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Or, on sait que la s´erie P n≥1√1 n est divergente (s´erie de Riemann P n≥1 1 nα avec α et que deux s´eries `a termes positifs ´equivalents sont de mˆeme nature

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Corrig´e du DS Exercice 1.

a. Pour tout n ≥ 1, on a |un| ≤ n3/21 puisque |sin(√

n)| ≤ 1. La s´erie P

n≥1 1

n3/2 ´etant conver- gente (s´erie de Riemann P

n≥1 1

nα avec α = 3/2 > 1), le th´eor`eme de comparaison des s´eries `a termes positifs permet d’affirmer que la s´erie P

n≥1|un| converge aussi. Ainsi, la s´erie P

n≥1un

est absolument convergente, donc convergente.

b. On a un = ln

n+1+ n n+1

= ln 1 +

n n+1

. On a limn→∞

n

n+1 = 0, et on sait que ln(1 +x)∼x quand x → 0. On en d´eduit un

n

n+11n. Or, on sait que la s´erie P

n≥11

n est divergente (s´erie de Riemann P

n≥1 1

nα avec α = 1/2 ≤ 1) et que deux s´eries `a termes positifs ´equivalents sont de mˆeme nature. Par cons´equent, la s´erie de terme g´en´eralun diverge.

c. La s´erie ´etudi´ee est `a termes positifs et pour tout n ≥ 1, on a √n

un = 3

1+1 n

4 . On a donc limn→∞n

un= 34 <1. Le test de Cauchy permet ainsi de conclure `a la convergence de la s´erie.

d. Pour toutn, on aun>0 et uun+1

n = 2·4·6···(2n)(2n+2)

(n+1)n+1 ·2·4·6···(2n)nn = 2n+2n+1(n+1n )n = 2(n+1n )n. On a (n+1n )n= n+1n −n

= (1 + n1)n−1

, d’o`u limn→∞(n+1n )n =e−1. Finalement, on a limn→∞ un+1

un =

2

e <1 et le test de d’Alembert permet de conclure `a la convergence de la s´erie.

e. Pour tout n, on a −1 ≤ cosn ≤ 1 et donc 1 ≤ 2−cosn ≤ 3. On en tire |un| ≥ 13 ; par cons´equent la suite (un)n≥0ne converge pas vers 0. La s´erie est donc grossi`erement divergente.

f. On a un = vn+wn avec un = sin n1

et vn = (−1)

n

lnn . Comme limn→∞ 1

n = 0 et sinx ∼ x quand x →0, on a vnn1. La s´erie harmonique P

n≥1 1

n diverge et deux s´eries `a termes positifs

´

equivalents sont de mˆeme nature ; par cons´equent P

n≥1vn diverge. La s´erie de terme g´en´eral wn est altern´ee et la suite (|wn|)n≥1 converge vers 0 en d´ecroissant ; par cons´equent P

n≥1wn

converge. La s´erie P

n≥1un est donc divergente comme somme d’une s´erie convergente et d’une s´erie divergente.

Exercice 2.

a. On a limn→∞n1/2un = 1 donc la s´erie diverge d’apr`es le test de Riemann appliqu´e avec α= 1/2<1 et L= 1>0 (on peut aussi raisonner par ´equivalents puisque un1n).

b. En multipliant et divisant par l’expression conjugu´ee, on a

2 √

n+ 1−√ n

= 2

√n+ 1−√ n √

n+ 1 +√ n

√n+ 1 +√

n = 2(√

n+ 1)2−(√ n)2

√n+ 1 +√

n = 2

√n+ 1 +√ n. Or, on a 2√

n ≤ √

n+ 1 +√

n ≤ 2√

n+ 1 et donc n+11n+1+2 n1n, ce qui donne l’encadrement souhait´e.

Remarque : une autre preuve possible consiste `a appliquer le th´eor`eme des accroissement finis

`

a la fonction t 7→ 2√

t sur l’intervalle [n, n+ 1] en remarquant que pour c ∈]n, n+ 1[, on a

1

n+11c1n. On peut aussi encadrer l’in´egrale Rn+1 n

dt

t, ce qui revient au mˆeme...

c. On a bn+1 −bn = Vn+1 −Vn −2(√

n+ 1−√

n) = vn+1 −2(√

n+ 1−√

n). En utilisant l’encadrementb, on en tirebn+1−bn ≤0. De mˆeme, on auraan+1−an =Vn−Vn−1−2(√

n+ 1−

√n) =vn−2(√

n+ 1−√

n) ≥0 ; ainsi (an)n≥1 est croissante et (bn)n≥1 est d´ecroissante. Enfin

(2)

bn −an = 2(√

n+ 1−√

n) et l’encadrement b implique aussi limn→∞(bn−an) = 0. Les deux suites sont donc adjacentes. Par cons´equent, elles convergent dansR vers une limite communeα.

d. On a wn = 1nn+11 n

=

n+1 n1

n

n

n+1n = n(n+1)1n3/21 . La s´erie de Riemann P

n≥1 1 n3/2

converge et deux s´eries `a termes positifs ´equivalents sont de mˆeme nature ; par cons´equentP

n≥1wn

converge.

e. On remarque queWn=Pn

k=1(vk−uk) =Pn

k=1vk−Pn

k=1uk =Vn−Un. On a donc

(∗) 2√

n+bn−Wn= 2√

n+ (Vn−2√

n)−(Vn−Un) =Un, comme indiqu´e.

La convergence de la s´erie de terme g´en´eralwn´etablie audsignifie que la suite (Wn)n≥1 converge dans R. Nous avons vu au c que la suite (bn)n≥0 converge aussi. Par cons´equent la suite (bn − Wn)n≥1 converge. Soit λ sa limite ; on peut ´ecrire bn −Wn = λ+εn avec limn→∞εn = 0. Le d´eveloppement asymptotique cherch´e r´esulte alors imm´ediatement de (∗).

Exercice 3.

a. La convergence de P

n≥1un implique que l’on ait limn→∞un = 0. Comme ex−1∼ x quand x→0, on a vn ∼un. Or on a suppos´e queP

n≥1un est convergente et `a termes positifs. D’apr`es le th´eor`eme de comparaison par ´equivalents, on en d´eduit que P

n≥1vn converge.

b. Soitun = (−1)

n

n . La s´erie de terme g´en´eralun est altern´ee, avec|un|= 1n, de sorte que la suite (|un|) converge vers 0 en d´ecroissant. Ainsi, P

n≥1un converge. De plus, on a ex = 1 +x+ x22 + x2ε(x) avec limx→0ε(x) = 0. On trouve doncvn =un+wn avecwn= 21u2n+u2nε(un)∼ 12u2n, c’est-

`

a-direwn2n1 . La s´erieP

n≥1 1

2n ´etant divergente et deux s´eries `a termes positifs ´equivalents ´etant de mˆeme nature, il s’ensuit queP

n≥1wn est divergentes. Finalement la s´erie de terme g´en´eralvn

est divergente comme somme d’une s´erie convergente et d’une s´erie divergente.

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