jtlièque cantonale. Fribourg
No 104 J.A. 10me année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 eis JUIN 1955
FRIBOURG IIUISIHE
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■Les tambours île Fribourg; toujours irt-s remarqués à la Fête-Dieu. Mademoiselle Ayer vient île fleurir Werner Ha^i, vainqueur du tour cycliste du canton, et Em. l'iuttuer qui s'est classé second.
IVJonsieur l'iaget, Gouverneur Général, lors de la fête de charte du Kotary-Club
de Bulle. Aux Neitfies, les pontonniers d'un club bernois viennent de mettre il flot
leurs embarcations.
FRIBOURG-ILLUSTRE
Juin 1955
M. Louis Pfulg
Le décès de M. Louis Pfulg, greffier du Tribunal de la Gruyère, a conster¬
né la population de Bulle. On le savait malade, mais une opération chirurgi¬
cale permettait l'espoir. Ses nombreu¬
ses fonctions de greffier, de conseiller communal, de lieutenant de préfet, il les a dues à son esprit de justice et de droiture. Il s'apprêtait à prendre sa retraite lorsque l'épreuve survint, épreuve qu'il supporta avec résigna¬
tion.
'Photo Glasson, Bulle)
Mme Xavier Thalmann
Mme Xavier Thalmann, née Joséphine Loffing, est décédée à l'âge de 81 ans.
Epouse d'un homme d'affaires bien connu, elle sut, par sa distinction naturelle et sa bienveillance, attirer la sympathie des nombreuses person- sonnes qui la connurent. Rentrée à la maison du père, c'est une longue ma¬
ladie supportée chrétiennement qui l'a enlevée à l'affection des siens. La défunte était la mère des épouses de Me Henri Hartmann, juge au tribu¬
nal, et de M. Henri Deschenaux, pro¬
fesseur à l'Université.
Mlle Marie-Louise de Techtermann
T . ncyr.
C'est à l'âge de 90 ans que Mlle Marie-Louise de Techtermann a quitté les siens. Sa piété et sa distinction lui valaient l'estime de ses connaissances. Sœur de feu le colonel Louis de Techtermann, son existence fut un vivant exem¬
ple de bonté calme et d'énergie bienveillante. La défunte était la tante de M. Léon de Techtermann, ingénieur. Sa famille et ses amis
la pleurent.
M. Charles Morel
Vaudois d'origine, M. Charles Morel naquit à Bulle. Il était le doyen d'âge du chef-lieu gruérien. Sa connaissance des affaires donna un bel essor à la librairie-papeterie qu'il avait ouverte.
Mais c'est sa courtoisie, sa générosité et son dévouement qui lui valurent l'estime de tous. Son caractère spor¬
tif fit de lui l'un des fondateurs du club cycliste. Il fut aussi un membre émérite de la Ch'orale de Bulle. Décé¬
dé à l'âge de 94 ans dans une clinique de Lausanne, M. Charles Morel laisse le souvenir d'un homme de bien.
M. Emile Rigolet
L'accident qui a enlevé M. Emile Rigolet a touché profondément le village de Corpataux. Brave ouvrier employé par une entreprise de Fri- bourg, il a succombé aux suites d'une chute, une volée d'escaliers préfabri¬
qués ayant cédé sous son poids. Per¬
sonne travailleuse, M. Rigolet est regretté de tous ses camarades de travail. Le défunt était un membre très actif de la Cécilienne de Corpa- taux-Magnedens.
(Photo Ramstein, Fribourg)
Mme Albert Botteron M. Henri Bieri
Originaire de Grandson, Mme Albert Botteron a quitté les siens dans sa 84me année après une lon¬
gue et douloureuse maladie qu'elle supporta avec une admirable rési¬
gnation. La défunte était la mère de Mme Jean Oberson, préfet. Ses souffrances furent atténuées par les attentions et la tendresse des siens. Mme Albert Botteron laisse le souvenir d'une personne aima¬
ble et distinguée.
(Photo Buchs, Bulle)
% fte.
Une mort subite a frappé M. Henri Bieri à l'âge de 61 ans. Durant 34 ans, il fut concierge à l'Hôpital Can¬
tonal où sa régularité, son amabilité le firent apprécier de ses supérieurs et de toutes les personnes avec les¬
quelles il était en contact. Il s'occu¬
pait de la réception des malades et fainait preuve d'un grand tact et d'une délicatesse très discrète. Sa charité naturelle était un exemple pour tous et l'abnégation tranquille avec laquelle il entra dans la mort a édifié son entourage.
M. Marius Renevey M. Emile Kniisel M. Antoine Schaller
A l'âge de 41 ans, la mort a frappé M. Marius Renevey au terme d'une longue maladie. Le défunt avait tra¬
vaillé avec son frère à Avenches. Cet homme aimable, plein d'entrain, re¬
présentait une maison romande de produits agricoles. Il laisse dans la tristesse les nombreuses personnes qui l'ont connu car on aimait à le rencontrer, lui qui était spirituel et qui attirait la sympathie. Parti jeune, il laisse une épouse et deux enfants.
(Photo Rast, Fribourg)
M. Emile Knûsel était bien connu à Fribourg. Originaire de Lucerne, il était au service de la maison Martin depuis 45 ans. Il est mort au travail, terrassé par une crise cardiaque. Homme affable, dévoué, son départ laisse un grand vide et bien de la tristesse chez ceux qui avaient l'habitude de le rencon¬
trer, chaque jour, à La Civette.
M. Knûsel était âgé de 70 ans. Il s'était acquis l'estime et l'amitié de tpus.
Mme Catherine Brugger
A Corpataux est décédée Mme Louis Brugger née Kilchœr. Née dans une nombreuse famille, elle éleva onze enfants dans la voie du travail et de l'honneur. Sa constitution robuste a été vaincue par une longue et douloureuse maladie. Chacun regrette cette personne de conversation agréa¬
ble et qui était toujours prête à rendre service. C'est une figure attachante de Corpataux qui dis¬
parait.
