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1700 Fribourg Pérolles PHOTO CINÉ Christofle Orfèvre à Paris grauwiller MONTRES m "m? Av de la Gare 7 fribourg BIJOUX C* c

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REVUE BIMENSUELLE D'INFORMATION ET D'ACTUALITÉ 17 AOÛT 1983 N° 15 Fr. 3.50

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2 jßl&ÜJÄSU

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f A SOMMAIRE

jaiüD£insx,i

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A.. 35.

rte de la Glàne. 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331. 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50: Semestriel Fr. 35.-; Etranger Fr. 79.-:

Par avion Fr. 103.-: Vente au numéro Fr. 3.50: Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

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bourg, tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

Couverture:

Parler de la forêt, c'est surtout parler de son avenir, car il est plus que jamais capital de trou¬

ver pour elle l'équilibre qui lui conserve son double visage: fo¬

rêt source de bien-être, forêt source d'énergie.

Photo FRIBOURG illustré

A chaque ville sa fête

Le billet de Gérard Bourquenoud

6 Quel restaurant choisir pour bien manger?

9 Cortège aux Colombettes un jour de pluie 13 Etes-vous intéressé par des expositions?

15 La forêt helvétique va être inventoriée

Interview de M. Anton Brulhart, inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg

38 Fête cantonale des yodleurs à Tavel

39 Comment s'y prendre pour bronzer?

41 Entre l'église et... nos voisins

42 Les sports: Ernest Schlaefli, un grand champion 44 Une histoire d'eau pour des jeux nautiques

47 Savez-vous lire le patois?

48 Hommage à...

Avec les yodleurs

fribourgeois Qui veut de la forêt

veut du bois Un champion

de lutte suisse

HâH&mSL- 3

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feu. On applaudit. Un gros chien aboie aux fesses de l'automate, qui perd du coup sa rigidité méca¬

nique. Le public suit la scène de ses yeux voraces; il se venge, dirait-on, de tant de bruit dans la touffeur. Cela s'appelle une fête.

A chaque ville sa fête

Que c'est passionnant de parler du comportement des hommes!

Modèle Triumph international. Photo J. Freddie F ribourg a chaud, Fribourg mange des glaces dans la rue, Fribourg se dore au soleil. La foule a ralenti le pas, elle hésite à entrer dans les magasins. Le clo¬

cher de la cathédrale vacille dans un ciel bleu qui resplendit de nuit comme de jour. C'est la joie pour tout le monde. C'est l'heure aussi où la fête commence dans un crépuscule de velours épais. L'air qui sèche la gorge assourdit la musique. Elles sont quelques di¬

zaines de jeunes filles à vouloir animer une population qui ne songe qu'à s'asseoir et à souffler.

Un groupe musical s'arrête et chacun fait son petit numéro. Aux fenêtres, des gens à moitié nus, ébouriffés, regardent cette agita¬

tion inattendue qui contrarie les siestes tardives. Un tuba immense au-dessus des badauds jette des braises de soleil... et des sons poussifs. Et comme si la chaleur n'accablait pas assez, une jeunette de la troupe se risque à cracher du

Quelques femmes très élégantes, qui ont déserté la fournaise d'un bar, sont allées s'asseoir sur un banc public où la conversation continue sur le comportement des hommes. Leurs robes légères flot¬

tent au vent, alors que les poches pleines de banalités font avec au¬

tant de constance que de cons¬

cience professionnelle le spectacle à la rue. Mais le vrai spectacle est ailleurs; il est avec les jeunes qui se poursuivent à travers chaises pour se disputer une très jolie fille aux longs cheveux, vêtue de voiles légers. C'est elle que regarde toute la rue. Il y a aussi ce groupe costumé qui présente des danses d'autrefois. On y joue des scènes de la vie quotidienne du dix- septième siècle. Un homme sim¬

ple et sympa s'avance et fait la quête pour récompenser les ac¬

teurs. Plus loin, de grands manè¬

ges s'envolent dans la nuit, des amoureux enlacés dévorent une barbe à papa. Mais il est minuit

déjà. Les stands ferment. Un homme robuste et son copain fragile continuent pourtant de frapper à grands coups de poing un appareil qui mesure la force:

200 pour le robuste, 150 pour le fragile. Il n'y aura pas de miracle ce soir...

On sent à présent que la fête obligatoire, provoquée, fabriquée, volontaire et toujours un peu triste disparaît en lambeaux; elle est comme mangée par la vérité de la nuit. C'est même évident que cette femme esseulée, en robe noire sur son cheval de bois, emporte dans le sombre de la ville de Fribourg les saines festivités du bon peuple. La joie et la misère ont retrouvé leur heure; mainte¬

nant elles chassent les démons du jour et ces fausses manifestations qui restent à la surface de la ville vaste et profonde comme un océan. «Jetez-y la sonde, disait Balzac, vous n'en connaîtrez ja¬

mais la profondeur.» L'atmo¬

sphère se calme, il n'y a pratique¬

ment plus personne dans la rue, sauf quelques amants qui ne sa¬

vent plus s'arracher l'un à l'autre, se tiennent embrassés sous le ré¬

verbère à cinq globes. La scène est insolite parce qu'elle est, comme on disait autrefois, «désheurée».

Ainsi ces joueurs de boules qui, sous la lune haute, s'engueulent dans une cour de la rue de Morat.

La fête est bien lointaine à présent.

La ville est grave, elle vit sa vie et ses plaisirs, ses hasards de rencon¬

tre, elle crée ses propres divertis¬

sements. De ses ombres jaillit parfois un scintillement. Comme ce jeune musicien qui s'enfonçait dans la nuit en jouant de la flûte.

Derrière, au pas, une voiture de police suivait.

C hasse ou cortège?

Gérard Bourquenoud

4

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Ja kotse âôu patê

Lè chudâ fribordzê Outoua dè no lè grô payi,

Fan rin tyè dè lou marmedyi.

I fréjon to in dyêrèyin, Bourlon lè velè tyon lè dzin.

Lè chudd chuiche mobilijà.

Chu le tèrin èchpèrdzmald, Chon prè è vouèrdon le payi, Po ke nyon vinyè le totyi.

Chon arma è prè a tapa, Chu hou k'vindron vèr no gugd.

I fô ke chatsan bin teri, Ke chan cholido, dègadyi E ti kapâbyo dè teri.

Gale chudd Mobilijà,

T'è fô choutd, Kor è trakoud Po ton payi.

Lè fribordzê kràno ko to, Chon to l'tin prè è van pèrto.

Chon rè modd chin rèmold, To pyin dè Id tot'in tsantin, In moujin a lou bon j'anhyan K'chon moud li a kotyè thin j'an In dèflndin lou bi payi.

