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Texte intégral

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Dépôt Institutionnel de l’Université libre de Bruxelles / Université libre de Bruxelles Institutional Repository

Thèse de doctorat/ PhD Thesis Citation APA:

Nshimba, H. (2008). Etude foristique, écologique et phytosociologique des forêts de l'île Mbiye à Kisangani, RDCongo (Unpublished doctoral dissertation). Université libre de Bruxelles, Faculté des Sciences – Sciences biologiques, Bruxelles.

Disponible à / Available at permalink : https://dipot.ulb.ac.be/dspace/bitstream/2013/210561/5/ab19d20e-ec37-4fae-a14c-baaeaba511e6.txt

(English version below)

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D 03505

UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES

FACULTE DES SCIENCES

SERVICE DE BOTANIQUE SYSTEMATIQUE ET DE PHYTOSOCIOLOGIE

Etude floristique, écologique et phytosociologique des forêts de l’île Mbiye à Kisangani, RDCongo

Thèse présentée en vue de T obtention du titre de Docteur en Sciences

Par

Hippolyte NSHIMBA SEYA WA MALALE

Université Libre de Bruxelles

lllllllllllll lllllllllllll 1 00 :33SS1S5

Promoteur : Professeur Jean LEJOLY

Co-Promoteur : Professeur Léopold NDJELE M-B.

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UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES

FACULTE DES SCIENCES

SERVICE DE BOTANIQUE SYSTEMATIQUE ET DE PHYTOSOCIOLOGIE

Etude floristique, écologique et phytosociologique des forêts de l’île Mbiye à Kisangani, RDCongo

Thèse présentée en vue de l’obtention du titre de Docteur en Sciences

Par

Hippolyte NSHIMBA SEYA WA MALALE

Composition du Jury :

Prof. Marie-Françoise GODART, Université Libre de Bruxelles (Présidente) Prof. Jan BOGAERT, Université Libre de Bruxelles (Secrétaire)

Prof Jean LEJOLY, Université Libre de Bruxelles (Promoteur)

Prof Léopold NDJELE M-B., Université de Kisangani (Co-Promoteur) Prof Charles DE CANNIERE, Université Libre de Bruxelles

Prof Farid DAHDOUH-GUEBAS, Université Libre de Bruxelles Prof Quentin PONETTE, Université Catholique de Louvain

Janvier 2008

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Dédicace

A vous mes parents Andréanne MWADIILUNGA et Anastas MAL ALE LUKANDA, A toi mon épouse Hélène MUKEINA KIYUNGA,

A nos fils Patrick NSHIMBA, Franck NSHIMBA ainsi qu’à leurs jeunes frères et sœurs, A toute la lignée LENGE KABADI,

Je vous dédie cette thèse, fruit d’endurance et de tant de privations.

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REMERCIEMENTS

La fin de tout travail est l’histoire d’une longue patience associée sans doute au courage, sans lequel, le risque d’un abandon est inévitable. Durant des longues années de dur labeur, nous voici alors à terme de notre dernière phase d’étude universitaire. A l’heure où nous mettons la dernière main sur ce travail, nous sentons un réel plaisir doublé de fierté, de remercier toutes les personnes qui ont contribué d’une façon ou d’une autre à sa réalisation. Nous ne citerons pas tout le monde, la liste étant longue. Nous nous en excusons d’avance.

Le mérite revient en premier lieu au Professeur Jean Lejoly, Directeur du Service de Botanique Systématique et de Phytosociologie de l’Université Libre de Bruxelles, pour nous avoir réservé un accueil digne dans son Laboratoire. Il a daigné diriger ce travail en dépit de son calendrier très chargé ; son expérience et ses conseils, nous ont été très bénéfiques. Nous lui exprimons toute notre gratitude et reconnaissance.

Et aussi, au Professeur Léopold Ndjele Mianda Bungi, Doyen de la Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani, qui s’est toujours porté garant de nous durant toute notre formation académique. En bon père de famille, il nous a toujours encouragé d’aller de l’avant, quelles que soient nos difficultés. Que toute sa famille et lui-même trouvent à travers ces mots, notre sentiment de gratitude.

Nos remerciements vont aussi à l’endroit des autorités académiques de l’Université de Kisangani pour nous avoir facilité l’obtention de cette bourse d’études et qui supportent notre absence tout le temps que nous sommes en mission de formation.

Nous associons à ces remerciements, tout le corps professoral de la Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani (Professeurs, Chefs de Travaux et Assistants) pour l’étroite collaboration tout au long de notre formation.

Notre gratitude s’adresse à tous les membres du jury pour l’intérêt particulier qu’ils ont réservé à ce travail. Leurs conseils nous ont aidé à l’améliorer davantage. Que Monsieur Jan Bogaert et Madame Marie-Françoise Godart, tous deux membres de notre comité d’accompagnement, trouvent à travers ces lignes, un signe de reconnaissance suite à leur disponibilité à notre égard. Leurs suggestions et remarques ont plus d’une fois éclairé nos recherches sur le terrain.

Les mesures de diamètres, si complexes soient-elles, exigent toujours un travail en équipe. Il y a des amis et connaissances qui se sont souvent joints à nous et avec qui plusieurs sorties ont été effectuées ensemble ; c’est notamment : Jean-Claude Mukinzi, Théophile Kadange, Léon lyongo, Kombozi Bambalatiwe ainsi que les chercheurs Mukinzi Jacques, Lokoka et Omatoko. Sans oublier toute l’équipe de guides forestiers de Puku Mafi : Osumaka, Huit Kilos, Nono et Kombozi. Nous les remercions pour leur attachement inconditionnel.

Messieurs L. Baboy, C. Masumbuko et Paul Hakizimana, ont aceepté de sacrifier leur temps pour relire les manuscrits de ce travail. Nous leur adressons notre sincère reconnaissance.

La vie solitaire étant difficile à supporter pour tout le monde, nous remercions les familles qui

nous ont ouvert leurs portes en nous invitant partager des journées avec eux ; qu’elles trouvent

ici les sentiments de notre attachement ; ce sont les familles Hugo Gevaerts, Frédéric

Declerck, Monique Sarens, Feu Albert Otepa, Pierrette Kisonga, sans oublier Messieurs

Abbés Maloba et Mujike.

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Il y a des amis de jeunesse qui méritent d’être remerciés et encouragés, car c’est avec eux qu’on a érigé ce projet d’études et qui s’accomplit au jour le jour. Nous citerons dans cette liste : Crépin Mwadi, Patrice Kasokota, Mourtous Pontien, Défré Kabongo, Jean victor Kabongo, Kabamba Malale, Souplet, Seya Mukena. Dans le même ordre d’idée nous remercions le professeur Nyembo Mukena Astouma, CT Musao Kalombo, Couple Nyemba Masangu, l’Assitant Poto Mutombo, le Docteur Kyulu Umbela et Lokxmdo Ndala, les personnes avec qui nous avions entamé la carrière universitaire. Nous nous sentons redevable vis-à-vis de leur contribution à la réussite de nos études.

Ce travail est surtout le fruit d’un encadrement mutuel et très amical entre les différents chercheurs du Laboratoire de Botanique Systématique et de phytosociologie. C’est pourquoi nous remercions tous les amis avec qui on a passé des moments de joie et de travail accablant.

Nous pensons à : Archange Boupoya, Valérie Maluma, Faustin Boyemba, Bamba Issouf, Koffi Kouao, Barima Sabas, Kouassi Faustine, Hélène Kouame, Joseph Bigirimana, Elias Bizuru, Vincent Deblauwe, Nicolas Barbier, Charlemagne Adokpo, Faye, Fadeur, Laurence Hannon, Thérèse Kilensele, Dénise Kasalwe, Chantal Shalukoma, Yedmel, Faye E., Jean Vilmond Hilaire, Bruno Senterre, Jean-Claude Monzenga et tous ceux dont leurs noms ne sont pas repris sur cette liste.

