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cantonale, rriuourg

Ho 116 J.A. 11me année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 cts JUIN 1956

l^srAntic

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Les deux «parrains» par excellence des Compagnons du Guillon fribnurgeois, MM. J. Eisenlohr (ù. (fauche) et Baeriswyl-Eggertswyler (à droite) boivent un

verre de Lavaux il la santé de leurs nouveaux comparions. (Voir page 3.)

Cette charmante demoiselle d'honneur staviiujuoise accompagnait la bannière cantonale à la FPIe des Musiques de Morat.

Sous la direction de Cheftaine Rio, les éclaireuses de St-l'ierre ont donné au Lycée une fête des parents très réussie. Répondant au gracieux totem de Pinson,

la petite Josiane Kolly s'est montrée violoniste de talent lors de cette soirée.

Le canton de Fribourg est en deuil, douloureusement frappé par la disparitioi du grand magistrat que fut M. le conseiller d'Etat Maxime Quartenoud Ci-dessus, la dernière photo de l'éminent homme d'Etat prise par Fribourg

Illustré lors dos récents examens de CJrangoneuve.

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2 FRIBOURG-ILLTJSTRÊ Juin 1956

Mme Marie Vogt

Mme Marie Vogt, née Wicki, de Kriens (Lucerne) s'était établie à Fribourg depuis plus de 50 ans, où elle était honorablement connue et estimée. Elle avait élevé une nom¬

breuse famille. C'était avant tout une maman au grand cœur ne connais¬

sant que travail et dévouement ; elle s'était consacrée entièrement à l'af¬

fection de son foyer. Souffrant depuis bien des années d'une affection car¬

diaque, c'est avec un courage remar¬

quable qu'elle supporta cette longue épreuve. Elle a quitté, âgée de 74 ans, cette terre laissant dans la peine et l'affliction de nombreux enfants et petits-enfants qui l'entouraient de tendresse et de soins généreux.

M. Paul Michel

Ouvrier très estimé, M. Paul Mi¬

chel travaillait chez M. Gutknecht à Bussy, où il habitait. Homme mo¬

deste et effacé, il partageait sa vie entre l'entreprise dont il était un employé dévoué et sa famille qu'il avait élevée avec beaucoup de dévouement et de cœur. Mais de¬

puis longtemps atteint d'un mal inexorable, il a succombé après avoir enduré avec un grand cou¬

rage et une belle résignation de longues et pénibles souffrances. Il avait su se gagner par ses qualités l'estime de toute la paroisse de Bussy.

M. Henri Python M. Emile Rouiller

Originaire de la Sarine-Campagne, M. Henri Python y passa une grande partie de son existence, menant de main de maître son exploitation agricole. C'est à Broc qu'il choisit de passer sa vieillesse, entouré de l'affection aimante de sa jeunesse et de sa fille. Il y conquit la sympathie de chacun.

Toujours aimable, il aimait à ren¬

dre service en accomplissant de nombreux menus travaux. Homme modeste et probe, affable avec cha¬

cun, il passa à Broc une heureuse vieillesse et s'est endormi à l'âge de 83 ans. (Photo S. Glasson)

Chef de transport à la IVe section des Chemins de fer fédéraux, Mon¬

sieur Emile Rouiller était très connu à Fribourg où sa mère fut garde- barrières de l'ancien passage à niveau de Miséricorde. Son père avait égale¬

ment travaillé, comme cantonnier au service des CFF. Le défunt fut avant d'être promu au rang de chef de transport, conducteur, pendant plu¬

sieurs années, de la draisine à mo¬

teur de l'ingénieur de la voie. Il était apprécié, non seulement par ses supé¬

rieurs et collègues, mais par les nom¬

breux amis qu'il s'était fait. La mort l'a ravi à l'âge de 46 ans à l'affec¬

tion des siens.

Mme Suzanne Genoud

C'est une figure bien sympathique qui disparaît avec Mme Suzanne Genoud-Gaillard enlevée à l'affection des siens après une courte mais péni¬

ble maladie. Née à Paris mais habi¬

tant Fribourg depuis son enfance, dans le quartier de la Neuveville où chacun la connaissait pour son carac¬

tère agréable et son cœur généreux.

Elle a travaillé durant 40 ans à la Fabrique Cafag où elle a rendu de nombreux services. Agée de 68 ans, elle nous a quittés laissant dans la peine sa famille qui ne s'attendait pas à une fin si proche.

(Photo P. Macherel)

Mme Denise Wicht Mme Elise Zbinden

C'est à la fleur de l'âge, à 33 ans, que Mme Léon Wicht, née Denise Egger a été ravie à l'affection de son époux, maître de gymnastique aux écoles primaires de Fribourg, de ses trois tout jeunes enfants et'de sa famille. Elle a succombé, après avoir supporté la douleur pendant des an¬

nées, silencieusement, à un mal latent qui s'aggrava subitement et en quel¬

ques jours amena l'issue fatale. Pro¬

fondément dévouée, avant tout, à son foyer pour lequel elle travailla sans relâche, elle avait, comme son mari, la passion de la gymnastique où elle fut une excellente présidente et monitrice à « L'Ancienne ».

