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Avenue de la Gare Fribourg

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(1)

Octobre-Novembre 1971 26

e

année N° 286 Fr. 2.80

LE PLaza Dancing-Restaurant Pl. Georges Python

Brunschwig Textiles

Avenue de la Gare Fribourg

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REFLETS FRIBOURGEOIS 26e année Novembre 1971 No 286 11 000 tirages Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

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1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Max Jendly Tél. (037) 24 75 75 Régie des annonces:

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Jo Siffert. Mort au seuil de la gloire, sur le circuit de Brands Hatch qui avait vu sa pre¬

mière victoire en Grand Prix, en 1968. Fribourg-lllustré lui consacre un cahier spécial (pages 26 à 31), en hommage à sa brillante carrière.

(Photo BRM)

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ment à «Fribourg-lllustré» jusqu'à la fin 1971 et le renouvelle pour 1972 au prix de Fr. 13.90

montant qui sera payé

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Route de la Glâne 35, 1700 Fribourg j

Memento des manifestations FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois

avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE paraît. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

27 novembre Hockey-Club 30 novembre Hockey-Club 2 décembre Aula de l'Université

20 h. 30 4 décembre Hockey-Club 7 décembre Aula de l'Université

20 h. 30

11 décembre au Musée d'Art et d'Histoire 15 janvier

14 décembre Théâtre Livio 18 décembre Aula de l'Université

Fribourg - Lausanne 20 h. 15 Bienne - Fribourg 20 h.

Orchestre de chambre de Moscou dir. R.

Barchai, abt.

Fribourg - Villars-Champéry 20 h. 15

«Philarmonie slovaque» abt.

Art fribourgeois contemporain

Gala Karsenty - Herbert «Les poissons rouges»

de J. Anouilh abt.

Concert d'hiver de la Landwehr MORAT

28 novembre 4 décembre 5 décembre

Kl. - Kal/Pistolen- schützen UOV Turnverein Murten Frauenchor Murten

Schützenlotto Turnvorstellung Adventskonzert ROMONT

4 décembre Grande salle de l'Hôtel « Le Dindon» de Georges Feydau de Ville 20 h. 30

TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG

BULLE ESTAVAYER GRUYÈRES

Musée d'histoire naturelle Dancings

Cinémas

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

Musée gruérien

Musée historique et folklorique Visite du château

fermé le lundi et le dimanche matin

Memento des manifestations du mois de décembre 1971, en ville et dans le canton de Fribourg 2 Fribourg-lnsolite; concours photographique de Fribourg-

lllustré, 2e prix 3 Flashes de la ville de Fribourg 4 Le 6e comptoir de Fribourg; le film des 10 jours; présen¬

tation des stands 6 FI No 286

La Mutuelle vaudoise, dans ses nouveaux bâtiments de la 21 Octobre rue St-Pierre Novembre 1971

Hommage a Jo Siffert; sa carrière, sa mort 26 Fabrique Zbinden, Posieux ; 25 ans de créativité ... 32 Selecta Morat ; fabrique d'automates à boissons .... 34 AUDI-NSU ; nouvel atout fribourgeois 36 Sommaire L'Ombre de la cathédrale; rubrique des Fribourgeois du No 286 - FI hors-les-murs; exclusif: la Fête nationale du Liechtenstein 39

Le nouvel Hôpital cantonal inauguré à Bertigny; histo¬

rique de la construction et descriptif des bâtiments . . . 43 Flashes du canton de Fribourg; la vie de nos districts . . 51 Fribourg-lllustré

vous propose ce mois: Hommage aux défunts fribourgeois, en et hors-les-murs 53

(3)

Nous avions proposé à nos lecteurs, il y a quelques mois, un concours photographique ouvert à tous les photogra¬

phes amateurs-c'est-à-dire non- établis professionnellement - sans distinction d'origine ou d'âge, dont le thème imposé était «Fribourg insolite».

De nombreux lecteurs y ont participé en nous envoyant leurs meilleures prises de vues de la ville ou du canton. L'aspect

«insolite» n'a peut-être pas tou¬

jours été bien compris et aurait pu être exploité encore plus pro¬

fondément. Mais nous avons reçu des photographies très ori¬

ginales, tant par leur sujet que par leur angle de prise de vue.

Un jury de spécialistes apparte¬

nant, pour la plupart, au do¬

maine de la photographie et des arts graphiques en général, a départagé les meilleurs envois;

nous pouvons ainsi donner ci- dessous la liste des vainqueurs de notre concours. Quelques noms sont répétés dans cette liste; en effet, les lecteurs pou¬

vaient nous faire parvenir plu- sieures photographies.

Les meilleures photographies primées dans notre concours paraîtront - la deuxième ci-con¬

tre - dans nos prochaines édi¬

tions. Nous présenterons, enfin, la remise des prix aux gagnants dans le numéro de décembre 1971.

A tous les participants de ce concours, et principalement aux heureux gagnants, nous adres¬

sons les vives félicitations du jury, de l'éditeur et de la rédac¬

tion de Fribourg-lllustré.

Les gagnants 1er prix: Fr. 500.- en espèces

«Stationnement interdit»

(voir FI 285)

Mme Doris Grauwiller, Place de la Gare 36, à Fribourg 2e et 3e prix (ex-aequo) Fr. 350.— en espèces

«Porte de Bourgillon»

M. Marcel Lauper, Beauregard 28, à Fribourg et «Erasme»

Mlle Eliane Laubscher, Rue d'Or 1, à Fribourg

Ue prix: 1 ouvrage numéroté

«Abrivado» et 1 abonnement gratuit de 2 ans à Fribourg- lllustré.

«Le poseur d'affiches»

Mlle Laurence Fontana, Rue Reichlen 3, à Fribourg 5e prix: 1 ouvrage numéroté

«Abrivado» et 1 abonnement gratuit d'un an à Fribourg- lllustré.

