• Aucun résultat trouvé

ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS "

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

Jibliothcijuc cantonale, Fribourg

Ho 124 J.A. 12"» année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 c«s FEVRIER 1957

Ampère

ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS

Administration : Place de la Gare 35, Fribourg Tél. 2 40 55 (uX^B) Régie exclusive de la publicité: Annonces Suisses S.A. „ASSA Abonnement : 1 an Fr. 6.50 Etranger Fr. 9.20 Chèq. post, lia 2851 5, Avenue de Tivoli, Frlbouhg, Tél. 2 51 35 Chèq. post, lia 4617 Directeur: Paul Ducotterd Annonces 12 et. le mm. Réclame 32 et. le mm. Succursales dans toute la Suisse

• V v.: ?'r t) .

T

v'

;

v

-

r

' •

|i?f

WÈWÊmM:.

:

-

v

v

' * " ^

•. . ■■

.. .**• V i*r '■

I

r

x~ ■■■■

gpp' ^00'

:.v.

f

; ;*• ; .

Les épreuves de triathlon et de tétrathlon militaires du Lac-Noir ont vu une élite se disputer les premières places. C'est le Sfftm. Kobert Clotting, du Mouret,

qui a remporté la palme chez les triathlètes.

La Chorale do la l'olice fribour^eoise est présidée, depuis deux ans, avec dynamisme et enthousiasme, par M. Michel Bourqui. Sa IDinc soirée-concert

lui a montré, par son succès, l'attachement du public.

(2)

Mme Eugénie Humbert

Mme Henri Humbert, née Eugénie Progin, avait eu la douleur de perdre, alors que la minait déjà la maladie qui devait l'emporter, son mari, buraliste postal à Rosé avec lequel elle éleva Cou¬

rageusement une belle famille et pour qui elle fut une collaboratrice précieuse.

Ayant obtenu son brevet d'institutrice chez les Rdes Sœurs Ursulines elle avait enseigné pendant 5 ans, à Matran où l'on se souvient aujourd'hui encore, de la façon exemplaire dont elle accomplit sa mission dans un bel esprit chrétien dont elle ne se départit jamais durant ses 70 ans d'existence. (Photo Rast)

M. Charles Tarchini

■ ■ Jt

Après avoir travaillé quelque temps au service d'une entreprise de la place.

M. Charles Tarchini était entré dans l'administration de l'Etat en qualité d'employé du service des contributions.

C'est là qu'il fit toute sa carrière, don¬

nant l'exemple d'un travail conscien¬

cieux. d'une courtoisie parfaite et d'une discrétion absolue. C'était un homme généreux, un ami de la nature, des fleurs et des animaux dont le violon d'Ingres était la musique. Non seulement il jouait à la perfection plusieurs instruments mais fonda et dirigea un groupe de man- dolinistes qui eut son heure de gloire. Il avait 74 ans. (Photo H. Schmid)

M. Joseph Chollet

Exploitant à Vaulruz — où il avait conquis l'affection et l'estime de tous — le domaine au nom poétique de Champ de la bise. M. Joseph Chollet était l'oncle de Son Exc. Mgr François Charrière.

Paysan simple et travailleur, il avait le regard vif et le propos jovial et s'intéres¬

sait à la vie de son village. Ami du cha¬

noine Bovet il fonda avec lui la Céci- lienne paroissiale et pendant 35 ans tint l'orgue aux offices. Son long dévoue¬

ment au chant sacré lui avait valu, en 1947, la médaille Bene Merenti et la reconnaissance de chacun. Il est décédé à l'âge de 79 ans, après une maladie de trois mois.

M. Max Gendre

Employé dans l'entreprise Grisoni- Zaugg S. A. depuis 8 ans, M. Gendre y occupait les fonctions de chef mécani¬

cien et était domicilié à Lentigny. La mort l'a ravi dans sa 45me année, subi¬

tement, alors qu'il se trouvait en dépla¬

cement à Bulle. Il laisse dans l'affliction une épouse et deux enfants qu'il chéris¬

sait alors que ses employeurs et ses com¬

pagnons de travail garderont du défunt le souvenir d'un employé consciencieux et capable et d'un ami au dévouement toujours souriant.

M. Louis Sudan

Issu d'une famille qui a donné de bril¬

lants pédagogues, M. Louis Sudan, après avoir acquis à Hauterive son brevet d'instituteur primaire continua plus tard ses études à l'Université de Fribourg et les couronna par une thèse de doctorat es lettres fort remarquée. Depuis une vingtaine d'années il était à la tête de l'école secondaire de la Veveyse qu'il mena avec une autorité et une compé¬

tence incontestées. Il s'était également occupé de journalisme. Il a succombé, à l'âge de 57 ans, à une maladie qui le minait depuis longtemps.

(Photo Cornaro)

M. Paul Protzen Mlle Blandine Ecoffey

Né en 1877. M. Paul Protzen se for¬

ma tout d'abord à la vie industrielle et financière par divers stages à l'étranger, en Suisse et dans le canton. Il y a une cinquantaine d'années, ii se vit confier par M. Wilhelm Kaiser, fondateur de la fabrique des chocolats de Viliars, le poste de directeur de cette importante industrie dont il fut également membre du conseil d'administration. Il y employa jusqu'en 1947 toutes ses forces et son savoir faire et fut appelé à jouer un rôle important sur le plan économique suisse. Il s'était intéressé, en outre, à de nombreuses sociétés locales.

Habitant le village de Sales, en Gruyère, Mlle Ecoffey, qui s'est éteinte à l'âge respectable de 88 ans était deve¬

nue la doyenne de la paroisse. Elle fut pendant longtemps une aide précieuse pour son beau-frère, M. Plancherel, qui remplissait alors à Sàles les fonctions de chef de gare et de buraliste postal.

Personne active et intelligente, elle avait bon cœur et s'intéressait à la vie des sociétés. Elle fut entre autre marraine du drapeau de celle des tireurs qui l'a¬

vaient nommé membre d'honneur. Elle fut propriétaire de l'actuelle Auberge communale.

Monsieur Jules Ruffieux M. Robert Lenweiter

Avec son père et son frère, M. Jules Ruffieux exploitait à Charmey une flo¬

rissante entreprise de menuiserie dont la renommée a depuis longtemps franchi les frontières de notre canton. Il s'y était spécialisé dans les travaux d'ate¬

lier. connaissant à fond les machines dont il savait tous les secrets et mettait son point d'honneur à ne livrer (jiM* du travail parfait. Grand travailleur qui ne comptait pas ses heures, il trou¬

vait dans le loyer familial qu'il chéris¬

sait la raison de son courage et la ré- componse de ses peines.

M. Emile Grandjean

Très attaché à sa Gruyère, fidèle aux us et coutumes de son pays, M. Grand¬

jean était agriculteur à Kstavannens. Il s'était spécialisé dans l'élevage et le syndicat d'élevage do son village l'avait nommé membre de son comité. Non seu¬

lement il conduisait un gros train de campagne, mais il aimait également la montagne où il était un teneur d'alpage fidèle. Il éleva une belle et grande famille a l'affection de laquelle la mort l'a ravi prématurément à l'âge de 57 ans après de longs mois de maladie.

