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La s´erie de terme g´en´eral vn est donc divergente

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

LM 260 B

Corrig´e du Partiel du 15 novembre 2013 Exercice 1

1)On ´ecrit :

ln (n+ (−1)n) = lnn+ ln

1 +(−1)n n

= lnn+

(−1)n n +O

1 n2

= lnn

1 + (−1)n nlnn +O

1 n2lnn

. D’o`uun= (−1)n

lnn

1

(1 + ((−1)nlnnn) +O n21lnn

!

= (−1)n lnn

1−(−1)n nlnn +O

1 n2lnn

= (−1)n lnn − 1

nln2n+O 1

n2ln2n

. Le terme g´en´eral est la somme de 3 termes g´en´eraux de s´eries convergente et donc cette s´erie converge.

2) On avn = (−1)n lnn − 1

ln2n+O 1

ln2n

. La s´erie de terme g´en´eral (−1)n

lnn est convergente car c’est une s´erie altern´ee alors que la s´erie de terme g´en´eral 1

ln2n+O 1

ln2n

est divergente. La s´erie de terme g´en´eral vn est donc divergente.

3) On ´ecrit wn = en1

1−exp( 1 n+a −1

n)

. Or ( 1 n+a − 1

n) = 1 n

1 1 + an −1

= 1 n

−a

n+O( 1 n2)

. Doncwn =en1

−a

n2 +O( 1 n3)

. La s´erie de terme g´en´eralwn est donc convergente.

Exercice 2 1)Pourt∈[nπ

2,(n+1)π

2], on a: 1

1 + (n+ 1)π2β

sin2(t) ≤ 1

1 +tβsin2(t) ≤ 1 1 + nπ2β

sin2(t). En int´egrant ces in´egalit´es membre `a membre sur [nπ

2,(n+ 1)π

2] et en utilisant les valeurs µn =

(n+ 1)π 2

β2

et λn = nπ

2 β2

, on obtient les in´egalit´es:

Z (n+1)π2

nπ2,

dt

1 +µ2nsin2(t) ≤un

Z (n+1)π2

nπ2,

dt

1 +λ2nsin2(t). Par p´eriodicit´e de la fonction sin2(t), ces in´egalit´es deviennent : In =

Z π2

0

dt

1 +µ2nsin2(t) ≤un≤ Z π2

0

dt

1 +λ2nsin2(t)=Jn. 2)En utilisant l’in´egalit´e sin(t)≤t, on obtient: In

Z π2

0

dt

1 +µ2nt2 =arctan(µnπ 2) µn

. De mˆeme, en utilisant l’in´egalit´e 2

πt≤sin(t), on obtient: Jn≤ Z π2

0

dt 1 + π22

λ2nt2 = π 2

arctan(λn) λn

.

3) Comme arctan(µnπ 2) µn

n→+

π 2

2 π

β2 1 nβ2 et π

2

arctan(λn) λn

n→+

π 2

22 π

β2 1

nβ2, en appliquant deux fois le th´eopr`eme de comparaison des s´eries `a termes positifs, on en d´eduit que la s´erie de terme g´en´eral un converge si et seulement siβ >2.

4)Comme

Z (n+1)π2

0

dt

1 +tβsin2(t) =

n

X

k=0

uk, et que de plus, l’int´egrale Z x

0

dt

1 +tβsin2(t)est croissante comme fonction de sa borne sup´erieure, on en d´eduit que l’int´egrale g´en´eralis´ee est convergente si et seulement si la s´erie de terme g´en´eralun est convergente c’est-`a-dire si et seulement siβ >2.

1

(2)

Exercice 3

1) Pourt= 0, la suite est nulle donc converge vers 0. Pour t6= 0 fix´e, la suite converge vers 2t (quotient des termes de plus haut degr´e enn) . Cette suite de fonctions converge donc simplement sur [0,+∞[ et sa limite vautf(t) = 2t.