« La danse des fusils d'assaut»

Mlle Eliane Laubscher, Rue d'Or 1, à Fribourg

Concours

de photographie FI hhourg insolite

2e prix: «Porte de Bourguillon, ou Sortie à deux»

de M. Marcel Lauper à Fribourg

(4)

4

Flashes de la ville de Fribourg

L'Aiglon de Fribourg Nouveau

club - house

L'Aiglon Fribourg, club de tennis réunissant quelque 400 joueurs, a inauguré récemment son nouveau club-house, au Guintzet. Sis aux abords des courts, cet édifice a été conçu selon les études de MM. Baech- ler et Passer, architectes à Fri¬

bourg.

Le nouveau club-house abrite, outre des installations sanitaires rationnelles, un kiosque pour la vente d'accessoires, un snack, un restaurant, une vaste terrasse et un appartement de 3 pièces réservé à un couple d'exploi¬

tants.

Nous reviendrons, dans une prochaine édition, sur cette ré¬

cente réalisation.

Photo Max Jendly-FI

Avis aux

lecteurs

Pour pouvoir donner plus d'ampleur à l'hommage rendu à Jo Siffert, nous avons décidé de cumuler les numéros d'octobre et novembre de Fribourg-Illustré. La présente édition comporte ainsi 56 pages, au lieu de 32 de la for¬

mule habituelle. Nous pensons que nos lecteurs abon¬

deront dans notre décision et nous les en remercions d'avance.

De plus, nous avons situé le reportage sur Jo Siffert au centre de ce numéro. Le cahier peut ainsi être détaché, sans contenir aucun autre sujet. La brochure ainsi cons¬

tituée représentera une documentation intéressante sur notre regretté champion automobile.

La rédaction

▼ Le nouveau club-house de l'Aiglon

Fribourg-Olympic:

Une année difficile Le Fribourg-Olympic Basket¬

ball Club a récemment convié la presse à sa conférence d'au¬

tomne, à laquelle participait M.

Robert Girard, président de la Fédération suisse de basketball.

Il s'est avéré que la saison 1971- 1972 serait très dure pour l'équi¬

pe locale, tenant du titre de champion suisse 1971 ; en effet, elle est devenue «l'équipe à bat¬

tre» du championnat suisse, et elle aura — en plus — à affronter les formations faisant partie de l'élite européenne.

Fribourgeoise à 83%, l'équipe n'a pas subi d'importants chan¬

gements, si ce n'est le remplace¬

ment de Hagoop Tutundjian par le turc Bingül, un ancien de

A Le comité du Fribourg- Olympic, au cours de la con¬

férence de presse.

City-Fribourg. Sous les conseils de Koller, le Fribourg-Olympic a débuté ce championnat par un entraînement intensif qui a por¬

té ses joueurs au maximum de leur condition physique; les premiers résultats sont élo¬

quents: notre champion est parti sur les chapeaux de roues en remportant ses premières rencontres. Nous lui souhaitons d'ores et déjà des succès fracas¬

sants, en récompense de ses efforts.

Photos Eliane Laubscher

Morat-Fribourg : Records anéantis

Records, en effet, pour la nouvelle édition de la course co m m é m o rat i ve Morat- Fribourg. Si, en 1933 (année de sa fondation), l'épreuve com- tait 14 coureurs depuis Morat et 4 juniors depuis Courtepin, ils étaient 2240 partants (sur 2492 inscrits) au départ de Morat, 41 juniors licenciés et 103 non- licenciés au départ de Courte- pin. Ce record d'affluence est une des principales préocupa- tions des organisateurs, le Club athlétique Fribourg, qui atten¬

dent près de 5000 participants à l'épreuve du 500e anniversaire de la bataille de Morat, en 1976.

Record aussi au niveau spor¬

tif; en effet, pour la septième fois consécutive, Werner Does-

segger sortait brillant vainqueur de la course, battant son propre record avec le temps surprenant de 51'04"2. A noter, le temps du 1er Fribourgeois, Michel Kolly, du CAF, dont l'effort fut salué par les quelque 20 000 personnes disséminées tout au long du par¬

cours, et qui termina l'épreuve en 59'38"4.

Il faut relever, une fois de plus, l'excellence de l'organisation du Morat-Fribourg, manifestation à la fois sportive, commémorative et patriotique, unique en son genre, et à laquelle ont parti¬

cipé, cette année, des concur¬

rents âgés de 18 à 77 ans.

▼ Tour d'honneur sur la li¬

gne d'arrivée: Werner Does-

segger et Michel Kolly, 1er

Fribourgeois de la course .

(5)

5 La Liberté a 100 ans

Notre confrère «La Liberté»

a fêté récemment le centième anniversaire de sa fondation.

C'est, en effet, le dimanche 1er octobre 1871 qu'est sorti le nu¬

méro 1 du seul quotidien fri- bourgeois de langue française;

lancé alors à titre d'essai, La Liberté devait recueillir de nom¬

breux suffrages et son tirage alla sans cesse en augmentant.

La célébration de cet anniver¬

saire débuta, le samedi U octo¬

bre, par l'homélie prononcée par Mgr Mamie en la cathédrale de St-Nicolas, au cours d'une cérémonie du souvenir. Les nombreux invités, parmi les¬

quels on notait la présence de MM. Roger Bonvin et Ludwig von Moos, conseillers fédéraux, et les représentants des autorités religieuses et civiles, se retrou¬

vèrent au banquet de fête, en la grande salle de la Grenette, où ils entendirent les allocutions de Mère Madeleine Schoffit, Supérieure générale, et de MM.

Hugo Baeriswyl, administrateur, Max Aebischer, président du Gouvernement, Ludwig von Moos,conseiller fédéral, et Mgr Charrière, ancien directeur de La Liberté; M. François Gross, rédacteur en chef, assurait quant à lui «la mise en page» de ces joutes oratoires. Au cours de la soirée, on entendit les diverses productions de «La Chanson de Fribourg», sous la direction de l'abbé Pierre Kaelin, et du Chœur mixte de St-Paul.