C'est dans sa 62 me année que M.

Robert Lenweiter a été terrassé subite¬

ment par une angine de poitrine, alors qu'il allait sortir de chez lui. Il habitait Kstavayer-le-Lac où il était très hono¬

rablement connu. Kn effet il s'était spécialisé dans lebénistcrie où ses capacités et son art étaient reconnus de chacun. Très attaché à sa ville dont il était conseiller général et à son district de la Broyé, il y comptait de nombreux amis. Mais il s'était fait aussi de solides relations au-dchors, principa¬

lement par la musique, étant membre vétéran de la société fédérale.

(Photo Mucher)

M. Félix Progin

C'était une figure connue et aimée de la population de Fribourg. En effet, entré au service des postes en 1908, il travailla à Fribourg depuis 1911 et pon¬

dant trente ans il fut commis caissier de l'office principal où il s'occupait des chè¬

ques et des versements. Toujours affa¬

ble. toujours souriant et calme, il accom¬

plissait son service avec une conscien¬

cieuse tranquillité malgré les revers qui fondirent sur lui et notamment l'état de santé précaire de son épouse qu'il soigna avec un dévouement admi¬

rable. Né en 18SS, il avait pris sa re¬

traite en 1954 et consacrait depuis lors tout son temps à son foyer.

Mme Henriette Tercier M. Fortuné Pozzi M. Hilaire Pichonnaz

*

Mme Joseph Tercier, était née Hen¬

riette Broyo. Si elle avait eu le malheur de perdre son mari, il lui fut par contre donné de voir non seulement ses petits enfants, mais encore ses arrière-petits- enfants. Femme à la fois bonne et ferme elle possédait une distinction qui rayon¬

nait sur tout son entourage. Elle éleva une belle famille qui lui fit honneur puisque son fils Jean Tercier, géologue cantonal, est un savant à l'autorité incontestée. Elle a été enlevée par une mort subite à l'affection des siens.

(Photo H. Schmid)

M. Remïgio Massaro

D'origine italienne. M. Pozzi était établi depuis longtemps à Fribourg et y dirigeait une entreprise de construction à laquelle il avait donné un bel essor grâce à ses connaissances professionnel¬

les et à son ardeur infatigable au travail.

Il s'était spécialisé dans les transfor¬

mations d'immeubles et dans les cons¬

tructions de villas. Agé de 74 ans, il était très connu, spécialement dans le quartier du Bourg. Les malheurs ne lui furent pas épargnés et la santé de son épouse lui causait depuis bien des années du souci quand iJ disparut brusquement des suites d'une chute sur la chaussée.

M. Pichonnaz était entré fort jeune, après avoir fait ses études secondaires, à la compagnie des Chemins de fer fri- bourgeois. Il gravit rapidement les éche¬

lons pour être nommé en 1930. sous-chef de gare à Bulle et chef de gare en 1941.

Malheureusement sa santé déficiente ne lui permit pas, plus tard, de continuer à assumer la responsabilité de ce poste important. Aussi se retira-t-il à Broc- fabrique où il termina sa carrière com¬

me chef de gare. C'était un homme fort pieux, à l'esprit social très ouvert et que la mort a enlevé après une longue mala¬

die à 57 ans.

M. Charles Meuwly M. Otto Fasel

Marchand de primeurs. M. Remigio Massaro exploitait à l'avenue de Pérol- les un magasin fort bien achalandé. Bien qu'âgé de 36 ans seulement il avait déjà été choisi comme président de la société des primeurs de la ville de Fribourg qui avaient ainsi reconnu à la fois son ama¬

bilité, son entregent et ses capacités professionnelles. D'autre part il avait toujours défendu avec clairvoyance et dévouement les intérêts de sa branche.

Aussi comptait-il de nombreux amis dans tous les milieux de cette ville où il avait fait toutes ses études.

(Photo M. Lorson)

M.^ Pierre Chollet, qui avait atteint le bol âge de 92 ans sans presque jamais connaître la maladie, avait travaillé toute sa vie durant dans la profession assez rare de saleur. Toujours il avait donné à sa belle famille l'exemple du courage, de l'endurance, d'une activité infatigable, de la sobriété et de l'écono¬

mie. Habitant le village de Charmey, i.

s'était retiré, après la mort de son épouse, chez l'une de ses filles et ses enfants et petits enfants s'employèrent avec beaucoup d'affection à rendre heureuse sa vieillesse.

(Photo Compeer) il

C'est un hommage unanime que la population de Fribourg rend à M. Char¬

les Meuwly conseiller communal depuis 1922. Chef incontesté du parti socialiste, M. Meuwly. né en 1884, demeura toute sa vie un convaincu de sa doctrine. Sti¬

mulant ses amis politiques, il combattit ses adversaires avec loyauté. Et son intégrité parfaite, sa droiture d'esprit se doublèrent chez lui d'un don de réalisa¬

teur. La Maison du Peuple, les immeu¬

bles de la Fraternelle étaient, comme tant d'autres choses, l'œuvre de son initiative et de son dévouement. Et pour tout ce qu'il avait créé il vivait, don¬

nant ses forces et son cœur.

M. Emile Oberson

Agriculteur expérimenté, éleveur avisé et expert du syndicat bovin. M. Emile Oberson du Pollet habitait Vuisternens- devant-Romont. Il était connu bien au- delà des frontières de notre canton par son expérience et sa jovialité. Bien qu'habitant la plaine, il avait une prédi¬

lection pour la montagne et le chalet.

Il se plaisait à rappeler la fête des Vignerons en souvenir de laquelle il portait fièrement sa barbe fleurie d'un vrai montagnard. Les quelque 700 pay¬

sans qui assistèrent à ses obsèques mon¬

trent bien la popularité dont il jouis¬

sait.

La silhouette sympathique de M. Otto Fasel a disparu subitement du quartier de Beauregard : une mort subite l'a ravi à l'affection des siens et à l'amitié de ses nombreux clients. Maître cordonnier, il avait en effet conquis l'estime et la sympathie de chacun par son travail soigné et sa courtoisie. Membre de nom¬

breuses sociétés, il était entre autre fondateur du F.-C. Richemond Daillettes et membre vétéran des artilleurs. Il por¬

tait d'autre part une affection spéciale à sa gymnastique.

M. Xavier Seydoux

Homme de caractère jovial dont la serviabilité était proverbiale dans le vil¬

lage de Vaulruz où il passa toute sa vie, M.""Seydoux avait atteint le bel âge de 86 ans. Il passa ses derniers jours dans le foyer de son beau-fils, ayant eu la douleur de perdre et son épouse et sa fille unique. I^es épreuves n'altérèrent pas cependant sa bonne humeur ni sa fidélité à la terre et aux traditions gruériennes. Le défunt était membre d'honneur de la société de chant de Vaulruz dont ii fut l'un des fondateurs.

Nettoyage* chimiques soignés Noir deuil en 8 ou 24 heures TEINTURERIE MODERNE MAITRE-ZOSSO S.A.

