬

tre vents et marées, «Fri- bourg-lllustré» a fait son chemin, d'abord comme mensuel, pour devenir bi-

un magazine doit vivre ou mourir. C'est pourquoi il im¬

porte de rester modeste.

Pour le rédacteur responsa¬

ble, le moyen le plus sûr de le demeurer est de sans cesse se souvenir qu'il est un lecteur avant d'être un homme de presse. Une mo¬

destie qui peut le rendre fier et heureux. Il serait encore beaucoup plus à l'aise s'il savait de la part de ses lec¬

teurs si «Fribourg-lllustré» a encore sa raison de vivre. Il est difficile de se taire lors¬

que l'on aborde un sujet de ce genre. Tout d'abord, con¬

trairement à ce que j'en¬

tends souvent dire, je n'ai pour l'instant trouvé aucune recette, mis à part celle de sensibiliser les gens. Per¬

sonnellement, j'estime qu'il existe qu'une seule recette, c'est celle d'une constante adaptation à l'évolution de Contre vents et marées mensuel au mois d'octobre

1975. Un grand nombre de nos lecteurs sont abonnés depuis le début. Quelle fidé¬

lité exemplaire! Ces gens qui renouvellent d'année en année leur abonnement sans jamais rechigner, mal¬

gré une hausse continue du prix, méritent toute notre admiration et notre recon¬

naissance.

V

la vie qui n'en finit pas de changer. Cela est quelque¬

fois effarant, d'un mois à l'autre les choses n'ont plus de valeur. Et pourtant, ce qui est futile devient essen¬

tiel. Ce qui est certain, c'est que le contenu d'un maga¬

zine est jour après jour remis en question, tout le monde en discute, même au bistrot du coin. A force de

Quelle évolution et quels soucis aussi pour ce maga¬

zine, dont la majorité des Fribourgeois ne peuvent plus s'en passer, puisse paraître quinzaine après quinzaine, mois après mois, année après atinée. Pour un journaliste qui veut expri¬

mer ce qu'il a au fond de son coeur, c'est un privilège. Il doit cependant se garder d'abuser, car le lecteur est le seul maître de la situa¬

tion. C'est lui qui décide si

se poser la question com¬

ment va-t-on faire dans un proche avenir, nous arri¬

vons finalement à cons¬

truire un magazine tout dif¬

férent du précédent. Et en plus de cela, encore un bul¬

letin vert pour l'abonne¬

ment 81, année au cours de laquelle notre magazine pourrait bien vous réserver une surprise que vous aurez loisir d'apprécier au coin du feu.

G. Bd

Economie d'énergie

C'est dans le secteur du chauffage que les efforts d'économie seront le plus profitables à la collectivité. Cette donnée est désormais bien connue. Or, il ressort de divers sondages réalisés en Suisse qu'un meilleur réglage des chaudières nous permettrait d'économiser au moins 100 millions de francs en mazout par année.

Il y a en Suisse quelque 800 000 installatfons de chauffage central en service. Sur ce nombre, un demi-million environ sont équipées de chaudières permettant de brûler diverses sortes de combustibles. La moitié de ces chaudières au moins ont une déperdition calorifique de 5%

et plus, alors que les nouvelles directives prévoient une tolérance de 2,5%

seulement.

Ces 2,5% de perte présentent au regard des 250 000 chaudières concernées un accroissement de la consommation annuelle d'huile minérale portant sur plus de 180 000 tonnes, soit plus de 100 millions de francs. On entend par déperdition calorifique l'énergie nécessaire pour maintenir la chaudière à la température indispensable au fonctionnement, donc une énergie qui ne produit pas de chaleur utile.

Cette perte annuelle porte sur une durée de 2000 à 5000 heures, selon les circonstances spécifiques, quand il s'agit d'installations servant exclusi¬

vement au chauffage, et sur 8760 heures quand l'installation fait office de chauffe-eau également. Dans les chaudières bien isolées, la proportion de l'huile utilisée pour obtenir de la chaleur utile oscille entre 85 et 90% par an, mais ce chiffre tombe à 60% avec les chaudières mal isolées ou surdimensionnées, et il arrive qu'il soit encore inférieur, selon les circonstances! Ce sont donc 25% de mazout, voire davantage, qui sont consommés en plus afin de couvrir la déperdition calorifique.

CHAUDIERES MAL REGLEES:

100 millions de francs qui partent en fumée

Ces chiffres impressionnants devraient inciter les propriétaires d'immeu¬

bles à faire examiner leur chaudière. En raison des prix actuels des huiles minérales, il vaut la peine de remplacer les chaudières présentant une déperdition calorifique élevée. En plus de ces considérations financières, relevons en passant les aspects qui touchent à l'économie d'énergie et à la protection de l'environnement. En outre, un abaissement de la consom¬

mation entraîne une durée plus longue du contenu de la citerne, autrement dit un approvisionnement assuré pour plus longtemps. Les chaudières les plus économiques sont celles qui sont prévues spécialement pour brûler de l'huile ou du gaz et qui ont la dimension correcte par rapport à ce qu'on en attend.

Les chaudières modernes remplissant les meilleures conditions quant à la qualité de la combustion, les pertes de chaleur et le chauffage rationnel de l'eau, transforment plus de 90% du combustible en chaleur utile. Les gaz d'échappement doivent être maintenus à la température la plus basse, l'excédent d'air doit être aussi faible que possible et la flamme exempte de suie. Ces conditions sont remplies par une chaudière dont le foyer présente de grandes surfaces chauffantes dotées d'une haute capacité d'absorption et de parois supportant une température élevée. Les dimensions du foyer et de la flamme doivent concorder.

De telles installations sont conformes aux directives édictées le 21 mars 1978 par le Département fédéral de l'intérieur à propos de la construction et de l'exploitation des chaudières destinées au chauffage central ainsi que des brûleurs à pulvérisation.

Enfin, une isolation extérieure efficace, un refroidissement interne réduit et une construction étanche aux gaz, préviennent des pertes de chaleur indésirables.

OFEL

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Le Hockey-Club Gottéron-Fribourg aura-t-il

sa nouvelle patinoire couverte? (Il)

'•«« IM

La maquette de la nouvelle patinoire couverte de Fribourg. En haut: façade est, en bas: façade sud.

La patinoire actuelle des Augustins à l'heure de I entraînement.

Une patinoire communale La patinoire est un élément nécessaire de l'équipement sportif d'une ville de 40 000 habitants. Il n'apparaît pas ce¬

pendant d'emblée évident qu'elle

doive être l'œuvre des pouvoirs pu¬

blics exclusivement. La patinoire ac¬

tuelle est propriété d'une société co¬

opérative dans laquelle la commune ne dispose d'aucune part sociale. Elle a été construite en 1956 avant tout pour

satisfaire les besoins d'un club. Cer¬

tains se demanderont pour quelles raisons la société coopérative ou une autre forme de société privée n'a pas été encouragée pour construire et exploiter la future patinoire. Les motifs

besoins à satisfaire étaient essentielle¬

ment ceux du Hockey-Club Gottéron. Il était dès lors normal que les milieux du hockey assurent la construction de la patinoire artificielle des Augustins.

Aujourd'hui, le besoin de disposer d'une patinoire s'étend à l'ensemble de la population et plus particulière¬

ment à la jeunesse et aux enfants des écoles. Ensuite, en vingt-cinq ans, la commune a consenti d'importants in¬

vestissements pour mettre à disposi¬

tion des sportifs de la ville les installa¬

tions dont ils ont besoin pour les sports de plein air, le football notam¬

ment, et les sports de salles. Il n'y a pas de raison que les sports de glace soient traités autrement. Enfin, l'inves¬

tissement nécessaire à la construction d'une patinoire mise largement à dis¬

position de la population, plus particu¬

lièrement des jeunes, ne peut être rentable. On ne voit dès lors pas comment on pourrait attendre une réalisation de l'initiative privée. Il faut d'ailleurs rappeler que bien qu'étant propriété privée, l'actuelle patinoire bénéficie depuis plusieurs années d'un appui communal substantiel sans le¬

quel elle n'aurait pas été en mesure de fonctionner. Les prestations en nature et en espèces consenties en faveur de la patinoire des Augustins ont atteint, en 1979, près de Fr. 100 000.-. Pour toutes ces raisons, il est normal que la commune prenne à son compte la construction et l'exploitation d'une nouvelle patinoire.

