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ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS M a |7 Régie exclusive de la publicité: Annonces Suisses S.A

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îèque canloiuilo. ]' rilioiirg

No 95 J.A. 9m' année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS U numéro 60 cfs SEPTEMBRE 1954

FRIBDURG ILLUSTRE

Administration : Avanue de la Gare 6, Fribourg, Tél. 2 37 60 Abonnement: 1 an Fr. 6.- Etranger Fr. 8.50 Chèq. post, lia 2851 Editeur: René Dessonnai Annonces 12 et. le mm.

ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS

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Au Tour de Suisse, à l'étape de Fribourg ; notre champion suisse Vaucher, qui participe à l'omnium cycliste interville, est fleuri par Mlle Jacqueline Ayer,

fille de M. le .Conseiller d'Etat Ayer. (Voir notre reportage en page 11.)

Un terrible accident militaire a endeuillé le Régiment 7. A courtlon, officiers et soldats font leur dernier adieu à leur camarade Alexis Carrel. (Voir en page 2.)

Amitié franco-italo-suisse. Invités par « Le Dzaqulllon » de Fribourg, les grou¬

pes français et Italien ont donné un spectacle de chansons et do danses très réussi. (Voir en page 5.)

»emaine hippique à. Fribourg. Sur la patinoire des Augustins, transformée en véritable munège, Mlle Spengler, de Berne, franchit un obstacle. (Voir en page 7)

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Page 2 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Septembre 1954

M. Henri Jemmely

Estavayer-le-Lac a perdu, en la personne de M. Henri Jemmerly, ancien juge de paix, décédé à l'âge de 82 ans, une de ses figures les plus attachantes. Le défunt fut tout d'abord instituteur, puis entra dès 1906 dans les affaires et il exploita bientôt à son compte un com¬

merce de vins qu'il dirigea jusqu'à ses derniers jours. Membre fondateur du Secours mutuel de !a Broyé, il fonction¬

na pendant de nombreuses années com¬

me lieutenant de préfecture. Homme d'ordre, toujours bienveillant et aimable, il était un fervent chanteur et titulaire de la médaille Bonc merentl.

M. Julien Genilloud

Ouvrier, pendant 43 ans, de l'usine élec¬

trique de Hauterive où il était mécani¬

cien professionnel de première classe, M. Julien Genilloud était un homme de travail consciencieux qui gardait tou¬

jours dans ses occupations minutieuses, une bonhomie pleine d'humour et de compréhension. En 1949 il prit sa re¬

traite et vint s'installer aux Daillettes.

Il a élevé une belle famille et ses fils, comme lui, se sont dirigés vers la mé¬

canique et-l'électricité.

M. Louis Capra

Ce jeune homme bien connu dans les milieux sportifs est décédé tragique¬

ment lors d'une course du F.-C. Morat, alors que son avenir s'annonçait plein de promesses et qui, à 19 ans, était déjà contremaître de la maison Gre- maud-Marti où il était grandement ap¬

précié soit par la direction, soit par les ouvriers. La disparition de ce jeune homme a jeté la consternation dans son entourage où son caractère vif, franc et plein de cœur lui avait conquis l'estime générale.

M. Marcel Demierre

m...

Décédé à l'âge de 46 ans, après une courte mais cruelle maladie, supportée avec un courage et une résignation exemplaires, M. Marcel Demierre était père de quatre enfants et exerçait à Vuadens le métier de mécanicien. Ses connaissances professionnelles étaient approfondies et lui valaient la considé¬

ration de tout le village de Vuadens et de ses amis de la région. A sa famille plongée dans le chagrin par cette dispa¬

rition prématurée va la sympathie géné¬

rale. (Photo Glasson)

M. Max Fasel

C'est avec un douloureux émoi que Fri- bourg a appris la mort subite de M. Max Fasel, frappé de congestion cérébrale' le lendemain de la clôture du Tir fédé¬

ral de Lausanne à laquelle il avait as¬

sisté. Agé de 32 ans, il avait fondé un foyer heureux, qu'illuminait un fils, et venait d'entrer dans la maison Vicarino en qualité de représentant où il avait succédé à M. Bernard Bellotti, décédé lui aussi rapidement. C'était un jeune plein d'entrain qui s'était conquis, par son affabilité et le sérieux de son tra¬

vail, la Sympathie générale.

M. Benoît Brunschwig M. Jules Pittet M. Victor Klaus M. Jules Fasel M. Arthur Bouverat

Né à Romont. M. Benoît Brunschwig passa la première partie de sa vie à Bulle et vint s'installer en 1920 à Fri¬

bourg où il dirigeait le magasin >■ Au Pont-Neuf ■ avec la collaboration de son ôpouso. C'était un visage connu dans le quartier du Bourg et son sourire accueillait toujours ses nombreux clients. Son sens avisé des affaires lui avait valu un magasin toujours bien achalandé. I.a mort l'a emporté rapide¬

ment à l'âge de 67 ans alors qu'il pre¬

nait ses vacances dans une station de montagne. (l'hoto Ilunzil<er)

Sympathique figure romontoise dont l'aménité de caractère était appréciée de son entourage et de sa clientèle, M. Jules Pittet est décédé à l'âge de 75 ans. Il fut un ami des oiseaux et voua une sollicitude spéciale aux progrès de l'aviculture dans la Glane. Il fut pré¬

sident puis, dès 1945, membre d'honneur de la Société d'aviculture de ce district.

