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Séries de réels positifs

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Séries de réels positifs

Exercice17.1 Solution p. 5

Calculer

+∞

X

n=0

1 (2n+ 1)2.

Exercice17.2 Solution p. 5

Nature de la sérieX chn ch(2n).

Exercice17.3 Solution p. 5

SoitX

un,X

vnetX

wntrois séries de réels telles que, pour toutn∈N, un≤vn≤wn.Montrer siX un

etX

wnconvergent, alorsX

vnest aussi convergente.

Exercice17.4 Solution p. 5

Nature deX

unoùu0∈Retun+1 = 1

n+ 1e−un.

Exercice17.5 Solution p. 5

Soit(un)une suite de réels positifs telle queX

unconverge. Déterminer la nature deX√ u2nun

Exercice17.6 Solution p. 5

Grâce à une comparaison entre série et intégrale, déterminer un équivalent de

n

X

k=2

lnk.En déduire, la nature de la série de terme généralun=

n

X

k=2

lnk

!−1

Exercice17.7 Solution p. 6

Nature de la sérieX

anoùan= Z 1

n

0

√xdx

3

1 +x2.

Exercice17.8 Solution p. 6

SoientX

un,X

vnetX

wn3 séries convergentes à termes positifs. Montrer que les sériesX

3

unvnwnet X√

unvn+unwn+vnwnsont convergentes.

Exercice17.9 Solution p. 7

Soit(εn)n∈Nune suite de réels de]0,1[, telle queεn−−−−−→

n→+∞ 0.Pour toutn∈N, on posepn=

n

Y

i=1

(1−εi).

Montrer que(pn−−−−−→

n→+∞ 0)⇔ÄX

εndivergeä .

Exercice17.10 Solution p. 7

Nature deX

n≥1

anoùan= Å

1 + 1

√n ã−n

(2)

Exercice17.11 Solution p. 7 Soita, b, c∈C. Étudier la sérieX

un, oùun=a√ n+b√

n+ 1 +c√ n+ 2.

Exercice17.12 Solution p. 7

Soit(un)une suite de réels positifs. On posevn= un

1 +un

.Montrer que les sériesX

unetX

vnsont de même nature.

Exercice17.13 Solution p. 7

Règle de Cauchy

1. SoitX

an∈S(C)telle que pn

|an| −−−−−→

n→+∞ `∈R+∪ {+∞}.

− Si` <1, montrer queX

anest absolument convergente.

− Si` >1ou si`= 1+, montrer queX

andiverge grossièrement.

− Lorsque`= 1, montrer qu’on ne peut pas conclure.

2. En déduire la nature des sériesXÅ n+ 1 2n+ 5

ãn

etX nlnn lnnn.

Exercice17.14 Solution p. 8

αdésigne un réel strictement positif. Pour toutn∈N, on notean= (nα)n

n

X

k=0

(k!) .

Déterminer la nature de la sérieX an.

Exercice17.15 Solution p. 8

Soit(an)une suite décroissante de réels positifs. On suppose que la sérieX

anconverge. Montrer quenan−−−−−→

n→+∞

0.

Exercice17.16 Solution p. 9

Soit(un)une suite réelle décroissante qui tend vers0.

Montrer que les sériesX

unetX

2nu2n ont la même nature. En déduire la nature deX

n≥2

1

n(lnn)β, oùβ ∈R.

Exercice17.17 Solution p. 9

Déterminer la nature deX

anoùan= Z π

2

0

dx 1 +n2tan2(x)

Exercice17.18 Solution p. 10

Soienta∈R+etα∈R. Nature deX

anoùan= nα

(1 +a)(1 +a2). . .(1 +an).

Exercice17.19 Solution p. 10

Soit (un) une suite décroissante de réels strictement positifs. On suppose qu’il existe k ∈ N aveck ≥ 2 et n0∈Ntels que, pour toutn≥n0, kukn≥un. Montrer queX

unest divergente.

Exercice17.20 Solution p. 10

Soit(an)n≥1 une suite de complexes telle queXan

n est absolument convergente. On suppose que pour tout k∈N,

+∞

X

n=1

an

nk = 0.

Que peut-on dire de la suite(an)n≥1?

(3)

Exercice17.21 Solution p. 11 Règle de Duhamel

SoitX

anune série à termes strictement positifs.

1. On suppose qu’il existeα∈Rtel que an+1

an = 1−α n+o

Å1 n

ã . Siα >1, montrer queX

anconverge et siα <1, montrer queX

andiverge.

2. Déterminer la nature de la sérieX

an, oùan= 2×4× · · · ×(2n−2)×(2n) 3×5× · · · ×(2n−1)×(2n+ 1).

Exercice17.22 Solution p. 11

Soitϕ:N−→Nune application injective. Montrer que la sérieXϕ(n)

n2 diverge.

Exercice17.23 Solution p. 12

Soit(un)une suite décroissante de réels qui tend vers0.

Montrer queX

unetX

n(un−un+1)ont la même nature.