Che fô i frèjèron le moua, Et to le trin a hou j'èthoua K 'dmeran intye no vinyi In lou krèyin dè no medyi.

Ma hd chè faron a drelyi, Pri di lé è pri di vani.

Chu lè tsemin Pè ti lè tin, In tinpèthin E in tsantin, Te mdrtsèri.

L'a prou fayu lè Fribordzê A vu lou drapô bian è né, ln djije-vouèt po chôvà l'payi Dè hou k 'volan le dèmuli.

L'an rôchi lè Ruse, lè Bêrnè E betd l'payi a chokré, A vu totè chè brdvè dzin.

Che vinyon rè no gatoyi, Ke ch'inkotsan d'ithre èthriyi, E tantyè ke chan ti frèjd L'è chur ke no pyêkèrin pd, Dè no rôchi è ch'fô mûri Po vouèrdd nothron bi payi.

Bin koradyd, To l'tin dzoyd E dè to kd, Te chêrvethri Ton bi payi.

Dzojè a Marc

Divers

Aucun respect pour la nature

ON DEVRAIT FAIRE CELA DANS LEUR PROPRE JARDIN Le couple avec deux enfants qui, dimanche 3 juillet 8 3, a pique-niqué sur la rive gauche de la Gérine, en amont du pont de Tinterin,'n'a pas beaucoup de respect pour la nature dans laquelle il a passé une belle journée de détente. Avant de quitter les lieux, lui, un homme d'une trentaine d'années ou un peu plus, a sans autre jeté un sac de déchets dans la forêt, à l'emplacement même ou d'autres pique-niqueurs avaient laissé l'endroit dans une propreté exemplaire. Sa femme est du même acabit, puisqu'elle n'a pas hésité une seconde à lancer des boîtes de bière et à abandonner d'autres flacons à même le sol.

Vraiment, il y a des coups de pied au c... qui se perdent!

Le rat des champs

Lamentable spectacle dans la nature

A l'heure actuelle, chacun possède sa propre poubelle à domicile pour y camoufler les déchets ménagers. Il existe même des containers en suffisance dans les immeubles et sur les places publiques. Et dire qu'il y a encore des gens mal éduqués qui abandonnent tout sur leur passage, comme s'ils voulaient marquer leur territoire avec des immondices.

Quelle ne fut pas notre surprise, un jour de juillet, en constatant des déchets de toutes sortes dans la forêt proche du réservoir d'eau de la Ciba, à Marly, près d'un banc public où la Société de développement du lieu a installé une corbeille à déchets que le service de la voirie vide chaque semaine. Les personnes qui ont pique-niqué à cet endroit n'ont même pas pris la peine de mettre leurs déchets dans la corbeille.

Dans une forêt aussi propre et bien entretenue, c'est un scandale.

Notre photo montre les déchets d'un repas pris probablement sur le banc, des bouteilles d'eau minérale, mouchoirs en papier, assiettes et emballages divers, etc. Il n'y manquait que la couleur et l'odeur...

1-e rat des champs jEBSÂEèL- 5

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Une partie des participants à celte journée lors de ta visite des chalets du domaine de La Loue, à Pringy.

Congrès des délégués

du tourisme international à Gruyères

Après avoir été trois fois de suite au Tessin, l'Association des Offices nationaux du tou¬

risme étrangers en Suisse (AONTES) avait choisi cette année Gruyères pour tenir son congrès annuel. Celui-ci se déroula donc le mardi 2 août, en présence d'un très petit nombre de délégués, bien que cette organisation réunit quel¬

que vingt-cinq pays. Les hô¬

tes de la cité comtale étaient arrivés en Gruyère le lundi 1" août, journée au cours de laquelle ils ont eu le plaisir de visiter le Musée gruérien à Bulle, la fromagerie de dé¬

monstration à Pringy, le do¬

maine de La Loue où l'entre¬

prise Jean Pasquier et Fils, à Bulle, construit actuellement des chalets, ainsi que le châ¬

teau de Gruyères, où ils furent accueillis par M. Robert Me- noud, ancien préfet.

Dans les pays voisins Au cours de l'après-midi, une conférence de presse présidée par M. Freddy Meyer, prési¬

dent de Belexpo et conseiller touristique, a réuni les délé¬

gués de l'AONTES et quelques journalistes qui ont entendu un exposé de M. José Manuel De Almeida-Reis. directeur du tourisme du Portugal et prési¬

dent de l'Association des Offi¬

ces nationaux du tourisme étrangers en Suisse. Cette per¬

sonnalité, dont la popularité n'est plus à faire, a précisé que sur les six millions d'habitants que compte aujourd'hui la Suisse, les deux tiers vont en vacances à l'étranger. A l'heure actuelle, les Suisses ont tendance à partir en vacances uniquement dans les pays voi¬

sins, préférant faire des voya¬

ges plus fréquents. 11 a égale¬

ment déclaré que le tourisme suisse est un tourisme de qua-

M. Jean-Marie Pasquier, entre¬

preneur à Bulle, souhaite la bien¬

venue à ses hôtes lors de la visite des chalets de La Loue, à Pringy.

iité et que la promotion touris¬

tique suisse est faite avec beau¬

coup d'intelligence. M. De Almeida-Reis a d'autre part relevé, avec une certaine amer¬

tume, le fiasco du dernier Sa¬

lon des vacances organisé pour la première fois à Montreux.

Le résultat financier frise la catastrophe, raison pour la¬

quelle il y a lieu de revoir sérieusement le problème, éventuellement revenir à Lau¬

sanne ou choisir Genève.

Prirent également la parole au cours de cette conférence, MM. André Gremion, député et syndic de Gruyères, qui souhaita que les nouveaux cha¬

lets de La Loue puissent ac¬

cueillir tout particulièrement des résidents; Placide Meyer, préfet de la Gruyère, félicita les délégués de l'AONTES d'avoir choisi la Gruyère pour leur congrès annuel, une ré¬

gion qui n'a pas encore épuisé toutes ses potentialités touris¬

tiques; et Lucien Paillard, suppléant de la direction du Secrétariat des Suisses de l'étranger, à Berne, qui a pour mission d'encourager nos compatriotes à venir passer leurs vacances en Suisse.

Les délégués de l'AONTES et leurs invités ont ensuite flâné dans la cité comtale à la recher¬

che de souvenirs de leur escale en Gruyère. En soirée, ils ont participé à la manifestation patriotique, au cours de la¬

quelle ils ont entendu des allo¬

cutions de MM. Edouard Gre- maud, conseiller d'Etat; et José Manuel De Almeida- Reis, directeur du tourisme du Portugal et président de l'As¬

sociation des Offices natio¬

naux du tourisme étrangers en Suisse. Et comme l'utilisation de pétards et de fusées était interdite cette année en raison de la sécheresse, ce fut le ciel qui se chargea du feu d'artifice en offrant suffisamment d'éclairs et de coups de ton¬

nerre.

