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2 37 60 Régie exclusive de la publicité : Annonças Suisses S.A

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-'ollu'qne can louait-, Frihoum

No 89 J.A. 9*"* anné* PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS U numéro 60 cfi MARS 1914

FRIBOURG ILLUSTRE

ORGANE INDEPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS ri« In Gavm À. fplliAura. TéL 2 37 Âû ' RAoIa Mcluiive «fa la Dubllellé t Ann*i

Administration : Av«nu« d« la Gar« 6, Fribourg, Tél. 2 37 60 Régie exclusive de la publicité : Annonças Suisses S.A. „ASSA"

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M. Paul Dinichert, ancien ministre de Suisse à Stockholm, est décédé. Nous le voyons ici lors d'une réception à la Légation de Chine, en conversation avec

l'hôtesse, Mme Hsieh. (Voir notre article en page 2.)

La ravissante et souriante miss France qui a gracieusement animé la soirée de l'élection de miss Fribourg. (Voir notre reportage pages 4 et 5.)

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t.

La Nuithonia, du Collège St. Michel à Fribourg, a donné une représentation théâtrale. Cl-dessus, M. l'Abbé Dutoit donne quelques explications à notre

reporter, Mlle Raymonde Walter. (Voir page 7.)

Non, ce n'est pas un déguisement pour Carnaval ! Il s'agit de deux figurants des chansons mimées de la soirée de la polie© fribourgeoise. (Voir notre

reportage en page 8.)

(2)

Page 2 FRIBOTJRG-ILLUSTRÊ Mars 1954 M. Ernest Gapany

Très estimé dans la réghjri d'Echarlens le défunt, qui était agriculteur, remplis¬

sait encore les fonctions d'inspecteur du bétail à la satisfaction de chacun.

Membre fondateur de la société de chant de son village, il faisait encore partie de la fanfare «Les Armaillis >. Son sou¬

venir restera vivant au cœur de tous ceux qui l'ont connu et qui s'en étaient fait un ami. Il est décédé, après une courte maladie, à l'âge de 55 ans.

(Photo S. Glasson)

M. Vincent Flllistorf

Syndic d'Estavayer-le-Gibloux, le dé¬

funt y est décédé à l'âge de 77 ans, lais¬

sant d'unanimes regrets. Il avait su gagner l'estime et la confiance de ses administrés qui lui confièrent, entre au¬

tres, le poste de vice-président du con¬

seil paroissial. Doué d'une grande bien¬

veillance et d'un jugement clairvoyant, il accomplit ses tâches avec zèle et persévérance et ses concitoyens l'avaier nommé bourgeois d'honneur, en 1943, d'Estavayer-le-Gibloux en témoignage de gratitude.

M. Henri Conus

Depuis 35 ans instituteur à Ménières, cet excellent pédagogue avaij rempli sa t&che avec une probité exemplaire. Esprit cher¬

cheur. U suivit judicieusement les nouveautés pédagogiques pour*toujours mieux satisfaire à l'enseignement. Organiste et directeur du chœur mixte, secrétaire communal, il se dévouait sans compter, avec un zèle inlas¬

sable, à ses différentes fonctions, sans négli¬

ger l'une au profit de l'autre. Il laisse le souvenir d'un homme de bien et un exemple d'intégrité et de dévouement dont se sou¬

viendront avec émotion ses très nombreux élèves et tous ceux qui le connaissaient.

Mme Pauline Portmann ' ^ '

Tout le quartier de la Neuveville, à Fribourg.

a rendu un pieux hommage à la mémoire de la défunte que Dieu a rappelée à Lui à l'âge de 90 ans. Tenancière de l'hôtel du Paon, depuis 1910, elle s'était acquis l'estime non seulement de ses clients, mais de toutes les personnes qui l'ont connue. Dévouée aux bonnes œuvres ayant une charité rayonnante mais discrète, Mme Portmann était d'une grande générosité dont a bénéficié, entre au¬

tres, le F. C. Central dont elle était marraine du drapeau. C'est une personne qui joignait à ses qualités de cœur une constante amabilité qui l'a faite aimée et respectée de tous.

M. Gilbert Rémy

La mort a terrassé en pleine jeunesse ce charmant jeune homme, âgé de 27 ans. Bien que de santé délicate, il était doué d'un courage exemplaire et son excellent caractère et sa forte volonté devaient, semblait-il, triompher de la maladie. Il en a été, hélas, autrement et après une ultime transfusion de sang, il a rendu sa belle âme à Dieu. La triste nouvelle de son décès a vivement peiné tous ceux qui le connaissaient et qui ont pu l'apprécier pour sa droiture et son dévouement. (Photo Stolz) M. Néri Pozzi M. la Dr. Louis Tliéven«z M. Robert Martin

Victime d'un accident de motocyclette, le défunt est décédé à l'Age de 43 ans, des suites d'une fracture de la colonne vertébrale. Maçon, d'origine italienne, mais établi à Fribourg depuis long¬

temps, il y avait fondé une famille qui se trouve aujourd'hui cruellement éprou¬

vée. Apprécié dans son métier, M. Néri Pozzi, était en outre un excellent cama¬

rade qui s'était dévoué sans compter pour la Musique ouvrière dont il était membre fondateur.