Patinoire couverte ou non couverte

Les circonstances qui ont amené les propriétaires de la patinoire des Au¬

gustins à la doter d'une couverture provisoire n'ont guère changé. Une patinoire couverte est nécessaire si l'on veut assurer le déroulement nor¬

mal du patinage scolaire, inscrit dans le programme de gymnastique des écoles de la ville. Elle permet égale¬

ment aux enfants, durant le congé hebdomadaire ou le dimanche, de s'adonner à leur sport favori indépen¬

damment des conditions atmosphé¬

riques qui apparaissent de moins en moins favorables à la pratique des sports en plein air pendant la période de l'arrière-automne, soit du mois d'octobre au mois de décembre. En outre, seule une patinoire couverte peut assurer le déroulement normal de l'école de hockey sur glace ou de patinage artistique d'octobre en mars de chaque année. Enfin, et personne ne peut l'ignorer, le Hockey-Club Fribourg doit de son côté disposer, dès 1981, d'une patinoire couverte pour disputer le championnat suisse. Ce serait bien mal récompenser les efforts d'une équipe d'amateurs, qui depuis de nombreuses années anime les loisirs d'une part importante de la popula¬

tion, que de contester la nécessité, pour Fribourg, de posséder une pati¬

noire couverte. Il faut le dire enfin, une telle installation n'est pas un luxe. Des villes moins importantes que la nôtre, telles Lyss, Herisau ou Porrentruy ont une patinoire couverte.

Suite dans notre prochaine édition.

(5)

Le Hockey-Club Fribourg-Gottéron

a-t-il l'ambition d'être champion suisse?

INTERVIEW

de Jean-Charles Rotzetter, vingt-deux ans, bûcheron à la commune de Fribourg, ailier droit au H.C. Gottéron- Fribourg

• w v.: ~v

Jean-Charles Rotzetter: un garçon très sympathique.

et le hockey sur glace. J'ai finalement opté pour ce dernier que je considérais comme un hobby. Il faut être mordu pour ce sport, sinon il est très difficile de jouer dans un club comme le nôtre.

La pratique du hockey sur glace exige de gros sacrifices, c'est-à-dire qu'il faut éviter de boire de l'alcool et de fumer, de s'adonner à d'autres loisirs et renoncer autant que possible aux jouvencelles.

FI - Quelle est votre responsabilité dans un match et quelle est votre place sur la patinoire?

- En ma qualité d'ailier droit, j'ai la responsabilité d'aller chercher le puck et de le passer au centre.

FI - Vous sentez-vous à l'aise au sein du H.C. Gottéron?

- Oui. Une formidable équipe de bons copains où il existe une entente par¬

faite, même avec ceux qui parlent l'allemand.

FI - Comment jugez-vous Gaston Pelletier?

- Sans vouloir lancer trop de fleurs, je vous dirais que notre entraîneur est diplomate, psychologue et organisa¬

teur. Il a su imposer une discipline qui est nécessaire pour réaliser du bon travail. C'est une personnalité qui est respectée par tous les joueurs. Lors

FI - A quel âge avez-vous mis pour la premiàre fois des patins?

J.-C. Rotzetter - Comme j'habitais à proximité de la patinoire des Augus¬

tins et que tous les enfants de la Vieille-Ville s'adonnaient au hockey sur glace, j'ai moi-même chaussé les patins pour la première fois à l'âge de cinq ans.

FI - Quand êtes-vous entré au H.C.

Gottéron?

- J'ai été admis au sein du club en 1968, date à laquelle j'ai obtenu ma première licence. Auparavant, j'avais participé à trois tournois scolaires.

FI - Pourquoi avoir choisi le hockey sur glace comme sport?

- A cette époque, je pratiquais le judo Jean-Charles Rotzetter (à gauche), en plein effort sur la patinoire des Augustins.

chausser ses patins et à montrer sur la glace comment il faut corriger les fautes que nous avons commises lors du dernier match. Pour ma part, Gas¬

ton Pelletier est un entraîneur de toute grande classe, qui connaît à fond tous les secrets du hockey suisse.

FI - Qu'avez-vous ressenti lorsque le H.C. Gottéron a été promu en ligue A?

- Une immense joie et surtout une grande satisfaction morale. Moi- même, je n'avais jamais pensé qu'un jour je pourrais jouer en ligue A. C'est une consécration pour chaque joueur.

Cette promotion, nous la devons en grande partie à notre entraîneur et à l'amitié qui existe entre les joueurs.

FI - La saison a bien commencé, pensez-vous maintenir ce rythme dans les prochains tours?

- Je le souhaite vivement. Etant donné que l'entraîneur sait doser les en¬

traînements selon la fatigue des joueurs, je suis optimiste quant à la condition physique de l'équipe.

FI - Que s'est-il passé lors du match Gottéron-Kloten?

- C'est difficile à vous expliquer. Peut- être parce que l'on était pour la pre¬

mière fois de la saison favori sur notre patinoire. Au cours du premier tiers, notre équipe avait l'impression de s'éliminer elle-même.

FI - Etre en ligue A, cela veut dire des efforts supplémentaires et des entraînements encore plus pous¬

sés? Qu'en est-il?

- Une équipe de ligue A doit obligatoi¬

rement faire preuve d'une plus grande discipline. Ce but semble être atteint au H.C. Gottéron où tous les joueurs font un effort personnel, tant sur le plan physique que dans celui de la concentration.

FI - Lussier et Gagnon sont-ils d'un grand secours pour votre club?

- Certainement. Ce sont deux locomo¬

tives et des joueurs qui ont le hockey sur glace dans le sang.

FI - Que pensez-vous de la nouvelle patinoire?

- Tous les joueurs du club attendent avec impatience une nouvelle patinoire couverte, avec des vestiaires un peu plus confortables. Si elle n'est pas construite pour la saison 1981/82, cela risque de poser un grave problème au H.C. Gottéron pour se maintenir en ligue A.

FI - Quel est votre sentiment sur l'avenir du H.C. Gottéron?

- J'ai bon espoir que notre club restera en ligue A, surtout si l'on arrive à former des jeunes qui puissent assurer la relève. Il est souhaitable aussi que l'on puisse garder Lussier et Gagnon et bien d'autres, ce qui permettrait au H.C. Gottéron-Fribourg de maintenir sa place au sommet du hockey suisse.

Pour ma part, je resterai toujours fidèle au H.C. Gottéron.

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

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Le groupe scout St-Denis,

a cinquante ans

Au cours de ses 50 ans d'existence, le scoutisme châtelois connut des fluctuations lui apportant joies, peines, soucis et «grand Boum». Aujourd'hui, il se pose deux questions:

- Baden Powel avait-il raison?

- En 1980 reste-t-il toujours actuel?

Baden Powel était officier, donc pour la plupart des gens le scoutisme qu'il avait fondé est une organisation militaire et paramilitaire. Or ce n'est pas du tout le cas. Et BiPi de répondre lui-même à certaines critiques: «Il n'y a aucune raison pour qu'un vieux cheval de cirque qui a terminé sa carrière dans l'arène ne puisse servir plus tard de cheval de trait à la voiture du laitier.» Lorsque la guerre civile éclate en Afrique du Sud en 1899, BiPi assure la défense de la ville de Mafeking comme commandant en chef. Son remplaçant. Lord Edward Cecil, avait formé des jeunes gens entre autres comme estafettes pour aider les défenseurs. BiPi remarque que les garçons réussissent parfaitement leur rôle, pourvu qu'on leur témoigne la confiance nécessaire.

