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2 37 60 Iniaïv Régie exclusive de la publicité : Annonces Suisses S.A

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ïbliothèque cantonale, Fribourg

No 87 J. A. 9me année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 cts JANVIER 1954

J

rz

S2

ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS

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Hj^éiilrqer

A pfauche, son Exc. Mgr. Charrière monte à l'autel pour célébrer l'office

pontifical à minuit. Mgr. Louis YVaeber, Rmc Vicaire général du diocèse, procède à la

bénédiction du calice.

Avant d entrer dans 1 église, le Urne ölfficlant récite les prières liturgiques. La cérémonie do la bénédiction do» murs.

L'EGLISE DU CHRIST-ROI A FRIBOURG A ETE BENITE LA NUIT DE NOEL 0,0exclusif aux pages 6 ef 7} ""°'™

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Page 2 FRIBOtJRG-ILLUSTRÊ Janvier 1954 M. le Dr Emmanuel Bise

I.a nouvelle du décès de M. le Dr Bise a vivement peiné tous les gens qui de près ou de loin connaissaient cet excellent médecin. Miné par une longue et pénible maladie, qu'il a acceptée avec une rési¬

gnation héroïque parce que souriante, M. le Or Bise laisse un souvenir recon¬

naissant et ému à tous les malades qu'il a soignés et ses nombreux amis et con¬

naissances se souviendront avec émo¬

tion de sa bonhomie bienveillante, de son désintéressement et de son dé¬

vouement (Photo Schneider)

Mme Bertha Overney

Décédée h Vuadens après une longue et pénible maladie, Mme Bertha Over¬

ney était très connue dans la région de Bulle et spécialement à Vuadens où elle avait desservi la Croix-Blanche pen¬

dant 42 ans. Très estimée pour sa bonté, sa charité rayonnante, très appréciée pour son bon sens, on ne faisait jamais en vain appel h son cœur. Elle a été

v enlevée à l'affection de sa famille à l'âge de 71 ans.

M. Jean Vonlanthen

Une crise cardiaque a emporté subite¬

ment M. Jean Vonlanthen, maître- confiseur à Fribourg, à l'âge de 66 ans.

Pendant plus de 45 ans, le défunt a su faire prospérer une florissante confise¬

rie à la rue du Pont-Suspendu. Sa pro¬

bité professionnelle et son affabilité lui avaient valu l'estime d'une nom¬

breuse clientèle et de beaucoup d'amis qui auront eu une pensée pieuse à sa mémoire.

M. Edouard Duvoisin

Né à Neuchàtel.' mais venu très tôt habiter à Fribourg. M. Edouard Duvoi¬

sin est décédé en notre ville à l'âge de 56 ans. Occupé pendant de très nom¬

breuses années dans les bureaux d'une entreprise privée, il y avait conquis l'estime et la confiance par ses solides qualités et sa conscience profession¬

nelle. Excellent époux et père, il ne vivait que pour sa famille au sein de laquelle il laisse un grand vide.

(Photo Macherel)

M. François-Joseph Abriel

Instituteur à Progens, M. F. J. Abrie est décédé subitement à l'Hôpital can¬

tonal, à l'âge de 36 ans. Ce pédagogue averti avait conquis l'amour de ses élèves et l'estime de ses supérieurs.

MXisicien de talent, il donna toute son âme au chant d'église spécialement. Il laisse dans une grande affliction une veuve et trois petits enfants auxquels va la compassion générale.

Mme Marie Romanens M. Antoine Camarda M. Marcel Auderset M. Auguste Nicolet M. le curé Claude Monney

Epouse du chef de gare retraité de Vuadens, Mme Marie Romanens était très connue dans la région où elle avait elle-même fonctionné comme chef de station à Vaulruz. service continué par sa fille Eliane. Douée d'un heureux caractère, aimable et serviable, la dé¬

funte était très estimée de tous ceux qui la connaissaient et qui certaine¬

ment auront eu une pensée émue à sa mémoire.

Originaire a Italie, M. Antoine Camarda vivait à Fribourg depuis 55 ans. Il exploitait une cordonnerie et un com¬

merce de chaussures où son art de bot¬

tier lui assurait une fidèle clientèle.

Très musicien, il a dirigé en son temps l'orchestre Miquette et faisait partie, récemment encore, de plusieurs sociétés de musique de la ville. La nouvelle de son décès à l'âge de 64 ans aura peiné ses nombreux amis et connaissances.

Ij\ population de Bulle a été consternée d'apprendre le décès de M. Marcel Auderset qui n'était âgé que de 33 ans.

Fonctionnaire postal apprécié, ses nom¬

breuses qualités l'avaient appelé en outre à s'intéresser à la chose publique et il avait été élu conseiller communal.

Marié et père de famille, il laisse dans la peine et l'affliction un jeune foyer et d'unanimes regrets autour de lui.

Une embolie a emporté, à l'âge de 66 ans, M. Auguste Nicolet. de Villaz- St-Pierre. Retraité des EEF depuis 4 ans. après y avoir consacré 44 ans comme chef-monteur, le défunt s'était acquis l'estime de tous ceux qui le connaissaient et qui ont pu apprécier sa probité et sa conscience professionnelle.

Sa vie fut faite de labeur et de dévoue¬

ment à sa famille et son exemple de droiture demeurera, malgré le chagrin, un exemple lumineux dans son entou¬

rage.

Ordonné prêtre en 1917, M. l'Abbé Claude Monney, après avoir été vicaire à Montreux, fut successivement curé d'Orbe, de Villaz-St-Pierre, puis, il y a deux ans, de Rössens. Souffrant depuis quelque temps, il a rendu son âme à Dieu après une vie d'apostolat et de sacerdoce dont ont bénéficié ses nom¬

breux paroissiens. C'est sous son initia¬

tive qu'avait été édifié, l'été dernier, à Rössens, surplombant le lac, un oratoire dédié à la Ste Vierge, protectrice de la contrée.

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Vient do paraître

Un corps étranger par Mary McMullen

traduit de l'américain par Jane Fillion Lorsque les directeurs de Wade et Wallingford, une des agences de publi¬

cité les plus actives et les plus sélectes

de New-York, découvrirent le cadavre dans la salle de conférence, ils eurent la vive réaction que provoque l'intrusion d'un corps étranger dans un organisme bien réglé. Surtout que le cadavre était celui d'une jeune femme sans le moindre vêtement et totalement inconnue.