Il se dévoua également, toujours simple et cordial, au sein de la société des arti¬

sans et commerçants de la Glàne dont il fut le caissier pendant plusieurs années.

C'est a l'âge de 59 ans qu'est décédé M. Victor Klaus qui tenait au Court- Chemin, à Fribourg, un commerce de denrées alimentaires. Le défunt appar¬

tenait à la Société des primeurs et à la Société des laitiers de la ville de Fri¬

bourg. Chrétien convaincu, il s'était dévoué à la paroisse de Saint-Jean dont il fut le conseiller paroissjal dévoué pendant plusieurs années. M. Victor Klaus était très apprécié par ses col¬

lègues et par la population du quartier de la Neuveville.

Tenancier du café de la Cigogne, M.

Jules Fasel était bien connu dans le quartier de l'Auge. Il a été enlevé à l'affection de sa femme, de ses enfants et petits-enfants à l'âge de 67 ans, après une longue et pénible maladie qu'il supporta avec un courage très chrétien.

Cafetier affable, il exploitait son établis¬

sement en y apportant à la fois de la conscience professionnelle et une grande serviabilité envers sa clientèle parmi laquelle il comptait de nombreux amis fidèles et dévoués.

Originaire des Breuleux, M. Bouverat naquit en 1874 à Aumont où son père exploitait une petite entreprise qu'il reprit et transforma en une fabrique de charnières. Sa passion de la mécanique, ses connaissances techniques et son courage vinrent à bout des difficultés du début et permirent à la maison de se développer et d'employer aujourd'hui plus de 50 ouvriers. Malgré son travail fatigant, il gardait toujours sa bonhomie et sa bonté, toujours discrète, se tour¬

nait avec générosité vers les déshérités, conservant en toutes choses la modestie des grandes âmes.

Mme Célina Beaud-Ruffieux

Les victimes de l'accident de Bière

î^e canonnier AlexiB Carrel.

Le canonnier Alexis Carrel, âgé de 25 ans fut, avec son camarade André Overney, âgé de 21 ans, la victime de l'accident de Bière qui endeuilla le cours de répétition du régiment 7 et fit en outre cinq blessés dont trois gravement atteints. Le peuple fribourgeois tout entier a compati douloureusement à la souffrance des familles endeuillées et à celle des soldats cloués dans des lits d'hôpital. M. Alexis Carrel, de Courtion, était ramoneur de son métier. Il venait de fonder, en novembre dernier, un jeune

foyer que la mort a brisé tragiquement en moins d'une année.

Les obsèques militaires du canonnier Alexis Carrel ont eu lieu à Courtion.

Le cortège funèbre était conduit par la fanfare du Rgt, les soldats précédaient leur camarade, dont le cercueil était porté par quatre de ses compagnons et derrière la famille, le Conseil d'Etat était représenté par M. Ducotterd, directeur militaire. La messe de requiem fut célébrée par le cap. aumônier Butty qui, ensuite, sur le cimetière, prit la

parole pour évoquer les leçons doulou¬

reuses et consolatrices que notre foi chrétienne doit tirer de cet événement tragique. Le cap. Bonny adressa ensuite à son subordonné un adieu émouvant et ses condoléances à la jeune femme du disparu et à sa famille. Ce furent des instants poignants : les soldats comme les amis et connaissances de la victime ne cherchaient plus à retenir leurs lar¬

mes quand après la salve réglementaire, la fanfare traduisit, en musique, l'émo¬

tion et la souffrance de tous les assis¬

tants.

Personne modeste qui savait allier la bonté discrète au sens des affaires, Mme Beaud était bien connue à Bulle, où elle exploita longtemps un commerce de denrées coloniales, et à Fribourg où elle était propriétaire du cinéma Corso. La mort l'a frappée subitement, à l'âge de 75 ans, alors qu'elle prenait du repos aux Siemes d'Albeuve, la ravissant à l'estime générale et à l'affection de sa famille.

M. Marcel Schornoz

A Bonnefontaine. M. Marcel Schornoz.

qui vient de s'en aller paisiblement à l'âge de 92 ans, était le doyen du village et avait élevé une nombreuse famille qui groupe cinq générations. Après avoir, pendant de très longues années, exercé la pénible profession d'agricul¬

teur dans cette région montagneuse, il s'était retiré auprès de sa fille et y passa heureusement ses derniers jours, fumant tranquillement sa pipe et mettant sim¬

plement au service des jeunes le trésor de ses expériences, île sa sagesse et de

ses souvenirs vivants. r-'ldi.:

Au cimetière de Courtion, parents, amis et camarades rendent un dernier hommage, combien ému, au soldat Carrel victime de son devoir.

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Septembre 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Page 3

Grâce à la vente de l'écu d'or, la chapelle de Franex et ses célèbres statuettes vont

enfin être restaurées

i ê ê è * U'I

La chapelle de Franex.