La population de Ttomont et de la Glane a été consternée d'apprendre le décès, après une courte maladie, du bon docteur vétérinaire Louis Thévenoz. D'origine genevoise, mais établi h Romont depuis 1921, le défunt était devenu bourgeois du chef-lieu glûnoLs. Il s'était rapidement acquis l'estime, la confian¬

ce et l'affection de ses concitoyens et ses qualités le firent choisir par le Collège élec¬

toral comme juge de paix du 2mc cercle de In Glfine. Aussi, la nouvelle de son décès a-t-cUe peiné ses nombreux amis, connais¬

sances, clients et obligés qui lui garderont un souvenir ému. (Photo Geisel)

Médecin-dentiste, installé à Fribourg depuis une trentaine d'années, le défunt jouissait de l'estime générale. Bien que Vaudois d'origine, il était devenu fils adoptif de notre ville et s'était parfai¬

tement acclimaté aux mœurs fribour- geoises. Fervent mélomane et esprit fin et subtil, sa compagnie et sa conversa¬

tion étaient un vrai plaisir. Il a été enlevé subitement à l'affection des siens à l'âge de 63 ans.

M. Paul DINICHERT ancien ministre de Suisse

(Voir page 1) Issu d'une famille d'industriels

de Montilier, M. Paul Dinichert était entré au service de la Con¬

fédération en 1899. Il occupa dif¬

férents postes en qualité d'atta¬

ché de légation à Paris et Lon¬

dres. Revenu à Berne, il devint ichef du protocole puis, en 1915, fut nommé ministre plénipoten¬

tiaire en Argentine. Rappelé en Suisse, le Conseil fédéral lui confia le poste de chef de la division des Affaires Etrangères, poste qu'il occupa jusqu'en 1932 où il fut nommé ministre de Suisse à Berlin, puis en 1938 à Stockholm.

Sa collaboration fut des plus précieuses au cours de sa féconde carrière, car c'était un diplomate de haute culture, d'une parfaite courtoisie et d'une grande finesse.

Il a fait honneur à sa patrie fri-

tiourgeoi.se dans l'exercice des importantes fonctions qui lui ont été confiées et qu'il a remplies avec beaucoup d'habileté.

Depuis la fin de la guerre, M.

Dinichert assumait en outre la présidence du Secours aux en¬

fants de la Croix-Rouge Suisse qui a largement bénéficié de son dévouement et de sa haute com¬

pétence.

En dépit de son âge, notre ancien ministre était demeuré très actif et sa vitalité étonnait.

Aussi la nouvelle de son décès subit, à l'âge de 76 ans, alors qu'il était en séjour chez ses enfants à Genève, a-t-elle surpris et vive¬

ment peiné tous ceux qui de près ou de loin connaissaient cet émi- nent Fribourgeois. G. D.

Le Conseil communal de la ville de Fribourg au cortège funèbre : de gauche à droite, M. le Syndic Jean Bourgknecht et M. L. Dupraz, et derrière, de gauche à droite également, MM. M. Aeblscher et

Georges Macheret.

t Joseph Piller Avec M. Joseph Piller vient de dispa¬

raître de notre vie fribourgeoise un homme de haute envergure. Dédaignant la phraséologie'^^ les lieux communs, il fut un homme d'action au service d'une grande idée et il restera poui notre peuple le second fondateur de l'université, celui qui, achevant le tra¬

vail de Georges Python, développa l'im¬

portance de l'Université en la dotant d'instituts scientifiques complémentai¬

res et, construisant les bâtiments de Miséricorde, donna à la science une cathédrale de pierre. La querelle poli¬

tique, l'incompréhension et la jalousie en ont fait, un certain temps, un sujet de contradiction : ces luttes et ces cri¬

tiques, qui sont le sort de tous ceux qui veulent faire quelque chose sans se préoccuper des intérêts de l'heure, de ceux qui voient loin, s'estompent déjà et eux-mêmes qui l'ont parfois combattu lui rendent aujourd'hui l'hommage qu'il mérite.

Mais il serait faux de restreindre l'activité de M. Piller sur le seul plan de l'Université. Pour comprendre son œuvre, il est nécessaire de rappeler tout d'abord le juriste et le juge fédé¬

ral qui, sur le plan du droit public général, fut un savant dont le rayon¬

nement s'est étendu bien au-delà de nos frontières : son dernier voyage au Canada, entrepris contre l'avis de son médecin apporta à ses auditeurs d'Outre- Atlantique, auxquels il révéla, dans une tournée de conférences brillantes, mal¬

gré la fièvre qui le minait, une Suisse qu'ils ne connaissaient point car M.