Magasin principal i Pérollas 99 PilBOURO Tél. 2.33.03 Atallar ai magasin i Roule du Jura

^■Z05

&

(3)

Février 1957 FRIBOURG-ILLTJSTRÊ 3 POLITIQUE SANS PARTI

La question raciale

— Donc, fit Nicolas à son ami Joseph, on cause du même capitaine.

— Bien sûr, répondit Joseph. (Car ils étaient en train de parler de service militaire et de ré¬

organiser l'armée à leur façon, comme font d'ail¬

leurs tous les citoyens chez nous : « Moi, je te dis qu'il n'y a que les tanks. — Et moi, je te dis qu'il n'y a que le cocktail-Molotov. »)

— Ça se voit bien que c'est un suisse- allemand, ajoute Joseph.

— Et lui, il doit se dire que ça se voyait que nous, on était des romands ! Ach ces Welches !...

Non, je ne trouve pas sérieux cette façon qu'on a de ne pas s'aimer des deux côtés de la Sarine.

On se dirait entre noirs et blancs, comme en Amérique.

— Ouais ! Mais tu ne vas pas nous com¬

parer au Ku-Klux-Klan !

— Ah, bien sûr que non. Mais quand même un peu. On ne va d'abord pas tant dans les mê¬

mes écoles et on ne se mélange pas beaucoup.

Et je crois que si les CFF lançaient des wa¬

gons à compartiments réservés, l'un aux romands, l'autre aux allemands, ils risqueraient encore d'avoir du succès.

— Tu exagères... Je te donnerais un peu raison avec ton ivagon si tu classais les gens par partis politiques. On est tous dans le

même bateau et on va tous dans le même sens. Seulement, après avoir fait des tartines immenses sur la tolérance confessionnelle, la tolérance politique, ça. ça n'existe pas. Pour¬

tant. ils disent tous que le bien commun leur est plus cher que leur propre parti.

— Ne dis pas tellement •.< tous » puisqu'on a déjà souligné que le plus grand parti était celui des sans-parti.

— Dont tu crois être.

— Dont je suis.

— Et, qu'est-ce qu'ils pensent, les sans- parti ?

—• Ils pensent des choses un peu comme ça : Par exemple, les Hongrois. En décembre dernier, ils ont eu de la chance de ne pas avoir à compter sur le seul canton de Fribourg. Nous on fabriquait nos élections. Avec un deuxième tour pour la bonne bouche. Le gouvernement, au terme de son mandat, ne pouvait pas entreprendre grand-chose.

Alors, les journaux d'ici ont envoyé des tas de condoléances émues à Imre Nagy, au vaillant peuple magyar et je.ne sais plus quoi. En atten¬

dant, on n'entreprenait rien sur une grande échelle. Ce qui s'est fait, c'est surtout ce qu'ont fait les particuliers. Tu vois le genre : Sous pré¬

texte que l'on ne voulait pas mélanger les élec¬

tions avec le secours aux Hongrois, on a choisi de ne plus se consacrer qu'aux élections. Les Hon¬

grois, ils pouvaient bien attendre. Et, plus ils at¬

tendraient, moins ils auraient besoin de secours...

au train où les Russes y allaient ! Dans cette af¬

faire, on s'est sûrement de nouveau classés vers le dernier rang et la porte de sortie.

— Sauf que, maintenant, on a aussi nos Hongrois.

— J'aime bien ce mot, « nos Hongrois ». Ça me fait un peu comme la comtesse qui allait boire le thé pour « ses pauvres ». C'est tout faux. Il n'y a pas de distinction à faire entre eux et nous et, surtout, on n'a pas le droit de se donner des airs protecteurs à leur égard.

— J'en ai entendu dire de toutes les cou¬

leurs sur eux. du meilleur au pire. Est-ce (pie tu sais ipielque chose ?

— Oh, seulement deux ou trois histoires. Je connais une famille hongroise à Fribourg et quel¬

ques-uns de ses compatriotes. On se comprend, du reste, à moitié. (Si seulement je savais mieux l'allemand !) Ils pensent d'abord que le système politique est indifférent et que c'est la qualité morale des personnes qui le font fonctionner qui compte. Mais, tu sais, la question politique ne les intéresse de loin pas autant que celle, toute pra¬

tique, de la réalité matérielle.

Par exemple ?

— Eh bien, le Hongrois que je connais le mieux a été étonné des salaires, plus exactement du pouvoir d'achat de l'ouvrier moyen chez nous. Il a trouvé du travail et il se demande comment, entre 400 et 500 fr. par mois, on réussit à faire vivre une famille. Bien sûr, ils n'ont pas les mêmes habitudes alimentaires que nous, cc qui les fait acquérir des denrées moins communes et donc plus chères. Mais, les habitudes alimentai¬

res, c'est ce qu'on change le moins facilement chez l'homme. Essaye de faire manger de la vache à un Hindou ou des sauterelles aux Singinois !

— Il faut tout de même qu'ils s'adaptent.

— Pour ça, ils sont pleins de bonne volonté.

Mais il faut les aider. Chez eux, encore un exem¬

ple, les magasins les plus chers sont au centre des villes. A Fribourg, c'est au centre que c'est meilleur marché. Et il s'est déjà trouvé des imbé¬

ciles pour leur faire part de nos disputes commer¬

ciales, sans se soucier de leur intérêt. Tu t'ima¬

gines la couche qu'il faut avoir pour aller dire à un Hongrois tout frais débarqué que la Migros et la Coopé c'est le diable ! C'est tout juste si on ne les met pas en garde contre telle personne parce qu'elle est affiliée à tel parti !... Ça me fait encore penser que, lors de leur premier stage en Suisse-allemande, il s'est trouvé un crétin pour leur dire qu'il les plaignait de devoir aller chez les romands... Tu vois que mon histoire de ségré¬

gation, elle tient à quelque chose.

— Et c'est vrai qu'on peut i>enser qu'il se peut trouver un haricot pour faire la même blague dans l'autre sens !

— Tu parles ! Mais, la plus forte, c'est qu'un samedi cette famille a été faire un tour en ville.

Et ils sont entrés dans un tea-room. Est entrée ensuite une personne dirigeante de l'une des orga¬

nisations d'accueil avec laquelle ils avaient eu affaire. Et ladite personne leur a fait un sermon du tonnerre du diable en leur expliquant que c'était une honte de dépenser ainsi son argent après tout ce qu'on avait fait pour eux.

— Eh bien ! Vive la liberté !

Depuis dix ans, M. Louis KulTieux dirige, avec dévoue¬

ment et humour, la Chorale de notre police.

Le directeur de la Landwehr, M. Oscar Moret, avait écrit un accompagnement, pour enivres destiné à accen¬

tuer le relief de certains chants. Le voici aux côUm de 51. FlUlimann.

(De gauche à droite) L'Adj. Thorin s'adonne au plaisir du chant, de même que MM. Bula et Bersrt.

Qu'il fait bon savourer une bonne bière après le chant.

