Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal. p a Douzième Année. — N

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⁰

16.

P r i x du n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 25 Février 1897.

B u r e a u x : R u e de l a S e r r e , 5 8 .

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Assurances fédérales

Lu Reçue, de Lausanne, publie la lettre suiuante:

Lausanne, 20 février.

Votre numéro d'hier reproduit presque en totalité une correspondance adressée au Ge-

nevois par M. le conseiller national Favon au

sujet de l'entrevue qui a eu lieu le 15 courant à Neucliàtel entre la commission du Conseil national et quatre membres du comité central de la Fédération des sociétés de secours mu- tuels de la Suisse romande.

Bien que je désire très sincèrement qu'une entente permette aux sociétés de secours mu- tuels d'accepter les projets d'assurance, je ne pense pas qu'elle puisse se faire sur la base de la proposition de M. Gavard, telle qu'elle

est commentée par M. Façon dans la lettre dont Je viens de parler.

En particulier aucun défenseur sérieux des sociétés actuelles ne pourra admettre que l'employeur ne soit pas tenu de payer aux caisses libres les cotisations de leurs employés assurés obligatoirement à l'assurance. Ce se- rait amener à bref délai la chute des caisses libres, ainsi que le comité central de la Fédé- ration l'a admis à diverses reprises, lors de la précédente discussion sur les projets Forrer.

Dans ces circonstances, je demande au pré- sident de notre comité central de le convoquer à bref délai et au plus tard pour le 7 mars prochain.

La commission du Conseil national se réu- nissant à nouveau a Lausanne le 8 mars, il sera possible, le cas échéant de lui faire con- naître l'opinion des dix-huit membres dont se compose notre comité central (trois par can- ton romand) sur la proposition de la Fédéra- tion genevoise, qui a eu les honneurs de la journée du 15 février. La commission du Conseil national doit tenir, aussi bien que nous, à ce qu'il n'y ait pas d'équivoque sur le minimum des garanties que demandent les représentants des sociétés actuelles de se- cours mutuels.

Agréez, etc.

GUSTAVE CORRKVOX.

Pourquoi la Suisse romande votera contre la Banque d'Etat

Los nouvelles sont contradictoires ; mais il faut constater que l'entrain man- que. La question passe p a r dessus les

tètes, et certains des. ses aspects pré- valent chez plusieurs s u r une vue rai- sonnée et approfondie de la question.

Pour nous, qui n'apportons dans cette affaire aucune passion et aucune arrière- pensée, qui regrettons profondément que l'obstination sans bornes des prota- gonistes de la Banque d'Etat se soit re- fusée aux plus légitimes concessions et nous ait forcés, p a r raisons et par di- gnité, à leur opposer nos votes, il nous suffit de faire clairement entendre notre protestation. Quoi qu'if arrive, elle si-<

gnifera que les Welsehes, prêts à tons les sacritices, ne supporteront jamais une majorisation, et que ceux q u i les prétéritent n e font pas de la politique nationale. Ils peuvent réussir parfois, grâce aux circonstances, mais leur succès se retournera toujours contre eux.

Certes, il est absolument déplorable de constater que le parti conservateur romand s'oppose par tactique et système à toutes les lois fédérales propres à fa- voriser le développement économique et moral du pays, à la nationalisation des chemins de fer et à l'assurance obli- gatoire comme à la Banque d'Etat. Sa campagne contre la loî sur la comptabi- lité d e s chemins de fer fut une faute capitale, q u i se paie aujourd'hui. Mais nous, radicaux, nous avons, donné assez de preuves de notre fidélité au pro- gramme progressiste · p o u r qu'on n e nous traite pas en adversaires lorsque nous faisons des objections sur un point, et que nous d e m a n d o n s certaines con- cessions q u i n e touchent en rien aux résultats.

On va même dans certains j o u r n a u x de la Suisse allemande jusqu'à nous in- sulter et à nous traiter de mauvais ci- toyens. Mais ce sont là de méprisables entraînements que condamne la majorité de nos confédérés radicaux.

Il n'en est pas moins vrai q u e c'est

avec ces façons-là q u ' o n renforce l'oppo- sition systématique contre laquelle n o u s avons toujours combattu à nos périls et risques ; tout excès en appelle un autre.