M. Adrien Chassot RH
A Corbières est décédé, à l'âge de 83 ans, M. Adrien Chassot. Le défunt était le doyen d'âge de la localité. Il était de ceux qui ne comptent que des amis. Ce bon vieillard avait derrière lui une vie toute de travail et d'honnêteté. Si des deuils pénibles l'attristèrent, M. Chassot trouva dans sa famille la consolation d'une douce vieil¬
lesse.
M. Calybite Overney
On ne saurait en quelques lignes ren¬
dre compte du rôle considérable que M. Calybite Overney a rempli à Char- mey et dans la vallée de la Jogne. Il développa son entreprise et en fit le commerce de bois le plus important de la région. Intransigeant sur les principes, il prit très à cœur son rôle de député et fut très actif sur le plan électoral. Sa vieillesse fut paisible. A l'âge de 85 ans, il est mort laissant le souvenir d'un homme énergique, intelligent et travailleur.
Mme Marie Miserez
Quelques mois de maladie ont en¬
levé Mme Marie Miserez. La dé¬
funte était âgée de 87 ans. Juras¬
sienne, elle habitait depuis 55 ans à Fribourg où elle exploitait avec sa famille une épicerie à Beaure- gard. C'est maintenant son petit- fils qui l'exploite. C'était une per¬
sonne dont la vie était toute de piété, de dévouement et de bonté.
M. Antoine Schaller laisse la mé¬
moire d'un homme vif, d'un esprit ouvert. C'est avec de telles qualités qu'il entra en 1902 au Parquet com¬
me secrétaire du Ministère Public.
Cinq procureurs généraux l'eurent à leur service et de nombreux substi¬
tuts. Figure attachante, il aimait la conversation et s'exprimait avec une grande facilité. Il compte parmi les membres fondateurs de l'Association des magistrats, fonctionnaires et em¬
ployés de l'Etat. M. Schaller avait pris sa retraite en 1942.
Mme Herminie Schouwey
Après une pénible maladie est décé¬
dée Mme Herminie Schouwey. Per¬
sonne très brave, elle avait acquis la sympathie de tous à Neirivue où elle a passé toute son existence. Le tra¬
vail, les soucis et les peines ne lui furent pas épargnés car sa santé était fragile. Son courage dans les épreu¬
ves a été, à bien des occasions, un exemple pour sa famille. Morte à 70 ans à l'Hôpital de Riaz, Mme Schou¬
wey est regrettée de toute la popula¬
tion de Neirivue.
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Providence.
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Juin 1955 FRIBOURG-ILLUSTRÊ 3
Un pont métallique suspendu a été proposé par la Eisenbau A. G., de Bille.
Un nouveau pont sur le Gottéron La nécessité de construire un nouveau pont
sur le Gottéron n'est plus mise en doute par le public. Mais la manière de remplacer le vieux pont suspendu est contreversée. On discute son emplacement, sa forme, sa matière.
Ceux qui discutent de l'emplacement, sont en général les mêmes qui voudraient conserver le vieux pont. Celui-ci date d'un siècle : il n a pas de valeur historique, mais une valeur sentimen¬
tale ; il est léger, il est fin. L'exposition des pro¬
jets cjui vient de se clore à l'Université a montré que la technique moderne est en mesure, pour des charges et un trafic supérieurs, de présenter des ouvrages tout aussi beaux.
En août 1954, le Département des Travaux publics avait ouvert un concours limité entre plu¬
sieurs grandes maisons. Un bureau d'ingénieur de la place, celui de M. Gicot, a établi les avant- projets servant de base aux calculs. Le cahier des charges prévoyait deux solutions : un pont suspendu métallique et un pont-voute en béton
armé. L'emplacement était fixé dans les environs de l'ouvrage actuel.
Trois mois plus tard, les projets étaient remis, bien que le résultat des expertises géologiques fût communiqué tardivement. C'est tardivement aussi que fut nommée une commission d'experts formée de techniciens, d'esthètes et de repré¬
sentants du tourisme.
Si nous savons les résultats finaux du concours, c'est-à-dire le classement des divers concurrents, nous ignorons tout des raisons qui ont motivé ce classement. Il n'a pas été attribué de premier prix. Un second prix a été décerné à la maison Ed. Züblin & Cie à Zürich pour un pont-voûte en béton. Un troisième prix a cou¬
ronné le projet de la maison Conrad Zschokke à Genève.
Si, à l'exposition, certains projets furent pré¬
sentés avec plus d'art, rien ne révélait que l'un fût plus économique, plus sûr et moins coûteux à l'entretien que l'autre.
I-ij;ne élégante du pont conçu par les Ateliers Mécaniques de Vevey S. A.
La Tii:i>wir; Conrad Zschokke S.A., de Genève, exposait cette maquette, objet 'l'un troisième prix.
Il eut été intéressant de montrer non seulement les ouvra¬
ges, mais la manière de les édifier. Plusieurs concurrents construisent leur pont sans échafaudages, d'autres disposent de téléphériques pour la pose des éléments du coffrage. Mais surtout il eut été curieux d'apprendre pourquoi aucun des projets n'a été retenu pour l'exécution. Aucun. Le premier primé, de la maison Züblin, a été écarté à l'unanimité. Primé et écarté. Cependant deux maisons étaient priées de pour¬
suivre leurs études, dont le bureau Gicot afin d'établir une comparaison serrée à partir de données rigoureusement com¬
parables. Mais alors, cela n'avait pas été fait ?
Les Ateliers mécaniques de Vevey se sont présentés « hors- concours », parce que leur système de construction était for¬
mellement écarté par le cahier des charges. Il s'agit d'un pont-voûte en acier. Les Ateliers de Vevey l'ont soumis, forts
du sentiment que leur solution était valable. Ils ont eu raison puisque le Jury a retenu ce projet comme susceptible d'être exécuté. Mais que devient le concours ?
Au premier concours restreint succède un second concours plus restreint encore, hors des règles admises et des condi¬
tion primitivement imposées.
Puisque le jury a dû sortir du cadre fixé lorsqu'il s'est agi de proposer quelque chose, il semble bien que les bases du concours elles-mêmes sont en défaut. On avait limité et le nombre des participants et celui des types d'ouvrages. Ne serait-il pas équitable et prudent de rouvrir le concours plus largement et d'une façon vraiment publique ? Et d'éviter de répéter une affaire aussi malheureuse que celle du monument de l'Abbé Bovet ?