(Photo Rast)

Brusquement ravie à l'affection des siens, à l'âge de 74 ans, Mme Elise Zbinden, née Michel, habitait, depuis l'âge de 10 ans, le quartier de Beau- regard où elle était avantageusement connue. Elle eut la douleur de perdre, il y a plusieurs années déjà, son mari qui travaillait aux Chemins de fer fédéraux en qualité de mécanicien.

Les épreuves qui ne lui furent point épargnées n'abattirent cependant pas son beau courage. Elle était restée alerte et gaie, gardant toujours une prédilection pour les fleurs dont elle ornait ses balcons.

(Photo Rast)

M. Pierre Nicolet

Agé de 27 ans, M. Pierre Nicolet a été victime, à une centaine de mètres en dessous de la gare de Rosé d'une collision avec trois piétons alors qu'il circulait en motocyclette en direc¬

tion de Fribourg, accompagné d'un passager. Il fit une lourde chute et malgré les soins qui lui furent prodi¬

gués, succomba à une fracture du crâne. Cet accident mortel a causé, dans le village d'Autigny où le jeune homme était avantageusement connu, une émotion compréhensible et a privé une famille d'un fils aimé, qui travaillait comme monteur à Chénens où il était ancien membre actif du footballjclub.

M. Camille Charrière

Un accident tragique a ravi à la com¬

mune de Romanens son syndic, M.

Emile Charrière, âgé de 46 ans. Il était en train de démonter un ancien abri désaffecté dont il avait acheté la boiserie et qui se trouvait non loin de sa maison quand la construction s'effondra soudain sur lui et l'écrasa mortellement avant qu'on ait eu le temps d'intervenir. Homme affable, courtois et intègre, il dirigeait les destinées de sa commune depuis de nombreuses années et à la satisfac¬

tion de ses concitoyens dont il avait toute l'estime, donnant lui-même l'exemple d'un bon chef de famille et d'un éleveur avisé.

M. Henri Jemmely

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Marchand de vins à Estavayer-le-Lac, M. Henri Jemmely a été enlevé, après quelques heures de maladie, à l'âge de 55 ans. La veille encore il avait participé à une manifestation de l'harmonie La Persévérance dont il était un excellent musicien. Il avait d'autre part un goût inné du théâtre et ses qualités d'acteur étaient connues à Estavayer. Passionné du folklore, il fut un promoteur de la rénovation des Anciens costumes et aida à conserver les coutumes loca¬

les. Commerçant estimé qui, par sa cordialité savait s'ouvrir toutes les portes, il faisait partie de plusieurs sociétés financières locales et régio¬

nales. (Photo Presse Diffusion)

M. MAXIME QUARTENOUD Le fils du forgeron de Treyvaux

n'est plus. Mais, s'il serait relative¬

ment aisé de dire quelle fut sa bril¬

lante carrière de son étude de notaire au conseil d'Etat et au conseil des Etats, il est bien impossible d'évo¬

quer en quelques lignes la richesse de sa présence. Car M. le conseiller d'Etat Maxime Quartenoud était une personne riche. Preuve en était son ouverture d'esprit, caractéristique des grandes âmes qui ne savent pas être partisannes. C'est grâce à cette qua¬

lité d'esprit, d'intelligence, toujours guidée par de profondes qualités de cœur, que Maxime Quartenoud a rendu de si grands services à son pays. Très jeune il prit conscience du fait que le canton de Fribourg se caractérisait par l'exportation de ses richesses vitales, l'exode de la jeu¬

nesse, et il s'appliqua à enrayer cette tendance.

Luttant en faveur de l'agriculture, luttant pour de justes prix agricoles, salaire effectif du paysan, il contri¬

bua largement à maintenir notre paysannerie sur sa terre. Mais il avait aussi compris que la lutte poul¬

ies prix serait sans succès si les con¬

ditions de production ne s'amélio¬

raient pas. C'est pourquoi on le vit présider à toute saine réforme dans les domaines de l'élevage et des cultu- ic<s, à l'organisation de la commu nauté agricole et au renforcement de son école de Grangeneuve.

Partisan de la décentralisation industrielle, novateur du contrat col¬

lectif, il sut assurer à l'ouvrier fri- bourgeois comme au patronnat cette paix du travail sans laquelle le pro¬

grès social est vain. Ne pensant pas qu'une œuvre humaine soit jamais achevée, il venait d'ouvrir la lutte pour la généralisation des allocations familiales qui doit être la concrétisa¬

tion de l'esprit d'entraide nationale lorsqu'il fut frappé par la mort dans sa 59me année.

Ce travailleur, humble et passionné comme le peuple dont il était issu,

laisse une œuvre vaste qui le place au rang des grands fribourgeois, sans distinction de partis, tant il est vrai que la grandeur se passe d'étiquette.