Lorsqu’elles sont définies, comparer les sommes de ces deux séries.

Séries alternées

Exercice17.24 Solution p. 12

Déterminer les natures des sériesX

(−1)n 2n

3n etX

(−1)n2lnn 3n.

Exercice17.25 Solution p. 12

Déterminer la nature de la sérieX

(−1)nan, oùan= Z 4

π

2 π

sin1t n+tdt.

Exercice17.26 Solution p. 13

Calculer

+∞

X

n=2

ln Å

1 +(−1)n n

ã .

Exercice17.27 Solution p. 13

Nature de la sérieX

an, oùan= (−1)n n−lnn.

Exercice17.28 Solution p. 13

On considère une suite récurrente telle queu0∈ i 0,π

2 h

et telle que, pour toutn∈N, un+1=uncosun. Étudier la suite(un), puis les séries de terme général(−1)nunetln(cosun).

Déterminer la nature de la sérieX un.

Exercice17.29 Solution p. 14

Pour toutn∈N, on note :hn=

n

X

k=1

1

k etun=hn−lnn.

1. Trouver un equivalent deun+1−un. 2. Déterminer la nature de la sérieX

(un+1−un)puis en deduire la convergence de la suite(un). On notera γla limite de la suite(un).

(4)

4. Montrer qu’il existeαetβtels que

2n

X

k=1

(−1)k

k =αh2n+βhn.

5. En déduire que

+∞

X

k=1

(−1)k

k =−ln 2.

Soitσ ∈R. On note(wn)la suite définie par :wk = σ

k lorsque 4 diviseketwk = 1

k sinon. De plus, on note Sn=

n

X

k=1

wk.

6. Montrer que(Sn)converge si et seulement siσ=−3.

7. Étudier la nature et calculer la somme de la sérieX wk.

8. Question bonus :Soit(σn)n∈N ∈CN, T-périodique. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que X

n≥1

σn

n soit semi-convergente.

Exercice17.30 Solution p. 15

1. Déterminer la nature de la série de terme généralun=

+∞

X

k=0

(−1)k n+ 1 +k. 2. Déterminer la nature de la série de terme généralvn= (−1)nun.

Exercice17.31 Solution p. 16

Sommation par paquets.

SoientX

xn∈S(C)etϕ:N−→Nune application strictement croissante.

On posey0 =

ϕ(0)

X

k=0

xket, pour toutn∈N, yn=

ϕ(n)

X

k=ϕ(n−1)+1

xk.

Ainsi,ynconstitue un « paquet » deϕ(n)−ϕ(n−1)termes consécutifs deX

xk, en convenant queϕ(−1) =

−1.

1. Montrer que siX

xnconverge, alorsX

ynconverge également. Montrer que la réciproque est fausse.

2. Montrer que la réciproque est vraie lorsqueX

xkest à termes positifs.

3. Montrer que la réciproque est vraie lorsque(xn)tend vers0et que la suite(ϕ(n)−ϕ(n−1))est majorée.

4. Montrer que la réciproque est vraie lorsqu’à l’intérieur de chaque paquet (pourk ∈[ϕ(n−1) + 1, ϕ(n)]), tous lesxksont réels et de même signe.

(5)

Solution de l’exercice 17.1 Énoncé SoitN ∈N,

2N+1

X

k=1

1 k2 =

N

X

1=k

1 (2k)2 +

N

X

k=k

1 (2k+ 1)2. Donc

N

X

k=0

1 (2k+ 1)2 =

2N+1

X

k=1

1 k2 − 1

4

N

X

k=1

1

k2 −−−−−→

N→+∞

3 4

π2 6 = π2

8 . D’où

+∞

X

k=0

1

(2k+ 1)2 = π2 8 .

Solution de l’exercice 17.2 Énoncé

un= chn

ch 2n = en+ e−n

e2n+ e−2n ∼ en e2n = 1

en = Å1

e ãn

. DoncX

unconverge carX 1

enconverge géométriquement (e−1≤1).

Solution de l’exercice 17.3 Énoncé

XunetX

wnétant convergente, on a également queX

wn−un∈ S(R+)converge ; De plus,∀n∈N, 0≤vn−un≤wn−un, doncX

vn−unconverge car c’est une série à termes positifs, majorée par une série convergente.

DoncX

(vn−un) +un=X

vnconverge comme somme de séries convergentes.

Solution de l’exercice 17.4 Énoncé

Par récurrence, on montre que∀n∈N, un≥0, doncX

un∈ S(R+).

Pourn≥1, e−un ≤1, donc0≤ 1

n+ 1e−un ≤ 1

n+ 1 −−−−−→

n→+∞ 0et(n+ 1)un+1 = e−un −−−−−→

n→+∞ 1donce−un ∼1, doncun∼ 1

n, il est donc clair queX

undiverge, carX1

n diverge.