Mieux vaut discuter avant qu'après !
En France, construction du coffrage d'un arc au moyen d'un téléphérique.
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La citadelle de la Tour-de-Trême donne son nom... à un salami !
Citadello est, en effet, le nom du salami fabriqué à La Tour-de-Trême, et son étiquette porte la silhouette gracieuse du vieux donjon.
Construite en 1953 dans le beau pays de Gruyère, la fabrique de salami de La Tour- de-Trême n'est pas une entreprise gigantesque avec des avalanches de capitaux. Travail¬
lant par ses propres moyens et sans l'apport de fonds publics, les personnes qui l'ont fondée l'ont voulue modeste dans ses débuts. Si vous passez à La Tour-de-Trême, vous la distinguerez à peine parmi les blanches villas des alentours. Mais si vous franchissez le seuil, vous constaterez que tout a été conçu de la manière la plus rationnelle.
Vous pénétrez d'abord dans un vaste laboratoire, éclairé par toute une paroi vitrée, où les ouvriers travaillent avec les machines les plus puissantes et les plus perfectionnées.
Les machines à hacher la viande pour le salami et la mortadelle — dont l'une travaille à elle seule 1500 kg. de viande à l'heure, — les mélangcuses, la machine à couper le lard, le grand poussoir à salami et d'autres machines spéciales, sont toutes des nouveautés de la technique moderne dans la branche. Adjacentes au laboratoire se trouvent les installa¬
tions frigorifiques, saloirs, frigos et congélateurs. Sur le même palier, un grand four peut cuire 1000 kg. de mortadelle en une seule fournée. A l'extrémité du local se trouvent les installations de vapeur pour la cuisson et la fonte des graisses. Ainsi sous la surveillance d'un chef expérimenté, le processus de fabrication peut être accompli à la chaîne, tous les travaux s'effectuant dans un seul et même laboratoire.
Une fois les viandes en boyaux,' les pièces de salami ficelées sont mises sur un chariot, lequel est placé dans un monte-charge qui conduit la marchandise au premier étage, pour
J '*■
Expédition de lu marchandise.
Groupe de compresseurs actionnant les frigos.
Chaque pièce de salami est minutieusement ficelée par du personnel qualifié.
les opérations de séchage. Le salami passe d'abord une semaine dans une étuve où une ventilation à air chaud lui enlève sa plus grande humidité. Puis on le transporte, de nou¬
veau au moyen d'installations spéciales, dâns un séchoir. Là, pendant deux à trois mois, il se prépare à devenir l'excellent salami qui fera le délice des gourmets. Les installations de l'étuve et du séchoir ont été conçues de manière à obtenir en toute saison, été comme hiver, un « climat » assurant à la marchandise le même degré d'humidité et de température, indépendamment des fluctuations extérieures.
Ce facteur est indispensable à une saine matu¬
ration et à la régularité de la qualité.
On s'étonnera de ne pas encore avoir entendu parler de l'abattoir. Celui-ci ne fait pas partie des locaux de l'entreprise, et cela par souci d'hygiène. Le bétail nécessaire à la fabrication est tué à l'abattoir communal, situé à deux minutes de la fabrique, de sorte que les viandes pénètrent en quartiers dans les locaux de fabrication. C'est un plaisir pour le visiteur de constater la grande propreté qui règne partout dans la maison.
Si en 1953 l'entreprise a débuté très modeste¬
ment, sa fabrication atteindra en 1955 déjà le chiffre appréciable de 130.000 kg. de salami, salametti, salsiz, mortadelle et viande séchée.
Cette production représente la viande de 2000 porcs et de 300 pièces de gros bétail. Placée dans un centre de production agricole par excellence, la fabrique de La Tour-de-Trême bénéficie d'un choix quasi illimité dans l'achat de ses matières premières, facteur important pour la qualité des produits. On sait, en effet, que le canton de Fribourg possède le plus grand excédent en bétail de boucherie de toute la Suisse et alimente les principaux centres de consommation de notre pays. D'autre part, pour assurer une régularité parfaite de la qualité, la fabrique de La Tour-de-Trême a demandé à plusieurs ^grands fourniseurs d'ali¬
menter spécialement leurs porcs en vue de la fabrication du salami. La qualité de son salami a atteint aujourd'hui un degré de perfection telle que la supériorité des produits étrangers dans ce domaine n'est plus qu'une légende.
Félicitons sans réserve la Salami S. A. à La Tour-de-Trême, d'avoir réussi par sa pro¬
pre initiative à implanter dans une régior) pauvre en industries une entreprise mettant en valeur les ressources du pays.
Ce bref reportage donne un aperçu de ce qu'est la fabrique de La Tour-de-Trême. Mais la meilleure manière d'apprécier vous-mêmes la qualité exquise de ses spécialités, c'est encore de prendre un salami Citadello dans votre sac lors de votre prochaine sortie.
L,e ficelage terminé, le salami est monté dans le»
locaux de séchage au moyen d'un ascenseur.
i t
La viande est liftehée et mélangée. Ces machines permettent de travailler 1500 kg. de viande à l'heure.
Aperçu d'un angle du séchf>-.r contenant 15000 kg. de salami.
La pâte est mise en boyaux an moyen d'un poussoir automati¬
que contenant 100 kg. de mélange.
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teur, M. Schwab, président de l'Association, M. Ducotterd, conseiller d'Etat, M. Dessier,
propriétaire de la cabane.
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Sous la présidence dynamique de Monsieur Schwab, il a été inauguré récemment toute une série de nouvelles cabanes dans les jardins familiaux de Fribourg. Ce fut l'occasion d'une petite fête champêtre très réussie au cours de laquelle les différents discours insistèrent sur l'importance sociale de cette inauguration. Car ces cabanes sont construites à bas prix par M. Holle, menui¬
sier à Farvagny. Elles embellissent les plantages où elles remplacent les taudis. Elles resserrent les liens de ceux qui passent leurs loisirs en famille. Félicitons tous ces braves gens de leur initia¬
tive. Avec peu de moyens financiers, ils ont fait beaucoup.