Fribourg-lllustré présente à son confrère «La Liberté» ses sincères félicitations à l'occa¬

sion de cet anniversaire.

M. Ludwig von Moos ^

A Au cours du banquet, MM.

Lucien Nussbaumer, syndic, François Gross, rédacteur en chef, Mgr Paul von der Weid,

■mm.

>- \ prévôt de St-Nicolas, et Mgr Pierre Mamie, évêque de Lausanne, Genève et Fri¬

bourg.

Inauguration «Des Mésanges»

Dans notre édition de juillet- août 1971 (FI 284), nous avons présenté en détail le home ré¬

servé aux personnes âgées,

«Les Mésanges», sis à la route du Jura 69 à Fribourg. Cette réalisation est l'œuvre — no¬

tamment — de M. Ferdinand Masset, responsable du Dépar¬

tement social au Conseil com¬

munal, soutenu par le Rotary- Club, avec l'appui des pouvoirs publics, d'institutions et de particuliers, parmi lesquels il faut citer le Père Vermot,

directeur de Caritas, et Mmes de Schaller et Quartenoud.

Le home «Les Mésanges» a été officiellement inauguré, le 23 septembre dernier. Accueil¬

lis par le Conseil d'administra¬

tion et la Commission de bâtisse de la Société immobilière Route du Jura 69, les nombreux invi¬

tés purent très rapidement se rendre compte des bienfaits offerts aux locataires, qui ont retrouvé un chez soi conforta¬

ble avec un entourage de même essence.

A La bénédiction des Mé¬

sanges

M. Henri Kaech

M. Ferdinand Masset salua les personnalités présentes au nom du Conseil d'administration et de la Commission de bâtisse de la Société immobilière. Il fit un bref historique des Mésanges, en remerciant tous ceux dont l'appui a permis la réalisation du home de la route du Jura. M.

Lucien Nussbaumer, syndic de la ville de Fribourg, releva le bien-fondé de cette construc¬

tion, en tirant un parallèle entre les progrès de la médecine, apportant un prolongement con¬

sidérable de l'existence, et les facilités offertes par l'évolution de la technique et de la prospé¬

rité générale, qui permettent

— par des facteurs tels que

«Les Mésanges»—d'améliorer les conditions de vie de ceux qui ont terminé leur activité écono¬

mique. M. Henri Kaech, prési¬

dent de la Fondation pour la vieillesse, plaça enfin «Les Mé¬

sanges» dans le contexte de l'action «Pro Senectute».

Entrecoupées par des pro¬

ductions du «Petit-Chœur», dirigé par M. Ignace Ruffieux, et d'une chorale composée pour l'occasion par des locataires des Mésanges, ces diverses allocu¬

tions furent suivies de la béné¬

diction du bâtiment, par M. le Doyen Magnin, curé de la Pa¬

roisse de Ste-Thérèse.

M. Marcel Colliard, archi¬

tecte, convia enfin les invités à une visite de l'immeuble, met¬

tant un terme à cette journée faste, premier pas dans la réali¬

sation d'un équipement social pour le troisième âge, en ville et dans le canton de Fribourg.

Photos Eliane Laubscher-FI

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La fière fanfare de Tavel

Comptoir de Fribourg 1971

Photos Max Jendly-FI

La journée singinoise

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... suivie d une image typique de la Singine moderne!

M. Félix Marro, président des Arts et Métiers de la Singine, ouvre Comptoir de Fribourg 1971.

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Les officiels de la journée singinoise visitent le stand genevois; de gau¬

che à droite, MM. Robert Esseiva, Ferdinand Masset, Arnold Waeber, Lucien Nussbaumer, Fernand Aebischer, et le représentant du Canton de Genève.

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9 La journée genevoise a été forte¬

ment marquée par l'énorme par¬

ticipation genevoise. Ce ne sont pas moins de 400 personnes, en effet, qui composaient le magni¬

fique cortège les conduisant au Comptoir. Imposant et coloré, ce défilé rappelait les relations his¬

toriques que Genève et Fri- bourg ont entretenues à partir du traité de combourgeoisie de 1476, jusqu'au débarquement du Contingent fribourgeois au Port-Noir, le 1er juin 1814.

Le public s'était massé tout au long du parcours, applaudissant au passage tous les participants.

De plus, les rues, les magasins et les maisons avaient été parti¬

culièrement décorées, relevant

encore l'importance de la mani¬

festation. A la délégation gene¬

voise s'ajoutait la représentation fribourgeoise, de même valeur, réunissant groupes folkloriques, militaires et musicaux.

Les autorités des cantons de Genève et Fribourg ouvraient le cortège. On reconnaît sur notre photo (ci-dessous), de gauche à droite, MM. A. Wae- ber, cons. d'Etat (FR), André Chavanne, son homologue ge¬

nevois, Max Aebischer, prési¬

dent du Gouvernement fribour¬

geois, Willy Donzé, président du Conseil d'Etat genevois, Paul Genoud, cons. d'Etat (FR), et Ferdinand Masset, cons, com¬

munal (FR).

Les imposants grenadiers du Contingent fribourgeois, aux¬

quels le canton de Genève doit sa libération en 1814, précé¬

daient la représentation géno¬

is voise, nombreuse et variée.

«Le Feuillu» prouvait, par les applaudissements qu'il recueil¬

lit tout au long du cortège, l'intérêt toujours important que nos populations trouvent dans les groupes folkloriques. ▼

Comptoir de Fribourg 1971

La journée genevoise Photos Max Jendly-FI

La délégation historique genevoise. La fanfare des Carabiniers gene¬

vois. A La musique de Landwehr de

Genève. ▼

(10)

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La musique de Landwehr de Le groupe folklorique «Mon Fribourg. Pays» de Fribourg. ▼

Lors du banquet, 4 allocutions furent prononcées, par M. Max Aebischer, président du Gou¬

vernement fribourgeois...