Texte et photo G. Bourquenoud

De gauche à droite: MM. André Gremion, député et syndic de Gruyères: José Manuel De Almeida-Reis, président de l'AONTES: et Freddy Meyer, président de Belexpo, Lausanne, lors de la conférence de presse à Gruyères.

8 JttlàÛUÂÊL-

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LE HUITIÈME DISTRICT Une rubrique «hors les murs» de Gérard Bourquenoud

Un dernier regard

sur le 25e anniversaire

de l'AJB

La Pentecôte, fête de la Foi, de la Lumière, de la Force, fête où les apôtres ont cru, fut choisie pour marquer notre anniversaire. Nous sommes certains que l'abbé Bovet chanta avec nous en ce jour dominical. Permettez, chers membres de notre association, au président du comité d'organisation de vous faire revivre, par ces quelques lignes, la joie de ces rencontres.

Tout d'abord, le temps. Ah!

sacré temps! Depuis plus d'un demi-siècle il n'avait fait si froid à pareille période. Même Albert Simon en a perdu sa boussole. Malgré cela, malgré la pluie et même la tempête, le

«Kiosque à musique» s'est dé¬

roulé dans une chaleureuse ambiance. M. Roger Volet en fut content et partagea avec nous la soupe de chalet en exprimant toute sa satisfaction de vivre ainsi, simplement et en famille, dans ces Colombet- tes. Le loto du samedi après- midi permit aux enfants de se mesurer avec Dame la Chance et d'applaudir également le prestidigitateur Vie Marvel.

La soirée, animée par Bernard Romanens, par le chœur mixte «Lé Mayentset» et par la troupe théâtrale, tous deux d'Yverdon, ainsi que par le choeur mixte «L'Espérance»

de Vuadens fut bien appréciée par les quelque trois cents spectateurs qui bravèrent le froid, sous la tente.

L'église de Vuadens accueillit, le lendemain, la grande famille des Fribourgeois du dehors.

La messe fut émouvante et particulièrement proche de nous tous lorsque M. le doyen Fragnière s'exprima en patois.

Puis, à pied, toute l'assemblée monta aux Colombettes. La partie officielle fut menée tam¬

bour battant. Malgré un peu de bruit, MM. Raymond Per- roud, président de l'AJB, Edouard Gremaud, conseiller d'Etat et président de la Fonda¬

tion des Colombettes, Marius Cottier, président du Conseil d'Etat et Jean Morand, syndic de Vuadens ont transmis à tour de rôle leur soutien à notre association et lui ont

souhaité, en cet anniversaire, un avenir fait de fraternité et de succès. Ensuite c'était l'heure du repas. Là, il a fallu un peu de patience. En effet, vu le temps, on ne put réaliser que deux centres de distribution.

Mais sachons quand même que plus de mille repas furent distribués chauds en une heure environ. L'après-midi, les es¬

tomacs étant calmés, on se réchauffa tant bien que mal et surtout en applaudissant le groupe de danse des enfants et le choeur mixte de Montreux, le chœur mixte «Lé Mayent¬

set» d'Yverdon, les deux joueurs de cor des Alpes, le chœur mixte «Moléson»

d'Onex et la chorale «La Mar¬

jolaine» de Genève. Oui, on a bien fraternisé, bien chanté et bien bu... Soulignons aussi qu'en ce jour un enfant d'une famille de Fribourgeois de Prilly a été baptisé à Vuadens,

Coup d'œil à qui?

tandis que Mme Gremaud, no¬

nagénaire, qui était née aux Colombettes, mangeait avec nous; M. Bersier nous venait de Hong Kong; M. Dupas- quier, octogénaire, nous of¬

frait une superbe poya.

Qu'ajouter encore? si ce n'est que dans ces moments d'in¬

tense fraternité on se rassure et notre foi en notre idéal se raffermit. Le soir, un public

Et voici nos compatriotes de Berne saluant le photographe de FI.

J'idißÄSU 9

(10)

Le Vieux Chalet de l'abbé Bovet!

A u pas camarades, semble dire le syndic de Vuadens, M. Jean Mo¬

rand, qui porte un bouquet de narcisses à M. François Chassot, président du comité d'organisa¬

tion du 2 5'anniversaire de iAJB.

composé de quelques fidèles qui restèrent sur place malgré les conditions atmosphériques et des gens de la contrée se plut à suivre le groupe des patoi¬

sants de Lausanne et à bisser le quintette «La Trouvaille» de Vaulruz. Et ce n'est qu'au troisième chant du coq, au petit matin, que les «nettoya¬

ges» commencèrent...

11 est un devoir de dire un merci tout spécial à tous ceux qui ont permis la réalisation de cette fête. Merci aux autorités religieuses et civiles, merci à l'Amicale des pompiers de Vuadens, merci aux chauf-

10 JttÜ&U&L.

(11)

feurs de la «navette», merci tout particulier aux membres de mon comité, merci aux représentants de la presse et je me plais ici à relever l'efficace collaboration du rédacteur de cette revue, merci aux diffé¬

rentes équipes de cuisine, des stands de distribution de bois¬

sons, café et pâtisserie, du bar, merci à la famille Rey «renfor¬

cée» pour la circonstance, merci aux divers groupements qui ont animé ces journées, merci au fidèle responsable de la sonorisation, merci aux ven¬

deuses et vendeurs de tombo¬

las, du libretto, merci aux

«

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m (n

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Nous reconnaissons, de gauche à droite, MM. Louis Fragnière, membre du Conseil de fondation «Les Colombettes»; Gérard Bussard, directeur de l'entreprise Grisoni-Zaugg; et son épouse.

sommes pas à même de citer présentement avec exactitude le résultat financier de ces journées, mais chaque société recevra cet automne les comp¬

tes détaillés. Quelques factures furent plus élevées que prévu, principalement celles où l'on dut faire appel à du personnel, vu que durant la semaine peu de sociétés ont réussi à nous mettre du monde à disposi¬

tion.

L'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon en bredzon et dzaquiUon.

nombreuses firmes qui ont mis des annonces, merci enfin à vous tous qui avez participé à cette fête avec tant de généro¬

sité et de camaraderie. Tout n'était pas parfait, nous en sommes conscients. Mais nous voulions nous retrouver aux Colombettes, ce qui n'était

pas facile, principalement pour la construction de la tente, et là il est bon de savoir que les parkings ne furent goudronnés que quelque trois jours avant le début des festivités. Nous pensons, malgré les prix vo¬

lontairement peu élevés, avoir réalisé un bénéfice. Nous ne

Le troupeau était là pour regarder passer le cortège.