Solution de l’exercice 17.5 Énoncé

Xu2nest convergente car

n

X

k=0

u2k

2n

X

k=0

uk, doncX√

u2nun∈ S(R+)et les sommes partielles sont majorées d’après l’inégalité de Cauchy-Schwartz :

n

X

k=0

√u2kuk≤ Ã n

X

k=0

u2k à n

X

k=0

uk

≤ Ã n

X

k=0

uk Ã

2n

X

k=0

uk

≤ Ã+∞

X

k=0

uk

Ã+∞

X

k=0

uk

Donc la sérieX√

u2nunest convergente.

Solution de l’exercice 17.6 Énoncé

(6)

Soitn≥2, soitk∈J2, nK,soitt∈[k−1, k], la fonctionlnétant croissante surR+: lnt≤lnk≤lnt+ 1

Z k

k−1

lntdt≤lnk≤ Z k

k−1

lnt+ 1 dt

n

X

k=2

Z k k−1

lntdt≤

n

X

k=2

lnk≤

n

X

k=2

Z k k−1

lnt+ 1 dt Z n

1

lntdt≤

n

X

k=2

lnk≤ Z n+1

2

lntdt

[tlnt−t]n1

n

X

k=2

lnk≤[tlnt−t]n+12 nlnn−n+ 1≤

n

X

k=2

lnk≤(n+ 1) ln(n+ 1)−(n+ 1)−2 ln 2 + 2 1− 1

lnn+ 1 nlnn ≤

n

X

k=2

lnk× 1

nlnn ≤ (n+ 1) ln(n+ 1)−(n+ 1)−2 ln 2 + 2 nlnn

D’après le principe des gendarmes, les deux quantités tendent vers1, et donc

n

X

k=2

lnk∼nlnn.

Doncun=

n

X

k=2

!−1

∼ 1

nlnn etun≥0.

D’après le cours,

N

X

n=2

1 nlnn

! et

Å RN

2

dt tlnt

ã

ont la même nature. OrRN 2

dt

tlnt = [lnt]N2 −−−−−→

N→+∞ +∞.

DoncX

undiverge.

Solution de l’exercice 17.7 Énoncé

un= Z 1

n

0

√xdx

3

1 +x2 ≤ Z 1

n

0

…1

n× dx

3

1 +x2

≤ Z 1

n

0

…1 ndx

≤ 1 n× 1

√n = 1 n3/2

On reconnaît une série de Riemann, avecα >1, donc les deux termes généraux étant positifs,X

anconverge.

Solution de l’exercice 17.8 Énoncé

3

abc≤ a+b+c

3 : par inégalité arithmético-géométrique, doncX

3

unvnwnconverge.

Åa+b+c 3

ã2

= 1

9 a2+b2+c2+ 2(ab+bc+ac)

= 1 9

Å1

2(a2+b2) +1

2(a2+c2) +1

2(b2+c2) + 2(ab+ac+bc) ã

≥ 1

9(ab+ac+bc+ 2(ab+ac+bc))

≥ 1

3(ab+ac+bc) Donca+b+c

3 ≥

…ab+ac+bc

3 , de plus,√3

abc≤√3

n3oùn= max(a, b, c)etn≤a+b+c.

Donc√

ab+ac+bc≤√

3n3=√

3n≤√

3(a+b+c), donc la série enX√

unvn+unwn+vnwnest convergente.

(7)

Solution de l’exercice 17.9 Énoncé lnpn=

n

X

k=1

ln(1−εk)etln(1−εk)∼ −εk. pn−−−−−→

n→+∞ 0⇔lnpn−−−−−→

n→+∞ −∞

n

X

k=1

ln(1−εk)−−−−−→

n→+∞ −∞

⇔X

εkdiverge.

Solution de l’exercice 17.10 Énoncé

an= Å

1 + 1

√n ã−n

= exp Å

−nln Å

1 + 1

√n ãã

= exp Å

−n Å 1

√n+o Å 1

√n ããã

= e

n+o( n)

Puisn2an= e2 lnn−

n+o(

n), orlnn=o(√

n), doncn2an= e

n+o(

n)−−−−−→

n→+∞ 0, doncan=o Å 1

n2 ã

etX 1 n2 (série de Riemann), doncX

anconverge également.

Solution de l’exercice 17.11 Énoncé

un=a√ n+b√

n+ 1 +c√ n+ 2

=√ n

Ç a+b

… 1 + 1

n +c

… 1 + 2

n å

=√

na+√ n

Å b

Å 1 + 1

2n+O Å 1

n2 ãã

+c Å

1 + 1 n+O

Å 1 n2

ããã

=√

n(a+b+c) + 1 n

Åb 2+c

ã +O

Å 1 n3/2

ã

| {z }

CV

Sia+b+c6= 0, alorsun−−−−−→

n→+∞ ±∞donc la série est grossièrement divergente.

Sia+b+c= 0et b

2 +c6= 0, alors la série diverge, car la série harmonique diverge.

DoncX a√

n+b√

n+ 1 +c√

n+ 2converge⇔

®a+b+c= 0 b=−2c

Solution de l’exercice 17.12 Énoncé

∀n∈N, vn= un

1 +un ≤uncarun≥0, doncX

unconverge⇒X

vnconverge, carX

vn∈ S(R+).