En été 1907 BiPi avec 22 garçons organise au Comté de Dorset le premier camp au large du port de la ville de Poole sur l'île de Brownsea. 4 patrouilles portant chacune le nom d'un animal a son propre cri. Le camp dure 10 jours et est un succès complet. A partir de ce moment, le scoutisme se développe rapidement. A 53 ans, en 1910, il donne sa démission d'officier pour ne s'occuper que de «son» mouvement. Sa pédagogie place l'adulte comme un grand frère qui encadre, soutient, accompagne l'enfant dans la recherche de sa propre identité. Par des règles, il découvre des exigences nécessaires pour vivre en communauté. La loyauté, la fidélité vont amener l'enfant à s'engager pleinement. Des responsabilités auxquelles il va faire face vont le grandir et l'aider à devenir un adulte responsable afin de conduire au mieux son propre vaisseau dans cet océan qu'est le XXe siècle.

Et nous, scouts châtelois, où en sommes-nous? Les branches garçons louveteaux et éclaireurs sont actuellement très actives. Par contre, les routiers n'existent plus. En 1974, le groupe St-Denis prend corps et accueille dans ses rangs la première branche fille: la ronde des petits lutins. En 1977, 7 des plus grands lutins deviennent éclaireuses, mais la branche se réalise à la «Montée» de 1979. Toutes nos activités sont préparées par avance en collaboration avec aumônier, cheftaines et chefs.

Quant à moi, chef de groupe, je constate que chaque unité, grâce à sa propre identité, apporte à chaque enfant joie - bonheur - amitié. Les diverses activités permettent à chacun de participer et de prendre, je dirais même l'oblige à prendre, ses responsabilités. Ce qui est, je l'avoue, très exigeant mais combien bénéfique. Par le jeu et avec le jeu.

tout peut se construire, s'imaginer, se réaliser. Regardez le visage rayonnant d'un enfant qui a pu par lui-même faire quelque chose. N'est-ce pas merveilleux ce sourire, cette joie. Notre monde en a tellement besoin.

Vous parents, amis, anciens qui me lisez, essayons ensemble de répondre aux besoins de notre époque, aux réels besoins des enfants, des jeunes.

Notre groupe n'a aucune prétention, sinon celle de servir et d'aider les enfants d'aujourd'hui à devenir les hommes de demain. Maurice Liaudat, CG

Scoutisme d'aujourd'hui Sa place dans une paroisse

La vie d'une paroisse peut se résumer en un seul mot: évangéli- sation. L'activité de ses mouve¬

ments consiste à vivre l'Evangile, à rayonner l'Evangile. Cela ne va pas sans un apprentissage. Le scoutisme en est une forme. Le contact avec la nature rapproche du Créateur. L'appel à l'effort, au dépassement de soi-même, au souci des autres, c'est la voie de l'Evangile, c'est aussi le pro¬

gramme du scoutisme.

A notre époque où l'instruction prend le pas sur l'éducation, c'est une chance pour nos familles de pouvoir bénéficier du scoutisme comme complément éducatif. Ce mouvement accomplit auprès des enfants une action des plus méri¬

toires. Merci à ceux qui, chez nous, l'ont pris en chargeI

Louis Gachet, curé de Châtel-St-Denis

de Châtel-St-Denis,

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Ils ont 50 ans!

On pourrait croire que désormais ils ont acquis leur maturité: seules leur manqueraient encore quel¬

ques années pour parvenir pleine¬

ment au sommet. Ce serait alors sans doute la fin du scoutisme châtelois. Espérons que leurs 50 ans ne fassent jamais croire aux scouts châtelois qu'ils sont arrivés au sommet. Car un scout n'arrive jamais, H est toujours en mouvement vers le sommet. On ne devient pas scout comme on devient colonel à l'ancienneté. Un vrai scout ne peut jamais dire, en regardant le passé: <rdésormais je suis bon scout». Un vrai scout ne regarde le passé que pour mieux plonger dans l'avenir et se dire: «je veux continuer à faire de mon mieux».

Dans ce sens, fêter ses 50 ans, cela ne devrait pas être un événe¬

ment pour le scoutisme châtelois, mais un nouvel avènement. Le propre d'une naissance, c'est de laisser entrer l'avenir. Un scout laisse toujours entrer l'avenir: il devrait donc toujours être en état de naissance, ou plutôt de renais¬

sance.

Au cours de ces 50 années écou¬

lées, les scouts châtelois, malgré une éclipse momentanée, malgré de grandes difficultés pour le re¬

crutement des cadres, ont su constamment naître et renaître pour accueillir l'avenir. Grâce à cela, le groupe a grandi, sans jamais devenir vieux: au con¬

traire, de jeunes forces féminines sont encore venues lui donner plus de vigueur.

Alors, s'il faut formuler un sou¬

hait, à l'occasion de cet anniver¬

saire, ce sera celui-ci: que le scoutisme châtelois soit un or¬

chestre, c'est-à-dire un groupe où l'on vit, et où chacun a un rôle à jouer; un orchestre où sans cesse naissent de nouvelles notes, ces notes de service, d'engagement, d'esprit créateur, capables de composer une symphonie tou¬

jours plus belle, mais toujours inachevée; un orchestre qui saura faire vibrer la musique de l'amour de Dieu parce qu'il saura mettre en musique l'amitié entre les per¬

sonnes; un orchestre qui saura toujours mieux naître aux tonali¬

tés nouvelles de l'avenir, pour être prêt à répondre aux imprévus du souffle de l'esprit.

Pierre Pythoud, aumônier du groupe St-Denis et du cantonal

Maîtrise de groupe - Mai 1980.

Septembre 1935.

Le groupe St-Denis actuel, Cheftaine adjointe: Catherine Liaudat

son organisation Christine Périsset Chantai Vauthey

La troupe des éclaireuses: La troupe des éclaireurs:

Cheftaine branche: Chef branche:

Sœur Gertrude-Thérèse Vincent Ducrot

Chef dégroupé: Cheftaines adjointes:

Maurice Liaudat Martine Ducrot Chefs adjoints:

Aumônier: Isabelle Emonet

Simone Neukirch José Vauthey Charles Ducrot Père Pierre Pythoud, MSC

La meute des louveteaux: Patrick Ruffieux Cheftaine branche: Journal:

La ronde des lutins: Myriam Dévaud-Cherpit Guy Genoud Cheftaine branche: Cheftaines adjointes: Olivier Klink

Francine Dévaud Monique Dorthe Patrick Vauthey

(7)

JURA

CANTON SUISSE (VI)

Une ferme moderne de Porrentruy.

Jura, un nom chargé d'histoire et d'odeurs campagnardes qui évoque tout à la fois un monde horloger et de liberté, où l'agriculture joue un rôle important. La surface agricole utile représentait, en 1975, près de 44% de la surface totale du territoire, en regard de 27% en moyenne pour ta Suisse.

Selon des renseignements obtenus au¬

près de qui de droit, l'agriculture juras¬

sienne est particulièrement bien struc¬

turée et convenablement équipée. La surface moyenne des exploitations (17,30 ha) s'élève au double de la moyenne suisse (8,37 ha). Il en est de même du cheptel bovin et des équipe¬

ments mécanisés. L'utilisation des ter¬

res semble bien équilibrée, depuis les riches terres à grains des basses plai¬

nes jusqu'aux cultures fourragères et aux pâtures des Franches-Montagnes.

Il est réjouissant de constater que le canton du Jura est doté d'agriculteurs consciencieux et d'agronomes clair¬

voyants qui s'adonnent à une agricul¬

ture efficace. Il faut reconnaître que sous le régime bernois, elle n'avait jamais réussi à affirmer sa personna¬

lité, sa vocation, à découvrir son vrai visage. Elle était connue presque exclusivement par son élevage cheva¬

lin. A l'avenir, la dimension du canton, l'émulation résultant de la création d'un Etat jurassien, le dynamisme de ses agriculteurs, constituent autant d'éléments qui permettront à la pay¬

sannerie jurassienne de rattraper le retard enregistré dans certains domai¬

nes. L'agriculture est considérée com¬

me la plus grande usine du Jura. Elle emploie en effet trois à quatre fois plus de main-d'œuvre que les plus impor¬

tantes entreprises du canton. Elle réa¬

lise un chiffre d'affaires de plus de 150 millions de francs par an. Et la pro¬

duction animale représente près de 80% du rendement brut de l'agricul¬

ture jurassienne.