... M. Fernand Aebischer, prési¬

dent du Comptoir et conseiller communal à Fribourg

... M. Willy Donzé, président du Conseil d'État genevois

... et M. Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg

'ty- s fc r i « :

Comptoir

de

Fribourg

1971

La journée genevoise

Photos Max Jendly-FI

Deux enfants genevois avaient rejoint le groupe choral «Mon Pays» pendant que ce dernier interprétait les meilleures pièces de son répertoire. A

Invités de la journée, les prési¬

dents des cercles fribourgeois

de Genève, MM. Pierre Siffert

(à gauche) et Robert Aebischer.

(12)

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Comptoir de Fribourg 1971 Le pouvoir de consommation

dont le Comptoir de Fribourg

— comme toute foire du genre

—était l'image-type.acédésa pla¬

ce devant des impératifs humains.

C'est ainsi que le public a pu assister à des images à la fois touchantes et angoissées. Ci- dessus, les jeunes enfants qui, dans le train les amenant de Genève à Fribourg, ont spon- tannément organisé une collecte en faveur des enfants du Bengale;

dans le stand de la firme Ciba- Geigy, des panneaux suggestifs rappelaient la faim dans le mon¬

de, témoin cette photographie (à droite) qui se passe de tout commentaire. Enfin, un stand avait été, une fois de plus, réser¬

vé au mouvement «Terre des Hommes», qui en appela, cette année, à la générosité des visi¬

teurs envers les réfugiés du Bengale.

DES HOMME!

Les artistes fribourgeois du

«Groupe Mouvement» se sont présentés au public par le tru¬

chement de ce montage photo¬

graphique élégant. A

Dans le grand hall d'entrée,

«L'Oeuvre» s'était à nouveau dépassée en imagination et en bon goût. ▼

L'Office cantonal pour la forma¬

tion professionnelle a présenté deux nouvelles branches d'ap¬

prentissage pour lesquelles il attend de nombreuses inscrip¬

tions: les cartonniers et gainiers, ainsi que les diverses branches de la métallurgie.

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La République et canton de Genève offrait aux visiteurs un éventail complet de ses nombreu¬

ses capacités économi¬

ques, sociales et cultu¬

relles. L'accent avait été principalement porté sur l'ouverture de Genève au monde et ses multiples possibilités d'études supérieures.

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1

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!t Un stand de quelque

300 m

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avait été réservé à la Régie fédérale des alcools, qui comprenait une salle de cinéma où était projeté un spectacle audiovisuel «Une pom¬

me ronde comme la terre», une exposition de fruits, légumes et pommes de terre (notre photo), des démonstra¬

tions culinaires, un bar de dégustation et un stand d'information.

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-* * " «* ^ '

Dans le pavillon singinois, on a pu assister à une activité tenant encore entièrement de l'artisa¬

nat, dans le domaine de la charpente et l'isolation de toits et de façades.

(suite en page 20)

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Etait présent au Comptoir 1971

(20)

20

Lors de la soirée de variétés, on a pu assister aux démonstrations courageuses des Cadets de la Concordia de Fribourg, dirigés par M. Hubert Bertschy... A

... au cabotinage des «Soeuret¬

tes» de Château-d'Oex, dont la jeunesse ne justifie pas la médio¬

crité musicale... ▼

... et à la grande popularité de Gaby Marchand et de ses accom¬

pagnateurs, dont on aurait pu

attendre un renouvellement de son répertoire. ▼

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► Mutuelle Vaudoise ►

Comptoir de Fribourg 1971 (fin)

Cette photographie, prise au hasard d'une manifestation du Comptoir 1971, figure au terme de notre reportage en guise d'hommage au fondateur de cette foire fribourgeoise, M.

Robert Esseiva, industriel à Fribourg; attentif, imaginatif et efficace, il a su mettre sur pied ce qui est devenu l'une des mani¬

festations économiques les plus

importantes de notre pays.

Fribourg-lllustré présente cet hommage également à tous les organisateurs de ce Comptoir 1971, qui a enregistré plus de 86 000 entrées, soit 6000 de plus qu'en 1969, heureux augure pour la préparation de celui de 1973.

Photos Max Jendly - FI

(21)

21 La «Mutuelle Vaudoise» -

«Vaudoise-Vie», dont l'agent général à Fribourg est M. Henri Brunisholz, a quitté ses anciens locaux de la rue de Lausanne pour prendre place dans un spa¬

cieux immeuble, qu'elle avait conçu avec l'aide de M. Marcel Colliard, architecte SIA à Fri¬

bourg.

L'architecture

La nouvelle réalisation se di¬

vise en deux bâtiments, l'un prévu pour des bureaux et don¬

nant sur la rue St-Pierre et la route des Alpes, l'autre entière¬

ment réservé à des apparte¬

ments débouchant sur la route des Alpes et la Sarine.

La configuration géologique favorable du terrain, constitué par une gigantesque moraine dure, a permis une construction légère n'exigeant aucune fonda¬

tion trop profonde. On a dès lors allié trois procédés con¬

joints: le béton classique, entre¬

mêlé harmonieusement de gran¬

des parties métalliques — avec de larges ouvertures —, et des éléments préfabriqués, notam¬

ment pour les dalles, qui ont racourci le temps de construc¬

tion.

Le maître de l'œuvre et l'ar¬

chitecte ont bénéficié, au dé¬

part, du fait que l'immeuble de¬

vait se trouver au début de la rue; c'est ainsi que, contraire¬

ment aux autres maisons de la rue St-Pierre, le complexe de

«La Mutuelle Vaudoise» - «Vau¬

doise-Vie» dépasse la largeur prescrite de façon uniforme le long de cette artère. Ils étaient

La Mutuelle Vaudoise-Vaudoise Vie Nouveau départ!

