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Mesures de conductibilité électrique dans l'atmosphère libre jusqu'à 9000 mètres d'altitude

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242648

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242648

Submitted on 1 Jan 1919

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Mesures de conductibilité électrique dans l’atmosphère libre jusqu’à 9000 mètres d’altitude

A. Wigand

To cite this version:

A. Wigand. Mesures de conductibilité électrique dans l’atmosphère libre jusqu’à 9000 mètres

d’altitude. Radium (Paris), 1919, 11 (7), pp.204-208. �10.1051/radium:01919001107020401�. �jpa-

00242648�

(2)

IV. - Résumé et conclusion.

(1). On sait que la vapeur de mercure distillée dans l’arc dans le vide reste lumineuse à une certaine distance de la région de décharge. Il e- t montré qu’on peut obtenir des effets brillants du même genre dans

un grand nombre d’autres métaux.

(2). Comme la vapeur lumineuse s’éloigne de la région de décharge, la façon suivant laquelle les

divers constituants du spectre disparaissent n’est pas

toujours la même. Par exemple, les deux séries de lignes

subordonnées dans le spectre du sodium disparaissent

en même temps, mais la série principale disparait plus

lentement. Les lignes appartenant à une même série disparaissent toujours ensemble, nais une autre série peut disparaître en même temps ou ne pas le faire.

(3). Dans quelques cas la vapeur lumineuse

distillée de l’arc donne un spectre de bandes.

Les métaux alcalins donnent une bande conti-

nue hors de la limite des séries subordonnées

comme cela se voit dans l’absorption des étoiles à hydrogène.

l,e présent exposé se rapporte seulement à la mé- thode expérimentale d’observation des jets lumineux

de vapeur métalliques distillées de l’arc et à leurs caractères essentiels. Dans le prochain nous espérons

discuter l’eq’et du champ électri lue éteignant la lunli-

nosité et les conséquences qu’on peut tirer des obser-

vations sur l’origine de la radiation et de ses consti-

tuants spectroscopiques variés.

(Traduit par R. GIRARD.)

Mesures de conductibilité électrique dans l’atmosphère libre jusqu’à 9000 mètres d’altitude1

Par A. WIGAND

Pour la mesure de conductibilité électrique de l’air

en ballons libres montés, Gerdien 2 a établi un système

convenable d’appareil à l’aide duquel il a obtenu de

bonnes mesures. Il trouve que la conductibilité présente

de grandes variations dans la couche inférieure à 1000 mètres, mais s’accroit considérablement à des hauteurs plus grandes, atteignant à 5 760 mètres la valeur 13,65 X 10-4 U.E.S., et à 6 000 mètres, la valeur 20,6 X 10-4 U.E.S. ; cette valeur est 22 fois la quantité trouée comme valeur moyenne3 à Potsdam pour

le jour normal (h =)h- +h-=0,95 X 10-4 U.E.S.)

à une llauteur de 83) mètres. A Davos 4, altitude 1600 mètres, la conductibilité a été trouvée 5 fois celle à Potsdam (2,8 X 10-4).

Étant donné la place importante qu’occupe la con-

ductibilité en ce qui concerne l’état électrique de l’atmosphère, et afin d’élucider ses lois, le fait de l’existence de mesures si rares dans les couches supé-

rieures de l’atmosphère, nécessite de nouvelles re-

cherches particulièrement dans le but d’étendre les

travaux à des altitudes supérieures à 6 000 mètres.

Les nouvelles mesures de conductibilité faites en ballon et décrites ici, ont été exécutées au cours de deux ascensions (nOS 2 et 4)jusqu a des altitudes maximum

1. Mémoire présente à la Deutsche Physikalische Gesells- chaft à lierliu le 20 Février 1914.

2 JI. GERDIEN, Gött. Nachr 1903 240, 258 et 447;

Phys. Zeitsehrift, 6 1905) 800.

240,. 258 et 447 ;

3 K. KAHLER, Phys. Zeitschr., 13 (1912) 1216.

5 K. KAHLER, Phys. Zeitschr., 13 (1912) 1216.

4. C. DORNO, Licht und Luft des Hochgebirges, Braul1sch- weig t9H’ 79

de 6500 et 9 005 mètres, par moi-même; de plus

suivant mon conseil, des mesures ont été faites jus- qu’à 8510 mètres pendant une ascension (n° 5) de

G. Lutze de Bruxelles, et jusqu’à 5 400 mètres par H. Bongar ds (Lindenberg) dans une ascension préparée.

Dans la dernière ascension nommëe (qui en réalité

a été faite la première), on a employé un appareil

modifié de Gerdien appartenant à l’observatoire aéro-

nautique de Lindenberg, dans lequel l’électromètre

a aiguille était remplacé par un électromètre bifilaire de Wulf. Dans les trois autres ascensions, G. Berndt, de Charlottenbourg, toujours prèt à nous rendre ser- vice, mit à notre disposition l’appareil de conductibi- lité lui appartenant qui diffère de l’appareil original de

Gerdien. En premier lieu, à la place de l’électromètrc à aiguille, il y a un électromètre bifilaire de Wulf.

