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Sur les lois des chaleurs spécifiques des fluides

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240458

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240458

Submitted on 1 Jan 1900

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Sur les lois des chaleurs spécifiques des fluides

E.-H. Amagat

To cite this version:

E.-H. Amagat. Sur les lois des chaleurs spécifiques des fluides. J. Phys. Theor. Appl., 1900, 9 (1),

pp.417-422. �10.1051/jphystap:019000090041700�. �jpa-00240458�

(2)

Par M. E.-H. AMAGAT.

En 1895, 1B1. Witkowski, partant (le ses isothermes de l’air aux

basses températures, et moi-même partant des réseaux de divers gaz et des expériences de M. Joly sur les chaleurs spécifiques sous volume

constant, avons énoncé quelques-unes des lois relatives aux varia- tions des chaleurs spécifiques des gaz; 1~~I. Tsuruta a, depuis, fait

aussi des recherches intéressantes dans la même direction, relative-

ment à l’air et à l’hydrogène ; l’ensemble de ces résultats est, en

général, conforme aux déterminations directes dues à M. Lussana ; mais il paraît difficile que de telles déterminations expérimentales puissent être poursuivies jusque sous des pressions très élevées ;

dans ces conditions, les chaleurs spécifiques soit sous volume cons-

tant, soit sous pression constante, ne peuvent donc qu’être déduites

par le calcul de leur valeur prise sous des pressions abordables à

l’expérience et de la connaissance des rapports existant entre le volume, la pression et la température ; les relations bien connues

qui peuvent servir à ces calculs sont les suivantes :

Les calculs faits jusqu’ici n’ont point porté sur la région des

réseaux englobant l’état de saturation et le point critique; cette partie, la plus intéressante, est aussi celle qui présente le plus de

difficultés.

Je me suis proposé l’étude de la question, pour l’acide carbonique,

dans toute l’étendue du réseau que j’en ai donné, c’est-à-dire jusqu’à

~. 000 atmosphères entre et 2601. Dans cette note préliminaire, je

ne parlerai que de l’application de la relation (2) et, sans insister pour

le moment sur les détails, je dirai seulement que tous les calculs ont été faits graphiquement : j’ai d’abord construit un réseau de qua- rante-trois lignes d’égale pression (les températures étant comptée

sur les abscisses) dont les tangentes m’ont fourni, pour vingt-cinq

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019000090041700

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(4)

valeurs c~~ plus graphique

ces valeurs portées en ordonnées I11’a de même permis d’obtenir un

tableau des valeurs correspondantes

"

d 0 v~ La difficulté de ces déter-

r~

111inactions est en grande partie dans les changements continuels d’échelle, nécessités par les variations énormes des ordonnées, qui

deviennent infinies à la température critique et varient dans mon

tableau dans le rapport de un à dix mille.

La figure 1 représente une partie seulement de ces résul-

.,

tats; les valeurs de dt2 portées en ordonnées constituent des iso-

dl2

,

thermes affectées chacune de la température qui lui correspond; les pressions sont portées en abscisses. 1,-es isothermes n’ont été tracées ici que jusqu’à 1000 et les pressions limitées à 200 atmosphères ; on

voit qu’il eût été impossible, vu le resserrement des lignes, d’étendre davantage ces limites avec l’échelle adoptée.

Il est facile maintenant, à la simple inspection de ce réseau, et

c’est à cela que se bornera la présente communication, de voir de

suite l’ensemble d’un certain nombre des lois des variations de C à température constante.

, , . ,.

~2~

L’équation de 1 uns des isothermes du réseau étalt ~ 2 v Clt2 = o

(p), on

a d’après (~)

et, par suite,

Pour une température donnée, les variations de C avec la pression

.

(depuis une valeur connue C~) seront donc données, à la constanteAT

près, par l’aire comprise entre l’isotherme, l’axe des pressions,

l’ordonnée correspondant à Po et l’ordonnée variable.

Le diagramme montre que les isothermes se composent de deux parties, dont les ordonnés sont de signes contraires. Pour les tem-

pératures supérieures à la ten>pé1-atiire critique, ces isothermes sont

continues, les autres sont discontinues.

Dans le premier cas, les aires étant d’abord négatives, il résulte

(5)

de la relation (4) que C augmente avec la pression d’abord rapi-

dement (surtout pour les températures basses), puis moins rapide-

ment, acquiert sa valeur maxima sous la pression correspondant à

l’intersection de 1’isothel°me avec l’axe des pressions, diminue

.

ensuite, d’abord rapidement, puis de moins en moins rapidement, quand la pression continue à croître.

On voit aussi, de suite, qne la pression pour laquelle C est maxi-

mum croît continuellement avec la température.

