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ORGANE INDEPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS Administration : Avenue de la Gare 6, Fribourg Tél. 2 40 55

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iliollu'iiue cantonale. Fribourg

No 115 J.A. 11

m

° année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 cfs MAI 1956

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ORGANE INDEPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS Administration : Avenue de la Gare 6, Fribourg Tél. 2 40 55

Abonnement : 1 an Fr. 6.50 Etranger Fr. 9.20 Chèq. post. lia 2851 Directeur: Paul Ducotterd Annonces 12 et. le mm.

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Avenue de Tivoli, Fribourg, Tél. 2 5135 Chèq. post, lia 4617 Réclame 32 et. le mm. Succursales dans toute la Suisse

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K-iÀ'..' _ . . i?;VV ,■ "C jl]le Nicole Nideffger prêtait vie au personnage <!«' Maria Antonova lors (les

représentai ions données par le Collège. Saint>î\îiclicl vient (le jouer le Kévi/.or (le (iotfol. I,e rôle (lu (iouverneur étai' brillamment tenu par M. .1. Sender. (Kcportagc en pafïe 3.)

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(2)

2 FRIBOTJRG-ILLUSTRÊ Mai 1956

Mme Léonie Oberson

Née Léonie Schorderet, Mme Hi- laire Oberson n'était âgée que de 55 ans. Epouse d'un agent de la police de sûreté, elle vécut une bonne partie de sa vie à Bulle où elle était très connue. Elle se dévoua entièrement à son foyer où elle éleva une nombreuse fa¬

mille et eut la joie de voir les enfants de ses enfants qui pleu¬

rent aujourd'hui cette mère affec¬

tueuse et dévouée compagne intel¬

ligente de son mari.

Mme Simon Bussard

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Veuve de M. Simon Bussard, la défunte avait quitté, il y a une vingtaine d'année, le village de Pringy, où elle comptait beaucoup d'ami6, pour le chef-lieu de la Veveyse. Mais de Châtel-Saint- Denis, elle gardait néanmoins un Denis, elle gardait néanmoins un contact permanent avec la Gruyère à laquelle elle était restée très attachée. Elle avait élevé une belle et grande famille, se dé¬

vouant avec amour pour ses en¬

fants.

M. Charles Dupré s* Ku

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M. Paul Ramuz

M. Paul Ramuz, âgé de 43 ans, était le tenancier de l'Hôtel de la Croix-Blanche, à La Roche, éta¬

blissement auquel il sut donner un renom et une réputation envia¬

bles. Il était secondé par son épouse dans son travail astrei¬

gnant d'hôtelier qui lui laissait cependant le temps de se pencher avec discrétion sur les misères de son prochain et n'altérait pas le sourire cordial avec lequel il recevait chacun.

M. Charles Maître

Pêcheur à Estavayer-le-Lac, M. Maî¬

tre était passionné de son métier dont il connaissait tous les secrets et toutes les finesses. Figure typique de la ville il aimait converser avec ses concitoyens et la causerie, avec lui, était toujours attrayante. Il était, de plus un fin cuisinier dont on appréciait les talents délicats. Souf¬

frant depuis de longs mois, c'est avec peine qu'il avait dit adieu à ce lac qui était à la fois sa raison de vivre et l'objet de son amour de pêcheur.

Parti il y a cinq ans pour le Canada où il était employé dans une grande entreprise de construction à Jasper (Alberta), cet homme jeune et dynamique avait un bel avenir devant lui. Fervent de la monta¬

gne comme son frère. M. Charles Dupré ne perdit pas de vue les sports alpins d'hi¬

ver et. bon skieur, il défendit avec brio et succès nos couleurs dans nombre de com¬

pétitions locales au Canada. Les nombreux amis qu'il s'était fait là-bas ont été aussi douloureusement surpris que ceux qu'il a laissés chez nous par l'annonce de sa mort.

Au cours d'une excursion à ski, il fut victime d'une avalanche, fauché cruelle¬

ment dans sa trentième année.

M. Adolphe Klein

sas

D'origine alsacienne, M. Klein s'était établi depuis longtemps à Fribourg où il exploitait un salon de coiffure à l'avenue de la Gare, commerce qu'il remit il y a quelques années. Il avait une prédilection pour le maquillage et le grimage théâtral et toutes les troupes d'amateurs et les collégiens avaient recours à ses services lors de leurs représentations. Cette spécialité lui valut, à côté de celle d'un salon florissant, une notoriété qui s'éten¬

dait à tout le canton.

M. Jean Berchier

Né à Vevey, M. Berchier avait par¬

fait ses études, après sa sortie du Technicum, dans différentes écoles étrangères et lors de stages. Il revint au bout de 4 ans, en 1909, à Fribourg, comme professeur de dessin et de calligraphie, branches qu'il enseigna également de 1908 à 1936 à l'école normale des instituteurs à Hauterive.

Il prit sa retraite, au Technicum, en 1953 et laisse, non seulement le sou¬

venir d'un homme bon, mais un traité et des peintures qui attestent à la fois de sa technique et de son goût.

M. Henri Gapany

Médecin-vétérinaire, M. Gapany qui était âgé de 84 ans, devint le doyen de sa confrérie et, naguère encore, il pratiquait son art. Après des études terminées à Berne, il commença sa carrière à Romont, puis s'installa suc¬

cessivement à Vuisternens, Broc et Vuippens avant de se fixer, dès 1916, à Bulle. Vétérinaire expérimenté et habile, il était très populaire dans nos campagnes où il avait la con¬

fiance des éleveurs, retrouvant au terme de ses randonnées, l'affection de son épouse et de sa famille.

M. Louis Charrière

Propriétaire et tenancier de l'hôtel du Lion d'Or, à Bulle, M. Louis Charrière avait d'abord exploité l'hôtel de la Croix-Blanche, à Riaz, puis s'occupa d'exploitations de tourbe et de trans¬

ports de matériaux. C'est à la tête de cette entreprise florissante qu'il fut intoxiqué par du gaz de bois et cet ac¬

cident avait atteint sérieusement sa santé. Il reprit alors l'hôtel du Marché, puis celui dont il était propriétaire et qu'il avait récemment rénové. Agé de 51 ans, c'était un homme courtois et travailleur dont on goûtait l'affabilité.

