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0.1 Espace vectoriel norm´ e. Espace de Ba- nach.

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Academic year: 2022

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(1)

Table des mati` eres

Introduction. 3

Rappels et compl´ements. 7

0.1 Espace vectoriel norm´e. Espace de Banach. . . 7

0.2 Continuit´e et alg´ebre multilin´eaire. . . 8

0.3 Le groupe Iso(E,F) et l’applicationu7→u−1 . . . 11

1 Applications diff´erentiables. 13 1.1 Diff´erentielle en un point et sur un ouvert U. . . 13

1.2 D´eriv´ee directionnelle. . . 15

1.3 D´eriv´ee d’une fonction compos´ee. . . 16

1.4 Op´erations sur les d´eriv´ees. . . 17

1.5 Fonctions `a valeurs dans un produit d’espaces . . . 18

1.6 Fonctions d´efinies sur un ouvert d’un produit d’espaces . . . . 20

1.7 Combinaison des cas pr´ec´edents . . . 22

2 Th´eor`eme des accroissements finis et applications. 24 2.1 Fonctions `a variables r´eelles. . . 24

2.2 Fonctions `a variable dans un espace de Banach . . . 26

2.3 Applications . . . 26

2.4 Fonctions strictement diff´erentiables . . . 29

3 Diff´eomorphismes de classe C1 31 3.1 D´efinition et propri´et´e. . . 31

3.2 Th´eor`eme d’inversion locale . . . 32

3.3 Th´eor`eme des fonctions implicites . . . 34

(2)

4 D´eriv´ees d’ordre sup´erieur-Formule de Taylor 36

4.1 D´eriv´ees d’ordre sup´erieur . . . 36

4.1.1 D´eriv´ees successives . . . 38

4.2 Formule de Taylor . . . 39

4.2.1 Rappel sur l’int´egration des fonctions r´egl´ees : . . . 39

4.3 Formules de Taylor . . . 40

4.3.1 Formule de Taylor : Cas particulier . . . 40

4.3.2 Formule de Taylor : Cas g´en´eral . . . 41

5 Maxima et Minima Relatifs 44 5.1 Extrema libres. . . 44

5.2 Extrema li´es. . . 47

5.3 Convexit´e et minima. . . 49

5.4 Introduction au calcul des variations. . . 52

6 Equations Diff´erentielles nonlin´eaires 54 6.1 D´efinitions et th´eor`eme de Cauchy. . . 54

6.1.1 Premier ordre . . . 54

6.1.2 Ordre n . . . 54

6.2 D´ependance de la valeur initiale dans le cas lipschitzien. . . . 58

6.2.1 D´erivabilit´e . . . 58

6.2.2 Crit`ere de diff´erentiabilit´e par rapport `a u : . . . 59

6.2.3 Int´egrales premi`eres et ´equations au d´eriv´ees partielles. 60 6.2.4 Existence des int´egrales premi`eres : E =Rn . . . 61

6.3 Equations diff´erentielles d´ependant d’un param`etre. . . 62

6.3.1 Diff´erentiabilit´e par rapport au param`etre. . . 62

6.3.2 Equations non homog`enes. . . 64

7 Equations Diff´erentielles lin´eaires 66 7.1 D´efintions et th´eor`eme d’existence. . . 66

7.2 R´esolvante . . . 68

7.3 Equations diff´erentielles lin´eaires `a coefficients constants. . . . 69

7.3.1 D´efinition . . . 69

7.3.2 R´esolvante . . . 69

7.3.3 Cas o`u E est de dimension finie : . . . 70

7.3.4 Equation diff´´ erentielle lin´eaire d’ordre n `a coefficients constants . . . 71

(3)

Introduction.

Nous commen¸cons par des rappels sur la notion de d´eriv´ee dans le cas le plus simple des fonctions `a variables r´eelles et valeurs r´eelles.

D´efinition 0.0.1. (fonction r´eelle d´erivable)

Soit I un intervalle ouvert de R etf :I →Rune fonction r´eelle.

On dit quef est d´erivable ena∈I si et seulement si le rapport f(x)−f(a) x−a , admet une limite lorsque x tend vers a. Cette limite, comme toute limite de fonction si elle existe est alors unique ; on la note f0(a). Il s’agit ici d’un nombre r´eel. On dit que f0(a) est la d´eriv´ee de f en a. Si f est d´erivable en tout point a de I, on en d´eduit une fonction I 3 a → f0(a) ∈ R, appel´ee fonction d´eriv´ee def.

Remarquons que, dire quef est d´erivable ena, ´equivaut `a dire qu’il existe un r´eel f0(a), tel que la fonction

I\{a} 3x7→ 1

x−a[f(x)−f(a)−f0(a)(x−a)]∈R

tend vers 0 lorsque x tend vers a. Ceci revient encore `a dire qu’il existe un r´eel f0(a) et une fonction a : I → R qui tend vers 0 lorsque x tend vers a tels que :

∀x∈I :f(x)−f(a)−f0(a)(x−a) = (x−a)a(x) (∗) Interpr´etation g´eom´etrique.

f0(a) est la pente de la tangente au graphe de f au point (a, f(a)).

(4)

D´efinition 0.0.2. (fonction `a valeurs dansR2)

On dit que l’application f : Ω → R2 est d´erivable en a si et seulement si la fonction Ω\{a} 3 a 7→ 1

x−a[f(x)−f(a)] ∈ R2 admet une limite en a dans R2 (n´ecessairement unique et not´e −→

f0(a)), ou de fa¸con ´equivalente si et seulement si il existe un vecteur −→

f0(a) ∈ R2 et une application a : Ω → R de limite nulle en a, tel que :

∀x∈Ω : f(x)−f(a) = −→

f0(a)(x−a) +|x−a|a(x) (∗∗) Interpr´etation g´eom´etrique.

(5)

Remarque 0.0.3.

1. Dans cette d´efinition, la norme de R2 intervient (la notion de limite d´epend a priori de la norme choisie sur R2), la notion de d´erivabilit´e et de d´eriv´ee en un point d´epend donc a priori de la norme que l’on se donne sur R2. Mais dans le cas de R2 toutes les normes ´etant

´

equivalentes, la d´erivabilit´e et la d´eriv´ee defen un point sont ind´ependantes de la norme choisie.

2. La d´efinition de d´erivabilit´e (∗∗) n’a plus de sens d`es que f est d´efinie sur un espace vectoriel quelconque E, puisque dans ce cas le produit (x−a).−→

f0 n’a plus de sens !

3. Le but de ce cours est de donner une notion pertinente de ”d´eriv´ee”, pour les applications `a variables dans un espace vectoriel norm´e E de dimension >1. Pour cela, on remarquera que l’application

L :K 3 x7→ x.−→

f0 ∈F est lin´eaire, sur ce mod`ele on remplacera donc dans le cas g´en´erale la d´efinition (∗∗) par : ”il existe une application lin´eaire La : E → F, et une application pa : Ω → F qui tend vers 0F lorsque sa variable tend vers 0E, telles que :

(6)

∀x∈Ω : f(x)−f(a) =La(a)(x−a) +kx−akpa(x−a).” Cependant, lorsque la dimension deE est infinie, il se peut qu’une telle application lin´eaire La ne soit pas continue en 0E. On r´eclamera alors, dans la d´efinition ci-dessus, afin qu’elle soit plus forte que la continuit´e de f ena, que l’application lin´eaire La soit continue.

