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M2 G´ eom´ etrie alg´ ebrique feuille n

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Academic year: 2022

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(1)

Universit´ e Paris 6 Ann´ ee 2012-2013

M2 G´ eom´ etrie alg´ ebrique feuille n

1

Exercices

1 Faisceaux

Exercice 1 Soit H le faisceau sur C des fonctions holomorphes et soit H

×

le sous-faisceau des fonctions inversibles (on v´ erifiera que U 7→ H(U)

×

d´ efinit bien un sous-faisceau de H). On consid` ere le morphisme exp : H → H

×

d´ efini par exp(f )(z) = e

f(z)

si f ∈ H(U). Montrer que exp est surjectif et d´ ecrire son noyau.

Exercice 2 Soit n un entier strictement positif. Montrer que le morphisme de faisceaux H

×

→ H

×

d´ efini par f 7→ f

n

est surjectif et d´ ecrire son noyau.

Exercice 3 Soient x

1

, · · · , x

n

∈ C des points distincts et U = C − {x

1

, · · · , x

n

}. D´ ecrire le conoyau de la d´ erivation d : H(U ) → H(U ).

Soit O(U ) le sous-anneau de H(U) constitu´ e des fractions rationnelles sans pˆ ole dans U . D´ ecrire le conoyau de la d´ erivation d : O(U ) → O(U ).

2 Alg` ebre commutative

Exercice 4 Soient k un corps, ¯ k une clˆ oture alg´ ebrique de k et G = Aut

k

(¯ k). Soit A une k-alg` ebre de type fini. On note X(¯ k) = Hom

k-Alg

(A, k) qu’on munit d’une action de ¯ G via (g · φ)(a) = g φ(a). ˙

Montrer que φ 7→ Ker φ induit une bijection de X(¯ k)/G sur l’ensemble des points ferm´ es de Spec A.

Exercice 5 Soit A un anneau. Montrer que les propositions suivantes sont ´ equivalentes : 1. Spec A n’est pas connexe ;

2. il existe e ∈ A diff´ erent de 0 et 1 tel que e

2

= e ;

3. il existe deux anneaux non nuls A

1

et A

2

et un isomorphisme A ' A

1

× A

2

;

Exercice 6 Soit A un anneau. Montrer que les propositions suivantes sont ´ equivalentes : 1. A est r´ eduit ;

2. pour tout id´ eal premier p de A, A

p

est r´ eduit ; 3. pour tout id´ eal maximal m de A, A

m

est r´ eduit.

Exercice 7 Soit A un anneau et M un A-module. Montrer que M est A-plat si et seulement si M

p

est A

p

plat pour tout p ∈ Spec(A).

Exercice 8 Soit k un corps alg´ ebriquement clos et A, B deux k-alg` ebres int` egres. Montrer que A ⊗

k

B est int` egre (on pourra commencer par supposer A et B de type fini).

1

(2)

Exercice 9 Anneaux artiniens.

Un A-module M est dit artinien si toute suite d´ ecroissante de sous-A-modules de M est sta- tionnaire. Un anneau A est dit artinien si il est artinien en tant que A-module.

1. Montrer qu’un A-module M est artinien si et seulement si toute famille de sous-module de M admet un ´ el´ ement minimal.

2. Soit k-un corps. Montrer qu’une alg` ebre de dimension finie sur k est artinienne.

3. Soit N un sous-module de M. Montrer que M est artinien si et seulement si N et M/N sont artiniens.

4. Montrer qu’un anneau int` egre est artinien si et seulement si c’est un corps.

5. Soit k un corps. Montrer qu’un k-espace vectoriel M est un k-module artinien si et seulement si il est de dimension fini.

6. Soit A un anneau noeth´ erien dont tout id´ eal premier est maximal. Montrer que A est artinien (on pourra consid´ erer un id´ eal artinien maximal et utiliser la question 1 de l’exercice 10).

7. Montrons que r´ eciproquement tout anneau artinien est un anneau noeth´ erien dont tout id´ eal premier est maximal. Soit A un anneau artinien.

(a) Montrer que tout id´ eal premier de A est un id´ eal maximal.

(b) Montrer que A n’a qu’un nombre fini d’id´ eaux maximaux.

(c) Si m ∈ Spec(A), on note m

= T

n∈N

m

n

et k

m

= A/m. Montrer que m

n

/m

n+1

est un k

m

-espace vectoriel de dimension finie. En d´ eduire que A/m

est un anneau noeth´ erien.

(d) Montrer que A → Q

m∈Spec(A)

A/m

est surjective. Soit R

le noyau de ce mor- phisme. Montrer que R

· m = R

pour tout id´ eal maximal m de A. Soit J = Ann(R

) = {x ∈ A, ∀y ∈ R

, xy = 0}.

(e) On suppose J 6= A. Montrer qu’il existe un id´ eal J

0

contenant J tel que J

0

/J soit un A-module simple. En d´ eduire une contradiction.

(f) En d´ eduire que A → Q

m∈Spec(A)

A/m

est un isomorphisme et que A est un anneau noetherien.

Exercice 10 Id´ eaux associ´ es

Soit A un anneau noetherien. Si M est un A-module, et m ∈ M on note Ann(m) = {a ∈ A, am = 0}. On note Ass(M ) = {p ∈ Spec(A) : ∃m ∈ M, p = Ann(m)}.