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s'il a absorbé et absorbe encore beaucoup de lait, a aussi fait couler beaucoup d'en¬
cre ! Nombreux sont les profanes qui en discutent et qui s'érigent en juges quant à son écoulement. Or, il faut savoir que cet écoulement est essentiellement une ques¬
tion de qualité! A ceux qui l'ignorent, il convient aussi de dire que l'appellation
"Gruyère" ne désigne pas une provenance mais bien un type déterminé de fro¬
mage. Mais comme il y a des nuances dans la production de ce fromage, il convenait de faire œuvre de sélection en adoptant une marque distinctive, pour l'exportation surtout. „VRLSARINE" telle est cette marque; c'est la nôtre et c'est la Sarine qui arrose notre .canton en le traversant qui l'a inspirée. Seul le 1er choix en est muni ! Cette marque constitue donc, pour l'acheteur, une garantie, pour nous un engagement ! SERVIR dans les meilleures traditions de la probité commerciale, à la fois notre économie laitière et nos acheteurs, telle est la devise de la
Société anonyme
Fromage de Gruyère à Bulle
Entreprise issue des anciennes maisons F. Glasson et Jos. Seydoux
Capacité d'encavage : 13'500 pièces = 500'000 kg.
Juin 1955 FRIBOURG-ILLUSTRÊ 7
La maison BÜRGI & Cie
commerce de fromages en gros et grande exportatrice, tient à Fribourg, à la Neuve- ville, une cavc dont la capacité est de 7000 pièces. Une propreté rigoureuse, un soin constant de chaque meule, confèrent au fromage une consistance et un goût parfaits. Si le commerçant est avantagé par la qualité, le producteur l'est aussi.
Car le problème de l'écoulement du lait se résoud par une haute qualité du fro¬
mage : La consommation et la vente aug¬
mentent et, par un marché toujours plus intense, le débouché est assuré au pro¬
ducteur. Dans le seul canton de Fribourg, la Maison BÜRGI & Cie achète la production d'une cinquantaine de laiteries, quelques montagnes étant comprises dans ce nombre. Mais elle n'achète que la bonne marchandise, ce qui lui assure une clientèle stable en Suisse et à l'étranger. Cette maison est favorable à l'exportation du Gruyère.
L'UNION SUISSE DU COMMERCE DE FROMAGE „USF 9V Un monstre... ou une institution bienfaisante ?
On étudie et on critique
La grande explication, enfin, est venue.
Seuls de rares initiés y comprenaient quelque chose. Il y a trois ans pourtant, un économiste réputé, M. Marbach, avait sorti une « Etude critique de la réglementation du commerce de fromage ». Elle lui avait été demandée par l'Union suisse du commerce de fromage. Mais la suspicion à l'égard de celle-ci était telle qu'on n'accorda qu'une attention distraite à cette étude objective et minutieuse. Tout était à recommencer. Et tout recommença lorsque le Parlement s'en, mêla et que le Conseil fédé¬
ral désigna une commission d'experts faite de grands noms de l'université, de l'industrie et de la finance. Son mandat était de repartir à zéro, d'enquêter, de juger et de proposer.
*
Cette commission a, déposé son rapport.
Véritable pavé dans la marre ! Les organisa¬
tions mises en cause réagissent. Elles vien¬
nent de sortir une mise au point alerte et solide. Et les experts d'annoncer qu'ils vont dupliquer. C'est le grand dégel.
*
Cette fois, une brèche est ouverte dans le mur. On peut se promener librement au jardin des mystères. Qu'y découvre-t-on ? Une faune grotesque rappelant les animaux antédilu¬
viens ? des constructions truquées ? Hélas, la découverte est courte et le jardin banal. Ce qu'on y voit, ce sont des types de commer¬
çants suisses, comme tant d'autres, et des institutions édifiées peu à peu, ajustées aux circonstances, sans plan préétabli mais avec ce sens pratique qui est la caractéristique de notre nation. Plus au fond, nous découvrons un organe qui est à l'industrie laitière ce que le foie est a'u corps humain : un admirable régulateur de la circulation. Et comme le foie, cet organe peut s'engorger, se durcir, être me¬
nacé de cancer. Malade ou sain, ii n'en reste pas moins essentiel. Si l'USF, ou un organe tout pareil, n'existait pas, il n'y aurait pas de tâche plus urgente que de la créer.
La voici cette organisation
L'USF est un organisme paritaire. Consti¬
tuée en société anonyme, son capital social d'environ 11 millions se répartit comme suit :
Union centrale des produc¬
teurs suisses de lait . 5.226.000 fr.
(groupant 150.000 paysans) Union suisse des acheteurs
de lait 1.132.000 fr.
(groupant les laitiers- fabricants de fromage) Union suisse des exporta¬
teurs de fromage USEF et maisons de commerce
non affiliées 4.763.000 fr.
C'est précis et non secret. Aucun groupe ne dispose de la majorité absolue. Le conseil d'administration est composé à l'image du capital : 10 représentants des paysans, 2 dea fromagers et 11 des commerçants. La Confé¬
dération y a un représentant permanent et elle assume la surveillance de la gestion finan¬
cière. La société ainsi constituée exerce un droit de monopole sur le commerce des fro¬
mages d'Emmental, Gruyère, Spalen, et Sbrinz.
D'où les attaques dont elle est souvent l'ob¬
jet.
Du producteur au consonuuateur
Au sommet, il y a le consommateur qui entend être servi proprement et au meilleur compte possible, sans que les intermédiaires prélèvent des marges exagérées.
Au bas, il y a le producteur paysan avec son troupeau de vaches. Matin et soir, dimanches et jours d'oeuvre, il apporte au local de coulage, en moyenne, les deux tiers de sa pro¬
duction. Mais rien n'est plus variable qu'une telle production ni si périssable. Aussi l'Orga¬
nisation aura pour tâches : 61) de prendre en charge tout le lait livré, et cela à un prix convenable, car le prix du lait est l'élé¬
ment principal du revenu de la famille pay¬
sanne et, comme tel, il est l'égal du salaire de l'ouvrier ; 62) de servir sans lacune le consommateur.