On mesure le vide laissé par son départ au souci instinctif du peuple fribourgeois. Le parti conservateur, en perdant avec lui son délégué le plus indépendant, perd celui qui était le plus populaire et qui représentait le mieux nos milieux agricoles. Mais le souci du peuple n'est pas un souci électoral. Comme toute notre écono¬

mie est basée sur l'agriculture dont la direction a été assurée avec tant de clairvoyance, d'amour et de zèle par Maxime Quartenoud, le peuple désire à cette direction un homme connaissant à fond les problèmes de notre terre et sachant parler son langage. Cette exigence est, peut- être, le meilleur hommage que l'on puisse rendre à la mémoire du grand disparu auquel Fribourg a fait d'émouvantes funérailles.

Fribourg-Illustré Le drapeau endeuillé de Sarinia accompagne à sa dernière demeur(

l'un de ses membres les plus illustres.

Ix'S représen¬

tants du clergé précèdent lu dépouille mor¬

telle du grand chrétien que fut

Maxime (JuartenoiuL

Suivant leur recteur magnifique, les professeurs de notre aima mater.

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Juin 1956 FBIBOURG-ILLUSTKÊ

SAVONNERIE

PECLARD

YVERDON

La SFO dans les Ardennes

Toujours soucieuse de compléter son bagage de connaissances militaires, la Société Fribour- geoise des Officiers a, cette année, choisi comme excursion instructive les Ardennes où la der¬

nière guerre a vu se jouer l'une des dernières offensives allemandes. Tous ont encore à l'esprit l'épopée de Bastogne où une poignée d'Améri¬

cains a résisté victorieusement, grâce à ses qua¬

lités morales, à trois divisions allemandes qui l'encerclaient. Le voyage, préparé avec soin par le Pit Daguet, a été une réussite. A l'aller, la vingtaine d'officiers qui avait répondu à l'appel s'arrêta à Strasbourg où elle fut reçue par le

gouverneur militaire chez lequel a été prise notre photo (de gauche à droite, on reconnaît le colonel Musy, attaché militaire à Paris et Bruxelles, le général Robclin, le général Cogny, le général Gross et le major Cl. Blancpain, pré¬

sident de la SFO). A Bastogne, c'est le général belge Bouhon qui présenta le secteur et la bataille qui s'y déroula. Au retour, nos officiers furent reçus par le chef de l'E. M. luxembour¬

geois, le colonel Albrecht. Ce voyage laissera à ses participants le souvenir d'une belle ambiance et d'utiles enseignements. (Photo Bonjour)

ssat c Compagnons du Guillon

au Château de Chiilon (photos Ch. Hosennen)

Sous l'œil vigilant du Tabeillon et entouré des invités fribourgeois, M. le conseiller d'IOtat Torche inscrit au livre d'or de la Confrérie un verset it la louante du vin vaudois.

M. O. Anthamatten vient de franchir sans encombre l'épreuve du tirer au guillon et déguste le fruit de sa peine tandis que M. Pli. Rouge, en grande

tenue du Conseil, lui donne une note.

L'Intronisation de M. A. lîcmy, président de la presse cantonale.

Dans la Grande Cuisine du château, M. Spiclier vient de recevf Gouverneur la coupe d'or et l'injonction rituelle : « Bois ce v

bon que lui ».

oir des mains du in et sols aussi

La Confrérie du Guillon a pour but de rendre hommage selon les meilleures rites aux vins vau¬

dois. Elle a choisi, pour son chapitre de printemps, de recevoir tout spécialement les Fribourgeois qui, on le sait, ont un titre de gloire sur les bords du Léman : les vignes d'Ogoz et des Faverges. Nul lieu ne convenait mieux que les célèbres murailles de Chiilon dans un coucher de soleil printanier.

Après l'épreuve du tirer au guillon, la noble che¬

ville de buis qu'il ne faut pas confondre avec la

« boîte >, ce robinet peu subtil, les candidats furent

intronisés aux insignes de la Confrérie puis, dans la Cour des Comtes, assistèrent à la présentation des Conseils, au salut du Prévôt et au hisser des couleurs. Enfin, après un blanc cassis, la soif s'aiguisant, la Confrérie passa à table où furent présentés et servis les vins les meilleurs, donc vau¬

dois, et les plats les plus fins du maître rôtisseur Gottraux. Les Fribourgeois garderont un souvenir chaleureux; de la réception grandiose de leurs Compagnons vaudois.

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Pour marquer le vingtième anniversaire de leur association, les commerçants de Beau- regard ont pris l'heureuse initiative d'offrir aux sourds-muets du Guintzet et aux enfants de la crèche de leur quartier un goûter au Lac-iNoir. Une dizaine de ces aimables com¬

merçants se sont rencontrés un jeudi après- midi pour emporter dans leurs voitures les enfants, les croissants et des boissons fraîches,

suivis par deux autocars bondés. On devine la joie des tout petits et des « moins petits » d'aller prendre un bol d'air pu.r au bord de notre lac alpestre.