Xvn converge doncvn −−−−−→

n→+∞ 0, donc à partir d’un certain rang,vn ≤ 1

2, or un = vn

1−vn

et donc à partir d’un certain rang,1−vn≥ 1

2doncun≤2vn, orX

vnconverge, doncX

unconverge car c’est une série à termes positifs.

Doncun−−−−−→

n→+∞ 0, doncvn= un

un+ 1 ∼ un

1 =un.

Solution de l’exercice 17.13 Énoncé

(8)

1. 1er cas :`∈R+., donc∀ε >0,∃N1 ∈N, ∀k≥N1,

pk

|ak| −`

≤ε, donc∀k≥N1, `−ε≤ pk

|ak| ≤`+ε.

Pour` < 1,on choisitεtel que`+ε < 1, (en prenantε = 1−`

2 ) et donc0 ≤ pk

|ak| ≤ 1−`

2 et ainsi 0≤ |ak| ≤

Å1−` 2

ãk

. OrXÅ1−` 2

ãk

converge, doncX

|ak|converge aussi, doncX

akest absolument convergente.

Si` > 1, à partir d’un certain rang,1 ≤ |ak|d’après le lemme des tunnels, doncX

an est grossièrement divergente.

Avec,an= 1

nα = eαlnn, √n

an= eαlnnn −−−−−→

n→+∞ 1, pourtantX 1

nα converge ou diverge selonα.

2. n+ 1

2n+ 5 −−−−−→

n→+∞

1

2 <1, doncXÅ n+ 1 2n+ 5

ãn

converge.

an= nlnn

lnnn = elnnlnn

(eln lnn)n = eln2n−nln lnn.

n

an= e1nln2n−ln lnn−−−−−→

n→+∞ 0<1doncX

anconverge, car ln2n

n −−−−−→

n→+∞ 0etln lnn−−−−−→

n→+∞ +∞.

Solution de l’exercice 17.14 Énoncé

n!≤

n

X

k=0

k!≤n! + (n−1)! + (n−1)(n−2)! =n! +o(n!)(par principe des gendarmes).

On montre donc que

n

X

k=0

k!∼n!.

an∼ (nα)n n!

∼ (nα)n

2πnnne−n

= (αe)n

√2πn =bn

Siα > 1

e, alors la série diverge grossièrement.

Siα= 1

e, bn= 1

2πndiverge.

Siα <e−1, bn=o((αe)n)qui converge.

Solution de l’exercice 17.15 Énoncé

Soitq ∈N,

q

X

k=bq

2c

ak≥ q−jq

2 k

+ 1

aqcar(an)est décroissante

≥q 2 + 1

aq≥ q

2aq≥0 Supposons queX

anconverge, donc :

q

X

k=bq

2c

ak=

q

X

k=0

ak

bq2c−1

X

k=0

ak−−−−→

q→+∞

+∞

X

k=0

ak

+∞

X

k=0

ak= 0

DONC q

2aq −−−−→

q→+∞ 0.

(9)

Solution de l’exercice 17.16 Énoncé On poseSN =

N

X

n=0

2nu2n etTN =

N

X

n=0

un. On a pour2n−1+ 1≤i≤2n, ui ≥u2n.

SN =

N

X

n=0

u2n2n= 2

N

X

n=0

2n−1u2n

= 2

N

X

n=1 2n−1

X

k=2n−1

u2k

≤2

N

X

n=1 2n−1

X

k=2n−1

uk

= 2

2N−1

X

i=1

ui= 2T2N−1

T2N−1 =

2N−1

X

i=1

ui =

N

X

n=1 2n−1

X

i=2n−1

ui

N

X

n=1 2n−1

X

k=2n−1

2n−1u2n−1

=

N

X

n=1

2n−1u2n−1

=SN−1

On a donc

SN

2 ≤T2N−1≤SN−1

SiSN converge,SN−1est majorée, doncT2N−1est majorée, orTi ≤T2i−1 (carT est à termes positifs), doncTiest majorée, d’où la convergence.

SiTNest convergente, alorsTNest majorée, doncSN également, donc elle converge (car elles sont à termes positifs).

Posons un = 1

nlnβn, alors, 2nu2n = 2n

2nlnβ(2n) = 1

nβlnβ2, or X 1

nβ converge si et seulement si β > 1 (série de Riemann), doncX

unconverge si et seulement siβ >1.

Solution de l’exercice 17.17 Énoncé

PosonsIn,ϕ= Z ϕ

0

dx

1 +n2tan2x =

Z tanϕ=A 0

du

(1 +n2u2)(1 +u2).