Un aspirateur à huit ailes produit un courant d’air

d’une vitesse suffisamment constante sur toute la section du condensateur cylindrique, pour qu’il ne

soit pas nécesssaire deriiployer une toile métallique.

Quand le potentiel initial n’est guère supérieur à

160 volts, un a deux tours à la main par seconde suffisent dans le cas de basses hauteurs, pour donner

une vitesse suffisante dans le condensateur. Pour des aliitudes supérieures à 6 000 mètres, on doit porter

le nombre de rotations par seconde à trois ou quatre,

m qui est très laborieux. La manivelle à main doit alors ètre remplacée par un système mécanique. Malheureu-

sement dans l’ascension n" 3, cas des expériences

faites au-dessus de 8 000 mètres, la manivelle a été

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01919001107020401

(3)

tournée trop lentement pour le potentiel de charge employé; pour une valeur de 200 volts du potentiel

initial, on ne fit que 1 à 2 révolutions par seconde De ce fait les conductibilités mesurées ont été trouvées

trop faibles.

Quand le ballon possède par lui-même, une charge

considérable par rapport à 1 air avoisinant, les me-

sures de conductibilité sont faussée: de telles charges peuvent être apportées par des variations rapides dt’

hauteur ou parce qu’on jette du lest. La charge du

ballon disparait d’ailleurs d’elle-même quand le ballon

est nlaintenu dans une position d’équilibre: afin d’employer le temps le plus utilement, il est désirable d’accélérer les expériences en attachant un collecteur

à la nacelle. Dans ce but nous avons mis en applica-

tion l’effet photo-électrique des rafons du soleil sur

des plateaux de magnalium fraîchement passés à

l’émeri.

Dans les expériences 1 , 5 et 4 un récipient attaché

à la nacelle du ballon et rempli d’une solution de clllorure de calcium (qu’on laissait tomber goutte à goutte continuellement) était employé comme dans les expériences poursuivies par Everling pour des me-

sures simultanées du gradient du potentiel. L’ob-

servation continue du gradient du potentiel donnait

un bon contrôle de la neutralisation de la charge du

ballon.

Dans l’ascension n° 2 on n’employait pas de collec- teur ; car, étant donné l’étendue du programme de

travail, les mesures de conductibilité devaient être subordonnées aux mesures de radiations ultraviolettes du soleil et de radiations pénétrantes, et de ce l’ait ne pouvaient être poursuivies aux altitudes les plus éle-

vées. A défaut de ce collecteur, les conductibilités déterminées au cours de cette ascension peuBent être utilisées, parce qu’elles ont été prises pour la plu- part quand le ballon était en équilibre depuis longtemps.

La correction pour h+, relative aux dépôts radio-

actifs sur le corps déperditeur chargé négativement,

n’a pas été appliquée parce que nous ne connaissons pas sa valeur pour les différentes hauteurs au-dessus de la surface de la terre. A la surface de la tl’rre h-

est environ 5 à 10 pour 100 trop élevé, par’ suite de l’influence des produit de radioactivité induite dont il vient d’être question.

Dans les tableaux 1 est 4 les observations de conduc- tibilité pmnr ces quatre ascensious en ballons sont

rassemblées sommairement. Une publication plus de- taillée contenant aussi iles observations météorologique simultanées et une discussion complète des résultats paraîtra ailleurs. Le calcul du courant vertical de con-

ductibilité sera possible à partir des observateurs dt- mmdllctibilité quand les mesures ti,- gra-

dent de potentiel faites par Everlin- qui nécessitent

encore la réduction à des mesures absolues seront uti- lisables.

La figure montre que, d’après les observations effec- tUt:P,- dans les qujtre ascensions, la conductibilité de

l’atmosphère libre augmente J’lIlll’ quantité qui Ba

en croissant avec ia li auteur Dans le ca, due l’ascension U grande altitude, n L It. a septembre 19 13, la valeur la plus grande de la conductibilité trouvée à

une haut’-nr de 8 865 mètres était + 10-4 U.E S., c’est-à-dire une Naletir 68 fois la w-

leur au même moment a la surface de la terre

0.33 x10 E.S qui était en quelque sorte trop faible par suite du brouillard qui couvrait la surface

dl’ la lerrt’, La valeur movenne à Potsdam pour le

jour normal est 1 X9 de la valeur maxima ob- servée.

Quand on considère séparément les conductibilités

Fig. 1.

mesurées et h correspondant aux ions positifs et négatifs des relations intéressantez app aissent aux diverses hauteurs entre les prepondérances observées

de la conductibilité d’un densité

des Ceci

sera considere plus

les conditions générales du temps et les facteurs

(4)

Tableau N* 1. - 12 Juillet 1913. - Ascension No 1

Tableau N* 2.

