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10septembre2019 Herv´eHocquard Diagonalisation

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Texte intégral

(1)

Herv ´e Hocquard

Universit ´e de Bordeaux, France

10 septembre 2019

(2)

Introduction

Notations

Dans tout le chapitre,E d ´esigne un espace vectoriel surK (K=RouC)de dimension finien.L(E)est l’espace vectoriel des endomorphismes deE etMn(K)l’espace vectoriel des matrices carr ´ees d’ordren `a coefficients dansK.

(3)

Vecteurs propres-Sous espaces propres

D ´efinition

Soitf∈L(E)etAsa matrice dans une base deE. Un scalaireλ est appel ´eune valeur propre def (ou deA) s’il existe un vecteurV deEtel quef(V) =λV.

relatif `a la valeur propreλ et que l’on noteE(λ).

(4)

Vecteurs propres-Sous espaces propres

D ´efinition

Soitf∈L(E)etAsa matrice dans une base deE. Un scalaireλ est appel ´eune valeur propre def (ou deA) s’il existe un vecteurV deEtel quef(V) =λV.

Siλ est une valeur propre def, tout vecteurV de E tel que f(V) =λV s’appelleun vecteur propre relatif `a la valeur propre λ.

L’ensemble de tous les vecteurs propres relatifs `a la valeur propreλ est un sev, que l’on appellele sous espace propre relatif `a la valeur propreλ et que l’on noteE(λ).

(5)

D ´efinition

Soitf∈L(E)etAsa matrice dans une base deE. Un scalaireλ est appel ´eune valeur propre def (ou deA) s’il existe un vecteurV deEtel quef(V) =λV.

Siλ est une valeur propre def, tout vecteurV de E tel que f(V) =λV s’appelleun vecteur propre relatif `a la valeur propre λ. L’ensemble de tous les vecteurs propres relatifs `a la valeur propreλ est un sev, que l’on appellele sous espace propre relatif `a la valeur propreλ et que l’on noteE(λ).

(6)

Vecteurs propres-Sous espaces propres

D ´efinition

Un endomorphismef deE est ditdiagonalisables’il existe une base deE dans laquellela matrice def est diagonale.

C’est ´equivalent `a dire qu’il existe une base deE form ´ee de vecteurs propres. Les ´el ´ementsdiagonaux de la matricedef dans cette base sont alorsdes valeurs propres def.

Une matriceAdeMn(K)est dite diagonalisable si elle est semblable `a une matrice diagonale. C’est ´equivalent `a dire que Aest la matrice dans une base d’un endomorphisme

diagonalisable.

(7)

Vecteurs propres-Sous espaces propres

D ´efinition

Un endomorphismef deE est ditdiagonalisables’il existe une base deE dans laquellela matrice def est diagonale.

C’est ´equivalent `a dire qu’il existe une base deE form ´ee de vecteurs propres.

Aest la matrice dans une base d’un endomorphisme diagonalisable.

(8)

Vecteurs propres-Sous espaces propres

D ´efinition

Un endomorphismef deE est ditdiagonalisables’il existe une base deE dans laquellela matrice def est diagonale.

C’est ´equivalent `a dire qu’il existe une base deE form ´ee de vecteurs propres. Les ´el ´ementsdiagonaux de la matricedef dans cette base sont alorsdes valeurs propres def.

Une matriceAdeMn(K)est dite diagonalisable si elle est semblable `a une matrice diagonale. C’est ´equivalent `a dire que Aest la matrice dans une base d’un endomorphisme

diagonalisable.

(9)

D ´efinition

Un endomorphismef deE est ditdiagonalisables’il existe une base deE dans laquellela matrice def est diagonale.

C’est ´equivalent `a dire qu’il existe une base deE form ´ee de vecteurs propres. Les ´el ´ementsdiagonaux de la matricedef dans cette base sont alorsdes valeurs propres def.

Une matriceAdeMn(K)est dite diagonalisable si elle est semblable `a une matrice diagonale. C’est ´equivalent `a dire que Aest la matrice dans une base d’un endomorphisme

diagonalisable.