Un tel geste honore cette association qui a su prendre prétexte d'un heureux anniversaire pour faire profiter de sa prospérité des enfants.

C'est un geste que l'on aimerait voir imiter.

Au premier plan, portant une caisse de croissants fourrés, M. Vidal et M. Chammartin, président. A l'arrière-plan, MM. Miserez, Briilhart et Sauterel. Si le beau temps ne fut pas entièrement de la partie, la faim et la soif des enfants répondirent à l'abondant profiter

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Juin 1956 FRIBOURG-ILLTTSTRÊ 5

La Fête Cantonale

I,e colonel Fiirst remet la bannière cantonale au porte-drapeau de la Stadtmusik de Morat.

Une partie des officiels durant la remise de la bannière cantonale.

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La pluie du samedi n'a pas empê¬

ché la Fête des Musiques de prendre, dès le départ, une belle allure et la ville de Moral de s'imprégner d'une atmosphère gaie. L'arrivée des sec¬

tions, les premiers concours, Créèrent rapidement l'ambiance dans le cadre d'une organisation parfaite qui sut diriger, sous la présidence active du colonel Fürst, les quelque 1600 musi¬

ciens qui s'étaient donnés rendez-vous dans notre cité du Lac. Rien ne fut laissé au hasard et le programme tenu sans contrainte. Le temps lui- même profita de la matinée de diman¬

che pour tourner au beau tandis que la « Persévérance » d'Estavayer-le- Lac, conduite excellemment par M. Bernard Chenaux, remettait la bannière cantonale à la «Stadtmusik»

de Morat au cours d'une cérémonie toute amicale.

L'après-midi vit se dérouler un beau cortège et la journée se termina par la proclamation des résultats.

Les sociétés s'étaient préparées avec soin. De nombreuses franges or en témoignent. Elles ont droit à la reconnaissance du public, car se sont elles qui donnent leur couleur à tou¬

tes les manifestations, se dévouant à leur belle tâche de serviteurs de la musique.

La révélation vestimentaire de cette fête fut le costume de la fanfare de Courtion. Rompant résolument avec la ligne habituelle, le peintre Armand Niquille a imaginé cet ensemble rouge surmonté d'un shako il plumet volumineux qui a fière allure. Cette tenue fut étrennée il l'occasion de la fête cantoniile oil elle fut très

remarquée.

des musiques

à Norat

Sur le quai de la gare de Morat, les demoiselles d'honneur et le porte-drapi'au de la Stadtmusik accueillent la bannière cantonale.

Au concours de marche, tous les ensembles se classèrent brillamment, obtenant la couronne avec frange or.

Quel enfant ne rêverait pas de faire partie de ce charmant groupe de petits suisses ? Le magnifique drapeau de la fanfare de Cressier est dil il la palette du peintre Raymond Meinvly. (Photo Mulhauser)

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6 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Juin 1956

A l'enseigne de la Civette

M. Millier, distingué directeur de la Civette.

■ B s'installe en Suisse » lisait-on récemment sur les affiches. Puis, l'énigmatique B devint Bastos, la cigarette Bastos. Le mystère s'est même complètement éclairci lors¬

que l'on apprit que cette cigarette était produite par la toute nouvelle fabrique d'Estavayer-le-Lac. Un atout de cette entreprise c'est, sans doute, d'être équipée de la façon la plus moderne et d'avoir été créée par une maison qui jouit d'une longue expérience des tabacs, Iii Civette S. A.

Fondée à Genève en 1828, la Civette doit son nom à un petit quadrupède des tropiques recherché pour son musc qui servait à l'aromatisation des tabacs. Lors de l'inaugu¬

ration, M. Witter, président du conseil d'administration brossa une fresque de l'activité de cette maison depuis ses origines au ]7 de la rue des Pierres à Niton à son installation — définitive, souhaitons-le — à Estavayer- le-Lac. Au siècle passé déjà, elle fabriquait des cigarettes et se trouve, de ce fait, parmi les pionniers de cette pro¬

duction. Elle vécut d'une façon complète la modification des goûts du public, du tabac à pipe ou à priser, en passant par le cigare, pour en venir aux cigarettes.

Une réorganisation des services de l'entrerise fut néces¬

saire entre 1938 et 1948, période durant laquelle la fabri¬

cation fut confiée à une maison de Bâle. En 1948, la fabri¬

cation reprend à Lugano et son transfert vaut au canton de Fribourg l'avantage de compter une nouvelle industrie.

Les mélanges sont effectués par la maison Vautier Frères avec laquelle la Civette a toujours entretenu d'ami¬

cales relations, et qui dispose, à Grandson, d'installations irréprochables, gage de qualité et de stabilité. Quant aux marques produites, ce sont la Caporal et la Bastos avec ou sans filtre, cigarettes de tabacs noirs au goût bien équilibré.