On pose le changement de variabletanx=u(C1), donc du= dx(1 + tan2x)donc dx= du 1 +u2. Par décomposition en éléments simples on obtient :

n2

n2−1 × 1

1 +n2u2 − 1

n2−1 × 1

1 +u2 = 1

(1 +n2u2)(1 +u2)

(10)

In,ϕ= n2 n2−1

Z A 0

du

1 +n2u2 − 1 n2−1

Z A 0

du 1 +u2

= n2 n2−1

ïarctannu n

òA 0

− 1

n2−1[arctanu]A0

= n2 n2−1

arctannA

n − 1

n2−1arctanA

−−−−−→

A→+∞

n n2−1

π

2 − 1 n2−1

π 2

−−−−−→

ϕ→+∞

(n−1) (n2−1)

π

2 = π

2(n+ 1) Doncandiverge carX1

n diverge.

On pouvait alternativement deviner que la série divergeait et essayer de le prouver.

Solution de l’exercice 17.18 Énoncé

Si a ≥ 1, an ≤ nα

2n, or n2an ≤ nα+2

2n −−−−−→

n→+∞ 0 d’après les croissances comparées, doncX

an converge, d’après le critère de Riemann.

Supposons maintenant quea <1, on posebn= (1 +a). . .(1 +an).

On alnbn =

n

X

k=1

ln(1 +ak) et on aln(1 +ak) ∼ ak carak −−−−→

k→+∞ 0or X

akconverge, doncX

ln(1 +ak) converge, donclnbn −−−−−→

n→+∞ S ∈ R, doncbn = elnbn −−−−−→

n→+∞ eS >0, doncan ∼ nα

eS qui diverge grossièrement (série de Riemann).

Solution de l’exercice 17.19 Énoncé

Il existek≥2, n0 ∈Ntels que∀n≥n0, kkn≥un. On a doncknuknn0 ≥un0.

Sn =

kNn0−1

X

n=n0

un =

N−1

X

i=0

ki+1n0−1

X

j=kin0

uj

N−1

X

i=0

ki+1n0−1

X

k=kin0

uki+1n0 =

N−1

X

i=0

ki(k−1)n0uki+1n0 car(un)est strictement décroissante.

On fait de la sommation par paquets, le premier commençant à n0, le deuxième à kn0, le troisième àk2n0... qu’on majore par le premier terme, car(un)est décroissante.

SN

N−1

X

i=0

ki(k−1)n0uki+1n0 =n0k−1 k

N−1

X

i=0

ki+1uki+1n0

≥ n0(k−1) k

N−1

X

i=0

un0

= n0(k−1)

k un0 ×N −−−−−→

N→+∞ +∞

Solution de l’exercice 17.20 Énoncé

On a donc an

n −−−−−→

n→+∞ 0et doncn2

an n3 =

an n

−−−−−→

n→+∞ 0, donc d’après le critère de Riemann,Xan n3 est absolument convergente. De plus,∀k≥3,

an nk =o

an n3

. H :(an)non identiquement nulle.

On pose alorsi0 = min{i∈N\ai 6= 0},et pourk≥3, Sk=

+∞

X

n=i0+1

an Än

i0

äk

(11)

Sk+1=

+∞

X

n=i0+1

an Än

i0

äk+1

+∞

X

n=i0+1

an Än

i0

äkÄi

0+1 i0

ä

Donc Sk+1 ≤ i0

i0+ 1Sk, donc on montre par récurrence que 0 ≤ Sn ≤ S3 Å i0

1 +i0 ãn−3

−−−−−→

n→+∞ 0, donc Sn−−−−−→

n→+∞ 0

Donc il existek∈Ntel queSk≤ |ai0|

+∞

X

n=1

an

nk

=

+∞

X

n=i0+1

an

nk

ai0

ik0

+∞

X

n=i0+1

an

nk

=

ai0

ik0

+∞

X

n=i0+1

Sk ik0

>0 car|Sk|<|ai0|

Donc

+∞

X

n=1

an

nk

6= 0ce qui est absurde, donc∀n∈N, an= 0.

Solution de l’exercice 17.21 Énoncé

α >1, soitβ∈]1, α[, et posons∀n∈N, bn= 1 nβ bn+1

bn

= Å n

n+ 1 ãβ

= Ç 1

1 +1n åβ

= 1−β n +o

Å1 n

ã

Doncan+1

an −bn+1

bn = β−α n +o

Å1 n

ã

∼ β−α

n carβ < α.

Donc il existeN ∈N,tel que

∀n≥N, an+1

an −bn+1 bn ≤0 Doncan=O(bn), orX

bn=X 1

nβ avecβ >1, donc elle converge. DoncX

anconverge.

Pourα < 1, on applique le même raisonnement avec β = 1, et on abn = O(an), et doncX

an diverge car Xbndiverge.

an+1 an

= 2n+ 2

2n+ 3 = 1− 1 2n+ 3

= 1− 1 2n· 1

1 +2n3

= 1− 1

2n(1 +o(1))

= 1− 1 2n+o

Å1 n

ã

Doncα = 1

2 doncX

andiverge.

Il existe une autre version de la règle de Duhamel, aussi classique : Si l’on suppose qu’il existeα, β >1tels quean+1

an

= 1−α n +O

Å 1 nβ

ã

, alors il existek∈R+tel quean∼ k nα. Démo à rédiger...