Il s'agissait de découvrir au plus vite l'identité de la victime et celle du

meurtrier, faute de quoi le scandale ferait sombrer la grande entreprise qui, jour après jour, s'ingéniait, dans l'atmo¬

sphère de frénésie propre à la publicité, à proclamer aux quatre coins des Etats- Unis la saveur d'un fameux potage en conserve, l'éclat d'un nouveau vernis à ongle ou l'élégance de cette fameuse cravate écossaise dont justement le

meurtrier s'était servi pour étrangler sa victime.

C'est dans ce climat bizarre d'activité fiévreuse de respectabilité outragée et de sourde inquiétude qu'Eve Fitzsim- mons fit ses débuts chez Wade et Wal¬

lingford. Engagée en qualité de rédac¬

trice, elle devait, à ce titre, affronter Luke Barden, le grand dessinateur dont

le talent n'avait d'égal que son exécra¬

ble caractère et qui présentait cet incon¬

vénient supplémentaire d'être terrible¬

ment séduisant.

Mais le jour où la sinistre cravate écossaise fut glissée sous sa porte en signe de menace, l'inquiétude d'Eve se mua en terreur.

Le volume 3 francs.

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Janvier 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Page 3

UNE ARTISTE DE CHEZ NOUS

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Barques.

La découverte d'un artiste nouveau est pour l'artiste lui-même et pour ceux qui l'ont déjà suivi l'occasion d'un plai¬

sir d'une essence spéciale où se mêlent une certaine excitation et pas mal de curiosité. Ce plaisir est particulièrement vif lorsqu'il s'agit d'une artiste sensible comme l'est Madame Muriel Blancpain, artiste fribourgeoise inconnue jusqu'à présent du grand public car elle n'a jamais exposé. De fait, c'est la première fois que dans ces colonnes et en géné¬

ral il est publiquement question de son art. Madame Muriel Blancpain appar¬

tient à une famille bien connue à Fri- bourg où elle est née. Après de premiè¬

res études poursuivies dans cette ville, puis à Genève, elle a continué, en se

L'artiste dans son atelier.

perfectionnant sans cesse, son activité artistique en Italie, dans le Midi de la France et à Paris. Elle s'est appliquée à de nombreuses formes d'expression, telles que l'huile, l'aquarelle et la gouache. Et c'est à la gouache que semblent aller ses préférences. Tout récemment Madame Muriel Blancpain a créé avec du fil de fer, de la laque et de la cire, de charmants petits objets d'art, des fleurs, des oiseaux par exem¬

ple, dont l'esprit et la grâce ne sau¬

raient déparer aucun intérieur. Il s'agit là bien entendu de petites créations « à côté » qui représentent la distraction de l'artiste-peintre que Madame Muriel Blancpain reste essentiellement.

Madame Blancpain travaille depuis quelque temps dans son atelier à Fri- bourg et ce n'est que maintenant qu'elle a trouvé son expression personnelle. Ses toiles jaillissent des objets, des arbres, des fleurs, des maisons, des bateaux.

Elles jaillissent étant une fin en soi, et non la recherche d'une ressemblance,

d'une imitation, d'une explication. Les récentes œuvres de Madame Muriel Blancpain sont hautement satisfaisantes de dessin, de couleurs, de formes et de lignes. Chacun de ses tableaux a sa vie individuelle, obéit à une loi intérieure.

Chacun est différent des autres.

Incidemment son œuvre tend à l'abstraction. Mais cela n'est que secon¬

daire. Madame Muriel Blancpain a un talent indéniable, mieux, un talent soli¬

de. Son art est éminemment personnel dans une période ou l'imitation règne trop largement.

Une prochaine exposition à Genève, permettra à un public que l'art inté¬

resse de connaître enfin l'œuvre de Madame Muriel Blancpain. Il me paraî¬

trait en effet tout à fait regrettable, que trop modeste comme sa mère, Madame Paul Blancpain, qui peint et dessine avec le talent que l'on sait, elle ne mon¬

tre ses œuvres qu'à quelques rares inti¬

mes. S. Atyeo.

(Photos Thévoz) Un fil de fer est transformé magiquement en ravissantes fleurs.

(4)

Page 4 FRIBOTJRG-ILLUSTRÉ Janvier 1954

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Où en est notre Grenette ? Depuis fort longtemps, les Fribour-

geois se sont habitués à voir le chantier de construction de la Grenette dans le même état. Pourtant on y travaille fermé ! Nous avons fait une courte vi¬

sité au chantier et avons été surpris de l'immensité des travaux qui avaient déjà été effectués.

L'emplacement n'étant pas commode

du tout, il a fallu, après la démolition de l'ancienne Grenette, consolider le nouvel immeuble. De profonds puits, allant jusqu'à 27 m. 50 dans le sol, entièrement bétonnés et reposant sur de solides rochers, assureront une stabi¬

lité parfaite à la nouvelle construction.

Cet énorme travail, qui ressemble pres¬

que à l'édification d'un barrage, a exigé

La descente en colimaçon conduisant aux sous-sols où se trouve un

immense garage. Depuis le cliantier de la Grenette, la basilique de Notre-Dame se présente sous un aspect inattendu.

Sables

et graviers d'INVUA G. Jenny & Fils

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de longs et coûteux travaux. Actuelle¬

ment cette préparation du terrain est terminée et les sous-sols, qui seront destinés à un garage, sont construits.

Le reste de l'édifice s'érigera beaucoup plus rapidement.

Presque tous les bureaux sont loués d'avance et la desservance du restau¬

rant a été attribuée à un hôtelier de notre ville, M. Roger Morel, propriétaire de l'hôtel Terminus, qui saura en assu¬

rer une parfaite exploitation.

L'étude de la construction a été faite par MM. Hefti et Brasey, ingénieurs, et MM. Déi ervaud, Cuony et Colliard en ont exécutés les plans. La réalisation des travaux a été confiée à l'entreprise Jean Piantino de notre ville.

Le président de la Société de .'a Gre¬

nette, M. Max Fasel, s'est dévoué sans compter pour que notre nouvelle Gre¬

nette soit une réussite et nous sommes certains que ce but sera atteint.

Ac /Jeu des JZôis

COUTUME DISPARUE Fribourg célébrait jadis la fête de

l'Epiphanie par des cérémonies specta¬

culaires qui rassemblaient, sur la place de Notre-Dame, des milliers de per¬

sonnes et dont la chronique fribour- geoise du XVIImc siècle nous a légué lin savoureux récit agrémenté de détails amusants.