A un moment où elle prend conscience de ses potentialités, où la volonté de progresser l'anime comme jamais, il serait souhaitable que la Confédéra¬

tion donne aux paysans jurassiens des moyens suffisants à la réalisation de leurs projets.

Photos G. Bd (A suivre)

Agriculture:

une volonté de progresser

Conversations paysannes à la foire de Porrentruy.

Quand chevaux et vaches font bon ménage dans les pâturages du Jura.

Quelques chiffres Surface agricole utile par exploitation (Troi¬

sième rang en Suisse) 18 ha Surface agricole utile

sans pâturage (Dixiè¬

me rang en Suisse) 35 411 ha Exploitations gérées à

titre principal (Trei¬

zième rang en Suisse) 1 506

Production animale

Bovins d'élevage 30 000

Vaches 20 100

Bovins à

l'engraissement 8 400

Chevaux 2 750

Porcs 17 200

Moutons et chèvres 4 400

Poules 200 000

Production végétale

Céréales panifiables 2 200 ha Céréales fourragères 4 700 ha Autres cultures 800 ha Rendement brut 15U mio par an - occupe 12% de la population

active, soit 3000 personnes - achète des moyens de produc¬

tions pour 70 millions de francs - entretien un paysage unique de

50 800 ha

- est la composante essentielle de plus de 40 communes.

(8)

Les arts

Chez les Noirs, la notion d'art diffère de celle des Occidentaux. L'art pour l'art n'existe pas. Il a une fonction, magique ou ornementale. Il est partie intégrante de la vie quotidienne. Il n'y a pas d'«artiste» à proprement parler, mais chacun chante, danse, conte et décore. Tous les objets usuels sont ornés de motifs géométriques. A l'origine, ces motifs avaient une signi¬

fication magique. De nos jours, seules les personnes âgées et les chefs con¬

naissent encore la signification de ces motifs.

Le chant et la danse tiennent une place importante dans la vie de la Tribu noire traditionnelle. A chaque étape de l'existence correspondent des chants et danses spécifiques: berceuses pour les nouveau-nés, jeux de danse et de chant pour les enfants, chants pour les cérémonies d'initiation des adoles¬

cents (ces cérémonies comportent no¬

tamment la circoncision pour les garçons, l'excision du clitoris pour les filles), chants de guerre. Il existe éga¬

lement des chants pour accompagner les différents travaux, sarclage, bat¬

tage du blé, broyage des épis, coupe du bois, ainsi que pour la chasse et la cour amoureuse.

Langage et chant sont étroitement liés.

Au point que les bergers sont capables de dialoguer à distance en sifflant, imitant, par des modulations subtiles, le rythme et les intonations des mots et des phrases.

Economie

Les sociétés noires traditionnelles ont une économie de subsistance, basée sur l'élevage, la culture, la cueillette, la chasse et l'artisanat. Toutefois, la plu¬

part des Etats noirs d'Afrique du Sud sont en voie de développement, et les activités traditionnelles font place, peu à peu, à l'irrigation, à la mécanisation et à diverses industries.

Les Noirs vivant en RSA 3,9 millions de Noirs vivent dans les zones rurales de la RSA, 6,2 millions dans les zones urbaines. Le taux d'urbanisation des Noirs est de 5 % par an.

La migration des Noirs vers les villas da la RSA

Au début du siècle, l'industrialisation de l'Afrique du Sud blanche créa un important besoin de main-d'œuvre non qualifiée. Le sous-développement économique des territoires noirs en¬

traîna le départ d'un grand nombre de Noirs vers les villes blanches. Très rapidement, cette migration massive et incontrôlée causa des problèmes graves. D'une part, les industries ne pouvaient absorber une main-d'œuvre aussi nombreuse, et il s'ensuivit une baisse des salaires et une hausse du chômage; d'autre part, le passage sans transition de la Société noire traditionnelle à la Société occidentale moderne, d'un système de valeurs à un autre, de la tribu à l'anonymat des villes, ne permit pas une intégration satisfaisante des nouveaux venus.

Autour des principales agglomérations industrielles, il se forme des bidonvil¬

les. où la criminalité était élevée et le niveau de vie extrêmement bas. Il

convient de rappeler que ce phéno¬

mène n'est pas propre à l'Afrique du Sud, mais à tous les pays développés employant des travailleurs immigrés.

Dès la fin des années quarante, le Gouvernement mit sur pied un pro¬

gramme d'aide économique aux Etats noirs, afin de freiner cette migration des Noirs vers les villes blanches, et de les encourager à demeurer dans leurs foyers nationaux. Simultanément, des lois ayant pour but de freiner l'afflux

des Noirs en RSA étaient élaborées, notamment la Loi sur la Consolidation des Noirs (1945), qui stipulait qu'un Noir ne peut résider dans une zone urbaine de la RSA, excepté dans les zones résidentielles réservées aux Noirs, et la Loi sur l'Utilisation des Ressources (1967) qui interdit aux in¬

dustries d'augmenter leur main- d'œuvre notre et précise qu'aucune industrie nécessitant une importante main-d'œuvre noire ne peut être créée, sauf sur autorisation gouvernemen¬

tale. Cette dernière mesure a pour but d'accélérer la mise en place de structu¬

res industrielles dans les Etats noirs mêmes.

L'administration des affaires noires en RSA

Les problèmes causés par la migration des Noirs vers les zones urbaines de la RSA ont rendu nécessaire la mise en place de structures administratives efficaces.

PEUPLES

D'AFRIQUE DU SUD (XIII)

Une famille vivant dans une ville noire du Transvaal. Les Noirs ont toujours une ou plusieurs radios. La radio, comme la voiture, est le symbole du progrès technique occidental. Elle a. sur la voiture, l'avantage d'être bon marché. Il existe neuf stations de radio en langues bantoues.

En 1961, des Conseils municipaux noirs, dont les membres étaient nom¬

més par le Parlement, furent créés.

Mais ces Conseils ne disposaient d'au¬

cun pouvoir exécutif et s'avérèrent bientôt inefficaces.

En 1973, l'administration des zones urbaines noires fut placée aux mains de Commissions administratives res¬

ponsables du logement, des services de santé, des loisirs et de l'emploi des Noirs. La République d'Afrique du Sud fut divisée en 22 secteurs, dont chacun était placé sous la juridiction d'une Commission administrative.

C'est en 1977 qu'a été entreprise la création de Conseils représentatifs des Communautés noires, dont les mem¬

bres sont éligibles par les Noirs eux- mêmes. Un grand nombre de charges, jusqu'alors échues aux Commissions administratives, ont été transférées aux Conseils représentatifs des Com¬

munautés. Près de 200 Conseils repré¬

sentatifs des Communautés ont déjà été créés. Les Noirs de la RSA ont désormais des gouvernements locaux autonomes élus. (A sujvre)

Tirée de la revue Panorama. Reproduction autorisée par l'ambassade de l'Afrique du Sud, i Berne.

Une ville noire aux environs de Johannesburg. Les Noirs de RSA habitent dans les zones qui leur sont réservées. Ils peuvent désormais devenir propriétaires de leur demeure. Aussi ces villes, construites à l'origine pour remplacer les bidonvilles et faire face à I afflux massif des Noirs, s égayent-elles de plus en plus, chacun faisant subir à sa maison diverses transformations.

(9)

Nouvelle flamme d'enthousiasme É - ici*

pour les Fribourgeois de I« nSSlIifSHS I I U "" vl C7 "" I I I vJ w Un« rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud Les Montagnes neuchâteloises, étonnamment proches du ciel et de l'infini, sont un pays

surprenant par la variété des maisons que les hommes ont ancrées sur ces terres exposées à la neige, au vent, et surtout au soleil merveilleux de toutes les saisons. Là, bien assise dans cette vaste contrée aux multiples aspects, nous découvrons une attachante personnalité: La Chaux-de-Fonds, métropole horlogère. Dans cette ruche bourdonnante vivent et travaillent des centaines et des centaines de Fribourgeois, dont la plupart y sont installés depuis fort longtemps. J'en connais qui ont déjà vingt-cinq ans de fidélité dans la même entreprise. Un pays accueillant que nous avons retrouvé avec un réel plaisir le samedi 25 octobre 1980, à l'occasion de la soirée organisée par l'Amicale fribourgeoise «Le Moléson» qui, l'an passé, a fêté le vingtième anniversaire de sa fondation.