Que nos frères : Kalenga Mpoyo, Kinyano, Kamutete et nos sœurs Pauline Ngoy, Alphonsine Mwema, Régine Kishiko et Andréanne Lenge, auxquels nous joignons toute la famille de l’Oncle paternel Kabale Patrice, trouvent à travers ces lignes, un sentiment de tendresse à leur égard.

Que nos beaux parents : François Kiyunga et Maman Mapasa, trouvent un sentiment de gratitude à travers ce travail. Nous remercions aussi nos amies José Elenge et Claudine Onya pour tous leurs bienfaits vis-à-vis de notre famille.

Notre reconnaissance va aussi à la famille Ilunga Bwana pour tout ce qu’elle fait pour nous et notre famille, en notre présence comme en absence. Nous leur disons merci.

Nous ne pouvons pas oublier, la Coopération Technique Belge, qui nous a attribué une bourse doctorale mixte et qui a assuré notre soutien tant sur le terrain qu’en formation. Qu’elle trouve à travers ces mots, notre sentiment de réjouissance. Plus particulièrement, nous remercions de tout cœur Messieurs Marino Orban, Célestin et Mesdames Sarah Stijnen et Liesbet, pour leur encadrement efficace. Nous n’oublions pas les personnels de la CTB Kinshasa parmi lesquels nous remercions sincèrement Jean-Claude Kakudji, Godefroid Kasende et Simon Kayoyo.

Nos remerciements vont aussi aux différents clubs Rotary Belgique qui ont plusieurs fois financé la conservation des forêts de l’île Mbiye ; leur soutien a rendu la finalisation de ce travail possible en diminuant l’action anthropique au sein de l’île.

Nous sommes redevables envers le couple Eric Fifa pour leur bienveillance à notre égard.

Enfin, nous devons une grande reconnaissance envers notre bien aimée Mukeina Kiyunga

Hélène et à nos fils Patrick Nshimba et Franck Nshimba, pour leur patience et endurance, en

supportant plusieurs jours d’absence et de privation, lorsque nous devrions faire le terrain et

les missions de formation en dehors du pays.

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Résumé : Etude floristique, écologique et phytosociologique des forêts de l’île Mbiye, Kisangani, RDCongo.

L'île Mbiye est une île du fleuve Congo située dans la partie Est de la ville de Kisangani, en amont des chutes Wagenia, entre 0° 31' de latitude Nord et 25° 11' de longitude Est, avec une altitude de 376 m. Elle jouxte la ville de Kisangani et sa longueur maximale est de 14 km sur 4 km de largeur. Elle est le seul écosystème à proximité de la ville, possédant encore une forêt dense relativement bien conservée et formant un îlot de 1400 ha comprenant trois types

forestiers : la forêt de terre ferme, la forêt périodiquement inondée et la forêt marécageuse.

L’objectif principal de cette étude a été de faire une analyse quantitative et qualitative de la physionomie et la structure de ces trois types forestiers.

Deux méthodes ont permis la récolte de données ; la méthode de relevés phytosociologiques à effort d’échantillonnage égal à 100 individus pour les strates supérieures et 100 m^ pour la strate herbacée, associée à celle de mesure de Dno, pour les arbres à diamètre >10 cm. Au total, 80 relevés dont 67 multistrates et structurels, décomposés chacun en 4 sous-relevés emboîtés, ont été mis en place. 13 autres ont été faits dans les chablis avec l’appréciation basée sur le critère de présence-absence et toutes les données ont été analysées globalement.

A l’issue de cette étude, 33991 individus ont été recensés. Après leur identification, au total 470 espèces appartenant à 297 genres et 90 familles ont été obtenues. Les familles des Rubiaceae, des Caesalpiniaceae et des Euphorbiaceae sont les plus importantes, tant en genres qu’en espèces. Dans les spectres bruts de types biologiques, les phanérophytes (83,0 %) sont les plus abondants et au sein desquels les mésophanérophytes (arbres de 10 à 30 m au stade adulte) sont les plus dominants (39,0 %). Les spectres phytogéographiques ont montré une prédominance d’éléments omni-guinéo-congolais (35 %) alors que parmi les types de diaspores, les sarcochores (69 %) sont les plus dominants. 58 espèces endémiques du Secteur forestier central (soit 12,3 %) ont été recensées à l’île Mbiye.

Après classification et ordination de ces 80 relevés par Twinspan et DCA, trois groupements phytosociologiques ont été obtenus dans la forêt de terre ferme: (1) groupement à Funtumia elastica et Albizia ealaensis, (2) groupement à Nesogordonia leplaei et Antiaris toxicaria, (3) groupement à Olyra latifolia et Campylospermum elongatum ; deux autres pour les forêts inondables fl) groupement à Rinorea ohlongifolia et Byrsocarpus coccineus, (2) groupement à Pachystela seretii, Dracaena kindtiana et Culcasia yangambiensis ; trois autres encore pour les forêts marécageuses : (1) groupement à Strombosia grandifolia, Calamus deerratus, Culcasia angolensis et Elaeis guineensis, (2) groupement à Cleistopholis patens et Pterygota bequaertii, (3) groupement à Diospyros bipendensis, Suychnos icaja et Palisota barteri, et enfin, deux groupements pour les relevés de chablis (1) groupement à Palisota schweinfurthii, Eremospatha haullevilleana, Thomandersia hensii et Pycnocoma insularum et (2) groupement à Nephrolepis biserrata et Scaphopetalum thonneri. L’espèce Coelocatyon botryoides a montré une répartition spatiale uniforme dans la forêt périodiquement inondée alors que Gilbertiodendron dewevrei y a montré une répartition agrégée.

La comparaison de la richesse en différents taxa au sein de relevés et de placettes a donné de

valeurs supérieures en nombre d’espèces, de genres et même de familles, dans les relevés

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phytociologiques. Sur le total des espèces recensées, 189 ont été considérées comme espèces communes aux trois types forestiers, 144 autres appartenaient aux deux types. 90 espèces n’ont été recensées qu’en forêt de terre ferme, 27 en forêt périodiquement inondée et 20 dans la forêt marécageuse. Les familles des Euphorbiaceae, des Rubiaceae et celle des Caesalpiniaceae ont été les mieux représentées en espèces et en genres. En ce qui concerne la richesse dans chaque type forestier, la forêt de terre ferme était la seule à avoir des valeurs supérieures tant en espèces qu’en genres et la forêt marécageuse était la moins représentée.

Quant à la richesse spécifique selon les strates, la strate herbacée et sous-arbustive (H) était la plus riche alors que la strate des arbres dominants (E+Al) était la plus pauvre.

La forêt de l’île Mbiye est la seule forêt proche de la ville de Kisangani pour laquelle elle joue un rôle de premier plan en ce qui concerne le ravitaillement en différents produits forestiers et forestiers non ligneux. Au total, 12,3% d’espèces endémiques du Secteur forestier Central y ont été recensées, mais vue l’action anthropique qu’elle connaît ce dernier temps, toutes ces espèces endémiques risquent de disparaître de cette île. Il est alors urgent qu’une attention particulière, soit tournée vers elle. Des actions de conservation et d’exploitation durable doivent être amorcées en vue contrecarrer l’extinction des celles-ci.

Mots clés : RDCongo, flore, écologie, phytosociologie, insularité, inondation, répartition

spatiale, biodiversité, synusie, île Mbiye, Kisangani.