Piller, dédaignant le superficiel, allait directement aux vérités premières. L'ac¬

cident dont fut victime l'avion qui le ramenait en Suisse, lors de son atter¬

rissage à Kloten, conjuga à la maladie une commotion cérébrale et, après des nouvelles pourtant optimistes sur son état de santé, Fribourg apprenait avec émotion, au matin du 14 février, son décès inattendu.

Notre canton perdait avec lui un grand homme d'état qui travailla avec conscience pour le bien de la commu¬

nauté, sans compromission et sans dé¬

faillance. Et je songe aux vers de Bau¬

delaire décrivant l'albatros, « ce vaste oiseau des mers que" capture parfois, pour s'amuser un équipage et que ses ailes de géant empêchent de marcher ».

• -H' ■

Feu M. le Conseiller aux Etats Joseph Pllksr.

M. Piller, n'écoutait pas les basses cri¬

tiques, non par orgueil, mais afin d'ar¬

river au but : « les vastes éclairs de son esprit lucide lui dérobaient l'aspect des peuples furieux ». Seule cette ligne de conduite lui a permis de laisser une œuvre durable et, sur le plan fédéral, il faisait figure de grand parlementaire dont les interventions n'étaient jamais prises à la légère.

M. Piller fut surtout et avant tout un chrétien. H a voulu être enterré dans sa paroisse dont l'église accueillit, le 16 février, les plus hautes personnalités religieuses et politiques. Il a voulu que son corps reposât dans l'abbaye de

Hauterive, à laquelle il se rattachait spirituellement comme oblat cistercien et où, maintenant, dégagé des remous d'un monde dans lequel il s'était jeté avec l'ardeur d'un « pèlerin de l'Ab¬

solu » il est aujourd'hui bercé, dans son sommeil, par le chant des moines au rythme des heures de l'Office divin et de la louange du Dieu qu'il a, avant- tout, servi. Et je terminerai, rendant hommage à son grand cœur si méconnu et que masquait son goût de l'ironie, par ce témoignage d'un bûcheron : Je n'avais qu'à lui expliquer la situation, il m'a toujours compris et m'a toujours

aidé. Pl.

La dépouille »Oftelle de M. Joseph Piller est transportée à l'égMse de Viliars-sur-Glâne pour l'office funèbre.

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Page 4 F R I B () Y K G - 11. L V S T K f. FRIBOURG-ILLÏISTRft

^

MISS FRIBOURG ELI: A L'I IMPROVISTE accueillir d'abord Jacques Dalès, qui a

su apporter par son dynamisme et sa fantaisie, une excellente ambiance, et qui nous fît entendre à plusieurs repri¬

ses, des poésies et chansons de son ré¬

pertoire, notamment sa toute nouvelle création : Leïlie.

Venons-en à la parade des Miss.

Ce fut plutôt une < invitation à la danse » car tour à tour miss Mégève, miss Paris et enfin Irène Tune, miss France, tant attendue, ont offert à l'œil

des connaisseurs, trois charmantes robes de bal. Il faut dire que, contraire-

Irène Tune, Min France, Lyonnaise de 19 ans, adore les voyages et fait le métier de mannequin... volant. Elle a

été élue à Evian.

allèrent en...

de la robe de nos gracieuses sèrent en patit

ment aux habitudes, les proportions des magnifiques habillés et « déshabillés »

lignes, et la co;

Passons enfii bourg.

Début plutà le nombre res

Vussi passant ombles sport, métamorpho- n baigneuses.

Malheureusem; tôt heureuse¬

ment, il n'y a^ i, ce qui nous permit d'admis :tion de leurs lots «Kestos».

de Miss Fri- étant donné currentes qui

Les différentes concurrentes se présentent au public.. On reconnaît sur notre photo la future miss Fribourg (No 7). A droite, Jacques Dalès, l'animateur

de la soirée. Mlle Fontana, au centre, affronte le public avec confiance.

Et voilà, il a fallu moins d'une demi- heure pour doter notre ville de Fribourg d'une nouvelle personnalité. Mais com¬

bien charmante, fraîche et jolie.

Tant de douceur dans l'éclat de ses yeux, un sourire un peu craintif, de belles boucles brunes encadrant un joli visage fin, à l'expression cependant un peu farouche, mais non dénuée de char¬

me. Ce n'est pas tout !... Dans ces con¬

cours d'élection (de Miss, précisons,) il ne suffit non pas d'avoir une jolie fri¬

mousse, mais aussi de l'harmonie dans les lignes. Tous ces avantages, Mlle Simone Kaiser, 23 ans, et qui habite Fri¬

bourg, les réunit avec une grâce évi¬

dente, et une grande simplicité, ce qui prouve que la modestie est encore de nos temps...

