No 108 J. A. 10
m* année PREMIER JOURNAL ILLUSTRÉ FRIBOURGEOIS Le numéro 60 cfs OCTOBRE 1955
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> -i-äeü- - X •-v . La voiture du français Boin renversée est on flammes. Joe Zucatti l'achève.
Fragnière après son exploit (voir ci-des¬
sous), blessé au visage, garde i
esourire. Roger Vuicliard, le sympathique organisateur.
Renvoyée par le mauvais temps à un joui- plus favorable, la première course de Stock- Cars organisée dans le canton a connu un grand succès. La Renaissance cycliste l'a organisée sous la présidence impulsive de Roger Vuichard, le sympathique ami des spor¬
tifs auquel l'on doit déjà plusieurs beaux spectacles.
Si le parcours était un peu court et si les amateurs régionaux ne cassèrent pas assez le morceau (car le spectateur désire de la casse et non des vainqueurs que seul le jury est à même de discerner), les professionnels
de la branche (si l'on ose dire) firent de bel¬
les démonstrations. Les écuries professionnel¬
les et les habitués du terrain se présentèrent avec des voitures aux pare-chocs de démolis¬
seurs. L'écurie Life-Time, qui fut le héros du jour, a pour pare-chocs des poutrelles métalli¬
ques. La qualité de ses pilotes et de son maté¬
riel lui a valu de remporter la palme en finale, ses voitures étant les seules à être restées en piste jusqu'au bout. Pour les régio¬
naux, c'est Marquet, de Fribourg, qui se classa en tête.
Couché sur le capot d'une voiture, ï'ragnière traverse un mur de
planches enflammées. I.e publie a eu chaud ! cette voiture a traversé les bottes de paille et les pneus
empilés et s'est arrêtée il moins une !
2 FRIBOtJRG-ILLUSTRÊ Octobre 1955
M. Hermann Hoffmann
M. Hermann Hoffmann est décédé prématurément, dans sa 57me an¬
née, après une courte maladie. Il s'était vu confier l'exploitation du Buffet de la gare de Courtepin où ses qualités de restaurateur étaient des plus appréciées. Fort connu dans la région, il s'était intéressé vive¬
ment aux sociétés et à la vie de son village et mit généreusement en œu¬
vre les avantages de sa situation pour les soutenir et les développer.
(Photo Rast)
M. Jean Baeriswyl
Mme Suzanne Bersier
Mme Roland Bersier, née Suzanne Nicolet, fille du chef de gare-adjoint de Fribourg, a trouvé à 30 ans une mort tragique lors d'une excursion en voiture dans le Tessin. L'automobile où elle se trouvait fut en c
ffet at¬
teinte par un bloc de pierre qui s'était détaché du rocher. Mme Bersier fut tuée sur le coup tandis que son mari et le conducteur de la voiture étaient grièvement blessés et que sa fille - âgée de 13 mois — s'en tirait, ainsi qu'une autre accompagnante, avec quelques égratignures.
M. Francois Stulz
Commissaire au Service cantonal des contributions, M. Baeriswyl était né à Bulle en 1908. Il passa successive¬
ment, avec succès, les épreuves du baccalauréat commercial à Schwytz et celle de la licence en droit com¬
mercial à l'Université de Fribourg.
En 1936 il entra au service de la Di¬
rection cantonale des finances où il fut bientôt promu commissaire fiscal et, en 1952, chef de revision de l'im¬
position des personnes physiques.
L'Alpe qu'il aimait tant l'a tué dans un tragique accident. (Photo Rast)
M.Jacob Bruderer
M. Bruderer, décédé dans sa 78me année, était originaire de Troggen.
Quand il vint à Fribourg en 1901, il av^it l'intention de s'établir ensuite dans son canton natal comme ton¬
nelier. Les difficultés de son métier le décidèrent à rester au service de la maison de Vins Esseiva où il pra¬
tiqua un esprit de travail d'honnêteté, de conscience professionnelle et de dévouement qui lui valurent l'estime entière de ses patrons. Son état de santé le contraignit, en 1939, à la retraite. Il avait élevé une belle fa¬
mille de neuf enfants.
M. Jean Berset
Le village de Lentigny a perdu, avec M. Stulz, décédé dans sa 94me année, son doyen. Le défunt avait fait une belle carrière dans la gendarmerie cantonale où il avait acquis le grade de sergent. Homme de droiture et de probité, il avait élevé dans ces prin¬
cipes une belle famille. Il était le beau-père de M. Fortuné Ridoux, instituteur et président de la société fribourgeoise des carabiniers et jouis¬
sait, depuis de nombreuses années, d'une retraite paisible.
M. Emile Maier
Né en 1885, M. Emile Maier, de Gran- ges-Paccot, s'était dirigé vers le com¬
merce. Il entra, en 190-1, dans la maison Bregger et Zwimpfer et Cie qui lui confia la responsabilité de fondé de pouvoirs. Il y demeura jus¬
qu'en 1947, date à laquelle il prit sa retraite. Il fit partie, pendant de nombreuses années, du Männerchor de Fribourg et de la Société de chant de la ville de Fribourg qui l'avait proclamé membre honoraire. Décédé à Wabern, il jouissait de nombreuses sympathies dans notre canton.