On imagine le prodigieux équipement indus¬
triel qu'il faudra pour manipuler le lait, le conserver, le transformer en fromage ou en beurre, l'entreposer, le transporter, avec tou¬
tes sortes de transformateurs de relais pour compenser les tensions. Il est impossible que ce soit simple.
*
C'est pourquoi, outre l'Union centrale des producteurs, qui assume la lourde responsa¬
bilité de garantir un prix de base stable, on aura les innombrables fromageries et les cen¬
trales beurrières et, comme pierres d'angle de tout le système, d'une part l'USF, qui con¬
trôlera le trafic interne et l'exportation du fromage, et, d'autre part, la BUTYRA, qui importera les beurres étrangers et abaissera le prix moyen des beurres livrés aux consom¬
mateurs.
On s'en rend compte, il faut une organisa¬
tion cohérente, financièrement puissante et disciplinée dans tous ses secteurs pour faire face à un cahier des charges si lourd d'obli¬
gations et dont les responsabilités sociales sont graves tant à l'égard du producteur que du consommateur.
*
La commission d'experts propose
Cependant tel n'est pas l'avis de la com¬
mission des experts. Et c'est là qu'ils montrent
le bout de l'oreille. Par une singulière aberra¬
tion, elle lance les chiens sur l'organisation des producteurs, la déclare trop puissante et propose de l'affaiblir et de rogner ses compé¬
tences. Un peu comme si elle invitait le Con¬
seil fédéral à diminuer l'Union syndicale suisse et les autres organisations ouvrières afin de mieux résoudre les problèmes de l'industrie d'exportation. Ce serait un suicide moral.
Pourtant c'est ce qu'elle vient de faire à l'égard des paysans.
*
Les experts ont proposé autre chose, et ceci nous touche tous : c'est de produire un type de fromage de qualité inférieure, à l'usage du consommateur suisse, quitte à soi¬
gner et à vendre bon prix ce qui est destiné à l'étranger. On se frotte les yeux... c'est un de leurs remèdes.
*
Ils en ont de plus sérieux lorsqu'ils insistent pour qu'on pousse au maximum l'exportation du fromage cher et qu'on importe, en re¬
vanche, du beurre bon marché. Certes ce n'est pas nouveau. Mais certains mécanismes de l'organisation actuelle ont freiné parfois exagérément la fabrication du fromage. Alors d'accord avec les experts qui déclarent que
« l'intérêt général demande que les plus grandes quantités possibles de lait soient transformées en fromage et que l'on ne s'ar¬
rête dans cette voie que lorsque les prix no couvrent plus les frais de production ». Les marchands de fromage, l'USF y applaudissent sans doute. Vendre est leur métier et ils y gagnent. Et pour pouvoir vendre, il faut avoir fabriqué.
*
Puis il y a le problème des problèmes, celui des contingents et des trafics de contingents.
L'économie suisse est farcie à l'extrême de combinaisons de ce genre. Que les tout grands se regardent dans un miroir ! Mais il est clair pour l'homme de la rue et des champs que les baronnies sans justification de services et d'actuelle utilité doivent disparaître. Clair également que les maisons qui font preuve d'initiative et qui portent le poids réel de l'exportation doivent y trouver leur récom¬
pense, recevoir des primes de risque lors¬
qu'elles conquièrent des marchés nouveaux, bénéficier d'un élargissement de contingent lorsqu'elles stabilisent leurs conquêtes. Clair et nécessaire enfin qu'un certain pourcentage des contingents doit être libéré périodique¬
ment et rentrer dans une masse commune pour être redistribué selon le mérite et per¬
mettre l'accès au fromage de nouveaux venus ardents et capables.
*
Evidemment, lorsque les experts proposent
« de procurer un prix sensiblement plus élevé
aux producteurs qui livrent du lait propre il la fabrication du fromage », ils entendent élargir la base même sur laquelle va se monter l'ex¬
portation. C'est de la dynamite. Et les pro¬
ducteurs si peu gâtés, surtout ceux de ce can¬
ton, d'applaudir. Messieurs les experts ont-ils songé que cela renchérira d'autant les prix à l'exportation de nos fromages... déjà les plus chers du monde ? Il y a une limite critique que personne ne peut dépasser.
*
La réforme de l'USF, ce monstre pour les uns, cette merveille pour d'autres, les experts devaient l'amorcer. Leur rapport, tissu de contradictions et de propositions mal bâties, a, malgré ses défauts, produit un effet de choc. Cela est utile. Il reste à se mettre à table et à travailler ferme. Et surtout à ne pas négliger le vrai Gruyère.
Le. Gruyère de la Gruyère
Les Fribourgeois expriment un vœu profond.
Il s'est traduit récemment en Grand Conseil par la voix du député Denis Perroud, puis dans la réponse qui fut donnée par le Conseil¬
ler d'Etat Quartenoud, et en ce moment même par le postulat développé au Parlement fédé¬
ral par le Conseiller national Robert Colliard.
Voici donc la position des Fribourgeois : le Gruyère a frayé la route à l'exportation dvr fromage suisse, qui souvent s'affubla de son nom ; le Gruyère éliminé de l'exportation doit y participer de nouveau. Question de prestige, pourquoi pas ? Mais cela va beau¬
coup plus loin. Il faut se servir comme argument commercial, de ce produit incom¬
parable, le fromage de Gruyère à la pâte onctueuse et savoureuse. Dans l'action géné¬
rale tendant à élargir les marchés étrangers afin d'écouler l'excédent de notre production laitière, il faut utiliser tous nos atouts, il faut faire du Gruyère un élément de conquête.
Dans les grandes dégustations internationales ne jouit-il pas d'une faveur extraordinaire ? Sa consommation en Suisse est de mille wagons... cl elle a rejoint celle de l'Emmental.
Mais son exportation est minime : quelques wagons. Qu'est-ce à côté des 1500 wagons exportés d'Emmental ? Qu'on développe (la production et en même temps l'exportation du Gruyère. L'organisation centrale doit con¬
sentir en sa faveur les sacrifices financiers que comporte tout effort de propagande. Et surtout que ceux qui, de par leurs mandats publics ou priv'és, disposent d'une parcelle de pouvoir clans le débat ouvert sur l'Union suisse du commerce de fromage agissent pour que le vrai Gruyère de la Gruyère, du canton de Fribourg et du Pays romand reçoive un contingent d'exportation qui en vaille la peine.