Solution de l’exercice 17.22 Énoncé

SN =

2N

X

n=N+1

ϕ(n) n2 ≥ 1

4N2

2N

X

n=N+1

ϕ(n).

ϕ(N+ 1), . . . , ϕ(2N)sontN entiers distincts, carϕest injective, donc

2N

X

n=N+1

ϕ(n)≥

N

X

k=1

k= N(N + 1)

2 .

(12)

DoncSN ≥ 1

4N2 · N(N + 1)

2 ≥ N+ 1 8N ≥ 1

8 6= 0, etSN est la différence de deux sommes partielles, donc en tendant vers+∞, on devrait avoirSN −−−−−→

N→+∞ 0, ce qui n’est pas le cas, doncXϕ(n)

n2 diverge.

Solution de l’exercice 17.23 Énoncé

un∈R+etn(un−un+1)≥0car(un)est décroissante.

Tn=

n

X

k=1

k(uk−uk+1) =

n

X

k=1

kuk

n+1

X

k=1

(k−1)uk

=u1−(n+ 1)un+1+

n+1

X

k=2

uk

=

n

X

k=1

uk−nun+1 =Sn−nun+1

H :X

unconverge, on noteS = lim

n→+∞Sn

Tn=Sn−nun+1 ≤Sn≤S

Tnest majorée et croissante, doncX

n(un−un+1)converge.

H :X

n(un−un+1) =X

vnconverge.

∀k≥1, uk−uk+1= vk

k .

N

X

k=n

uk−uk+1 =

N

X

k=n

vk

k =un−uN+1.

∀n≥1, un=uN+1+

N

X

k=n

vk k =

+∞

X

k=n

vk k

0≤nun+1 ≤un=n

+∞

X

k=n

vk

k

≤n

+∞

X

k=n

vk n

=

+∞

X

k=n

vk−−−−−→

n→+∞ 0

Doncnun+1 −−−−−→

n→+∞ 0etTn=Sn−nun+1. Donc

+∞

X

k=1

vk=T =S.

Solution de l’exercice 17.24 Énoncé

an= 2n

3n = enln 2−

nln 3 −−−−−→

n→+∞ +∞doncX(−2)n

3n diverge grossièrement.

an = 2lnn

3n n2an = n22lnn

3n = e2 lnn+lnnln 2−

nln 3 −−−−−→

n→+∞ 0, donc d’après le critère de Riemann, la série X(−1)nanconverge absolument.

Solution de l’exercice 17.25 Énoncé

(13)

0≤ |an|=

Z π4

2 π

sin1t n+tdt

≤ Z 4

π

2 π

sin1t

|n+t|dt

≤ Z 4

π

2 π

dt n+t

= [lnn+t]

4 π 2 π

= ln Å

n+ 4 π

ã

−lnn+ 2 π

= lnn+ ln Å

1 + 4 πn

ã

−lnn−ln Å

1 + 2 πn

ã

= 4 πn − 2

πn+O Å 1

n2 ã

= 2 πn +O

Å 1 n2

ã

−−−−−→

n→+∞ 0

On montre de plus que(an)est décroissante, (àtfixé), et le théorème spécial des séries alternées permet de conclure.

On peut également mettre en évidence le fait queX

anest seulement semi-convergente : an

Z 4

π

2 π

√2

2(n+t)dt=

√2 2

Å 2 πn+O

Å 1 n2

ãã

Solution de l’exercice 17.26 Énoncé

ln Å

1 +(−1)n n

ã

=0

(−1)n n +O

Å 1 n2

ã

donc la série converge car 1

n −−−−−→

n→+∞ 0en décroissant, donc elle vérifie le critère spécial des séries alternées.

SoitN ∈N,

2N

X

n=2

ln Å

1 +(−1)n n

ã

=

N

X

n=2

ln Å

1 + 1 2n

ã + ln

Å

1− 1 2n+ 1

ã

−ln Å

1− 1 2N+ 1

ã

=

N

X

n=2

ï ln

Å2n+ 1 2n

ã + ln

Å 2n 2n+ 1

ãò

−ln Å

1− 1 2N + 1

ã

=−ln Å

1− 1 2N+ 1

ã

−−−−−→

N→+∞ 0

Solution de l’exercice 17.27 Énoncé

an= (−1)n

n−lnn = (−1)n

n 1−lnnn = (−1)n n

Å

1 +lnn n +o

Ålnn n

ãã

= (−1)n

n +(−1)nlnn n2 +o

Å(−1)nlnn n2

ã . Chacun de ses termes tend vers0en décroissant (en module), donc d’après le théorème spécial des séries alternées, la sérieX

anconverge.

Solution de l’exercice 17.28 Énoncé

un+1 =uncos(un), siun ∈ i 0,π

2 h

, 0 ≤cosun ≤ 1doncun+1 ∈ i 0,π

2 h

. Par récurrence, on en déduit que

∀n∈N, un∈ i 0,π

2 h

Doncun+1 =uncosun ≤ undonc(un)est décroissante et minorée, doncun −−−−−→

n→+∞ ` ∈R. La limite vérifie en outre`=`cos`donc`= 0ou1 = cos`donc`= 0.