Après cette rapide description d'en¬

semble de notre jolie Miss Fribourg,

dont nous sommes très fiers et à qui nous reviendrons tout à l'heure, vou- lez-vous m'accompagner, en pensée, à l'Embassy ?

Les affiches annonçant le grand évé¬

nement avaient fait leur effet, et le tout Fribourg s'était donné rendez-vous à la salle de l'Embassy pour assister à cet événement extraordinaire et unique de l'année : l'élection de Miss Fribourg, de notre miss à nous. Mais aussi pour profiter de l'occasion d'admirer de près Miss France, Miss Paris et Miss Mégève, qui ont bien voulu nous faire le grand plaisir de leur présence et de leur beauté ; sans oublier l'incom¬

parable animateur de cette soirée, et accompagnateur des trois miss, Jacques Dalès.

Dès 21 heures, la salle de l'Embassy était comble. Les couples de danseurs

évoluaient sur la piste, et chacun essayait déjà de discerner de-ci et de-là quelqu'éventuelle miss. « Serait-ce cette gentille blonde ? Serait-ce peut-être cette autre brune ? >, telles étaient les questions que se posaient, intérieure¬

ment, ces dames et messieurs (sur¬

tout !).

La prochaine élection de Miss Europe

aura lieu en France, à Vichy. La salle de l'Embassy était trop petite pour contenir un nombreux publ était à la fois spectateur et jury.

Pour aiguiser notre curiosité, le trio des miss, Miss France, Mégève et Paris, nous réserva tout d'abord la surprise de leur... retard. Mais les applaudissements ne furent pas moins frénétiques pour

se présentèrent sur le podium. Le nombre des trois «volontaires» ne satis¬

fit aucunement le public, et Jacques Dalès dut user alors de son sens per¬

suasif pour décider quelques jolies filles à venir se présenter. Ce ne fut pas chose facile... et d'avoir su réunir 6 can¬

didates mérite un éloge sérieuA. Mais, me direz-vous, il y en avait 7 ?... C'est

Première impression : Le irio des miss, qui forme (Tailleurs une équipe sym¬

pathique, a été enthousiasmé par l'ac¬

cueil vraiment chaleureux que les Fri- bourgeois leur ont réservé. Un bon

point pour Fribourg.

précisément au No 7 que nous allons nous attarder. Car, le public, non content, réclamait < Simone » ! Ce fut ' seulement après force gestes et paroles encourageantes que « Simone » se laissa pousser, un peu malgré elle, vers le micro et la scène. On lui remit le No 7.

Eut alors lieu l'élection proprement dite. Chaque personne présente inscrivit au dos d'un joli petit billet le No de sa préférée. A la table des officiels, Miss France, Miss Paris et Miss Mégève, comptèrent ensuite le nombre des ces billets doux, et ce fut à la grande ma¬

jorité, au premier < tour de scrutin »,

contrairement à l'élection du président V

Les candidates se sont présentas. Votera-t-on pour celle-ci ou pour celle-là ? Aux tables, les commentaires vont bon train.

Mlle Simone Kaiser, 23 ans, vendeuse, a <1 la soirée. Un peu émue, on lit sa surprise si. jj En quelques minutes, elle est devenue in

Vn jeu amusant : créer en quelques minutes une robe avec deux mètres de tissu et quelques épingles.

Miss Paris (Mlle Danièle Gé- nault) participait au défilé de mode qui précédait l'élection

de miss Fribourg. Mlle Fontana (de dos) reçoit l'accolade traditionnelle de ! France (à droite).

Miss Mégève (Mlle Domino Germain) fait un tour de piste gracieux dans une délicieuse

robe mauve pâle.

La charmante miss France (Mlle Irène Tune) en vraie mannequin, porte il ravir cette

toilette du soir.

De gauche à droite : miss France, miss Mégève et miss Paris après avoir porté différentes robes du soir et

tenues de sport, ont défilé en costume de bain.

M. André Pythoud a bon l'Iair car il a su reconnaître le parfum

« Canoë » et il a gagné le prix du concours des parfums Dana. A gauche, un autre concurrent, M. Ernest Kuenlin.

M. Rinaldo, président du comité de miss France, félicite miss Fribourg et la convoque pour l'élection de miss Suisse.

de la République à Versailles, que notre No 7 favori, fut proclamée « Miss Fri¬

bourg ». Ceci à la satisfaction générale, et à la surprise émue et un peu effrayée de notre septième candidate, élue ainsi à l'improviste.

Maintenant que l'élection est termi¬

née, nous allons gentillement remplacer le No par sa véritable identité : Mlle Simone Kaiser.