Le chœur mixte «Le Moléson», dirigé par M. Régis Michel. Sur cette photo, il manque six membres.

Où les conversations vont bon train entre Fribourgeois.

Se réjouir dans une amitié fraternelle

La bénichon que cette société organi¬

sait chaque année pour ses membres et qui était devenue une tradition pour nos compatriotes établis dans cette ville a. au fil des ans, perdu quelque peu son chemin. C'est pourquoi un comité dynamique et plein d'enthou¬

siasme s'est mis au travail et a réussi à rallumer la flamme dans le domaine des loisirs. Cette volonté s'est concré¬

tisée par une soirée qui a réuni plus de 150 membres dans une amitié toute fraternelle à la Maison du Peuple, où un succulent repas de bénichon a ravi plus d'un palais. Et l'ambiance était déjà plus que chaleureuse lorsque M. Ray¬

mond Neuhaus, qui depuis sept ans assume la présidence de cette société avec une rare compétence, salua ses compatriotes de La Chaux-de-Fonds;

M. et Mme Robert Richoz, président d'honneur; Mme Gilbert Chatton; le rédacteur de Fribourg-lllustré-Maga- zine, qui était accompagné de son épouse; M. Charly Cavuscens et Mme Juliette Maire, parrain et mar¬

raine du drapeau; ainsi que les déléga¬

tions du Val-de-Travers, du Val-de- Ruz et de la Côte neuchâteloise.

Tout Fribourgeois naît chanteur

Ces quelques heures de festivités dans la joie ont permis d'entendre une bro¬

chette de belles chansons, interpré¬

tées par le chœur mixte «Le Moléson», sous la captivante direction de M.

Régis Michel. De cette pureté cristal¬

line qui s'est traduit par l'excellente qualité vocale des membres, la maîtrise de la soliste, et surtout le répertoire qui va du terroir au folklore, en passant par le moderne, cette cho¬

rale en a présenté une version toute empreinte de tendresse et de douceur.

«Je ne suis venu au monde que pour faire de la musique» disait Franz Schu¬

bert. Régis Michel pourrait presque affirmer la même chose. Pour ce direc¬

teur, dont le mérite est immense, «sa»

chorale est comme une fresque poé¬

tique et brûlante, toute frémissante de passion et de feu.

Fondé en février 1959, le chœur mixte

«Le Moléson» a été dirigé durant neuf ans par M. Régis Michel qui, pour des raisons indépendantes de sa volonté, avait quitté le pupitre en 1968. Il dirige

(10)

district yvHnwi

à nouveau cet ensemble vocal de trente chanteurs et chanteuses depuis quatre ans. Dans le plaisir de chanter de la belle musique, mais aussi de nouer des liens d'amitié avec d'autres sections de l'Association Joseph Bo- vet, qui organisent des soirées pu¬

bliques ou privées, au cours desquelles le chœur mixte «Le Moléson» pourrait assurer une prestation.

En guise de conclusion, conseillons à nos compatriotes de La Chaux-de- Fonds de siffler, fredonner et chanter encore et toujours, afin de maintenir vivante les belles chansons populaires du Pays de Fribourg qui sensibilisent le cœur de tous les peuples du monde.

Car chanter c'est aussi améliorer la qualité de la vie et rendre plus heureux les membres d'une société telle que l'Amicale fribourgeoise «Le Moléson», à qui nous souhaitons bon vent.

(Texte et photos Gérard Bourquenoud) Félicitations

au comité actuel de l'Amicale

«Le Moléson»

Raymond Neuhaus président

Raymond Joye vice-président Jean-Pierre Reynaud secrétaire

Marc Chammartin caissier

Bernard Demierre loisirs

Denise Sautaux membre Janine Buchilly membre

Pour animer vos soirées Trente chanteurs et trente chan¬

sons!

Chœur mixte «Le Moléson», La Chaux-de-Fonds.

Directeur: Régis Michel.

Des figures typiquement dzodzettes.

Membres et personnalités réunis à la même table.

Les membres du comité et proches collaborateurs. De gauche à droite, 1 er rang, Jean-Pierre Reynaud; Robert Richoz, président d'honneur; Raymond Neuhaus, président; Denise Sautaux et Janine Buchilly. Au 2e rang, Régis Michel, directeur de la chorale;

Raymond Joye; Bernard Demierre et Marc Chammartin.

(11)

la huitième i« nvi(i«mc

district

Les danseurs en herbe des Amis fribourgeois de Montreux.

Société des Amis fribourgeois de Montreux

Comité 1980-1981

Président:

BERSET Léon, av. du Châtelard 31 1815 Clarens-Montreux

Tél. 021/62 27 29 Vice-présidents:

FOGOZ Martial, AUDERGON Francis Caissier:

DOUSSE André

Secrétaire correspondance:

MEYER Josy

Secrétaire procès-verbaux:

ROUX Nicole

Secrétaire convocations:

DUCRAUX André

Responsable des costumes:

LIAUDAT Ginette Responsable du matériel:

AUDERGON Francis Directeur du choeur mixte:

MATHIEU Bernard

Monitrice du Groupe de danses enfants:

BERSET Jeannette

Moniteur du Groupe de danses adultes:

BERTHOLET Gérald Bibliothécaire:

DUCRAUX André.

Le groupe de danse des Amis fribourgeois de Montreux.

500e anniversaire

de l'entrée de Fribourg dans la Confédération

Journées des Fribourgeois du dehors - 20 et 21 juin 1981 PROGRAMME

des festivités prévues pour les Journées des Fribourgeois du dehors, qui se dérouleront les 20/21 juin 1981, à Fribourg.

Samedi 20 juin 1981:

15.00 h. Assemblée des délégués AJB en la salle du Grand Conseil.

Fin des délibérations à 17.30 h. au plus tard.

18.30 h. Souper en commun à la halle du Comptoir (évent. La Grenette).

20.30 h. Festival du 500e à la grande halle des Neigles.

HEBERGEMENT possible en hôtels (selon liste de prix déjà en votre possession), ou dans des casernes, abris de protection civile, instituts (prix oscillant autour de Fr. 10.-).

Des Fribourgeois de Lausanne, Bienne et d'ailleurs à l'assemblée de l'AJB à Genève, le 8 Juin 1980.

Dimanche 21 juin 1981: journée principale

10.00 h. Messe en plein air sur la place de l'Hôtel de Ville.

(En cas de mauvais temps, à la Cathédrale ou aux Cordeliers).

11.00 h. Cérémonie officielle, avec allocutions du président de l'AJB et d'un représentant du Gouvernement fribour¬

geois.

11.30 h. Cortège selon itinéraire suivant: Hôtel de Ville - Route des Alpes - Gare - Pérolles - Halle du Comptoir, avec la participation de 2 fanfares et des Grenadiers de Fribourg.

12.30 h. Banquet officiel à la halle du Comptoir - Productions.

16.00 h. Fin de la manifestation officielle.

Le comité d'organisation local a fixé au 15 AVRIL 1981 le délai pour l'inscription des participants au SOUPER et au FESTIVAL du 20 juin, pour les réservations d'HOTELS ou autres HEBERGEMENTS, ainsi que pour le BANQUET du 21 juin. D'autres précisions suivront ultérieurement.

Louis Joye - 1751 Neyruz - Tél. 037/37 16 66.