On doit se réjouir de voir une maison telle que la Civette ne pas hésiter à s'installer au dehors des grands centres et de contribuer ainsi à une meilleure répartition du poten¬

tiel économique national. Les orateurs le soulignèrent, qui prirent la parole au repas offert à la Fleur de Lys lors de l'inauguration. Ils soulignèrent également l'influence sociale que représente une nouvelle industrie sur le milieu clans lequel elle se développe, apportant des occasions de travail qui permettent à de nombreuses personnes de régler leurs soucis financiers.

Gageons que la Civette se sentira chez elle dans notre capitale broyarde, entou¬

rée qu'elle est de champs de tabac et de toute une population pour laquelle celle-ci représente une part importante de revenu.

Parmi les invités à l'inauguration, on notait M. Armand Droz, député, qui fut un major de table apprécié, le président du Grand-Conseil, M. Gustave Roulin, M. Ducotterd, conseiller d'Etat, M. Henri de Vevey, syndic d'Estavayer, le prési¬

dent de l'Association suisse des fabri¬

cants de cigarettes, M. Cottier, le préfet de la Broyé, M. Léonce Duruz, M. le doyen Brodard, les représentants des planteurs, qui tous se plurent à formuler _JÉÉ d°s vœux pour le développement do Zïîf ti cette nouvelle industrie dans notre can¬

ton. (Photos Pli. Juriens)

•• .-. -,i> ' !

luiifietiii ti MUiHH

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M. le doyen Brodard, lors de la bénédiction des locaux.

I.a nouvelle fabrique dispose de machines les plus modernes «lui

assurent au fumeur des cigarettes irréprochables. Tout concourt ici à la propreté.

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Juin 1956 FRIBOURG- ILLUSTRÉ 7

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8 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Juin 1956

Un pou du ciel

Le cœur du pou est constitué par ce moteur deux-cylin¬

dres à deux temps.

Ce montage donne l'échelle de l'HB- STIS par rapport i\ un DC t et il explique les per¬

formances d'un ap¬

pareil aussi petit, qui peut décoller sur une cinquan¬

taine de métrés et dont la consomma¬

tion en carburant, par rapport au ' DC 4, est dans la proportion de l'es¬

sence d'un briquet à celle d'une voi¬

ture.

Plusieurs lecteurs nous ont demandé si le pou du ciel passant entre la carlingue et l'hélice d'un DC 4, sur un trucage de notre numéro d'avril, existait. Qu'ils se rassurent, il est aussi réel que le DC 4 lui-même. Il appartient à M. Louis Cosandey, techni¬

cien aux EEF, qui est un véritable sportif de la mécanique ou, si vous voulez, un mécanicien du sport. Ses constructions remontent à sa première jeunesse, à cette époque bienheureuse où, non seulement on faisait de la compétition, mais où il fallait construire soi-même son coursier. M. Cosan¬

dey se souvient avec plaisir de courses en moto-side-car durant lesquelles, si son passager faisait défaut, il le remplaçait par un sac de sable. Il se souvient aussi du pre¬

mier essai qu'il fit, au-dessus de Charmey, d'un planeur de sa fabrication. Des éclai- reurs l'avaient aidé à le monter en mon¬

tagne et, comme le dit savoureusement M. Cosandey, il n'aurait pas eu le cou¬

rage, arrivé sur place, de tenter l'expé¬

rience si l'on n'avait pas eu tant de peine à amener l'appareil. Ce planeur fut, du reste, l'un des premiers modèles d'ama¬

teurs à être homologués.

Quant au HB-SUS (ce sont les « pla¬

ques » de notre pou), avec sa vitesse minimum de 25 km/h et son poids d'une centaine de kilos, son décollage sur une cinquantaine de mètres, il se montre d'une très grande maniabilité et promet à M. Cosandey de belles promenades «au ras des pâquerettes». (Photos JAFA)

Ci-dessus : M. Cosandey à sa table de travail. Depuis tout jeune, il s'est Inté¬

ressé à la construction mécanique, aux courses, aux records, aux performances.

C'est un véritable sportif de la technique.

Ci-dessous : L'HB-SUS dont la position des ailes frappe au premier abord.

Léger, extrêmement maniable, c'est presque un planeur à moteur.

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expose à Fribourg

Une vue générale de l'exposition. A gauche et en suivant : « l'Elysée », « Berline de luxe », « Le Grand Large», le cabriolet «Week-End» et le coupé de ville.

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A gauche, M. Léopold Daler, le dynamique directeur du Garage Daler Frères S. A., et agent Simca, converse avec M. Ed. Colomb,

rédacteur de « La Liberté ».

La grande firme française Stmca et le Qarage Daler Frères S.A.

à Fribourg nous ont donné l'occasion d'admirer, de convoiter et d'acheter la voiture de nos rêves. Tous les modèles exposés, de la 'Berline de Luxe- au cabriolet racé. La Simca est l'élégance personnifiée par la finesse de sa ligne, la couleur de sa robe. Son fameux moteur «Flash» souple et puissant vous conduira sûrement et rapidement sans ennuis, n'importe où. Pour le travail, la promenade, les vacances, seul ou en famille, Simca vous procure la joie et la détente.