A Vue générale de l'ir meuble

Y L'entrée de la Mutuelle, où prône la marque tant con¬

nue de la compagnie d'assu¬

rances.

par contre limités par les exi¬

gences de l'alignement, d'une part, et par le gabarit général de la rue qui prévoit une hau¬

teur de quelque 20 mètres. En¬

fin, il y avait lieu d'harmoniser ce nouvel immeuble avec l'archi¬

tecture d'ensemble de la rue, afin qu'il s'insère heureusement dans son environnement.

Toutes ces prérogatives ont été respectées, donnant au cen¬

tre de «La Mutuelle Vaudoise»

- «Vaudoise-Vie» une ligne ar¬

chitecturale à la fois stricte et mouvementée. En effet, les fa¬

çades ne sont pas uniformes;

c'est ainsi que le rigide mur en béton glabre faisant face à la Place Georges Python trouve un contraste audacieux dans une lignée de fenêtres, à cadre mé¬

tallique, en dents de scie (très

A Le jardin ouvert au public exactement en «redent»).

Cette dernière disposition laisse à l'habitant une impression légi¬

time de discrétion, donnant à chaque pièce une atmosphère d'intimité que lui a fournie la technique. La façade sud, quant à elle, a été conçue pour per¬

mettre une très large vue, à l'aide de baies vitrées s'ouvrant sur un paysage tranquille.

La partie commerciale, sé¬

parée de l'habitation par un mur mitoyen, est abritée derrière une façade «rideau». Cette der¬

nière comporte un système d'isolation acoustique très sé- Texte: Max Jendly

Photos: Jean-Louis Bourqui

Max Jendly-FI

(22)

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meuble. Cette partie est le pro¬

duit d'un alliage d'un mur en béton et d'une façade métal¬

lique, tandis que la partie habi¬

tation est formée de béton ouvrant sur de larges baies vitrées.

En chiffres

L'immeuble de la «Mutuelle Vaudoise» — «Vaudoise-Vie»

est d'un volume total de quel¬

que 18000 m3, sur une surface de 660 m2, soit 310 m2 pour la partie commerciale et 350 m2 pour la partie des habitations.

Cette dernière se compose de 5 étages et 15 attiques, alors que l'ensemble des bâtiments est conçu sur 9 niveaux, dont 2 en sous-sol. Derrière l'immeu¬

ble, la «Mutuelle Vaudoise» —

«Vaudoise-Vie» a aménagé un

Pour la petite histoire La «Mutuelle Vaudoise» —

«Vaudoise-Vie», agence de Fri- bourg, a été fondée en 1920 à la rue de Lausanne par le père de M. Henri Brunisholz, son agent général actuel. Pendant plus d'un demi-siècle, la famille Brunisholz s'est montrée fidèle à la compagnie d'assurances et à son siège originel; comment ne pas évoquer, en effet, les figures des deux anciens collabora¬

teurs de M. Henri Brunisholz, MM. Pierre Brunisholz et Etien¬

ne Guérig? La «Mutuelle Vau¬

doise» — «Vaudoise-Vie» a maintenant pris possession de son nouveau centre d'où elle peut proposer aisément les soli¬

des services d'une compagnie bientôt centenaire.

L'inauguration

Cette étape importante de la

«Mutuelle Vaudoise» — «Vau¬

doise-Vie» a été marquée d'une sympathique manifestation dans

jardin ouvert au public qui peut, lui aussi, bénéficier de la vue offerte depuis cet immeuble;

ie jardin est long de quelque 40 mètres.

Au 2e sous-sol, outre les ins¬

tallations de chauffage et le lo¬

cal des archives, se trouve un grand abri anti-aérien, alors que le 1er sous-sol abrite une expo¬

sition-magasin et un garage pour 27 voitures. Chaque étage de l'habitation comporte 2 appar¬

tements avec une vaste salle de séjour au sud. Quant à l'attique, elle couvre l'ensemble de l'im¬

meuble avec 2 appartements, l'un côté rue et l'autre côté Sa- rine, et une terrasse en fait le tour.

le cadre de ses bureaux. Sobre et chaleureuse, elle réunissait les autorités cantonales et com¬

munales, les clients et amis de la compagnie d'assurances, ainsi que les membres de la presse fribourgeoise.

M. Henri Brunisholz, agent général, salua ses hôtes en ter¬

mes cordiaux et remercia les représentants de la direction:

M. Jean Golay, président du Conseil d'administration, et M.

Marc Broquet, directeur géné¬

ral, grâce auxquels la réalisation de l'immeuble a été rendue pos¬

sible. M. Brunisholz rendit hom¬

mage à l'oeuvre de son père, M.

Léon Brunisholz, et dit enfin toute sa gratitude à ses collabo-

mj A M. Brunisholz, et ses pro¬

ches collaborateurs, MM.

Marius Stempfei et Jean Aebischer.

Le bureau des secrétaires

rateurs et à tous ceux qui ont travaillé à la bienfacture de la nouvelle construction, en parti¬

culier M. Marcel Colliard, archi¬

tecte.

Au cours du repas qui suivit l'inauguration, M. Jean Golay, président du Conseil d'adminis¬

tration, fit l'historique du siège fribourgeois et releva le porte¬

feuille impressionnant des af¬

faires réalisées par M. Brunis¬

holz et ses 12 inspecteurs. M.

Pierre Dreyer, chef du Dépar¬

tement cantonal du Commerce et de l'Industrie, apporta le mes¬

sage du Conseil d'Etat et se féli¬

cita des bonnes relations entre l'économie et l'administration.

La «Mutuelle Vaudoise» —

«Vaudoise-Vie» a pris un nou¬

veau départ. Les conditions cordiales dans lesquelles s'est déroulée la manifestation d'ou¬

verture du siège de la rue St- Pierre, ne peuvent être que de bon augure et permettent de croire à une pleine prospérité future; c'est ce que souhaite Fribourg-lllustré à M. Bruni¬

sholz et à ses collaborateurs.