Le 5 janvier, une grande foire permet¬

tait de se ravitailler en objets les plus divers. Mais la solennité proprement dite commençait le 6 janvier, à 2 heu¬

res du matin, par le réveil des troupes chargées de rehausser l'éclat de la fête.

A 3 heures, la population était réveillée par le tambour et à 3 heures et demie, les cloches, qui n'avaient pas de repos ce jour-là, se mettaient à sonner. Les 3 chanoines de la Collégiale désignés pour représenter les rois mages disaient leur messe ensemble, de bonne heure car le Jeu des Rois débutait avec le lever du jour.

Organisé à tour de rôle par une des abbayes, c'est-à-dire une des confréries de la cite et par une famille en vue, il comportait une vaste mise en scène.

Dès le milieu du XVIIme siècle, il se compléta d'une parade militaire : le chevalier de Fcguely, revenu de France avec sa troupe un 6 janvier, lui fit faire

une démonstration de ses capacités dans le maniement des armes. Tout le monde trouva cela fort beau et, à cause de cet événement fortuit, on continua par la suite à faire figurer l'élément militaire dans ce jeu.

Les trois rois mages arrivaient cha¬

cun de leur côté, à tour de rôle sur la place. Ils étaient sur des chevaux riche¬

ment carapaçonnés grâce à Leurs Ex¬

cellences, c'est-à-dire à l'Etat, qui leur prêtaient poitrails et brides. Ils por¬

taient de riches couronnes serties au début de perles, d'anneaux et de pier¬

reries véritables. Mais les familles chez qui ces objets de haut prix étaient empruntées, durent avoir pas mal de déconvenues et l'on finit par remplacer les pierres précieuses par des fausses.

Sur la place, déblayée de ses milliers de curieux par les soins de la troupe, une estrade était réservée, devant la Grenette, aux prêtres et seigneurs tan¬

dis que les magistrats se logeaient aux fenêtres de la manufacture de drap. Le chapelain de Saint-Joseph arrivait le premier, avec un âne sur lequel avait pris place la noble jeune fille de la ville qui représentait la Sainte Vierge. Cou¬

verte de fines étoffes et de bijoux, elle

La fête des Rois, sur la place de Notre-Dame, d'après une gravure de 1650.

portait une crèche avec un Enfant-Jésus en argent. Le roi Melchior, vêtu de pourpre, venait ensuite et s'arrêtait de¬

vant le clocher de Notre-Dame. Gaspar faisait à son tour son apparition, en habits d'or ou de saphir. En même temps que lui Hérode, qui était tou¬

jours de mauvaise humeur, venait de son côté et se plaçait devant la Gre¬

nette, pour voir ce qui se passait. Bal¬

thasar et sa suite étaient barbouillés de noir et vêtus de noir, venant d'Ethio¬

pie. Ils se plaçaient au coin de l'actuelle Banque d'Etat et une étoile, pendant ce temps traversait la place, suspendue à un fil.

Les rois faisaient à Hérode leur rap¬

port, en vers allemands, sur le voyage qu'ils venaient d'accomplir et s'enqué- raient de Dieu. Hérode consultait alors ses prophètes barbus. C'est à ce mo¬

ment que commençait la parade mili¬

taire, avec des simulacres de combat, qui duraient près de deux heures. Des décharges de mousquetons, des jeux de hallebardes et d'arbalètes amusaient fort les gens et terminaient la première partie de ce jeu que le peuple suivait avec une émotion chaque année renou¬

velée.

Pendant ce temps la grand'messe avait commencé à Saint-Nicolas. Les Rois mages arrivaient à l'Epître, chan¬

taient le graduel et Evangile et, à l'of¬

fertoire remettait à l'Enfant Jésus, tou¬

jours sur les genoux de la Sainte Vierge accompagnée d'un saint Joseph respec¬

tueux, leurs présents d'or,, d'encens et de myrrhe. Après l'Elévation, un ange, apparaissant sur la stalle du Prévôt, les avertissait de rentrer par un autre chemin dans leur demeure. Ils s'en al¬

laient, à vrai dire, au local de l'abbaye ou dans la maison de la famille qui, cette année-là, « avait le royaume et payait le repas auquel, ajoute malicieu¬

sement le chroniqueur, il se trouvait toujours un conseiller pour remercier, à la fin, les organisateurs et les figu¬

rants ». On voit que rien ne change ! Les trois chanoines, cependant, ne devaient pas trop traîner à table car ils avaient encore l'obligation de faire le tour de la ville, pour la grande joie de chacun et de passer à la Commanderie de Saint-Jean où ils touchaient leurs honoraires avant de rentrer, très fati¬

gués de leur longue course et heureux si la journée s'était déroulée sans acci¬

dent grave que le maniement des armes et la cohue des spectateurs rendaient très fréquents.

Le Jeu des Rois, qui remonte au moyen âge et dont il est fait mention au XVIme siècle, fut supprimée avec la Révolution française de 1789.

C. P.

LA RÉCEPTION DE L'ETAT DE FRIBOURG

à M. Ru batteI

Président de la Confédération Le nouveau Président de la Confédé¬

ration nous a fait l'honneur et l'amitié de s'arrêter quelques instants à Fri¬

bourg. Nos magistrats, nos autorités, notre clergé et notre population ont tenu à lui faire un accueil chaleureux, car nous sommes tous bien fiers qu'un de nos voisins vaudois ait été élu à la première charge de notre pays. D'aima¬

bles paroles ont été échangées à cette occasion et M. Rubattel a bien voulu

rappeler la sympathie active qu'il porte au pays de Fribourg et la solidarité qui unit Vaudois et Fribourgeois, tout en faisant des vœux pour notre canton.

Comme le lui a dit, M. Aloys Baeriswyl, président du gouvernement fribourgeois, nous formulons tous les meilleurs sou¬

haits pour son activité présidentielle pour le bien de notre pays en général et la Romandie en particulier.

Le souriant Président de la Confédération, M. Rubattel (à droite), sur le quai de la gare de Fribourg, accompagné de MM. Glasson

et Ducotterd, conseillers d'Etat.