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MM. Colomb, rédacteur, ]. Daler, représentant et vendeur de la Simca et un client, admirent la magnifique « Berline de luxe ».

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Juin 1956 FKIBOTJRG-ILLUSTRÉ 9

Î\I. lï. Cbardonnens so distin¬

gua tout particulièrement à l'escrime.

La rencontre polysportive qui a opposé Munich à Fribourg — et à laquelle suite sera donnée à Munich — réunissait les meilleurs éléments des deux universités. Il est évident que les Munichois ont l'avantage de pouvoir sélectionner leurs représentants sur une plus large base que Fribourg. Cela n'a pas empêché la plupart des compétitions d'être intéressante.

En escrime, par exemple, Fribourg devait s'in¬

cliner au fleuret tandis que l'inverse se pro¬

duisait à l'épée, le total étant favorable aux locaux (grâce, en grande partie à l'excellente forme de Chardonnens qui réalisa 6 victoires sur 6 assauts). Au pentathlon, si les visiteurs imposèrent leurs vues à la course de vitesse, ils durent s'incliner devant le 1500 m. de Gloor (qui se classera meilleur pentathlète de la journée). Les jets sont peu probants, le terrain étant détrempé. Mais le terrain glis¬

sant et inondé de Saint-Léonard devait voir, malgré les conditions peu favorables, un jeu remarquable des invités qui jouèrent un VVM sans reproche et dont la classe se rapproche de nos meilleures équipes. Quant au basket- bail, il se disputa au sec à la Vignettaz où Fribourg, après un bon début, se faisait dépas¬

ser de 9 points.

Cette belle rencontre inter-universitaire mérite une nouvelle édition car elle permet aux étudiants de faire connaissance par le sport et de mesurer leur forme.

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Côte it côte au stade. M. Aepli, chancelier de l'Université, et le directeur des sports de l'Université de Munich, M.

Miehalke.

Le maître des sports de notre aima mater, M. l'ius l'ally, arbitre un assaut au fleuret.

Rencontre sportive

inter-universitaire

Nunich-Fribourg

Le « onze » fribourgeois sur le pizon de Saint-Léonard où l'on assista il une sévère démonstration des invités.

Les grandes chaleurs sont proches I

Iles seront les bienvenues, mais nos aliments ne les supportent pas.

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beurre, viande, poisson, légumes, boissons, etc., seront conservés au frais, d°ncà l'abri des bactéries,dans le nouveau

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M. i\tiserez arbitrait sur l'une des deux pistes durant l'épreuve d'escrime.

Prix Marc Lorson Ce prix a vu, cette année, du beau cyclisme grâce à la combativité des coureurs. Notre pholo montre, sur la ligne d'arrivée, de gauche à droite), M. M. Lorson, André lîonny, vainqueur (qui a fourni une course très intelligente), M. Vuichard, Mlle Zeiser, Paul Piller (second) et M. Egger, président de la commission technique du V. C. Guin.

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10 FBIBOURG-ILLUSTRÊ Juin 1956

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Le nouveau collège s'inscrit harmonieuse¬

ment dans le paysage.

Au printemps 1952, les Pères rédempto- ristes de la province suisse acquéraient une propriété à Matran. Malgré les transforma¬

tions, il devint rapidement urgent de songer à l'édification d'un collège moderne. Ils eurent recours aux conseils et aux plans de M. Virgile Jaquet, architecte. Celui-ci sut à merveille situer le nouvel édifice et tenir compte, dans son organisation interne, des coutumes de l'ordre qui règlent toute une série de détails.

L'aspect extérieur s'incorpore harmonieu¬

sement au paysage, à l'atmosphère paisible de Matran et les façades claires marquent le bâtiment comme un flambeau. Le côté sud-est donne sur un paysage ouvert, cré¬

nelé au loin par les Alpes. On y a ménagé une marquise qui formera le promenoir en cas de mauvais temps. Quant au côté nord-ouest, il voit s'inscrire sous les vitra¬

ges de la cage d'escalier la porte principale largement ouverte et accueillante. Deux avancements latéraux sur lesquels sont pré¬

vues des fresques font vivre cette façade.

Engageant, plaisant, accueillant, tel est l'aspect extérieur qui est en quelque sorte le visage du nouveau collège.

Dès que l'on pénètre dans le bâtiment, on est surpris d'emblée par la judicieuse dis¬

position des volumes et la clarté de l'espace.

Une chapelle simple et gale reçoit la communauté.

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it ' v J

Le dortoir où chaque élève se sen¬

tira « chez lui ».

Ij» façade nord-ouest et ses deux éléments proéminents qui s'embelliront encore de fresques.