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Summary: Floristic, Ecological and Phytosociological, Study of the _______ Forests of the Mbiye Island at Kisangani, DR Congo_______

The Mbiye Island is situated on the Congo River, in the Eastem part of Kisangani. It is located upstream of the Wagenia Falls, between latitude 0°31’ North and longitude 25°11’

East, with 376 m of altitude. It adjoins the town of Kisangani, and it is 14 km long and 4 km wide. Ail around Kisangani, the Mbiye Island is the only ecosystem which has a dense forest that is relatively well preserved. This Island has an area of 1,400 ha, and it comprises three types of forest: dry land forest, periodically flooded forest and swampy forest. The main purpose of this study has been to make a qualitative and quantitative analysis of the physiognomy and structure of these three types of forest.

I relied on two methods in data collecting: the Phytosociological plotting method with a sampling equal to 100 individuals for the higher strata and 100 m^ grass strata, associated with dbh measure for trees whose diameter is > 10 cm. In total, out of the 80 plottings, 67 multi strata and structurais each of which has been decomposed in 4 sub-plottings fit together.

Based on the presence-absence criterion, the other 13 multi strata and structurais hâve been made into Chablis, and ail the data hâve been globally analyzed.

An inventory of 33991 individuals has been made in this study. After their identification, it has been found out that there 470 species belonging to 297 types and 90 families. Rubiaceae, Caesalpiniaceae and euphorbiaceae families hâve been found out to be the most important in Genus and species. In the raw spectra of biological types, the phanerophyts (83.0%) are the most prédominant, and within which the mesophanerophyts (trees 10 to 30 m tall in their old âge) are the most prédominant (39.0%). The Phytogeographical spectra hâve more omni- guineo-congolese (35%) éléments; and amongst the diaspore types, the sarcochores (69%) are the most prédominant. 58 endemic species (12.3%) of the central forest sector hâve been found out at the Mbiye Island.

After the classification and ordination of the 80 plottings by Twinspan and DCA, three Phytosociological groupings hâve been found out in the dry land forest: (1) grouping of Funtumia elastica and Albizia ealaensis, (2) grouping of Nesogordonia leplaei and Antiaris toxicaria, (3) prouping of Olyra latifolia and Campylospermum elongatum; two others for floodable forests (1) grouping of Rinorea oblongifolia and Byrsocarpus coccineus, (2) grouping of Pachystela seretii, Dracaena kindtiana and Culcasia yangambiemis, and three others for swampy forests: (1) grouping of Strombosia grandifolia, Calamus deerratus, Culcasia angolensis and Elaeis guineensis, (2) grouping of Cleistopholis païens and Pterygota bequaertii, (3) grouping of Diospyros bipendensis, Strychnos icaja and Palisota barteri and then two groupings for the Chablis plottings (1) grouping of Palisota schweinfurthii, Eremospatha haullevilleana, Thomandersia hensii and Pycnocoma insularis and (2) grouping of Nephrolepis biserrata and Scaphopetalum thonneri. The coelocaryon boîryoides has shown a uniform spatial distribution in the in the forest periodically flooded, whereas Gilbertiodendron dewevrei has shown an aggregated distribution.

Comparison of richness in different taxa within the sampling has given high values as far as the numbers of species is concemed and genus of the same family in the phytosociological sampling.

Out of ail the species listed, 189 hâve been considered to be common species with regard to

the three forest types, other 144 belonged to two types. 90 species hâve been listed only on

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solid land, 27 on periodically flooded forest 20 on swampy forest. Euphorbiaceae, Rubiaceae and Caesalpiniaceae families were the best represented in species and genus. With regard to richness in each forest type, the forest of solid soil was the only one to hâve high values both in species and genus, and the swampy forest was less represented. With reference to richness according to strata, the herbaceous and under-shrub stratum (H) was the richest whereas the stratum of dominant trees (E+Al) was the poorest.

Mbiye island forest is the nearest one of Kisangani for which it plays the most important rôle with regards to supplies in different forest products and non-ligneous forest products. In total, 12.3% endemic species of Central forest sector hâve been listed there, but due to frequent use by man this time, ail these endemic species may disappear ffom this island. It is therefore urgent that particular attention be paid on it. Actions of conservation and lasting exploitation must be started in order to block their extinction.

Key words: DRCongo, Flora, Ecology, Phytosociology, insularity, flooding, spatial

distribution, biodiversity, synusie, Mbiye Island, Kisangani.

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Table des matières

Remerciements Abstract Résumé

Table des matières Liste des tableaux Liste des figures

Introduction... 1

0.1 Problématique... 7

0.2 Choix de la Phytosociologie synusiale... 10

0.3 Objectifs principaux du travail... 12

0.4 Intérêts de l’étude... 13

0.5 Division du travail... 13

Première Partie : Milieu et Méthodes d’étude... 15

Chapitre 1 : Caractéristiques générales du milieu... 15

l.lMilieu physique... 15

1.1.1 Situation géographique et administrative... 15

1.1.2 Caractéristiques climatiques... 17

1.1.3 Cadre phytogéographique... 21

1.1.4 Notion d’endémisme... 24

1.2 Milieu biotique... 26

1.2.1 Cadre socio-économique à l’île Mbiye... 26

1.2.1.1 Historique de l’île Mbiye... 26

1.2.1.2 Habitants de l’île Mbiye... 27

1.2.1.3 Activités de développement et difficultés rencontrées... 27

1.2.2 Aperçu sur la végétation... 30

1.2.3 Facteurs anthropiques... 33

1.2.3.1 Les populations humaines et leurs activités sur l’île... 33

1.2.3.2 L’agriculture itinérante sur brûlis... 36

1.2.3.3 l’exploitation forestière... 36

1.2.3.4 La coupe et fabrication du charbon de bois... 38

1.2.3.5 La cueillette... 38

1.2.3.6 La Chasse et pêche... 38

1.2.3.7 L’élevage... 38

1.3 Milieu édaphique... 39

1.3.4 Géologie et Géomorphologie... 39

1.3.5 Hydrographie... 43

1.4 Historique sur les recherches en Afrique centrale et au Congo... 45

Chapitre 2 : Sites d’étude et méthodes... 47

2.1 Sites d’étude et dispositif d’échantillonnage... 47

2.2 Matériels utilisés... 48

2.3 Echantillonnage des données structurales... 48

2.3.1 Inventaire proprement dit des arbres à D^o >10 cm... 49

(14)

2.3.2 Identification des arbres... 51

2.4 Méthode d’analyse de données floristiques... 51

2.4.1 Richesse aréale... 51

2.4.2 Courbe aire-espèces... 51

2.4.3 Fréquence relative... 52

2.4.4 Abondance de taxons... 52

2.4.5 Dominance de taxons... 52

2.4.6 Diversité de taxons... 52

2.4.7 Surface terrière... 53

2.5 Méthodes d’analyse phytosociologiques... 53

2.5.1 Choix de l’emplacement de relevés... 53

2.5.2 Délimitation des relevés... 54

2.5.3 Effort d’échantillonnage... 57

2.5.4 Echelle d’abondance selon Braun-Blanquet... 59

2.5.5 Echelle d’abondance selon Van der Maarel... 60

2.5.6 Les analyses multivariées... 61

2.5.6.1 Principe de base d’ordination des groupements... 62

2.5.6.2 Analyse avec TWINSPAN, DCA et caractérisation des groupements... 62

2.5.6.3Détermination des groupements végétaux et Cluster Analysis (dendrogramme) 64 2.6 Les indices de diversité... 65