(10)

Vecteurs propres-Sous espaces propres

Proposition

Soitf ∈L(E).Un scalaireλ est valeur propre def ssi (f−λIdE)est non injective et alorsE(λ) = ker(f−λIdE).

(11)

D ´efinition

Soitf un endomorphisme deE, de matriceAdans une base B. Alors le polyn ˆome

Pf(X) =PA(X) = det(A−XI)

ne d ´epend pas de la base choisie. On l’appelle le polyn ˆome caract ´eristique def (ou deA). Il s’ ´ecrit :

Pf(X) = (−1)nXn+ (−1)n−1Tr(A)Xn−1+...+ det(A)

(12)

Polyn ˆome caract ´eristique

Preuve

SiB0 est une autre base etP la matrice de passage deB `a B’, on sait quef a pour matriceA0=P−1APdans la baseB’.

Mais alors :

det(A0−XI) = det(P−1AP−XP−1P) = deth

P−1(A−XI)Pi

=

detP−1

det(A−XI) (detP)

= det(A−XI) =PA(X)

Le polyn ˆome est donc ind ´ependant de la base choisie.

(13)

Preuve

Calculonsdet(A−XI) =

a11−X · · · a1n ... . .. ... an1 · · · ann−X

.

Si on d ´eveloppe par rapport `a une colonne, on voit apparaˆıtre le terme (a11−X)...(ann−X), tous les autres termes ne comportant qu’au plus(n−2)facteurs(aii−X).

(14)

Polyn ˆome caract ´eristique

Preuve

Les seuls termes enXnetXn−1viennent donc du d ´eveloppement de(a11−X)...(ann−X), ce qui donne (−1)nXn+ (−1)n−1(∑ni=1aii)Xn−1(Au passage, comme ce polyn ˆome ne d ´epend pas de la base, ce r ´esultat montre que la trace de deux matrices semblables est la m ˆeme, donc que la trace ne d ´epend que de l’endomorphisme).

Comme il est clair queP(0) = detA, le terme constant du polyn ˆome caract ´eristique est biendet(A).

(15)

Polyn ˆome caract ´eristique

Proposition

On dit queλ est une valeur propre def (ou deA) ssiλ est racine du polyn ˆome caract ´eristique.

α6=kπ, n’admet pas de valeur propre, son polyn ˆome caract ´eristique vaut en effet :X2−2Xcosα+1.

(16)

Polyn ˆome caract ´eristique

Proposition

On dit queλ est une valeur propre def (ou deA) ssiλ est racine du polyn ˆome caract ´eristique.

Remarque

Un endomorphisme d’unR-ev peut ne pas admettre de valeur propre. Par exemplef de matrice :

cosα −sinα sinα cosα

, avec α6=kπ, n’admet pas de valeur propre, son polyn ˆome

caract ´eristique vaut en effet :X2−2Xcosα+1.

(17)

D ´efinition

Soitf un endomorphisme deE, A sa matrice dans une base quelconque de E,λ une valeur propre def (ou deA) etP(X)le polyn ˆome caract ´eristique def (ou de A). On appelle ordre de multiplicit ´e deλ son ordre de multiplicit ´e comme racine de P(X), c’est `a dire que son ordre de multiplicit ´e est l’unique entier naturel non nulmtel que :P(X) = (X−λ)mQ(X)avec Q(λ)6=0.

(18)

Diagonalisation

Lemme

Soitλ une valeur propre def d’ordre de multiplicit ´emetE(λ) le sous espace propre associ ´e. Alors :

1≤dimE(λ)≤m

Lemme

Soitλ12, ...,λsdes valeurs propres def,deux `a deux distinctes etE(λi)les sous espaces propres correspondants. Alors la sommeE(λ1) +E(λ2) +...+E(λs)est directe.

(19)

Lemme

Soitλ une valeur propre def d’ordre de multiplicit ´emetE(λ) le sous espace propre associ ´e. Alors :

1≤dimE(λ)≤m Lemme

Soitλ12, ...,λsdes valeurs propres def,deux `a deux distinctes etE(λi)les sous espaces propres correspondants.