C'est un lieu paisible et — par bon¬

heur pour les derniers amateurs de pro¬

menades tranquilles — à l'écart des grand-routes.

Que l'on vienne d'Estavaycr, de Payerne, de Granges-Marnand ou d'Yvo- nand, il faut monter et descendre, fran¬

chir cette succession de vallons écartés et charmants qui séparent le lac de Neuchâtel de l'artère Lausanne-Berne.

Nous voici dans la combe qu'a creusée la Petite-Glâne. Un joli chemin vicinal en longe le cours, à flanc de coteau. Du côté du ciel, la vieille et mystérieuse tour de ia Molière se dresse sur une émirapnee. Et, juste au-dessous, voici Franex.

Un tout petit village groupé autour d'une chapelle de la fin du XVe siècle, et qui dépend de la paroisse toute pro¬

che de Murist, dernière localité avant la frontière vaudoise. Au sud, de l'autre côté de la rivière, on aperçoit Nuvilly, dont l'église fraîchement restaurée a justement intéressé la section fribour- geoise du « I-Ieimatschutz ».

Mais c'est Franex, pour elle, le «gros morceau» de l'année. Il y a longtemps qu'on en parle. Cette fois, le dossier est complet. Un crédit de 5000 fr. sera demandé au I-Ieimatschutz suisse. Le Conseil d'Etat vient d'octroyer l'autori¬

sation d'entreprendre la restauration nécessaire.

En dépit de sa modestie, le hameau de Franex est connu loin à la ronde

Dieu le Père sur son .trône. (Photo W. Zeller) pour sa collection remarquable de

statuettes en bois peint. Elles person¬

nifient Dieu le Père, Jésus et ses apô¬

tres, avec un art charmant, où la bon¬

homie s'allie à la piété simple, dans des attitudes toutes de grâce et de naturel.

On a pu les dater assez exactement du XVe siècle. Mais leur histoire est plus obscure. Selon une tradition, dont il y a d'ailleurs d'autres exemples dans le can¬

ton, elles1 proviendraient de Combre- mont, d'où elles auraient passé, au mo¬

ment de la Réforme, à Franex, achetées à bon compte. Jadis, elles étaient grou¬

pées au maître-autel de la chapelle. On les trouve signalées à Franex au début, du XVIIe siècle, alors qu'elles s'y trou¬

vaient déjà depuis une centaine d'an¬

nées.

Tant, la chapelle que ses trésors d'art religieux sont dans un fâcheux état de décrépitude. La commune fera sa part des frais (la politique du I-Ieimatschutz consiste à stimuler et encourager les efforts locaux, non à les supplanter).

Mais le « coup de pouce » décisif sera dû aux moyens financiers que le grand public fournil chaque automne en fai¬

sant l'accueil qu'il mérite à la vente de l'Kcu d'Or, organisée en commun avec la Ligue pour la protection de la nature.

Nous la recommandons à tous ceux aux¬

quels le patrimoine fribourgeois tient à cœur. C. B.

Le Christ et ses apôtres. (Photo W. Zeller)

Lei régates du Cercle de la Voile

A Eitavayer-le-Lat

Au port, Me Henri Droux, attend l'arrivée des voiliers.

■iQk; -

Le village de Franex et ses poétiques lointains. (Photo W. Zeller)

Les vainqueurs de la première mnnche des lightnings Jacques Schenk et Georges Bovet.

Ce fut Estavayer qui servit de port d'attache aux régates du Cercle de la voile de cette ville. Ces épreuves, dispu¬

tées par un temps idéal qui donnaient aux spectateurs une vision pleine de poésie, qui leur rappelait le temps des blanches caravelles, et aux concurrents la possibilité d'utiliser au maximum leur art et leur gréement, comprenaient tout d'abord un championnat des Light¬

nings en trois manches. Le vainqueur de ce concours, qui obtient le titre de champion de la flotte et le challenge des Grands magasins Gonset S. A., à Yver- don, fut le Quund-Mßme, à M. Luthy.

Les régates interclubs réunirent de nombreux voiliers, de forme et de gran¬

deur différentes, et furent suivies, le soir, à l'Hôtel de Ville, du souper du

championnat qui préluda à un grand bal public où les robes, remplaçant les voi¬

lures, tournoyaient sous la brise légère de la gaieté. Le championnat fut la pre¬

mière manifestation de ce genre et obtint grand succès, soit par la partici¬

pation, soit par le nombre de specta¬

teurs intéressés qui suivirent ces épreu¬

ves.

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Page 4 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Septembre 1954

IE NOUVEAU TEA-ROOM „DOMINO"

Le domino est un jeu qui comprend vingt-huit petits rectangles appelés aussi dés. Ainsi parle le Larousse et chacun connaît les règles du jeu.

Mais, à partir du 20 août, les habitants de Fri- bourg — et les autres — ont fait connaissance avec un autre DOMINO: il s'agit de l'ensemble comprenant une confiserie, un tea-room et un snack-bar ouvert à Pérolles 33 et au 2 de la rue Reichlen. Le jeu auquel chacun s'y trouve convié comprend plus de vingt-huit avantages. Il y a d'abord le parc de stationnement où vous pourrez laisser votre voiture en toute quiétude. Pense?:

aussi à la vue qui s'offre de la terrasse suspendue où cent places vous attendent.