-

27 Juillet 1913. - Ascension N° 2.

(5)

météorologiques quand on disposera d’une plus grande quantité d’observations On ne peut pas attribuer une

grande importance aux changements brusques de l’unipolarité, à cause de la grande sensibilité de la valeur de q ii la charge du ballon, dont Icuet cepen- dans sur la conductibilité totale, h =h- + h- est

d’importance moindre.

L’accroissement de la conductibilité avec la hau- teur doit être attribué en partie à l’influence de la diminution de pression atmosphérique sur la vitesse

spécifique des ions. Gerdien i a trouve que dans l’at-

mosphère libre, a quelque 1000 mètres d’altitude, la

vitesse des ions est plus grande qu’elle devrait l’être d’après la loi déterminée au laboratoire. à savoir de la proportionnalité inverse de la vitesse spécifique

et de la pression. Nous n’avons pas encore suivi d’une façon très étroite la relation de ce fait avec les lois

connues. Aux grandes altitudes nous devons prendre

en considération la température à cet endroit et l’hu-

midité relative et peut-être aussi l’existence d’ions

avec plusieurs unités de charges.

D’un autre côté. on 3 trouvé qu’il y 3Bait un

accroissement du nombre d’ions qui au menait la conductibilité de l’air aux altitudes de ylu· en plus grandes. Des expériences plus complètes sur

ce

point.

ainsi que la considération de l’action (talents ioni-

sants variée seront entreprises.

La forme de la courbe de conductibilité montre un

accroissement de un taux l’altitude Des caractéristiques semblab!es ont été observées a

des hauteurs au-dessus de 1000 mètres dans It courbe de l’intensité de L. lumière solaire ultraviolette que ,j’ai obtenue ùalls une ascension jussqu’à

9425 mètres pour la mesure de l’elfet photoélèctrique,

ainsi que dans une courbe obtenue par lBolhÜrster

1

dans une ascension à une altitude de 6500 mètres pour la mesure de la radiation pénétrante ; ces faits indiquent a a priori une relation possible de cause a

effet. La mesure dans laquelle le rayonnement ultra- violet du soleil, en considérant sa qualité et son inten-

sité spectrales, et la radiation pénétrante sont respon- sables quantitativement de l’ionisation des couches

Tableau N° 3. - 4 Août 1913. - Ascension N° 3.

(6)

Tableau N"4.

-

9 Septembre 1913. - Ascension N° 4.

supérieures, constitue un point sur lequel on n’a pas

encore fait d’expérience. Nous espérons obtenir bien- tôt des renseignements sur les questions des agents d’ionisation, de l’ionisation et de la vitesse ionique à

des hauteurs supérieures, et étendre nos observation

au delà de 9000 mètres.

[Manuscrit reçu le 1er Juillet 1914.]

ANALYSES

Radioactivité

Influence des substances étrangères sur l’ab- sorption de l’uranium X à propos des éléments radioactifs (( identiques ))). 2013 Freundlich (H.), Neumann (W)., Kaempfer (H.). Phys. Zeitschr., 15 (1914 337-342].

-

On a coiiiiiieticé par confirmer les résultats de Bilzet concernant la dilninution d’absorption

de l’Ur X, par le nuir ammal en présence du thoriulll.

L’effet du thorium est extraordinairement sensible, il est

de 20

"

pour une teneur en nitrate de thormm de

0,2 mg. par titre. Mais cette action inliilntwF n’est pas propre au thorium, ni même aux élément radioactifs, elle appartient aussi bien de ircone, ;1 l’acide henzo’lque,

au nitrate de strychnine, etc. On ne peut donc expliquer

le résultat de Ritzel

en

disant que le thorium prend à la

surface du charbon la place de on

1B

isotope

n

l’Cr XI, Il

est plus vraisemblable qu’il s’agit simplement d’une dimi-

nution d’absorption de l’Ur X1 par suite de la présence

d’autres corps facileiiient absorbables. C’est ce qui semble

résulter du fait qu’on dirninue l’absorption de l’Ur Xi,

même lorsqu’on n’ajoute l’azotate de thorium qu’ultérieu-

rement, et aussi du fait que l’ion cuivre peut lui aussi

d’une inanière tout a fait :)n.dogue être chassé de la surface du charbon par le thorium. Ainsi l’Ur Xi se comporte vis-

Il du thorium exactement comme le fait un corps tout

a L,il différent, le cuivre. Il ne semble donc pas ewrt de considérer les corps isotopes cornme chimiquement iden- tique·. S’ils se montrent presque inséparables dans les

réactions chimiques, c’est là peut-être un fait semblable au

mimétisme chimique observé sur les terres rares: un

élément donne son empreinte chimique à un :luIre élement qui lui est très voisin.

L. BLOCH.

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