2)On calculegn(t) =fn(t)−2t= −2t2

t+n. Comme lim

t→+∞|fn(t)−2t|= +∞, alors sup

t∈[0,+∞[

|fn(t)−2t|= +∞.

La convergence de la suite (fn)n∈N n’est pas uniforme sur l’intervalle [0,+∞[.

3) Soit [0, b] un sous-intervalle de [0,+∞[. Comme gn(t) = −2t(t+ 2n)

(t+n)2 , la fonction gn est n´egative et d´ecroissante sur [0,+∞[ . Alors sup

t∈[0,b]

|fn(t)−2t|=|fn(b)−2b| →0 quandn→+∞. La convergence de la suite (fn)n∈N est uniforme sur [0, b].

4)On calculefn(t) = 2n2

(t+n)2. Cette suite converge simplement vers la fonction constante ´egale `a 2.

Comme lim

t→+∞|fn(t)−2|= lim

t→+∞

−2t(t+ 2n) (t+n)2

= 2, alors sup

t∈[0,+∞[

|fn(t)−2| ≥2. La convergence de la suite (fn)n∈N n’est pas uniforme sur l’intervalle [0,+∞[.

5) On posehn(t) =fn(t)−2 = −2t(t+ 2n)

(t+n)2 . Commehn(t) = −4n2

(t+n)3, la fonction hn est d´ecroissante sur [0,+∞[. Alors sup

t∈[0,b]

|fn(t)−2|=|fn(b)−2| →0 quandn→+∞. La convergence de la suite (fn)n∈N est uniforme sur [0, b].

6)La convergence de la suite (fn)n∈N ´etant uniforme sur [0, x], on peut intervertir les signes de sommation et d’int´egration, soit lim

n→+∞

Z x

0

fn(t)dt= Z x

0

[ lim

n→+∞fn(t)]dt= Z x

0

2t dt=x2. Exercice 4

1) Pour t ∈]−1,+∞[ fix´e, la s´erie de terme g´en´eral un(t) est altern´ee donc elle converge. La s´erie de fonctions de terme g´en´eralun converge donc simplement sur ]−1,+∞[.

2) La majoration du reste d’une s´erie altern´ee donne : |rn(t)| =

+∞

X

k=n+1

un(t)

≤ |un+1(t)| =

1 n+ 1 +t

. Donc sup

t∈[a,+∞[

|rn(t)| ≤ 1

n+ 1 +a →0 quandn→+∞. Cette s´erie converge uniform´ement sur tout intervalle [a,+∞[⊂]−1,+∞[.

3)Pourt∈]−1,+∞[ fix´e, la s´erie de terme g´en´eralun(t) = (−1)n

(n+t)2 est absolument convergente.

C’est aussi une s´erie altern´ee et comme `a la question 2), on majore son reste pour tout t ∈ [a,+∞[ par 1

(n+ 1 +a)2 →0 quandn→+∞.

La s´erie converge uniform´ement sur tout intervalle [a,+∞[⊂]−1,+∞[. La fonctionsest donc de classeC1 sur tout intervalle [a,+∞[ et donc par un argument de saturation sur ]−1,+∞[. La d´eriv´ees des est la somme de la s´erie de fonction de terme g´en´eralun, soit : ∀t∈]−1,+∞[, s(t) =

+∞

X

n=1

(−1)n (n+t)2. 4)On a π2

6 =

+∞

X

n=1

1 (2n)2 +

+∞

X

n=0

1

(2n+ 1)22 24+

+∞

X

n=0

1

(2n+ 1)2. Donc

+∞

X

n=0

1

(2n+ 1)2 = π2 6 −π2

24 = π2 8 . 5)Comme la s´erie num´erique de terme g´en´eralun(0) est absolument convergente, on peut intervertir l’ordre de la sommation et doncsn(0) =

+∞

X

n=1

1 (2n)2

+∞

X

n=0

1

(2n+ 1)2 = π2 24 −π2

8 =−π2 12.

2

Références