Vous pénétrez d'abord dans la confiserie où, dans une ambiance de tons gris, tous les atouts majeurs de la pâtisserie vous sont offerts. Délais¬

sons les trop connus flans, tourtes ou pralinés (goûtez-lcs pourtant et vous m'en direz un mot !) pour aller l'original. Connaissez-vous les Pro- fiterolles glacées, le gâteau Marie-Claire, la Charlotte russe ? Non, alors essayez ! Cela vous causera le plaisir que vous ressentez lorsqu'au domino (l'autre !) vous péchez un double six.

Emportez un paquet de petits fours maison et passez dans le tea-room, de noir vêtu, où quatre- vingts fauteuils se disputent l'honneur de vous tendre les bras. Il faut ici s'asseoir car la carte est longue et difficile le choix. Je vois que les fantaisies glacées vous laisrent cruellement per¬

plexes, de même qu'à l'autre domino lorsqu'il

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y a deux façons de continuer. Que goûter d'abord du caprice Martinique, de l'ananas Split ou de la tentation Chantilly ? Croyez-moi, jouez la tran¬

che DOMINO, vous gagnerez, à coup sûr. Il y a bien d'autres surprises possibles, vous les décou¬

vrirez vous-même en vous tournant vers les

sodas, les ice-creams ou les coupes. Qu'en esprit seulement vous souhaitiez goûter « du chaud », DOMINO, devançant vos désirs, vous tendra ses boissons chaudes. Car ce personnage que l'artiste a fixé au mur est un symbole. Il est certes l'obli¬

geance même, devinant vos caprices. Mais il est

surtout un peu le mystère et ce qu'il vous tend réservera toujours quelque surprise à votre palais.

Il vous guide maintenant vers le snack-bar à la coupole rose. Ne vous faites pas prier. Snack-bar : le mot est intraduisible « en suisse» , la chose fort nouvelle à Fribourg. Vous en comprendrez le sens lorsque vous aurez grimpé sur un haut tabouret et assuré votre équilibre. Ne le perdez pas aussi¬

tôt en goûtant à trop de cocktails. Ils sont excel¬

lents, un seul suffit. Car l'essentiel réside en des amuse-bouche, au travers desquels se poursuit un dialogue agréable entre le froid et le chaud : canapé et bouillon, tranche de pâté et croûte aux champignons. Sans le vouloir vous vous trouverez avoir dîné : l'utilité du snack-bar consiste dans cette ruse innocente. Tournez-vous alors vers le café ou les alcools de dessert, à moins que vous préfériez repasser dans le tea-room et poursuivre la ronde sous le regard malicieux de DOMINO.

Je sais bien que vous allez me dire : « Tout cela est bel et bon, mais on en veut quand même- à ma bourse. » Je pourrais vous répondre de diverses manières, évoquer par exemple le percep¬

teur qui allège votre gousset sans contenter votre palais. Il vaut mieux reconnaître que le commerce est fils de Mercure, protecteur, vous le savez, de plus d'une confrérie. Or, DOMINO appartient à la bonne. Venez entendre la question de DOMINO : « Voulez-vous jouer à mon nouveau jeu ?» Et vous y reviendrez.

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L'Intérieur ultra-moderne du tea-room. (Photo J. Thévoz)

I JLf ■ . . '* t Vu© du snack-bar. (Photo J. Th^vn-7^

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Septembre 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ •Page 5

La Bénichon à Montreux

Photo d'ensemble des groupes costumés. (Photo J. Waldis) VI ^ Liiriif/ M»/

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A gauche : Le syndic du Châtelurd sur Montreux M. Alfred Vogelsang et M. André Dey, président du groupement fribourgeois de Jlontreux. (Photo J. Waldis)

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Une danse fort réussie des « Vegnolans ». (Photo J. Waldis)

De gauche à droite : le groupe de Salvan, les « Amis Fribour¬

geois », M. et Mme Dey, le cor des Alpes M. Erbetta et un couple de «Vegnolans » de La Tour-de-Peilz.

Montreux a vécu samedi et dimanche derniers dans l'ambiance de la Bénichon.

Les Fribourgeois de Montreux et envi¬

rons renouvelaient leur attachement au canton de Fribourg en conviant amis et combourgeois à leur bénichon. Ils don¬

naient également l'occasion aux nom¬

breux étrangers qui sont encore le?

liôtos de la Riviera vaudoise de connaî¬

tre les us et coutumes du pays de l'Abbé Bovet.

Encouragés par les Autorités munici¬

pales et par l'Office du tourisme, tous les membres de la Société se dépensè¬

rent sans compter pour présenter au public le vrai visage de la fête au vil¬

lage. Rien ne manquait. Autour d'un pont de danse flanqué de sapins fleuris se trouvaient toutes les spécialités fri- bourgeoises : fondues, jambons, beignets, cuchaulc, moutarde, etc. le tout arrosé par le Favergcs de l'Etat de Fribourg.