Notre photo présente MM. Gross, gendarme', et Bugiion, inspecteur de la sûreté.

Chez les policiers chanteurs Quelques jours avant leur soirée- concert, « Fribourg-IIJustré » a rendu visite aux policiers chanteurs, lors d'une répétition. Et notre reporter a pu se rendre compte du travail qui se fait dans cette société. Cette visite n'était évidemment pas un hasard et elle de¬

vait marquer le dixième anniversaire de la Chorale de la Police l'ribourgeoise.

Nous avons trouvé, tenant la baguette, M. Louis Rufficux qui, dès les débuts de la société, fait chanter les gendarmes et qui fait toujours preuve d'humour et de vitalité. Ce soir-là, la Landwehr avait délégué un groupe d'instrumentistes. On parlait évidemment de la soirée-concert qui allait être agrémentée par les pro¬

ductions du Petit-Chœur de Fribourg et des Ballets Wiirgler et par le Trio Poli¬

cier Durtal-Gallois-Picoche... Inutile de dire que le succès remporté sur la scène du Livio fut proportionné à l'excellence

de la préparation. M. Kuegg faisait partie du groupe d'accompagnement. Le voici derrière un pupitre, improvisé.

On reconnaît, de gauche à droite, MM. Aebischer, Key, Giroud et Bays. Tous dans le rang ! D

e

gauche il droite

Chorale, Collaud et , MM. Deschenaux, bibliothécaire de la Bourqui, président.

Même sans réclame, partout on proclame: des meubles GB... la qualité!

Nouvelles expositions Choix magnifique Prix avantageux

En plus de nos prix et conditions toujours avantageux, nous offrons à notre clientèle pour chaque achat des points

de voyage. Profitez-en ! Fribourg - Grand Rue 12 - Tél. 2 3359

(4)

FRIBOURG-ILLUSTRÊ Février 1957

fiTOLÎT PARQUET ISOLANT

pour : grandes salles, écoles, immeubles locatifs Sols spéciaux :

► ROCLIT, extra dur

► SOL EN PLASTIC

► ISOLATION SPÉCIALE '

r

*3l|jjppp

r

9, avenue de la Harpe LAUSANNE (02 1 ) 26 57 01 - 26 57 02

A. Geneux-Dancet $.A.

Fondée en 1 854 Efanchéltô :

ferrasses, toitures, cuvelages Asphaltage :

toitures, terrasses, trottoirs Isolation :

thermique et phonique Revêtements du sol :

Locaux d'habitation : planelles en ré*

sine synthétique ou caoutchouc de toutes feintes

Locaux industriels î sol anti-graisse, antî-acide

FRIBOURG

Avenue de Pérolles 81 Téléphone 2 63 69

/4.

Fabrique de produits en ciment et simili

G I V I S I E Z (Fribourg) Tél. 2.64.81

ANTOINE MARCHON

Gypserie - Peinture Diplômé fédéral

Stalden 4 Tél. (037) 2.29.95 FRIBOURG

Q) L.

3 'S Q.

i C 0) t/l a Oi

~o 0) Q) <2 a 0) L.

-V— c Uj

Wallenried

(jl. (ßzodazd Téléphone 3 41 89

Le Foyer St-Joseph à Courtepin

n

1

] III!

r r tT F T i '

iiSIsilIIl

Manufacture de verres et glaces

Louis Kowalski fils

Vilrerie en bâtiments - Glaces argentées et devantures, glaces sanitaires et décorations. Agen¬

cements de magasins. Verres à vitres et spéciaux.

Grand'Rue 154

Téléphone (037) 5 24 73 5 25 72

70 O 3 o 3

Architectes: MM. Rosset et Matthey, rue du Botzet 4, Fribourg Grâce à la réorganisation du Foyer Saint-

Joseph, à Courtepin, le canton de Fribourg se trouve au premier rang de la formation et de l'intégration professionnelle des handicapes.

L'ancienne organisation, fondée sous l'égide de Caritas, s'occupait uniquement du travail des estropiés et des retardés mentaux sociables. La nouvelle s'inscrit dans le cadre de l'Office romand d'intépration professionnelle polir handicapés, aux côtés des centres de Morges et de Revaix.

Le bâtiment qui vient d'être érigé à Courte¬

pin comporte ainsi des ateliers-écoles. Ce terme signifie bien qu'il s'agit d'ateliers qui « produi¬

sent » mais où l'on pourra également faire son apprentissage. Les domaines dans lesquels cette institution s'est spécialisée sont l'ébénis- terie, la sellerie et la tapisserie. Des salles ont été prévues pour les cours de complément pro¬

fessionnel. Le nouveau bâtiment héberge également un service de vente.

Les architectes, MM. Rosset et Matthey, ont su conférer au nouvel édifice un caractère essentiellement pratique et fonctionnel. Dans les ateliers, les espaces de travail sont judi¬

cieusement répartis et l'équipement en machi¬

nes est des plus modernes. Les installations comprennent une ventilation très hygiénique et, dans tous les détails, on se rend compte que le Conseil de l'Association du Foyer St-Joseph comporte des personnalités de mé¬

tier. On a aussi l'impression que les maîtres d'état qui ont contribué à la réalisation étaient conscients de la portée sociale de leur travail et qu'ils ont mis tout leur savoir-faire à réali¬

ser ce nouvel ensemble moderne, utile et bien proportionné.

Menuiserie

Fenêtres

Estavayer-le-Lac

L. NUOFFER

i

i

Chauffages Ventilation

Brûleur à mazout Révision de citernes

I Planche sup. 202 Tél. (037) 2 59 28

/k. /Xnüßlie Constructions - Fribourg

Exécution des travaux de terrassement, maçonnerie et béton armé pour la nouvelle

construction du Foyer St-Joseph Courtepin

I

I

I

Chauffages centraux

Rayonnement

Ventilation

Conditionnement d'air

HAELG & Cie FRIBOURG

1, Route des Noisetiers

Téléphone 2.48.06

La maison de confiance pour la fourniture d'outillage et de machines à travailler le bois, ferrements de meubles et de

bâtiments

La nouvelle malle d'outils OPO pour menuisiers

Paul Oeschger & Cie Outillage/ferrements Zurich 11/52

(5)

Février 1957 FRIBOURG-ILLUSTRÊ 5

MAÇONNERIE - BETON ARME TERRASSEMENTS

Devis et offres saris engagements Offres à forfait

pour Entreprises générales

P. BOUQUET - COURTEPIN ENTREPRISE DE CONSTRUCTION - TÉL. (037) 3.41.29

f

CHARLES RAPPO ROBERT MAURON

et Fils Installations sanitaires

FORGE MÉCANIQUE Ferblanterie - Couverture

1 TOUS TRAVAUX DE SERRURERIE 1 FRIBOURG Bureau : Route Bertlgny 5 H. ■

PENSIER Tél. (037)2.28.54

Téléphone (037) 2.12.58 Atelier : Monséjour 42

Vue de l'un des ateliers équipés de l'outillage le plus moder¬

ne mis eu activité à Courtepin.