Une visite à la chapelle renforce cette impression de simplicité, de netteté, de joie discrète. Ici, tout a un but clairement défini, aucune pièce n'est laissée au hasard. Les élèves disposent d'un local où changer de chaussures. Les visites sont reçues dans d'aimables par¬

loirs. Les salles d'étude et de classe sont ouvertes, calmes, bien ordonnées. Une mention spéciale va au dortoir des élèves où mal¬

gré le nombre, chacun se sent chez soi dès qu'il est couché parce que l'on a songé à placer la tête des lits en retrait. Les Pères et les Frères jouissent de chambres confortables mais simples.

Mais on n'en finirait pas de dire le détail et la perfection de toutes les installations, de la cave au galetas en passant par la cuisine aux chaudières les plus modernes, par les lavabos où chacun dispose d'une armoire personnelle pour ses effets, par la station de pompage d'eau ou la charpente bien étudiée.

Vraiment l'architecte a fait du beau travail et il a su tirer un parti optimum des ressources mi¬

ses à sa disposition. Il a été secondé dans sa tâche par des maî¬

tres d'état vigilants et conscien¬

cieux qui ont fait honneur à leurs corps de métier.

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juin 1956 FRIBOURG- ILLUSTRÉ 11

L'architecte (û. gauche), M. Virgile Jaquet, en conversation avec M. Simon Piantino.

M. Wassmer (à gauche) aux côtés (le M. Page, syndic de Matran, au cours du repas qui suivit les offices religieux.

CONSUL ARK II LE SUCCÈS DE L'ANNÉE

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A l'inauguration du Collège St-Joseph On no pouvait mieux choisir une date pour l'inauguration du collège Saint- Joseph de Matran que le premier mai, fête des travailleurs placés sous la pro¬

tection du père nourricier du Christ. Car cette inauguration fut une réelle fête du travail, couronnant les efforts consentis par les Rédemptoristes pour l'installa¬

tion du collège de leur Province suisse à Matran, les efforts de l'architecte et des maîtres d'état qui ont abouti à une exécution soignée des plans. Aussi, tous se retrouvèrent dans une même commu¬

nauté d'esprit, religieux et chefs de chan¬

tier, autorités ecclésiastiques et civiles.

Après la bénédiction des locaux et le service divin, les invités se rassemblè¬

rent pour le dîner au cours duquel d'ai¬

mables paroles et de nombreux souhaits furent échangés. Cette manifestation était rehaussée tout spécialement par la présence du Père Gaudreau, Général des Rédemptoristes dont les paroles d'une spiritualité profonde resteront comme la consigne du collège de Matran qui sera porteur et témoin de vérité.

M. le conseiller d'Etat Python représen¬

tait le gouvernement et Mgr Waeber son Excellence Mgr Charrière et de nom¬

breux Pi'ovinciaux étaient venus porter le salut de leurs provinces à celle de suisse. Les chants des élèves égayèrent le repas et la fête se termina dans l'allégresse et la joie de tous.

Le Père Gaudreau, Général des Hédempto- ristes, au cours de son allocution.

Entourant le frère Girard, organiste, les élèves chantent avec goût pour le plaisir des invités.

L'instituteur de Matran, M. Brodard (il gauche) avait tenu à participer il cette inauguration. A son côté, M. Iîaeriswyl, installateur.

- ïxM'i

Coup d'œil il une table : De gauche il droite, MM. Tinguely d'Alterswyl, Vordan et le Père Isele qui a déjà réalisé plusieurs fresques il l'intérieur et se propose

d'exécuter celles de la façade.

(12)

il!

12 FRIBOURG-ILLUSTRÉ Juin 1956

V I E S C O

U T

E Les «Frères Jacques» gracieusement figurés par les éclaireuses sur le plateau

du Lycée.

Un beau moment do tout groupement scout est la repré¬

sentation théâtrale. Les guides, éclaireuses et petites ailes de Saint-Pierre, sous l'habile di¬

rection de Cheftaine Rio, ont présenté au public émerveillé des parents une mosaïque biga- rée de leurs aptitudes à la scène, utilisant avec bonheur l'impatience des petites et la timidité des grandes.

'4. ' i:-:-*■.?

Cheftaine Rio met une dernière main à l'accoutrement de Gesomina qui entre un instant plus tard en scène avec la

trompette célèbre de « la Strada ».

Surprise à retardement Dans l'Indépendant du 23 mai, M.

Rohrbach se pose la question -Fribourg- Illustré est-il un journal politique ? » parce que notre numéro de mai, sorti de presse le 5, n'a pas consacré un repor¬

tage au récent congrès du parti radical- démocratique suisse à Fribourg.

Disons d'emblée que la surprise de M. Rohrbach étonne parce qu'elle est à retardement et que le retardement dans la surprise sent la fabrication. En effet, cinq numéros de l'Indépendant sont sor¬

tis de presse entre le 5 mai et la date où M. R'ohrbach s'est avisé de se sentir froissé. On avouera que c'est beaucoup.

Mais enfin, un lecteur a le droit d'être mécontent quand il lui plait, même après passé deux semaines.