(7)

Rappels et compl´ ements.

0.1 Espace vectoriel norm´ e. Espace de Ba- nach.

D´efinition 0.1.1. Soit E un espace vectoriel sur un corps K (= R ou C).

On appelle norme sur E toute application ρ : E → R+ ayant les propri´et´es suivantes :

– ρ(x) = 0 ⇔ x= 0

– ρ(λx) = |λ|ρ(x),∀λ ∈K, ∀x∈E – ρ(x+y)≤ρ(x) +ρ(y), ∀x, y ∈E On note souvent ρ(x) = kxk.

Normes ´equivalentes :

D´efinition 0.1.2. Deux normesρ1 etρ2 sur un espace vectorielE sont dites

´

equivalentes s’il existe deux constantes strictement positives M et m telles que

∀x∈E, mρ1 ≤ρ2 ≤M ρ1.

Remarque 0.1.3. En dimension finie, toutes les normes sont ´equivalentes.

Exemple 0.1.4. SiE =Rn,{e1, ..., en}est une base deEetρest une norme sur E, on a

|ρ(x)−ρ(y)| ≤ρ(x−y)≤

n

X

i=1

|xi −yi|ρ(ei),

avec x=

n

P

i=1

xiei et y=

n

P

i=1

yiei.

(8)

On en d´eduit queρ est continue surRn muni de la norme euclidienne versR et par suite elle est born´ee sur la boule unit´e ferm´ee. Il existe donc m etM v´erifiant

∀x∈B(0,1), m≤ρ(x)≤M.

Par cons´equent

∀x∈E, mkxk ≤ρ(x)≤Mkxk.

Donc toute norme sur Rn est ´equivalente `a la norme euclidienne.

Un espace vectoriel norm´e E (e.v.n) est un e.v muni d’une norme.

Soit d la distance d´efinie par d(x, y) = kx−yk, alors (E, d) est un espace m´etrique. Si (E, d) est complet, on dit que E est un espace de Banach.

Si de plus la norme de E est issue d’un produit scalaire, E est dit espace de Hilbert

D´efinition 0.1.5. (continuit´e dans les evn).

Soient (E,k.kE) et (F,k.kF) deux e.v.n, Ω un ouvert deE,a∈Ω etf : Ω→F une application. on dit que f est continue en a si et seulement si :

∀ >0,∃η, tel que ∀x v´erifiant kx−ak ≤η, on ait : kf(x)−f(a)k ≤. Clairement, la d´efinition ci-dessus montre que la notion de continuit´e en un point d´epend des normes que l’on se donne sur E etF.

Remarque 0.1.6. Soient E et F deux e.v.n, f : E → F est une application continue si et seulement si ∀(xn)n∈E / xn→x alors f(xn)→f(x)

0.2 Continuit´ e et alg´ ebre multilin´ eaire.

Proposition 0.2.1. L’espace des fonctions lin´eaires et continues de E vers F, L(E, F) muni de la norme

kfkL(E,F) = sup

kxkE≤1

kf(x)kF = sup

x6=0

kf(x)k kxk est un espace de Banach.

Proposition 0.2.2. Soit f :E →F une application lin´eaire, alors on a : f est continue ⇔ ∃k >0 / kf(x)k ≤kkxk, pour tout x de E.

(9)

Cas particulier :

1)Si E =R, alorsL(E, F) est isomorphe `a F par l’application φ:L(E, F)→F

ϕ→ϕ(1) =φ(ϕ)

2) Si F = R, alors L(E, F) est l’espace dual de E ou l’ensemble des formes lin´eaires sur E.

Proposition 0.2.3. Si E est de dimension finie, alorsE est complet et toute application lin´eaire f :E →F, o`u F est un e.v.n est continue.

D´efinition 0.2.4. (applications multilin´eaires).

Soient E1, ..., En etF des e.v.n surK(= R ou C). On dit qu’une application L : E1 ×....×En → F est n−lin´eaire ssi L est lin´eaire sur chaque facteur, c’est-`a-dire ssi pour tout j ∈ {1, ..., n}, pour tout (a1, ..., an)∈E1×....×En, l’application

Laj :Ej →F

h→Laj(h) = L(a1, ..., aj−1, h, aj+1, ..., an) est lin´eaire.

Remarque 0.2.5. Lorsque n = 1, on retrouve la d´efinition d’une application lin´eaire (1−lin´eaire).

Exemple 0.2.6.

• L’application L :R×R→ R d´efinie par L(x, y) =xy (i.e le produit dans R) est une application 2−lin´eaire (on dit bilin´eaire) sur R.

• L’applicationL:R2×R2 →Rd´efinie par L(~h, ~k) = 3h1k1−5h2k2+h1k2, o`u~h= (h1, h2) et~k = (k1, k2) est une application bilin´eaire sur R2. En effet fixons ~k= (a, b)∈R2. L’application L~k :R2 →Rd´efinie par~h= (h1, h2)→ L~k(~h) =L(~h, ~k) = 3h1a−5h2b+h1best lin´eaire en~het pour~h= (a, b)∈R2. L’application L~h : R2 → R d´efinie par ~k = (k1, k2) → L~h(~k) = L(~h, ~k) = 3ak1−5bk2+ak2 est lin´eaire en~k.

•Soit E =C00 l’espace vectoriel des suites r´eelles nulles `a partir d’un certain rang, et L : E × E → R d´efinie par L(~u, ~v) =

+∞

P

i=0

ujvj (cette somme est finie, car la suite~u= (u0, u1, ...,) et~v = (v0, v1, ...,) sont nulles `a partir d’un certain rang). Lest bilin´eaire.

(10)

On suppose maintenant que chaque espace vectoriel E1, ..., En, F de la d´efinition ci-dessus est un espace vectoriel norm´e, par la norme (respective- ment) : k.kE1, ...,k.kEn,k.kF. On munit alors E1 ×...×En de la norme k(x1, ..., xn)k= max{kx1kE1, ...,kxnkEn}.

Exercise 0.2.7. Montrer quek.kest bien une norme surE1×...×En. Montrer ensuite que cette norme est ´equivalente aux normesk.k1 etk.k2 d´efinie par : k(x1, ..., xn)k1 =

n

P

i=1

kxikEi et k(x1, ..., xn)k2 = r n

P

i=1

kxik2E

i. Dans le cas o`u n = 2 et E1 = E2 = R, repr´esenter la boule unit´e de R×R associ´ee `a la norme k.k.

Exercise 0.2.8. Montrer que l’application bilin´eaire L : R2 ×R2 → R de l’exemple ci-dessus est une application qui v´erifie : il existe un r´eel Λ≥0 tel que quel que soit (~h, ~k) ∈ R2×R2; |L(~h, ~k)| ≤ Λk~hkR2.k~kkR2 ≤ Λk(~h, ~k)k2, k.kR2 ´etant la norme euclidienne deR2. En d´eduire que L est continue.