Ouvrier agricole chez M. Elie Berset, à Villarsiviriaux, M. Jean Berset, de Villargiroud, est décédé accidentelle¬
ment, à l'âge de 62 ans. Conduisant, sur un sol ga/.onné et glissant, à cause de la pluie, une récolte à en¬
granger, il réussit néanmoins à con¬
duire son attelage sur la chaussée empierrée, mais, au dernier moment, tomba sous son char dont une roue lui écrasa la poitrine, causant une perforation des poumons et du cœur à laquelle il ne survécut que quelques minutes.
M. Erwin Walker
Peintre en bâtiment, M. Erwin Walker avait réussi, par son ardeur au travail, son savoir faire et son sens des affai¬
res, à se créer une petite entreprise qui prospérait heureusement. Chacun se louait de ses services et sa popularité était grande dans son village de Broc et dans les environs. Il était, en outre, connu comme un alpiniste audacieux et un skieur endurant qui avait gagné maints concours. Modeste, serviable et bon camarade il n'a pas résisté, à l'âge de 35 ans. à une dépression nerveuse qui le conduisit à une détermination fatale.
Mme Marie Fragnière
Veuve depuis nombre d'années déjà, d'un modeste ouvrier, Mme Marie Fragnière avait continué avec cou¬
rage d'élever une belle famille qui lui rendit avec affection son dévoue¬
ment. En effet, son état de santé su¬
bit le contre-coup de son travail et elle succomba, après une longue ma¬
ladie qui avait nécessité son hospita¬
lisation à l'hospice de son village qui put lui prodiguer les nombreux soins qui lui étaient nécessaires.
M. Pierre Lauper
Une courte maladie a eu raison de la solide santé que M. Lauper avait conservée jusqu'à l'âge de 73 ans. Cet infirmier exemplaire, qui donna tou¬
jours l'exemple du travail et du dé¬
vouement avait, derrière lui, une belle carrière de 37 ans de services aux Etablissements de Marsens qu'il quitta en 1947 pour prendre une re¬
traite heureuse et paisible. Il s'était créé, à Sorens, un foyer familial où il trouvait, au milieu de ses nombreux enfants, force et bonne humeur.
M. Joseph Chammartin
A Romont est décédé, dans sa 63me année, M. Joseph Chammartin que la mort a emporté après une courte maladie supportée avec courage et résignation. Le défunt avait élevé une nombreuse famille qui l'entourait de son affection. Il partageait son acti¬
vité entre le commerce des taxis, la représentation des eaux minérales (iiblnnn à Farvagny-le-Grand et, en plus, le contrôle des poids publics.
C'était une figure connue de toute la région et un homme estimé.
M. Jules Oberson
Avec M. Oberson disparait une figure en vue du village de Vuisternens- devant-Romont. Cet homme pieux et énergique, que la mort a enlevé dans sa 7Sme année avait été en effet mem¬
bre de l'autorité municipale et syndic de sa commune et s'était intéressé activement à la vie de ses concitoyens.
Peu à peu il avait quitté les charges qu'il occupait mais l'on écoutait tou¬
jours volontiers ses conseils. Il est décédé après une longue maladie qui le prépara à une mort chrétienne.
H. Henri Allaman
Décédé à l'âge de 55 ans seulement, M. Allaman avait hérité de son père, maitre-charpentier, le goût du travail bien fait. Après avoir accompli plu¬
sieurs stages, il se spécialisa dans la parqueterie et reprit, à Bulle, l'ate¬
lier paternel. C'était un artisan habile et consciencieux d'un caractère des plus agréables et sympathique. Il s'intéressait à la musique instrumen¬
tale et le corps de musique « L'Har¬
monie », de Bulle, avait récompensé ses services par le titre de membre d'honneur.
M- l'abbé Nicolas Peïssard
rî' ÏMÊÊ
Chanoine honoraire de l'abbaye de Saint-Maurice et docteur honoris causa de l'Université de Fribourg, M. l'abbé Peissard que Dieu a rap¬
pelé à Lui à l'âge de 51 ans enseigna longtemps au Collège St-Michel qui lu. avait donné le titre de professeur émérite. Mais il s'était fait, en outre un renom comme historien et l'Etat de Fribourg lui avait confié la charge d'archéologue cantonal. Il était mem¬
bre d'honneur de la société d'histoire du canton de Fribourg et de la so¬
ciété mutuelle artistique de Genève.