2.6.1 Indice de Shannon-Weaver et de Piélou... 66

2. 6 .1.1 Indice de Shannon-Weaver... 66

2. 6 .1.2 Indice d’équitabilité de Piélou... 68

2.6.2 Indice de diversité de Margalef et de Menhinick... 68

2.6.2 Indice de diversité D de Simpson... 68

2.6.4 Les coefficients de similarité... 69

2.6.4.1 Le coefficient de similarité de Jaccard (Cj)... 69

2.6.4.1 Le coefficient de similarité de Sorensen (Cs)... 69

2.6.5 Les tests statistiques... 70

2.6.5.1 Test t de Student pour les données indépendantes... 70

2.Ô.5.2 Text de Chi-carré... 71

2.7 Analyse de types biologiques et du spectre écologique... 72

2.7.1 Types biologiques... 72

2.8.2 Spectres des diaspores... 75

2.8.3 Analyse des types de distributions phytogéographiques... 76

2.9 Groupes écosociologiques... 77

Deuxième partie : Résultats... 81

Chapitre 3 : Analyse de la florule totale et identification des groupements... 81

3.1 Composition floristique et diversité spécifique... 81

3.2 Interprétation écologique des principaux types de végétation... 81

3.3 Transformation des données... 85

3.3.1 Les inventaires phytosociologiques... 85

3.3.3 Caractérisation des groupements par Twinspan et DCA... 85

3.3.4 Les ensembles structuraux... 90

3.4 Analyse globale des caractères biologiques et écologiques... 90

3.4.1 Types biologiques... 90

3.4.2 Distributions phytogéographiques... 92

3.4.3 Types de diaspores... 93

(15)

3.5 Analyse des caractères écosociologiques... 95

3.5.1 Statuts phytosociologiques... 95

3.6 Les indices de diversité... 96

3.6.1 Les indices de diversité-«... 96

3.6.2 Les indices de diversité-;^... 98

Chapitre 4 : Forêt de terre ferme... 101

4.1 Composition floristique et diversité spécifique... 101

4.1.1 Densité des arbres et répartition en classes de diamètres... 101

4.2 Mesure des arbres à Dno > 10 cm... 102

4.2.1 Surface terrière... 102

4.2.2 La richesse aréale... 104

4.2.3 Courbe aire-espèces... 104

4.2.4 Abondance des espèces... 105

4.2.5 Dominance des espèces... 106

4.2.6 Fréquence des espèces... 107

4.2.7 Variation du diamètre moyen et de la surface terrière... 108

4.2.8 Répartition des essences par classes diamétriques... 108

4.2.9 Diversité des familles... 109

4.2.10 Abondance et dominance des familles... 110

4.2.11 Fréquence des familles... 111

4.2.12 Détermination des indices de diversité... 112

4.3 Analyse phytosociologique... 112

4.3.1 Caractérisation de groupements individualisés par Twinspan et DCA)... 113

4.3.2 Richesse selon les strates... 122

4.3.3 Etude des types biologiques et des spectres écologiques... 123

4.3.4 Types biologiques... 123

4.3.5 Distribution phytogéographique... 124

4.3.6Typesdes diaspores... 125

Chapitre 5 : Forêt périodiquement inondée... 127

5.1 Composition floristique et diversité spécifique... 127

5.1.1 Densité des arbres et répartition en classes de diamètres... 127

5.2 Mesure des arbres à Dno > 10 cm... 129

5.2.1 Surface terrière... 129

5.2.2 La richesse aréale... 130

5.2.3 Courbe aire-espèces... 131

5.2.4 Abondance des espèces... 132

5.2.5 Dominance des espèces... 133

5.2.6 Fréquence des espèces... 133

5.2.7 Variation du diamètre moyen et de la surface terrière... 134

5.2.8 Répartition des essences par classes diamétriques... 135

5.2.9 Diversité des familles... 136

5.2.10 Abondance et dominance des familles... 137

5.2.11 Fréquence des familles... 138

5.2.12 Détermination des indices de diversité... 138

(16)

5.3 Analyse phytosociologique... 138

5.3.1 Caractérisation de groupements individualisés par Twinspan et DCA)... 139

5.3.2 Richesse spécifique selon les strates... 150

5.4 Etude des types biologiques et des spectres écologiques... 151

5.4.1 Types biologiques... 151

5.4.1 Distribution phytogéographique... 152

5.4.1 Types des diaspores... 153

Chapitre 6 : Forêt marécageuse... 155

6.1 Composition floristique et diversité spécifique... 155

6.1.1 Densité des arbres et répartition en classes de diamètres... 155

6.2 Mesure des arbres à D^o > 10 cm... 157

6.2.1 Surface terrière... 157

6.2.2 La richesse aréale... 159

6.2.3 Courbe aire-espèces... 159

6.2.4 Abondance des espèces... 160

6.2.5 Dominance des espèces... 161

6.2.6 Fréquence des espèces... 161

6.2.7 Variation du diamètre moyen et de la surface terrière... 163

6.2.8 Répartition des essences par classes diamétriques... 163

6.2.9 Diversité des familles... 164

6.2.10 Abondance et dominance des familles... 165

6.2.11 Fréquence des familles... 166

6.2.12 Détermination des indices de diversité... 167

6.3 Analyse phytosociologique... 167

6.3.1 Caractérisation de groupements individualisés par Twinspan et DCA)... 168

6.3.2 Richesse spécifique selon les strates... 177

6.4 Etude des types biologiques et des spectres écologiques... 178

6.4.1 Types biologiques... 178

6.4.1 Distribution phytogéographique... 179

6.4.1 Types des diaspores... 180

Chapitre 7 : Relevé de chablis... 183

7.1 Composition floristique et diversité spécifique... 183

7.2 Caractérisation des groupements individualisés... 184

7.3 Détermination des statuts phytosociologiques... 186

7.4 Etude des types biologiques et des spectres écologiques... 187

7.4.1 Types biologiques... 188

7.4.2 Distribution phytogéographique... 189

7.4.3 Types des diaspores... 190

7.5 Description des groupements... 191

Troisième partie : Discussion et Conclusion... 197

Chapitre 8 : Comparaison de résultats obtenus... 197

8.1 Composition floristique et diversité spécifique... 197

(17)

8.2 Diversité spécifique... 198

8.3 Richesse générique... 202

8.4 Diversité des familles dans les différents types forestiers... 203

8.5 Distribution d’abondances spécifiques dans les différentes études... 205

8.5.1 Distribution d ’ abondances globales... 205

8.5.2 Distribution d’abondances au sein de relevés phytosociologiques... 207

8.5.3 Distribution d’abondances pour les arbres à Dno > 10 cm... 208

8.6 Spectres biologiques et écologiques... 213

8.6.1 Types biologiques... 213

8.6.2 Distributions phytogéographiques... 214

8.6.3 Types de diaspores... 215

8.7 Comparaison de la richesse spécifique selon les différentes strates... 216

8.8 Espèces endémiques du Secteur Forestier Central ou de la Tshopo citées par Ndjele 217 8.9 Les groupements obtenus dans les différentes forêts... 219

8.10 Confrontation de résultats avec ceux d’autres chercheurs... 220

8.10.1 Richesse floristique... 220

8 .10.2 Types biologiques... 223

8.10.3 Distributions phytogéographiques... 224

8.10.4 Types de diaspores... 225

8 .11 Comparaison de la végétation de Tîle Mbiye à celle des environ de Kisangani... 226

8.12 Variation des indices de diversité dans les différents types forestiers... 227

8.13 Aspect socio-économique à Tîle Mbiye... 228

Chapitre 9 : Etude de la répartition spatiale : Article sous-presse dans les Annales de l’Université de Kisangani... 233

Conclusions générales... 245

Références bibliographiques... 255

Annexes

(18)
(19)

Liste des figures

Figure 1 : Localisation du bassin du Congo et de la RDCongo au sein de l’Afrique... 05