Une grande gerbe d'oeillets rouges fut pour Mlle Kaiser la première rançon de cette gloire. Vinrent ensuite les féli¬

citations et accolades des trois miss renommées, et aussi ceux de tous les amis, surtout des amis sportifs, car j'ai oublié de vous dire que « Simone » est une supporter assidue du Basket-Ball...

Dans cette ambiance nouvelle pour elle, Miss Fribourg resta un peu désem¬

parée, et l'on aurait pu la comparer à une petite biche apeurée... Mais ce qui nous séduit le plus dans son attitude, c'est la grande simplicité avec laquelle elle sait tenir son nouveau rôle.

I i

Miss Mégève est rainée du groupe des trois miss. Elle porte un nom très ro¬

mantique... Domino.

Miss Fribourg est ainsi invitée à par¬

ticiper au concours de « Miss Suisse » qui aura lieu au mois de mars prochain.

Mais nous croyons savoir que Mlle Kaiser se contentera du titre de Miss Fribourg, et cédera à une autre sa place à l'élection nationale. Dommage... poijr Fribourg.

Notons encore que le deuxième prix ex-aequo a été remporté par Mlle Yvon-

Saviez-vous que la gracieuse et toute Jeune Miss Paris (18 ansJ, est lo sosie frappant de l'actrice de cinéma Made¬

leine Moreaux ?

ne Fasson, 22 ans, sténo-dactylo, de- Berne, et Mlle Solange Fontana, 18 ans, de Fribourg.

Et voilà il ne reste plus qu'à nous donner rendez-vous à l'année prochaine pour assister à un nouveau concours de miss.

Raymonde Walter.

salon international automobile moto cycle genève 11-21 mars 1954

Au centre, miss Fribourg, entourée de Mlle Solange Fontana (à gauche) et de Mlle Yvonne Fasson, qui ont toutes deux remporté le 2e prix ex-aequo.

Ci-dessus, la nouvelle affiche pour le 24e Salon de l'Auto¬

mobile à Genève.

(5)

Page 6 FRIBOtJRG-ILLUSTRÊ Mars 1954 UN NOUVEL IMMEUBLE

S.I. PEROLLES-BOULEVARD-CENTRE-CITE S.A.

Pour le compte de la Régie Aellen S. A., maître de l'ouvrage, M. L.

Dénervaud, architecte à Fribourg, a exécuté les plans et conduit les travaux des nouveaux bâtiments du « ravin de Pérolles ». Ceux-ci ont exigé de par leur implantation des fondations prenant profondément leurs assises. Du .côté Boulevard, la Maison Locher, de Zurich, a enfoncé des pieux Franki jusqu'à 14 m. et le reste de la fondation repose sur des puits de B. A.

L'équilibre de la construction est as¬

suré par M. B. Hefti, ingénieur à Fri¬

bourg.

En un temps record, l'entreprise Gre- maud et Tacchini a monté le gros œuvre et au Nouvel-An déjà, a posé les der¬

nières tuiles, encore chaudes.

Assurée des services de maisons qua¬

lifiées, la Régie Aellen met à disposi¬

tion du locataire, dès la fin du prin¬

temps, un immeuble imposant, de 8 éta¬

ges et 2 sous-sols.

Les bâtiments représentent 75 appar¬

tements de 1 à 6 pièces distribuées sur 3 entrées.

Chaufferie, caves, buanderies, sé¬

choirs, occupent le 2me sous-sol. Au 1er sous-sol, des dépôts, ateliers, maga¬

sins de gros, sont très favorablement

éclairés et ventilés, l'étage n'étant pas enterré.

Le rez-de-chaussée se partage les ma¬

gasins (Tea-Room avec terrasse, laite¬

rie, articles de pêche) et les apparte¬

ments. Puis 7 étages courants et une attique avec petits logements et cham¬

bres de bonnes.

Si la distribution intérieure est judi¬

cieuse et confortable (boilers, frigo, machine à laver, séchoir automatique) l'agrément du locataire sera dû avant tout, à une implantation exceptionnelle : situant sa façade principale au sud-sud- est, Pérolles-Boulevard jouit d'un soleil constant, du lever au coucher, offre une vue imprenable sur l'ensemble de notre artère principale, sur le vieux Fribourg, les Préalpes, et ne craint pas le voi¬

sinage d'autres constructions, puisqu'un jardin public est prévu sur le ravin comblé.

L'aménagement extérieur posait le problème du parc autos : la Rue Joseph Reichlen est élargie et permet aux véhicules de se garer devant les bâtiments sans entrave pour la circula¬

tion. D'autre part, 2 rampes extérieures couvertes, permettent un accès direct aux sous-sols locaux pour vélos et poussettes) et sont accessibles aux ca¬

mionnettes.

Il . ' - JTV

Le bâtiment en construction. (Photo Jacqueline Müller.)