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Le patois:

Un trésor national

I chu vinyiè ou mondo le trinta dè décembre mil neuf cent-chate. Mon chènia irè ouvré tsapouèt; bin chur i l'avè totè chouartè dè badjè: di rabo. di tzètè, di kranpon, di martalè, di j'étenâyè, di réchètè, totè chouartè dè yiou, di gran è di kour. I paré k'iro on bouébo galéjamin déboubenâ kemin on di? Kan i l'avé katro a thin k'an, mon chènia i mè bayivè on martalè è di yiou è on bokon dè lantzè po mè démora, kotiè kou i ne tapavo pâ chu lè yiou, ma chu lè dè, è i alâvo pliorâ vè la dona ke mè dejè ti rintiè on krapô dè bouébo. I paré ke lé achebin piantâ di yiou din le tronc a tsapiS le bou è mon chènia, bin chur, i mè dépuchtavè. I lé keminhji l'écoula in mil nâ cent quatouardzè è adon i ne chavé pâ on mot dè tranché; mâ i lè rin jelâ grantin i chu chayiè le premi de l'ékoula.

On bi dzoua, i l'avé doz'an, i mè vinyiè in titha dè fére on vélo in bou? Din chi tin i l'avè di vélo avu di pneu plien. I n'in d'avè achebin avu tsanbrè a ai ke fayi gonhia avu ouna pompa. Chu lè taréchè a la méjon i l'avè ouna viye pousséte avu di grochè ravouè, ouna de hou pousséte dou vihyo tin in vuji kon implièyivè pa mé. I lé chin démontâ po prindre duvè ravouè è i lé keminhyi a moujâ è a ruminâ, kemin i volé monta chi vélo; i lé réchi din on lan di lichtè dè nâ centimètre dè lardzo po fére la montire; i ma fayu di boulon dè dzi centimètre po lè ravouè; i ma fayu parci hou lichtè è vissâ hou boulon.

Mon vélo dè bou

Un conte patois de François Mauron, président du «Triolè»

I vo deri ke i chu pâ j'ou bin malin parche-ke i monto chi vélo to drè, i ne pové pâ bréssâ kemin on di, è adon i vachâvo on kou d'na pâ, on kou dè l'otra, i lé bin yu ke l'afére n'alavè pâ. Lè dzin ke mè vahyian i rijan dè mè. Adon tiè fére, i lé rè démontâ mon pouro vélo è i fayi rè moujâ kemin fére po arandji chin.

Chin chè pâ démontâ cholè, to chin irè bin hioulâ. I lé réchi dou taquet po betâ dévan intrémi di duvè lichtè, è pu lé bin hioulâ è i mâ fayu lè parci po betâ on gran boulon ke lè jou dou mô dè trovâ è chti kou i pové bressâ kemin on di.

Po le guidon, i chu jelâ avô le bou è i lé grantin tsertsi po trovâ on galé korbo è po fourni i lé trovâ on galé fossalè ke l'avè le korbo ke volé; i lé bin arandji è apri i lé

Dessin réalisé par F. Mauron.

hioulâ chu lè lichtè de la fortze. Po la chala i lé arandji on bon patchè dè patà è ora mon bravo vélo i éthè prêt po roulâ. Ou guidon, l'y è betâ ouna pitita hiozéta po avarti lè dzin dè mon pachâzo. Bin chur chi vélo éthè bachè è i lé to-ta l'ora chu alâ. I pové djidâ, kan i déchindè i charâvo in trinin lè pi è a la montâye i avancivo avu lè tzanbè è i vo deré k'iro gahiâ kontin dè mon travô. Mon chènia ma de ke l'avé bin chu è in rijin i mè di ke i bayeri on bon ingénieu.

Din chi tin lè routé n'iran pâ goudrenayè è vo deri k'iro galéjamin chèko è ke chovin i mè fayè fouriâ di grochè paré chu le tsemin. Bin chur po chârâ a la déchinte i me fayi trinâ lè pi è vo chédè k'adon on avi di botè avu lè tatsè è dinche i pajé chovin di tatsè è adon ihrè lè vélo a pneu ke lè ramachâvan è on hiâdzo on i ma fè le poin è i ma de krâpô dè bouébo! Bin chur dè tin jin tin apri l'ékoula i terivo innan chi vélo po fére on piti toua. Din le velazo i l'avè ouna brava fémala, on bokon alemanda ke n'amavè pâ tan mè vère rukâ avu chi vélo è i kriavè kan i pachavo dévan cha méjon: krapô dè bébo, te fari mi d'alâ travayi, è fo mè chi vélo au diabliol I lé rodâ avu chi vélo dou j'an è vu k'éthé le premi de la famille i m'a fayu alâ djerson vè on payjan, i m'a fayu gagni po m'atzeta mon premi vélo a pneu. Po fourni l'a keminhyi a vinyi hinyéta, lè rouavè totè mâyè è dinche mon vélo dè bou irè fotu.

Kan hou chovigni dou vihyo tin mè rèvignon in tihsa, on pou dre ke la yia lè kourta è ke lè j'an i pâchon rido.

M. F., Epindè

Avec les planteurs de tabac de la Broyé

Un hangar à tabac.

Au mois de septembre dernier, le village de Corcelles accueillait les plan¬

teurs de tabac de la vallée de la Broyé pour leur assemblée annuelle. Du rap¬

port présidentiel de M. Paul Herren, de Lurtigen, nous avons retenu les principaux faits qui ont marqué l'exercice écoulé. Alors que la planta¬

tion de tabac a pu se faire dans d'excellentes conditions, la croissance a, par contre, été perturbée par les mauvaises conditions atmosphériques des mois de juin et juillet. En 1979, les cinq cents planteurs de la Broyé ont livré plus d'un million de kilos de tabac sec pour un montant dépassant les dix millions de francs. Il est intéressant de relever aussi que 474 hectares ont été mis en culture et que le rendement par hectare a été de 2677 kilos. L'assu¬

rance contre la grêle a versé une somme de plus d'un million de francs pour les sinistres. En 1980, la perte dans la vallée de la Broyé sera de l'ordre d'un tiers. Bien que le nombre des planteurs de tabac a diminué d'une centaine d'unités entre 1975 et 1979,1a surface totale mise en culture est restée pratiquement la même.

Signalons encore que l'Association des planteurs de tabac de la vallée de la Broyé fêtera, au mois de décembre prochain, le cinquantenaire de sa fon¬

dation par une manifestation qui aura lieu à Payerne.

Quel plaisir de cultiver le tabac en compagnie d'une aussi jolie femme...

Cette assemblée a été complétée d'un exposé fort passionnant de M. Paul Bourqui, directeur de l'Institut agricole de Grangeneuve et secrétaire de la FAPTA. Cette personnalité fribour- geoise a fait la syntèse des principaux problèmes des planteurs de tabac. Il a également renseigné son auditoire sur la construction des séchoirs, les con¬

tacts avec l'industrie, les coûts de production, etc.

FIM

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AVEZ-VOUS DE L'OEIL?

Résultat du concours paru dans notre édition du 15 octobre 1980

La réponse exacte est: Il s'agit du village des SCIERNES D'ALBEUVE Nous ont donné une réponse exacte:

Thérèse Pittet, Les Combes, Vuisternens-dt-Romont; Rolf Siffert, Cottens; Gaston Oberson, Rue Stade 15, Bulle; Clara Castella, Sciobéret 12, Bulle; Fernand Rhême, Imp. de la Grangette, Villars-sur-Glâne; Esther Aebischer, Rte de Cormanon 22, Villars-sur-Glâne; Yvonne Geinoz, Neirivue; Aimé Berset, Ch. des Eaux-Vives 1, Villars-sur-Glâne; Jean Brodard, Pérolles 46, Fribourg; Georgette Siffert, Borgga- non, Cottens; Marcel Siffert, Cottens; Claude Sudan, Mon Repos, La Tour-de- Trême; Monique Deillon, Vauderens; Marie-Louise Gavillet, Esmonts; Léonie Oberson, Rue Moléson 1, Bulle; Maurice Grêt, La Joux (Glane); Henri Chassot, Fontaines; Laurence Delacombaz, Montbaron; Martin Delacombaz, Valentin 9, Lausanne; Paul Pesse, La Joux; Jean-Marie Chammartin, La Gillaz 12, Villaz-St- Pierre; François Plancherel, Broc; François Beaud, Clos Brego, Albeuve; Marthe Bertschy, Le Bry; André Pittet, Derrière-les-Remparts 3, Fribourg; Max Gavillet, Esmonts; Louis Pittet, Les Combes, Vuisternens-dt-Romont; Roland Favre, Rue de Vevey 73, Bulle; Henri Pythoud, Neirivue; Suzanne Villoz, Hôpital, Marsens; Clotilde Bossel, Rue de l'Ondine 5, Bulle; Françoise Geinoz, Enney.