Les joueurs de quilles, pleins d'entrain, n'ont pas cessé de faire rouler les bou¬

les du samedi au dimanche soir tandis que la roue de la fortune apportait aux chanceux les souvenirs du pays de Fri¬

bourg. De gracieuses demoiselles aux gais d/.aquillons s'empressaient auprès des nombreux étrangers qui prenaient part à la fête. Ainsi plus d'un baniolet do la cuillère ornée d'un chamois ou d'un edelweiss, plus d'une potiche de Gruyères s'en iront vers l'Angleterre et la France.

Les organisateurs avaient invité les groupes du « Vieux Salvan » et les v. Vegnolans » accompagnés d'un cor des Alpes. Tout ce monde arriva en cortège depuis la. gare. Bientôt le marché cou¬

vert retentit du son grave du cor nous entraînant à des rêveries alpestres. On y entendit aussi des chansons valaisan- nes, vaudoises et fribourgeoises. Pleines d'entrain et de gaieté, les danses folklo¬

riques succédaient aux danses modernes et aux valses. Aux gais costumes des Vegnolans se mêlaient la sévère tenue des filles de Salvan et la sombre redin¬

gote de leurs cavaliers. Dans une entente parfaite, ceux de Salvan et ceux de Fribourg ont dansé ensemble : La Bour¬

gogne, la Maithi... Quel plaisir à voir deux peuples exprimer leur joie dans un ensemble si parfait.

Et c'est dans la beauté d'un soir d'été que se termina cette bénichon im¬

prégnée d'une atmosphère toute fri- bourgeoise.

TROIS PAYS EN CHANSON...

A gauche et de dos : M. Rcnevey, préfet de Fribourg, en conversation avec le consul d'Italie à Lausanne, M. Pignatelli

(au centre).

•7^

ä&;.

Le groupe folklorique Le Dzaquillon, que dirige M. le professeur Robert Flechtner, a reçu samedi, un chœur de Grenoble et un second de Cuneo (Italie) qui l'avaient invité tour à tour ces deux années passées. Cette rencontre trian¬

gulaire valut à la population de Fribourg le spectacle d'un cortège pittoresque qui, de la rue des Arsenaux à l'Univer¬

sité, conduisit les trois groupes au rythme de la fanfare costumée de

Le cortège fut ouvert par la fanfare do Schmitten dirigée par M. Francis Bays.

■J wm:

Le groupe «La Baïta » de Cuneo forés de Turin) a fière allure.

A droite : le président du Cercle choral montagnard de Grenoble s'entretient avec M. Robert Dousse, président du « Dzaquillon » et

M. le préfet Renevey.

Schmitten, sous la baguette de M. Fran¬

cis Bays. Auparavant, une réception avait réuni le comité d'honneur, dans lequel on remarquait M. le préfet Mar¬

cel Renevey, M. le syndic Jean Bourg- knecht, M. le comte Pignatelli, consul d'Italie à Lausanne, le maire de Greno¬

ble M. Bon, de la société française de Fribourg ainsi que des représentants du Consulat de France à Berne. Après le repas en commun au café des Grand'Pla- ces, les trois groupes se retrouvèrent, le soir, à l'Aida de l'Université où ils offri¬

rent un spectacle de danses et de chan¬

sons qui remporta un très vif succès.

Les hôtes du Dzaquillon sont repartis le lendemain, enchantés de leur bref séjour dans notre ville qui, de son côté,

a été heureuse de les recevoir. Le Cercle choral montagnard de Grenoble.

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Page 6 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Septembre 1954

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Septembre 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Page 7

* V, Mlle Charlotte Meyer, de Berne, a reçu le prix offert par les commerçants du quartier de

Beauregard.

SEMAINE

HIPPIQUE

A FRIBOURG

Retardée quelque peu par le mauvais temps, la semaine hippique de Fribourg s'est déroulée sur le terrain du H.-C.

Gottéron qui, en attendant la glace de sa patinoire hivernale, s'était mué en hippodrome. Organisé par la Fédération suisse de Jumping, qui se spécialise dans les courses d'obstacles, et sous le patro¬

nage de la Fédération suisse des manè¬

ges, elle a groupé une vingtaine de cava¬

liers et d'amazones, garçons sveltes qui sautent comme des balles et filles menues et légères qui semblent devoir partir au premier courant d'air, qui ont

communiqué aux journalistes une légè¬

reté de plume toute poétique. Quatre des manifestations se déroulèrent le soir, à la lumière des projecteurs qui vous plongeaient dans l'atmosphère d'un conte de mille et une nuits tandis que le dimanche après-midi permit au public d'examiner mieux la technique des cavaliers et les réactions de la mon¬

ture. Une série de prix offerts par les Trois Tours, et différents commerçants de Fribourg ont récompensé les vain¬

queurs.

M. Fernand Aebischer, conseiller com¬

munal, qui a prêté son concours à l'organisation de cette semaine hip¬

pique, paraît satisfait des résultats obtenus.

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Le public suit avec beaucoup d'intérêt le parcours difficile que doivent effectuer cavaliers et montures.

Deux cavaliers de classe : à gauche, M. Elmer, directeur du manège St-Georges ù. Berne, et M. Jean G. Schmid, secrétaire

de la Fédération suisse do jumping.