Alors la sommeE(λ1) +E(λ2) +...+E(λs)est directe.

(20)

Diagonalisation

Th ´eor `eme

Soitf ∈L(E). Les conditions suivantes sont ´equivalentes : (i)f est diagonalisable.

(ii)Pf(X)admet toutes ses racines dansKet pour chaque valeur propreλi, d’ordre de multiplicit ´emi,on a :mi= dimE(λi).

(iii) Siλ1, ...,λr sont les diff ´erentes valeurs propres def,alors E=E(λ1)⊕...⊕E(λr).

Corollaire

Si le polyn ˆome caract ´eristique def a toutes ses racines simples, alorsf est diagonalisable.

(21)

Th ´eor `eme

Soitf ∈L(E). Les conditions suivantes sont ´equivalentes : (i)f est diagonalisable.

(ii)Pf(X)admet toutes ses racines dansKet pour chaque valeur propreλi, d’ordre de multiplicit ´emi,on a :mi= dimE(λi).

(iii) Siλ1, ...,λr sont les diff ´erentes valeurs propres def,alors E=E(λ1)⊕...⊕E(λr).

Corollaire

Si le polyn ˆome caract ´eristique def a toutes ses racines simples, alorsf est diagonalisable.

(22)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

Pour chacune des matrices suivantes, dire si elle est

diagonalisable dansR, et dans l’affirmative, diagonalisez-la.

A=

2 −2 2 −3

B=

5 2

−4 1

C=

3 2 1 0 6 0 1 2 3

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

(23)

Pour chacune des matrices suivantes, dire si elle est

diagonalisable dansR, et dans l’affirmative, diagonalisez-la.

A=

2 −2 2 −3

B=

5 2

−4 1

C=

3 2 1 0 6 0 1 2 3

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

(24)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

PA(X) = det

2−X −2 2 −3−X

= (2−X)(−3−X) +4

PA(X) = (X−1)(X+2)

Aadmet deux valeurs propres r ´eelles distinctes−2 et 1 doncA est diagonalisable dansR.

(25)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

PA(X) = det

2−X −2 2 −3−X

= (2−X)(−3−X) +4

(26)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

PA(X) = det

2−X −2 2 −3−X

= (2−X)(−3−X) +4

PA(X) = (X−1)(X+2)

Aadmet deux valeurs propres r ´eelles distinctes−2 et 1 doncA est diagonalisable dansR.

(27)

Exercice

A=

2 −2 2 −3

PA(X) = det

2−X −2 2 −3−X

= (2−X)(−3−X) +4

PA(X) = (X−1)(X+2)

Aadmet deux valeurs propres r ´eelles distinctes−2 et 1 doncA est diagonalisable dansR.