DoncX

(−1)nunconverge d’après le théorème spécial des séries alternées.

(14)

ln cosun= lnun+1

un

= lnun+1−lnun. Donc

N

X

n=0

ln cosun=

N

X

n=0

lnun+1−lnun

= lnuN+1−lnu0

−−−−−→

n→+∞ −∞(carun−−−−−→

n→+∞ 0) De plus,ln cosun= ln

Å 1−u2n

2 +o(u2n) ã

= −u2n

2 +o(u2n)∼ −u2n

2 doncX

u2ndiverge.

A partir d’un certain rang, on aura|un| ≥u2n, carun−−−−−→

n→+∞ 0, donc à partir d’un certain rang,un≤1.

DoncX

undiverge carX

u2ndiverge.

Solution de l’exercice 17.29 Énoncé

1. à 5. : fait en cours 6.

S4n=

4n

X

k=1

uk =

4n

X

k=146|k

1 k+

4n

X

k=14|k

σ

4 etσ = 1−(1−σ)

=

4n

X

k=1

1 k−

4n

X

k=14|k

1−σ 4

=

4n

X

k=1

1 k−1

4

n

X

k=1

1 n +σ

4

n

X

k=1

1 k

= ln(4n) +γ+o(1)−lnn+γ+o(1)

4 +σ

4(lnn+γ+o(1))

= 3 +σ

4 lnn+ ln 4 +o(1) +3 +σ 4 γ Siσ 6= 3, S4n−−−−−→

n→+∞ ±∞. DoncS4nconverge⇔σ=−3. AlorsS4n−−−−−→

n→+∞ 2 ln 2.

7. S4n+1 =S4n+ 1

4n+ 1, doncS4netS4n+1 convergent vers la même limite. De même pourS4n+2 etS4n+3, donc d’après le coursSn−−−−−→

n→+∞ 2 ln 2.

|wk| ≥ 1

k doncX

wkest simplement semi-convergente.

8. CNS :

T

X

i=1

σi = 0.

H :

T

X

i=1

σi = 0. SoitN ∈N, on a la division euclidienne deN parT :N =T q+r, 0≤r < T.

SN =

N

X

n=1

σn=

q−1

X

k=0 (k+1)T

X

n=kT+1

σn+

T q+r

X

n=qT+1

σn

=

q−1

X

k=0 T

X

n=1

σn

| {z }

σnT-périodique

+

r

X

n=1

σn

=

r

X

n=1

σn

(15)

Donc ( N

X

n=1

σn\N ∈N )

est fini, donc il est borné. De plus, 1

n −−−−−→

n→+∞ 0en décroissant, donc d’après le théorème d’Abel,Xσn

n converge :

n

X

k=1

σk k =

n

X

k=1

Sk−Sk−1

k

=

n

X

k=1

Sk k −

n−1

X

k=0

Sk k+ 1

=

n

X

k=1

Sk Å1

k− 1 k+ 1

ã + Sn

n+ 1

=1 n

X

k=1

Sk 1

k(k+ 1) + Sn n+ 1 On a vu queSN =qST +Sravecq=

õN T

û etr=

ßN T

™ T. SN =

õN T û

ST +

r

X

n=1

σnoùr∈ {1, . . . , T −1}.

1ercas :ST = 0.

Alors(SN)N∈N est bornée. Sn

n+ 1 −−−−−→

n→+∞ 0

Sk

k(k+ 1)

Sk

k2

= O Å 1

k2 ã

orX 1

k2 est convergente doncP Sk

k(k+ 1) est absolument convergente etPσk

k converge.

2ecas :ST 6= 0.

SN = N

TST et donc Sn

n+ 1 −−−−−→

n→+∞

ST

T et Sk

k(k+ 1) ∼ ST

kT carST 6= 0, donc

Sk k(k+ 1)

ST kT

∼ 1 k or P1

k diverge, doncX Sk

k(k+ 1) diverge, donc d’après 1,Xσk

k diverge.

Solution de l’exercice 17.30 Énoncé

1

n+ 1 +k −−−−→

k→+∞ 0en décroissant, quantité bien définie, donc d’après le théorème spécial des séries alternées, la série converge.

un=

+∞

X

k=0

(−1)k n+ 1 +k =

+∞

X

k=n+1

(−1)k−n−1 k

un+1−un=−(−1)n+1

+∞

X

k=n+1

(−1)k

k +

+∞

X

k=n+2

(−1)k k

!

=−(−1)n+1

+∞

X

k=n+1

(−1)k Å1

k − 1 k+ 1

ã

= (−1)n

+∞

X

k=n+1

(−1)k k(k+ 1)

On a bien 1

k(k+ 1) −−−−→

k→+∞ 0en décroissant, donc le théorème spécial des séries alternées s’applique. Et

+∞

X

k=n+1

(−1)k k(k+ 1) est du signe de son premier terme.