Le tirage au sort a désigné, comme gagnante d'un abonnement gratuit de trois mois à Fribourg-lllustré: Mme Suzanne Villoz, Hôpital, 1633 Marsens.

Solution du concours de mots croisés

Horizontalement: 1. ENFANTINES 2. PARLOIR - RI 3. UVEE - BUEES 4. RIRAIENT 5. AGES - EM 6. TAS - REG - IC (hisser) 7. IT - TA - ANSE 8. OENOLOGUES 9.

NUAGES - I.R.A. 10. SR - ORE - TER.

Verticalement: 1. EPURATIONS 2. NAVIGATEUR 3. FRERES - NA 4. ALEAS - TOGO 5. NO - RALER 6. TIBERE - OSE 7. IRUN - GAG 8. ETE - NUIT 9. ERE - MISERE 10. SISE - CESAR.

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MOT MYSTERIEUX EN LOSANGE Lorsque vous aurez découvert tous les mots figurant dans cette grille et dont la liste est donnée ci-dessous, il vous restera 8 lettres qui vous permettront de former un mot. La lecture des mots, dans la grille, peut se faire horizontalement, verticale¬

ment ou diagonalement (à l'endroit ou à l'envers). Chaque lettre n'est utilisée qu'une fois.

Amorphe - Appartement - Atavisme - Avilir - Cil - Cinéma - Constitution - Crue - Est - Il - Lapin - Lit - Loup - Mécanique - Mil - Nid - Nord - Pari - Patibulaire - Ponte - Porte - Prière - Pur - Riz - Séparatisme - Soupe - Sud - Tapis - Tien - Tous - Tout - Va - Validité - Vérité - Vile - Vu.

F. Presse

AwGSnwoa® (D© D°QBÖD(?

Dans quel village découvre-t-on cette maison et qu'abrite-t-elle?

Votre réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, jusqu'au 30 novembre 1980.

Rédaction de Fribourg-lllustré - 35, route de la Glâne - 1701 Fribourg.

Qui êtes-vous? Un abonnement gratuit

de trois mois

à Fribourg-lllustré-Magazine vous est offert.

Seule la personne concernée peut s'annoncer.

Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de Fribourg-lllustré,

Rte de la Glâne 35, 1701 Fribourg.

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Culture et littérature

GROCK raconté par

GROCK

«Messieurs et Mesdames, voici le plus grand, le roi des clowns, voici Grock...». Le Jurassien le plus célè¬

bre est mort, mais Grock demeure, et l'on ne peut penser cirque sans que surgisse le souvenir de Grock.

Après avoir enchanté notre en¬

fance, il nous fascine encore avec son histoire. Celle d'un pauvre en¬

fant devenu millionnaire, parce qu'il a su «tenir sa volonté en main, s'élever au-dessus de tout ce qui est petit et mesquin...». Ce récit apporte un éclairage sur le métier d'artiste, ce que le public imagine et ce qu'il représente réellement.

Une carrière que Grock a su «trans¬

poser jusqu'au grandiose, jusqu'à l'extraordinaire...». A travers les épisodes pétillants d'humour, mais aussi fleuris de tendresse, forts d'émotions, durs parfois, on s'im¬

misce dans la vie de cet artiste, né d'une famille «souffreteuse et va¬

gabonde de Reconvilier», qui a pra¬

tiqué mille et un métiers: valet d'écurie, agriculteur, cuisinier, plongeur, accordeur de pianos, professeur de langues, répétiteur, horloger, jardinier... et tant d'au¬

tres... pour devenir enfin le grand Grock, récompense de tant de ba¬

tailles menées avec cran et cou¬

rage.

Cet ouvrage bien conçu, admira¬

blement illustré, n'est jamais en¬

nuyeux.

(Aux Editions du Pré-Carré Porrentruy).

Ne tirez pas sur l'art brut

Les critères conventionnels veulent que «l'analphabète», même doué artistiquement, soit considéré comme un déficient, alors que le

«lettré» est promis aux plus grands honneurs, même s'il reste stérile dans le domaine artistique. Peut- être serait-il temps de renverser de telles idées, car rien n'est absolu, comme le prouve l'exposition Jo¬

hann Hauser.

Né à Bratislava, en 1926, Johann Hauser est resté analphabète et sait tout au plus orthographier son nom. Interné depuis 1949 dans un

hôpital psychiatrique, il est consi¬

déré comme un faible d'esprit. Ceci ne l'empêche pas de manifester une originalité et une puissance d'invention qui le mettent au niveau des plus grands artistes de notre époque. Doué de facultés visuelles hors du commun qui le rendent hypersensible à certaines impres¬

sions, il a trouvé dans le dessin le moyen de les exprimer.

Banales illustrations, portraits de vedettes, images d'actualités, photos de magazines, deviennent source d'inspiration. Toutes ses émotions, il les transpose dans un registre de formes et de couleurs à haute tension, qui libère en quelque sorte leur énergie latente. Tantôt hautes en couleurs, d'un graphisme complexe, tantôt compositions

concentrées se réduisant au signe pur, ses oeuvres obéissent aux pha¬

ses alternatives de son état d'es¬

prit.

En plus de l'exposition que l'on peut voir actuellement à Lausanne, une monographie richement illus¬

trée du Dr Leo NAVRATIL lui est consacrée. Ce dernier a non seule¬

ment soigné Johann Hauser, mais l'a encouragé dans son activité créatrice.

Une occasion pour le public de découvrir l'art brut et d'apprécier une autre facette de l'art.

(Jusqu'au 25 janvier 81, collection l'art brut, à Lausanne).

Monique Pichonnaz

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Charme, harmonie et soleil à Orsonnens

Notre intention n'est pas de rendre aux harmonies et fanfares leurs lettres de noblesse, mais de les faire découvrir par ceux qui les ignorent. En Suisse, la fanfare n'a pas souvent le mérite qu'elle devrait avoir. Aux yeux de nombreux mélomanes, elle passe pour l'orchestre des pauvres auquel on préfère l'orchestre à corde ou symphonique. Par contre, en Angleterre et aux Etats-Unis, la fanfare bénéficie d'une cote étonnamment élevée. Et pourtant, chez nous comme ailleurs, les sociétés de musique contribuent depuis des générations à l'enrichissement de la vie culturelle et du patrimoine commun. Les liens qu'elles établissent avec le passé leur permettent de jeter un pont vers l'avenir, car le passé n'éclaire que le premier tronçon de la route. Ce passé constitue pourtant ces racines profondes et cet héritage auxquels les jeunes pourront se référer demain.

(Texte et photos G. Bd)

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SOCIETE CANTONALE DES MUSIQUES FRIBOURGEOISES

ASSEMBLEE CANTONALE Date à retenir

L'assemblée générale des délégués de la Société cantonale des musiques fribourgeoises a été fixée au dimanche 22 février 1981, à Grolley.

Le comité cantonal prie les responsables des sociétés de musique d'en prendre bonne note et de réserver ce dimanche pour l'assemblée annuelle

des délégués.

«vvV- ^ > '.>• : -A Une jeune musicienne, membre de ta fanfare «La Harpe», Domdidier.

De l'or, de l'argent et du bronze pour des accordéonistes

fribourgeois

La fanfare de Grolley dans son nouveau costume.

Les musiciens de Grolley dans leur nouveau costume

Du village de Grolley a retenti une immense joie de toute une population. L'âme unie de ce coin de terre a vibré d'un même coeur et d'un même idéal. Grâce et beauté d'une fanfare étaient au rendez-vous de la fraternité et de la communion. La valeur d'un costume est plus profonde que celle que l'art déduirait de fanfreluches ou falbalas gracieusement troussés. Si le nouveau costume de la fanfare «L'Avenir» a toute une histoire, il est aussi l'habit de musiciens qui ont la foi. C'est ce qui fait l'âme d'un pays, d'un peuple, d'une population villageoise qui a été très généreuse à l'égard de cet ensemble instrumental qui a maintenant fière allure.