Th´eor`eme 0.2.9.

Soient E1, ..., En et F des e.v.n et soit L:E1×...×En→F une application n-lin´eaire.

On munitE1×...×Ende la normek(h1, ..., hn)k= max

j=1,...,n(kh1kE1, ...,khnkEn).

Les propri´et´es qui suivent sont ´equivalentes : 1. L est continue sur E1×...×En.

2. L est continue seulement en (0E1, ...,0En).

3. L est born´ee sur B1×...×Bn, o`u Bj d´esigne la boule unit´e de Ej. 4. L est born´ee sur S1×...×Sn, o`u Sj d´esigne la sph`ere unit´e de Ej. 5. Il existe un r´eelΛ >0, tel que pour tout (x1, ..., xn)∈E1×...×En,

kL(x1, ..., xn)k ≤Λkx1k...kxnk

D´efinition 0.2.10. On note L(E1, ..., En;F) l’espace vectoriel des applica- tions n-lin´eaires continues. Pour tout L∈E1×...×En, on d´efinit la norme de Lpar :

kLk= sup

(x1,...,xn)∈E1\{0}×...×En\{0}

kL(x1, ..., xn)k kx1k...kxnk Noter que par multilin´eairit´e :

kLk= sup

(x1,...,xn)∈B1\{0}×...×Bn\{0}

kL(x1, ..., xn)k kx1k...kxnk

(11)

Exercise 0.2.11. Montrer que kLk est une quantit´e qui est bien d´efinie (ie

kLk 6=∞), en montrant quekLk= inf{Λ v´erifiant la propri´et´e 5 du th´eor`eme pr´ec´edent}.

Th´eor`eme 0.2.12.

k.k est une norme sur L(E1, ..., En;F).

Remarque 0.2.13.

Par l’exercice 0.2.8, pour tout (x1, ..., xn)∈E1×...×En, kL(x1, ..., xn)kF ≤ kLk.kx1kE1...kxnkEn. Th´eor`eme 0.2.14.

Si E1, ..., En sont de dimensions finies, toute application n-lin´eaire

L :E1×...×En →F est continue (en particulier toute application lin´eaire qui part d’un espace de dimension finie est lipschitzienne).

0.3 Le groupe Iso(E,F) et l’application u 7→

u

−1

Dans l’optique d’´etudier l’existence de certains inverses, nous avons be- soin de rappeler des r´esultats sur les s´eries convergentes dans les espaces de Banach.

D´efinition 0.3.1. Soit (un)n une suite dans un espace de BanachE. On dit la s´erieP

n

unest normalement convergente si la s´erie P

kunkest convergente dans Rn.

Th´eor`eme 0.3.2.

Si une s´erie est normalement convergente, alors elle est convergente.

D´emonstration.

Ceci se justifie par l’inigalit´e kX

unk ≤X kunk,

et donc le fait d’ˆetre de Cauchy pour l’une dans R implique que l’autre est aussi de cauchy mais cette fois-ci dans l’espace E qui est de Banach.

(12)

Nous avons les deux propositions suivantes : Proposition 0.3.3.

Si E est un espace de Banach, alorsL(E, E)est de Banach et siu∈ L(E, E) est tel que kuk<1, alors 1−u est inversible.

D´emonstration.

Le premier point a d´ej`a ´et´e ´etabli pr´ec´edemment.

Soitutel quekuk<1. La s´erieP

unest convergente car elle est normalement convergente et si on pose v =

P

n=0

un, alors v v´erifie

uv =vu=

X

n=1

un.

Par suite, Id =v−uv = (Id−u)v =u=v−vu=v(Id−u) ce qui prouve que 1−u est inversible.

Proposition 0.3.4.

1. Iso(E, F) est un ouvert de L(E, E). (F est suppos´e de Banach) 2. L’application u7→u−1 est continue.

D´emonstration.

Pour montrer qu’il s’agit d’un ouvert, il suffit de montrer que u−10 uest inver- sible si u est proche de u0 ∈ L(E, E). D’apr`es le r´esultat pr´ec´edent, il suffit de v´erifier quek1−u−10 uk<1 si u est suffisamment proche deu0.

Or 1−u−10 u=u−10 (u0−u), d’o`u en passant aux normes k1−u−10 uk ≤ ku−10 kku0−uk.

Ainsi si on suppose que ku0 −uk < ku−11

0 k, alors on aura u−10 u inversible et par suite uest inversible.

Pour l’autre point, on pose u=u0(1−v) avec kvk<1.

On a u−1 = (1−v)−1u−10 , d’o`u on d´eduit ku−10 −u−1k ≤ kuk

1− kvk (∗)

et quandutend versu0,v tend vers 0 (v = 1−u−10 ) donckvk ≤ ku−10 kku0−uk) et, en vertu de (∗), u−1 tend vers u−10 . D’o`u la continuit´e.

(13)

Chapitre 1

Applications diff´ erentiables.

1.1 Diff´ erentielle en un point et sur un ouvert U .

D´efinition 1.1.1. Soient E et F deux e.v.n et U un ouvert de E. Une application f : U → F est dite diff´erentiable en un point a ∈ U s’il existe une application L∈ L(E, F) telle que

kf(a+u)−f(a)−L(u)k=o(kuk). (1.1) L est appel´ee la d´eriv´ee de f au point a et not´e f0(a), ou Df(a)

Remarque 1.1.2.

Sif est diff´erentiable enaalors sa d´eriv´ee enaest unique. En effet supposons que f admette deux d´eriv´ees L et K ∈ L(E, F), au point a on aura alors : k(L−K)k=o(kuk) i.e∀ε >0,∃δ >0 tel quekuk ≤δ⇒ k(L−K)k ≤εkuk.

Alors ∀x∈E,x6= 0 en prenant u=δ x

kxk on obtient k(L−K)(x)k= 0.

D´efinition 1.1.3. On dit quef est diff´erentiable surU sif est diff´erentiable en tout point de U.

On peut alors d´efinir l’application d´eriv´ee de f f0 :U → L(E, F)

a →f0(a) Remarque 1.1.4.

Sif est diff´erentiable ena alorsf est continue en a. Cela d´ecoule de (1.1) et de la continuit´e de f0(a).

(14)

Exemple 1.1.5.

1. Si E =R on a L(E, F)'F (f →f(1))

f est diff´erentiable en a ⇔ ∃c ∈ F tel que kf(a+u)−f(a)−uck = o(kuk).

2. Si f est lin´eaire alors f0(a) =f pour touta.

3. SoitE un e.v.n et U un ouvert de E. Si f :U →F est constante, elle est diff´erentiable sur U, et f0(u) = 0, pour toutu de U.

Proposition 1.1.6. Soient E1, ..., En, F, des espaces vectoriels norm´es, n≥ 1, et f :E1×...×En →F une application n−lin´eaire continue. Alors f est diff´erentiable et sa diff´erentielle est :

Df(a) :E1 ×...×En→F

(~h1, ..., ~hn))→f(~h1, a2, ..., an) +...+f(a1, ..., an−1+~hn)

D´emonstration. Si f : E1 ×...×En → F est une application multilin´eaire continue.

f(a+~h)−f(a) = f((a1, ..., an)+(~h1, ..., ~hn))−f(a1, ..., an) =f(~h1, a2, ..., an)+

... + f(a1, ..., an−A +~hn) +f, o`u f est une somme de termes du type f(∗1, ...,∗n), avec au moins deuxhjcomme argument, et desakpour compl´eter.