Nous n e saurons mieux faire p o u r achever de iixer notre attitude, que d e reproduire la conclusion d u discours prononcé samedi dernier, dans l'assem- blée d e s radicaux de Lausanne, à la Grenette, p a r M. le conseiller d'Etat Ruchet :

• « Nous, Vaudois> a dit M. Ruchet dans sa péroraison, je ne crois pas que nous puissions être contre la Banque centrale. Il y a là un progrès à réaliser. Nous devons arriver à une régularisation plus parfaite de la circulation des billets de banque, à la mise en vigueur du monopole. Mais nous devons réagir contre l'institution d'une Banque d'Etat pure. Dans le cours des débats aux Chambres, les dépu- tés vaudois ont fait une proposition de conci- liation qui allait jusqu'à l'extrême limite des concessions. Ils renonçaient même au con- cours des capitaux privés et demandaient qu'on étudiât la constitution d'une banque centrale avec le concours des capitaux de la Confédération, des cantons et, cas échéant, des Banques cantonales. L'établissement aurait eu une responsabilité limitée et un crédit dis- tinct de celui de l'Etat.

«Malgré la sincérité de cette proposition d'entente et du sentiment qui la dictait, elle fut rejetée. On a cherché à répandre la croyance que les Vaudois étaient adversaires de toute banque centrale. Je le répète, cela est faux. Nous sommes disposés à travaillera l'établissement d'un billet de banque unique,, mais nous ne voulons pas de la banque d'Etat pure, nous redoutons des émissions de pa- piers-monnaie qui seraient un désastre pour nous comme elles l'on été pour la France au siècle dernier. Progressistes comme nous le sommes, nous accepterons une banque cen- trale, mais nous la repoussons sous la forme dangereuse de la Banque d'Etat pure et le 28 février nous voterons non.»

Ces déclarations concordent absolu-

ment avec les n ô t r e s ; elles montrent

que le point de vue des radicaux r o -

mands est le même à Lausanne, à Neu-

chàtel et à Genève, et suffisent p o u r le

88 LA F É D É R A T I O N H O U L O G E R E S U I S S E

distinguer absolument de celui des im- mobilistes et des doctrinaires de la finance. Le Genevois.

Banque d'Etat

On sait que l'Union suisse du Com- merce et de l'Industrie a eu, à Zurich, une assemblée extraordinaire de délé- gués, p o u r s'occuper spécialement de la question de la Banque d'Elât.

Le Yororl dé l'Union soumit à l'as- semblée la proposition suivante:

L'Assemblée des délégués de l'Union suisse du Commerce et de

l'Industrie

considéranlque depuis longtempsl'Union suisse du Commerce et de l'Industrie appelle de ses vœux la création d'une banque centrale ayant pour but et p o u r ell'ct de servir de régulateur du marché de l'argent et de faciliter les opérations de paiement :

mais qu'eu toute circonstance aussi, elle s'est prononcée hautement contre la création d'une b a n q u e d'Etat pure, qu'elle considère comme une erreur économique et — notamment dans les temps de crises intérieures ou exté- rieures — comme nu danger national : considérant qu'en présence de la loi

volée en juin par les Chambres fédé- rales et qui, suivant toute probabilité, . sera soumise à la volation populaire,

«lié envisage comme son-devoir, dans l'intérêt général, de renouveler son opposition e x p r e s s e . à celte oeuvre législative et d'agir en conséquence ; mais considérant, d'autre part, que le

rejet de la loi ne, saurait avoir pour, conséquence d'enterrer la question cl qu'il y a lieu dès maintenant de pré- voir les mesures qui devront èlrc prises pour d o n n e r suite à l'idée juste et nécessaire d'un élablissemenl cen- tral de crédit fiduciaire, ή ...

arrête :

1. L'assemblée des délégués de l'Union suisse du Commerce et de l'Industrie se prononce de rechef contre la création d'une banque d'Etat pure.

2. Elle charge le Yororl, pour le cas où la loi du 18 juin 189G sérail repous- sée à Ia votation populaire, de faire les diligences nécessaires pour que, immé- diatement après ce rejet, des proposi- tions nouvelles puissent être soumises à l'autorité fédérale pour le règlement satisfaisant de la question.

Il nous parait intéressant, (pie l'on connaisse le résultat du scrutin.

Ont voté la résolution présentée par le Comité, soit contre la création d'une Banque d'Etat pure, les 20 sections sui- vantes :

Société suisse des filateurs et tisserauds.

Société suisse de lissanderie.

Société suisse de l'industrie de la laine et mi-laine. S 1 • • , " · ·

Société suisse de l'industrie des machines.

Société suisse de Vi η dus trie des métaux.

Association suisse des Electriciens :

Société suisse des Voyageurs de commerce : Société argovienne du commerce et de l'in-

dustrie.

Société baloise du !'commerce et de l'industrie.

Association commerciale el industrielle gene- voise.

Association des fabricants et marchands de bijouterie, joaillerie, orfèvrerie de et à Genève.

Société commerciale el industrielle du canton de Glaris. " " •

Direction commerciale à St-GaIl.

Société industriglle^-de la ville de St-GaIl.