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26

(mi) — Jo Siffert est mort. Seppi est mort.

Le 24 octobre dernier, la nouvelle se répandait, très vite. Celui qui, depuis de longues années, représentait l'espoir sportif suisse, celui qui était déjà entré dans la légende, celui que les jeunes — fribourgeois ou suisses — avaient choisi pour idole, était emporté.par sa passion.

La course, sa vie, l'avait tué. Stupidement, dans une épreuve qu'il n'aurait logiquement pas dû courir; sur le circuit où, en 1968, il confirmait sa classe internationale en remportant le Grand Prix d'Angleterre, à Brands-Hatch. En quelques secondes, c'était la fin d'une carrière glorieuse au cours de laquelle «Seppi» s'était hissé au niveau des plus grands, malgré la malchance qui le poursuivait. En quelques secondes, c'était le deuil aussi, pour tous ceux qui, de près ou de loin, suivaient cette ascension vers la consécra¬

tion d'un grand talent; Seppi avait su, en effet, s'attirer la plus grande popularité, en restant l'homme, avant tout, et en refoulant — le plus naturellement possible — la griserie du succès.

L'homme était aussi attachant que le coureur;

tous deux ont été appréciés, aimés; c'est sans doute la raison du deuil fribourgeois.

Jo Siffert

Mort au seuil de la gloire

Photos ASL, Keystone, Roland Dougoud, Max Jendly, Eliane Laubscher et Christoph Pulver

^ Jo Siffert débuta dans sa carrière spor¬

tive par la compétition à motocyclette.

Notre photo: En 1959, passager de Strub

sur side-car 500 cm3; déjà il portait son

célèbre casque rouge à croix blanche.

(27)

27 Le meilleur

pilote

automobile suisse de compétition

▼ Le Grand Prix de Monaco, en 1969, l'une des courses qu'il affec¬

tionnait tout particulièrement.

Joseph Siffert est né le 7 juillet 1936 à Fribourg.

Tout gosse, il était déjà attiré par les sports mécanisés. Les derniers Grands Prix de Suisse à Berne le décidaient de se lancer dans la ronde infernale. Il y accéda par la petite porte. Son premier engin fut une moto, une Gilera, qui fut suivie par une A.J.S. C'est avec elles qu'il s'ali¬

gna pour la première fois en course en 1957.

Très rapidement, il obtint ses premières victoi¬

res: victoire en side-car, dans le Grand prix de Finlande, troisième place dans le championnat du monde, enfin succès dans le championnat suisse des 350 cmc.

Mais il se tourna très vite vers le sport auto¬

mobile. Là aussi, il s'imposa d'emblée et son grand talent lui permit de remporter, en 1961, le titre officieux de champion d'Europe en formule junior, après avoir gagné les principales épreuves de la saison. En 1962, il faisait ses débuts en formule un et terminait 12e au Grand Prix d'Allemagne, sur une Lotus BRM. En 1963, c'était le premier grand succès, la première place du Grand prix de Syracuse, toujours sur Lotus BRM.

Cette dernière course ne comptait pas pour le championnat du monde; mais, depuis 1962, il y avait toujours participé. En 1963, il récoltait ses premiers points, dans le GP de France; il terminait 17e au classement final. Puis, au cours des années, il se hissa aux meilleures places, 10e en 1964 et 11e en 1965 sur Brabham-BRM, 14e en 1966 et 11e en 1967 sur Cooper-Maserati, 7e en 1968 et 9e en 1969 sur Lotus-Ford, enfin 5e en 1971 sur BRM.

Cette année, il remportait sa deuxième grande victoire, la première place du GP d'Au¬

triche. Auparavant, il avait été contraint à l'abandon en Afrique du Sud, en Espagne et à Monaco. Il avait terminé 6e du GP de Hollande, 4e en France et 2e à Watkins Glen, aux Etats- Unis. Ces divers résultats lui rapportaient 19 points pour le championnat du monde, même

A En 1965, Jo Siffert est honoré par l'Ecurie fribourgeoise, dont il fut l'un des fondateurs.

▼ Seppi n'échappait pas aux séances d'auto¬

graphes, auxquelles il se prêtait toujours volontiers. Ici, aux Rangiers, en 1966.

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total que le coureur belge Jacky Ickx, classé 4e.

C'est au volant de sa BRM 12 cylindres considérée comme l'une des meilleures voitures de formule un, que Jo Siffert devait vivre, en 1972, «l'an¬

née Siffert»; les spécialistes étaient unanimes;

il s'annonçait comme un candidat redoutable au titre mondial 1972. La mécanique en décida autrement, et c'est avec sa belle BRM blanche qu'il est mort, au cours de ce qui devait être une épreuve de routine à laquelle participait

«l'aristocratie du sport automobile» en rempla¬

cement du GP du Mexique, annulé à la suite du décès de Pedro Rodrigez.

Joseph Siffert s'était également taillé des succès considérables en sport-prototype, dans le championnat international des marques.

Depuis la création de ce championnat, il avait remporté 13 victoires, record qu'aucun autre pilote n'avait atteint avant lui. C'est de 1968 à 1971 qu'il s'était particulièrement affirmé: à Seebring, au Nürburgring, sur l'Oesterreich- ring, à Monza, à Brands Hatch, à Watkins Glen, à Spa, à la Targa Florio et à Buenos Aires. C'est en grande partie grâce à lui que la marque alle¬

mande remportait 3 succès consécutifs dans le championnat, depuis 1969. Pour 1972, les con¬

trats étaient déjà signés. Après le retrait de Porsche de la compétition, Jo Siffert devait courir avec Alfa Roméo.