Vue partielle des presses.
La laiterie.
La enaudière du chauffage.
La laiterie de Rueyres-Trefayes est l'un des fournisseurs de la maison BÜRGI & Cie. La conscience professionnelle de son laitier, la propreté de ses locaux et de ses installations modernes en font un modèle. Ici l'on fabrique du bon fromage.
8 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Juin 1955
llm« rallye suisse de la Madone des Centaures
Fribourg 25 et 26 juin 4000 participants
Samedi 25 juin dès 20 h. 30 Halle de Fête
GRAMDE SOIRÉE RÉCRÉATIVE conduite par l'orchestre
René Bernard
Dimanche 26 juin à 10 heures
Cérémonie religieuse à la Cathédrale de St-Nicolas 11 h.15 GRAND CORTÈGE
avec groupe folklorique
15 heures environ (Halle de fête) Tirage de la grande loterie
Ivit plaque commémorative que recevront, les clubs. I,e sculpteur Kramer a repré¬
senté quatre motocyclistes figurant les quatre régions linguistiques (le la Suisse.
En 1952, les motos entrent clans la cathédrale.
Bienvenue aux Centaures Le 21 juin 1952, plus de 2000 motocyclistes ral¬
liaient la cathédrale Saint-Nicolas à Fribourg, sanctuaire national des centaures.
Le Rallye Suisse 1955 dépasse toutes les pré¬
visions puisque plus de 70 clubs et plus de 3500 motocyclistes viendront dans nos murs les 25 et 26 juin. Le Rallye est une manifestation reli¬
gieuse mais son règlement prévoit d'entrée que la manifestation n'est pas confessionnelle : des hom¬
mes de toute les religions viendront demander protection à la Madone des Centaures et bien des nations seront présentes. Bienvenue à ces hom¬
mes de bonne volonté !
Le succès du cortège de 1952 a poussé le comité d'organisation à le reprendre. Et si les motocy¬
clistes trouveront leur compte à Fribourg, le public y trouvera le sien.
M. Etienne Thalmann, prési¬
dent du comité d'organisation.
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M I N I A G O L F Nous avons tous admiré ces jardins japonais, conçus par les miniaturistes de là-bas, où tout le charme et le pittoresque de la nature se don¬
nent rendez-vous sur un terrain de dimensions réduites. Fribourg connaît maintenant un jardin d'un genre un peu semblable : le Miniagolf.
Le golf-miniature demande beaucoup d'adresse ; et l'art des constructeurs du terrain consiste à donner au joueur l'illusion de la pleine nature. Il faut donc créer une ambiance particulière, et c'est à cela que tendent ces rocailles, ces jeux d'eau, ces plantations fleuries, ces arbustes répandus çà et là.
Et puis, il y a les obstacles. Ce sont eux qui constituent le jeu. Là aussi, l'imagination se donne libre cours. Ils sont variés à l'infini, en ménageant une gradation allant du simple au compliqué, de manière à passionner le joueur sans le décourager d'emblée. Alors on imagine des pistes plates, des chicanes, des tunnels, des ponts, des tremplins, des spirales qui obligent à user d^-~
bandes, et l'on s'y prend de telle manière que ces obstacles contribuent au charme de l'endroit.
Ce qu'il y a de passionnant dans la conception d'un golf-miniature, c'est que tout y tend au plaisir. Et c'est du plaisir que vous trouverez, au tout nouveau Miniagolf, près de l'Etang du Jura.
Un golf miniature vient de s'ouvrir près de l'Etang du Jura
tielle du parcours. Les lampes permettent (le jouer le soir. I iagé en fonction du jeu, bien sûr, mais aussi pour le coup (l'œil
son plaisir s'il visite le Miniagolf (lu Jura. Et ce jeu (l'adresse en plein air.
-e jardin . Chacun chacun .sera tenté par
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Deux obstacles (lu jeu qui montrent bien l'adresse requise des joueurs.
Il s'agit de placer la balle clans le trou.
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Juin 1955 FRIBOURG-ILLUSTRÊ
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1-3 juillet 1955 3750 yodleurs 120 cors des Alpes
70 lanceurs de drapeaux Location pour le cortège (places tribunes réservées) et les soirées folkloriques à i'OHice du Tourisme, Fribourg, téléphone (037) 211 56
Fête fédérale des yodleurs
Eidg. Jodlerfest
Dimanche 3 juillet à 14 heures Grand cortège avec groupes folkloriques et 10 Corps de musique
Samedi et dimauche à 20 h. 15 dans la grande cantine Le pays de Fribourg chante
L'Edelweiss, l'un des deux clubs organisateurs. Fête fédérale de Berne en 1949.
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Tirage : Lundi 4 juillet 1 955 par le notaire Me R. Gumy
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6. Un appareil radio Philips Fr. LO C\J co
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ou l'un des 250 autres lots en nature ?
Fribourg se fait un vif plaisir de pouvoir souhaiter la bienvenue aux imposantes cohor¬
tes de yodleurs et yodleuses, de lanceurs de drapeau et de joueurs de cor des Alpes qui s'an¬
noncent pour la grande Landsgemeinde trisannuelle de leur association nationale.
Fribourg, ville et canton, le fait d'autant plus cordialement que les bonnes vieilles coutumes et le culte de la musique populaire restent extrêmement vivants chez nous.
Le pâtre des préalpes, l'armailli, ne portent-ils pas fièrement, comme vêtement de travail et habit du dimanche, le bredzon brodé ? La chanson jaillit spontanément de tous les coins et se renouvelle sans cesse par mille sources. Tout cela crée l'atmosphère de sympathie vibrante nécessaire à l'épanouissement d'une telle fête.