Mme Dr Arqulnt-Joye fleurit la mon¬

ture de Mlle Charlotte Meyer, de Berne.

374.400 francs tombent des sphères à Belfaux

IE TIRAGE DE IA LOTERIE ROMANDE

r.î 11

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De cette sphère dépendra votre fortune ! Le numéro qui en sortira fera un heureux gagnant

de plus.

Ai-je le gros lot ? Le public est silencieux et suit attentive¬

ment la sortie des numéros.

Le sourire communicatif de M. Albert Repond, (à gauche) directeur du secrétariat de la Loterie romande à Fribourg, et M. Marcel Bertsehy, représentant, que

n'émotlonne plus un 128e tirage !

La tranche estivale de la Loterie ro¬

mande devait être tirée à Flamatt.

L'apparition de cas de poliomyélite dans la région obligea la Direction à changer au dernier moment cc projet afin d'évi¬

ter la propagation de la terrible mala¬

die. Ce fut alors le village de Belfaux qui fut choisi et qui mit sur pied une agréable manifestation. On y notait entre autre la présence de Me Henri Simon, président de la Loterie Romande, de M. le préfet Marcel Renevey, délégué du gouvernement de Fribourg, de M.

Jean Oberson, préfet de la Gruyère et des autorités locales. Les opérations de tirage furent effectuées sous la surveil¬

lance de Me Henri Hartmann, notaire à Fribourg. Tandis que les sphères souf¬

flaient un moment, entre leurs valses effrénées dans la Salle paroissiale, le Chœur mixte et la fanfare de Belfaux prenaient à leur tour le relais pour charmer invités et spectateurs de leurs productions variées, invitant la chance à ne pas décevoir ceux qui avaient unis, ce soir-là, leur confiance et leur espoir en elle.

Au cours de la soirée, quelques productions furent exécutées par la société de musique «La Lyre» et la société do chant que dirigeait M. L. Bertsehv

Avez-vous ce numéro ? Si oui, il vous rapportera la coquette somme de 12.000 fr. SI non, reprenez un billet de la prochaine tranche !

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Grand succès du deuxième Moto-Cross de Fribourg

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Un virage Impressionnant de Gaston Sauteur.

Cette importante manifestation, organisée par le Moto-Club et l'Association fribourgeoise des coureurs motocyclistes, a connu un immense suc¬

cès. Tout contribua d'ailleurs à sa réussite : temps splendide, parcours idéal, valeur des concurrents, participation record d'un public enthousiasmé et impressionné par la virtuosité et le courage des coureurs. Par son parcours, semé d'obstacles natu¬

rels ou artificiels, le circuit de la Crausaz a de¬

mandé de gros efforts aux concurrents qui ont tous fait honneur à leur réputation.

Le Fribourgeois Gaston Sauteur, déjà vain¬

queur de 7 moto-cross en 1954, (Olten, Lausanne, Pierre-Pertuis, Châlet-à-Gobet, Valleiry (France) Démoret et Broc) remporta une nouvelle victoire dans la catégorie 250 cmc., alors que l'imbattable Courajod de Genève fut le vainqueur incontesté de la catégorie 500 cmc et de la finale, dotée du prix Benoit Musy et réservée aux cinq premiers des deux catégories.

Le comité d'organisation, présidé par M. Henri Clément, peut être fier du succès remporté par ce deuxième moto-cross de Fribourg, épreuve qui sera certainement renouvelée et qui deviendra une tradition. Cette manifestation a été honorée de la présence de MM. les conseillers d'Etat Paul Torche et Pierre Glasson ; de M. le préfet Marcel Renevey ; du colonel-divisionnaire Petitpierre ; de M. Henri Gendre, conseiller national ; de M. le major Michel Tavernier, président de la commis¬

sion sportive nationale et de M. Eugène Crotti, chef du service des automobiles qui représentait la Fédération motocycliste suisse. L'important problème de la circulation fut résolu à la per¬

fection par M. Pierre Bersier, commissaire can¬

tonal. A. Z.

Le départ de la catégorie des 500 cm3. En tôte, Albert Courajod, de Genève, le grand vainqueur de la journée.

/

M. Pierre Dévaud (à gauche), de la Commission technique, et le Pit Gilbert Leibzig, chef du déta¬

chement de la police des routes qui était dirigée par M. Bersier,

commissaire à la circulation.

M. le conseiller d'Etat Glasson, membre du comité d'honneur, et M. Henri Clément, président du comité d'organisation.

Le cap. Ch. Reichler et non adjoint le sgt Chappuls assuraient la liaison par radio.

Gaston Sauteur, de Fribourg, emporta la pre¬

mière place dans la catégorie des 250 cm3.

'photo à droite)

Au bureau, on enregistre les résultats de la course qui sont immédiatement communi¬

qués aux Journaux.

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Page 10 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Septembre 1954

Le nouveau magasin „La Crémière" Pérolles 33

Avec un si joli nom, la laiterie et charcuterie que Monsieur Meinrad Eggertswyler a ouvert dans le nouvel immeuble de la rue Reichlen se devait bien d'être la crème des commerces du genre. La disposition harmonieuse, pratique et attirante du magasin où règne facilement une propreté impec¬

cable, son accès facile et sa clarté qui l'inonde inspirent, dès l'abord, confiance.