Or

(~h1, ..., ~hn)7→f(~h1, a2, ..., an) +...+f(a1, ..., an−1, ~hn) est lin´eaire continue et kf(∗1, ...,∗n)k ≤ kfk.k~hkk.(max

j kajk)n−k, o`u k(≥2) est le nombre de composantes de~h figurant dansf(∗1, ...,∗n).

En notant A = max

k (max

j kajk)n−k, on obtient :kf(∗1, ...,∗n)≤ kfk.k~hkk.A, aveck ≥2. Enfin comme le nombre de termes du typef(∗1, ...,∗n) dansf ne d´epend que den (il est ´egale `a 2n−1−n), on a montr´e quekfk=k~hk.(~h), avec (~h)→0 quand~h→0.

D´efinition 1.1.7. On dit que f :U →F est continˆument diff´erentiable sur U ou de classe C1 sur U si

• f est diff´erentiable sur U, et

• f0 :U → L(E, F) est continue.

Soient (E,k.k) et (F,k.k0),U un ouvert deE etf :U →F continue. Mu- nissonsEde la normek.k1´equivalente `ak.ketF de la normek.k01´equivalente

(15)

`

a k.k0 alors U reste ouvert, f reste continue et nous avons :

Proposition 1.1.8. Si f est diff´erentiable en un point a de U pour les an- ciennes normes, f l’est aussi pour les nouvelles normes et sa d´eriv´ee est la mˆeme.

1.2 D´ eriv´ ee directionnelle.

D´efinition 1.2.1. Soit f :U →F eta ∈U.

On dit quef admet au pointaune d´eriv´ee directionnelle suivant la direction h ∈ E si et seulement si l’application t → f(a+th) de variable scalaire est d´erivable en 0∈K.

Si cette d´eriv´ee existe, en tant que limite, elle est unique ; on la note alors D~hf(a).

Exemple 1.2.2.

a) Soit f : R2 → R d´efinie par (x, y) 7→ f(x, y) = y3

x si x 6= 0 et f(0, y) = 0. Cette fonction admet des d´eriv´ees directionnelles suivant toutes les directions `a l’origine, cependantfn’est pas continue en (0,0).

Soit en effet~h= (a, b)∈R2,f((0,0)+t~h)−f(0,0) = f(ta, tb) = t3b3/ta si a 6= 0, et 0 si a = 0. Donc quel soit ~h, D~hf(0,0) existe et vaut 0.

Or la fonction R 3 t 7→ γ(t) = (t3, t) ∈ R2 est continue en t = 0 et γ(0) = (0,0). Donc si f ´etait continue en (0,0), f ◦γ serait continue en 0. Mais (f◦γ)(t) = 1 et (f ◦γ)(0) = 0 : lim

t→0(f ◦γ)(t) 6= (f ◦γ)(0) et f n’est pas continue en (0,0).

b) Exemple de fonctions non diff´erentiables en un point, mais continue et admettant qu’en ce point toutes ses d´eriv´ees directionnelles D~hν(a) sont lin´eaires et continues par rapport `a~h :

f :R2 →R

(x, y)7→f(x, y) = xy2

x4+y4 si (x, y)6= (0,0), et f(0,0) = 0 g :R2 →R

(x, y)7→ k(x, y)k2 siy =x2, et f(0,0) = 0 sinon

(16)

Nous allons maintenant v´erifier que la diff´erentiabilit´e est une notion plus forte que l’existence des d´eriv´ees directionnelles suivant toutes les directions.

Supposonsf diff´erentiable en a. Pour tout tsuffisamment petit, a+t.~h∈U, puisque U est un ouvert de E, nous pouvons alors ´ecrire :

f(a+t.~h)−f(a) =t.La(~h) +|t|.k~hk.a(a+t.~h)

de sorte qu’en faisant tendre t vers 0, on obtient l’existence de la d´eriv´ee directionnelle D~hf(a), et La(~h) =D~hf(a). D’o`u la proposition :

Proposition 1.2.3. Sif est diff´erentiable ena,f admet enades d´eriv´ees di- rectionnelles suivant toutes les directions, la diff´erentielleLa(et par cons´equent l’application a) est unique, on la note Df(a) et on a l’´egalit´e :

Df(a)(~h) = D~hf(a)

1.3 D´ eriv´ ee d’une fonction compos´ ee.

Th´eor`eme 1.3.1. Soient E, F, G trois espaces vectoriels norm´es, U un ou- vert de E et V un ouvert de F.

Soient f :U →F, g :V →G, a∈U et b=f(a)∈V.

Si f est diff´erentiable au point a et si g est diff´erentiable au point b=f(a), alors h=g◦f est diff´erentiable au point a et on a :

h0(a) = g0(b)◦f0(a) D´emonstration. On a :

f(a+u)−f(a)−f0(a)u=ϕ(u) o`ukϕ(u)k=o(kuk) et g(b+v)−g(b)−g0(b)v =ψ(v) o`u kψ(v)k=o(kvk) d’o`u

g(f(a+u))−g(f(a))−g0(b).[f(a+u)−f(a)] =ψ(f(a+u)−f(a)) c’est `a dire

h(a+u)−h(a)−g0(b).[f0(a).u+ϕ(u)] =ψ(f(a+u)−f(a)) donc

h(a+u)−h(a)−(g0(b)◦f0(a)).u=ψ(f(a+u)−f(a)) +g0(b)ϕ(u)

(17)

il suffit donc de d´emontrer que

kg0(b)ϕ(u) +ψ(f(a+u)−f(a))k=o(kuk) or kg0(b)ϕ(u)k

kuk ≤ kg0(b)k.kϕ(u)k

kuk →0 lorsque kuk →0 et

kψ(f(a+u)−f(a))k

kuk = kψ(f(a+u)−f(a))k kf(a+u)−f(a)k

| {z }

.kf(a+u)−f(a)k kuk

0 lorsque u→0.

et kf(a+u)−f(a)k

kuk ≤ kf0(a)k+ kϕ(u)k kuk kg0(b)ϕ(u) +ψ(f(a+u)−f(a))k

kuk ≤ kg0(b)ϕ(u)k

kuk +kψ(f(a+u)−f(a))k kuk

1.4 Op´ erations sur les d´ eriv´ ees.

Proposition 1.4.1.

Soient E et F deux espaces vectoriels norm´es sur K, et a∈ E. Si U est un ouvert de E, f, g :U →F deux applications diff´erentiables en a, et si λ∈K, alorsf+g etλ.f sont aussi diff´erentiables ena, et (f+g)0(a) =f0(a)+g0(a), (λf)0(a) =λf0(a).

On en conclut que l’ensemble des applications diff´erentiables en un point a deE est un sous espace vectoriel de l’espace des applications continues en a, on le note D(a). De plus, l’application qui a chaquef ∈ D(a) associef0(a) est une application lin´eaire.