(28)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

(x,y)∈E(−2) ⇐⇒

4x−2y =0

2x−y=0 ⇐⇒ y=2x E(−2) =Vect{(1,2)}

(x,y)∈E(1) ⇐⇒

x−2y =0

2x−4y=0 ⇐⇒ x =2y E(1) =Vect{(2,1)}

(29)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

(x,y)∈E(−2) ⇐⇒

4x−2y =0

2x−y=0 ⇐⇒ y=2x

2x−4y=0 E(1) =Vect{(2,1)}

(30)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

(x,y)∈E(−2) ⇐⇒

4x−2y =0

2x−y=0 ⇐⇒ y=2x E(−2) =Vect{(1,2)}

(x,y)∈E(1) ⇐⇒

x−2y =0

2x−4y=0 ⇐⇒ x =2y E(1) =Vect{(2,1)}

(31)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

(x,y)∈E(−2) ⇐⇒

4x−2y =0

2x−y=0 ⇐⇒ y=2x E(−2) =Vect{(1,2)}

(x,y)∈E(1) ⇐⇒

x−2y =0

2x−4y=0 ⇐⇒ x =2y

(32)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

(x,y)∈E(−2) ⇐⇒

4x−2y =0

2x−y=0 ⇐⇒ y=2x E(−2) =Vect{(1,2)}

(x,y)∈E(1) ⇐⇒

x−2y =0

2x−4y=0 ⇐⇒ x =2y E(1) =Vect{(2,1)}

(33)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

P=

1 2 2 1

P−1=1 3

−1 2

2 −1

P−1×A×P=. . .=

−2 0

0 1

(34)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

E(−2) =Vect{(1,2)}

E(1) =Vect{(2,1)}

P=

1 2 2 1

P−1=1 3

−1 2

2 −1

P−1×A×P=. . .=

−2 0

0 1

(35)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

E(−2) =Vect{(1,2)}

E(1) =Vect{(2,1)}

P=

1 2 2 1

P ×A×P=. . .=

0 1

(36)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

A=

2 −2 2 −3

E(−2) =Vect{(1,2)}

E(1) =Vect{(2,1)}

P=

1 2 2 1

P−1=1 3

−1 2

2 −1

P−1×A×P=. . .=

−2 0

0 1

(37)

A= 2 −2 2 −3 E(−2) =Vect{(1,2)}

E(1) =Vect{(2,1)}

P=

1 2 2 1

P−1=1 3

−1 2

2 −1

P−1×A×P=. . .=

−2 0

0 1

(38)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

B=

5 2

−4 1

PB(X) = det

5−X 2

−4 1−X

= (5−X)(1−X) +8

PB(X) =X2−6X+13

Bn’admet pas de valeurs propres r ´eelles doncBn’est pas diagonalisable dansR.

(39)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

B=

5 2

−4 1

PB(X) = det

5−X 2

−4 1−X

= (5−X)(1−X) +8

(40)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

B=

5 2

−4 1

PB(X) = det

5−X 2

−4 1−X

= (5−X)(1−X) +8

PB(X) =X2−6X+13

Bn’admet pas de valeurs propres r ´eelles doncBn’est pas diagonalisable dansR.

(41)

Exercice

B=

5 2

−4 1

PB(X) = det

5−X 2

−4 1−X

= (5−X)(1−X) +8

PB(X) =X2−6X+13

Bn’admet pas de valeurs propres r ´eelles doncBn’est pas diagonalisable dansR.

(42)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

C=

3 2 1 0 6 0 1 2 3

PC(X) = det

3−X 2 1

0 6−X 0

1 2 3−X

= (6−X)[(3−X)2−1]

PC(X) = (2−X)(4−X)(6−X)

Cadmet trois valeurs propres r ´eelles distinctes 2, 4 et 6 donc Cest diagonalisable dansR.

(43)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

C=

3 2 1 0 6 0 1 2 3

PC(X) = det

3−X 2 1

0 6−X 0

1 2 3−X

= (6−X)[(3−X)2−1]

(44)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

C=

3 2 1 0 6 0 1 2 3

PC(X) = det

3−X 2 1

0 6−X 0

1 2 3−X

= (6−X)[(3−X)2−1]

PC(X) = (2−X)(4−X)(6−X)

Cadmet trois valeurs propres r ´eelles distinctes 2, 4 et 6 donc Cest diagonalisable dansR.

(45)

C=

3 2 1 0 6 0 1 2 3

PC(X) = det

3−X 2 1

0 6−X 0

1 2 3−X

= (6−X)[(3−X)2−1]

PC(X) = (2−X)(4−X)(6−X)

Cadmet trois valeurs propres r ´eelles distinctes 2, 4 et 6 donc Cest diagonalisable dansR.