M. Arthur Plancherel

Domdidier vient de perdre en la personne de M. Arthur Plancherel un commerçant avisé et un comptable de première force qui vit la prospérité de ses entreprises répondre à son travail et à son honnêteté. Mais ce deuil dé¬

passe le cadre régional. M. Arthur Plancherel était, en effet, un grand ami de la musique et un poète patoisan. C'est à lui que revient le mérite d'avoir assuré la direction des trois pre¬

mières années de la Harpe, la fanfare de Dom¬

didier, et d'avoir été l'un de ses membres fon¬

dateurs. Enfin, dans le cadre des costumes et coutumes et du répertoire patoisan, iJ fut un adepte fervent. Mentions et médailles témoi¬

gnent de ses succès littéraires. Amis des arts, i! s'est éteint dans sa 81me année. Mais, s'il a quitté ses nombreux amis, il leur laisse le sou¬

venir d'un homme désintéressé, et d'un homme de cœur.

M. Louis Bimey M. Aloys Dessarzin M. Joseph Gachet

Hôtelier de profession, M. Bussey était une figure connue do Fribourg ou, pendant de nombreuses années, il avait exploité l'hôtel de la Croix- Blanche. à la rue de Romont. Si son exploitation était florissante, sa santé l'était par contre beaucoup moins et le détermina à remettre son hôtel et à se retirer des affaires il y a quelques années. Il 'était membre d'honneur de la section de Fribourg de l'Association suisse des sous-offi¬

ciers. 11 était âgé de 64 ans.

Ancien syndic de Surpierre, M. Des¬

sarzin a succombé, à l'âge de 68 ans, à une crise d'urémie qui l'a emporté subitement. Officier d'état-civil, il était en outre, à côté de sa charge de syndic, ancien président de pa¬

roisse, présidait le comité de la Caisse Raiffeisen et était agent communal de l'A.V.S. et secrétaire de la Société de laiterie. C'était l'un des plus an¬

ciens officiers d'Etat-civil de son district et s'était fait des amis dans toute la haute Broyé.

Entré tout jeune au conseil communal, M. Gachet. qui en fut pendant 22 ans président, fut réélu pendant plus d'un demi-siècle. De 1933 à 1950 il fut le juge de paix du cercle de Rue et remplit ces fonctions avec tact et conscience. Pen¬

dant 17 il fut, d'autre part, député au Grand Conseil où ses avis étaient écou¬

tés. Membre et président de plusieurs sociétés et conseils d'administration, il n'en négligeait pas pour autant son do¬

maine et sa famille et il surmonta avec courage les épreuves qui ne lui furent pas épargnées. Il avait 77 ans et était le père de M. l'abbé Gachet. directeur de l'Ecole normale.

Mme Anna Casati M. Emile Fatirni

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Fille de M. Olgiati, tailleur de pierre à Bulle, la défunte avait épousé M.

Jean-Baptiste Casati, contre-maitre typographe. Une intervention chirur¬

gicale qu'elle avait dû subir l'an der¬

nier avait fortement ébranlé sa santé mais elle supporta toutes les souf¬

frances. Membre fondatrice et d'hon¬

neur de la société d'Education physi¬

que féminine de Bulle, s'occupa avec dévouement des joueurs du F.-C.

Bulle et peignit de nombreux décors de théâtre pour la scène de sa ville.

Elle a été enlevée à l'âge de 58 ans.

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Pendant 18 ans, M. Fahrni avait été infirmier à l'hôpital des Bourgeois à Fribourg. Puis quittant ce poste où l'on a apprécié grandement sa servia¬

bilité et sa douceur, il avait rejoint son père et sa sœur à l'hôtel du Cha¬

mois à Vauderens où il se fit beau¬

coup d'amis. Puis il suivit son frère à Vaulruz où il exploita également, avec lui, l'Hôtel de Ville où il s'occu¬

pait de l'entretien et du jardinage.

Il y passa les 7 dernières années de sa vie et s'est éteint à l'âge de 65 ans.

M. Marcel Oberson Mme Emma Jaquet Mme Ester Tercier Mme Marie Fasel M. Ernest Baeriswil

C'est à l'âge de 85 ans, au terme d'une vieillesse paisible illuminée :1e l'affection de sa famille, qu'est décédé M. Marcel Oberson à Esté- venens. Il y exploitait autrefois un petit domaine, cédé à l'un de ses fils. Il s'intéressa à la vie de son village et ses concitoyens lui confièrent la charge de conseiller communal puis de syndic. Il avait élevé, dans la droiture et la foi.

une nombreuse famille qui fut sa récompense.

Veuve, depuis 35 ans, de M. Constant Jaquet, ancien syndic d'Estavannens, la défunte, née Seydoux, avait vu le jour à Vaulruz et était venue, il y a quarante ans, habiter Estavannens dont elle fit son village d'adoption.

Durant son long veuvage elle vécut dans la famille de son fils Maurice, l'actuel syndic d'Estavannens, s'oc- cupant d'abord du ménage puis, quand ses forces ne le lui permirent plus, de ses petits-enfants auxquels elle vouait une affection spéciale.

Née Ester Bernard, Mme Paul Ter¬

cier est décédée à l'âge de 65 ans.

Elle exploita tout d'abord un domaine à Vuadens puis partit avec son mari en France où M. Tercier travailla dans une tuilerie. Mais Mme Tercier revint à Vuadens et reprit l'exploita¬

tion du domaine auquel elle resta toujours attachée. Elle éleva, avec un grand dévouement et un courage qui ne comptait pas les heures de travail, une nombreuse famille à laquelle elle voua toute son affec¬

tion.

Fille et petite-fille de notaire, Mme Louis Fasel fut, en 1921, la fonda¬

trice des œuvres du Sacré-Cœur, s'associant au mouvement du Père Mathéo pour l'intronisation du Sacré- Cœur dans les familles. Elle en demeura la directrice pendant plus de trente ans. Pour tous ceux qui la connurent, elle fut un exemple jusque dans les plus humbles réali¬

tés de la vie quotidienne, gardant toujours affabilité et distinction. Ce cœur ardent a cessé Je battre à l'âge de 88 ans.

Entré au service des P.T.T., M.

Baeriswil avait été nommé fac¬

teur des lettres à Fribourg en 1923. C'était principalement le quartier d'Alt qu'il desservait où sa bonhomie et sa serviabilité étaient appréciées de chacun. Il prit sa retraite en 1947 mais, ces dernières années, sa santé se fit de plus en plus précaire et la mort l'a enlevé, à l'âge de 73 ans, à l'affection de son épouse et de ses enfants.

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Mai 1956 FRIBOURG-I I- h U s T K ft 3

Mlle. Yolande Reiplilen a, dans le rôle i

ses qualités d'ac.1 Antonovna, confirmé

Au nombre des théâtres d'amateurs que Fribourg voit jouer chaque année, celui du collège Saint-Michel tient une place de choix et son renom lui vaut de flatteuses critiques dans la presse romande. Ce n'est pas là jeu du hasard mais fi nit d'un travail en profondeur. Et, puisque nous sommes à l'époque des chiffres, celui-ci en donnera la mesure : II y a six mois commençaient les répétitions du Révizor.