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Mars 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Page 7

M Les Petits Oiseaux ti

Une scène des « Petits Oiseaux » : à gauche, le bottier Mizabran (Jean-Daniel Oswald) et à droite, Blandinet (Gérard Gölz).

Blandinet en famille ! A gauche, son fils Léonce (Michel Béard), Mme Blandinet (Mlle Yolande Keichlen) et Blandinet (Gérard Gölz)

En mémoire de M. le Chanoine Ar¬

mand Pittet, et tenant à conserver une tradition instaurée par lui, la «Nuitho- nia » du collège St-Michel a présenté sa 15me pièce de théâtre à l'Aula de l'Uni¬

versité.

Pour revenir à la comédie, Monsieur le Recteur du collège a choisi « Les Petits Oiseaux » d'Eugène Labiche. Si le nom d'Eugène Labiche est bien connu, par contre sa pièce «Les Petits Oiseaux»

l'est moins. Elle rappelle un peu « Adel¬

phe » de Térence et nous reporte dans les milieux bourgeois de 1860 à 1870, en nous montrant l'opposition et la diffé¬

rence de conception de deux frères.

Cest une pièce psychologique. Non seulement pour les spectateurs, mais aussi pour les acteurs. Car leur grand mérite consiste à incarner chacun un personnage différent de ce que l'acteur est en réalité, de « doubler », pour ainsi dire, sa véritable personnalité. Et il faut, pour s'y prêter, beaucoup de sou¬

plesse d'esprit et une aisance d'adapta¬

tion.

Cette comédie de caractères donne en outre aux acteurs, comme aux specta¬

teurs, l'occasion d'étudier l'évolution psychologique de l'être humain, leur fournissant ainsi un excellent effort d'analyse.

Très agréable à suivre, légère et sans emphase, « Les Petits Oiseaux » est une pièce à l'expression assez libre, aux sub¬

tilités amusantes, sans toutefois dépas¬

ser les limites du « beau parler ».

C'est bien joli de pouvoir assister à de belles scènes de théâtre n'est-ce pas ? de s'installer confortablement dans un fauteuil, écouter et jouir du spectacle ? Mais avez-vous pensé à toutes les dif¬

ficultés que rencontrent, avant de pro¬

duire leur sujet, les acteurs, organisa¬

teurs, décorateurs, metteurs en scène, etc... ? Surtout lorsque la dimension de la scène est assez réduite, et qu'il faut faire mille inventions et « astuces » pour présenter un décor harmonieux. A ce

Un trio de souriants exposants : de gauche à droite, Michel Terrapon, Jean-Pierre Protzen et Jean-Baptiste Dupraz.

Le vernissage de l'exposition fut très animé. Nous reconnaissons ci-dessus tout à gauche, les peintres Schorderet, Castella et Yoki et, à droite, M., Mme et Mlle Dupraz, parents d'un des exposants.

OES JEUnES OUÏ EXPOSE...

« Nous ne sommes pas des artistes et n'avons pas la prétention de passer pour tels » dit gentiment la préface de leur catalogue, ce qui d'emblée les rend sym¬

pathiques ces jeunes qui exposent flans les salles d'exposition de l'Université de Fribourg. Et il faut, en plus, les féliciter de leur initiative.

Sans négliger leurs études, les sports et les amusements de leur âge, ils ont trouvé le temps et les moyens d'expri¬

mer par la peinture, le dessin, le mode¬

lage et la céramique, leurs sentiments juvéniles de l'art, du beau et de la for¬

me. Il est surtout très heureux de constater que leurs talents naissants aient été compris et encouragés par leurs parents, leurs éducateurs et leurs professeurs, qui leur ont aidé à aimer les activités de l'esprit et les représen¬

tations personnelles de l'art. S'il y a quelques balbutiements dans leurs œu¬

vres, quelques naïvetés et même quel¬

ques contradictions, il y a, par contre,

dans les toiles et dessins de ces jeunes, qui ont nom Antoine Bulliard, Jean- Baptiste Dupraz, Othmar Fischer, Her¬

bert Inglin, Jean-Christophe Musy, Jean- Piorre Protzen et Michel Terrapon, une sorte de générosité pleine de promes¬

ses. Leurs expressions très variées ont même étonné et les jeunes Protzen et Dupraz méritent des éloges. Quant aux terres cuites et à la céramique de Jean Langenberger et de Peter Bernold, elles ne sont pas sans intérêt, certes, et té¬

moignent d'un effort dans la recherche des valeurs. D'excellentes photos de Maurice Rollier, qui sait choisir son sujet et faire jouer les blancs et les noirs, ont complété cette exposition.

Ces jeunes doivent poursuivre leurs efforts et travailler leur matière avec enthousiasme. Leurs débuts artistiques

— admirés, mais oui ! — les inciteront probablement à tenir leurs promesses que nous nous réjouissons de voir réali¬

sées dans quelques années.