(46)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

(x,y,z)∈E(2) ⇐⇒

x+2y+z=0 4y=0 x+2y+z=0

⇐⇒

y =0 x=−z

E(2) =Vect{(1,0,−1)}

(x,y,z)∈E(4) ⇐⇒

−x+2y+z=0 2y=0 x+2y−z=0

⇐⇒

y=0 x=z

E(4) =Vect{(1,0,1)}

(47)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

(x,y,z)∈E(2) ⇐⇒

x+2y+z=0 4y=0 x+2y+z=0

⇐⇒

y =0 x=−z

E(2) =Vect{(1,0,−1)}

E(4) =Vect{(1,0,1)}

(48)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

(x,y,z)∈E(2) ⇐⇒

x+2y+z=0 4y=0 x+2y+z=0

⇐⇒

y =0 x=−z

E(2) =Vect{(1,0,−1)}

(x,y,z)∈E(4) ⇐⇒

−x+2y+z=0 2y=0 x+2y−z=0

⇐⇒

y=0 x=z

E(4) =Vect{(1,0,1)}

(49)

Exercice

(x,y,z)∈E(2) ⇐⇒

x+2y+z=0 4y=0 x+2y+z=0

⇐⇒

y =0 x=−z

E(2) =Vect{(1,0,−1)}

(x,y,z)∈E(4) ⇐⇒

−x+2y+z=0 2y=0 x+2y−z=0

⇐⇒

y=0 x=z

E(4) =Vect{(1,0,1)}

(50)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

E(2) =Vect{(1,0,−1)}

E(4) =Vect{(1,0,1)}

(x,y,z)∈E(6) ⇐⇒

−3x+2y+z=0 0y=0 x+2y−3z=0

⇐⇒ x=y=z

E(6) =Vect{(1,1,1)}

(51)

Exercice

E(2) =Vect{(1,0,−1)}

E(4) =Vect{(1,0,1)}

(x,y,z)∈E(6) ⇐⇒

−3x+2y+z=0 0y=0 x+2y−3z=0

⇐⇒ x=y=z

E(6) =Vect{(1,1,1)}

(52)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

E(2) =Vect{(1,0,−1)} , E(4) =Vect{(1,0,1)}

E(6) =Vect{(1,1,1)}

P=

1 1 1

0 0 1

−1 1 1

P−1=

1/2 0 −1/2 1/2 −1 1/2

0 1 0

P−1×C×P=. . .=

2 0 0 0 4 0 0 0 6

(53)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

E(2) =Vect{(1,0,−1)} , E(4) =Vect{(1,0,1)}

E(6) =Vect{(1,1,1)}

P=

1 1 1

0 0 1

−1 1 1

P−1=

1/2 0 −1/2 1/2 −1 1/2

0 1 0

(54)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

E(2) =Vect{(1,0,−1)} , E(4) =Vect{(1,0,1)}

E(6) =Vect{(1,1,1)}

P=

1 1 1

0 0 1

−1 1 1

P−1=

1/2 0 −1/2 1/2 −1 1/2

0 1 0

P−1×C×P=. . .=

2 0 0 0 4 0 0 0 6

(55)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

D’o `u,A=P×4I3×P−1=P×P−1×4I3=4I3.

ABSURDE ! ! !

(56)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

PA(X) = det(A−XI3) = (4−X)3 Supposons queAest diagonalisable.

Il existe donc une matriceP telle queP−1AP=4I3. D’o `u,A=P×4I3×P−1=P×P−1×4I3=4I3.

ABSURDE ! ! !

(57)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

PA(X) = det(A−XI3) = (4−X)3 Supposons queAest diagonalisable.

Il existe donc une matriceP telle queP−1AP=4I3.

(58)

Diagonalisation : Exercices

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

PA(X) = det(A−XI3) = (4−X)3 Supposons queAest diagonalisable.

Il existe donc une matriceP telle queP−1AP=4I3. D’o `u,A=P×4I3×P−1=P×P−1×4I3=4I3.

ABSURDE ! ! !

(59)

Exercice

Montrer que la matrice suivante n’est pas diagonalisable.

A=

4 0 0

−1 4 0

0 2 4

PA(X) = det(A−XI3) = (4−X)3 Supposons queAest diagonalisable.

Il existe donc une matriceP telle queP−1AP=4I3. D’o `u,A=P×4I3×P−1=P×P−1×4I3=4I3.

ABSURDE ! ! !