Figure 2 : Les différents types de végétation de la RDCongo... 07

Figure 3 : Localisation de la ville Kisangani sur la carte de la RDCongo... 09

Figure 4 ; Carte de Kisangani et ses environs... 16

Figure 5 : Vue aérienne de la ville de Kisangani et File Mbiye... 17

Figure 6 : Diagramme ombrothermique de Kisangani de avec les données actuelles 20 Figure 7 : Diagramme ombrothermique de Kisangani selon Walter (1960-1964)... 20

Figure 8 : Les grandes divisions chorologiques de l’Afrique et de l’Asie occidentale 23 Figure 9 ; Localisation du Secteur Forestier Central parmi les 13 Secteur du Congo 24 Figure 10 ; Localisation des villages sur l’île Mbiye... 29

Figure 11 : Vitesse de déboisement de l’île Mbiye... 35

Figure 12 : Superficie déboisée par l’agriculture itinérante sur brûlis... 37

Figure 13 : Coupe schématique illustrant la géomorphologie et le transect de l’île.... 42

Figure 14 : Limite hydrographique et administrative de la sous-région urbaine de Kisangani... 44

Figure 15 : Localisation de la zone d’étude... 47

Figure 16 : Localisation de transects sur le terrain de recherche... 49

Figure 17 : Représentation schématique de la disposition de placettes et de relevés... 50

Figure 18 : Plan d’échantillonnage d’un relevé phytocénotique... 57

Figure 21 : Structure de la forêt dense équatoriale ; représentation de différents types biologiques... 75

Figure 22 : DCA représentant la répartition des groupements dans les 3 types forestiers... 87

Figure 23 : Classification hiérarchique par UPGMA du total de relevés... 89

Figure 24 : Analyse de la richesse spécifique selon les strates... 90

Figure 25 : Spectre brut global des types biologiques... 92

Figure 26 : Spectre brut global des types de distributions phytogéographiques... 93

Figure 27 : Spectre brut global de types de diaspores... 94

Figure 28 : Etude globale de statuts phytosociologiques... 96

Figure 29 : La courbe aire-espèces de forêt de terre ferme... 104

Figure 30 : Fréquence des espèces le long de la surface d’inventaire... 107

Figure 31 : Variation du diamètre moyen et de la surface terrière... 108

Figure 32 : Répartition des essences par classes diamétriques... 109

Figure 33 : DCA représentant la répartition des groupements en forêt de terre ferme 114 Figure 34 ; Classification hiérarchique par UPGMA de relevés de terre ferme... 115

Figure 35 : Richesse spécifique selon les strates dans la forêt de terre ferme... 122

Figure 36 : Spectre brut de types biologiques... 124

Figure 37 : Spectre brut de distributions phytogéographiques... 125

Figure 38 : Spectre brut de types de diaspore... 126

Figure 39 ; La courbe aire-espèces en forêt périodiquement inondée... 131

Figure 40 : Fréquence de deux espèces les plus dominantes en forêt inondables... 134

Figure 41 : Variation du Duo moyen et de la surface terrière... 135

Figure 41 : Répartition des essences par classe diamétriques... 136

Figure 43 : DCA représentant la répartition des groupements dans la forêt inondable 140 Figure 44 : Dendrogramme établi avec les relevés de la forêt inondable... 141

Figure 45 : Richesse selon les strates en forêt inondable... 150

Figure 46 ; Spectres brut de types biologiques... 151

(20)

Figure 47 : Spectre brut de distributions phytogéographiques... 153

Figure 48 : Spectre brut de types de diaspores... 154

Figure 49 : Courbe aire-espèces dans la forêt marécageuse... 159

Figure 50 : Variation du nombre de d’individus pour les espèces dominantes... 162

Figure 51 : Variation du Dno moyen et de la surface terrière en forêt marécageuse.. 163

Figure 52 : Variation des classes de diamètres en forêt marécageuse... 164

Figure 53 : DCA représentant la répartition des groupements dans la forêt marécageuse... 168

Figure 54 : Dendrogramme établi à partir de relevés de forêt marécageuse... 169

Figure 55 : Richesse suivant les strates en forêt marécageuse... 177

Figure 56 : Spectre brut de types biologiques... 179

Figure 57 : Spectre phytogéographique... 180

Figure 58 : Spectre de diaspores... 181

Figure 59a ; DCA représentant la répartition des groupements dans les chablis... 185

Figure 59b : Dendrogramme établi à partir de 13 relevés de chablis... 186

Figure 60 : Statuts phytosociologiques dans les chablis... 187

Figure 61 : Spectre global des types biologiques... 188

Figure 62 : Spectre global de types de distributions phytogéographiques... 189

Figure 63 : Spectre global de types de diaspores dans les chablis... 190

Figure 64 : Répartition de la richesse en familles dans les 3 types forestiers de l’île 205 Figure 65 : Répartition de la richesse de la richesse spécifique dans les trois forêts 207 Figure 66 : Comparaison des trois courbes aires- espèces... 209

Figure 67 : Comparaison de classes diamétriques... 210

Figure 68 : Comparaison de spectre brut global de types biologiques de trois forêts... 213

Figure 69 : Comparaison du spectre global des distributions phytogéographiques... 214

Figure 70 : Comparaison du spectre global de types de diaspores de trois forêts... 215

Figure 70 : Comparaison de la richesse spécifique selon les strates... 217

Figure 71 : Les trois grands types de structures spatiales (voir fig. 1 chap.9.) 235 Figure 72 : Distributions cumulées des distances au plus proche voisin pour Coelocaryon botryoides (voir Fig.2 chap.9)... 239

Figure 71 : Variation des densités de deux espèces dominantes en forêt inondable.... 241

(21)

Liste des tableaux

Tableau 1 : Distribution des classes d’occupation du sol en RDCongo... 04

Tableau 2 : Données climatiques de Kisangani de 1987-1996... 19

Tableau 3 : Moyennes mensuelles de précipitations et de températures de Kisangani. 19 Tableau 4 : Liste des espèces numérotées dans la coupe schématique de Tîle Mbiye.. 42

Tableau 5 : Echelle d’abondance-dominance selon Braun-Blanquet... 59

Tableau 6 : Echelle d’abondance-dominance selon Van Der Maarel... 61

Tableau 7 : Richesse des familles en espèces et genres dans les types forestiers étudiés... 83

Tableau 8 : Valeurs propres et pourcentages de variances des axes obtenus par DCA. 86 Tableau 9 : Analyse globale de types biologiques... 91

Tableau 10 : Etude des distributions phytogéographiques... 92

Tableau 11 : Analyse de types de diaspores... 94

Tableau 12 : Analyse des statuts Phytosociologiques... 95

Tableau 13a : Calcul de valeurs moyennes des indices de diversité pour les différents groupements... 96

Tableau 13b : Calcul des indices de diversité dans chacun de types forestiers dans les placettes où les diamètres ont été mesurés... 97

Tableau 14a ; Calcul des valeurs du coefficient de Sorensen au sein des relevés de différents types forestier... 98

Tableau 14b ; Calcul des valeurs du coefficient de Jaccard au sein des relevés de différents types forestier... 98

Tableau 15a : Calcul des valeurs du coefficient de Sorensen au sein des placettes de différents types forestier... 99

Tableau 15 : Calcul des valeurs du coefficient de Jaccard au sein des placettes de différents types forestier... 99

Tableau 16 : Richesse des familles en genres et en espèces en forêt de terre ferme.... 101

Tableau 17 : Valeurs de Doo moyen et de la surface terrière dans les 20 Placettes. 103 Tableau 18 ; Espèces abondantes avec les valeurs d’abondance au moins égales à 1... 105

Tableau 19 : Richesse des familles en genres et en espèces au sein des arbres à D 130 > 10 cm... 110

Tableau 20 : Valeurs d’abondances et de dominance pour les familles les mieux Représentées dans les placettes de terre ferme... 110