Pour des températures inférieures à la température critique, chaque isotherme se compose de deux parties séparées, l’une à

ordonnées négatives pour laquelle le corps est gazeux et qui se ter-

mine en un point tel que A’ correspondant à l’état de saturation,

l’autre à ordonnées positives, pour laquelle le corps est liquide et qui

commence en un point tel que A correspondant aussi à l’état de

saturation. J’ai réuni ces dieux- points par des lignes telles que AA’, BB’, CC’, qui sont ponctuées pour indiquer qu’elles ne font pas

partie de l’isotherme, qui est discontinue.

On voit qu’ici encore C commence par croître avec la pression, ,jusqu’à la tension maxima ; il doit alors subir, avec le changement d’état, une variation dont je donnerai plus loin le calcul, puis décroît

indéfiniment et de moins en moins rapidement, la pression conti-

nuant à croître. Il résulte de là que, quel que soit le signe de la

variation accompagnant le changement d’état, le maximum de C a lieu sous la tension maxima, c’est-à-dire comme après le point cri- tique, sous des pressions croissant avec la température; ces pres- sions forment donc une suite régulière qui permettrait de prolonger

en quelque sorte la courbe des tensions inaxima au-delà du point critique.

L’inspection du diagramme montre de suite que les valeurs maxima de C sont d’autant plus grandes qu’on se rapproche davan- tage de la pression critique soit avant, soit après celle-ci; pour le

point critique, le maximum prend une valeur infinie.

Si nous remarquons maintenant l’espace limité que doivent occu- per, dans la partie négative, toutes les isothermes non tracées,

depuis 1000 jusqu’aux températures les plus élevées, et, d’autre part,

le resserrement rapide du réseau dans la partie positive, sous des pressions croissantes, les lois limites apparaissent de suite : Pour

l’état gazeux, les variations de C décroissent indéfiniment quand la

température croit, et deviennent forcément extrênlen1cnt petites, même

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pression, ces mêmes variations diminuent aussi indéfiniment quand

la pression croît et deviennent aussi extrémement petites.

Il reste encore à voir comment on pourra calcnler la variation de C accompagnant le changement d’état.

Partons des relations bien connues :

On en tire, u et u’ étant les vol umes spécifiques à saturation,

soit en remplaçant ni

-

m’ par sa valeur,

Il est préférable d’éliminer la chaleur latente j,; pour cela, il suffit

de différencier l’expression de A :

On obtient ainsi la relation :

qui permet d"éliminer les deux termes contenant ~.

On a donc finalement :

Le calcul de la formule n’exigera donc point d’autres données expérimentales que celles déjà nécessaires pour calculer jusqu’à

saturation les valeurs de ~ v ; il est facile de voir que les deux pre-

miers termes de (C

-

C’) sont négatifs et le dernier positif; on ne

(7)

peut donc en déterminer le signe a ~i’2~~’L : je reviendrai sur ce

point.

Un calcul analogue conduit, pour la variation de la chaleur spéci- fique à volume constant, à une relation correspondante que j’utilise-

rai aussi plus tard.

L’examen des variations de C avec la température, celui des lois correspondantes pour les chaleurs spécifiques à volume constant,

ainsi que les valeurs numériques de ces diverses variations, feront l’objet de notes ultérieures.

SUR L’HYSTÉRÉSIS DIÉLECTRIQUE ;

Par M. F. BEAULARD.

I.

-

HISTORIQUE ET CONSIDÉRATIONS PRÉLIMINAIRES.

C’est Siemens (J) qui paraît avoir constaté le premier, dè$ 1861,

l’échauffement de la paroi de verre d’une bouteille de Leyde chargée,

et dans leurs travaux classiques sur la dilatation électrique, MM. Righi

et Duter ont dû tenir compte de cette augmentation de température ;

mais la dissipation d’énergie qui se produit sous forme de chaleur,

dans l’intérieur d’un dielectrique soumis à des actions électriques périodiquement variables, n’a été observée que beaucoup plus tard.

C’est ainsi que MM. Naccari et Bellati (z), opÉrant avec nn condensa-

teur fermé à dielectrique liquide (pétrole), et de forme analogue à celle

utilisée par Duter, ont constaté un échauffement manifeste du verre

et dupétrole, comme conséquence de la polarisation variable, produite

dans le diélectrique, lorsqu’on met les armatures en relation avec le

secondaire d’une bobine d’induction, sans pouvoir néanmoins fixer les

lois du phénomène. M. Borgman (3), par l’emploi d’un dispositif analogue, quoique plus précis, est arrivé à un résultat identique, pour le verre d’un condensateur soumis à l’électrisation intermittente d’un

systéme de charges et de décharges successives, l’échauffement observé étant à peu près proportionnel au carré de la différence de

(1) S~F~IEN~, ~’~~onatsber d. Be~~l. Akad., oct. 1861.

) NACCARI et BELLA’l’I, Atti cli l’o~~ino, t. XVII, p. 26, 3, 1882;

-

et J. de Pli.9s.,

2° série, t. I, p. 430, 1882.

(~) J.tBoaG--~iAN, Journal russe de la Société de phys. et de el~i~n., t. X~’1II, ~1886, -

et J. cle l’hys., 2e série, t. VIII, p. 217; 1888.

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