(60)

Forme r ´eduite

Th ´eor `eme

Soitu un endomorphisme d’unK-ev E de dimension n (K=R ouC), de matriceAdans une base de E.On appelleP(X)son polyn ˆome caract ´eristique et on suppose queP a toutes ses racines dansK(toujours vrai siK=C). On ´ecrit

P(X) = (λ1−X)α1....(λr−X)αr.

On poseE(λi) = ker(λiId−u)(le sous-espace propre associ ´e `a la valeur propreλi) etEi= ker(λiId−u)αi (on l’appelle le

sous-espace caract ´eristique relatif `a la valeur propreλi).On a alors :

(61)

Th ´eor `eme E(λi)⊂Ei dim(Ei) =αi

E=E1⊕E2⊕...⊕Er

u(Ei)⊂Ei

(62)

Forme r ´eduite

Th ´eor `eme

Si on prend alors une base de E1,E2,...,Er et si on les recolle, on obtient une base deE dans laquelle la matriceAb deu est de la forme :

 J1

J2

. ..

Jr

o `uJi est une matrice carr ´ee d’ordreαi,triangulaire sup ´erieure, avecλi sur la diagonale. Une telle forme s’appelle une forme r ´eduite de A.

(63)

Th ´eor `eme

Soitu un endomorphisme d’unK-ev E de dimension n (K=R ouC), de matriceAdans une base de E.On appelleP(X)son polyn ˆome caract ´eristique et on suppose queP a toutes ses racines dansK(toujours vrai siK=C). On ´ecrit

P(X) = (λ1−X)α1....(λr−X)αr. Il existe alors une base deE dans laquelle la matriceAb deu est de la forme :

(64)

Forme de Jordan

Th ´eor `eme

Ab=

λ1 ε2 . .. ...

. .. εn

λr

o `uεi=0 ou 1.

Une telle matrice s’appelle une forme de Jordan et la base dans laquelle on l’a obtenue s’appelle une base de Jordan pouru.

(65)

Th ´eor `eme

Soitu un endomorphisme d’unK-ev E de dimension n (K=R ouC), de matriceAdans une base de E.On appelleP(X)son polyn ˆome caract ´eristique et on ´ecrit :

P(X) = (−1)nXn+an−1Xn−1+...+a0. Alors on a : (−1)nun+an−1un−1+...+a0Id = 0 et

(−1)nAn+an−1An−1+...+a0I = 0 Ce que l’on note :P(u) =0 etP(A) =0.

(66)

Application au calcul des puissances d’une matrice

Utilisation du Th ´eor `eme de C-H

Soitu un endomorphisme d’unK-evE de dimensionn(K=R ouC), de matriceAdans une base deE et de polyn ˆome caract ´eristiqueP(X). Soitmun entier naturel. On calcule le reste de la division euclidienne deXmparP(X)i.e.:

Xm=P(X)Q(X) +R(X) o `u degR<degP=n On peut alors ´ecrire :

Am = P(A)Q(A) +R(A)

= R(A)puisqueP(A) =0

(67)

Proposition : Utilisation d’une forme r ´eduite

SoitAb une matrice sous forme r ´eduite. On noteα1, ...,αr l’ordre des blocs triangulaires qui composentA. Alorsb bA=D+N o `u :

Dest la matrice diagonale qui a les m ˆemes ´el ´ements diagonaux queA.b

DetN commutent (ND=DN).

N est nilpotente et plus pr ´ecis ´ement,Nk=0 sit ˆot que k ≥Max{α1, ...,αr}=s.

Pourm≥s−1, on a : bAm=Dm+

m 1

Dm−1N+...+ m

s−1

Dm−s+1Ns−1

(68)

Application au calcul des puissances d’une matrice

Cons ´equence

Siuest un endomorphisme deE, de matriceAdans une base donn ´ee, et si on peut mettreAsous forme r ´eduiteA, on a, enb notantPla matrice de passage :

A=PAPb −1 d’o `u Am=PAbmP−1 ce qui donne simplementAm.

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