Deux jeunes chevaux pour transporter en voiture de l'époque celles et ceux qui ne supportent pas une trop longue marche.

En conclusion, rappelons- nous ces moments où l'on a pu fraterniser en une grande fa¬

mille, dans notre chalet et sous le regard paternel de «notre»

abbé Joseph Bovet. Un quart de siècle a vécu, notre associa¬

tion est un adulte; en route, en route... F. Chassot Président CO 25e ÖQBSIIäSL- 11

(12)

8e

district

Au premier plan, Mme Opatchak-Deriaz et de gauche à droite M. Roland Frossard, M. Opatchak, Mme Marianne WegmuUer, et M. John Cuche.

La fête à Ninette, l'étoile de la chanson Une sympathique soirée fami¬

lière a été organisée récem¬

ment à Pomy par le chœur d'hommes de ce village et le chœur mixte «Lé Mayentset»

de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon, pour marquer dans une fraternelle amitié les soixante-dix ans de leur direc¬

trice commune, Mmc Ninette Opatchak-Deriaz qui, pour la circonstance, était accompa¬

gnée de son mari. Des chœurs avaient été répétés sous la di¬

rection de M. François Chas- sot, sous-directeur, qui officia aussi comme major de table.

Les dames de la chorale «Lé Mayentset» avaient même ap¬

pris un chant dont les paroles ont été composées par Mmc Simone Bersier-Cochard.

Quelle surprise pour Ninette d'être accueillie comme une étoile de la chanson par les deux chorales qu'elle dirige avec une rare distinction!

Quelle joie aussi d'être pour une fois sur le banc des audi¬

teurs! Cet anniversaire fit éga¬

lement l'objet de messages de

la part de MM. John Cuche.

président du chœur d'hommes de Pomy; Roland Frossard.

président du chœur mixte «Lé Mayentset» d'Yverdon; de Mmc Marianne WegmuUer, présidente de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon. Tous exprimèrent leur reconnais¬

sance accompagnée d'un ca¬

deau. M. David Cuche. syndic de Pomy, s'est plus à féliciter la jubilaire émue par tant de gentillesse.

Au cours de la collation qui suivit, Ninette Opatchak-De- riaz et son mari remercièrent du fond du cœur les organisa¬

teurs de cette jolie fête qui montre bien l'attachement des chanteurs et chanteuses à leur directrice.

G. Bd

Nouveau comité à Monthey Au cours de son assemblée

générale annuelle, l'Amicale des Fribourgeois de Monthey et environs, a accepté la démis¬

sion de MM. Eric Crausaz, Daniel Marmillod et Louis Ropraz. Ils ont été vivement remerciés par la présidente de la section, Mmc Denise Grand- jean qui a été réélue par ap¬

plaudissements. Pour rempla¬

cer les trois membres précités.

nos compatriotes de Monthey ont fait appel à MM. Michel Sonney, Jacques Dupasquier et Benoît Chatagny. Le comité actuel est donc formé de: De¬

nise Grandjean, présidente;

Michel Sonney, vice-prési- dent; Rose-Marie Penon-Py- thon, secrétaire; Simone Ga- villet, caissière; Norbert Sal- lin, Jacques Dupasquier et Benoît Chatagny, membres.

De gauche à droite: Norbert Sallin, Simone Gavillet, Michel Sonney, Rose- Marie Penon-Python, Benoit Chatagny, Denise Grandjean, Jacques Dupas¬

quier.

Maison à multiples usages, de Tentlingen/FR,

des XVIIe et XVIIIe siècles

Cette petite maison rurale de Tentlingen/FR comprend deux corps de bâtiment. La grange date du XVIIe siècle et la maison d'habitation qui en fait partie était située sous le même toit, à l'endroit où se trouve aujourd'hui la partie habitable.

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, une nouvelle partie habitable a été construite, avec un nouveau toit, perpendiculairement à la grange.

La façade, richement décorée, de la partie habitation est ce qu'il y a de plus remarquable. Elle donne l'impression d'une très grande maison lorsque l'on découvre l'intérieur.

Cet intérieur comporte de nombreuses choses intéressantes: le lit- armoire original dans lequel on monte en passant par-dessus le four.

Nous sommes parvenus à trouver un riche mobilier pour aménager la salle commune.

Naturellement, une maison du canton de Fribourg ne doit pas manquer d'une cheminée en planches. Au cours de l'année, nous ajouterons quelques petits détails à l'aménagement. Devant la maison se trouve un petit jardin et, plus loin, un champ de tabac. Il y a parfois du bétail dans l'étable.

12 AâliiÔÎÛ&ÊL.

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r \ ARTS ET CULTURE

«Protéger la nature»

Un document très attendu La Ligue Suisse pour la Protec¬

tion de la Nature LSPN vient d'éditer un remarquable ouvrage dont le litre «Protéger la nature»

et le sous-titre: «Guide pratique de la protection de la nature et du paysage au niveau communal»

introduisent d'emblée le lecteur au cœur d'un des problèmes ma¬

jeurs de notre temps: sauvegarder le patrimoine naturel, l.n quelque cent soixante pages d'un contenu qui témoigne d'une expérience étendue, le lecteur l'ait la connais¬

sance de mille notions nouvelles sur le devoir de mieux connaître l'environnement, sur la nécessité de ne pas en altérer le visage, sur la multiplicité des problèmes, économiques, juridiques qui s'y rattachent. Oeuvre didactique de conception moderne due à un auteur qui connaît bien le sujet grâce à son activité profession¬

nelle passée et sa collaboration avec les autorités publiques, l'ou¬

vrage est d'une écriture aisée et agréable que l'illustration de qua¬

lité et la documentation soignee mettent à sa juste valeur.

«Protéger la nature» est une pu¬

blication destinée en premier lieu aux autorités communales et a toutes les administrations pu¬

bliques qui se doivent de la possé¬

der et de la consulter constam¬

ment. mais elle s'adresse en plus aux enseignants de tous niveaux ainsi qu'aux architectes, ingé¬

nieurs. entrepreneurs, promo¬

teurs touristiques, hôteliers, pay¬

sans. forestiers, propriétaires, voire même militaires qui ont une activité en relation avec la nature.

Knfin elle a aussi sa place dans chaque bibliothèque familiale.