Les animateurs de la troupe toute occasionnelle des collégiens n'ont pas choisi une solution de facilité malgré les difficultés de la distri¬

bution. Car ils savent que, pour les acteurs, l'étude d'une pièce est une éducation véritable. Ils ont choisi Gogol, un classique russe. La simplicité de l'argument, • On dit, uans un chef-lieu perdu, qu'un réviseur va contrôler la gestion des autorités en charge » ne doil pas tromper. Pour passer la rampe, la pièce de Gogol exige un jeu où la nuance est au premier plan.

Le rideau est retombé, mais le succès de cette entreprise n'est pas éteint : Chaque acteur emporte le fruit d'une expérience passion¬

nante.

I^e garçon d'auberge, Jeun-François Nieod (niais oui, celui pour qui (iilles écrivit les «Trois Cloches») en conversation avec M. l'al>l>6

Menoud qui participait au montage du spectacle.

Festival Mozart

TJne attitude d'Armin Jordan, le jeune chef d'orchestre, qui a pris l'initiative de créer à Fribourg le prochain festival Mozart,

du 26 mai au 29 juin Ce n'est pas sans émotion que l'on a pu admirer pendant quel¬

ques temps, dans vine vitrine de Fribourg, la reproduction d'un portait de Mozart, le plus beau que je connaisse. L'émotion alors éprouvée n'était pas duc seulement au plaisir artistique de la vision d'une belle toile, mais à la présence de Mozart parmi nous ainsi causée par son portrait.

Mais deux cents ans après sa naissance, c'est bien davantage encore sa musique qui est cause d'une présence de Mozart par¬

mi nous. C'est la raison pour laquelle, tour à tour, les musi¬

ciens du quatuor Schnccberger, Juliette Bise, Maroussia le Marc-Hadour, les musiciens de l'Orchestre de Chambre de Lau¬

sanne, ceux de l'Orchestre de la ville et du conservatoire

« Pro Musica » seront à Fri¬

bourg les témoins de Mozart, pendant quatre concerts et une conférence.

Armin Jordan et ses collabora¬

teurs n'ont pas ménagé leurs efforts afin que Fribourg s'as¬

socie à l'immense hommage rendu à Mozart dans le monde entier.

Il convient de souligner l'im¬

portance d'une semblable mani¬

festation artistique. La Société des Concerts a accordé son patronage au Festival Mozart, les industries et les commerces lui ont apporté une aide maté¬

rielle.

Il n'est pas nécessaire de faire l'unanimité autour de Mozart : c'est un fait acquis depuis long¬

temps et il n'y a pas de mélo¬

mane, je crois, qui n'ait, parmi ses préférés, une affection par¬

ticulière pour lui et cela aussi bien à Fribourg qu'ailleurs.

Jean-Michel Hayoz.

Sous la baguette d'Arniin Jordan, MM. Heilbronn, do Tel-Aviv, Ilortig et (iiovan- nini (professeur de l'Université) retrouvent l'actualité universelle do Mo/.art.

De gauche iV droite : MM. Morel, I,ienert, Basile et l'y! lion lors d'une répétiti partielle de « l'ro .Musica».

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EXPOSITION

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4 FRIBOURG-ILLCSTRÊ Mai 1956

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Frîbourg

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L'immeuble de M. G. Mauron Architecte : M. Jacques JAEGER, Pérolles 26, Fribourg

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En automne 1954 s'achevait la construction que M. Georges Mauron faisait élever sur les plans cîe M. Jaeger, architecte, à la route de l'Asile des Vieil¬

lards. Elle comprenait un bâtiment locatif avec, au rez-de chaussée, un magasin et, un annexe, les ate¬

liers de M. Mauron. Mais bientôt l'on put envisager d'agrandir pour donner satisfaction aux nombreuses demandes de location et l'on décida une nouvelle étape.

Celle-ci comprend un bâtiment locatif édifié sur les ateliers et des garages. Que l'on se rassure : la tran¬

quillité des locataires n'est pas mise en jeu car ces ateliers ne sont pas bruyants et le corps des loge¬

ments n'est pas en communication directe avec eux.

Tous les travaux de

eaztclaqc ont été exécutés par

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Rue Grimoux 26 Tél. 215 06

L'orientation du bâtiment, avec une façade au sud toute en balcons, est parfaite. Sa ligne et ses pro¬

portions plaisent à l'œil. Et comme l'agencement intérieur ne le cède en rien à la belle ordonnance de l'extérieur, on voit combien le nouvel ensemble

— qui bien entendu, offre le confort moderne le plus complet — est fait pour l'agrément du locataire.

Cet agrandissement est donc une réussite puisque le tout actuel ne semble pas être formé de deux parties.

A l'architecte revient le mérite d'avoir su faire jouer si parfaitement les deux étapes de la réalisation. Et Fribourg doit à l'esprit d'entreprise de M. Georges Mauron d'avoir un nouvel immeuble de bon goût.

M. J. de Week (il droite) présenta la vie et l'œuvre de Théophile Robert. Le voici en conversation avec M. Chaudet, conseiller fédéral, qui, entre deux séances du Co'ïrtôs radical suisse, avait tenu à

assister au verr.Jssaçe à l'Université.

f

Depuis des années

la Confédération étudiait la transformation des usines d'Ems

pour les rendre indépendantes de l'aide fédérale

Personne n'a jamais proposé

un autre plan que celui arrêté par les Chambres fédérales

Pourquoi vient-on prétendre

six semaines avant la votation populaire qu'il existe une meilleure solution ?

Nous ne nous fions pas aux promesses électorales

de milieux concurrents

Aide Fédérale aux Grisons

Votez «OUI»

Rétrospective Th. Robert Le peintre Théophile Robert est issu d'une vieille famille neuchâteloise qui s'est illustrée depuis un siècle et demi par les grands pein¬

tres que sont Leopold Robert, Aurèle Robert, son frère et Paul Robert, fils de ce dernier et auteur de la grande décoration du Musée de Neuchâtel.

Théophile Robert, fils de Paul, a connu à son tour une grande renommée en Suisse et à l'étranger. Doué d'une vive sensibilité, d'une culture artistique étendue et connaissant son métier a fond, il a laissé des œuvres variées et nombreuses. La plupart d'entre elles sont au¬

jourd'hui dans des collections privées et des musées en Suisse et à l'étranger. Parmi ces derniers, mentionnons entre autres, le Musée d'Art Moderne à Paris, les Musées d'Osaka, de Tokio, de San Francisco, etc.. où se trou¬

vent des œuvres particulièrement importantes.