Francois Waeber FERBLANTERIE

COUVERTURE FRIBOURG Rue d'Or 101

Tél. (037) 2.12.51

E. Burgdorfer

COURTEPIN Téléphone (037) 3.41.19

Scierie Charpenterle Menuiserie

SERRURERIE

Joseph Spicher Tous travaux de

serrurerie et réparations FRIBOURG

Rue Louis-Chollef 2 Tél. (037) 2.50.48

Mech. Schreinerei - Sägerei Menuiserie Scierie

A. HAYOZ FRIBOURG Gurmels Tél (037) 7.42.75 Cormondes Cp. ch. lia 2814

De fauche i\ droite, MM. Jaeggi (ceinture jaune), Panchaud (ceinture verte), Cailler (ceinture jaune) et Jaquet (ceinture verte), ce dernier étant membre

du judokwai Yverdon.

Depuis près d'un an, une école de judo s'est ouverte à Fribourg grâce à l'initiative de MM.

Panchaud, Marquet et Paillard. Puis un club s'est fondé. L'avantage d'une telle organisation

— école et club — est la stabilité, l'un ne dépen¬

dant pas de l'autre.

Si les débuts ne furent pas très publics, c'est qu'il s'agissait de former un noyau solide. En ef¬

fet, le judo ne peut être pratiqué sans danger que selon le programme plu¬

sieurs fois centenaire des japonais. Et son ensei¬

gnement ne peut être le fait que d'une hiérarchie très nettement délimitée et sévère.

Maintenant, le club fri- bourgeois est sorti de l'enfance et il est à mê¬

me d'accepter sur son tapis de l'Hôtel Bellevue de nombreux débutants.

Une récente rencontre d'entraînement des clubs de Genève, Yverdon, Neuchâtel et Fribourg a permis au public de se rendre compte de ce qu'est le judo, à savoir un sport de combat élé¬

gant où l'esprit domine et où la force brutale n'a pas sa place. Il y a un

« esprit judo> et l'on peut voir en ce sport l'un des plus nobles qui soient car il met au premier plan la maîtrise de soi et les qualités morales les plus élevées.

On reconnaît, à. gauche, MM. Mar¬

quet (entraîneur du cercle de Fri¬

bourg) et Vallee, tous deux ceintures noires.

'"»fc :

M. Paillard (à gauche), ceinture bleue, aux prises avec M. Vallee, ceinture noire quatrième dan et champion

d'Europe.

Ecole et club de Judo

i 'J !" i KM*

Mouvement d'aïkido exécuté par MM. Paillard et Panchaud.

(Photo R. Bersier) Démonstration entre ceintures noires.

V A U X H A L L

BEDFORD

GARAGE DU STADTBERG

V. NUSSBAUHER FRIBOURG TÉL 2.41.28

Station ultra-moderne Service rapide

DKW

(6)

FRIBOCRG-ILLUSXRÉ Février 1957

LES LINOLEUMS ont été posés parla Maison

Marcel Chiffelle FRIBOURG - Rua de Romoni 22 Téléphone (037) 2.11.67 le spécialiste des linoléums, tapis, plastiques pour sol.

On chauffe avec brûleurs à mazout

W. Oertli Ing. S.A. Dübendorf/Zurich Succursale de Berne : Uferweg 15, Tél. 9.45.22

Ui CITY-HOII

La peinture de l'extérieur, la cage d'escalier et les bureaux ont été exécutés par la Maison

Mfaïi Gyps erie - Peinture

Route du Jura 5 - Tél. (037) 2.42.74 FRIBOURG

Architectes : MM. Dubey & Surchat, Rue Vogt 3 - Téléphone (037) 2.41.13 - Fribourg Ingénieur : M. Pierre Brasey, Av. de la Gare 5 - Téléphone (037) 2.17.40 - Fribourg

Photos : Mülhauser, Fribourg

GYPSERIE - PEINTURE

Jean Friedly Fribourg

Rouie de la Broyé 10 Tél. (037) 2.25.75

DENIS PAPAUX

& CIE S.A.

Fabrique de fenêtres et menuiserie

TREYVAUX (Fbg) Tél. (037) 3.31.52

Installations électriques en tous genres Vente de tous appareils électriques

Lumière Force Chauffage Téléphone Sonnerie

Rue de Lausanne 44 Fribourg Téléphone : magasin 2.16.60 appartement 2.16.87

I

Bureau Av. Tivoli 4 Tél. 2.13.72

-Q3 a.

Œ>

U

£ 09 CO

Fabrique de volets à rouleaux Fribourg S.A.

r:iir:iir:iinni i :: m nu ni ::

UUILJILJIUL i i

i i i

h H JUI

I

■ i

rriHna l^bi :: u LJDUUD

ENTREPRISE GENERALE

BATIMENTS

TRAVAUX PUBLICS

FRIBOURG - Pérolles 30 - Tél. 2.57.31

(7)

Février 1957 FRIBOUKG-ILLXJSTKÊ 7

vous propose ses...

SOLATIONS THERMIQUE ET PHONIQUE CONTRE

froid

► le

► le

► la

► l'h

1

! ! ! F# Berne et Lausanne Route de Prilly 3 - Tél. (021) 25 80 77

et ses... Revêtements feutrés «Terry»

W E

Constructions métalliques

/Cau-foiaann

CD as CO as

Route des Daillettes 11 Téléphone (037) 2.21.09 F R I B 0 U R G

ETABLISSES

Rue de Romont 39 Rue du Temple 2 Couverture - Ferblanterie

Charles |\urth Fribourg - Rue Marcello 20 Tél. (037) 2.43.72

□ LOUIS P0CH0N Chauffage

Rayonnement - Ventilation Conditionnement

Fribourg

Tél. apport. (037) 2.11.03 Tél. bureau (037) 2.11.31 Chèques postaux II. 9654

de l'air de l'air de l'air !

i

pour tous les problèmes de la technique de l'air, de la climatisation, du chauffage à air, de l'humidification de l'air et de la ventilation en général, adressez-vous à la maison spéciale et bien connue

WERA S.A. GERBERNGASSE 23-33 BERNE Téléphone (031) 3.99.11

Situé à 200 mètres de la gare, le City-house est l'une des belles réalisations de Fribourg. Son importance est rapide¬

ment donnée par quelques chiffres : En effet, le nouvel ensem¬

ble comporte 32 logements admirablement situé, 10 bureaux, un hôtel garni, une vaste terrasse sous laquelle s'abritent 2

« étages » de garages d'une surface totale de 2 000 m- cor¬

respondant à près de 70 voitures et 20 rnotos.

On doit certainement le nouvel édifice à l'esprit entrepre¬

nant de M. C. Eggimann et, si l'on peut exprimer un regret,

JHhximh

<V

80

^

INSTALLATIONS ELECTRIQUES GENERALES

Vue partielle (le l'étape supérieur du Karate.

c'est qu'il n'y ait pas 9 étages, mais seulement 7, contrairement à la volonté constructive de ceux qui ont réalisé le City-house.