L'ami de la nature aussi bien que

l'écolier y trouveront toujours des renseignements qui feront de chaque balade par monts et par vaux une occasion d'enrichir son esprit de connaissances nouvelles.

«Protéger la nature» richement illustré de photos en noir et en couleurs et de schémas et gra¬

phiques très représentatifs peut être obtenu au secrétariat de la Ligue Suisse pour la Protection de la Nature, case postale 73. 4020 Bàle. pour le prix de 24 fr. SO.

Tiro de «Protéger la nature»; Merveil¬

leux papillon qui symbolise l'impor¬

tance des espèces, la protection des biotopes. la valeur des reserves natu¬

relles.

Photo Daniel Weber

Le Musée du général A.-H. Jomini ou celui des soldats miniatures

En passant par Payerne, chacun jette un coup d'œil sur l'abbatiale. Et pourtant, de là il n'y a qu'un pas à franchir, ou plutôt un escalier en colimaçon à grimper pour se rendre au musée de l'un des plus illustres bourgeois de Payerne: le général Antoine- Henri Jomini.

Un musée pas comme les autres, avec des centaines de figurines hautes comme deux pouces, magnifiquement moulées et pein¬

tes. en pleine bataille de Bautzen. Un défilé de petits soldats représentant les régiments suisses au service, de la France. De nom¬

breux objets personnels du général Jomini.

surnommé le devin de Napoléon, dont son uniforme, son sabre, des manuscrits. Le tout présenté avec goût par M. Jean-Louis Kaenel. conservateur du musée.

Tous ces petits soldats miniatures sont nés des mains d'un Belge. M. Gérard, venu en Suisse avec une gigantesque collection de 90 000 figurines. Les Archives cantonales, à qui elles avaient été léguées, en confia une

partie à Payerne. en 1969. à l'occasion du 100e anniversaire de la mort du général Jomini.

Qui est le général?

Antoine-Henri Jomini est né à Payerne le 6 mars I 779. A vingt ans il est adjoint au Ministre de la guerre de la République helvétique. Le maréchal Ney. six ans plus tard, le fait entrer à l'état-major du 6° Corps de la Grande-Armée. Napoléon s'en attache ses services pour la fin de la campagne de Prusse. Jomini joue un rôle important à la bataille de Iéna ( 1 3 et 14 octobre 1806) et à celled'Eylau(8 février 1807). En novembre de la même année, il est promu chef d'état- major du 6e Corps et participe, quelques mois plus tard, avec Ney. à la campagne d'Kspagne.

1810: il est général de brigade. Durant la retraite de la campagne de Russie, il indique à Napoléon l'endroit propice pour franchir la Bérésina. Après la bataille de Bautzen

Des centaines de petits soldats dans te diorama de la bataille de Bautzen.

M. Jean-Louis Kaenel. conservateur du musée, devant le portrait du généra! A. -H. Jomini. peint par Charles Gleyre.

(20 et 21 mai 181 3). Berthier le trace de la liste des promotions.

Il quitte alors l'armée française pour rejoin¬

dre le tsar Alexandre 1er. Du côté des Alliés, il assiste aux batailles de Dresde (août 1813) et de Leipzig (octobre 181 3). On le retrouve conseiller d'Alexandre au Congrès de Vienne en 1815. Désormais, il se consa¬

crera à la publication de ses ouvrage et prendra une large part à la fondation de l'Académie militaire, en 1832.

Il s'éteindra le 22 mars 1869. à l'assy. à l'âge de 90 ans.

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ÉCRIVAINS

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Annoncez-vous par écrit à la Rédaction de FRIBOURG illustré Rte de la Glane 35 1701 Fribourg.

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«Avez-vous de l'œil?»

du 6 juillet 1983

Il s'agissait de l'église cTEcharlens, dédiée à Notre-Dame de l'Assomption.

Index des personnes qui ont donné la réponse exacte:

Marie-Louise Gavillet, Esmonts; Monique Deillon, Vauderens;

Georges Berset, Villargiroud; Louis Pittet. Les Combes, Vuister- nens-devant-Romont; André Pittet, Les Combes, Vuisternens- devant-Romont; Eliane Jossen, 10, av. Vibert, Carouge; Paul Pesse, La Joux; Thérèse Losio, Porsel; Marie-Rose Kolly, Village 172, Treyvaux; Marianne Lagger, Mézières; Jean-Louis Gremaud, rue de Vevey 91, Bulle; Max Gavillet, Esmonts; Agnès Donzallaz, Vauderens; Hélène Cajeux-Ruffieux, Prévent, Fully; François Ruf- fieux. Echarlens; Suzanne Rouiller, Zurich.

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La forêt, ' .. ^zaaamem;

un monde à découvrir

La forêt aux multiples aspects est soumise, comme tout sur notre terre, aux immuables lois de la nature. Symbiose d'une flore et d'une faune pleines de diversités, elle est en perpétuelle transformation, conformément à ce qui est la loi suprême de la vie, à savoir, subsister.

L'arbre est un roi mage de l'univers de l'homme, ses dons sont fabuleux, ses fa¬

veurs innombrables. Si l'homme, son gar¬

dien, veille Fidèlement sur lui, il continuera d'en être ainsi. Et c'est l'arbre qui donne des ailes à notre civilisation en fournissant le papier et le carton qui transportent partout dans l'univers le fruit de la pensée et des labeurs de l'homme. Là où il y a des arbres, il y a abondance et il y a bonheur...

Quand il n'y a pas d'arbre, il n'y a que désert et désolation. L'arbre protège le sol, le conserve et le féconde. Il adoucit les froids de l'hiver, atténue la chaleur de l'été et amortit la violence du vent. Il aide les hommes à construire leur gite, à se meubler et à se chauffer. Il fournit de l'étoffe, de la nourriture et des médicaments pour guérir leurs maux et calmer leurs souffrances.

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L'arbre livre des pigments pour faire des couleurs avec lesquelles l'artiste gagne sa vie. Le sculpteur entaille le bois aussi bien que le marbre. Sans l'arbre nous n'aurions

pas d'orchestre symphonique. * * " « ^ Voilà pourquoi chaque individu doit mener ' le dur et constant combat pour que subsiste

la forêt, cette communauté grandiose for¬

mée par l'assemblage d'une variété infinie d'arbres, de plantes et d'animaux. La forêt est, à l'image de la vie, complexe, mysté¬

rieuse et changeante. Sur toute la surface * du globe la forêt offre à l'homme ses dons * inestimables: la richesse de ses ressources, la protection de ses ombrages, le réconfort de sa beauté.

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«Au plus profond des bois la patrie a son cœur;

un peuple sans forêts est un peuple qui meurt.»