Tableau 21 : Fréquence des familles au sein de placettes de terre ferme... 112

Tableau 22 : Richesse des familles en genres et en espèces au sein des relevés sur terre ferme... 113

Tableau 23 : Valeurs propres et pourcentage de variance pour les 4 axes... 114

Tableau 24 : Groupement à Nesogordonia leplaei et Antiaris toxicaria... 116

Tableau 25 ; Groupement à Funtumia elastica et Albizia ealaensis... 119

Tableau 26 : Groupement à Olyra latifolia et Campylospermum elongatum... 121

Tableau 27 : Analyse de différents types biologiques... 123

Tableau 28 : Analyse de différents types de distributions phytogéographiques... 124

Tableau 29 : Analyse de différents types de diaspores... 126

Tableau 30 : Représentation des familles ayant plus de 10 espèces pour l’ensemble Des inventaires effectués en forêt périodiquement inondée... 127

Tableau 31 : Valeurs de Dno moyen et de la surface terrière dans les 20 Placettes... 129

Tableau 32 : Richesse en genres et en espèces à Dno > 10 cm en forêt inondable... 130

Tableau 33 : Abondance relative, Densité relative et Dominance relative... 133

Tableau 34 : Richesse en genres et en espèces de familles diversifiées dans les

(22)

Placettes... 137 Tableau 35 : Valeurs d’abondance relative et dominance poules familles au sein de

Placettes... 137 Tableau 36 : Fréquence de familles d’arbres D

130

> 10 cm en forêt inondable 138 Tableau 37 ; Richesse en espèces et genres pour les familles les mieux représentées

Dans les relevés de la forêt périodiquement inondée... 139 Tableau 38 : Valeurs propres et pourcentages de variances pour les 4 axes... 140 Tableau 39 : Groupement à Pachystela seretii, Dracaena kindtiana et C.

yangambiensis... 142 Tableau 40 : Groupement à Strombosiopsis tetrandra, Rinorea oblongifolia et Byrs... 145 Tableau 41 : Analyse de différents types biologiques... 151 Tableau 42 ; Analyse de distributions phytogéographiques... 152 Tableau 43 : Analyse de différents types de diaspores... 153 Tableau 44 : Richesse de familles en genres et espèces en forêt marécageuse... 155 Tableau 45 : Valeurs du D

130

moyen et de la surface terrière dans les 20 placettes 158 Tableau 46 : Valeurs d’abondances et de dominance pour les espèces les mieux

Représentées dans les placettes de la forêt marécageuse... 160 Tableau 47 : Familles les plus diversifiées en espèces et genres en forêt marécageuse 165 Tableau 48 : Valeurs d’abondance et de dominance de familles au sein de placettes 165 Tableau 49 : Fréquence de familles d’arbres D

130

> 10 cm en forêt marécageuse... 166 Tableau 50 : Richesse en espèces et genres pour les familles les mieux représentées

dans les relevés de la forêt marécageuse... 167 Tableau 51 : Valeurs propres et pourcentages de variances obtenus par DCA... 168 Tableau 52 : Groupement à Strombosia grandifolia, Calamus deerratus, Culcasia

A ngolensis et Elaeis guineensis... 170 Tableau 53 : Groupement à Cleistopholis païens et Pterygota bequaertii... 172 Tableau 54 : Groupement k Diospyros bipendensis, Strychnos icaja etPalisota

barteri... 175 Tableau 55 : Analyse des différents types biologiques... 178 Tableau 56 : Analyse de différentes distributions phytogéographiques... 179 Tableau 57 : Analyse de différents types de diaspores... 182 Tableau 58 : Richesse de familles en genres et en espèces dans les chablis... 183 Tableau 59 : Valeurs propres et pourcentages de variances obtenus par DCA... 184 Tableau 60 : Analyse globale de différents statuts phytosociologiques dans les

chablis... 186 Tableau 61 : Analyse globale des Types biologiques dans les chablis... 188 Tableau 62 : Analyse globale de types de distributions phytogéographiques... 189 Tableau 63 ; Analyse globale de types de diaspores... 190 Tableau 64 : Groupement à Palisota schweinfurthii, Eremospatha hauUevilleana,

Thomandersia hensii et Pycnocoma insularis... 191 Tableau 65 : Groupement à Nephrolepis biserrata et & Scaphopetalum thonneri... 193 Tableau

66

: Comparaison de la richesse spécifique et générique du total de relevés

Et de placettes... 199 Tableau 67 : Espèces propres à la forêt de terre ferme... 199 Tableau

68

: Espèces propres à la forêt périodiquement inondée... 201 Tableau 69 : Espèces propres à la forêt marécageuse... 201 Tableau 70 : Comparaison de la richesse spécifique, génériques et du quotient

spécifique dans tous les trois types forestiers...

202

Tableau 71 : Comparaison des familles assez riches au sein de l’ensemble de relevés

et des placettes... 204

(23)

Tableau 72 : Comparaison de la richesse spécifique globale de chaque forêt pour

L’ensemble de résultats relevés et placettes... 206 Tableau 73: Distribution d’abondances des taxons dans le total des relevés... 207 Tableau 74 : Distribution des abondances de taxons dans les placettes... 209 Tableau 75 : Comparaison de la surface terri ère et du diamètre moyen de tous les

Types forestiers étudiés... 212 Tableau 76 : Espèces endémiques du Secteur Forestier Central et de la Tshopo,

Recensées dance travail... 218 Tableau 77 : Richesse spécifique, générique et quotient spécifique de quelques flores

D’Afrique... 221 Tableau 88 : Diversité spécifique des familles de quelques forêts d’Afrique centrale 222 Tableau 79 : Spectres biologiques de quelques forêts d’Afrique centrale... 223 Tableau 80 ; Comparaison des distributions phytogéographiques de quelques forêts 224 Tableau 81 ; Comparaison de spectres bruts de types de diaspores de quelques forêts

d’Afrique... 225 Tableau 82 : Paramètres calculés dans le cadre de l’application de la méthode de la

distance au plus proche voisin (voir tab. 1 Chap. 9)... 238

(24)
(25)

Liste des abréviations et des sigles

A2 : A3 : AA : AD ; Ad:

AM : Ass : AT ; Ballo : Baro : BGC : CA : CFC : Ch : Chd:

Chép : Chgr;

Chpr : Cj:

CP : Cs : CT : CUL : CV :

Di30

:

DBH-mètre : DCA :

Ddl : DEA;

Desmo : DP:

Dr:

Strate des arbres dominés Strate des arbustes

Espèces afroaméricaines Abondance-dominance Arbres dominants Espèces afro-Malgaches

Arbres dominants au sens strict Espèces afrotropicales

Ballochore Barochore

Espèces Bas-guinéo-congolaises Analyse Factorielle de Correspondance Espèces du Congolaise de forêt centre Chaméphytes

chaméphytes dressés chaméphytes épiphytes chaméphytes grimpants

chaméphytes prostrés ou rampants Coefficient de Jaccard

Une classe de présence Coefficient de Sorensen Classe de Caloncobo-Tremion espèce Cultivée

Coefficient de variation

Diamètre de l’arbre à hauteur de la poitrine ou à 130 cm Ruban servant de mesure pour le diamètre des arbres Detrended Correspondence Analysis

degré de liberté

Diplôme d’Etudes Approfondies Desmochore

distribution phytogéographique

représente soit l’abondance relative (pour les strates supérieures avec comptage des individus), soit le taux de recouvrement estimé en % de la surface du relevé

E+Al : FAO : FI ; FM : FRM : G :

G1,G2... : Gb ;

GC-Z : GPS : Grh : H : Hc : Hce :