Il y a quelques semaines, à l'occasion de la fête cantonale de chant, le pays de Fribourg ne formait qu'un seul cœur pour fêter le compositeur intarissable, l'ami des humbles, l'en¬
traîneur de foules que fut le cher Abbé Bovet. La fête fédérale des yodleurs en ouvrant ses assises par un hommage officiel à l'Abbé Bovet, reprenant dans un grand jeu folklorique le cortège des saisons, les rondes d'enfants, les défilés de troupeaux et les chants les plus chantés de l'Abbé Bovet fera battre en son honneur, fidèlement et joyeusement, le cœur de tout le pays.
Des concours de chants dans les quatre plus belles salles de la ville : Aula de l'Université, Hôtel Suisse, Lycée et Grenette.
Les lancers de drapeaux à la Halle de la Mottas.
Les mélopées de cors des Alpes sous les grands rochers de La Neuveville.
Une soirée animée par les clubs si aimés de Yodleurs de Fribourg,
« Edelweiss » et « Alprösli », le vendredi à l'Hôtel Suisse.
Deux grandes soirées folkloriques: Le samedi et le dimanche dans la cantine des Grand'Places sur le thème « Le Pays de Fribourg chante — Freiburger Heimatleben ».
Un splendide cortège de 4.000 participants qui retracera l'histoire du lancer de drapeau, haut en couleurs, parsemé de groupes charmants et entraîné par neuf fanfares dont plusieurs costumées.
Une animation chantante de tous les instants et dans tous les recoins de la cité.
Telle se présente la Fête fédérale des Yodleurs de Fribourg des 1er, 2 ■>
3 juillet 1955.
Chacun voudra y participer activement ou en spectateur, en pavoisant sa maison,
en recevant gentiment vendeurs d'insignes et de tombola,
en y allant de sa gaîté, et aussi de sa discipline car il y aura beaucoup de monde,
de façon à vivre ces journées dans la joie et de laisser à nos visiteurs et amis un souvenir Inoubliable.
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*
Ij'AlprösIi, l'autre club organisateur.
10 FRIBOL'RG-ILLUSTRÊ Juin 1955
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J en reviens toujou^
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Le Chœur mixte de St-Pierre a 60 ans
Les sociétés de chant ont l'avantage de rester toujours jeunes. C'est donc le visage de la jeunesse que présentait le chœur mixte de Saint-Pierre : le jour de son 60me anniversaire, il bénissait sa nouvelle bannière. Le cortège des sociétés de la paroisse montra la belle vitalité de chaque groupement.
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Le parrain et la marraine du nouveau drapeau, M. le chanoine Zurkindcn, ancien curé de St-Pierre, et Mlle Michel.
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Des barques de pontonniers sur la grève des Ncigles, c'est un spectacle moins rare que ne le pense le public. Mais les départs ont lieu de bon matin. Récemment, le club nautique de Berne envoyait ses pontons par camion à Fribourg et les trois équipes descendaient au fil de l'eau jusqu'à Bienne. C'est la preuve que la Sarine est restée navigable depuis le Moyen-Age, alors que Fribourg était un port important du trafic des tissus et des laines.
Mais, nous a confié l'un des marins d'eau douce, il y a quelques années,
notre embarcation a tourné sous le pont de Grandfey. 5/ a--- i
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La mise à flot d'un ponton.
Juin 1955 FKIBOÜR G - ILLUSTRÉ Page 11
MISSION CROIX-ROUGE EN INDOCHINE A la suite de la conférence donnée à l'Université sur son
voyage en Indochine, M. le docteur Jean Thurler, président de la Croix-Rouge fribourgeoise a bien voulu répondre à quel¬
ques questions.
— .Monsieur le Président, vous avez été délégué par la Ligue des Sociétés de Croix-Rouge auprès du Viet-Nam du Sud. Quelle raison a fait choisir le délégué en Suisse ?
— Il s'agissait d'un problème de neutralité. La Ligue groupe 73 sociétés nationales, entre autres des sociétés de Croix-Rouge dont les pays ont participé, de près ou de loin, à la guerre d'Indochine. Ce voyage m'attirait et je suis parti.
— Vous avez été envoyé au Viet-Nam Sud, donc auprès d'une seule partie des anciens belligérants. Le problème de la neutralité du délégué était-il vraiment de première impor¬
tance ?
— Ma mission et la situation confuse du Viet-Nam Sud donnent d'eux-mêmes la réponse. A la suite d'un appel du secrétaire général de la Ligue en septembre dernier, appel en faveur des réfugiés venant du nord de l'Indochine, il s'agis¬
sait de coordonner l'arrivée des dons des sociétés nationales membres de la Ligue et d'en assurer la distribution par le moyen de la toute jeune Croix-Rouge vud-vietnamienne. Un certain pourcentage de ces dons réservé au Viet-Minh devait être gardé à disposition du Comité International de la Croix- Rouge dans les entrepôts sud-vietnamiens.
— A ce propos, quelles sont les relations entre la Ligue des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et le Comité Inter¬
national, le C.I.C.R. ?
— Ces deux organisations ont leur siège à Genève et sont souvent confondues. Le C.I.C.R. est neutre par le fait que ses membres sont suisses. Il a pour tâche le respect des Conventions de Genève et l'échange des prisonniers. La Ligue,
elle, agit par les dons aux populations menacées par la famine et les épidémies. Ces deux organisations sont indépendantes.
La Ligue avait un champ d'action tout indiqué au Viet- Nam Sud non seulement par les suites matérielles de la guerre, mais encore par l'exode des réfugiés du nord. Cependant, il semble que le sud, grenier du riz, les assimile facilement.
— Avez-vous dû mettre sur pied une vaste organisation de secours ?
— Ma tâche fut grandement facilitée par le fait que la Croix-Rouge vietnamienne est très bien organisée et qu'elle a su rester libre et respectée malgré les dissentions politiques et confessionnelles du Viet-Nam Sud. Elle dispose d'une admi¬
nistration bien établie, d'un personnel qualifié, de dépôts et de garages. D'autre part, ces 20 dernières années, la Croix- Rouge française a créé de nombreux dispensaires, des jardins d'enfants et une école d'infirmières. Grâce à ces bases, mon action fut rapide. A la mi-janvier, plus de 215.000 réfugiés étaient secourus. Je devais rester deux mois, mon séjour en a duré quatre. Cela m'a permis d'étendre ma mission au Cam¬
bodge et au Laos et d'y étudier la possibilité de créer des Croix-Rouges nationales.