Le nouveau bâtiment, sis à la rue des Pilettes, comporte un atout majeur : Sa situation est centrale avec tous les avantages que cela comporte et aucun des inconvénients. A deux pas de Pérolles et de la rue des Arsenaux, il offre à ceux qui l'occupent — qu'il s'agisse des locataires, des hommes d'affaires ou des voyageurs' — un contact immédiat avec le centre de la ville sans que leur séjour ne soit constamment troublé par le trafic.

Le Clty-houso représente donc, pour Fribourg, un centre d'attrait important et, à ce titre, ses réalisateurs, du maître de l'œuvre et des architectes aux maî¬

tres d'état, méritent l'approbation et l'estime du public.

Coup (l'œil <lans la ca(;e (l'escalier.

Balustrades exécutées par P. Kaufmann, serrurier La réception dans les va-stes bureaux (le la Maison de combustibles C. Eppflmaiin S. A.

(

fiaKfiielerie du /léman ci'. ^4.

Bureau: Galerie St-François B Lausanne Téléphone 2 1 B 50

Entreprise générale de parquets - Tous travaux de réparation - Entretien et ponçage de par¬

quets et planchers (procédé électro-mécanique). Devis sur demande et sans engagement.

Tous travaux exécutés par personnel spécialisé.

E. JORDAN

► Chauffages centraux

► Chauffages par rayonœment

► Brûleur à mazout

VIGNETTAZ 43 TELEPHONE 2.37.40

U oc 3 o

KIRSCH FRERES Glaces Vitraux Miroirs FRIBOURG Rue Geiler 2 Téléphone 2 33 12

(8)

8 FRIBOÛRG-ILLUSTRÊ Février 1957

Il reste A L O U E R de suite eu CITY-HOUSE

GARAGES chauffés pour autos et motos Portes, lumière et ventilation automatiques

(Emplacements dans 2 grandes halles). Contrats annuels

Groupe de 3 grands Bureaux Fr. 250.-

r

chauff. 32.-, avec hall, vestiaire, archives et toilettes au rez-de-chaussée, entrée directe.

Groupe de 2 BUVCSUX (moyen et petit) Fr. 120.— — chauff. 14. — , avec hall, archives et toilettes au 1

er

étage.

S adresser C. EGG I MANN S.A., combustibles, Rue des Pilettes 1 Téléphone 2.37.71

A sa situation de premier ordre, le City-house se devait de joindre le confort le plus actuel. Deux cages d'ascenseurs rapides (dont l'un prévu pour les transports lourds), le chauffage par rayonne¬

ment, le froid central, une isolation thermique et sonore très poussée, un dèvaloir spacieux, la ventilation indépendante des salles de bain et des installations sanitaires, quatre buanderies à ma¬

chines automatiques attenantes à autant de sé¬

choirs électriques, font de cet immeuble l'un des mieux équipés. Evidemment, les raccordements de la télévision et du téléphone touchent chaque logement et chaque habitant jouit du confort le plus total, qu'il s'agisse des installations généra¬

les, de la dimension des pièces, de l'ameublement de la cuisine ou des armoires du hall. Quant à ceux qui jouissent du garage, ils y trouvent por¬

tes, ventilation et éclairage automatiques, sans compter le chauffage. Vraiment, tout ce qui fait le confort de la vie moderne se trouve au « City ».

Lu salle de chauffage.

ROBERT MAURON Installations sanitaires

Ferblanterie - Couverture

FRIBOURG Bureau ! Route Berfigny 5 Tél. (037)2.28.54 Atelier : Monséjour 42

ENTREPRISE

DE PEINTURE ET GYPSERIE

Fritz Müller Diplômé fédéral

Fribourg - Rue des Maçons Tél. 2.24.78

LA GRANDE

MARQUE RÉPUTÉE POUR L'EXPRESS

CITY-HOUSE On ne peut désirer un hôtel garni plus mo¬

derne et à la fois plus sympathique de le City qui est intégré dans l'ensemble du City-house.

En effet, aucun détail de la réalisation n'a été considéré comme secondaire. Une entrée bien dimensionnée vous accueille et vous êtes conquis d'emblée par l'éclairage, les traits de couleurs vives, la chaleur douce des boiseries.

Le hall de réception, aux fauteuils conforta¬

bles, aux jardinières regorgeant de fleure tou¬

jours fraîches, aux lustres savamment choisis, vous confirme bientôt dans votre impression de bien-être. Car tout concourt à donner à votre séjour au City le ton familier d'un chez- soi. L'ambiance de la salle à manger est tout particulièrement amicale et le souci de l'har¬

monie des teintes, des meubles et des nappes, va jusqu'au choix d'une couleur de tenture cor¬

respondant aux petits motifs de la tapisserie.

Les chambres, avec leur mobilier clair et luxueux, sont conçues dans le même esprit. Un seul détail vous dira combien chacune a fait l'objet d'une étude particulière : il n'y en a pas deux qui aient des rideaux de même fac¬

ture. Ajoutez que chacune est agrémentée d'eau courante, chaude et froide, d'une salle de bains ou d'une cabine de douches, ajoutez encore le téléphone mis à disposition dans chacune et la télévision sur demande, et vous comprendrez que l'on ne fait pas mieux. On peut donc féliciter le propriétaire, M. Otto Graf, d'avoir ouvert, à Fribourg, un hôtel aussi sympathique. (Photos Lorson)

■1. S) £ A 8 D S.A., MONTREUX LUCERNE ZURICH

Fabrique d'argenterie, Acier inoxydable Porcelaine - Verrerie

Fournisseur de ia presque totalité des Hôtels et Restaurants, a équipé l'Hôtel City à Fribourg

9tfu /-» A r ^ CAFE'

FRAICHEUR PERMANENTE

EBENISTERIE MENUISERIE

CHARLES RIVAZ FRIBOURG

Rue Locarno 15 - Tél. (037) 2.11.52

Le hull d'accueil La salle à manger.

CAFINA MACHINES A CAFÉ

pour Restaurants Cafés Hôtels Pensions

i. BAUHANN, constructeur, Rte A. Fauquex 4, Lausanne, Tél. (021) 24.19.09 a installé une machine ultra moderne au Restaurant .Au Rex" à Fribourg.

^^f^

Grands

'S

Js

.

î!

!ÎNNOV4î|

0

jt Lausanne

CHOIX - ^QUALITE - PRIX - SERVICE BULLE 1

LE GRAND MAGASIN G RUYÉRI EN

(9)

Février 1957 FRIBOURG-ILLUSTRÊ

Louis (André Briilhart) et sa

femme (Nelly Aebischer).

M. l'abbé Bourqui a enfilé une blouse pour donner un coup-de-main sur le plateau.

Pierre Gallandes

Pagin, le maréchal, était figuré par Bernard Morel, instituteur il La Corbaz.

M. le curé Ballaman a le mé¬

rite d'avoir assuré la mise en scène.

Echangez votre vieil appareil contre un appareil moderne, c'est si facile avec

pour 20 et.