L'agencement est muni des perfection¬

nements les plus modernes. Le lait, maintenu dans un réservoir à une tem¬

pérature constante de 5 degrés, est livré par un distributeur automatique unique sur la place et qui supprime le transva- sage. I-ii Crémière justifiera de plus votre confiance par son assortiment complet de produits laitiers savoureux et de charcuterie fine et choisie.

L'Intérieur soigné et bien achalandé du magasin. (Photo M. Lorson)

Vue extérieure du nouveau magasin «La Crémière». (Photo M. Lorson)

Championnat suisse de lutte libre, à Domdidier Les Suisses aux bras noueux n'ont pas

attendu la rénovation des jeux olympi¬

ques pour s'adonner aux sports. La lutte des bergers est sans doute aussi ancienne que la fondation de la Confédé¬

ration. On l'a adoptée aujourd'hui sur tout le territoire helvétique. Elle a pris pied en Suisse romande avec le style olympique.

Une [lusse difficile de deux concurrents.

A gauche, M. Arthur Cormlnbœuf, syndic de Domdidier, et M. Léonce Duruz,

préfet de la Broyé.

A droite, M. Hermann Chardonnens, président du club Olympic de Domdidier et M. Henri Chardonnens, président du

comité de presse.

On reconnaît parmi les spectateurs, MM. Henri Plancherel, Marius Godel, Fernand et Henri Chardonnens.

A droite, M. Henri Plancherel et M. Auguste Aeby, vice-président de la Fédération suisse

de lutte.

Deux jeunes espoirs du Club Olympic ; Roger et Charles Godel.

Le comité d'honneur et le comité d'organisation de la fête de lutte : de gauche ù. droite, MM. Joseph Dubey, Mlauton, Arthur Cormlnbœuf, syndic, Charles Brasey, député, l'Abbé Georges Périsset rév. Curé de Domdidier, Jean Borgognon,

Pythoud, Hermann Chardonnens et Henri Chardonnens.

Dimanche 29 août, le championnat suisse de lutte libre s'est déroulé à Domdidier. Les clubs de Zurich, Bâle, Winterthour, St-Gall, Berne, Soleure, Genève, Lausanne et Fribourg y avaient tous envoyé une sélection de bons lut¬

teurs et l'on enregistra plus de cent cinquante inscriptions. L'intérêt du public et le nombre des inscrits démon¬

trent suffisamment combien ce sport est aimé chez nous. Il était beau de voir la force musculaire et la vigueur de l'habi¬

tant trapu de Berne disputer la victoire à la souplesse et à l'agilité d'un Gene¬

vois plus élancé...

Ce championnat suisse de lutte libre s'est inscrit comme une nouvelle étape remarquable dans les compétitions de ce genre qui ont jalonné la vie du Club Olympic de Domdidier. Les lutteurs citadins qui participent chaque année à ces rencontres s'émerveillent des res¬

sources sportives de ce village que cache l'apparente impassibilité broyarde.

Joie de vivre, de se manifester, de s'af¬

firmer dans le combat courtois, prépa¬

ration judicieux à des combats plus durs, ceux de la vie civile et militaire.

A vrai dire, la magnifique réussite de cette journée revient pour une large part au dévouement et à l'habileté des organisateurs. Aussi, nos tenons à faire un signe d'amitié et de reconnais¬

sance au Club Olympic de Domdidier qui a fourni un effort et un travail heureusement récompensé par le suc¬

cès. Et si Domdidier, charmante loca¬

lité de la Broyé fribourgeoise, jouit d'une notoriété de bon aloi dans le monde sportif, c'est en grande partie à ses sympathiques lutteurs qu'elle le doit et à l'esprit sportif de ses jeunes dont l'activité maintient les traditions du pays.. H. C.

(11)

Septembre 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Page 11

LE TOUR DE SUISSE CYCLISTE

A FRIBOURG

Le vainqueur de l'étape Berne-Fri- bourg (228 km.) Primo Volpi est félicité par Mlle Jacqueline Ayer.

L'arrivée du premier Suisse : Russen- berger, qui s'est classé 5e dans cette

étape.

Il est un fait incontestable et d'ail¬

leurs incontesté : la Pédale fribourgeoisc est passée maître dans l'art d'organiser l'arrivée d'une étape du Tour de Suisse cycliste. L'expérience de 1949, 'celle de cette année en sont les meilleures preu¬

ves. Par arrivée, il ne suffit pas de pen¬

ser uniquement à ceux qui circulent sur deux roues. Il y a encore toute cette colonne publicitaire, empruntant les formes les plus diverses par voie de terre et même par les airs (voir hélicop¬

tère) et tous ceux qui suivent la cara¬

vane, qu'il faut songer à nourrir, à loger et à s'occuper de mille et une manières.