La forêt helvétique va être inventoriée

Tant à la Confédération que dans la plupart des cantons, l'information concernant la forêt suisse est insuffisante. C'est pour combler cette lacune que le premier inventaire forestier national sera réalisé entre 1983 et 1986. Les relevés sur le terrain, dont le coût total prévu s'élève à 7,5 mio de francs, ont débuté à la mi-mars, dans les cantons des Grisons et de Vaud.

Les propriétaires de forêts privées, ainsi que Mme et M. Toutlemonde (eux aussi, en tant que citoyens d'une commune, coproprié¬

taires de la forêt publique), connaissent, chacun à leur manière, les bois qu'ils fréquentent. Quant aux forestiers et aux bûcherons, ils connaissent leur forêt comme leur poche. Par contre, les services fores¬

tiers de la Confédération et de la plupart des cantons souffrent d'un manque flagrant d'informations sur la forêt. Bien que la Confédération ne possède qu'un pour cent de la superficie forestière du pays, elle a élaboré une loi fixant les principes fonda¬

mentaux du traitement et de la gestion des boisés. Elle encourage, en outre, par des subventions, divers travaux, dont le re¬

membrement parcellaire des forêts, la cons¬

truction de chemins forestiers et les mesures de protection contre les avalanches entre autres. La Confédération doit constamment être au courant de l'état et de l'évolution de la forêt suisse afin qu'elle puisse prendre les mesures nécessaires pour le maintien de son état de santé et de sa capacité de production, ainsi que pour sa protection contre diverses nuisances. L'information aujourd'hui dis¬

ponible ne permet même pas de répondre,

par exemple, à des questions aussi élémen¬

taires que celles concernant l'étendue de nos forêts ou la quantité de bois disponible.

Les expériences et les études réalisées jusqu'à présent ont démontré que les don¬

nées de base nécessaires aux planificateurs et aux organes chargés des décisions ne peuvent pas être simplement récoltées par le biais de questionnaires adressés aux pro¬

priétaires de forêts et aux forestiers. Les données, sur le plan local - pour autant qu'elles existent - sont trop disparates pour qu'elles puissent être sans autre addition¬

nées. C'est ce qui a conduit le Conseil fédéral à mettre à disposition, le 12 août 1981, les moyens nécessaires pour la réali¬

sation d'un inventaire national des forêts et d'en confier l'exécution à l'Institut fédéral de recherches forestières à Birmensdorf.

Récolte d'informations par échantillon¬

nage

On sait depuis des décennies déjà à quel point l'échantillonnage systématique peut fournir des renseignements utiles sur des territoires d'une grande étendue. Cette mé¬

thode d'investigation est indispensable aux entreprises les plus diverses - études de marchés notamment - et elle est couram¬

ment utilisée pour récolter des informa¬

tions. Dans l'économie forestière, l'échan¬

tillonnage jouit déjà d'une longue tradition.

Les pays qui nous entourent l'utilisent dans le cadre de leurs inventaires forestiers nationaux. En ce qui concerne notre inven¬

taire forestier national, la grille adoptée comprend un échantillon par km2, c'est- à-dire 11 000 échantillons pour 1,1 mio d'hectares de forêt correspondant au 1/2000e de la surface forestière de notre pays. Même un si petit échantillonnage de 1/20/00 permet de calculer à 1 % près le matériel sur pied de l'ensemble de la forêt helvétique. Dans chaque placette d'échantil¬

lonnage 12 arbres environ seront mesurés en détail.

Toutes les informations désirées ne seront toutefois pas uniquement fournies par les échantillons onéreux effectués en forêt.

Nous avons la chance de disposer, pour l'ensemble du territoire suisse, de cartes nationales, et de photos aériennes de très bonne qualité et ces sources d'informations seront également pleinement exploitées.

Grâce au réseau routier détaillé qui figure sur nos cartes nationales, il sera facile d'évaluer une part importante du coût de la récolte du bois. Sur les photos aériennes, on peut, au bureau, constater si l'échantillon est situé en forêt ou non. Des déplacements SSBsflflägu 17

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La forêt helvétique

inutiles sur le terrain seront ainsi évités aux équipes.

Les forestiers locaux pourront être amenés à fournir des informations en complément des relevés sur le terrain, sur les photos aériennes et sur les cartes nationales.

Le relevé des échantillons sur le terrain Les relevés d'inventaire sur le terrain seront coordonnés par l'Institut fédéral de recher¬

ches forestières à Birmensdorf et réalisés en collaboration avec les services forestiers cantonaux.

Depuis le 14 mars, 10 équipes de prospec¬

tion exécutent les travaux de relevés en forêt. Les 11 000 échantillons prévus sur toute l'étendue du territoire seront invento¬

riés au cours des 3 années prochaines.

Les équipes se rendent avec leur véhicule le plus près possible des points d'échantillon¬

nage localisés préalablement sur la carte nationale et ils devront, à l'aide de la boussole et de la chevillère, déterminer le centre de la placette.

A partir de ce point, le terrain et le peuplement forestier seront ensuite mesu¬

rés et taxés.

Déclivité, altitude et possibilités de trans¬

port du bois jusqu'à la route la plus proche, etc.. devraient fournir des renseignements sur les conditions d'exploitation du matériel disponible. L'état de santé et la qualité du peuplement seront estimés et les essences forestières notées, puis le diamètre et la hauteur de chaque arbre présent dans l'aire d'échantillonnage seront mesurés. Ces don¬

nées permettront le calcul exact du volume du matériel sur pied.

Les jeunes peuplements forestiers seront également enregistrés et les dégâts causés par le gibier (abroutissements et frottis) estimés. Une demi-douzaine de formulaires devront être remplis avant que l'équipe puisse gagner l'échantillon suivant. On compte environ une demi-journée de travail par équipe et échantillon.

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La forél, un patrimoine à défendre de toutes nos forces.

La forêt et l'avenir

La forêt se distingue par sa longévité. Des modifications ne sont décelables qu'après de nombreuses années. Or, un seul relevé d'inventaire ne fixe qu'un état momentané.

La répétition périodique de l'inventaire est indispensable pour pouvoir appréhender les changements et l'évolution des boisés, et évaluer l'effet à long terme des nuisances sur nos forêts, ainsi que pour savoir si le rythme de rajeunissement des forêts de montagne suffit à assurer la protection des localités et des voies de communication.

Compte tenu de la raréfaction des matières premières et de la pénurie d'énergie, il faut s'attendre à ce que le bois - la seule matière première qui se renouvelle d'elle-même - reprenne une grande partie de l'importance qu'il revêtait auparavant. L'inventaire fo¬

restier national offre l'opportunité de cons¬

truire en ce domaine, une politique à long terme.