Partout, l'accueil fut charmant et l'effort maximum. Mais les secours doivent être poursuivis : organisation de cours de samaritains, éducation de la population à l'hygiène, envoi d'étoffes, de vivres et de médicaments.
— Je vous remercie de votre exposé, Monsieur le Président, et je vous félicite de votre récente nomination au comité de la Croix-Rouge suisse. Permettez-moi encore de vous demander quelques anecdotes.
— Très volontiers. Puisque vous êtes un illustré, je me propose de vous les raconter par quelques photographies.
D.
Dans un camp de réfugiés, une demoiselle vietnamienne, le Or Thurler et le Dr Xguyen-van-Kieii, de Saigon, président de
la C'roix-Rouge vietnamienne.
Un groupe de jeunes secouristes. 50 dames préparaient les distributions, 120 infirmières et 140 secouristes les menaient il bien.
Réception chez le Pape Cao-daïste. Un autel portatif sur lequel brûlent des parfums précède le Dr Thurler considéré comme une réincarnation de l'esprit
de Henri Dunand.
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Criblei 1 FRIBOURG Tél. 2.26.29 Les organisateurs à l'arrivée. Au « sommet », M. Perroulaz, président du comité d'organisation.
Le Tour du Canton de Fribourg
wal*-—.-
œ$ï ' w Le peloton il son passage il Bulle.
Selon les circonstances, les courses cyclistes sont souvent bien différentes les unes des autres, Le « facteur » temps y joue son rôle, puis le trajet à parcourir et ses difficultés et les réactions du peloton.
La journée froide et pluvieuse du dimanche 22 mai n'incita pas les coureurs à tenter des échappées durant la première partie du parcours,
dont les principales difficultés se trouvaient à une trentaine de kilomètres de l'arrivée. Lorsque certains coureurs 1 entèrent de disloquer le pelo¬
ton, il était trop tard. C'est ainsi que l'ultime tentative d'échappée de Ewald Brütsch, de la Renaissance cycliste fribourgeoise, dans la mon¬
tée d'Orsonnens fut vouée à l'insuccès. Le cou¬
reur Werner Hagi, de Berne, se trouvait le mieux
placé à l'arrivée de la route des Arsenaux et rem¬
portait la victoire.
Cette épreuve empruntait le parcours suivant : Fribourg - Chevrilles - Planfayon - Tavel - Fri¬
bourg - Marly - La Roche - Corbièrcs - Broc - Bulle - Le Bry - Posieux - Fribourg - Lucens - Romont - Orsonnens - Posieux - Fribourg soit 158 km.
Si, au point de vue course cycliste, le Tour du Canton de Fribourg 1955 fut quelque peu monotone, l'organisation de la Pédale fribour¬
geoise, sous la présidence de M. Jean Perroulaz fut, par contre, en tous points excellents.
A. Z.
vm
AU ROTARY DE BULLE
De nombreux Rotarierus de Suisse se sont donnés rendez-vous au château de Gruyère pour fêter la remise de la Charte du Rotary à leurs amis de Bulle. Le but du Rotary, à part les relations amicales qu'il crée, est une action sur le plan professionnel car ses membres sont appelés à une grande probité dans l'accomplisse¬
ment de leurs fonctions. Ils doivent favoriser l'élévation du niveau de leurs professions et la compréhension internationale. C'est dans la joie que les Rotariens ont
fraternisé à Gruyère. A l'apéritif servi dans le jardin du château de (iruyère, M. (ilasson, conseiller d'Ktat, s'entretient avec M. Jean Oberson, préfet.
M. Piaget, Gouverneur Général, remet la charte il .11. Jules Schueler, président du Rotary de. Bulle.
12 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Juin 1955
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Une foudroyante démonstration à Rue
On n'improvise pas la lutte contre le feu, telle fut la première pensée de ceux qui assistèrent à Rue, à la tombée de la nuit, à la démonstration d'appareils- extincteurs « Knock-Out » de la Maison Paraflamme S. A. Car, malgré une mise au point très poussée, on vit que le feu surprend toujours. Après une présenta¬
tion du programme par M. Duc, directeur, les exécu¬
tants allumèrent et éteignirent les différents feux avec le brio d'un spectacle de variétés. Que l'on ne croie pas que ce fut un jeu. Les spectateurs reculaient, saisis par l'intense chaleur des foyers (600 litres de carburant furent brûlés), tandis que les spécialistes avançaient.
On ne peut pas se fier à l'étiquette « Extincteur », telle fut la seconde leçon. Certains appareils démodés, pris dans les fermes des environs, appareils qui avaient toute la confiance de leurs propriétaires, ne parvinrent
Un extincteur à eau « mouillante » de 20 litres vient d'éteindre un brasier.
De (ïaucho il droite : M. Hue, M. Heymoz, M. Demlerre, M. Ayer, secrétaire de pré¬
fecture.
Parmi le public, on reconnaît M. le curé Piehonnaz, M. Due, directeur de Paraflamme, M. Louis Demierre,
syndic de Rue.
La grande lance à mousse en action. De dos, M. Crausaz, Cdt des pompiers.
pas à éteindre les brasiers. Tandis que les appareils-extinc¬
teurs vendus et entretenus par la Maison Paraflamme éteigni¬
rent tout, du bassin d'essence à la paroi, de la charpente au bûcher. La nouvelle lance à mousse, par son étonnante effi¬
cacité, a stupéfié tous les spectateurs, même les connaisseurs, en se jouant en quelques secondes d'un violent feu de bois, d'huile et de benzine.
La, conclusion, tout le monde la connaît : Dans la lutte contre le feu, les premiers instants sont décisifs. 11 faut donc avoir sous la main des moyens simples, sûrs et efficaces. La Maison Paraflamme S.A. a prouvé à la population de Rue et des environs, au corps des sapeurs-pompiers de ce village, aux autorités locales, que ces moyens, elle les possède, et, qu'avec elle le feu est véritablement mis « Knock-Out ».
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TRIOMPHE DANS LE MONDE ENTIER