Photos FI Drapeaux et délégations.

Lors du Concours international de l'Accordéon, qui s'est déroulé récemment à Genève, plusieurs accordéonistes se sont distingués et ont obtenu les résultats suivants:

En catégorie facile solo:

- Chassot Jacques, lauréat, médaille d'or;

- Bovet Marie-Christine, médaille d'argent;

- Bovet Marc, médaille de bronze.

En catégorie moyenne solo:

- Cretin Nathalie, lauréate, médaille d'or;

- Crausaz Michel, médaille d'or;

- Chassot Gérald. médaille d'argent;

- Bovet Fabienne, médaille de bronze;

- Scheuner Damien, médaille de bronze.

En catégorie excellence duo:

- Marlène Longchamp/Madeleine Dousse. médaille d'argent.

Nos vives félicitations à tous ces accordéonistes et à leur professeur. Marlène Longchamp, à Villars-sur-Glâne.

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Assises annuelles

des chanteurs fribourgeois

en Sarine-Campagne

Un chœur de Fribourg, dirigé par l'abbé Pierre Kaelin.

La Société cantonale des chanteurs fribourgeois a tenu ses assises annuelles le samedi 25 octobre, à Corminbœuf, sous la présidence de M. Louis Joye, d'Estavayer-le-Lac. Les délégués et invités ont été accueillis en chansons par le chœur mixte St-Etienne de Belfaux, dirigé par M. Georges Maillard! Son président, M. Bernard Morel, se fit l'interprète des chanteurs et chanteuses! de ce village sarinois, pour souhaiter une cordiale bienvenue à leurs hôtes. 1

Les participants à cette assemblée ont écouté avec beaucoup d'attention le rapport présidentiel, dans lequel M.

Joye a relaté l'intense activité des chanteurs fribourgeois et, surtout, la 26e Fête cantonale qui s'est déroulée dans le chef-lieu de la Veveyse et qui, mis à part le résultat financier qui se solde par un déficit de 65 000 francs, fut merveilleusement réussie et a laissé une excellente impression aux experts. Pour la lecture sans texte, ajoute M. Joye, certaines sections ont réussi à nous présenter une solmina- tion quasi parfaite. Il va de soi que, pour un temps de préparation aussi long, on puisse exiger des chanteurs une exécution de réelle qualité, non pas simplement sur le plan de l'intona¬

tion, mais aussi et surtout sur le plan des nuances et de l'expression musi¬

cale. La présence des jeunes a sensibi¬

lisé de nombreux auditeurs. Les ma-

Comité cantonal Louis Joye

président Louis Piccand vice-président Dominique Bise secrétaire Jacqueline Pugin membre Gabriel Bise membre Fritz Gœtschi membre Linus Clément membre Yves Chatton membre Emile Cardinaux membre

Jean-Pierre Décrind

caissier, a été remplacé à cette fonction par M. Armand Descu¬

ves, de La Tour-de-Trême.

Une femme sera désignée très prochainement pour remplacer M. Gérard Périsset. d'Ursy.

gnifiques résultats obtenus par les chanteurs en «herbe» permettent d'en¬

visager l'avenir avec confiance. Pour le président cantonal, la fête de Châtel- St-Denis fut un succès complet sur le plan choral et musical. Il regrette vive¬

ment que les organisateurs soient si mal récompensés. Il releva également que la Société cantonale compte aujourd'hui 31 sections, réunissant 1400 chanteurs, ainsi que 14 chorales, groupant 650 enfants.

Président de la commission de la nou¬

velle bannière, M. Claude Schrœter exprima la reconnaissance de la So¬

ciété cantonale au parrain et à la marraine, M. Henri Mauron et Mme Augusta Kaelin.

M. Albert Genoud, président du CO de la 26e Fête cantonale de chant,

dressa le bilan de cette manifestation. M. Karth et une volée de chanteurs de Bulle.

Le chœur mixte St-Etienne, de Belfaux, dirigé par M. Georges Maillard.

M. Claudy Rey, avec de jeunes chanteurs de Châtel-St-Denis.

L'abbé Pierre Kaelin, président de la commission de musique, fit part de sa satisfaction en ce qui concerne le niveau musical acquis par les chorales de notre canton. La fête de Châtel-St- Denis a atteint une vitesse de croisière, tant sur le plan de la qualité que de l'enthousiasme pour le chant.

M. Charles Descloux, responsable du Centre de documentation pédagogi¬

que, à Fribourg, a signalé que 519 par¬

titions de compositeurs fribourgeois étaient à disposition des directeurs de chorales.

Des allocutions ont ensuite été pro¬

noncées par MM. Hubert Lauper, préfet de la Sarine; Robert Clément, syndic de Belfaux; Jean-Michel Hayoz, directeur du Conservatoire.

Une nouvelle section a été admise au sein de la Société cantonale, il s'agit du chœur mixte «La Cécilienne». d'At- talens, que dirige M. Charly Torche et que préside M. René Savoy. Cette société, fondée en 1900, compte à l'heure actuelle 55 membres.

L'organisation de la prochaine assem¬

blée a été confiée à la Société de chant de Morat.

Pour M. Louis Joye, président, il est nécessaire que la Société cantonale se rapproche de plus en plus du but vers lequel elle ne doit cesser de tendre:

contribuer par le chant è élever l'âme du peuple fribourgeois et lui apporter le bonheur et la joie de vivre, q Bcj La table du comité et des invités. De gauche à droite, MM. Louis Joye, président cantonal; Mme Augusta Kae¬

lin et M. Henri Mauron, marraine et parrain de la bannière cantonale; Hu¬

bert Lauper, préfet de la Sarine et M.

Lucien Nussbaumer, syndic de Fri¬

bourg.

SOCIETE CANTONALE

DES CHANTEURS FRIBOURGEOIS

MEMBRES HONORAIRES ET VETERANS 1980 MEMBRES HONORAIRES 40 ans d'activité au moins (gobelet dédicacé) Chorale de Bulle Fernand JORDAN

Société de chant de la Ville de Fribourg

Henri PERRIARD

Chœur mixte du Christ-Roi Fribourg

Marie-Ange RUFFIEUX

Chœur mixte de Saint-Nicolas Fribourg

Lydia RAUBER Paul DESPONT Roland SCHNEIDER Maxime MARADAN Chœur mixte paroissial Ursy

Jean PITTET Ignace CRAUSAZ Hilaire DESCHENAUX Charles DEMIERRE Joseph SCHALLER

Chœur mixte Ependes Léon ALLAMAN Jules CLEMENT François MAURON Raphaël CLEMENT MEMBRES VETERANS 25 ans d'activité au moins (insigne or et diplôme)

Société de chant de la Ville de Fribourg

Robert JAQUET René SOOM

Männerchor Murten

Ernst MARTHALER Chœur mixte l'Harmonie Broc

Georges MORAND

Chœur mixte Union Chorale Châtel-St-Denis

Alexandre PILLOUD Ernest BORD

Chœur mixte du Christ-Roi Fribourg

Pierre BAECHLER

Chœur mixte de Saint-Nicolas Fribourg

Florence ROUILLER Michel HUWYLER

Chœur mixte de Saint-Jean Caecilia - Fribourg

Marguerite CIPOLLA-NUOFFER Chœur mixte de Saint-Pierre Fribourg

Léon GREMAUD Isidore FONTANA

Thérèse ELTSCHINGER-PITTET Gabrielle MONNEY-PITTET Robert ELTSCHINGER Chœur mixte Grandvillard Auguste ULDRY Chœur mixte paroissial Ursy

Marcel COLLIARD Marcel PANCHAUD Ernest CORPATAUX Gérard PERISSET Cécile LEVRAT Thérèse DEMIERRE Simone DESCHENAUX Chœur mixte l'Espérance Vuadens

Fernand BIOLLEY

Photos G. Bourquenoud - FIM 11

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