Société thurgovienrie du commercé et de l'in- dustrie. ;

Société industrielle ei]commerciale du canton de Vaud:

Société znriepise de l'industrie de la soie.

Bourse des blés, Zurich.

Société commerciale de Zurich.

Se sont prononcées pour la Banque d'Etat 2 sections :

Commission pour Ie commerce et l'industrie à Hérisau.

Société bernoise du commerce et de l'industrie.

Se sont abstenues, les sections sui- vantes :

Comité central de l'Exposition nationale suisse Genève -180'Jj.'-

Société commerciale et industrielle à Lucerne.

Société commerciale Winterthur.

.Celte îtianifeslalion p r e s q u e ' unanime de notre çomiùerçe et de noire industrie a une importance que nos adversaires ne sauraient méconnaître.

Entre l'opinion des représentants, les plus autorisés de noire activité nationale et celle de politiciens centralisateurs ou de techniciens en chambre, le peuple suisse saura choisir. Il se prononcera pour la première contre la seconde.

Avec l'Union suisse du Commerce el de l'Industrie, nous ne voulons pas d'une Banque Ê'Etal p u r e el nous dépose- rons, dans l'urne, dimanche, un énergique

NON

Le Comité contre le projet Hauser.

La section genevoise de la Société du Grùtli annonce dans le Griitfiaiier qu'elle a publié, à l'occasion de la votation du 28 février, une feuille volante en français, en faveur de la banque. d'Elnl, et qu'elle l'ti fait tirer à 40,000 exemplaires. Elle engage vivement tous les grutléens à répandre cette feuille ((jusque dans les localités ' les plus reculées de la Suisse romande >i et à faire tous leurs efforts pour réaliser cet article du programme socia- liste.

De son coté, le comité central du parti so- cialiste publie dans les organes du parti un appel énergique en faveur de la banque d'Etal, qu'il appelle lui aussi «une ancienne-reven- dication du parti socialiste >·.

Information

Les inléressés peuvent demander des rcnseignemenls sur la maison

W h i t e l e y s L i m i t e d

:J2, Knig Stresl, L i v e r p o o l au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à Ja Chaux-de- F o h d s .

Protection des ouvriers en Allemagne

Lo Reichstag a adopté la proposition Hit/e, d'après laquelle les gouvernements confédérés devront faire une enquête pour s'assurer quelles sont les exploitations industrielles dans lesquelles la durée excessive du travail journalier constitue un danger pour la santé des ouvriers, de telle sorte que là ou ce danger existe, des mesures soient prises par la loi pour limiter la durée du travail. Les libéraux ont voté contre cette proposition. Différentes propositions allant plus loin, au point de vue de la limitation de la durée du travail, que la proposition Hitze, ont été repoussées.

Le libre-échange et le soi-disant fair-trade

c'est-à-dire le protectionnisme mitigé anglais qui demande Ia réciprocité entre les nations, a fait le sujet dé] la dernière discussion au diner mensuel de l'« Article-Club », où se réunissent de grands hommes d'affaires de Londres. Les libres-échangistes ont comme d'ordinaire été les plus forts. M. Humphrey- Owens. membres du Parlement, prit la dé- fense de là vieille liberté anglaise. L'homme, dit-il, doit être libre d'acheter, de vendre on de fabriquer ce qui lui convient. Ainsi, entre les individus, le plus capable l'emportera, en même temps que l'Angleterre sera au premier rang parmi les nations. On ne travaille pas pour travailler, mais pour obtenir le meilleur résultat possible avec le moindre travail. II ne servirait à rien qne les cheminées des fa- briques fument, si cette fumée ne devait-rien produire. La liberté du commerce augmente l'aptitude à acheter. Chacun, d'ailleurs, est plus apte à juger ses propres intérêts que ne pourrait le faire un gouvernemeni paternel, or. en règle générale, l'intérêt de l'individu concorde avec celui de la nation. Personne en Angleterre ne désire voir se développer la corruption commerciale et politique de la France, eréée par la protection qui rend pos- sible que des groupes de producteurs s'en- richissent aiix dépens du peuple. Noyez de même l'influence des fabricants sur la politi- que américaine ! C'est aussi la liberté com- merciale qui crée les énormes excédents des finances anglaises. !M. Fletscher-Moullon rap- pelle que, même en Allemagne et aux Etats- Unis, ce fut grâce à une liberté commerciale relativement considérable obtenue au moyen du « Zollverein » en Allemagne, au moyen de l'union de tous les Etat en Amérique, que l'on arriva à obtenir un grand développement de la richesse.

