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(a) Toute application multilin´eaire continue (sur un espace vectoriel produit norm´e par k · k∞) est diff´erentiable

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Universit´e Lille 1 L3 Maths

2012-2013 M-52

DS2 – Vendredi 7 d´ecembre 2012 Dur´ee 2h

Les documents et les calculatrices ne sont pas autoris´es.

La correction tiendra compte de la r´edaction. En particulier, tous les th´eor`emes utilis´es doivent ˆetre

´

enonc´es pr´ecis´ement. Le bar`eme donn´e est indicatif.

Vrai/Faux

Pour chaque question : +1 point par r´eponse juste, -1 point par r´eponse fausse (on ne demande pas de justifier).

(a) Toute application multilin´eaire continue (sur un espace vectoriel produit norm´e par k · k) est diff´erentiable.

(b) Tout hom´eomorphisme diff´erentiable est un diff´eomorphisme.

(c) SiE,F sont des espaces vectoriels norm´es,U ⊆E un ouvert connexe, etf :U →F une application diff´erentiable telle queDf(x)≡0 pour toutx∈U, alorsf est constante.

Exercice 1 (2 points)

SoitE un espace vectoriel norm´e, etN sa norme. Soita∈E\ {0}, et supposons queN est diff´erentiable ena. En ´ecrivant la d´efinition de la diff´erentielle, montrer que pour tout r´eel λ >0,N est diff´erentiable au pointλaavecDN(λa) =DN(a).

Exercice 2 (5 points)

SoitF =C([0,1]) l’espace des fonctions continues sur [0,1] `a valeurs dansR. On munit F de la norme k · k, i.e., pour toutg∈F on posekgk:= supt∈[0,1]|g(t)|. SoitE=C1([0,1]). On munitEde la norme k · k1donn´ee par

kfk1:=kfk+kf0k (∀f ∈E).

On consid`ere l’application Φ :E→F d´efinie surE par Φ(f) = 2f0−f2.

Montrer que Φ est diff´erentiable en tout pointf ∈E, avec sa diff´erentielle au pointf ∈E ´etant donn´ee par

DΦ(f)·h= 2h0−2f h (∀h∈E);

ici,f hest le produit ponctuel des deux fonctions, i.e., (f h)(t) = f(t)h(t) (∀t∈[0,1]). On rappelle que, en particulier, il faut v´erfier que pour toutf ∈E fix´e, l’applicationu: (E,k · k1)→(F,k · k) donn´ee par

u·h:= 2h0−2f h (∀h∈E) est lin´eaire et continue.

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Exercice 3 (5 points)

Soientf etg deux fonctions de classeC1 surRet `a valeurs dans R. On suppose que pour tousx, y∈R on af0(x)6=g0(y). On consid`ere l’applicationF :R2→R2 d´efinie parF(x, y) = (x+y, f(x) +g(y)).

(a) Expliquer pourquoi F est une application de classe C1, et v´erifier que DF(x, y) est inversible pour tout (x, y)∈R2.

(b) Utiliser l’´egalit´e des accroissements finis pour montrer queF est injective.

(c) Conclure queF est unC1-diff´eomorphisme deR2 surF(R2).

Exercice 4 (7 points)

SoitRn muni de la norme produit. SoitMn(R) l’espace des matricesn×nr´eelles ; on munitMn(R) = Lc(Rn) de la norme d’op´erateurs (lin´eaires continus) de Rn dansRn, not´eek · k. On rappelle que l’on a

kABk ≤ kAk kBk (∀A, B∈ Mn(R)).

SoitI∈ Mn(R) la matrice identit´e. On note par idMn(R) l’application identit´e deMn(R) dansMn(R) (i.e., Mn(R)3 A7→ A). Soit Lc(Mn(R)) l’espace des applications lin´eaires continues de Mn(R) dans Mn(R), muni de la norme d’op´erateurs, not´eek · kLc(Mn(R)). On rappelle que pour toutT ∈ Lc(Mn(R)) on a

kTkLc(Mn(R)) = sup

A∈Mn(R),kAk≤1

kT(A)k.

On consid`ere l’application Φ :Mn(R)→ Mn(R) d´efinie par Φ(A) =A3.

(a) Expliquer pourquoi Φ est de classeC1 surMn(R), avecDΦ(A)∈ Lc(Mn(R)) donn´ee par DΦ(A)·H =A2H+AHA+HA2 (∀A, H ∈ Mn(R)).

(b) SoientA, H∈ Mn(R). PosonsB:=A−I. V´erifier l’´egalit´e

DΦ(A)·H−3H =B2H+HB2+BHB+ 3BH+ 3 HB.

En d´eduire la majoration

kDΦ(A)·H−3Hk ≤ 3kBk2+ 6kBk kHk et alors

1

3DΦ(A)−idMn(R)

L

c(Mn(R))

≤ kA−Ik2+ 2kA−Ik.

(c) Soit B := B(I,13) la boule ouverte dans Mn(R), de centre I et de rayon 13. D´eduire de (b) que pour toutA∈B, on aDΦ(A)∈GL(Mn(R)) :=GL(Mn(R),Mn(R)).

(d) On consid`ere l’application Ψ : B → Mn(R) d´efinie par Ψ(A) = Φ(A)−3A (∀A ∈ B). Calculer DΨ(A) pour toutA∈B. Utiliser alors (b) pour d´eduire que pour tous A, C∈B on a

kΨ(A)−Ψ(C)k ≤ 7

3kA−Ck.

En d´eduire que Φ est injective sur B.

(e) Conclure que Φ est unC1-diff´eomorphisme deBsur Φ(B).

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