Cette exposition rétrospective est placée sous le patronage de la Société des Amis des Reaux-Arts de Fribourg. Kilo contient — dans quatre salles — environ quatre-vingts toiles de toutes les périodes de l'artiste, dont plu¬

sieurs en particulier les portraits — pro¬

viennent de collections particulières et de mu¬

sées. Une salle est spécialement réservée aux œuvres religieuses. On sait toutefois que les plus importantes d'entre elles ne peuvent pas être exposées car il s'agit de grandes décora¬

tions. telles que celles des églises de St-Paul à Lucerne, de Tavannes, Sommentier. Upen¬

des, Wunnewil, Orsonnens, Martigny, I*a Béro- che, St-Blaise, etc. La dernière exposition de Théophile Robert à Fribourg date de 1932.

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intéressants à cours terme et Insensibles aux fluctuations des cours de bourse

M. Bour^knecht et le Rév. Père Vicaire, devant une toile du maître.

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Mme Robert assistait avec émotion au ver¬

nissage de cette rétrospective qui est liée intimement à sa propre vie, chaque œuvre

étant pour elle une date marquante.

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Mai 1956 FRIBOUKG-ILLUSTRÊ

ASSEMBLEE DE LA F M S Le Moto-Club Fribourg, après celui de Stans l'année passée, a eu l'honneur d'organiser l'Assemblée générale de printemps 1956 de la Fédération Motocycliste Suisse. Celle-ci revêtait une importance toute particulière puisqu'il s'agissait d'élire pour trois ans un nouveau pré¬

sident central, M. J.-O. Quinclet, président en charge, ayant décliné une réélection. C'est M. Ladame qui s'est vu élire à la tête de nos moto¬

cyclistes. Diverses élections partielles étaient également au programme.

Les organisateurs firent bien les choses et les délégués de toute la Suisse se sentirent chez eux dans les murs des Zaehringcn. Ainsi le Moto-Club Fribourg a-t-il pu donner une fois encore la preuve que l'on pouvait compter sur lui et qu'il savait mettre sur pied un beau pro¬

gramme.

De if. à dr. : MM. Eltschinper et Fischer, membres du M.C.F. et M. Etienne Thalmann, dévoué président qui conduit il bien les

destinées du club local.

M. Quinclet, président sortant a été élu président d'honneur. Ia\

voici en conversation avec M. G.

Ducotterd, conseiller d'Etat.

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SOLIDAR UN PEU D'HISTOIRE

En hiver 1935-36, un comité pour l'éta¬

blissement en Suisse d'une industrie de saccharification du bois demanda au Petit Conseil du canton des Grisons d'encoura¬

ger un projet d'usine permettant une pro¬

duction annuelle de 20'000 hl d'alcool.

L'exécutif de ce canton comprit l'impor¬

tance qu'une telle entreprise pouvait avoir et, sous son influence, le Conseil Fédéral octroyait aux usines de saccharification du bois une concession pour la production de 20"000 hl d'alcool et une garantie de rachat au prix de revient.

Mal» c'était la guerre et, très vite, le Conseil Fédéral, sur la base des besoins civils et militaires et des difficultés de ravitaillement, en plein accord avec la Via Vita — l'actuelle Fédération routière suisse — demanda une production sans retard de 30'000 tonnes de paraldéhyde et la construction d'une usine capable de fournir ÎO'OOO tonnes de carburant synthé¬

tique.

L'accord fut passé en juin 1941. D'une part, pour l'usine d'Ems, obligation de livrer.

D'autre part, pour la Confédération, obli¬

gation de rachat. La garantie de reprise portait sur passé 98'000 tonnes de carbu¬

rant jusqu'au 31 décembre 1955.

Un an plus tard, en juin 1942, la Confédé¬

ration passait un nouveau contrat avec les usines d'Ems pour une livraison annuelle de 2'000 tonnes de levure fourragère, con¬

trat qui vit son échéance portée à fin 1946, ceci par ententes successives.

C'est donc la guerre qui, tout en déve¬

loppant les usines d'Ems bien au delà des premières prévisions, lui imposa une charge véritable. D'une part, la Confédération ne

lui rachetait son carburant qu'au prix de revient calculé par elle-même. D'autre part, l'industrie des machines ne parvenait à livrer les installations nécessaires dans un délai raisonnable qu'à des prix très élevés.

Malgré les difficultés, les usines d'Ems contribuèrent largement à la bonne marche de notre économie de guerre.

Mais, dès qu'il fut possible d'importer à nouveau de la benzine à des prix infé¬

rieurs au prix du carburant fourni par l'usine d'Ems — et la Lonza —, la Confé¬

dération se vit en difficulté pour écouler ce carburant. Une entente intervint en 1949 selon laquelle la livraison du solde du car¬

burant fixée conventionnellement serait activée, ce qui fut fait puisqu'à fin 1953, ce solde était épuisé.

Le contrat passé avec l'usine d'Ems resta toutefois en vigueur jusqu'à fin 1955 sans mélange à la benzine. Mais, en 1955, il fut bientôt évident que l'usine d'Ems avait besoin, pour survivre et terminer sa trans¬

formation, d'un acheteur qui pendrait en charge sa production d'alcool en voie d'éli¬

mination. II fallait donc que la Confédéra¬

tion rachetât la production ou liquider l'entreprise.

C'est cette liquidation qu'il sagit d'éviter à cause de l'importance économique et sociale représentée par l'usine d'Ems dont il convient de rappeler les buts fondamen¬

taux — et qui n'ont jamais été infirmés : 1. — Créer dans les Grisons des oc¬

casions de travail permanentes et apporter ainsi une aide directe à un canton économi¬

quement sous-développé.

2. — Favoriser le traitement chimi¬

que des déchets de bois dans l'intérêt de l'industrie forestière grisonne et suisse.

3. — Réaliser une production de car¬

burants de remplacement liqui¬

des.

Sur la base des articles économiques de la Constitution, la Confédération a le droit, lorsque l'intérêt général le justifie et en dérogeant, s'il le faut, au principe de la liberté du commerce et de l'industrie, d'édicter des dispositions pour protéger des régions dont l'économie est menacée et pour prendre des mesures de précaution en vue du temps de guerre.

Donnant suite au message du Conseil Fédéral du 15 juillet 1955, l'Assemblée fédérale édicta une ordonnance selon la¬

quelle la Confédération pourrait racheter au prix de revient à l'usine d'Ems, en 1956, 5400 tonnes et, les 4 années suivantes, 5200 tonnes d'alcool éthylique (au lieu des 11'600 tonnes de carburant et d'alcool convenues pendant la période transitoire 1954-55 et, ceci, grâce au succès des trans¬

formations déjà effectuées à Ems).

