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Rappel. φ N (resp. φ S ) est d´ efini par : pour tout x ∈ S n \ {N } (resp. S n \ {S}), (φ N (x), 0) (resp. (φ N (x), 0)) est l’unique point d’intersection de la droite (N x) (resp. (Sx)) avec l’hyperplan R n × {0}.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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MM022 G´ eom´ etrie diff´ erentielle 2014–2015

Feuille 2 : sph` eres, tores, projectifs

Exercice 1. Sph` eres par projections st´ er´ eographiques. Soit S n la sph` ere unit´ e de R n+1 munie de la topologie induite. On note N = (0, . . . , 0, 1) et S = (0, . . . , 0, −1) les pˆ oles nord et sud respectivement.

1. V´ erifier que les projections st´ er´ eographiques φ N et φ S par rapport aux pˆ oles nord et sud sont des hom´ eomorphismes de S n \ {N } et S n \ {S} respectivement sur R n .

Rappel. φ N (resp. φ S ) est d´ efini par : pour tout x ∈ S n \ {N } (resp. S n \ {S}), (φ N (x), 0) (resp. (φ N (x), 0)) est l’unique point d’intersection de la droite (N x) (resp. (Sx)) avec l’hyperplan R n × {0}.

2. Montrer que l’on d´ efinit ainsi deux cartes compatibles de S n , qui munissent la sph` ere d’une structure de vari´ et´ e diff´ erentiable.

3. V´ erifier que l’injection canonique i : S n → R n+1 est de classe C . Montrer qu’une appli- cation f : X → S n , o` u X est une vari´ et´ e, est de classe C ssi i ◦ f l’est. Utiliser ce crit` ere pour construire une application C de S p dans S p+n .

Exercice 2. Quadriques. Dans R n × R p on consid` ere la quadrique d’´ equation kxk 2 − kyk 2 = 1.

1. Montrer que c’est une sous-vari´ et´ e diff´ eomorphe ` a S n−1 × R p . 2. Repr´ esenter les diff´ erents cas pour n + p = 3.

Exercice 3. Tore de dimension 1. Soit T 1 = R / Z le tore de dimension 1, muni de la topologie quotient, et p la projection canonique de R sur T 1 .

1. Montrer que T 1 est compact et connexe.

2. D´ efinir ` a partir de la restriction de p ` a ]0, 1[ et ]1/2, 3/2[ deux cartes compatibles de T 1 , qui munissent T 1 d’une structure de vari´ et´ e.

3. V´ erifier que la projection p est lisse et qu’une application f : T 1 → R est lisse ssi f ◦ p l’est.

4. Montrer que l’application x ∈ R 7→ e 2iπx ∈ S 1 induit un diff´ eomorphisme entre le tore et le cercle unit´ e S 1 ⊂ R 2 .

5. On pose pour tout α, β ∈ T 1

d(α, β) = inf

α∈p ˜

−1

(α), β∈p ˜

−1

(β)

|˜ α − β|. ˜

Montrer que d d´ efinit une distance sur le tore (on pourra par exemple, ´ etant donn´ es z et z 0 ∈ S 1 , exprimer d(φ −1 (z), φ −1 (z)), o` u φ d´ esigne le diff´ eomorphisme de la question pr´ ec´ edente, en termes d’angles (ou de longueur d’arc)). Montrer que cette m´ etrique induit la topologie quotient sur T 1 .

Exercice 4. Tore de dimension n.

1. Reprendre les questions de l’exercice pr´ ec´ edent pour le tore de dimension n, T n = R n / Z n .

(2)

2. Montrer, ` a l’aide de l’application

h : R 2 → R 3

(θ, φ) 7→ ((2 + cos θ) cos φ, (2 + cos θ) sin φ, sin θ).

que R 2 /Z 2 est diff´ eomorphe au tore de r´ evolution T ⊂ R 3 obtenu en faisant tourner autour de l’axe (Oz) le cercle C 0 ⊂ {y = 0} de centre (2, 0, 0) et de rayon 1.

Exercice 5. Espace projectif r´ eel. On d´ efinit l’espace projectif r´ eel RP n comme l’ensemble des droites vectorielles de R n+1 , muni de la topologie quotient. On note p : R n+1 \ {0} → R P n la projection naturelle.

1. Montrer que R P n est compact et connexe.

2. Pour i = 0, . . . , n, on consid` ere l’ensemble V i ⊂ R P n des droites qui ne sont pas contenues dans l’hyperplan {x i = 0} et on d´ efinit ϕ i l’application V i → R n qui associe ` a une droite son intersection avec l’hyperplan affine {x i = 1} ' R n . V´ erifier que l’on d´ efinit ainsi des cartes compatibles qui recouvrent le projectif.

3. Montrer que la projection p est de classe C et qu’une fonction f : R P n → X (X vari´ et´ e) est de classe C ssi f ◦ p l’est.

4. Montrer que l’inclusion i : S n → R n+1 induit un hom´ eomorphisme entre R P n et S n /x ∼ −x muni de la topologie quotient.

5. Montrer qu’il existe une unique structure de vari´ et´ e diff´ erentiable sur S n /x ∼ −x telle que la projection S n → S n /x ∼ −x soit C . Montrer que l’hom´ eomorphisme de la question pr´ ec´ edente est alors un diff´ eomorphisme.

6. En s’inspirant des exercices pr´ ec´ edents, d´ efinir une m´ etrique sur R P n qui induit la topologie quotient.

Exercice 6. Projectifs de petite dimension.

1. Montrer que RP 1 est diff´ eomorphe au cercle.

2. (Plongement de V´ eron` ese) Montrer que R P 2 se plonge dans R 6 via l’application d´ efinie sur S 2

(x, y, z) 7→ (x 2 , y 2 , z 2 , xy, yz, xz).

3. Montrer que RP 3 est diff´ eomorphe ` a SO(3).

Exercice 7. Droites projectives. On appelle droite projective, tout partie de R P n image par la projection canonique p d’un sous espace de R n+1 de dimension 2.

1. Montrer qu’une droite projective est une sous-vari´ et´ e de R P n diff´ eomorphe ` a R P 1 . 2. Montrer que le compl´ ementaire d’une droite projective dans R P 2 s’identifie ` a un plan affine

de dimension 2. Que peut-on dire de l’intersection d’une autre droite projective avec ce plan?

3. Montrer que deux droites projectives du plan projectif RP 2 se coupent en exactement un point ou sont confondues.

Exercice 8. Espace projectif complexe. On d´ efinit l’espace projectif complexe CP n comme l’ensemble des droites vectorielles (complexes) de C n+1 , muni de la topologie quotient ( C n+1

´

etant identifi´ e ` a ( R 2 ) n+1 = R 2n+2 . On note p : C n+1 \ {0} → C P n la projection naturelle.

1. Donner une structure de vari´ et´ e diff´ erentielle ` a C P n .

2. Montrer que CP 1 est diff´ eomorphe ` a la sph` ere S 2 .

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