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Janvier 1954 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Page 5

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En la nuit de Noël, Son Excellence Mgr. François Charrière célébrait pour la première fois la messe dans l'église du Christ-Roi que Mgr Louis Waeber, Rme Vicaire général, venait de bénir quelques heures auparavant. Depuis lors la paroisse du Christ-Roi a son église et les chapelles où depuis plusieurs an¬

nées, les fidèles allaient suivre, en at¬

tendant, les services du culte, sont de¬

puis lors fermées au public. Constituée spirituellement depuis plusieurs années, elle a aujourd'hui, dans l'œuvre des architectes Dumas et Honegger, son centre de gravité visible. Avant la con¬

sécration, qui aura lieu à Pâques, la bé¬

nédiction de l'église du Christ-Roi mar¬

que, pour le quartier de Pérolles, une date religieuse des plus importantes.

Mais, avant de donner une brève explication de cet édifice à l'intention des passants distraits et pressés qui l'ont vu grandir sans jamais l'examiner de façon réfléchie, comme aussi des Fri- bourgeois du dehors curieux de connaî¬

tre les réalisations de notre ville, il est vraiment juste et équitable de féliciter M. le curé Denis Fragnière qui, depuis bien des années, a œuvré avec courage, patience et foi à l'édification de cette église. Il lui a fallu, à côté de son ministère spirituel, s'enfoncer dans les questions matérielles, récolter, à droite et à gauche de l'argent, encore de l'ar¬

gent pour son église, se faire le mes¬

sager du Roi de Pauvreté pour lui bâtir, pierre par pierre, une demeure qui soit digne de sa souveraineté infinie. Il a fallu à M. le chanoine Fragnière et à ses collaborateurs la constance qui triomphe des obstacles et des résistan¬

ces sourdes et la clairvoyance qui per¬

met une réussite architecturale. Vous conviendrez facilement que, dans le monde égoïste d'aujourd'hui, déjà sol¬

licité, pour ne pas dire traqué, par tant de quêtes et de bonnes œuvres, retenu souvent par la préoccupation, voire mê¬

me l'angoisse du lendemain, la tâche de M. le chanoine Fragnière était dure.

Sans bruit, il l'a mené à chef et l'église du Christ-Roi, mieux que tous les élo¬

ges, lui rend témoignage.

L'architecturc de cet édifice est entiè¬

rement conditionnée par l'emplacement sur lequel il a été édifié. Un plateau de 70 m. de long sur 50 m. de large avait été offert à la paroisse par l'Oeuvre de Saint-Paul, en face de ses bâtiments.

Dans le quartier de Pérolles surpeuplé et engorgé, c'était, avec le grand ravin, la seule place disponible au centre de la nouvelle paroisse. C'était la seule solution acceptable car le grand ravin n'est de loin pas encore comblé et les fondations y auraient été fort coûteuses.

Sur l'avenue, le raccord avec les mai¬

sons voisines s'est fait par la construc¬

tion de deux immeubles locatifs. Appor¬

tant un appui financier, ils délimitent une ouverture symétrique et sont joints à l'église par dos colonnades qui déter¬

minent une place en trapèze. Cette solu¬

tion place l'cglise en retrait, la sort des préoccupations journalières de la cité et attire les fidèles par un stationne ment facile.

Ce dégagement, nécessaire pour sau¬

vegarder le caractère religieux de la construction, posait cependant des pro¬

blèmes délicats. Il ne restait plus, après les 20 m. de parvis, que 30 m. de pro¬

fondeur jusqu'au ravin. C'était peu pour y loger une église qui devait pouvoir abriter au moinß 700 personner,. La solution a été trouvée dans une disposi¬

tion en éventail : au fond, un chœur circulaire s'ouvre largement sur une nef en forme de cône tronqué, flanquée de bas-côtés. La voûte centrale repose sur deux rangées de 6 colonnes qui par¬

tent du fond de l'église pour s'arrêter à l'entrée du chœur. Assez ample au fond de l'église, elle va se rétrécissant et son élévation s'incline insensiblement jusqu'à l'arc du chœur. La tribune s'avance sur la nef, déborde au centre la première travée et atténue l'ampleur de la voûte.

De chaque côté de la nef, ces colon¬

nes, supportent des arcs dont les péné¬

trations à angle droit apparaissent com¬

me des festons au long de la voûte cen¬

trale et délimitent les travées latérales qui s'arrêtent à deux nouvelles rangées de colonnes extérieures. Elles se conti¬

nuent tout autour du chœur qu'elles décorent, créant ainsi, autour des bancs et du chœur, un passage.

Les arcades latérales, créant un Le détachement des Gardes suisses qui assurait l'ordre pendant la bénédiction et l'office pontifical.

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gent toutes vers le chœur sur lequel elles attirent naturellement le regard.

L'autel se place au centre de la cou¬

pole qui s'élève sur une double couronne de petites fenêtres où seront placés des verres coloriés. La décoration intérieu¬

re, qui est très simple, est complétée par le dessin du béton, selon le système que ces mêmes architectes avaient déjà adopté pour les bâtiments universitaires de Miséricorde.

Le sous-sol comprend des salles paroissiales de diverses grandeurs que l'on peut ouvrir les unes sur les autres par un ensemble de portes coulissantes et qui permettront à tous les groupe¬

ments d'y trouver leur foyer.

Vue de l'extérieur, l'église du Christ- Roi peut prêter le flanc à certaines cri¬

tiques. Placée en retrait de deux blocs locatifs plus hauts qu'elle, elle semble, non pas écrasée, mais dominée par eux.

Les architectes n'ont pas voulu d'une confusion de masse donnant à l'immeu¬

ble spirituel la même hauteur qu'aux demeures temporelles. Us se sont arrê¬

tés à une solution horizontale donnant à l'église tranquillité et recueillement.

Franchi le mur des préoccupations ter¬

restres, ils introduisent ainsi les fidèles, au delà de la façade en demi-cercle sur laquelle s'implante la croix du Christ, instrument de sa royauté, dans une atmosphère de paix et de recueillement.

L'autel est bien, grâce à l'architecture, le centre de l'église et c'est vers lui que tendent les lignes et res regards.

Si l'emplacement a nécessité cette solution, si la construction d'une église colossale, dépassant les toits du quar¬

tier, s'est avérée impossible et si l'orientation traditionnelle vers l'est a dû être abandonnée, on pourra regret¬

ter cependant que les voûtes latérales, vues de l'extérieur ressemblent, avec leur recouvrement de cuivre, à deux grosses conduites forcées pour usine hydraulique... Espérons que cet effet fâcheux, le seul qu'on puisse, croyons- nous, valablement critiquer, s'atténuera avec le temps.