Un tel palmarès laisse rêveur. Après Benoît Musy, qu'il avait admiré sur le circuit de Berne et qui devait, lui aussi, trouver la mort en course, Jo Siffert était devenu le meilleur pilote que le sport automobile suisse ait jamais possédé.

Fauché au seuil de la gloire, parmi les plus grands, il était resté — selon les propres termes de l'an¬

cien coureur Toulo de Graffenried — le plus

pur. C'est là que Siffert, l'homme, se distinguait

de beaucoup d'autres.

(28)

28

Fribourgeois et fier

de l'être

«Je ne me sens chez moi qu'à Fribourg;

malheureusement, je n'y suis pas assez souvent».

Combien de fois avons-nous entendu cette phrase que Jo Siffert servait en hommage à la ville qu'il aimait, au canton qui avait assisté à son succès?

Dans cet attachement, il fallait discerner l'hom¬

me du coureur. L'homme était toujours le même, gloire ou pas gloire. Il restait Seppi, il restait Fribourgeois, il restait éblouissant de simplicité.

Singinois d'origine, issu d'un milieu modeste, il était courtois, il aimait et savait se faire aimer.

Timide, parfois un peu gauche, il assistait —

' v ■ * t. ■* '

souvent gêné — à l'ovation que lui réservaient les spectateurs des courses, aussi bien en Europe qu'en Amérique du Sud ou aux Etats-Unis, et il leur répondait en agitant le bras, étonné de sa popularité. S'il se retirait d'une course, pour une raison quelconque, il s'excusait presque de cet échec, dont il n'était généralement pas responsable.

Mais cette simplicité n'excluait pas la volonté et le courage. Sa carrière, souvent difficile, fut menée par sa ténacité et son bon caractère;

jamais il ne se révoltait contre ces bolides métal¬

liques auxquels il sacrifiait tous ses moyens. Ils étaient sa vie, et cette foi l'emportait, à chaque défaillance, sur la malchance. De plus, son talent, ajouté à l'expérience, en avait fait un homme sûr; son étonnant sens de l'équilibre, qu'il avait acquis à ses débuts en compétition mécani¬

sée lorsqu'il pratiquait le motocyclisme, lui donnait un style de conduite parfait, mesuré et prudent.

A Malgré ses succès internationaux, Jo Siffert ne délaissait pas la compé¬

tition fribourgeoise. C'est ainsi qu'il détenait le record de la Course de côte de Saint-Antoine, record resté im¬

battu jusqu'à ce jour. Notre photo:

en pleine action, en 1968.

A A Monza, en 1965 déjà, (au centre)

■4 La décoration que Jo Siffert apprécia plus que toute autre: le Mérite sportif fribourgeois, dont il fut le pre¬

mier lauréat, et qui lui fut attribué en mars 1970. Notre illustration est le portrait typique de Seppi, que l'hom¬

mage public rendait des plus timides.

Photos ASL, Keystone, Roland Dougoud, Max Jendly, Eliane Laubscher et Chris¬

toph Pulver.

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29

^ Cet automne, à Zeltweg, Jo Siffert remportait sa deuxième grande vic¬

toire au Grand Prix d'Autriche. Ce grand succès aurait dû présager une ascension désormais fulgurante vers la plus grande gloire. Pourtant...

▼ Bref instant de détente du cham¬

pion avec son épouse Simone, qui l'accompagnait courageusement dans la plupart des courses.

Prudent, car Seppi était lucide. Il connais¬

sait les risques qu'il courait, il voyait la mort en face; mais, disait-il, si l'on y songe trop, on se fait peur, et on est alors aussi un danger pour les autres. Et il repartait, prêt à foncer tant que sa condition physique le lui permettait; il savait qu'au moindre signe d'une quelconque défail¬

lance, il poserait son casque, définitivement. Il ne voulait pas la mort; il avait soif de vie, une vie qu'il avait toujours menée selon sa propre idée. Presque jusqu'au bout.

Au seuil de la gloire

l'humiliation de la mécanique

Au bout, il y avait l'accident brutal. La machi¬

ne lâchait. La mécanique, tout au long de la carrière de Seppi, lui avait joué de mauvais tours. Parfois, elle s'avérait même humiliante.

Et puis ce fut la BRM blanche, impressionnante, qui — elle — allait tenir. Elle était prête à tout.

A Brands Hatch, Siffert était favori aux essais;

il avait réussi le meilleur temps. Pendant les 15 premiers tours de l'épreuve, il s'était battu, donnant le meilleur de lui-même; la machine répondait aux manœuvres et elle tenait, une fois de plus. Et puis, au 16e tour, c'est la catas¬

trophe. Le bolide se cabre et, déséquilibré, se retourne, heurte un remblai et explose, en flammes. Quand on retire Jo Siffert du brasier, il est trop tard. Blocage de freins, boîte à vites¬

se? personne ne le saura jamais, sans doute, car Seppi a emporté le secret de son accident. Tout comme Jim Clark, Jochen Rindt et — plus récemment — Pedro Rodriguez, la mécanique a trahi et l'explosion a effacé tout indice.

Cruel, le sport automobile a tué, une fois de plus, mais pour le bien de la collectivité. La course est le dernier banc d'essai d'une voiture;

elle détermine toutes les améliorations à appor¬

ter aux prototypes, mais on doit lui concéder d'amers tributs. La mort de Jo Siffert a été l'un d'eux et c'est à ce titre qu'on lui doit encore le plus respectueux hommage.

A son épouse, à ses enfants Véronique et Philippe, à sa famille et à tous ses proches, Fri- bours-lllustré adresse ici l'expression de sa plus sincère sympathie.

^ La BRM blanche, considérée comme

l'une des meilleures voitures de formule I

du moment, dans laquelle Seppi a trouvé

la mort.