Strate des arbres dominants

Food and Agriculture Organisation Forêt périodiquement inondée Forêt marécageuse

Forêt Ressource Management Géophytes

Groupement 1, groupement 2, etc.

géophytes bulbeux

Espèces guinéo-congolaises-zambésien Global Positioning System

géophytes rhizomateux Strate sous-arbustive Hémicryptophyte

Hémicryptophytes cespiteux

(26)

Héb ; Hér : INC : INS : lUCN:

M : McPh:

MECNT:

MgPh : MR:

MsPh:

MT : MVSP:

MVSP:

OGC : ONGD:

P:

Paras : Pal : Pan : PFBC : Phép : Phgr : Phgrc : Phgrcc :

Phgrh : Phgrvr : Pléo ; PNUD:

PNUE : Pogo : Ptéro : QS:

RCA : RDCongo ; RM : RM : s.d : Sarco : Scléro : SP : STATP;

Surf. Cum. : TD :

TF : UPGMA :

Hémicrophytes bulbeux Hémicrophytes rhizomateux Inconnu

Institut National de Statistique

Union Internationale pour la Conservation de la Nature Classe de Mitragynetea

Microphanérophytes

Ministère d’Ecologie, Conservation de la Nature et Tourisme Mégaphanérophytes

Classe de Mitragyno-Raphietalia Mésophanérophytes

Classe de Musango-Terminalietea Multi-variate Stastical Package Nph : nanophanérophytes Espèces omniguinéennes

Organisation Non Gouvernementale pour le Développement Classe de Phragmitetea

Parasites

Espèces paléotropicales Espèces pantropicales

Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo Phanérophytes épiphytes ou arboricoles

Phanérophytes lianeux ou grimpants

Lianes dont la fixation sur les hôtes est assurée par des racines crampons Lianes dont la progression de tiges sur leurs supports est facilitée par de nombreuses vrilles situées soit à l’extrémité des ramifications, soit au niveau des nœuds.

Petites lianes grimpantes sous-ligneuses ou tardivement lignifiées

lianes s’enroulant autour de leur support grâce à leur extrémité peu ligneuse, volubile

Pléochore

Programme de Nations Unies pour le Développement Programme de Nations Unies pour l’Environnement pogonochore

Ptérochore

Quotient spécifique République Centrafricaine

République Démocratique du Congo Classe de Ruderali-Manihotetea Recouvrement moyen

Déviation standard Sarcochore

Sclérochore

Classe de Strombosio-Parinarietea Statut phytosociologique

Surface cumulée.

Type de diaspores Forêt de terre ferme

Unweighted arithmetic average clustering

(27)

0. Introduction

La structure du peuplement végétal d’un territoire dépend à la fois de l’histoire des flores et de l’action actuelle du milieu, qui favorise certaines espèces, les répartit dans l’espace suivant leurs exigences biologiques, ou au contraire les élimine. Le peuplement d’une région peut être envisagé à deux points de vue différents ; soit sous l’angle de ses groupements floristiques, soit sous celui de leur structure, de leur physionomie et de leur dynamisme. Une étude phytosociologique se doit donc d’attacher son importance à la manière dont les plantes s’associent dans l’espace et dans les temps pour composer les différentes entités de végétation. Nées en pays tempérés, les conceptions phytosociologiques ont été, au cours de récentes années, appliquées à diverses régions tropicales. Suivant les circonstances, en Afrique occidentale et équatoriale, ce sont surtout les conceptions zuricho-montpelliéraines qui y ont été appliquées. En Amérique tropicale, ce sont principalement les idées des écoles anglo-saxonnes et aux Indes, les deux méthodes y ont été appliquées (Schnell 1971).

Avec une superficie d’un peu plus de deux millions de kilomètres carrés, près de quatre fois la France, les forêts d’Afrique centrale représentent le second massif de forêts tropicales au monde, mais leur faune et leur flore comptent beaucoup moins d’espèces que celles d’Amazonie ou du sud-est de l’Asie. Comme celles d’autres continents avec lesquels elles partagent beaucoup de similitudes et de problèmes, les forêts d’Afrique centrale ont ainsi leurs particularités et contribuent à leur manière à la biodiversité biologique de notre planète.

Les grands mammifères, par exemple, sont encore bien mieux représentés qu’ailleurs. Son unicité trouve cependant l’origine dans un ensemble de phénomènes beaucoup plus anciens qui touchent à la fois le vivant et le minéral. Les faunes et les flores actuelles des forêts d’Afrique centrale, sont en effet l’aboutissement d’une très longue histoire, dont le déroulement a en grande partie été orienté et rythmé par des événements géologiques majeurs.

Plus d’une fois, ceux-ci ont même failli tout effacer, mais après chaque cataclysme la vie a repris le dessus et est repartie sur une nouvelle voie (Vande Weghe 2004).

Une des caractéristiques remarquables des forêts tropicales humides est leur très grande

diversité biologique. Dans certaines régions, la richesse spécifique de certains peuplements

arborescents atteints des valeurs remarquables. Cette richesse spécifique élevée des arbres est

bien entendu fortement liée à la grande complexité des forêts tropicales humides : elle en est à

(28)

la fois cause et conséquence, par l’intermédiaire des très nombreuses interactions entre le peuplement arboreseent et toutes les autres composantes de l’écosystème (flore, faune, micro­

organismes, champignons, sol et atmosphère). Au-delà de ce constat remarquable, les questionnements sont multiples (Blanc & al. 2003, Douglas et David 2003).

Les particularités des forêts d’Afrique centrale reposent ainsi tout d’abord sur le fait que la majorité du continent est faite de roches très anciennes n’ayant plus subi des plissements majeurs depuis des centaines de millions d’années. Son relief est par conséquent plat, contrairement à celui de l’Asie tropicale ou même de l’Amérique du Sud, flanquée tout au long de l’immense chaîne des Andes. Il est donc impossible d’appréhender les particularités des forêts d’Afrique centrale et leurs problèmes sans tenir compte de l’histoire géologique de la région (Vande Weghe 2004). Selon Broeeker & Denton (1989), Maley (1996) et Douglas (1999), les grandes variations des paléoenvironnements et des végétations survenues sur la zone tropicale africaine depuis la fin du Néogène, peuvent s’interpréter dans un contexte global de variation des températures et en particulier des phases de refroidissement qui ont été synchrones de l’extension des calottes glaciaires sur les zones polaires antarctique et arctique, suivant des rythmes liés aux variations orbitales de la terre autour du soleil.

Cependant, la plupart de forêts d’Afrique sont en train de subir des processus de déforestation ou de dégradation plus ou moins sévères entraînant des impacts négatifs, non seulement sur les écosystèmes et les modes de vie des populations locales en particulier, mais aussi sur l’humanité tout entière, et ceci en raison du changement climatique global et de la perte de la biodiversité (MMFT 2002). Il y a un consensus en ce qui concerne la nécessité d’assurer la conservation des forêts africaines. Mais cette conservation dépend en premier lieu de l’analyse précise et approfondie des causes qui sont à la base de ces processus de déforestation ou de dégradation. Cette analyse permettra ensuite d’aborder la conservation des forêts à travers des mesures appropriées. Les causes peuvent être directes (immédiates) ou indirectes (sous-jacentes). Les causes directes sont, bien évidemment différentes d’un pays à l’autre, en fonction des conditions particulières à chacun d’eux, mais elles sont surtout reliées aux ressources économiques disponibles dans chaque type de forêt (Sonké 1998).