Il n'en reste pas moins que l'œuvre est remarquable. Je sais bien qu'il est des esprits chagrins qui se sont arrêtés, une fois pour toutes, à la conception gothique ou romane de l'église. MM.

Dumas et Honegger ont construit au Christ-Roi du XXme siècle, comme aux temps passés et futurs, une demeure qui s'harmonise avec le style du quar¬

tier, qui le rend plus présent et le rap¬

proche de nos préoccupations tout en gardant à son temple le recueillement indispensable. La solution d'une salle de concert sans âme et sans person¬

nalité a été heureusement évitée. La construction, par ses lignes convergen¬

tes, place la présence de Dieu au centre de cette église. C'est là, il faut le répé¬

ter, la condition fondamentale d'un édifice qui est avant tout un lieu de prières. La conception nouvelle déroute au premier abord. On la comprend ce¬

pendant assez rapidement car elle chante la gloire du Christ-Roi et qu'elle demeure liturgique dans son moder¬

nisme.

Le plan général prévoit, derrière les colonnades qui entourent le parvis, d'un côté une chapelle de semaine, pouvant accueillir 200 personnes et réduisant considérablement les frais de chauffage.

De l'autre, se trouvera le baptistère et la pénitencerie. Ces deux prolongations sont reliées à la nef centrale et peu¬

vent lui servir d'extension pour les grandes cérémonies, la visibilité sur le maître-autel étant assurée.

Au centre du parvis, près du trottoir, est encore prévu un campanile hexago¬

nal de 45 m. de hauteur, dont le dia¬

mètre, à la base sera de 5 m. Il sera placé comme une vigie avertissant le quartier et les passants de la Divine Présence. Visible depuis Sainte-Croix et depuis l'entrée de la rue de Locarno, on l'apercevra des Daillettes, du Gam- bach et du Schœnberg. Séparé de l'égli¬

se il ne sera pas confondu avec elle tout en s'intégrant dans l'ensemble architectural, à la manière des campa¬

niles italiens. Sans étriquer le parvis, il y jouera le rôle de l'obélisque de la place de Saint-Pierre, à Rome et, à 20 m. des blocs locatifs, s'y trouvera à son aise, sans masquer la façade monu¬

mentale de l'église.

Ce sera la dernière étape d'une cons¬

truction qui a d'abord provoqué de l'étonnement et qui s'avère de plus en plus comme une réussite dont les parois¬

siens du Christ-Roi sont aujourd'hui légitimement fiers. Pl.

(Reportage photographique de Noël Quinclet.)

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Hage 10 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Janvier 1954

GRANDES RENCONTRES AMICALES EN HOCKEY SUR GLACE Diavoli-Rossoneri - Gottéron I 10-2 (2-1 ; 4-0 ; 4-1)

Berne I - Gottéron I 18-2 (4-0 ; 9-1 ; 5-1) JLe H. C. Gottéron a eu le privilège

de rencontrer, lundi soir 4 janvier, une des meilleures équipes professionnelles du moment : les Diavoli-P^ossoneri de Milan venus en Suisse effectuer une tournée de démonstration. Un nom¬

breux public entourait la patinoire des Augustins dont les travaux d'aménage¬

ment, exécutés dans le courant de l'été, soit à la place de jeu soit par l'édifica¬

tion d'une seconde tribune, en ont fait une des plus belles patinoires naturel¬

les de Suisse.

Disons d'emblée que les spectateurs en ont eu pour leur argent car les Dia- voli-Rossoneri, composés exclusivement de Canadiens, présentèrent un jeu de toute beauté, spécialement par la vitesse et l'aisance dans le patinage, les mouve¬

ments d'ensemble parfaits et les ex¬

ploits individuels incroyables. Contre ces virtuoses du patin, les joueurs locaux résistèrent au premier tiers-temps (avec

un peu de chance, il faut le reconnaître) mais durent finalement s'incliner devant la classe de l'adversaire.

La seconde rencontre du 6 janvier contre Berne I servit d'entraînement en vue du grand match de championnat contre La Chaux-de-Fonds. Visiblement fatigués par les efforts fournis au cours de deux parties de championnat (contre Gstaad et Viège) et de la rencontre contre les Diavoli-Rossoneri, les jou¬

eurs locaux succombèrent par un score élevé. Peu importe l'ampleur des résultats, pourvu que les joueurs aient bien appris les leçons données par leurs ' maîtres : art du stoppage, vire- voltage rapide sur un espace restreint, précision des passes et adresse dans les tirs au but. Quant au public il sera cer¬

tainement reconnaissant au H. C. Got¬

téron de lui avoir permis d'assister à deux belles démonstrations. A. Z.

Au premier tiers-temps, le H. C. Gottéron semble avoir le jeu bien en mains.

Uno violente attaque des Diavoli-Rossoneri devant le gardien du H. C. Gottéron.

Malgré la bise et le froid intense, les spectateurs ne perdent rien du jeu.

Aprils le match, le président du H. C. Gottéron, M. Aeblsclier (à gauche) s'entretient, il l'hôtel Terminus, avec l'équipe italienne

qui s'apprête au départ.

Et voilà comment on rentre un but dans les filets du H. C. Gottéron !

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Au deuxième tiers-temps, les attaques des Italiens deviennent de plus en plus dangereuses pour l'équipe fribourgeoise (en noir et blanc).

(10)

Janvier 1954 FRIBOUR G - ILLUSTRÉ

Page 11 LE MOIS SPORTIF

Football.

L'année 1954 verra se dérouler, en Suisse, les championnats du monde de football. Pour cette raison l'Association suisse de football, désirant terminer la compétition 53-54 le plus tôt possible, a fixé des rencontres de championnat jus¬

qu'à fin décembre. Les joueurs n'auront ainsi guère le temps de se reposer car le championnat reprendra ses droits le 21 février et entre-temps il faudra en¬

core disputer des matches de coupe suisse.