Pas d acompte, pas de frais d'installation, pas de factures de réparation, seule la concession PTT est à votre charge

Les petits ruisseaux font les grandes rivières, dit-on, c'est ainsi que vous aussi, avec quelques pièces de 20 et. par jour, vous deviendrez

propriétaire d'un appareil moderne.

Installation et renseignements par

Ed.

RADIO-TÉLÉVISION

YVONAND TÉL.(024) 511 13 Plus de 10000 appareils vendus

M. Michel' Quiot campait un syndic plein de vérité.

Jules Foillet (Jean-rierre Gumy), Catherine sa femme (Cécile Siffcrt) et la petite Josette (Eliane Burnus).

La Jeunesse paroissiale de Belfaux vient de donner un bel exemple de vitalité et la preuve de son esprit d'entreprise en mettant sur pied, sous la direction bienveillante et précise de M. le curé Ballaman, une pièce de chez nous, Pierre Gallandcs.

Cette œuvre est due au talent de feu Robert Loup, le regretté homme de lettres staviacois, et elle s'organise autour du thème de la révolte et du retour à un sens plus chrétien de la réalité.

Pierre Gallandes, comme nombre de jeunes des années 30 et de la crise, s'était laissé entraîner par les idéologies à la mode.

La jeunesse de Belfaux a donc tenu de porter à la scène un drame de valeur qui, tout en étant moderne par sa conception, se passe chez nous. Aussi le public n'eut-il pas de peine à se mettre dans le jeu, d'autant plus que l'interprétation des diffé¬

rents rôles (au nombre d'une vingtaine) était très soignée, cha¬

que acteur ayant à cœur de se hausser au niveau de l'ensemble.

Un mot encore des décore fort bien brossés, des costumes où chacun mit une marque personnelle, pour terminer en disant bravo autant à l'organisation du spectacle qu'aux acteurs.

lîn famille, de gauche à droite, Lucie (Angèle Clerc) ; Louis, père de, l'ierre Gallandes (André Briilhart) ; Thérèse (Bernadette Corpatau.x) et Françoise,

épouse de Louis (Nelly Aebischer).

Jacques (Gabriel Cochard) assiste il Iii dispute du charron (Henri Ottet) et de

Colin (François Werro).

(10)

10 FRIBOURG-ILLl'STRÉ Février 1957

/^cscph dotting Menuiserie

Rue de l'Industrie 2 r m j

Téléphone 2.24.66

Ebénisterie

FRIBOURG

Sk

otnate.

Entreprise de maçonnerie en tous genres MARLY-LE-GRAND

Fribourg Tél. (037) 2.39.82

E. JORDAN Chauffages centraux Chauffages par rayonnement Brûleur à mazout Fribourg, VigneHaz 43, Tél. 2 37 40

Jean Meyer S.A.

Dépôt Provins Fribourg Téléphone 2 31 73

entreprises Aux meilleures conditions : Tous travaux d'installations élec¬

triques. Tous les appareils élec¬

triques des meilleures marques.

électriques Vente au comptant. Location-vente Visitez nos dépôts régionaux et magasin d'exposition et de dé¬

monstration à Fribourg.

fri bourgeoises

nuL leô pour

HÔTELS - CAFÉS - TERRASSES Toujours 1000 chaises et tables

en stock

REPRISE DE MATÉRIEL USAGÉ EN ÉCHANGE Ameublenien ts

Grand-Rue et Pont île Zœhringen

FRIBOURG Tél. (037) 2 33 59

Le restaurant

des (harmettes

rajeuni

Tenancier : M. A. Hoffmann Tél. (037) 2.30.60

Pour les Fribourgeois, il est quelques lieux prédestinés et qui sonnent dans leurs cœurs d'une façon toute particulière. Parmi ceux-là, il y a les Cliarmettcs et il serait bien vain de présenter au public cet établissement, tant sa renommée est grande et solide. On sait, depuis longtemps, que les consommations y sont de premier ordre et que la cuisine y est savoureuse. On sait aussi qu'une soirée aux Cliarmettcs est une soirée réussie. Mais, si la renommée amène le public, elle n'empêche pas l'usure matérielle. La salle du café avait besoin d'une jeunesse nouvelle et c'est avec intelligence que l'on s'y est mis. En effet, le caractère même des lieux a été conservé et la structure architecturale n'a pas été modifiée. Avec un goût heureux, l'on s'est appliqué à l'harmonisation des teintes, à la solu¬

tion du problème de l'éclairage, à la réorganisation du service.

Désormais, un comptoir tout ce qu'il y a de plus moderne permet un service encore plus efficace. On a pensé, également, au jardin où une pergola, que l'on se réjouit de voir en fleurs, déploie sa légère poutraison.

Tout cela pour vous dire en un mot que les Charmettes, sous un sourire rajeuni, vous attendent comme de coutume pour vous offrir ce qu'il y a de meilleur.

LION ÜÜÜHIWÄ VINS Maison fondée en 1855 -¥■ Fendant aArbacion»

Algérie «Belkacems Utiel Espagne «Penascos

Caves et magasin: Grand'Rue 9 FRIBOURG Téléphone (037) 2.30.38

O* <-o c\-

*'30^

INSTALLATIONS ELECTRIQUES GENERALES Rue de Romonf 39 Rue du Temple 3

GASTON GENILLOUD Sellier-Tapissier

Poie de rideaux Roule des Arsenaux - Tél. 2.14.31

FRIBOURG

FELIX KLAUS S.A.

r Eaux minérales

Vins et liqueurs FRIBOURG Beauregard Tél. (037) 2.36.19

\" i\

UU E Z Z O N I C O Carrelages modernes en tous genres ■ IIIIMIHIIIIIII Fribourg Pisciculture 6 Tél. (037) 2.15.80

Â\

r Rue Grimoux 16 Tél. (037) 2.30.64 I " I Menuiserie - Ebénisterie

Ûjcôtcjes ^j)aoûm

1

FRIBOURG

MAGLOCK

♦ Eaux minérales Vins Liqueurs

♦ Riedstern Henniez-Lilhinée

♦ Vivi-Cola Weissenburger

Chemin Ricelié 2 Fribourg Tél. (037) 2.44.76

/VôHoeUe ûfibLana

V.

La marque fribourgeoise des produits de qualité contrôlés régulièrement Eau de table, ananas, grappe-fruits, sodas, limonades ou pur jus de fruits et sucre.

Nouvelle Giblana S.A.

Favargny (Fbg) Téléphone (037) 3 11 59

Dépositaire : R. Jaquet Fribourg Tél. (037) 2 20 85

JEAN SAVOY Architecte, Paysagiste diplômé

Entretien de parcs et jardins

Marly-le-Grand

Téléphone 2 41 36 RIDDES ( VALAIS )

Entreprise de peinture et gypserie

Fribourg Rue des Maçons Téléphone 2.24.78

fzitç 9/^7liez

Diplômé fédéral

(11)

Février 1957 FKIBOURG-ILLUSTRÊ

GENEVE

INTERN.

