HAL Id: jpa-00234487
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Submitted on 1 Jan 1951
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Mesure rapide des coefficients d’échange dans les
liquides bouillants
L. Weil
To cite this version:
824
résultat de masquer la distribution d’électrons
Compton
due aurayonnement
y2. ,La
figure
2représente
lespectre
obtenu enplaçant
sur lacapsule
de cuivre unepastille
deplomb
ded’épaisseur (courbe a)
ou de ioo li(courbe b).
Ondis-tingue
sixpics correspondant
à l’effetphotoélectrique
Fig. 2.
dans le
plomb
decinq
rayons y différents. Le 3epic
y2 L est attribué à la conversion sur la couche L d’unrayonnement
y dont la raie de conversion K estconfondue avec Y1L. Ce fait a été établi en
utilisant,
à laplace
duplomb,
des matériaux différents comme l’or et l’uranium.La décroissance de toutes ces raies a été contrôlée et trouvée conforme à la valeur attendue. Les
prin-cipaux renseignements
sontconsignés
dans le tableau ci-dessous :Les valeurs
précises
desénergies
ont été obtenues(sauf
pour la raie nD 4trop
peuintense)
en utilisant comme radiateur une feuille d’orde 7
mg : cm2 afin de réduire les corrections dues àl’épaisseur.
On remarquera l’absence du
rayonnement
y de 1,7 ou1,8
MeVsignalé
parplusieurs
auteurs. Enfait,
l’aspect
étalé de la distributionCompton
attribuée à y5
suggérerait
assez bien l’existence d’unrayonnement
possédant
cetteénergie
et d’une inten-sité voisine de celle de y5 ; la distributionCompton
observée serait alors la somme des deux. Cette
hypo-thèse a été
rejetée,
car il n’a étépossible
dans aucun cas de voir la raiephotoélectriqu.e correspondante.
En
outre,
l’intensité relative de y5 calculée par effetCompton
aurait alors ététrop
forte parrapport
à celle calculée par effetphotoélectrique.
On voitque
c’estplutôt
le contrairequi
seproduit.
La
présence
de cescinq
raiespermet
desuggérer,
pour ladésintégration
deAS76,
le schémaci-dessous,
qui
est assez voisin de celuiproposé
par N.Marty
[2]
à la suite d’une étude sur la forme du
spectre p
et sursa
décomposition
en droites de Fermi.Ce travail a été
effectué
grâce
à une bourse du C. N. R. S., sous la direction de M. le Professeur F. Joliot. ’[1] MITCHELL A. C. G. - Rev. Mod.
Phys., I950, 22, 32.
[2]
MARTY N., LABERRIGUE J. et LANGEVIN H. - C. R.Acad. Sc., I949, 228, I722.
[3]
HUBERT P. - J.Physique
Rad., I950, 12, 763.Manuscrit reçu le 5 juillet 1951.
MESURE RAPIDE DES COEFFICIENTS
D’ÉCHANGE
DANS LES
LIQUIDES
BOUILLANTS Par L. WEIL.Pour déterminer le coefficient
d’échange
ce= P/03B8,
P étant la
puissance
cédée par unité de surface d’un élément de 03B8°plus
chaud que leliquidé,
on;fait,
en
général,
desexpériences
successives
avec diverses valeurs de 0.P
peut
être fourniélectriquement
à l’élémentchauffant,
mais,
tout au moins dans le cas de fils[1],
on ne
peut
alorsdépasser
un écart6m,
oùapparaît
lacaléfaction.
Nous avons doncutilisé,
pour fournirl’énergie
Ps dt la variation mcp d6 de la chaleur totale del’élément,
de masse m et de surface s, se refroidis-sant de dO. On a doncet il suffit de mesurer 0 en fonction de t au cours de l’immersion de
l’élément, préalablement
à latempé-rature
ambiante,
pour avoir en mêmetemps,
dans825
une
expérience
unique
etrapide,
tous les élémentsqui
déterminent oc
(6).
Nous avons
appliqué
la méthode à la détermination. des coefficients
d’échange
defils,
car nous nousinté-ressions aux coefficients
d’échange
de surfacescylin-driques.
La mesure de
température
a été faite en déter-minant la résistanceélectrique :
la différence depotentiel
aux bornes de l’élément parcouru par un courant alternatif faible et constant estenregistrée
photographiquement
àl’oscillographe;
on a ainsi unpointé
de 6 parpériode.
La résistance varie comme la
température
moyenne r. En tenantcompte
des conditions aux limites et en admettant commepremière
approxi-mation unerépartition
parabolique
de latempérature
dans le
fil,
on trouve quer étant le rayon du fil et k la conductibilité
ther-mique :
avec un fil de 3 mm dediamètre,
l’écart nedépasse
pas 3 pour 10o auxplus grandes
valeurs de arencontrées.