Si le temps, fort clément, a favorisé les desseins de l'ASFA en permettant un déroulement normal des rencontres, le mois de décembre ne fut malheureu¬

sement pas favorable à nos équipes fri- bourgeoises. Après deux succès contre Berne et Zurich, le F. C. Fribourg a connu trois défaites successives : Gran- ges-Fribourg 2-0 ; Fribourg-Chaux-de- Fonds 0-2 ; Bâle-Fribourg 3-2 et se voit relégué à l'avant-dernière place au clas¬

sement général. Etant donné qu'en fin de saison les deux dernières équipes sont inexorablement condamnées à la reléga¬

tion automatique, la position de notre club local, pour ne pas être encore désespérée, reste grave. Les commen¬

taires des sportifs sur cette situation sont fort divergeant. Les uns préten¬

dent qu'avec « l'acquisition » d'une ou deux « vedettes » les résultats auraient été meilleurs. Et pourtant ce sont les mêmes joueurs qui se sont si bien com¬

portés la saison passée ! D'autres esti¬

ment que le rajeunissement des cadres s'est effectué trop rapidement. Là en¬

core ne réclamait-on pas la mise sur la ligne de touche de « vieux » éléments chevronnés ! Nous ne voulons pas être juge en la matière car le problème est ardu à résoudre et avec des si et des mais... Souhaitons simplement que la période de repos soit salutaire aux jou¬

eurs qui, au cours des neuf dernières rencontres de championnat, feront cer¬

tainement l'effort nécessaire pour sor¬

tir de l'impasse.

Au F. C. Central, la situation ne s'est pas améliorée. Le dernier match de l'année contre Montreux I s'est soldé par une nouvelle défaite de 4 buts à 1.

Le fossé séparant notre unique club fri- bourgeois de première ligue avec ses prédécesseurs au classement s'est agran¬

di. Est-ce à dire que les dés sont jetés ? D'aucuns le prétendent mais ceux qui connaissent le passé du F. C. Central, sa vaillance et son courage dans l'adver¬

sité gardent au cœur l'espoir que les joueurs, aux couleurs bleu et blanc, sauront surmonter les difficultés et pro¬

duiront cet immense effort qui leur sera demandé afin d'améliorer la situation au cours du second tour.

Deux autres clubs de quartier : les F. C. Beauregard et Richemond défen¬

dent leurs chances avec succès et ter¬

minent la première partie du champion¬

nat en occupant respectivement les 4me et 9me places au classement du grou¬

pe I de la troisième ligue. Ces deux clubs ont beaucoup de mérites car ils doivent souvent lutter dans des condi¬

tions difficiles, tant financières que sportives.

Basket-Ball.

Le grand derby local, opposant le Fribourg-Basket à l'Olympic, s'est ter¬

miné par le résultat inattendu et extrê¬

mement serré de 46 à 45 (mi-temps 21-26) en faveur de Fribourg-Basket.

Cette rencontre disputée à toute allure souleva l'enthousiasme d'un nombreux public, visiblement satisfait du jeu four¬

ni par les deux adversaires. A Lausanne le 20 décembre, l'Olympic Fribourg ré¬

sista d'une façon imprévue au Lausanne- Basket qui remporta la victoire, mais après prolongation seulement, par 38 à 34 (mi-temps 18 à 14 pour Olympic).

Enfin un derby de série « A » opposant l'Ancienne à la Freiburgia se termina par la victoire de l'Ancienne par 36 à 31 ((mi-temps 14 à 13).

Athlétisme.

Sous la direction de son maître des sports, M. Pius Pally, l'Université de Fribourg, pour la 3me fois consécutive¬

ment, a remporté la victoire au cham¬

pionnat suisse universitaire de cross¬

country s'adjugeant définitivement le challenge inter-université. Ce brillant succès fait honneur aux couleurs de notre Université.

La Fédération fribourgeoise d'athlé¬

tisme amateur s'est réunie en assem¬

blée générale à Ueberstorf. Son comité, qui œuvra à la satisfaction générale, fut réélu à l'unanimité et se composera de MM. Georges Macheret, président ; Eugène Humberset, vice-président ; (suite page 13)

CHEZ NOS MÉDECINS

M. le Dr. Paul Rynclci a été appelé par le Conseil Fédéral et la Direction de la Croix-Rouge aux fonctions de médecin en chef de la Croix-Rouge suisse. Nous lui disons toute notre fierté pour sa flatteuse nomination et lui souhai¬

tons une longue et féconde carrière.

M. le Dr Marius Nordmann

Spécialiste en gynécologie et obstétrique, M. le Dr Marius Nordmann a été récemment nommé par le Conseil d'Etat médecin- chef du service de maternité et de gynécologie de l'Hôpital can¬

tonal.

Nous lui adressons toutes nos félicitations.

M. le Dr Michel de Buman Le Conseil communal de la ville de Fribourg avait à nommer un nouveau médecin-chef de la maternité de l'Hôpi¬

tal des Bourgeois. Son choix s'est fixé sur M. le Dr Michel de Buman, spécia¬

liste en gynécologie, à qui nous adres¬

sons également nos vives félicitations.

Le Lt. Colonel E.M.G. Pierre Musy

fils de feu le Président de la Confédéra- quatre aux Jeux Olympiques de Gar- tion Jean-Marie Musy a été nommé misch-Partenkirchen en 1936 et avait par le Conseil fédéral attaché militaire obtenu à cette occasion une médaille et de l'air à Paris et Bruxelles. Il occu- d'or décernée pour la première fois à pait précédemment un poste similaire un sportif suisse. Il a participé égale- en Iran, étant accrédité encore auprès ment à de nombreux concours hippiques du roi d'Irak et des gouvernements de et se révéla là encore un champion, la Syrie et du Liban. Tous les Fribourgeois sont très fiers

de leur compatriote à qui nous souhai- Sportif émérite, le Lt.-colonel Musy tons une carrière féconde dont l'honneur avait été champion du monde de bob à rejaillira sur notre canton.

Sur notre photo, à gauche, le Lt.-colonel Pierre Musy, devant le palais gouvernemental de Téhéran, revenant de l'audience accordée par le Schah de Perse pour la présentation des

vœux de Nouvel-An.