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30

A Brands Hatch, le 24 octobre 1971. Dans 2 A Au 16e tour d'une course de routine, minutes, c'est le départ. Ce sera la dernière la BRM de Siffert se cabre, se retourne et course de Jo Siffert. explose. C'est la fin d'un grand champion.

mort d'un grand champion

Profondément émus

par le tragique accident qui nous prive subitement de notre fidèle ami et partenaire

Joseph Siffert

nous pleurons

le noble sportif dont la personnalité et l'honnêteté laisseront un souvenir impérissable.

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et Gulf Oil Switzerland, Zurich

(31)

L'adieu à Seppi 29 octobre 1971. Fribourg est en deuil.

Dans quelques heures, on va enterrer celui dont on n'envisageait pas la mort. Au travers des nombreux grands dangers de ses courses, Seppi paraissait invulnérable, tant étaient grands son talent et son expérience, et malgré la malchance qui l'avait toujours har¬

celé. Les Fribourgeois marchent dans les rues, silencieux, tristes. Un nombre rare¬

ment vu de voitures déverse sur la ville des milliers de sympathisants, venus du monde entier rendre un dernier hommage à Jo Siffert.

L'après-midi, un cortège funèbre se dirige, de l'Université à la cathédrale St-Nicolas.

Entre une haie d'honneur estimée à 50 000 personnes, la musique La Concordia ouvre le convoi, suivie de la voiture mortuaire et de celles de la famille. Puis, majestueuse, une magnifique Porsche 917 bleue, drapée de noir, est entourée des mécanos de Jo Siffert, qui accompagnent pour la dernière fois leur cher patron et ami. Profondément ému, le fidèle mécanicien de Seppi porte le casque rouge à croix blanche. Enfin, les au¬

torités, les amis et les invités sont suivis des porte-drapeaux des sociétés et d'une nom¬

breuse foule.

A la cathédrale St-Nicolas, le Choeur sym- phonique et son soliste Charles Jauquier, dirigés par l'abbé Pierre Kaelin, interprètent des oeuvres de circonstance en 4 langues, dont une pièce composée par le directeur pour Jo Siffert. La cérémonie religieuse est concélébrée par Mgr Bonifazzi (un parent de Mme Siffert), le curé de Sempach (parent de Seppi) et le curé de Belfaux. Le sermon, bril¬

lant, du père dominicain Nicolas Duruz, ami de la famille qui avait marié Joseph et Simone Siffert, laisse ressortir le grand courage et la passion de Seppi; «où il y a risque, il y a la mort - où il n'y a pas de risque, il n'y a pas de vie», tel était le grand hommage du père Duruz au grand champion, qui avait choisi le risque. A l'issue de la cérémonie, le cercueil de bois clair est porté par ses mécaniciens, avant le dernier voyage vers St-Léonard où un bref mais poignant hommage est rendu par les amis de Jo Siffert, Rico Steinemann, Sir Stanley et Jacques Deschenaux; un peu en retrait, Jean Tinguely, le sculpteur bien connu, grand ami de Seppi, assiste silencieux à cet ultime éloge.

Aujourd'hui encore, la tombe de Jo Siffert est royalement fleurie; mais le vrai souvenir restera gravé dans le cœur de tous ceux qui l'ont apprécié, dans tous les endroits que Seppi a fréquentés et qui, désormais, gar¬

deront la marque de son passage. mj

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Fabrique Joseph Zbinden, à Posieux:

25 ans d'effoils el d'invention

A Les impressionnantes plieuse et cisaille pour le fa¬

çonnage de la tôle

▼ La petite remorque «Sen- sa» pour voitures, dont la renommée n'est plus à faire.

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(mj)— Le 27 novembre, dans l'allégresse entourant une telle manifestation, les ateliers de construction et fabrique de chars et remorques Joseph Zbinden à Posieux fêtent leur 25e anni¬

versaire. Nous reviendrons dans notre édition de décembre, sur la soirée même, qui groupe¬

ra le personnel de l'entreprise et les représentants du monde économique. Mais penchons- nous tout d'abord sur la genèse de cette maison qui, grâce à l'esprit imaginatif de son pro¬

priétaire, s'est frayé une voie réjouissante dans son secteur de fabrication.

En 1946, dans un modeste petit atelier de Schmitten, M. Joseph Zbinden ouvrait une fabrique d'essieux destinés aux chars à pneus et aux Detites remorques;

2 ouvriers le côtoyaient fidèle¬

ment, et c'est avec cet effectif restreint que la maison fit ses premiers pas, très sûrement, en un domaine où elle allait très rapidement faire ses preuves.

En 1949 déjà, l'entreprise se déplaçait à Ecuvillens pour occu¬

per de nouveaux locaux. A ce déplacement correspondait le début de la fabrication de remor¬

ques et chars à pneus; cette pre¬

mière extension devait porter à 5 le nombre des collaborateurs de M. Zbinden.

4 ans plus tard, l'achat d'une parcelle de terrain permettait la construction d'un atelier plus vaste, mieux adapté à la fabrica¬

tion, abritant un bureau et un appartement. 300 m

2

de surface productive, voilà qui facilitait un travail plus rentable, qui s'étendit — dès la fin de la construction, à la Pentecôte 1954 — à la remorque de jeep, en parallèle à une amélioration constante des modèles fabriqués précédemment. Pendant plus de 16 années, M. Zbinden mit au point ses modèles,leurapportant les perfectionnements que son expérience et les nouveautés techniques lui dictaient. Ses produits acquirent dès lors une renommée qualitative débou¬

chant sur une augmentation considérable de sa production.

Ainsi, en 1960, les ateliers s'agrandissaient de 200 m

2

, en même temps que débutait une nouvelle fabrication; celle des épandeuses à fumier. En 1962, construction d'un magasin de 400 m

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, destiné au stockage des tôles et des pièces de rechange;

dans la même année, grâce au gain de place réalisé par l'amé¬

nagement de ce magasin, com¬

mence la production de citernes

aspirantes et refoulantes. En

1965, l'agrandissement continue

par l'adjonction d'un entrepôt

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