Mˆeme ´enonc´e pour les applications diff´erentiables sur un ouvert donn´e deE.

D´emonstration. La preuve se fait directement en ´ecrivant la d´efinition de diff´erentiabilit´e.

Proposition 1.4.2. (D´eriv´ee d’un produit de deux applications)

Soit f, g : U ⊂ E → R o`u C deux applications diff´erentiables sur U. On

(18)

d´efinit l’application produit f g de la mani`ere suivante : f g :U ⊂E →R

x→f(x)g(x),

alors f g est diff´erentiable et (f g)0(x) =f(x)g0(x) +f0(x)g(x) D´emonstration. On d´ecompose f g en :

γ :U →R×R

x→(f(x), g(x)), et

ϕ:R×R→R

(f(x), g(x))→f(x).g(x), Alors on a

• γ est diff´erentiable et γ0(x) = (f0(x), g0(x))

• φ est bilin´eaire et continue donc diff´erentiable et on a ϕ0(a, b)(h1, h2) =ϕ(a, h2) +ϕ(h1, b)

• f g =φ◦γ donc f g est diff´erentiable et on a (f g)0(x) =φ0(γ(x))◦γ0(x).

0(f(x), g(x)).(f0(x), g0(x))

=φ(f0x), g0(x)) +φ(f0(x), g(x))

=f(x)g0(x) +f0(x)g(x)

1.5 Fonctions ` a valeurs dans un produit d’es- paces

Soient F =F1×F2×...×Fk, et U ⊂E ouvert.

On d´efinit les applications lin´eaires et continues φi :F →Fi qi :Fi →F

y= (y1, ..., yk)7→yi yi 7→(0,0, .., yi,0, ..,0) On a alors φi◦qi = 1Fi et

k

P

i=1

qi◦φi = 1F

Proposition 1.5.1. Soit f :U →Fcontinue et a∈U.

f est diff´erentiable ena ⇔ ∀i fii◦f :U →Fi est diff´erentiable en a, et alors f0(a) =

k

P

i=1

qi◦fi0(a)

(19)

D´emonstration. (⇒) si f est diff´erentiable en a.

fii◦f est diff´erentiable en a et on a :

fi0(a) =φ0i(f(a))◦f0(a) =φi◦f0(a)

k

X

i=1

qi◦fi0(a) =

k

X

i=1

qi◦φi◦f0(a) =f0(a) (⇐) si fi est diff´erentiable,

on a f =

k

P

i=1

qi◦fi est diff´erentiable et f0(a) =

k

P

i=1

qi◦fi0(a).

Exercise 1.5.2. Soit f : U → F une application, o`u E et F sont deux espaces vectoriel norm´es, F ´etant de dimension finie, et o`u U est un ou- vert de E. Soient, a ∈ U et EF = (~e1, ..., ~em) une base de F. Si on ´ecrit f(x) =f1(x).~e1+...+fm(x).~em (les composantes de f(x) dans la base EF), cette ´ecriture d´efinit les composantes (fj)j∈{1,...,m} de f dans la base de EF, i.e : f =

m

P

j=1

fj~ej. Montrer que f est diff´erentiable en a si et seulement si fj le sont et montrer qu’alors Df(a) =

m

P

j=1

Dfj(a)~ej.

Consid´erons maintenant le cas o`u E etF sont de dimensions respectives n et m, et choisissons un couple de bases EE et EF, pour respectivement E et F.

Soient alorsU un ouvert de E etf :U →F une application diff´erentiable en a. Sa diff´erentielle Df(a) : E → F ´etant une application lin´eaire de E dansF, on peut lui associer une unique matricen×mqui la repr´esente, dans les basesEE etEF. Notons-laJ(f)(EE,EF)(a) ou plus simplementJ(f)(a), sans ambiguit´e.

Si~h= (h1, ..., hn) est un vecteur de E ´ecrit dans EE, on a : [Df(a)(~h)]EF =J(f)(a)

 h1

... hn

Par l’exercice pr´ec´edent : [Df(a)(~h)]EF = [

m

X

j=1

Dfj(a)(~h)~ej]EF =

Df1(a)(~h) ... Dfm(a)(~h)

=J(f)(a)

 h1

... hn

(20)

de sorte que l’´el´ement de J(f)(a) qui se trouve `a la jeme ligne et la keme colonne est Dfj(a)(~ek) =D~ekfj(a) = ∂fj

∂xk(a).

Th´eor`eme 1.5.3. Soient E et F deux espaces vectoriels norm´es de dimen- sion respectivement n et m, U un ouvert de E, a ∈ U et f : U → F une application diff´erentiable en a. Si on fixe deux bases EE et EF respectivement de E et F, la matrice associ´ee `a Df(a) : E → F dans ces bases est not´ee J ac(f)(a). On l’appelle la matrice jacobienne def ena. Ces coefficients sont donn´es par :

J ac(f)(a) =

∂f1

∂x1(a) . . . ∂f1

∂xn(a) ... . .. ...

∂fm

∂x1(a) . . . ∂fm

∂xm(a)

 .

o`u fj est la jeme composante de f dans EE.

Le th´eor`eme 1.3.1 donne imm´ediatement (dim(G)=p) :

J ac(g◦f)(a) =

∂g1

∂y1

(f(a)) . . . ∂g1

∂ym

(f(a)) ... . .. ...

∂gp

∂y1(f(a)) . . . ∂gp

∂ym(f(a))

 .

∂f1

∂x1(a) . . . ∂f1

∂xn(a) ... . .. ...

∂fm

∂x1(a) . . . ∂fm

∂xm(a)

 .

1.6 Fonctions d´ efinies sur un ouvert d’un pro- duit d’espaces

SoientE =E1×...×En, o`uEi sont des e.v.n,i= 1, ..., netU un ouvert de E.

Soit f :U →F une application continue.

Pour chaque a = (a1, ..., an)∈E, on consid`ere l’injection γi :Ei →F d´efinie par γi(xi) = (ai, ..., ai−1, xi, ai+1, ..., an)

L’application compos´ee f◦γi est appel´ee ieme application partielle au point a.

Si f est diff´erentiable au point a, alors pour tout iavec 1 ≤i≤n, f◦γi est

(21)

diff´erentiable au point ai et on note ∂f

∂xi(a) sa d´eriv´ee (∂f

∂xi(a) ∈ L(Ei, F)) qu’on appelle ieme d´eriv´ee partielle de f en a.

On a d’autre part :

f0(a)(h1, ..., hn) =

n

X

i=1

∂f

∂xi(a).hi En effet

γi(xi) = (0, ...,0, xi,0, ...,0) + (a1, a2, ...,0, ...an)

donc γi0(xi) =ri o`u ri(xi) = (0, ...,0, xi,0, ...,0) et (f◦γi)0(ai) =f0(a)◦ri

n

X

i=1

∂f

∂xi

(a)◦pi =f0(a) avec pi(x) = xi.

Proposition 1.6.1. Si f est diff´erentiable dansU alors f est de classe C1 ⇔ ∂f

∂xi :U → L(Ei, F) sont continues.

D´emonstration.