Une représentation spéciale a été donnée pour les professeurs et élèves du Collège St-Michel, en avant-première à l'Aula de l'Université.

sujet, complimentons tout particulière¬

ment M. Dousse, professeur, qui a fait l'Ecole du Théâtre, M. l'Abbé Dutoit et M. G. Rossetti, pour les efforts méritoi¬

res qu'ils ont fournis pour nous mettre en face d'un décor et d'une mise en scène vraiment irréprochables ; mais aussi Ml Klein, qui, à «coups de pin¬

ceaux » a su donner la vraie physiono¬

mie aux artistes.

Et puis, il y a les acteurs et actrices...

Choisis parmi les étudiants de la Nui- thonia du Collège St-Michel, ils ont dû étudier, puis apprendre consciencieuse¬

ment leur rôle. Mentionnons Mlles Yolande Rcichlen, Marie-Thérèse Cottet, Gilberte Dietrich, et MM. Michel Béard, Emile Peiry, Gérard Gölz, Jean-Daniel

Oswald, Michel Bavaud, Michel Ducrest, Jean-Claude Bovet et Gino Casagrande, pour leur excellente interprétation.

Les représentations théâtrales consti¬

tuent pour les étudiants un sain dériva¬

tif à côté de leur travail, tout en culti¬

vant leur intelligence.

M. le Recteur, a su répartir les res¬

ponsabilités, aussi bien pour l'interpré¬

tation que pour le montage de la pièce, et guider chacun dans son travail parti¬

culier avec minutie et patience.

Il est arrivé ainsi, tout en poursuivant la tradition commencée par M. le Cha¬

noine Pittet, à foi-mer une vraie troupe de théâtre, et à donner à ses élèves un esprit d'équipe.

Raymonde Walter.

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La soirée de la Chorale

de la police Les policiers, qui ne font chanter que les méchantes gens, nous ont prouvé l'autre soir, au Théâtre Livio, par le concert de leur chorale qu'ils savent fort bien chanter et par les heures agréables qu'ils nous ont fait passer, ils ont confirmé l'opinion générale : « les agents sont de braves gens... »

La réussite de leur présentation, sou¬

lignée par de nombreux applaudisse¬

ments, est d'abord le fait du directeur, M. Louis Ruffieux, qui avait préparé avec minutie son programme. D'autre part, M. Romain Genoud, président de la chorale, avait prévu chaque chose avec soin, aidé de ses collègues, si bien que toute la soirée se passa sans aucun accroc.

Nos policiers, de plus, avaient eu l'heureuse idée de faire appel au groupe Mon Pays, que dirige M. Paul Mossu et qui confirma hautement sa renommée.

Le groune Au fil du temps, de Romont, exercé par Mlle Charlotte Aubert, pré¬

senta de son côté entre autres, de jolies chansons mimées et l'Ecole de danse classique, conduite par Mme Viviane Audran, s'essaya dans cet art difficile où la partie n'est guère aisée pourtant pour des amateurs. Signalons encore Maurice Villard, de Radio-Lausanne, fantaisiste plein d'entrain qui, devant le rideau de velours sut meubler agréable¬

ment les intermèdes.

La première partie fut consacrée à une histoire suisse en chansons où les mélodies étaient doublées de tableaux vivants évocateurs. Les chansons mi¬

mées et les danses firent ensuite transi¬

tion et nous préparèrent à la pièce en La Chorale. île la police ((au fond sur notre photo) était renforcée

par le groupe « Mon Pays ».

Le mois sportif Gymnastique

Avec la « Freiburgia ».

La section de gymnastique la <r Freibur- gia » a tenu son assemblée générale an¬

nuelle au Café de la Paix. Forte de 712 membres honoraires, actifs et passifs et comprenant plusieurs sous-sections, qui toutes font honneur à leur belle devise :

« Dieu, patrie, amitié », a un passé riche de succès. M. le Conseiller d'Etat José Python, M. le Conseiller communal Roger Colliard et M. Paul Müller, pré¬

sident de l'association cantonale f ri- bourgeoise de gymnastique, honorèrent l'assemblée de leur présence et appor¬

tèrent le salut et les encouragements des autorités et de l'association qu'ils représentaient. C'est toujours avec une grande joie qu'une société s'acquitte d'une dette de reconnaissance envers des membres fidèles et dévoués. Pour ces raisons MM. José Python, Conseil¬

ler d'Etat, Paul Tridondani, Romain Brügger, Emile Bersier, Casimir Bour- qui, Bernard Strebel et Alfred Roulin méritèrent leur titre de membres hono¬

raires.