Enfin, le 30 septembre 1955, les deux Conseils par 118 voix contre 13 au natio¬

nal et 28 contre 2 à celui des Etats, don¬

nèrent force de loi à cette ordonnance.

Mais un référendum fut lancé contre l'aide du canton des Grisons. Ce référen¬

dum a abouti, rendant nécessaire la vota- tion du 13 mai.

Alors, que chacun se fasse un devoir de s'informer sur des faits et que personne n'accepte les « vérités » tendancieuses et sans preuves du comité d'action contre le maintien des usines d'Ems. Il s'agit d'une question d'honnêteté et de justice.

Photo à droite : Le GRILON, fibre textile 100 % suisse est un produit de. transformation des usines d'Ems. Son succès est tel que, à l'étranger, on a demandé et on exploite des licences de fabrication.

EMS ET LES GRISONS Les Grisons détiennent chez nous cer¬

tains records : Ce canton est le plus grand.

Mais avec 17,2 % de la surface du pays, il n'a que le 2,9 % de sa population. Ses frontières internationales représentent le

% de celles de la Suisse. Mais elles ne le mettent pas en contact économique avec l'étranger car, au point de vue des trans¬

ports, les Grisons se trouvent dans un cul- de-sac. Plus du tiers de la population gri¬

sonne vit dans des localités situées au-des- sus de 1200 mètres et la centième partie du territoire seulement se trouve en dessous de 600 mètres et le 7 % seulement est culti¬

vable. Le rendement net des exploitations agricoles est de ce fait très bas : il est de 60

r

A inférieur au rendement moyen de tou¬

tes les exploitations contrôlées en Suisse. Les Grisons détiennent le record de la pauvreté.

Et ils ne comptent que 5080 personnes soumises à la loi sur les fabriques. La plus grande entreprise du canton est la Saccha¬

rification du bois avec la Fibron à Ems.

Elle compte 1166 personnes soumises à la loi sur les fabriques sur 1413 employés. Et, à part les usines d'Ems, le canton des Gri¬

sons n'a que quatre entreprises privées oc¬

cupant plus de 100 personnes. Les Grisons manquent donc d'industrie. Leur agriculture est la plus précaire de Suisse et leur hôtel¬

lerie n'est, évidemment, que saisonnière.

Certes, les Grisons possèdent le cinquième de toutes les forêts publiques suisses et de grandes ressources hydro-électriques. Mais, précisément les usines d'Ems utilisent, à part les déchets de 600 grandes scieries de toute la Suisse, la totalité des déchets en provenance des Grisons, soit, en moyen¬

ne, 29'0Û0 stères par an, et plus de courant que le reste du canton, soit 170 millions de Kwh. !

Les usines d'Ems ont sur toute autre solution d'aide aux Grisons l'avantage d'exis¬

ter. Elles sont à la veille de devenir indé-

;

pendantes : Il ne s'agit pas d'aider une i entreprise privée, mais, par elle, tout un canton. Ces usines ont versé à ce jour :

en salaires 78 millions de francs à l'industrie

des machines 55 millions de francs pour l'achat de bois 37 millions de francs Nous n'allons pas leur refuser en der¬

nière heure le moyen de continuer à rendre service. D'autant plus que l'aide nécessaire de 5 ans n'augmentera en rien les charges qui pèsent sur le contribuable, le rachat du carburant portant sur un volume très réduit (grâce aux transformations déjà ef¬

fectuées) par rapport au volume antérieur à 1955 tel que le comprenait le contrat.

La seule charge sera pour les automobi¬

listes et de M de et. par litre !

l'ribourgeois, rappelez-vous que. vous êtes les troisièmes fournisseurs de bois à l'usine de saccharification et qu'elle seule est capable de consommer en quantité, suffisante les déchets de tous calibres et la sciure dont le marché est toujours difficile.

AUTOMOBILISTES Le 11 février 1941, la Vin Vita - union

centrale des associations automobiles d'alors, devenue l'actuelle Fédération rou¬

tière suisse, F.R.S. s'adressait au Conseil Fédéral en ces termes : « La production de carburant de remplacement doit être entre¬

prise de toute urgence. »

Cette affirmation était accompagnée des plans établis vers 1930 par le Dr W. Oswald pour la construction dans les Grisons d'une usine pour la saccharification du bois.

Ce même 11 février 1941. In Via Vita écrivait que « la fabrication de carburant liquide ne pourrait se concevoir que si l'on pouvait garantir au producteur un prix et un écoulement assurant un intérêt et un amortissement normaux des capitaux in¬

vestis, ainsi qu'un bénéfice d'exploitation équitable. Cette garantie, fondée sur le droit public, n'était soumise qu'à une seule condition : Le prix de revient devait être minutieusement contrôlé ».

La suite, vous la connaissez et vous êtes tous d'accord que. en temps de guerre, les usines d'Ems ont rendu de réels services aux propriétaires de véhicules à moteur, mèmcv si ce sont ces propriétaires qui ont payé le carburant. Il vaut toutefois I» peine de rap(>eler que. en 1931 pur exemple, alors que le prix franco frontière non dédouané du litre d'essence était de 18.Kï et. et le prix À la colonne tie (>3 ct., seulement 2,4 et.

étalent destinés à l'alcool livré par l'usine d'Kms.

Depuis la suppression du mélange en 195-1. notre pays importe ÎO'OOO tonnes de carburant supplémentaire. Les recettes douanières augmentent ainsi de 3 millions par an. Mais, depuis 1954. la Confédération a encore enlevé à l'usine d'Ems la possi¬

bilité de réaliser un gain sur son produit principal. Pourtant, les associations auto¬

mobiles avaient déclaré légitime l'octroi d'un bénéfice raisonnable.

Les usines d'Ems se sont déjà transfor¬

mées et plus des deux tiers de leur produc¬

tion a été converti en produits rentables.

Pour parvenir à leur transformation com¬

plète et éliminer cet alcool — autrefois si désiré . il faut pouvoir compter sur une prise en charge annuelle de 5'200 tonnes d'alcool éthylique au prix de revient durant une période de 5 ans. La F.R.S. s'est décla¬

rée d'accord avec le programme de trans¬

formation et a garanti son aide financière sous forme d'une contribution annuelle de 3 millions de francs. Ce geste de solidarité donne à la F.R.S. une base forte pour évi¬

ter de nouveaux sacrifices fiscaux à charge des automobilistes car cette contribution n'est valable que si les droits de douane ne sont pas augmentés pendant la durée de l'arrêté fédéral.

