• Aucun résultat trouvé

Et pour tout z ∈ C, on a |h(z

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Et pour tout z ∈ C, on a |h(z"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e Pierre et Marie Curie Ann´ee universitaire 2012/2013

Licence Sciences et Technologies Unit´e LM367

Correction de l’examen du 27 mai 2013 Question de cours : cf cours.

Exercice 1.

1) Supposons que f(C) ne soit pas dense dans C. Alors il existe a ∈ C et r >0 tels que f(C)∩D(a, r) = ∅. La fonction h: z 7→ 1

f(z)−a est donc bien d´efinie, et holomorphe sur C. Et pour tout z ∈ C, on a |h(z)| ≤ 1

r. Donc h est une fonction enti`ere, born´ee.

D’apr`es le th´eor`eme de Liouville, elle est constante. Ainsif est constante, ce qui contredit l’hypoth`ese.

2) D’apr`es le th´eor`eme de Casorati-Weierstrass, pour tout s∈]0, r[ , g(D(a, s)r{a}) est dense dans C. Soits∈]0, r[ , et notonsUs =g(D(a, s)r{a}). Commef est continue, on a f(Us)⊂f(Us), autrement dit, f(C)⊂ f(Us). En passant `a l’adh´erence, f(C)⊂ f(Us).

Or f(C) = C d’apr`es la question 1. Ainsi, pour tout s ∈]0, r[ , f ◦g(D(a, s)r{a}) est dense dans C. La fonction f◦g n’a donc pas une singularit´e ´eliminable en a (sinon, pour tout s ∈]0, r[ , f ◦g(D(a, s)r{a}) serait born´e), ni polaire (sinon, pour s assez petit, f ◦g(D(a, s)r{a}) ´eviterait un voisinage de 0). Donc f ◦g a une singularit´e essentielle ena.

Exercice 2. On a Z +∞

−∞

cosax

(x2 +x+ 1)2dx= Re

Z +∞

−∞

eiax

(x2+x+ 1)2dx

.

Notons cR le chemin ferm´e constitu´e du segment [−R, R] et du demi-cercle de centre 0 et de rayonRcontenu dans le demi-plan sup´erieur. Notonsf(z) = eiaz

(z2+z+ 1)2 : ceci d´efinit une fonction m´eromorphe surC, dont les pˆoles sont les racines de la fonction polynomiale z 7→z2+z+ 1.

On remarque que (1 +z+z2)(1−z) = 1−z3 : donc les racines de 1 +z+z2 sontω =e2iπ3 et ω2 =e4iπ3 . PourR >1, d’apr`es la formule des r´esidus on a donc

Z

cR

f(z)dz = 2iπR´es(f, ω).

Par ailleurs, on a Z

cR

f(z)dz = Z R

−R

eiax

(x2+x+ 1)2dx+ Z π

0

eiaReit

(R2e2it+Reit+ 1)2iReitdt.

1

(2)

PourR >1, pour toutt∈[0, π] on a eiaReit

=e−aRsint≤1, donc pourR≥2 ett∈[0, π]

on a

eiaReit

(R2e2it+Reit+ 1)2iReit

≤ R

R2−R−1. Ainsi, lorsqueRtend vers +∞, l’int´egrale Z π

0

eiaReit

(R2e2it+Reit+ 1)2iReitdt tend vers 0, et l’int´egrale Z R

−R

eiax

(x2+x+ 1)2dx tend vers Z +∞

−∞

eiax

(x2+x+ 1)2dx, donc Z +∞

−∞

cosax

(x2+x+ 1)2dx= Re (2iπR´es(f, ω)). Il ne reste qu’`a d´eterminer R´es(f, ω).

Pour tout z diff´erent de ω et ω2, on a f(z) = 1

(z−ω)2 × eiaz

(z−ω2)2. Donc le r´esidu de f enω est ´egal `a la d´eriv´ee dez 7→ eiaz

(z−ω2)2 enω. En un point z quelconque cette d´eriv´ee vaut iaeiaz(z−ω2)2−2(z−ω2)eiaz

(z−ω2)4 = eiaz

(z−ω2)3 · ia(z−ω2)−2

. En ´evaluant ceci en ω, et en remarquant que ω−ω2 =i√

3, on trouve R´es(f, ω) = eiaω

(i√

3)3·(ia(i√

3)−2) = −i·2 +a√ 3 3√

3 eai

12+i

3 2

=−i·2 +a√ 3 3√

3 ea

3 2

cosa

2 −isina 2

. Finalement,

Z +∞

−∞

cosax

(x2+x+ 1)2dx= 2π· 2 +a√ 3 3√

3 ea

3

2 cosa

2.

Exercice 3. Soit ε >0. Si R > 0, notons ΩR=D(0, R)∩H. Comme ΩR est un ouvert born´e et commefε est holomorphe sur ΩR et continue sur ΩR, le (corollaire du) principe du maximum affirme que sup

z∈ΩR

|fε(z)|= max

z∈∂ΩR|fε(z)|.

Pourz ∈ C(0, R)∩H, on a|fε(z)| ≤ 2013

εR−1. Si on a choisiR ≥ 2014

ε , on a alors|fε(z)| ≤1 pour tout z ∈ C(0, R)∩H. Et pour tout z ∈ [−R, R] on a |fε(z)|= |f(z)|

|εz+i| ≤ 1. Ainsi, d`es que R ≥ 2014

ε , on a : sup

z∈ΩR

|fε(z)| ≤1.

Maintenant, soit z ∈H, et soit ε >0. Ce qui pr´ec`ede, appliqu´e `a un R sup´erieur `a |z| et

` a 2014

ε , implique que |fε(z)| ≤1. Cette in´egalit´e est donc valable quel que soit ε >0. En faisant tendre ε vers 0, on trouve |f(z)| ≤1 ; c’est ce qu’il fallait d´emontrer.

2

Références

Documents relatifs

Si M est un num´ eraire, on peut ´ evaluer la valeur V t d’une strat´ egie en terme de ce num´ eraire, soit V t /M

La d´emonstration du th´eor`eme des z´eros de Hilbert qui est donn´ee ici est inspir´ee d’une id´ee de Zariski, reprise par Atiyah & MacDonald (Introduction to

Dans le cas pr´ esent, la part du cuisinier serait de trois pi` eces, mais les pirates se querellent et six d’entre eux sont tu´ es, ce qui porte la part du cuisinier ` a quatre

Si le produit de deux entiers u et v premiers entre eux est une puissance k-i` eme (avec k > 2), alors u et v sont tous les deux des puissances k-i` emes. D´ emonstration du th´

Th`emes d’analyse pour l’agr´egation, St´ephane GONNORD & Nicolas TOSEL, page

Comme f est continue sur [0, 1] (compact) elle est born´ee et atteint

[r]

La diff´ erence entre le th´ eor` eme et sa r´ eciproque tient aux conclusions et aux hypoth` eses : Pour montrer que deux droites sont parall` eles, on utilise le th´ eor` eme de