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Calcul élémentaire des valeurs des chaleurs spécifiques d'un liquide et de sa vapeur saturée a la température critique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00241123

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241123

Submitted on 1 Jan 1906

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Calcul élémentaire des valeurs des chaleurs spécifiques d’un liquide et de sa vapeur saturée a la température

critique

H. Monnory

To cite this version:

H. Monnory. Calcul élémentaire des valeurs des chaleurs spécifiques d’un liquide et de sa vapeur saturée a la température critique. J. Phys. Theor. Appl., 1906, 5 (1), pp.421-424.

�10.1051/jphystap:019060050042100�. �jpa-00241123�

(2)

421

CALCUL ÉLÉMENTAIRE DES VALEURS DES CHALEURS SPÉCIFIQUES

D’UN LIQUIDE ET DE SA VAPEUR SATURÉE A LA TEMPÉRATURE CRITIQUE ;

Par M. H. MONNORY

La chaleur spécifique d’un liquide au contact de sa vapeur et la chaleur spécifique de la vapeur saturée éprouvent, quand la tempé-

rature s’élève, des variations bien connues depuis le s expériences

de :B1. 1B1athias et les recherches théoriques d~~ MM. 1)uliksm et Raveau.

On sait en particulier que les valeurs de ces chaleurs spécifiques

tendent respectivement vers + oc et vers

-

x , si la température

croit jusqu’au point critique.

On peut s’en rendre compte aisément par un raisonnement élé-

mentaire ; il suffit d’observer que, si la température s’élève, le volume

d’une masse liquide augmente, tandis qu’au contraire on doit dimi-

nuer le volume d’une masse de vapeur pour la maintenir à la tension maxima. En d’autres termes, si l’on désigne par u et i~’ les volumes

spécifiques d’un liquide et de sa vapeur, à la température 1 et sous

la tension maxima correspondante p, on a :

On peut d’ailleurs écrire:

Or, quand la température s’élève JUSIU au point crIt t’III t’, ~. ~~h / tend

vers une valeur linie ; au contraire, les valeurs absoliies 1 ,’

’~

1. t

,

Il j

1

~le ~~t~

,

tendent vers l’infini, puisque la tangente au p >iiit 1"Y’itiqul’ il

(li)

l’isotherme correspondante est parallèle à l’axe des volmm~·.

On a donc a la température critique :

Supposons maintenant qu’on oltjve In température de umt’ de

111.1’’’’’.’ 1> la vapeur de t a t + dl, en portant sa pression a la n«nBe!Ie tension maxima p ---~- ~’p. So:~ volume variera de 11 q tl.t 11 t i t,. néga-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019060050042100

(3)

tive 6Ù~, et il faudra lui fournir la quantité de chaleur dQ’. Soit 70’ la

chaleur spécifique de la vapeur saturée, à la température ; on a :

On sait d’ailleurs que l’on a également :

c’ désignant la chaleur spécifique à volume constant, et t’ la chaleur latente de dilatation à la température t de la vapeur sèche. On peut supposer en effet que la vapeur est d’abord chauffée à volume cons-

tant de i à 1 + di, puis comprimée à température constante jusqu’à

la pression p + dp, et, pendant ces deux opérations, elle n’est pas saturante.

Pendant la compression à température constante, il se produit à la

fois un travail interne qu’on peut représenter par la quantité de

chaleur l’~âu’ (l’~ désignant la chaleur latente interne de dilatation),

et un travail externe qui a pour expression pdu’. On a ainsi :

L’expression de d~’ devient finalement :

et en divisant par dt :

Si l’on désigne par c la chaleur spécifique à volume constant, par l1 la chaleur latente interne de dilatation du liquide à la tempé-

rature t, on aurait de même pour expression de la chaleur spéci- fique nz du liquide au contact de sa vapeur, à la température t :

Considérons la dernière relation. Toutes les quantités qui figurent

dans le second membre sont positives, et à la température critique :

(4)

423

D~._ _ ~ _ - b ale tir s~.’~ : ~~ . , ~~ ,]’ ":~’. ~rz pr~cert~e ~_ ~

~n .

/)",’,

est e lent púsit ,~!’~at~~te~zt, yt! ,cy

rattire s’e~lt~~~e j t~s~~c!’r~u puiilt critique.

Considérons enfin le second membre de la relation ~3 ~ . Le pre- mier terme, ~’, est positif, ainsi que le premier facteur du deuxième terme; mais le dernier facteur

di

,

est négatif et devient égal

di

à - ~ à la température critique.

Donc la chaleur spécifique de la vapeur .crrt%~~v ~,~,-~t ~’~rT

)

ou positive tant que la temp~rtrttzlrf> est f>’u»,-

, ° ,

mais elle est nécessairer~zent ~lfyrti ~-~~ 1’/

q2~rrncl la tem~t~r~ature devient de plus en ~.~lt%s vaisc~ce ~iEj Itl

1

Il

1

¡l,’

critique.

CHALEUR SPÉCIFIQUE DE LA VAPEUR D’EAU SATUIIBE.

La chaleur spécifique de la vapeur d’eau saturée est-elle toujours négative, ou présente-t-elle deux points d’inversion, comme celle

de l’anhydride sulfureux ?

.

On sait que la relation bien connue

permet de calculer la claleur spécifique d’une vapeur saturée

quand on connaît la chaleur totale et la chaleur latente de vaporisa-

tion. Les valeurs de ces deux quantités ont été déterminées par

Regnault jusqu’à la température de 1951 (468° absolus). En tenant compte des résultats classiques des expériences de Regnault, la

relation précédente devient :

Si on regarde cette dernière équation comme exacte ~

li~jtites des e~p~rie~z~esde Ilegnault, il estfal’iJl’ dtl YI.iI’ {¡l’’ 1,1 ,,!tdlt’Ill’

spécifique de la vapeur d’eau saturée reste constamment négative.

(1) On pf’ut remarquer qu’à la ten1pl’ratUI’I’ critique le second membre de cette rp!att’*M prend ta (nrllle B..7; - ~ . il m’ peut donc pas faire connaitre,

la valeur de »r au point critique.

(5)

Traçons fy~. i ) la branche B 13 de la courbe repn’sentée par cett~~

équation, entre les limites précitées, les coordonnées du point

extrême B étant T = 46Ho et 1n = - (),695 et menons la tangente à la courbe au point B. On peut connaître le coefficient angulaire de cette tangente, en prenant la dérivée du second membre de l’équation 5),

Fi(-,. 1.

et calculer ensuite l’abscisse de son point de rencontre D avec

l’axe OT. On trouve ainsi 6551. Cette valeur est supérieure à celle de

la température critique absolue de l’eau, qui, d’après MM. Cailletet et Colardeau, est égale à 6a8° absolus. Soit C le point ayant pour abscisse cette température critique. La courbe représentant les va-

leurs î)i’ est asymptote à la parallèle CC’ menée par le point C à

l’axe 0.,,Nl’; elle doit se trouver, d’ailleurs, tout entière au-dessous de la tangente BD. Elle ne peut donc pas rencontrer l’axe des tempé-

ratures, et sa forme doit être voisine de celle représentée par la

figure.

0~2 ~~ct oinsi ~o~2~luit à regarder la r~hcLlezcr spécifique de lc~

~‘ ~Ï~f·mr

f

.w~f~~)’~’E’ G’07Yt~’Yl8 l’~)?S~CCi~tyj2e~2~ t négative,. elle passe par

un ~7.r~~~ ~lili ~te ptz~‘ctl~ Z~~t.w !-tr~e à -(1,30.

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