On sait bien que les postulats tendant à l'augmentation des droits de douane sur les carburants sont appuyés depuis long¬

temps par le Vorort de la Chambre suisse du commerce et de l'industrie, le même Vorort qui. du reste, finance en grande partie la campagne référendaire contre Ems tout en prétendant vouloir aider les propriétaires de véhicules à moteur à réa¬

liser une économie de 15 millions s'ils con¬

sentent à provoquer l'échec du proji't d'Ems.

Que l'on voie plutôt : Le 19 septembre 1953, M. Kœchlin a affirmé, lors de l'assem¬

blée des délégués du Vorort (c'est-à-dire les représentants de la grande industrie et de la haute finance) : ...nous devons...

faire admettre l'idée que les dépenses de

plus en plus élevées qu'occasionne l'entre¬

tien des routes doivent être couvertes par les droits de douane accrus sur les carbu¬

rants. »

Or ces droits dépassent déjà de 100 94 la valeur de la marchandise, ce qui est en con¬

tradiction avec les prescriptions concernant la fixation des droits de douane contenues dans la Constitution. La F.R.S. s'oppose à l'augmentation de charges fiscales déjà exagérées.

En supprimant de mélange civil dès 1954 et pour l'avenir, la Confédération récupîre pour les ÎO'OOO tonnes de carburant d'Ems mélangées jusqu'alors, des droits de douane annuels de 3 millions de francs en chiffres ronds. Si le message fédéral démontre que la production d'alcool pendant 5 ans exigera une mise de fonds de 28,2 millions de la part du pouvoir public et des consomma¬

teurs de carburant, on n'a toutefois pas fait état de la contrepartie, c'est-à-dire du fait que la Confédération, en exigeant l'aban¬

don par l'usine de son activité première, encaissera pendant ces 5 ans des droits de douane supplémentaires sur les carburants estimés à environ 15 millions de francs.

La charge imposée par le projet d'Ems aux automobilistes s'élèvera à 3 millions par année, ou 15 millions en 5 ans. Une augmentation des droits de douane repré¬

senterait, pour la même période, une charge d'environ 400 millions.

Automobilistes, il n'est pas dans votre intérêt d'appuyer le référendum soutenu par le Vorort contre le projet d'Ems. En votant selon votre Intérêt le plus strict, vous ferez en même temps acte de solida¬

rité et vous permettrez.à une industrie de maintenir en état les installations néces¬

saires à la production d'un carburant qui s'est montré utile et qu'il n'est plus ques¬

tion de mélanger à l'essence.

Photo à. droite : Voulez-vous priver de leur salaire ces deux ouvriers grisons ou les forcer à s'expatrier ?

OU PAY SANS Le quart seulement des forêts de notre pays est propriété privée. Mais la plus grande partie de ces forêts privées appar¬

tient aux paysans. Dans certaines régions, le canton de Fribourg le sait par expérien¬

ce, le bois constitue l'une des principales ressources des exploitations agricoles.

Mais, si le bois de construction est très demandé de nos jours, son prix suivant la courbe ascendante de la demande, le mar¬

ché du bois de chauffage est loin d'être aussi favorable car l'utilisation du bois comme combustible est en forte régression.

L'agriculture suisse est très intéressée à un bon rendement de ses forêts. Mais cela n'est possible que si les bois menus et de moindre qualité sont assurés de trouver preneur. Or la saccharification permet une utilisation rationnelle de ccs surplus en quantité suffisante. Si les usines d'Ems de¬

vaient abandonner la saccharification, il est certain qu'un lot énorme de déchets encom¬

brerait le marché.

Mais, si l'agriculture est intéressée au débouché offert par Ems à ses bois, Ems lui offre en retour divers produits. Par exemple, la levure fourragère Larix » dont l'excellence est reconnue partout et dont la demande est plus forte que la pro¬

duction. Dans un autre secteur de leur transformation, les usines d'Ems ont prévu la Production d'engrais nitriques. Mais le marché suisse leur fut pratiquement inter¬

dit afin de ne pas concurrencer la toute puissante Lonza et la HOVAG fut renvoyée au marché mondial, alors que la consom¬

mation d'engrais en Suisse peut encore être augmentée. Particulièrement, le sulfate d'ammonium produit par la HOVAG est un engrais bon marché tandis que la Lonza.

grâce au monopole dont elle jouit, écoule surtout des engrais chers. Aussi, le prix

moyen de l'engrais azoté est bien supérieur chez nous qu'à l'étranger.

Toujours sur le même plan, la transfor¬

mation du méthanol fournit l'urée. Celle-ci est principalement employée à la fabrica¬

tion de produits plastiques mais elle trouve de plus en plus emploi comme engrais grâce à sa haute teneur en azote et à son adapta¬

tion parfaite aux terres acides comme aux alcalines. Bien que la Lonza ne mette pas cet engrais à disposition de l'agriculture suisse, Ems est contrainte d'exporter outre¬

mer le 97

r

/c des 12'000 tonnes qu'elle pro¬

duira cette année, avec tous les frais que cela comporte.

Les agriculteurs comprendront sans autre que c'est eux qui font les frais d'une telle situation et qu'ils n'ont pas intérêt à voter selon los mots d'ordre du Vorort", dont l'attitude vis-à-vis d'eux a toujours été négative.

Mais les Fribourgeois comprendront mieux encore que d'autres que les Grisons cherchent à développer leur industrie afin de fournir du travail toute l'année à une population dont les conditions de vie diffi¬

ciles sont proches des nôtres. Les Grisons ne possèdent qu'une seule grande industrie, la Société pour la Saccharification du bois à Ems. Si ces usines ont été créées, c'est essentiellement pour apporter une aide au canton des Grisons. Ce pays est très boisé et, d'autre part, il est fournisseur d'électri¬

cité. En créant une usine pour la sacchari¬

fication du bois, on utilisait ses deux res¬

sources principales et, en même temps, on occupait de nombreux ouvriers, évitant ainsi que ne s'expatrie le capital humain qu'est la jeunesse. Cette industrie devait cependant, dans l'idée de ses initiateurs, se dévelop¬

per progressivement selon les possibilités économiques. Mais la guerre survint avec les difficultés considérables de l'importa¬

tion des carburants. On a alors demandé

OU aux usines d'Ems un gros effort pour être en mesure de fournir le plus rapidement la plus grande quantité possible de carburant de remplacement. Cet effort a été fait et les chiffres sont là qui établissent les ser¬

vices rendus à notre économie de guerre.