Quelle quantité de bois peut produire notre forêt?

La quantité de bois récoltée actuellement en Suisse est inférieure à ce que la forêt produit effectivement. Afin de satisfaire la de¬

mande, nous importons du bois et des produits ligneux finis. Selon les nombreux pronostics établis, le bois indigène, en tant que matière première et source d'énergie, devrait à l'avenir reprendre de l'importan¬

ce. Quelles quantités et quelles qualités de bois peuvent être produites dans quelles ré¬

gions du pays? C'est l'une des principales questions auxquelles l'inventaire forestier national devrait pouvoir répondre. Non seulement on ne connaît pas le potentiel théorique de production, mais on ignore dans quelles conditions il pourrait être mis à profit. 11 s'agit bien là d'un problème qui, lors d'une crise subite, pourrait revêtir une importance capitale.

Les oiseaux de la forêt.

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La forêt helvétique

Quelle est la superficie de la forêt suisse?

«L'aire forestière de la Suisse ne doit pas être diminuée», proclame un article impor¬

tant de la loi forestière suisse. Il est au¬

jourd'hui impossible de savoir de façon satisfaisante quelle est la superficie boisée d'une quelconque région de la Suisse et surtout de savoir de quel type de forêt il s'agit. Selon différentes sources statistiques, on sait que l'aire forestière de notre pays est d'environ 1,1 mio d'hectares. Il est toutefois surprenant de constater que ces statistiques affichent des différences de plus de 15%.

Au vu de ces chiffres se pose tout naturelle¬

ment la question: qu'est-ce que la forêt? Une question qui semble, au premier abord, bien naïve. 11 existe différentes définitions de la notion de forêt. Celle contenue dans la loi forestière fait juridiquement foi, bien qu'elle laisse une grande liberté d'interprétation.

Délimiter la forêt par rapport à tout ce qui n'est pas forêt, sur la base de critères uniformes et quantifiables, est l'une des tâches les plus essentielles de l'inventaire forestier national. Ce n'est qu'une fois ces conditions remplies que des modifications de l'aire forestière pourront être reconnues à l'aide d'un prochain inventaire.

!■'. Mahrer

Les relevés d échantillons sur le terrain serviront à déterminer le volume du matériel sur pied et des réserves de bois de la forêt suisse. Les données concernant les moyens de transport et la distance de la foret à la route la plus proche sont les principaux éléments qui permettront d'éva¬

luer le coût de la récolle du bois.

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En fait, qu'est-ce que la forêt? Un certain nombre d'arbres? Non. C'est bien davan¬

tage! La forêt, c'est une communauté vi¬

vante de plantes et d'animaux, riche en espèces et extrêmement diverse. Mais ce n'est pas tout. La forêt doit encore accom¬

plir un certain nombre de missions impor¬

tantes: elle fournit du bois, une matière première indispensable à l'homme depuis des millénaires; elle offre une protection contre les forces naturelles telles que les inondations, la sécheresse, les érosions, les avalanches, les chutes de pierres, le vent, etc.; de plus, elle protège contre les nuisan¬

ces de la civilisation: bruit, poussières, pollution de la nappe phréatique; c'est aussi un élément essentiel du paysage, tout en étant à la disposition de tous ceux qui viennent y . chercher détente et récréation.

Elle nous donne son air frais et salubre. Elle nous permet de participer aux effets béné¬

fiques de la nature. C'est cela la forêt - notre forêt.

La forêt est protégée

Chez nous, il y a plus de cent ans déjà que l'importance de la forêt a dépassé la simple valeur du bois et que «l'arbre a cessé de nous cacher la forêt». C'est en effet en 1876 que l'on a promulgué la première loi fédérale pour les forêts de montagne, étendue dès 1902 à toutes les forêts suisses. Cette loi, jointe aux contrôles effectués par le service forestier, empêche que l'on ne coupe chez nous davantage de bois qu'il n'en croît chaque année.

Une sylviculture proche de la nature La forêt doit accomplir les diverses tâches qui lui sont de façon soutenue, c'est-à-dire en permanence et sans interruption. Pour cela, il est indispensable de la soigner et de la cultiver. On s'efforce ainsi dans notre pays

De nombreux accidents pourraient être évités si les ordres étaient bien donnés et le travail bien dirigé.

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Le travail en forêt c'est bien plus

que de couper du bois!

d'appliquer une sylviculture aussi proche que possible de la nature, en recourant pour une très grande part au rajeunissement naturel. C'est l'affaire des forestiers que de créer les conditions favorables à la germina¬

tion et au développement des graines tom¬

bées naturellement sur le sol. Mais ce n'est pas toujours possible. Le vent, la neige, des incendies, des maladies, des attaques par les insectes ou des dommages provoqués par le gibier peuvent anéantir de vastes zones boisées et réduire à néant les plans du forestier. Mais, même là où il doit rempla¬

cer le semis naturel par la plantation, il faut qu'il assure des soins constants pour que les jeunes plants ne soient pas asphyxiés par les mauvaises herbes et les buissons.

Une forêt mélangée saine et adaptée à la station

Plus tard aussi, la jeune forêt requiert l'attention permanente du forestier. Lors¬

que les arbres ont atteint un diamètre de 15 ou 20 cm, voire davantage, et que leurs cimes et leurs racines se concurrencent pour obtenir l'air et l'eau qui leur sont indispen¬

sables, il faut éclaircir le peuplement. Le forestier n'élimine alors pas simplement les arbres mal formés ou dépérissants; il lui faut, en priorité, enlever les sujets qui assureront aux plants d'avenir la place et la lumière nécessaires. Il doit aussi veiller à ce que les arbres dont la croissance est particu¬

lièrement forte n'étouffent pas les autres essences. Le but de ces soins culturaux est de permettre la création d'une forêt mélangée.

Enfin, en abattant les arbres adultes, le forestier exploite le bois, ce produit naturel qui ménage l'environnement et économise l'énergie, tout en préparant la place pour que puisse croître une nouvelle génération d'arbres sains et forts.

Le travail en forêt dépasse ainsi très large¬

ment le simple bûcheronnage! Les tâches qu'accomplissent dans nos boisés forestiers, bûcherons, ouvriers ou paysans sont extrê¬

mement diversifiées et, par conséquent, changeantes. Il n'est pas question en forêt de travail lassant et monotone!

Un travail indépendant dans la nature Au lieu d'accomplir une tâche standardisée en usine, celui qui travaille en forêt œuvre en pleine nature, vivante, diverse. C'est probablement la raison pour laquelle tant de jeunes s'engagent dans cette voie et lui restent fidèles. Ce genre d'occupation, indé¬

pendante et personnalisée, leur permet de s'accomplir bien mieux que partout ailleurs.