Là où nous ne sommes plus d'accord, c'est quand M. Rohrbach vient nous prêcher loyauté et franchise. Parce que, avant d'être politique, un journaliste doit s'assurer tout court de la solidité de ses informations et, à défaut de preu¬

ves, examiner si la bonne-foi de son «in¬

formateur» (le beau mot) éventuel est suffisante. C'est sur ce plan d'abord que se situe la loyauté.

C'est très gentil de la part de notre confrère de vouloir patronner en quel¬

que sorte notre journal en faisant appel à la mémoire du regretté rédacteur, M. Pierre Verdon, en rappelant qu'il avait fondé notre mensuel. Fribourg- Illustré sait ce qu'il doit à sa mémoire.

Mais son fondateur, le premier éditeur, fut l'imprimerie des Arcades qui appar¬

tenait alors à celle des Remparts à Yverdon. M. Verdon était propriétaire de la Revue de Fribourg qui trouva bien¬

tôt asile dans notre journal, où elle fut appréciée des lecteurs. Ceux qui ont conservé la collection de notre mensuel depuis 1945 s'en convaincront aisément : M. Verdon fut rédacteur à notre journal

— et nous lui savons gré d'y avoir ap¬

porté tout son talent — mais il ne l'a pas fondé. Si quelqu'un mérite le nom de fondateur, c'est sans conteste le dis¬

tingué directeur de l'Imprimerie des Remparts, M. Pierre Rigo.

Fribourg-Illustré prend et publie en principe ses propres photos. Il lui arrive,

bien entendu, de retenir, au vu de tra-i vaux présentés par des photographes, des|

reportages qu'il n'a pas réalisé lui- même. Dans le cas du congrès radicalj Fribourg-Illustré n'a passé de command, à personne et n'a examiné aucune épreuve. Si un photographe nous a fait savoir qu'il en avait tiré, cela ne nous engage à rien, même pas à nous « ren-i

»eigner » selon la formule imaginée avet|

tant de gratuité par M. Rohrback|

— Une parole malveillante ne coûte rienj n'est-ce-pas ? d'autant plus que lesj

« faits » cités sont incontrôlables par le|

lecteur.

Nous avions cru, jusqu'à présent, qusl la responsabilité d'une offre n'incombait qu'à celui qui la faisait.

U faut croire que ça a changé et que) maintenant, si l'on vous offre quelque) chose, vous devez forcément le prendre]

Au reste, le parti radical pouvait invi-j ter notre rédaction à sa manifestatioej si bon lui semblait. Il ne l'a pas faitj Il ne s'agit pas d'ailleurs du part radical, mais simplement de ce qu'écri;

M. Rohrbach, ce qui n'est pas la rnênï chose.

Nous n'avons pas à répondre sur 1>

choix que nous faisons de nos reporta¬

ges. Disons simplement que nous non;

sentons libres. Les lecteurs sont juges et nous ne nous lancerons pas dans ui*

auto-critique à la mode. Nous classeroit donc l'article de M. Rohrbach avec le lettres du courrier de nos lecteurs et lu disons qu'il vaut mieux exprimer se désirs avant qu'après. Tout cela nou fait penser que nous aurions pu non écrire directement par les PTT.

Quant à notre neutralité politique nous ne voyons pas bien comment non aurions été neutres davantage en p;

bliant des photos du congrès radical, moins que la neutralité soit à ser.

unique et que ce sens unique soit préc sèment celui de M. Rohrbach.

Et, pour terminer sur une note gai- disons que d'être « jeune homme » i - un défaut enviable qui, malheureus:

ment passe avec les ans.

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Le passage sous les drapeaux

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De gauche à droite, M. Dalcr, Commandant d'honneur du Contingent, M. Ducot¬

terd conseiller d'Etat, M. Paul Maradan, Cdt en charge, M. le conseiller d'Etat Glasson. A droite, debout, le lieutenant Baumann.

L'aumônier du Contingent, le Capitaine Kœrber, s'ex¬

prime en langage vigoureux et imagé.

Depuis le récent passage sous les drapeaux des nou¬

velles recrues, selon le céré¬

monial historique, l'effectii du Contingent fribourgeo«

des Grenadiers est complet- ce qui prouve la vitalité à cette société qui est certai¬

nement l'une des plus hau¬

tes en couleur du canton Complet ne veut pas dir*

que l'effectif soit celui dî débarquement au Port-Noir non. Les cadres sont s- complet, les effectifs réduit!

à dix pour cent, ce qui auto rise chacun à rêver du je- où il sera officier. Le sage sous les drapeaux : les promotions ont revêtu

cette année, un appaß' exceptionnel qui, espérons-«

sera dorénavant de C'est en effet à de tel.

sociétés qu'il incombe conserver le cérémonials jestueux des manifestât:"

d'autrefois. Souhaitons <l: longtemps encore, nous Vtf ons l'uniforme azur de ' grenadiers s'associer s joies et aux peines du r3 fribourgeois.

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