Un comité qui a fait ses preuves ne se change pas et la « Freiburgia » a re¬

nouvelé sa confiance aux membres sui¬

vants : MM. Paul Barras, président ; Albert Longchamp et Ferdinand Brunis- holz, vice-présidents ; Michel Vonlan- then, secrétaire ; Georges Burky, cais¬

sier ; Jean Burky, Charles Grauwiler, membres-adjoints ; Melchior Halberer, président technique et Joseph Long- champ, moniteur.

Avec 1'« Ancienne. ».

Cette société, plus que centenaire, a tenu son assemblée générale sous la pré¬

sidence de M. Hubert Wolhauser. Après avoir entendu les différents rapports, les membres élirent leur nouveau comité qui se compose de MM. Hubert Wol¬

hauser, président ; André Bersier et Pierre Blanc, vice-présidents ; Ernest . Pfister, secrétaire ; Jean Brechbühl et Charles Stucky, secrétaires-adjoints ; Walter Stamm, caissier, et Louis Ruf¬

fieux, moniteur-chef.

Pour services rendus à la section, l'as¬

semblée décerna le titre de membres honoraires à MM. Albert Curty, Henri Gradel, Alphonse Magnin, Oscar Engel, Jacques Overney et Joseph Limât.

M. Paul Müller, président de l'ACFG, honorait de sa présence, cette belle as¬

semblée qui se déroula sous le signe de la franche camaraderie et de la confian¬

ce en l'avenir.

Ski

A Charmey.

Le 13me championnat fribourgeois de ski, organisé par le ski-club « Edel¬

weiss », s'est déroulé à Charmey et a remporté un franc succès. Les résultats acquis dans les diverses épreuves ont permis de constater que certains skieurs fribourgeois s'affirment et deviennent des concurrents dangereux pour leurs adversaires d'autres cantons. Signalons les progrès réalisés par les jeunes espoirs Michel Heimo, d'Hauteville, Josy Musy et Gérard Genoud de Châtel-St- Denis, les succès répétés de J.-Pierre Donzallaz du SAS Fribourg chez les seniors I, ceux de André Chillier, de Châtel-St-Denis, et Irénée Beaud, d'Al-

beuve, chez les seniors II et les belles performances de Maggy Liaudat, de Châtel-St-Denis, dans la catégorie

« Dames ».

Basket-Bail.

Le championnat du groupe Vaud-Fri- bourg s'est poursuivi par les victoires d'Olympic-Fribourg sur Merry-Boys (45- 38) et sur Rosay-Lausanne (64-36). Un protêt déposé par Merry-Boys, pour erreur d'arbitrage, a été accepté et la rencontre devra se rejouer. Le Fribourg- Basket fut moins heureux et perdit ses deux matches contre Lausanne-Basket (64-31) et Lausanne-Sports (67-61 après prol.).

Motocyclisme.

Notre compatriote Benoît Musy, qui représente notre pays dans diverses compétitions motocyclistes organisées à l'occasion du 400me anniversaire de la fondation de Sao-Paulo (Brésil), s'est classé au deuxième rang dans la classe 250 cm3. C'e'st un magnifique succès à ajouter au brillant palmarès de notre excellent coureur fribourgeois.

Football.

Par sa victoire de 4 buts à 3 sur Young-Fellows, Fribourg I s'est qualifié pour la V? finale de la Coupe suisse qui l'opposera, le 28 mars au F. C. Grashop- pers à Zurich.

Notre club local est moins heureux en championnat et sa défaite contre Lucerne aggrave sa position au classe¬

ment de la ligne nationale A. Un résul¬

tat inverse de ccs deux dernières ren¬

contres eut été préférable. N'anticipons pas et souhaitons simplement que l'ave¬

nir réserve des jours meilleurs au F. C.

Mlle Charlotte Aubert présenta sur scène le groupe romontois

« Au fil du temps », qui eut grand succès.

un acte de Jean Martens : « Vieillards amoureux », qui nous démontre avec une burlesque évidence qu'il est prudent de ne pas attendre pour se marier.

Tandis que s'ébauchait la danse, les invités furent reçus par M. Genoud, au carnotzet tessinois où l'on entendit, entre autres, des paroles d'encourage¬

ment et de félicitation de M. le conseil¬

ler d'Etat Pierre Glasson, de M. le

conseiller communal Georges Macheret et de M. le préfet Marcel Renevey.

M. Louis Ruffieux répondit avec beau¬

coup de cœur à ces hommages pleine¬

ment mérités. Et l'on retourna dans la salle, toujours comble, où régnait la plus joyeuse humeur et où les partici¬

pants, pour une fois, n'avaient pas trop à se préoccuper de l'heure de police.

C. P.

Fribourg. A. Z.

Iji nouvelle Ecole de danse classique, sous la direction le Mme Audran, de Lausanne, u prêté son gracieux concours lors de la soirée de la Chorale de la police frlbourgeoise et fut très applaudie.

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