(⇒) Soit L:L(E, F)→ L(Ei, F) ϕ7→ϕ◦ri

alors L est lin´eaire et continue et on a :

∂f

∂xi(a) =f0(a)◦ri = (L◦f)0(a).

(⇐) Soit r:L(Ei, F)→ L(E, F) ϕ7→ϕ◦pi

alors r est lin´eaire et continue et on a : f0(a) =

n

X

i=1

∂f

∂xi(a)◦pi =

n

X

i=1

r◦ ∂f

∂xi(a)

Remarque 1.6.2. Si E = Rn, la ieme d´eriv´ee partielle de f au point a n’est autre que la d´eriv´ee directionnelle de f dans la direction ei

∂f

∂xi(a) = lim

t→0

f(a+tei)−f(a) t

Il en est de mˆeme si E est de dimension finie de baseE = (e1, ..., en).

(22)

Exemple 1.6.3. • Calculons la deuxi`eme d´eriv´ee partielle de f : R3 → R, d´efinie par f(x, y, z) = sin(xy)− z/y2, relativement `a la base canonique de R3, au point (1,1,1). Pour cela on fixe les premi`eres et troixi`eme coor- donn´ees de (x, y, z) dans la base canonique et on lib`ere la deuxi`eme. On obtient la deuxi`eme fonction partielle def en (1,1,1) : R3y7→f(1, y,1) = sin(y)− 1/y2. ∂f

∂x2(1,1,1) est la d´eriv´ee de cette fonction en y = 1, soit

∂f

∂x2(1,1,1) = cos(1) + 2

•SoitE l’espace vectoriel des polynˆomes d’une seule variable et de degr´e

≤2. Cet espace est de dimension 3. Soit la baseE = (~e1 = 1, ~e2 =X, ~e3 =X2) de E. On consid`ere l’application f : E → R, d´efinie par E 3 P(X) = α01X+α2X2 7→sin(α2)+cos(α1)+cos(α030 ∈R. Calculons la troixi`eme d´eriv´ee partielle de f dans la base E au point Q= 1 +X2. La troixi`eme ap- plication partielle def enQest :R3x7→f(Q+x.X2) =f(1 + (1 +x)X2) = sin(1 +x) + cos(1)(1 +x)3. Sa d´eriv´ee en x= 0 est donc ∂f

∂~e3(Q) = 4 cos(1)

1.7 Combinaison des cas pr´ ec´ edents

Sif :U →F1×...×Fn avecU ⊂E1×...×En pi :E →Ei qi :Fi →F

x7→xi yi 7→(0,0, .., yi,0, ..,0) On a alors, si on suppose que f est d´erivable en a∈U :

f0(a) =

n

X

j=1 k

X

i=1

qi◦ ∂fi

∂xj

(a)◦pj

o`u ∂fi

∂xj

(a)∈ L(Ej, Fi).

Exercise 1.7.1. Montrer que l’application f :U ⊂E →F

u→u−1

est diff´erentiable, o`uE =L(X, Y), F =L(Y, X) et U =Iso(X, Y).

(23)

Supposons que f est diff´erentiable, et consid`erons l’application φ:E×F → L(X, Y)

(u, v)→v◦u

φ est bilin´eaire et continue et on a φ(u, f(u)) =idX, donc φ0(u, v)(h1, h2) =φ(u, h2) +φ(h1, v)

φ(u, f0(u)).(h, f0(u).h) = 0 φ(u, f0(u).h) +φ(h, f(u)) = 0 (f0(u).h)◦u=−f(u)◦h f0(u).h=−u−1◦h◦u−1 Montrons maintenant que f est diff´erentiable.

Soit u∈U.

On a (u+h)−1 −u−1 = [(u+h)−1◦u−IX]u−1

= (u+h)−1(u−u−h)u−1

=−(u+h)−1◦h◦u−1 d’o`u

kf(u+h)−f(u) +u−1◦h◦u−1k=k −(u+h)−1◦h◦u−1+u−1◦h◦u−1k

=k[u−1−(u+h)−1]◦h◦u−1k

≤ k[u−1−(u+h)−1]kkhkku−1k

comme u→u−1 est continuekf(u+h)−f(u) +u−1◦h◦u−1k=o(khk).

Donc f est diff´erentiable et f0(u).h=−u−1◦h◦u−1

(24)

Chapitre 2

Th´ eor` eme des accroissements finis et applications.

2.1 Fonctions ` a variables r´ eelles.

Th´eor`eme 2.1.1. Soient a, b ∈ R, a < b, et f : [a, b] → F, g : [a, b] → R deux applications continues sur [a, b] et diff´erentiables sur ]a, b[ telles que :

kf0(x)k ≤g0(x), a < x < b.

Alors on a :

kf(b)−f(a)k ≤g(b)−g(a).

D´emonstration. Soit ε >0 et U ={x∈[a, b]/kf(x)−f(a)k> g(x)−g(a) + ε(x−a) +ε}.

Montrons que U est vide. (Ensuite prendre x=b et ε→0)

– U est un ouvert, en effetU ={x∈[a, b]/ϕ(x)>0}avecϕ(x) =kf(x)−

f(a)k −g(x) +g(a)−ε(x−a)−ε}etϕest continue.U =ϕ−1(]0,+∞[).

– Supposons queU 6=∅. Soit c= infU, alors

• c > a (car ϕ(a) =−ε >0 et ϕ est continue.)

• c6∈U (car U est un ouvert)

• c < b(car sinon U ={b} ferm´e) Donc a < c < b et ainsi on a :

kf0(c)k ≤g0(c). (1)

(25)

Il d´ecoule de la d´erivabilit´e de f et de g l’existence d’un intervalle [c, c+η]

(η >0) dans lequel on a :

kf0(c)k ≥ kf(x)−f(c) x−c k − ε

2 (2)

g0(c)≤ kg(x)−g(c) x−c k+ε

2 (3)

(1), (2) et (3) entraˆıne

kf(x)−f(c)k ≤g(x)−g(c) +ε(x−c).

et comme c6∈U on a :

kf(c)−f(a)k ≤g(c)−g(a) +ε(c−a) +ε.

Ce qui donne finalement pour tout x∈[c, c+η],

kf(x)−f(a)k ≤g(x)−g(a) +ε(x−a) +ε.

c-`a-d [c, c+η]⊂Uc ce qui contredit le fait quec est la borne inf de U.

Remarque 2.1.2. Le th´eor`eme pr´ec´edent reste valable si on remplace la diff´erentiablit´e de f et g par la diff´erentiabilit´e `a droite.

D´efinition 2.1.3. On dit quef : [a, b]→F est d´erivable `a droite en x∈[a, b[

si et seulement si :

fd0(x) = lim

h→0+

f(x+h)−f(x) h

existe.

Corollaire 2.1.4. Soitf : [a, b]→F continue sur[a, b]et d´erivable sur]a, b[

telle que :

kf0(x)k ≤k (k >0 constante) Alors on a :

kf(b)−f(a)k ≤k(b−a), et plus g´en´eralement on a :

kf(x1)−f(x2)k ≤k|x1−x2|, ∀x1, x2 ∈[a, b]

(26)

2.2 Fonctions ` a variable dans un espace de Banach

Soit U un ouvert d’un espace de Banach E, F un espace de Banach et f :U →F continue.