Doncun+1−un≤0et

+∞

X

k=n+1

(−1)k k(k+ 1)

≤ 1

(n+ 1)(n+ 2), et|un+1−un| ≤ 1

(n+ 1)(n+ 2) =o Å1

n ã

(16)

un+1+un= (−1)n+1

+∞

X

k=n+1

(−1)k

k −

+∞

X

k=n+2

(−1)k k

!

= (−1)n+1×(−1)n+1

n+ 1 = 1

n+ 1 ∼ 1 n Par suite :

un= 1

2((un+un+1) + (un−un+1))

= 1 2n+o

Å1 n

ã +o

Å1 n

ã

∼ 1 2n DoncX

undiverge.

Cependant,un−−−−−→

n→+∞ 0en décroissant, donc d’après le théorème spécial des séries alternées,X

(−1)nunconverge.

Solution de l’exercice 17.31 Énoncé

On posey0 =

ϕ(0)

X

k=0

xket∀n∈N, yn=

ϕ(n)

X

k=ϕ(n−1)+1

xk.

1. H X

xnconverge.

n

X

k=0

yk=

n

X

k=0

ϕ(k)

X

i=ϕ(k−1)+1

xk=

ϕ(n)

X

k=0

xkqui converge (suite extraite de la série enX xn).

Réciproque :∀n ∈ N, un = (−1)n, on a bien

n

X

k=0

(u2k +u2k+1) qui converge, maisX

uk diverge gros- sièrement.

2. H X

ykconverge.

Soitn∈N, il existe alorsN ∈N, ϕ(N) + 1≤n≤ϕ(N + 1)

n

X

k=0

xk=

ϕ(N)

X

k=0

xk+

n

X

k=ϕ(N)+1

xk

ϕ(N)

X

k=0

xk+

ϕ(N+1)

X

k=ϕ(N)+1

xk(on majore par la paquet suivant)

N+1

X

k=0

yk réunion des paquets

+∞

X

k=0

yk (yk ≥0)

Donc la sérieX

xkconverge, car elle est majorée et à termes positifs.

3. H :xn−−−−−→

n→+∞ 0etM = maxn∈Nϕ(n)−ϕ(n−1). On pose`=

+∞

X

k=0

yk. Soitε >0,il existeN ∈N, ∀n≥N, |xn|< ε

2(M+ 1) et il existeN0∈N, ∀n≥N0,

ϕ(n)

X

k=0

xk−`

≤ ε 2. On posen0= max(N, ϕ(max(N, N0))) =ϕ(max(N, N0)).

(17)

Soitn≥n0, donc il existen1∈Ntel queϕ(n1) + 1≤n≤ϕ(n1+ 1), donc1≤1−ϕ(n1)≤M Sn=

n

X

k=0

xk−`

=

ϕ(n1)

X

k=0

xk+

n

X

k=ϕ(n1)+1

xk−`

ϕ(n1)

X

k=0

xk−`

+

n

X

k=ϕ(n1)+1

|xk|(inégalité triangulaire)

*

z}|{ε 2 +

n

X

k=ϕ(n1)+1

| {z }

∗∗

ε M+ 1

* : carϕ(n1)≥n > ϕ(N0)doncn1+ 1> N0 doncn1≥N0(par stricte croissance deϕ).

** : carϕ(n1+ 1)≥n > ϕ(max(N, N0))doncn1 ≥max(N, N0), doncϕ(n1) + 1≥ϕ(N)≥N DoncSn≤ ε

2 + (M+ 1)ε

2(M+ 1) =ε. Donc la réciproque est vérifiée etX

xkconverge.

4. H :`=

+∞

X

k=0

yk.

∀n∈N, ∃kn∈N, ϕ(kn) + 1≤n≤ϕ(kn+ 1).

n

X

k=0

xk−`

=

ϕ(kn)

X

k=0

xk+

n

X

k=ϕ(kn)+1

xk−`

kn

X

k=0

yk−`

+

n

X

k=ϕ(kn)+1

|xk|

kn

X

k=0

yk−`

+

ϕ(kn+1)

X

k=ϕ(kn)+1

|xk|

D’après H :

ϕ(kn+1)

X

k=ϕ(kn)+1

|xk|=

ϕ(kn+1)

X

k=ϕ(kn)+1

xk

=|ykn+1|.

Donc

n

X

k=0

xk−`

kn

X

k=0

yk−`

+|ykn+1| −−−−−→

n→+∞ 0carX

ykconverge etkn−−−−−→

n→+∞ +∞(sinon : kn= max{k∈N\ϕ(k) + 1≤n}= maxAn. On aAn⊂An+1 donckn≤kn+1donc(kn)est croissante.

Si kn ne tend pas vers l’infini, alors elle est majorée : ∃M ∈ N, ∀n ∈ N, kn ≤ M, alors∀n ∈ N, n ≤ ϕ(kn+ 1)≤ϕ(M+ 1) .

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