Les travaux en forêt, en particulier le bûcheron¬

nage, sont astreignants sur le plan physique et exigent un niveau élevé de connaissances sur le plan technique.

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Forestiers, bûcherons, ouvriers et paysans ont la possibilité de se former et de se perfectionner, avec l'aide de la Confédéra¬

tion, des cantons ou des associations profes¬

sionnelles. Le travail qu'ils accomplissent en forêt est indispensable pour assurer notre avenir, comme aussi celui de nos enfants et de nos petits-enfants.

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de M. Anton Brulhart, inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg

FRIBOURG illustré - D'abord, Monsieur Brulhart, pourquoi avez-vous choisi de devenir forestier et quelle a été votre activité dans ce domaine?

Anton Brulhart - J'ai choisi ce métier selon un penchant personnel du fait que j'ai vécu toute ma jeunesse à la campagne, où mon père était pépiniériste. J'ai fréquenté le Collège St-Michel, à Fribourg, puis j'ai éprouvé le besoin d'être plus près de la nature, raison pour laquelle j'ai décidé de devenir forestier. A cet effet, j'ai suivi l'Ecole polytechnique de Zurich, puis j'ai passé un peu plus de trois ans à la Station fédérale de recherches forestières de Bir- mensdorf pour me perfectionner dans le domaine de la science des sols. Un jour, l'inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg, M. Hubert Corboud, m'a de¬

mandé de venir travailler dans le canton de Fribourg, où j'ai accepté un poste d'inspec¬

teur adjoint. Après une année j'ai été nommé inspecteur des forêts du deuxième arrondissement en Singine, poste que j'ai occupé jusqu'à la fin de l'année passée. J'ai donc travaillé durant treize ans, avec une interruption de deux ans que j'ai passés en Afrique comme chef d'un projet forestier pour la coopération technique suisse. De¬

puis le 1er janvier 83 je suis inspecteur en chef des forêts du canton de Fribourg, fonction qui coiffe tout le service forestier cantonal, la chasse et la pêche, également les vignes de l'Etat. L'une de mes principales tâches est de faire le lien entre les collègues qui sont inspecteurs d'arrondissement, le personnel qui travaille dans nos forêts et le

Conseil d'Etat, tout particulièrement avec M. Hans Baechler, qui assume la responsa¬

bilité du Département des forêts.

FI - Pouvez-vous nous décrire l'Inspecto¬

rat cantonal des forêts et quel est le personnel occupé à l'heure actuelle?

A. B. - Je dois avouer que Fribourg est un canton fort bien organisé sur le plan fores¬

tier. 11 est divisé en huit arrondissements qui ne tiennent pas toujours compte des limites des districts, comme la Gruyère qui com¬

prend deux arrondissements. Ceux-ci sont gérés par des ingénieurs forestiers qui sont inspecteurs d'arrondissements. Ils ont à leur disposition des forestiers de triage, des forestiers domaniaux et des équipes de bûcherons qui ont acquis une formation dans l'entretien et l'exploitation des forêts.

A l'Inspectorat cantonal, à Fribourg, nous avons un état-major composé de l'inspec¬

teur en chef, trois ingénieurs forestiers adjoints, dont chacun s'occupe d'un do¬

maine spécifique bien précis, deux techni¬

ciens, le secrétariat et deux comptables.

Sur le plan cantonal, il y a actuellement huit inspecteurs d'arrondissements, trois adjoints, vingt-huit forestiers de triage, dont huit à temps partiel. Pour la gestion des forêts domaniales, nous avons une main-d'œuvre relativement importante, soit 92 personnes, parmi lesquelles sont compris 56 travailleurs à plein temps, 16 à temps partiel et une vingtaine d'apprentis forestiers-bûcherons.

FI - Auriez-vous la gentillesse de nous faire le portrait des forêts de notre canton?

A. B. - Faire le portrait des forêts du canton de Fribourg occuperait presque une édition complète de la revue «FRIBOURG illus¬

tré», c'est pourquoi je vais tenter de vous donner uniquement les grandes lignes. 11 faut savoir que les forêts reflètent les conditions naturelles d'une région, elles sont en quelque sorte une réponse de la nature concernant le sol, la topographie et le climat. Les forêts sont l'élément naturel qui est resté le plus proche de l'état initial, car à une certaine époque notre canton était recouvert de forêts vierges, à deux excep¬

tions près: les lacs et les marais d'une part, les zones élevées des Préalpes d'autre part.

Ce qui nous reste, c'est ce qui n'a pas été défriché par nos ancêtres, ce qui n'a pas été pris pour les champs, la construction des villages, les voies de communication, etc. Il y a lieu de préciser que jusqu'à 700 mètres d'altitude ce sont les feuillus qui dominent et qui assurent la plus grande part du peuplement forestier, notamment les foyards et autres essences d'arbres dont la liste serait trop longue à énumérer. Dans cette zone d'altitude, nous constatons une altération des peuplements forestiers exécu¬

tés par l'homme au cours des siècles, ce qui a eu pour effet de changer et de modifier la composition de la forêt en ayant toujours plus de résineux. La même intervention a été faite dans les forêts de l'étage supérieur qui se trouve à plus de 700 mètres d'alti¬

tude, où les résineux sont naturels. Mais là aussi l'homme a favorisé le résineux de sorte qu'aujourd'hui nos forêts comptent beaucoup plus de résineux que la nature

n'aurait pu en produire. Malgré cela, la forêt fribourgeoise offre une belle variété et une palette exceptionnelle de divers peuple¬

ments, de diverses essences et structures, en un mot une forêt qui plaît énormément à l'œil.

L'état de santé de nos forêts est en général satisfaisant. Il faut cependant préciser que lorsque l'on change la composition natu¬

relle de la forêt, les risques sont plus nombreux, c'est-à-dire que nous devons lutter contre les ravageurs, le gibier et les maladies. Il y a lieu également de tenir compte du dépérissement des forêts par la pollution de l'air.

FI - Le canton de Fribourg compte combien d'hectares de forêts appartenant à l'Etat et aux communes?

A. B. - Notre canton compte à l'heure actuelle quelque 35 000 ha de forêts, dont 4500 ha sont propriété de l'Etat, 17 000 ha appartiennent aux communes, paroisses et autres institutions, le solde, soit 12 000 ha, sont des forêts privées. Il est vrai que la plupart des communes font un effort ré¬

jouissant pour entretenir au mieux les forêts, ceci est d'ailleurs dans leur intérêt

Quel plaisir de se promener dans une foret aérée!

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