Proposition 2.2.1. Si f est diff´erentiable dans U et si pour tout a et b de U, [a, b] ={x∈U/∃t∈[0,1] :x= (1−t)a+tb} ⊆U, alors on a :

kf(b)−f(a)k ≤ kb−ak sup

0≤t≤1

kf0((1−t)a+tb)k

D´emonstration. Soit h(t) =f((1−t)a+tb). Alors h est diff´erentiable et on a : h0(t) = f0((1−t)a+tb).(b−a), d’o`u

kh0(t)k ≤ sup

0≤t≤1

kf0((1−t)a+tb)k.kb−ak appliquer ensuite le corollaire.

Th´eor`eme 2.2.2. Soit U un ouvert convexe de E (e.v.n) et f :U →F une application diff´erentiable. Supposons que kf0(x)k ≤k pour tout x de U. Alors,

kf(x1)−f(x2)k ≤k|x1−x2|, ∀x1, x2 ∈U

2.3 Applications

Th´eor`eme 2.3.1. Soit U un ouvert convexe deE (e.v.n) et soit fn :U →F o`u F est de Banach. Supposons que

i) Il existe a ∈U tel que (fn(a))n converge dans F.

ii) La suite fn0 :U → L(E, F) converge uniform´ement dans U vers g :U → L(E, F)

Alors pour tout x de U, (fn(x))n converge vers f(x)∈F. f est diff´erentiable et sa d´eriv´ee f0(x) =g(x)

D´emonstration. D’apr`es le th´eor`eme pr´ec´edent on a : kfp(x)−fp(a)−(fq(x)−fq(a))k ≤ kx−aksup

y∈U

kfp0(y)−fq0(y)k (4)

(27)

ii)⇒ le second membre tend vers 0 lorsquepetqtend vers +∞pourvu que kx−akreste born´e. Dans ce cas la suite (fn(x)−fn(a))n est de Cauchy donc convergente, or on sait que (fn(a)) converge donc la suite (fn(x)) converge vers f(x), uniform´ement sur tout born´e de U

(car kfp(x)−f(x)k ≤ kfp(x)−fp(a)−(f(x)−f(a))k+k(fp(a)−f(a))k) f est donc continue au voisinage de chacun de ces points donc continue.

Reste `a montrer la diff´erentiabilit´e de f et que f0 =g.

On a kf(x)−f(x0)−g(x0).(x−x0)k ≤ kf(x)−f(x0)−(fn(x)−fn(x0))k+ kfn(x)−fn(x0)−fn0(x0).(x−x0)k+kfn0(x0).(x−x0)−g(x0).(x−x0)k Soit ε >0. Il d´ecoule de la relation (4) en rempla¸cant a par x0 que :∃n0 tel que p >0 et n > n0

kfp(x)−fp(x0)−(fn(x)−fn(x0))k ≤εkx−x0k d’o`u en passant `a la limite lorsque p→+∞

kf(x)−f(x0)−(fn(x)−fn(x0))k ≤εkx−x0k D’autre part pour n≥n0 on a :

kfn0(x0).(x−x0)−g(x0).(x−x0)k ≤ kfn0(x0)−g(x0)k.k(x−x0)k ≤εkx−x0k et on sait que

kfn(x)−fn(x0)−fn0(x0).(x−x0)k=o(kx−x0k) En fixant n≥n0 on obtient donc

kf(x)−f(x0)−g(x0).(x−x0)k=o(kx−x0k).

Th´eor`eme 2.3.2. Soit U un ouvert de E =E1×...×En et f :U →F une application continue.

Pour que f soit de classe C1 il faut et il suffit que les d´eriv´ees partielles

∂f

∂xi :U → L(Ei, F) existent et soient continues.

D´emonstration. Nous avons d´ej`a d´emontr´e que la condition ´etait n´ecessaire (prop.1.6.1). Supposons donc que pour tout a ∈ U, ∂f

∂xi(a) existent et que

(28)

∂f

∂xi :U → L(Ei, F) soient continues. Pour montrer que f est de classe C1 il suffira de d´emontrer que f est diff´erentiable (prop.1.6.1).

Soit a ∈U, montrons que f0(a) existe, i.e que kf(x1, ..., xn)−f(a1, ..., an)−

n

X

i=1

∂f

∂xi(a).(xi−ai)k=o(kx−ak) or on a :

kf(x1, ..., xn)−f(a1, ..., an)−

n

P

i=1

∂f

∂xi(a).(xi−ai)k ≤ kf(x1, ..., xn)−f(a1, x2, ..., xn)−

∂f

∂x1(a).(x1−a1)k+kf(a1, x2, ..., xn)−f(a1, a2, x3, ..., xn)−∂x∂f

2(a).(x2−a2)k . . . +kf(a1, ..., an−1, xn)−f(a1, ..., an)− ∂x∂f

n(a).(xn−an)k Soit l’application f :E1 →F d´efinie par :

g(ξ1) =f(ξ1, x2, ..., xn)− ∂f

∂x1(a).(ξ1−a1) Etant donn´eε >0 on veut montrer que :

kg(x1)−g(a1)k ≤εkx1−a1k g est diff´erentiable et on a :

g01) = ∂f

∂x11, x2, ..., xn)− ∂f

∂x1(a)

Si ξ1 = (1−t)a1 +tx1, 0 ≤ t ≤ 1. Alors la continuit´e de ∂f

∂x1 au point a implique ∃η >0/kx−ak< η d’o`uk∂f

∂x1(x)− ∂f

∂x1(a)k< ε ainsi, kξ1−a1k ≤ kx1−a1k ≤ kx−ak ≤η ⇒ kg01)k ≤ε

En appliquant le th´eor`eme des accroissement finis (Prop.2.2.1) on obtient : kg(x1)−g(x2)k ≤ sup

0≤t≤1

kg0((1−t)x1+tx2)k.kx2−x1k ≤ε.kx2−x1k On montre d’une mani`ere analogue que :

kf(a1, x2, ..., xn)−f(a1, a2, x3, ..., xn)− ∂f

∂x2(a).(x2−a2)k=o(kx2−a2k) kf(a1, ..., an−1, xn)−f(a1, ..., an)− ∂f

∂xn(a).(xn−an)k=o(kxn−ank) et on obtient le r´esultat cherch´e.

(29)

Remarque 2.3.3. Une fonction peut ˆetre diff´erentiable en un point sans que les d´eriv´ees partielles soient continues en ce point !

Exemple 2.3.4.

f(x, y) =

( (x2+y2) sin(√ 1

x2+y2), si (x, y)6= (0,0)

0, si (x, y) = (0,0)

On a ∂f

∂x(0,0) = ∂f

∂y(0,0) = 0 et si (x, y)6= (0,0)

∂f

∂x(x, y) = 2xsin( 1

px2+y2)−( x

px2+y2) cos( 1 px2+y2)

∂f

∂y(x, y) = 2ysin( 1

px2+y2)−( y

px2 +y2) cos( 1 px2+y2) Les fonctions ∂f

∂x et ∂f

∂y ne sont pas continues au points (0,0) car si x > 0 on a :

∂f

∂x(x, x) = ∂f

∂y(x, x) = 2xsin( 1 x√

2)− 1

√2cos( 1 x√

2) n’a pas de limite au point 0.