M. Augustin Castella instituteur régional à Attalens a été promu au grade de capitaine dans l'infanterie de landwehr.

M. Paul Terraz médecin-dentiste à Fribourg vient d'être promu au grade de major dans l'infanterie de landwehr.

Acheté aux soldes

Mis à part ces petits inconvénients,

Avant de se déclarer ouvertement, l'assaut général contre les vendeuses elle se manifeste, quelques jours aupa- qui endiguent, tant bien que mal, mais ravant, par une hausse sensible des re- avoc uno patience héroïque, le flot cu- cettes publicitaires des journaux et 1 ap- rieux ct é dcs achctcuscs cn quöto pantion, sur les devantures, de bande- ,, A . ^ ,, roles de couleur, généralement rouges une affairo sensationnelle. Celles-ci ou vertes, portant l'inscription : « Dès s cn retourneront, toutes fières d'elles- lundi, vente au rabais ». Le jour peut mêmes, à la maison. Elles diront à leur varier, suivant les fantaisies du calen- mari : — Je t'ai économisé au moins drier, mais cela n'a pas grande impor- 50 francs grâce à mon flair. Mais à leurs tance. Pendant cette période prépara- amies, elles déclareront, avec une petite toire, les clients se font plus rares et moue cVorgueil et de dédain à la fois . se serrent joyeusement la ceinture dans _ g. savj ma hè j(? . 1 espoir du benefice a réaliser. , .. , * , . L .

Les vitrines qui se cachent derrière achete tr(^ chcr aiBernc : on nc trouvc

un rideau mystérieux annoncent l'arri. Pas Ca a Fribourg !.„

vée imminente des soldes qui éclosent un Petit à petit, la fièvre des achats di- ou deux jours plus tard, vers 8 heures minue avec le choix. Elle a parfois un ou 8 heures et demie. Mais avant l'ou- soubressaut final avec les soldes des verture des magasins, les ménagères ont soldes où des rabais plus importants déjà laissé en plan les lits ouverts et la sont consentis avant que reprenne le vaisselle à relaver. Elles sont collées lrain_train quotidicn des affaires.

Pour moi, à relire ces lignes, j'ai bien l'impression que ça doit être aux soldes analysons scientifiquement, à l'usage des aux vitrines de nouveau ouvertes et

dictionnaires qui seront publiés dans comblées de marchandises disparates quelques milliers d'années, l'évolution aux prix alléchants. Et ça papote, et

Les soldes que l'on appelle officielle- Physi°l°K'que (ça c'est un terme acheté ça calcule et ça fait des choix qui sont 1"° j'ai clCl acheter l'inspiration. Vous ment «ventés au rabais» — il paraît ®uxlt?°.^?s ,dale ^reon scientifique)

de 1 epidemic des soldes.

que cela fait plus sérieux — sont des maladies contagieuses et chroniques assez semblables aux rhumes, aux bou¬

tons sur le visage des jeunes filles, aux fièvres électorales, au paiement des impôts et à l'éruption des lotos ou des assemblées générales. Ces épidémies, déclenchées par les commerçants avec la permission des autorités, permettent aux magasins de se débarrasser de toute une série d'articles qui n'ont pas encore trouvé d'amateur et qui commencent à encombrer l'inventaire. Survenant tou¬

jours, comme par hasard, au moment où les bourses sont au terme de leur cure d'amaigrissement, elles donnent l'occasion, à des milliers de gens, d'ac¬

quérir à bon compte des marchandises qu'ils n'auraient jamais pu se payer autrement. Ainsi elles ont une utilité aussi manifeste que les boutons qui per¬

mettent au sang de se régénérer ou que les élections qui donnent une vigueur nouvelle aux autorités civiles.

Mais si le microbe de la fièvre électo¬

rale n'affecte, chez nous, que les hom¬

mes, celui des soldes est, par une juste répartition des choses, l'apanage presque exclusif des femmes. Il est vrai que, dans un cas comme dans l'autre, il provoque parfois certaines répercussions sur l'au<

tre sexe. Celles-ci se traduisent habituel¬

lement par une' élévation brusque, et parfois assez marquée, de la tension familiale. En cas d'élections, Madame reproche à Monsieur : — J'espère que tu auras bientôt fini avec tous ces comi¬

tés. Tu n'es jamais à la maison et, les trois quarts du temps, tu rentres avec des souliers à bascule... Pendant les soldes c'est Monsieur qui, de son côté, attaque : — Tu seras toujours la même.

Tu voudras acheter à chaque vente de soldes des tas de bibelots dont tu n'as pas besoin...

loin d'être définitifs. les prendrez donc pour ce qu'elles va- Puis c'est l'envahissement des rayons, lent... C. P.

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J'ai posé la question, ces jours-ci, à un nombre incroyable d'amis et de con¬

naissances. A cette enquête, tout aussi sérieuse que celles de l'Institut Gallup, la réponse a été unanime. Chacun, avec une petite moue dédaigneuse et blasée

—< mais avec des yeux souvent tout aussi petits mais beaucoup moins dédai¬

gneux des images qu'ils avaient enre¬

gistrées — m'a répondu d'un ton traî¬

nard et enroué : — Oh... calmement.

J'ai sagement commencé l'année. Je suis juste sorti avec des copains — ou avec elle, suivant les cas — et on a fait gentiment le réveillon, sans histoire.

A les croire, ils ont tous passé les fêtes de Nouvel-An avec la dignité sé¬

rieuse et compassée de personnalités qui ont assisté à quelque ennuyeuse céré¬

monie officielle.

Il y avait, malheureusement pour eux, dans plusieurs grandes salles de la ville, le photographe de Fribourg-Ulustré.

Examinez ses documents et vous vous rendrez compte, bien vite, que chacun a sauté joyeusement, à sa manière, d'une année à l'autre et que personne ne sem¬

blait préoccupé par la fin du monde.

Je concède volontiers qu'il n'est pas agréable d'avouer que ses finances pri¬

vées sont, jusqu'à la prochaine paie, dans une position dangereusement sem¬

blable à celle du trésor de l'Etat. Mais pourquoi vous gêner, mes amis, de dire que vous avez bien rigolé — comme tout le monde - - en ces jours de détente ? Pourquoi donc nier que vous avez béni intérieurement cette horloge qui, à mi¬

nuit, vous a permis — enfin — de l'em¬

brasser ?