Si maintenant, la paix revenue, le besoin en carburant de remplacement n'existe plus, il n'en reste pas moins que les Grisons ont toujours besoin d'une aide pour parvenir à vivre dans des conditions supportables.

On ne peut pas reprocher aux usines d'Ems de n'avoir pu se passer jusqu'à maintenant d'une aide de la Confédération.

Elles ont en effet fait tout ce qui était possible pour transformer leur fabrication M s'adapter aux conditions nouvelles. Actuel¬

lement, dans une proportion de 60

c

/c, l'usine d'Ems fabrique des produits nouveaux com¬

me le grilon » qui est même exporté aux Etats-Unis. Cette transformation aurait été plus rapide encore si l'usine avait pu fabri¬

quer d'autres produits. Mais on lui a inter¬

dit de concurrencer d'autres maisons suisses.

Il faut encore 5 ans à l'usine d'Ems pour être en mesure de transformer complète¬

ment ses installations et ne plus produire d'alcool. Le Conseil d'administration de la Société a déclaré formellement qu'il re¬

nonce à toute nouvelle aide dès 1960.

Si l'on refuse ce secours, les usines d'Ems devront certainement abandonner la saccha¬

rification du bois. Il en résultera pour les Grisons une lourde perte puisque les bois de déchet de ses forêts ne pourront plus être utilisés. Mais aussi, nos forêts fri- bourgcoiscs en supporteront les conséquen¬

ces car il faut savoir que l'industrie forestiè¬

re fribourgeoise est au troisième rang des fournisseurs d'Ems.

Le Fribourgeois vit souvent les mêmes difficultés que son concitoyen des Grisons.

L'occasion lui est offerte de l'aider. Il suf¬

fit de dire oui.

Photo il droite : Ems a trouvé, comme produit de transformation des engrais azotés à bas prix capables d'alléger les char¬

ges de l'agriculture. Le prix moyen des engrais est plus élevé en Suisse qu'à l'étranger à cause du monopole dont jouit une seule entreprise. Ems est un élément de baisse pour ce prix.

VERITES SUR EMS La décision de l'Assemblée fédérale d'aider le

canton des Grisons en aidant les usines d'Ems pendant encore 5 ans, leur garantissant le ra¬

chat de 5200 tonnes d'alcool par an au prix de revient, cette décision a été prise à une majo¬

rité écrasante par les deux chambres qui, qu'on le veuille ou non, représentent mieux le peuple que les adversaires du projet.

Ces adversaires qui se soucient tant d'éclai¬

rer le public sont principalement la grande industrie et la haute finance représentées par le Vorort de la Chambre suisse du Commerce.

Il est normal qu'ils soient opposés au projet puisque, dans la pratique, ils sont des concur¬

rents des usines d'Ems dont ils ne craignent qu'une chose : qu'elles deviennent réellement indépendantes. Mettre en doute l'objectivité des arguments de tels adversaires c'est être soi-même objectif.

Los nouveaux produits d'Ems déjà lancés sur le marché prouvent la qualité et le sérieux des recherches et répondent de l'avenir de l'usine et de la réussite des transformations ultérieures. Sur la base des brevets déjà pris par Ems, des usines travaillent à l'étranger : Fabrication d'urée : USA, Formose, Corée Lactamc Japon

Grilon Japon Méthanol USA.

Quant à la fabrication de l'eau lourde —■ né¬

cessaire à l'industrie atomique, le procédé d'Ems a été reconnu par le Congrès de l'eau lourde à Rome comme le système le plus éco¬

nomique connu à ce jour.

Le capital. Une récente augmentation du capital-actions de 1 million de francs a vu les Grisons participer pour 300'000 fr. et la PATVAG pour 700'000. C'est la preuve que les Grisons sont intéressés financièrement et c'est la preuve aussi du sérieux et de l'esprit d'en¬

treprise du groupe fondateur de la S. A. pour la saccharification du bois. Croyez-vous que des * capitalistes » engageraient leur argent dans une entreprise vouée à l'échec ?

Pas de subvention ! Peut-on parler d'une subvention aux usines d'Ems alors qu'il s'agit d'une garantie de rachat d'alcool pendant 5 ans? Ou bien l'industrie suisse, lorsqu'elle livre ses produits à la Confédération se sent-elle subventionnée parce que ses prix sont plus élevés que ceux de l'étranger? Ou bien veut-on abaisser le prix de revient de l'eau d'Ems en faisant pression sur le salaire de ses employés ? Les Grisons, grands producteurs d'énergie, doivent l'exporter faute d'industrie. Leurs ad¬

versaires n'ont évidemment pas envie qu'ils la consomment « sur place » en s'enrichissant au lieu de remplir leurs coffres-forts.

Une aide véritable aux |>opulatlons de la montagne voilà en réalité ce qu'apportera le OUI que vous donnerez le 13 mai prochain.

La population de la montagne, voilà le dernier des soucis du Vorort. Résistez à sa propagande qu'il ne fait que pour soigner ses intérêts et non les vôtres. Et votez OUI parce que c'est un acte de justice.

Voilà, ce qui existe. Allons-nous lâcher la proie pour l'ombre, détruire au lieu d'aider ?

OUVRIERS Si l'on sait que les usines d'Ems occupent actuellement plus de 1400 ouvriers et em¬

ployés et constituent ainsi la plus grande entreprise industrielle du canton des Gri¬

sons (plus du cinquième de tous les ouvriers et employés des Grisons soumis à la loi sur les fabriques travaille à Ems), si l'on sait que ces usines versent chaque année plus de 8 millions de salaires, on admet d'em¬

blée l'importance sociale prise, non seule¬

ment dans une région, mais dans tout un canton, par de telles entreprises.

Ne pas accepter le 13 mai une nouvelle aide de la Confédération pour 5 ans et refuser aux usines d'Ems d'utiliser ce laps de temps pour préparer leur avenir et vivre enfin par elles-mêmes, aboutirait Indiscuta¬

blement à priver 1400 personnes de leur gagne-paln.

Le comité référendaire contre le maintien d'Ems vient de publier un aide-mémoire qui affirme le contraire sans prouver sa thèse.

On y lit en effet ceci :

« Le Comité référendaire ne veut certes pas retirer aux employés et ouvriers de la HOVAG leur gagne-pain. Il ne veut pas non plus nuire au canton des Grisons... »

Ces bonnes intentions sont touchantes, mais elles ne sont finalement que des mots.

Les 1400 ouvriers et employés d'Ems ne peuvent se contenter d'une telle consolation platonique alors que le but recherché par le Comité référendaire, s'il était atteint, les réduirait effectivement au chômage.