Il y a intérêt à avoir une variation de résistance
importante
en fonction de latempérature :
nous avons donc donné lapréférence
pour nos mesures à bassetempérature
à un métalayant
unetempérature
deDebye
aussi basse quepossible,
c’est-à-dire auplomb.
Enfin,
nous avons fait laplupart
desexpériences
avec le courant dusecteur;
même avec lesgrandes
conductibilitésélectriques
qu’on
observe à 2ooK,
il n’est pas
nécessaire,
avec un fil de 3 mm, de tenircompte
de l’effet de peau.La méthode a été
appliquée,
en collaboration avec M.Lacaze,
à la mesure des coefficientsd’échange
dans l’azote
liquide,
où nous avons vérifié que les résultats nedépendaient
pas du diamètre entre iet 3 mm, et dans
l’hydrogène liquide.
Ces mesures ferontl’objet
d’unepublication indépendante.
[1]
WEIL L. et LACAZE A. 2014 C. R. Acad. Sc., I950, 230, I86.Manuscrit reçu le 4 juillet 1951.
LA VARIATION DE LA TENSION
SUPERFICIELLE
PRÈS
DU POINTCRITIQUE.
RÔLE
DESDENSITÉS
DU
LIQUIDE
ET DE LA VAPEUR SATURANTE Par C. BACHAUD.Sommaire. - Des mesures de tension
superficielle
et dedensités
(liquide
et vapeur) au voisinage du point critique,on cherche à déduire si le
rapport
( nL - cr nr)
tend vers unelimite quand la température tend vers la température
cri-tique, comme le
prévoit
la théorie cinétique, en étudiant tour à tour les variations thermiques de chaque terme durapport.
La vérification de la théorie
cinétique
de la tensionsuperficielle a
d’unliquide
enéquilibre
avec sa vapeur auvoisinage
dupoint critique [1], plus spécialement
adaptée
aux moléculesmonoatomiques, exige
ladiscus-sion
expérimentale
d’une limite finie pour la quan-tité ;lorsque
latempérature
absolue T tend versla
température critique
Te. nL est la densité moléculaire duliquide
enéquilibre
avec la vapeur de densité nY,Craignant
que lesauteurs,
généralement
différents
des mesures de densité et de tensionsuperficielle,
n’aientopéré
sur des échantillons insuffisammentidentiques,
nous avons étudiéséparément
a et nL- nren fonction de Te- T.
L’incertitude des mesures à
l’approche
dupoint
critique,
lephénomène
deCagniard-Latour,
le rôlejoué
par des traces même minimesd’impuretés,
les idéespréconçues’
redresséesrécemment
par
Nàldrett
et Mass[2]
sur la forme des courbesreprésentatives
de nL et nv en fonction de latempérature,
ont certai-nement faussé pour le moins de fraction dedegré
laplupart
des déterminations detempératures critiques,
entraînant de graves erreurssystématiques
sur toute discussion dutype
de cellequi
suit. Aussi avons-nousrecherché,
surchaque
exemple,
une nouvelle valeur deTe,
en utilisant la propre série de mesures de aou de nL- nr
qui
doit nous servir de test.D’après Ferguson [3],
nous avons recherché unereprésentation empirique
due- la tensionsuperficielle
de la formeoù K et m seraient deux constantes
caractéristiques
de la substance. Les deux inconnues Te et m ont été déterminées parapproximations
successives enadop-tant
d’abord,
à titreprovisoire,
à la suite des résul-tats deFerguson [3]
et deSugden [4]
lavaleur
1,2 pour toutes les substances.Pour la
plupart
des substancesétudiées,
m s’avèrecompris
entre 1,20 et1,28
et même pour lebenzène,
lepropylène
et l’étherméthylique,
étudiésparticu-lièrement
près
de latempérature critique,
entre 1,20et 1,21.
-De
même,
suivant Verschaffelt[5],
nous avonsrecherché,
pour la différence desdensités,
unerepré-sentation
empirique
de la formeCette formule
apparaît
comme valable seulement dansun
beaucoup plus petit
domaine detempérature
que laprécédente.
A telpoint
que pourl’anhydride
carbo-nique,
une incertitude deo,o5o
sur latempérature
critique
entraînerait uneincertitude
d’environ20 pour 100 sur la valeur de p, ce
qui
suffit àexpli-quer le désaccord de Verschaffelt et Goldhammer
[6]
sur laquestion.
,
Dans les cas où la
température critique
semble connue avec le maximum de sécurité(krypton,
benzène, oxyde
decarbone,
étherméthylique),
lapente
y des courbeslogarithmiques de
nl-nv enfonction de i