Les exploitations forestières commerciales constituent l’une des causes principales de la

déforestation ou de la dégradation des forêts. Dans d’autres cas, ce ne sont ni les forêts, ni

leurs bois qui constituent la ressource économique recherchée, mais le pétrole ou les minerais

(29)

du sous-sol. L’exploitation de ces ressources a entraîné, aussi bien la destruction de grandes masses forestières que la contamination extensive de l’écosystème. Ce qui a non seulement empoisonné des sols et des eaux, mais aussi décimé la faune locale et, ce qui est bien pire, nui à la santé et aux conditions de vie des habitants. Par ailleurs, la terre elle-même représente, dans beaucoup de pays, la ressource la plus importante, ce qui entraîne la substitution de la forêt par des cultures agricoles à consommation interne ou destinées à la vente locale ou à l’exportation. L’agriculture itinérante sur brûlis est universellement accusée d’être la première cause de la disparition des forêts denses humides. Pourtant, les populations forestières vivent depuis plusieurs milliers d’années dans ces écosystèmes qui perdurent jusqu’à nos jours.

Attribuer la destruction de la forêt aux pratiques agricoles des populations, n’est-ce pas une solution facile pour ne pas affronter les grandes compagnies forestières ou les politiques d’expansion agricole associées à des fronts pionniers (Bahuchet & al. 2000). L’utilisation du bois de chauffage ainsi que du charbon de bois, considérée depuis longtemps, comme étant l’une de principales causes de la déforestation, constitue sans aucun doute une cause mineure, ce que des études très récentes sur ce point, notamment celle réalisée par le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la banque mondiale ont démontré (Foley 2001 inMMFT 2002).

Le bassin du Congo, avec environ 20% de forêts tropicales, est le deuxième plus grand massif forestier tropical du monde, derrière celui de l’Amazonie et bien avant celui du Sud-est asiatique. Son importance dans la régulation des grands courants climatiques est incontestable. Toutefois, bien plus que de son étendue, son importance vient également des ressources biologiques végétales et animales qu’il contient, dont un grand nombre d’espèces endémiques. Indépendamment de leur richesse en espèces et leur taux d’endémisme, les forêts du bassin du Congo représentent l’une des dernières régions au monde qui possèdent de vastes étendues interconnectées de forêts tropicales humides où les processus biologiques peuvent encore se dérouler sans perturbation (PFBC 2006).

A cheval sur l’équateur, au cœur de l’Afrique subsaharienne, la RDCongo s’étend sur environ

2346201 km^ et occupe la onzième place au monde du point de vue de sa superficie. La

fraction du territoire national utilisée par l’homme n’est que de 4,5%, soit 105579045 km^ et

avec plus de 11000 espèces végétales recensées, dont un tiers serait endémique, elle constitue

un véritable phénomène du genre, sans compter la grande diversité de mammifères, primates

et oiseaux (lUCN 1989). Le tableau 1 donne les différentes classes d’occupation de sol en

RDCongo.

(30)

Tableau 1 : Distribution des classes d’occupation du sol (source : Vancutsem & al 2006)

Classes d’occupation Superficie occupée (km^) Pourcentage

Forêt dense humide 703.671 29,98

Mosaïque savane-steppique-agriculture 313.020 13,34

Savane herbeuse 190.267 8,11

Savane arbustive 160.836 6,85

Forêt secondaire vieille 155.491 6,63

Savane arborée 154.239 6,57

Forêt claire 144.124 6,14

Forêt secondaire jeune 125.338 5,34

Forêt sur sol hydromorphe 102.452 3,37

Mosaïque forêt-savane 84.713 3,61

Complexe agricole en forêt 69.912 2,98

Savane boisée 42.846 1,83

Eau 41.156 1,75

Forêt de transition 26.786 1,14

Agriculture permanente 18.052 0,77

Forêt de montagne 6.602 0,28

Prairie aquatique 5.261 0,22

Prairie marécage 2.053 0,09

Total forêts 1.120.340 47,74 %

Total pays 2.346.819 100 %

Les forêts denses humides viennent en tête avec 29,98 % de l’ensemble de forêts congolaises.

La figure 1 donne la localisation du bassin du Congo sur la carte d’Afrique.

(31)

Bassin du Congo

R.D.Congo

Forêts Denses

Forêts ouvertes et savanes

m

^ •

Figure. 1 : Localisation du bassin du Congo et de la RDCongo (source : Makana 2006)

: Forêts denses (elles occupent tous le Secteur forestier central)

: Forêts ouvertes et savanes (existent au Nord et au Sud du pays)

(32)

Avec plus de la moitié de ce qui reste de forêts tropicales en Afrique et un huitième de celles qui existent encore dans le monde (figure 2), la RDCongo revêt une importance particulière dans la réflexion et l’action en faveur de celles-ci et de leurs populations. Limiter l’accès des populations aux ressources sauvages par la création d’aires protégées est l’une de solutions envisagées pour préserver l’environnement. L’étude des écosystèmes et des ressources à protéger demeure un atout majeur pour une bonne réussite de toute politique de gestion (De Maret & a/. 2000).

La Province Orientale, située en plein coeur de la cuvette centrale dans la région Guinéo- Congolaise, région qui renferme de nombreuses espèces caractéristiques et endémiques, et avec sa superficie de 503239 km^ et sa situation de part et d’autres de l’équateur, a l’avantage d’occuper une position stratégique du point de vue de la biodiversité. Elle constitue de ce fait, la province la plus riche en ce terme. En effet, ses divers habitats, forêts, savanes, lacs et montagnes, îles, cours d’eaux et marécages hébergent une flore et une faune dont on manque des données numériques pour corroborer cette assertion. Néanmoins, les recherches réalisées à la Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani révèlent l’existence de 2514 espèces des plantes vasculaires pour le seul District de la Tshopo (Lejoly & al. 1988).

De façon générale cette Province est le lieu où se mêlent de multiples variétés d'habitats tels que ; les forêts primaires, les forêts secondaires jeunes et vieilles, les forêts ripicoles, les forêts marécageuses, les forêts périodiquement inondées, les savanes, etc. Néanmoins, il n’y a aucun doute qu’aujourd’hui, des vastes étendues de cette Province disparaissent à une vitesse vertigineuse d’année en année. Les causes peuvent être naturelles (chablis, incendies) ou artificielles (exploitation forestière, agriculture, etc.). Ce problème est complexe et les causes sont variables. Des problèmes de gestion et de conservation se posent car de nombreuses espèces risquent de disparaître de la planète avant de pouvoir être connues (Sonké 1998).

Les zones humides quant à elles, fournissent une multitude de produits et ont des fonctions variées qui servent pour différents intérêts. Malheureusement, de grandes menaces pèsent sur elles. Pourtant la convention de Ramsar (1990), préconise la protection de ces domaines.

Cependant, outre les menaces que les adversités climatiques, par exemple des sécheresses

prolongées, font peser sur les zones humides, celles-ci sont mises en danger par

l’accroissement de la population humaine et de ses activités d’exploitation, de transformation

et de consommation des ressources naturelles (Symoens 1997). En plus, ces zones sont

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supposées mal connues, suite au nombre réduit de recherches menées sur leur ensemble, malgré les différents intérêts qu’elles présentent.

ac Tariqanyika lac Mobutu

Uc Amin

Océan

Atlantique Moero

Banqwelc

Figure 2 : Les différents types de végétation de la RDCongo. (Source : Vancutsem & al 2006)

0.1 Problématique

La biodiversité des forêts de la République Démocratique du Congo est en général mal

connue. Les seules études qui ont été menées sur celle-ci datent de l’époque coloniale. Les

premières récoltes botaniques dans le Secteur Forestier Central congolais datent des années

1885-1888 par Büttner et Demeuse dans la région de Mbandaka. Cependant, la densité des

prospections n’est pas uniforme sur toute l’étendue de ce Secteur : deux localités, Yangambi

et Eala, ainsi que leurs environs immédiats, ont été particulièrement parcourues.

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