$

Jm*-

14-24 MARS 1957

Le Corps de Musique officiel de la Ville de Fribourg, «La Concordia », fêtera bientôt son 75me anniversaire, plus exactement, les 4 et 5 mai prochains. Mais, le récent concert qu'il a donné à l'aula de l'Université permet déjà de faire le point. Son programme, à lui seul, avertis¬

sait le public des prétentions à la qualité de l'organe directeur de ce beau corps de musique.

En effet, aux côtés des marches qui, elles-mêmes, étaient déjà choisies selon un barème élevé, le public eut le plaisir d'entendre des transcriptions pour cuivres d'oeuvres célèbres. Il est évident que le tempo ne peut que difficilement atteindre celui d'un orchestre à cordes et que l'oreille peut être surprise au premier abord comme, par exemple, dans l'ouverture d'Euryanthe. Mais, le fait d'inscrire des difficultés réelles à son pro¬

gramme de travail démontre que la Concordia est soucieuse sans cesse de son perfectionnement et c'est là un signe de jeunesse. C'est donc avec une légitime fierté qu'elle fêtera prochainement son magnifique anniversaire qui permettra au public de témoigner, une fois de plus, toute la sympathie qu'il a pour la Musique de la Ville

de Fribourg.

Bientôt

les 75 ans de la CONCORDIA

L'avenir d'une société est dans sa jeunesse, La Concordia peut avoir bon espoir avec ses pupilles. Ci-dessus, Daniel Stevan et Myriam Wandeler, dont le rôle, est, pour

l'heure, celui de mascottes.

Aimable entretien entre MM. Fr. Cotting, Charles Guggenheim, président de la Concordia, et Edmond Leloir, directeur.

Le rang impressionnant des tambours. On reconnaît, de gauche ù. droite, MIVI. Thomet, Gloor, Zalino, Baecliler, Margueron, Penny, Krün/., Frey

et Böschung.

XLorbe P&CK) <bt

C

^JZJUL

)

xfa ooe /y&vit pws cru, peu, Û^yi^> /Çatt&L (Kmbie Ai * Jfe ^

tdUsfbUjiA xxlumuLuAjzmo ^oj^ro^àt

)

Axne ywtotè pe^te e^ße^ ûl. ^o^ccidoyi--dz.

&rbd^cn^r<\£*iL, JjytcL syvuTYi^be one axmji. Êa cJLas<^œ de pe^iA. /ycnu> üx cL^xik cL'aatyl Atcrn.

Srt xâbQxuXjvnfc & üx Tl&XxRJi&tsh^avi ^ X&JOL Q&ct&uji. ^ ^e. A&UrcoSjb) à- crütnsL. ^TjiXic^ujß

^y^ikkxLto b<iôi£b Ö^otc^ ^y^Lnshe^ <XM\^C , £e. ^TUL8

c^w axOh-Aj^nX ßaÄjt

)

fit, Xj^cu,

♦ c--

ScUA ÛÛÙuiA Oe-teUL .Lôtcui

}

(12)

12 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Février 1957

OPTIQUE PHOTOS

13.1? ^cullcud, RUE ROMONT 11, FRIBOURG

7> eut zeussiz...

vous devez être en forme I II vous faut du ressort. Le printemps approche, notre grande collection est prête, elle vous donnera la joie et le succès.

Chammartin, Müller & Cie

Marchands Tailleurs Chemisiers La maison qui est toujours en relation avec les grands couturiers

Beauregard 24 Tél. 2.12.60 Frlbourg

Encadrant le président du Comité d'organisation, le Major Krattinger, les Colonels Bullet et Delley.

Le Pit. Charles Vaugiie, de Fri- bourg:, est un fidèle habitué de ces concours. Il s'est classé en -Ime position au combiné II du triathlon

Ije. tir au pistolet a vu la victoire, du I'lt. Ferdinand Schmutz.

I.c cpl. Kmile Acbischer, de lionne- fontaine, participait. iV ces

concours.

I,p Fus. Joseph (totting était venu (lu Mouret.

I 'App. Otto Hoyeler, do Sannerii- bodon. a remporta le premier nuifr

dans la course do fond.

Après son effort, le fus. Samuel Yorly, de Hautevllle, qui vient de se classer Ime dans la course de

fond.

I,'App. André Macheret a réalisé l'exploit de sortir en première, posi¬

tion à l'escrime et en tête de If Classe II du tétrathlon.

Polyathlon au Lac-Noir Sous la présidence du Major Henri Krattinger et par un temps splendide, le Groupement polysportif de Fribourg a organisé, à nouveau, les concoure de triathlon et de tétrathlon militaires du Lac-Noir. Ces épreuves se déroulent dans le même cadre que celles d'Arosa et d'Oberiberg et leur couron¬

nement sont les championnats suisses de Grindelwald. Ces compétitions, qui groupent le tir, l'escrime, la descente et le fond, sont suivies par une élite et l'on est heureux de voir la participation de nombreux Fribourgeois et d'une relève de jeunes. Le plaisir que l'on a avec les Fribourgeois est doublé, d'ailleurs, par le fait que, cette année, sur 4 épreuves, ils occupent deux fois le premier rang et que, au combiné, ils occupent également deux fois sur quatre la première place.

Une mention toute spéciale à l'adresse de l'organisation : Depuis neuf ans, elle est conduite par la même équipe qui s'ingénie si bien à la préparation des concours que, des épreu¬

ves mentionnées plus haut, ce sont celles du Lac-Noir qui ont le plus riche pavillon de prix. Cette équipe donne le maximum durant les compétitions et les concurrents se plaisent à rele¬

ver la conscience et la rapidité avec laquelle leurs résultats sont enregistrés et pointés.

Les Adjudants Lehner et Hofstetter dirigeaient le tir au pistolet par un froid sibérien (—20°).

,ti Major André Wuilloud. do la commission technique, donne le départ an

Ht. Kossior, champion toutes catégories do la descente.

Références

Documents relatifs

Il était une fois, en début d'automne, à Toulouse: 270 malades déclarés sur les 700 rationnaires dans 40 restaurants d'entreprise et centre de handicapés, repas venant tous d'un

Ce soin du détail, cette harmonie toujours parfaite entre les meubles et leur décor, la variété toujours nouvelle de cet inépuisable assortiment où le sens pratique

Vous pénétrez d'abord dans la confiserie où, dans une ambiance de tons gris, tous les atouts majeurs de la pâtisserie vous sont

position et la conception de ce nouveau pavillon La bénédiction des nouveaux locaux par Mon- sont bien faites pour inviter la jeunesse au tra- seigneur Charrière, a donné lieu à

L’histoire de ce vaste continent : les différentes étapes qui ont parfois déchiré, parfois rassemblé les peuples de cette terre, des anciens chasseurs, en passant

Ils nous démontrent comment nous nous sommes familiarisés avec notre planète qui était il y a encore quelques siècles une

Pour les années à venir, nous entrevoyons 2 axes de développement potentiel de la TMO chez l’adulte : l’élar- gissement des indications, premièrement, aux patients

L'absence de palier 1 produirait un moût sans protéines, l'absence du second un moût sans dextrines, l'absence du quatrième un moût sans sucres fermentescibles, l'absence du