Je trouve même qu'il est très utile, une fois par année, de pouvoir se dé- banasser de ces faux-cols amidonnés qui s'appellent les conventions et l'hypocri¬

sie. « Ce qui ne se fait pas » les autres jours pour l'unique raison que « ça ne se fait pas » peut se faire ce soir-là sans contrainte. On se retrouve, dans la joie enfantine de toute une salle heureuse, avec une âme toute neuve. On échange des vœux qui, je le sais bien, sont plus ou moins sincères, mais on se découvre soudain, dans le cœur, toute une réser¬

ve d'amour ignoré. On oublie, pour quel¬

ques minutes au moins, que le monsieur qui vient à vous en souriant vous a joué des tours pendables pendant 1953 et on lui accorde gentiment, sans arrière pensée, un bec sonore. On pardonne tout volontiers heureux de sa joie et de celle des autres et je pense qu'à cette minute, Dieu le Père lui-même doit se dire : J'ai vu bien des merveilles, dans ma création, et il y en a, je vous l'as¬

sure, mais je ne sais rien de plus beau que ces hommes qui, parce qu'ils re¬

commencent une année, se sentent à nouveau gentils, comme j'aimerais tou¬

jours les voir, et se redonnent la main comme des frères.

Aussi ne vous gênez pas de dire que vous vous êtes bien amusé à Nouvel-An et que, dans le restaurant où vous avez réveillonné, vous aviez laissé au vestiaire, avec votre manteau, vos préjugés, vos rancunes et vos préoccupations de tous les jours.

J'ai fait une large tournée des établis¬

sements de la ville depuis le petit bistrot aux guirlandes de papier où l'on essayait de valser avec la oatronne devant le

Le père Noël revient chaque année. Nous le voyons ici distribuant ses cadeaux dans une honorable société.

On fèto le Premier de l'An et la gaieté ne manque pas au dancing Embassy '.

LOTERIE

Les fêtes de fin d'année ont également attiré un nombreux public au Casino des Charrrwttes connu pour son ambiance joyeuse.

comptoir sans s'accrocher trop aux tables jusqu'aux grandes salles ou la tenue foncée était de rigueur mais s'accom¬

modait volontiers de joyeux et burles¬

ques cotillons. Des messieurs les plus graves s'attifaient volontiers d'un tutu imprévu et les dames, les dames les plus dignes, souriaient aux serpentins et mâ¬

chonnaient des confettis...

Ne reprenez pas cet air désabusé pour me dire que vous avez commencé calme¬

ment l'année. Sinon je serai presque obligé de soupçonner que les bouteilles du 31 décembre ont mis en grève votre mémoire ou que vous avez si bien passé ces fêtes que vous ne tenez pas à m'en donner des détails trop compromettants.

Et moi, qui me suis bien diverti à vous regarder, je vous envoie à toutes le bec traditionnel et à tous une solide poignée de mains en vous la souhaitant

— l'année, pas la main ! — bonne et heureuse ! Si je ne vous le dis pas mieux, c'est simplement que j'ai encore, depuis Nouvel-An, la tête un peu lourde...

LE MOIS SPORTIF (suite de la page 11)

Meinrad Bertschy, caissier ; Hermann Kolly et Georges Rohrbasser, secrétai¬

res ; Jules Schaller, membre-adjoint ; Henri Gillard, président de la commis¬

sion technique ; Ernest Donzallaz, pré¬

sident de la commission de presse et propagande ; Romain Schweizer, prési¬

dent de la commission du bulletin.

Hockey sur glace.

La saison de hockey sur glace bat son plein. Le H. C. Gottéron a tout d'abord disputé des rencontres d'entraînement qui ont donné les résultats suivants : Gstaad-Gottéron 2-9 ; Zurich II-Gotté- ron 2-3 ; Lausanne II-Gottéron 7-5 ; Grindelwald-Gottéron 5-0 ; Chaux-de- Fonds-Gottéron 8-1. Ce fut ensuite le premier match de championnat contre Rot-Blau à Berne, gagné par Gottéron (4-2) après une partie mémorable qui enthousiasma les nombreux supporters fribourgeois ayant effectué le déplace¬

ment. Le H. C. Gottéron ne resta pas sur ce premier succès et obtint un match nul à Gstaad (1-1) et une belle victoire à Viège (3-1). Avec 5 points en 3 rencontres, le club des Bas-Quartiers avait pris une sérieuse avance sur ses adversaires et seul le H. C. Chaux-de- Fonds I pouvait encore lui barrer la route conduisant au titre de champion de groupe.

La rencontre de samedi dernier, entre Gottéron I et Chaux-de-Fonds I, revêtait donc une grande importance et se dé¬

roula devant une assistance record. Le jeu fut malheureusement entravé par la neige qui tombait en abondance mais, malgré cet handicap, la partie fut pal¬

pitante jusqu'au début du troisième tiers-temps, Gottéron ayant marqué le but de l'égalisation et fournissant un effort magnifique. C'est alors que le résultat fut totalement faussé par une erreur impardonnable de l'arbitre qui siffla une faute devant les buts des joueurs locaux. Ceux-ci, attendant la sanction, arrêtèrent le jeu mais les Chaux-de-Fonniers marquèrent dans le but vide. Et l'arbitre accorda le point.

Malgré de véhémentes protestations des joueurs de Gottéron et du public, le directeur de jeu, après consultation du juge de but et de son collègue, maintint sa décision. Enervés par cette injustice, les joueurs locaux perdent leur bel élan et les Chaux-de-Fonniers ont la partie facile qui se termine dans la confusion générale sur le score de 6 buts à 1 (0-0;

I-0; 5-1). Voici la formation des équi¬

pes de cette rencontre, qui devait consti¬

tuer l'événement de la saison, mais lais¬

sa, au contraire, un bien mauvais sou¬

venir : Chaux-de-Fonds : Badertscher ; Stauffer, Quain ; Caussignac, Vuille ; R. Delnon, O. Delnon, Muller ; Chamot, Suchoparek, Pethoud. Gottéron : Stemp- fel O. ; Stempfel P., Piller ; Kropf, Sudan, Schaller ; Gosnik, Weissbaum, Mooser ; Aebischer, Panchaud, Jenny.

Par suite du manque d'entraînement, le Club des patineurs Fribourg a connu un début de championnat assez labo¬

rieux. Ses résultats ont été les suivants : Young-Sprinters II- C. P. Fribourg 7-2 ; C. P. Fribourg-Fleurier 6-1; Gottéron II-C. P. Fribourg 3-2 ; C. P. Fribourg- Payerne 6-3.

Sur sa patinoire, le C. P. Fribourg est plus fort qu'au dehors. Son jeu s'est grandement amélioré et nul doute que

«c club fera encore parler de lui et obtiendra un bon classement dans son groupe de série A. A. Z.

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