Service des fabriques

Le département de l'intérieur rappelle à MM. les cliefs d'établissements industriels soumis au régime de Ia loi sur le travail dans les fabriques, ainsi qu'à MM. les cliefs d'entre- prises et au patrons soumis à la dile loi en vertu de celle su»· la responsabilité civile du

•20 avril 1S8T. (industrie du bâtiment, entre-

LA FEDERATION HORLOGÈRE SUISSE ₈₉

prise de IravOux divers, occupant en moyenne plus de cinq ouvriers), qu'ils sont tenus d'aver- tir immédiatement la préfecture de tous les cas d'accidents graves ou de mort survenant

•dans leurs établissements, entreprises ou ateliers. (Art. 4 de la loi sur les fabriques).

Sont envisagés comme accidents graves ceux

•quiapparaîtront devoir occasionner une inca- pacité de travail de plus de six j o u r s .

Les contrevenants a cette prescription sont passible d'une amende de 5 à 500 francs. En

•cas de récidive, les tribunaux peuvent pro- noncer, indépendamment de l'amende, u n emprisonnement qui peut aller jusqu'à trois mois (art. 19 de la loi).

MM. les préfets sont spécialement chargés de veillicr à ce que les déclarations (formulai- res A et B) leur soit régulièrement transmises par les patrons intéressés pour tous les acci- dents qui se produisent, et dé les adresser au département de l'intérieur, remplies dans toutes les rubriques qu'elles contiennent.

Le chef du département, Conteuse.

Commerce de la Suisse en 1896

D'après les tableaux provisoirsdu commerce spécial établis par la statistique du commerce suisse, l'importation en Suisse représente en IS'Jti une valeur de fr. 992,996,140 (calculée d'après les valeurs d'unité pour 1895), tandis

• qu'en 1895 elle avait été de fr. 915,856,010 ; l'exportation à destination des divers pays a Augmenté de fr. 663,390,175 en 1S95 a fr. 688,289,779 en 1896. L'augmentation de

• l'exportation (25 millions en chiffre rond) porte principalement sur l'industrie horlogére, les tissus de coton, les machines, les tissus de

laine, les comcsybles, boissons et tabacs, les métaux précieu^, | e s produits du tressage de la paille, les produits pharmaceutiques et les drogueries. Il 'y à eu en revanche un recul dans l'exportation ,des soieries, des articles confectionnés et des -couleurs.

L'ang-mentation de l'importation en Snisse (77 millions en chiffre rond) porte sur- tout sur des rnarcïiandises rentrant dans les catégories comestibles, boissons et tabacs, fer, métaux précieux, lîois, cuivre, matières miné- rales, machines, laine, déchets et engrais, littérature, sciences et arts, articles confec- tionnés, papier et matières animales. La soie, les a n i m a u x , le çuiç eï les chaussures accusent une forte diminuatfon.

Nouvelles diverses i T

-

Montres du t i r fédéral allemand. — La maison F . Hoffmann-Denger, de Bienne, a obtenu, pour la troisième fois, la commande de montres o r de? dames pour le grand tir fédéral allemand, nui aura lieu cette année à Nuremberg.

Lc concours a £té très serré, toutes les r mon 1res soumisesayan tété l'objet d'un examen approfondie l'école,d'horlogerie deGlashutte.

Commnniqné.

La l o t e r i e e n H o n g r i e , dont l'innuence immorale est bien connue, sera réformée grâce au remplacement de la loterie populaire dite

«de n u m é r o » parcelle dite «de classe», moins attrayante pour la masse. Pour l'introduction de cette dernière, le gouvernement a passé un contrat avec un syndicat placé sous la direc- tion de la Société" générale de Paris : mais

pour raison de forme, ce traité est fait au nom de la Compagnie générale de Banque de l'Al- sace. Ce syndicat a aussi, parmi ses membres, la Caisse d'épargne et le Mont-de-Piété de Budapest. On veut former une société par ac- tions de 3 millions, dor.t 1.200 000 seront placés en dépôt dans les caisses du gouverne- ment.

Les accaparements aux Etats-Unis.

— L'enquête commencée sur les agissements irréguliers des trusts ou syndicats d'accapa- rement par un comité de la législature du New-York parait n'aboutir à aucun résultat.

Le président du syndicat des sucres, M. Ha- vemeye, et le secrétaire, M. Searles, ont déclaré qu'ils n e pouvaient produire leurs livres de comptes, ceux-ci ayant été détruits ou mutilés. Des raisons à peu près analogues ont été invoquées par les représentants du syndicat du caoutchouc, du café, etc.. pour éluder l'enquête. D'ailleure, les bosses ou chefs d é g r o u p e s politiques dominants à New- York semblent, à en juger par le ton radouci de l'interrogatoire mené par le sénateur Lexow, président du comité, avoir donné le mot d'ordre pour que l'affiaire n'ait pas de suites.

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