Si le vainqueur de cette étape, Primo Volpi (qui a justifié son prénom) a reçu sa récompense morale sous la forme d'un baiser donné par la gracieuse Mlle Jacqueline Ayer, si le champion suisse amateur « A », Alcide Vaucher participant à l'omnium interville pré¬

cédant l'arrivée du Tour, eut droit à la même marque de sympathie, si Pasquale Fornara, le maillot jaune, en reçut autant de Mie Maria Borghi, ambas¬

sadrice de la colonie italienne de Fri- bourg. Il serait injuste d'oublier tous ceux qui ont œuvré durant des mois à l'organisation de cette arrivée.

Tout d'abord un nom abstrait et pla¬

nant au-dessus de tout : la Pédale fri- bourgeoise, qui fêtait à sa manière et de magistrale façon son vingtième anni¬

versaire en faisant honneur au canton

et à la ville de Fribourg. Ensuite des personnes dévouées auxquelles avait été confié le soin de mener à bien cette lourde tâche : MM. Théodore Ayer, conseiller d'Etat et président du comité d'organisation ; Charles Buenzod et Jean Perroulaz, vice-présidents ; René Déglise, adjoint ; André Grivel, Jean Strebel et Charles Kessler, secrétaires ; Félix Sudan, caissier général ; Louis Jaccoud, commission des dons d'hon¬

neur ; Henri Pauchard, commission de patronage ; Joseph Aebischer, commis¬

sion des logements ; Henri Bouquet, constructions, Fernand Deillon, loterie ; André Jaccoud et Eugène Schneuwly, réception et soirée ; Walter Schœni, programmes, et Edouard Collomb, presse ainsi que tous ceux qui, dans l'ombre, ont travaillé à la parfaite réussite de cette manifestation qui fera date dans les annales de la Pédale fribourgeoisc.

Au cours de la charmante réception officielle qui s'est déroulée à l'I-Iôtel Suisse, les dirigeants de la Pédale fri¬

bourgeoisc et les organisateurs reçurent, à juste titre, les remerciements des or¬

ganisateurs du Tour de Suisse, en parti¬

culier de MM. Marcel Castellino, prési¬

dent de l'Union cycliste suisse, de MM.

Luthy et Metzler du SRB, de M. le consul Pignatelli, qui furent tous enchan¬

tés et fiers de la réception offerte par notre grand cluh cycliste en particulier et les sportifs fribourgeois en général.

A. Z.

A l'arrivée de Fornara, on reconnaît de gaucho à droite : Mlle Ayer, M. Marcel Castelllnl, président de l'Union cycliste suisse, M. René Déglise, président do la Pédale Fribourgcoise, et, il l'extrême droite, Pasquale Fornara, le grand vainqueur

du Tour de Suisse 1954.

."T. ; I

/ Avant l'arrivée des coureurs, s'est disputé l'omnium lnter- ville. Ci-dessus, MM. les conseillers d'Etat Ayer et Quartenoud

félicitent le champion suisse Alcide Vaucher.

Le match romand d'athlétisme à Bulle La grande vedette du Tour vient d'arriver

a le sourire. Pasquale Fornara Le premier match romand d'athlé¬

tisme léger de la société fédérale de gymnastique, organisé par l'association cantonale d'athlétisme léger de Fri-

M. le conseiller d'Etat G. Ducotterd est démocratiquement assis parmi le

public.

M. Jean Perroulaz, vice- président de la Pédale frlbourgeolse et prési¬

dent de l'Association can¬

tonale frlbourgeolse de cyclisme.

Quatre fervents amis du cyclisme : de gauche à droite : M. René Déglise, président de la Pédalo frlbourgeoise qui a organisé l'arrivée du Tour de Suisse à Fribourg, M. André Jaccoud, du comité de réception, M, Albert Schœni, ancien champion cantonal, et M. Louis Jaccoud,

membre de la commission des dons d'bonneur.

bourg avec le concours de la section S. F. G. de Bulle s'est déroulé au stade municipal de Bulle. Il était honoré de la présence de M. Jean Oberson, préfet de la Gruyère, qui représentait le Conseil d'Etal ; de MM. Marcel Dubas et Carlo Gaillard, conseillers commu¬

naux de Bulle ; de M. le Dr Saxer, pré¬

sident technique de l'Association fédé¬

rale d'alhlétisme léger; de M. Schmirl, président de l'Union romande de gym¬

nastique et de M. Paul Millier, président de l'Association cantonale fribourgeoisc de gymnastique. Tous les cantons ro¬

mands et le Jura avaient envoyé leur équipe, sauf le canton de Ncuchâtei, dont 7 athlètes se trouvaient en service.

L'équipe genevoise fut, de son côté handicapée, ses meilleurs éléments ayant été mobilisés pour une finale intersections à Lucerne. Parmi les résul¬

tats individuels, signalons la perfor¬

mance d'Ernest Pfister, de Fribourg- Ancicnne, qui a battu le record l'ribour- geois du saul à la perche, qu'il détenait déjà, en franchissant 3 m. 40. Le classe¬

ment intercantonal de cette épreuve parfaitement organisée malgré le temps défavorable s'établit comme suit : 1.

Jura : 262 p., 2. Vaud : 232 p., 3. Valais : 204 p. ; 4. Fribourg : 184 p. ; 5. Genève : 129 p. Les épreuves furent suivies, avec un bel esprit sportif par un public enthousiaste.

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