1. Montrer que, si M 6= 0, Ass(M) est non vide. Montrer plus pr´ ecis´ ement que S

p∈Ass(M)

p = {a ∈ A : ∃x ∈ M \{0}, ax = 0}.

2. Montrer que, si M est de type fini, il existe une suite de sous-modules 0 = M

0

⊂ M

1

· · · ⊂ M

n−1

⊂ M

n

= M tels que M

k

/M

k−1

= A/p

k

avec p

k

∈ Spec A.

3. Montrer que si 0 → M

1

→ M → M

2

→ 0 est une suite exacte, Ass(M ) ⊂ Ass M

1

∪Ass M

2

. En d´ eduire que si M est de type fini, Ass(M ) est fini.

4. Montrer que si S est une partie multiplicative de A, Ass

S−1A

(S

−1

M ) = Ass

A

(S

−1

M ) = Ass(M ) ∩ Spec(S

−1

A).

5. Montrer que Ass(M) ⊂ Supp(M ) := {p ∈ Spec(A) : M

p

6= 0} et Ass(M ) contient les

´ el´ ements minimaux de Supp(M ).

Exercice 11 D´ ecomposition primaire

On suppose encore A noetherien. Un A-module M est dit coprimaire si Ass(M ) est un singleton.

Un sous-A-module N de M est dit primaire si M/N est coprimaire.

2

(3)

1. Soit M un A-module non nul. Montrer que M est coprimaire si et seulement si pour tout a ∈ A diviseur de 0 dans M et pour tout x ∈ M , il existe n ∈ N tel que a

n

x = 0.

2. Soit M un module de type fini et N un sous-module. Montrer qu’il existe une famille fini (Q

i

) de sous-modules primaires de M tels que N = T

Q

i

.

3 Sch´ emas

Exercice 12 Soit X un sch´ ema. Montrer que les propositions suivantes sont ´ equivalentes : 1. pour tout ouvert U de X, O

X

(U ) est r´ eduit ;

2. il existe un recouvrement par des ouverts affine (U

i

)

i∈I

tels que O

X

(U

i

) soit r´ eduit pour tout i ∈ I ;

3. pour tout x ∈ X, O

X,x

est r´ eduit.

Exercice 13 Soit X un sch´ ema. Montrer que X est quasi-compact si et seulement si X poss` ede un recouvrement fini par des ouverts affines. Sous cette hypoth` ese, montrer que :

1. si X est non vide, X contient un point ferm´ e.

2. Si a, f ∈ O

X

(X), alors la restriction de a ` a O

X

(X

f

) est nulle si et seulement s’il existe un entier n > 0 tel que f

n

a = 0.

3. Le morphisme canonique X −→ Spec(O

X

(X)) est d’image dense.

Exercice 14 Soit K un corps de nombres, et O

K

son anneau d’entiers. En utilisant la finitude du nombre de classes d’id´ eaux de O

K

, montrer que tout ouvert de Spec(O

K

) est principal. En d´ eduire que tout sous-sch´ ema ouvert de Spec(O

K

) est affine. En r´ ealit´ e, on n’a pas besoin de l’hypoth` ese de finitude du nombre de classes d’id´ eaux de O

K

pour cette derni` ere propri´ et´ e. De fa¸con pr´ ecise, si A est un anneau de Dedekind (i.e. int` egre noeth´ erien normal et de dimension 6 1), montrer que tout sous-sch´ ema ouvert de Spec(A) est affine.

Exercice 15 Soit k un corps et X une k-vari´ et´ e affine. Montrer qu’il existe une k-vari´ et´ e projective dont X est un sous-sch´ ema ouvert.

Exercice 16 Soit A un anneau commutatif, et G un groupe fini d’automorphismes de A.

On note par A

G

le sous-anneau de A form´ e des ´ el´ ements G-invariants. Soit p : Spec(A) −→

Spec(A

G

) le morphisme induit par l’inclusion A

G

−→ A.

i) Montrer que A est une A

G

-alg` ebre enti` ere. Indication : pour a ∈ A, consid´ erer le polynˆ ome P

a

(T ) := Π

g∈G

(T − g(a)). En d´ eduire que p est surjective.

ii) Montrer que G agit naturellement sur Spec(A). Soit x, y ∈ Spec(A). Montrer que p(x) = p(y) si et seulement s’il existe g ∈ G tel que g(x) = y.

iii) Soit a ∈ A. Ecrivons P

a

(T ) = T

n

+b

n−1

T

n−1

+ ...+ b

1

T +b

0

. Montrer que p(D(a)) = ∪D(b

i

).

En d´ eduire que p est ouverte.

iv) Soit b ∈ A

G

. Montrer que p

−1

(D(b)) = D(bA), et que (A

G

)

b

= (A

b

)

G

. Montrer que, si V ⊂ Spec(A

G

) est ouvert, alors G agit sur le sous-sch´ ema p

−1

(V ) de Spec(A), et que O

V

(V ) = O

p−1(V)

(p

−1

(V ))

G

.

v) Montrer que p est un morphisme quotient de Spec(A) par G dans la cat´ egorie des sch´ emas, i.e. que p ◦ g = p pour tout g ∈ G et que p est universel pour cette propri´ et´ e. Autrement dit, pour tout sch´ ema X, tout morphisme f : Spec(A) −→ X, v´ erifiant f ◦ g = f pour tout g ∈ G, se factorise de mani` ere unique par p.

3

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