Mais f est diff´erentiable au point (0,0) car on a :

|f(x, y)−f(0,0)|

k(x, y)k =p

(x2+y2)|sin( 1

px2+y2)| ≤ k(x, y)k.

2.4 Fonctions strictement diff´ erentiables

D´efinition 2.4.1. f :U →F est strictement diff´erentiable au point a ∈U si on af(x)−f(y) =f0(a)(x−y) +kx−ykψ(x, y) aveckψ(x, y)k →0 lorsque x→a et y→a

Th´eor`eme 2.4.2.

Si f :U →F est diff´erentiable et si f0 est continue au point a∈U, alors f est strictement diff´erentiable en a.

(30)

D´emonstration. Consid´erer g(x) = f(x)−f(a)−f0(a).(x−a).

On a g0(x) = f0(x)−f0(a) donc lim

x→akg0(x)k= 0.

Soit ε >0, ∃r >0 tel quekx−ak ≤r ⇒ kg0(x)k ≤ε.

Appliquer le th´eor`eme des accroissements finis.

(31)

Chapitre 3

Diff´ eomorphismes de classe C 1

3.1 D´ efinition et propri´ et´ e.

D´efinition 3.1.1. Soit E et F deux espaces de Banach, U une ouvert de E etV un ouvert deF. On dit que f :U →V est un diff´eomorphisme de classe C1 sif est bijective, de classeC1 et si f−1 :V →U est de classe C1.

Exemple 3.1.2. La fonction tan :]− π2,π2[→R est un diff´eomorphisme Contre exemple 3.1.3. La fonctionx→x3n’est pas un diff´eomorphisme de RsurRbien qu’elle soit bijective et continˆument diff´erentiable. Sa r´eciproque n’est pas diff´erentiable en 0.

Proposition 3.1.4. Si f :U →V est un diff´eomorphisme, sa diff´erentielle en tout point de U est un isomorphise de E sur F, f−1 est diff´erentiable en tout point y de V est on a :

(f−1)0(y) = [f0(f−1(y))]−1

D´emonstration. Notons g =f−1. On a par d´efinition g◦f =idU et

f◦g =idV, d’o`u en appliquant la r´egle de d´erivation des fonctions compos´ees (th´eor`eme 1.3.1) on obtient g0(f(x))◦f0(x) = idE et f0(g(y))◦g0(y) = idF, pour tout x∈U et y=f(x). D’o`u le r´esultat.

Corollaire 3.1.5. S’il existe un diff´eomorphisme d’un ouvert de E sur un ouvert de F, alors E et F sont isomorphes. En particulier si l’un est de dimension finie, l’autre l’est aussi et sa dimension est la mˆeme.

(32)

3.2 Th´ eor` eme d’inversion locale

Avant d’´enoncer le th´eor`eme d’inversion locale nous allons d´emontrer les deux propositions :

Proposition 3.2.1. Soit f : B(a, r) → E (B(a, r) boule ouverte de centre a et de rayon r dans E), une application continue telle que : ϕ(x) = x− f(x) soit contractante (k−lipschitzienne avec k < 1) et soit b = f(a).

Alors il existe un ouvert U contenant a et contenu dans B(a, r), tel que f soit un hom´eomorphisme de V sur la boule B(b,(1−k)r). De plus f−1 est

1

1−k−lipschitzienne.

D´emonstration. Montrons d’abord que B(b,(1−k)r)⊂f(B(a, r)).

Pour cela ´etant donn´e y∈B(b,(1−k)r) on d´efinit









x0 =a,

x1 =y+ϕ(x0), ...,

xn+1 =y+ϕ(xn),

Pour que cette suite soit bien d´efinie on doit montrer que xn∈B(a, r) pour tout n.

Par reccurence sur n montrons que : kxn−ak ≤ 1−kn

1−k ky−bk (1)

• pour n= 1, kxn−ak=ky+ϕ(a)−ak=ky−bk.

• Supposons (1) vrai pour n

On a kxn+1−xnk=kϕ(xn)−ϕ(xn−1)≤kkxn−xn−1k d’o`ukxn+1−xnk ≤knkx1−ak ≤knky−bk (2) Ainsi kxn+1−xnk ≤ kxn−ak+kxn+1−xnk

≤ 1−kn

1−k ky−bk+knky−bk

≤ 1−kn+1

1−k ky−bk

(xn) est donc une suite de Cauchy qui converge vers x ∈ B(a, r) car par passage `a la limite on obtient kx−ak ≤ 1−k1 ky−bk< r.

Nous allons donc d´emontrer que pour tout y deB(b,(1−k)r), il existe un x

(33)

de B(a, r) tel que y=f(x). Montrons que cet x est unique.

Supposons qu’il existe x0 deB(a, r) tel quey =f(x0).

On a alors 0 = f(x)−f(x0) = (x−x0)−(ϕ(x)−ϕ(x0)),

donc kf(x)−f(x0)k ≥ k(x−x0)k − kϕ(x)−ϕ(x0)k ≥(1−k)kx−x0k (3) On peut maintenant d´efinir l’application g qui `a chaque y de B(b,(1−k)r) fait correspondre l’unique x deB(a, r) tel quey =f(x).

De (3) on d´efinit queg est 1−k1 −lipschitzienne.

Soit V =f−1(B(b,(1−k)r)) (ouvert car f est continue), alors g :B(b,(1−k)r)→V est bijective et continue.

Proposition 3.2.2. Soient E et F des espaces de Banach et U un ouvert de E, et f :U →F, une application continue. Supposons que f est strictement diff´erentiable en a∈U et que f0(a)∈Isom(E, F).

Alors il existe un voisinage ouvert V0 de a et un voisinage W0 de b = f(a) tel que f soit un hom´eomorphisme de V0 sur W0. de plus l’inverse est est strictement diff´erentiable au point b.

D´emonstration. On Consid`ere g = [f0(a)]−1◦f :U →E.

On a g0(x) = [f0(a)]−1f0(x) et on a g0(a) = 1E. Donc, ∀k >0, ∃r >0 tel que∀x, y ∈B(a, r)

kg(x)−g(y)−(x−y)k ≤kkx−yk On choisit 0 < k <1 et on applique la proposition pr´ec´edente.

Th´eor`eme 3.2.3. (Le th´eor`eme d’iversion locale) Soit f :U →F de classe C1. Supposons qu’en a ∈U on ait :

f0(a)∈Isom(E, F)

Alors il existe un voisinage ouvert V de a et un voisinage ouvert W de f(a) =b tels que f soit un diff´eomorphisme de V sur W.

D´emonstration. Soit V0 le voisinage de a donn´e par la proposition 3.2.2. On a

• ∀x∈V0 f0(x) existe.

• ∃V ⊂V0 f0(x)∈Isom(E, F) ∀x∈V.

Posons W = f(V) ouvert dans W0 (car f est hom´eomorphisme de V0 sur W0).

De plus f :V →W est un hom´eomorphisme. D’o`u le r´esultat en appliquant la proposition 3.2.1.

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