Que ce comité fasse part de ses senti¬

ments, c'est louable. Mais qu'il n'apporte pas la preuve de ses affirmations ou, le cas échéant, le remède aux propositions draco¬

niennes qu'il préconise, voilà qui nous amène bien loin de la réalité et des faits.

Les ouvriers du canton de Fribourg le com¬

prendront bien et se montreront solidaires de leurs camarades des Grisons.

Quant à la deuxième affirmation du Comité référendaire de ne vouloir nuire à aucun prix au canton des Grisons, ce n'est encore et toujours une déclaration démen¬

tie par la réalité. Les communes sur le territoire desquelles les entreprises d'Ems se sont développées au cours de ces derniè¬

res années ont subi une évolution parallèle.

Dix-huit millions ont été investis dans des constructions d'immeubes et dans des tra¬

vaux nécessaires de grande envergure.

Quel serait alors pour ces communes le résultat d'un vote négatif le 13 mai, sinon leur déclin ?

Le problème est simple et l'Assemblée fédérale l'a fort bien compris lorsque, le 30 septembre 1955, elle décidait à une très forte majorité la prise en charge de l'alcool éthylique d'Ems pour une durée de 5 ans.

Cette décision, prise sur la base de rap¬

ports d'experts techniques éprouvés, doit permettre à Ems de continuer à transfor¬

mer ses fabrications premières.

Est-ce un bien ou un mal ?

L'alcool éthylique représente le 40 % de la production de carburants de remplace¬

ment indigènes et provient de l'utilisation

des déchets de bois. A la demande de la Confédération, cet alcool doit disparaître par la suite.

Pourquoi alors ne pas fermer simplement et avec effet immédiat la partie de l'usine d'Ems vouée à cette production ?

La réponse à cette question résout égale¬

ment la question précédente : Est-ce un bien ou un mal ?

En effet, la fermeture Immédiate de ce secteur de l'usine signifierait le licencie¬

ment de 400 ouvriers, donc le chômage.

Pouvons-nous, sachant que cette usine d'Ems a été créée pour.donner des occa¬

sions de travail à un canton où elles man¬

quent, pouvons-nous refuser de tendre la main, pouvons-nous refuser de compren¬

dre que les 1400 ouvriers d'Ems apportent leur aide à 4000 personnes, leurs familles, et que la fermeture partielle ou totale de leur usine serait une catastrophe ?

Il ne s'agit pas simplement d'un pro¬

blème technique, comme on essaye de le faire croire, mais, d'abord, d'un problème social. On met en avant les usines d'Ems alors qu'il s'agit des Grisons. Car aucune entreprise privée n'a droit à notre aide si elle-même ne rend pas d'éminents services à la collectivité. Or Ems est la seule entre¬

prise grisonne capable de lutter contre le chômage. Elle seule offre des occasions de travail en nombre intéressant. Mais ses adversaires s'en moquent parce que le côté social du problème ne les intéresse pas.

Alors, votez oui pour vos camarades des Grisons.

Photo à droite

des Grisons. Les usines d'Ems ne sont pas seulement une industrie. Elles sont aussi la seule industrie importante

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sphère sympathique. Il a su aussi le relier au bâtiment existant sans solution de continuité par une porte à glissières ouvrant sur la salle à manger qui, à elle seule, vaut le déplacement que vous ferez pour aller voir cette réussite. C'est une adresse à retenir pour vos réunions et vos fêtes. Tout est prêt pour vous recevoir jusqu'à deux cents couverts, dans un cadre amical grâce à l'dsprit d'entreprise des tenanciers et au bon travail

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T'n « Civet' <lc Lièvre » vient d'être servi sur la scène du Livio par un groupe théâtral formé des Gemischterchor et Männerchor de Fribourg. Cette pièce, couronnée à l'occasion de l'année Gotthelf 1954, a eu le succès qu'elle méritait grâce à l'intelligente régie de M. Walter Forster, instituteur. Il y eut du poivre pour tout le monde, ce que personne ne regrette. (Photos Hans Schmid)

I.ii fille do forme

Sailli, formaient , Allie Moser, et son fianeé, M. llans le couple indispensable au théâtre

populaire.

De s:- A tir. : Mlle Walter, épouse (lu Colonel, en conversation avec l'admi¬

rable Préfet qu'était M. Bayler et la femme du Préfet, rôle tenu avec son enthousiasme habituel par Mme Forster.

M. Moser, boucher à Bpauref*ard, tenait le role pai qui était celui du Gendarme et four¬

nissait le lièvre (ou le lapin) de la pièce.

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tonal de Porcs d'Elevage a connu le même succès que ses précédents. Mais, comme de coutume, ou presque, le froid était au rendez-vous. Cela n'a pas em¬

pêché les affaires de rouler bon train et l'on a enregistré un nombre intéres¬

sant de ventes et d'échanges. Ces échan¬

ges sont nécessaires car c'est par eux que se renouvelle le sang de chaque région et cette tractation a une valeur

— au point de vue élevage — supérieure à la simple vente. La qualité des sujets présentés a prouvé, une fois de plus, que les efforts des sélectionneurs sont cou¬

ronnés de succès et qu'un progi'ès énor¬

me a été réalisé par les paysans dans*

ce domaine. L'organisation parfaite du marché a fait oublier, un peu,, le mau¬

vais temps et, il ne faut pas l'oublier, a certainement contribué à l'accroisse¬

ment du marché.

Notre objectif a saisi le Gérant du Marché, M. l'orchet, en conversation avec un éleveur.

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I)e (fauche à droite : M. Félix Housse, .Mlle Julienne Python, M. Marcel Boudard, Roger Dousse et Paul Piller dans une scène américaine de « Quand je pense à

mon village ».

THEATRE D'ARCONCIEL La jeunesse d'Arconciel vient d'étren-

ner, en montant sur les planches, la belle salle communale qui a été in¬

augurée il y a quelques mois. Sous la direction de M. le curé Broillet — qui a réalisé la mise en scène —, elle a préparé deux pièces. L'une sous le titre «Quand je pense à mon village»

et l'autre, en patois, « Un bon reve¬

nant ■». Chaque acteur a porté tout son cœur et son talent à bien donner son texte.

Le thème de la première pièce, mor¬

ceau de résistance du spectacle, était la classique mésentente du père et du fils quant à la fiancée. La mère, com¬

me il se doit, est du côté du fils. Le drame se situe entre la rupture et le retour et, heureux spectateurs, tout est bien qui finit bien.

Le souvenir des beaux moments pas¬

sés au théâtre dîArconciel restera gravé dans la mémoire de ceux qui sont venus en nombre encourager la belle jeunesse de ce village.

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<iui fut en même temps un geste délicat vis-à-vis des malades.

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