M. Félix Grandjean
C'est à Grattavache que M. Grand¬
jean déploya une grande partie
— 31 ans — de sa carrière d'institu¬
teur et, pendant 24 ans, il y fut, en outre secrétaire communal. Attaché à sa profession, aux enfants qu'il édu- qua et instruisit, il fut un homme de devoir et de bonté et ses qualités lui valurent l'estime de chacun. Au cours de sa retraite, dont il devait jouir jus¬
qu'à l'âge de 83 ans, il exploita tout d'abord un commerce à Villars-s-Mont puis se fixa à Broc où une mort subite vint le surprendre. (Photo Glasson)
M. Edmond Garreau
Menuisier de son état, M. Garreau occupait une partie de ses loisirs à l'alpinisme. Il a trouvé, à 48 ans. une mort brutale sur un pâturage où l'at¬
teignit une pierre détachée des ro¬
chers qui le fit rouler sur lui-même et l'entraîna dans une chute sur un pierrier, sous les yeux de ses cama¬
rades atterrés qui ramenèrent à Fri¬
bourg le corps d'un ami qu'ils esti¬
maient pour sa franchise, son entrain et sa jovialité. Il laisse dans la peine une épouse et 3 filles.
M. Sylvain Gaillard
C'est avec stupeur que Fribourg a appris la mort subite de M. Frédéric Job. âgé de 68 ans, qui était connu en ville comme architecte et y avait construit de nombreux immeubles. Il était membre de la section romande de la Fédération des architectes suis¬
ses et possédait, en uutre, un beau talent d'aquarelliste qui lui valut maints succès lors de salon et d'expo¬
sition des peintres, sculpteurs et ar¬
chitectes. Homme croyant, il avait appartenu pendant longtemps au Conseil paroissial de la communauté réformée.
M. Pierre Bugnon
Père d'une nombreuse et belle famille, M. Bugnon, qui habitait Corminbœuf, a été enlevé à l'affection d?s siens, à l'âge de 59 ans, après une longue et pénible maladie supportée avec une résignation toute chrétienne. Il était ouvrier et collaborateur des entreprises A. Antiglio et Routes Modernes S. A. où il s'était fait ap¬
précier tant par la valeur de son travail que par ses qualités de cœur et par son dévouement et sa bonne camaraderie.
(Photo Macherel)
Marchand de bétail, M. Sylvain Gail¬
lard, décédé à l'âge de 61 ans à Bulle, était une figure caractéristique du monde de l'élevage et on le retrou¬
vait, pendant de longues années, sur tous les marchés et toutes les foires.
Il avait débuté, il y a 35 ans, dans le commerce de veaux à La Roche, pùis s'établit successivement à La Tour-de-Trême et à Bulle. Sa correc¬
tion irréprochable dans les affaires et son entregent lui valurent de nom¬
breuses amitiés.
M. Adrien Cuony
Maître-maréchal à Treyvaux, M.
Cuony, qui avait élevé une belle fa¬
mille, a été enlevé à l'affection des siens, après une courte maladie, à l'âge de 63 ans. Il aimait avant tout son métier et était président de l'As¬
sociation des maréchaux du district de la Sarine et de la commission can¬
tonale d'apprentissage pour la profes¬
sion de maréchal-forgeron. Il y dé¬
ploya, dans l'une et l'autre, une belle
activité et la Société militaire de
camaraderie de Treyvaux l'avait
nommé membre honoraire.
Octobre 1955 i FRIBO URG-IL LUSTRÉ 3
PARADE DE L'ELEGANCE
La maison Nouveautés Georges n'a pas manqué cette année à la tradition et a organisé avec des mannequins célè¬
bres un défilé de mode au Livio. Notre photographe a choisi, cette année, l'en¬
vers du décor afin de surprendre quel¬
ques modèles sans les apprêts de la scène, c'est-à-dire tels qu'ils se présen¬
tent dans la vie courante.
Les chapeaux ne présentent pas une tendance unique : de grands plateaux de feutre à longs poils, des cache-chignon, de petits plateaux en velours et four¬
rure, des cloches.
Le tulle noir ou coloré reste le tissu par excellence des robes du soir et des robes à danser. La mousseline convient mieux aux cocktails et les velours sui¬
vent cette tendance. Bien entendu, l'étoffe de dentelle et le taffetas n'ont pas perdu leur rang. Et l'on voit la fourrure reprendre le sien.
Depuis la fameuse ligne H, la haute couture voit l'individualisme reprendre le dessus et les commandements de la mode perdre leur infaillibilité. Certes, nous avons une ligne A. Mais nous avons également des tailles marquées et des ensembles droits. Les manteaux seront chauds cet hiver et le tailleur restera l'ensemble par excellence de la femme chic.
Et surtout, grâce à l'initiative de la maison Nouveautés Georges, nous avons à portée de main... et de bourse toute la joie et le plaisir de vivre exprimés par l'habillement. Vous désirez être à la mode ? — Il ne suffit pas d'avoir assisté à la Parade de l'Elégance. Encore faut-il passer chez Nouveautés Georges.
(Photos JAFA) Carmen va faire quelques achats. Cette robe,
modèle Nouveautés Georges, lui permettra de prendre le thé « en passant », d'aller au cinéma et de se sentir à l'aise partout durant toute la
journée.
Aux portos et dans les soirées, Brigitte sait que l'on admirera sa robe à danser simple et jeun«.
Elle vient de chez Nouveautés Georges.
Odette et son ensemble A confortable et chaud, bien adapté à. la mi-saison et aux beaux jours de l'hiver.
(Modèle Nouveautés Georires^
Avant do quitter le théâtre Livio, Hélène a choisi ce costume 7/8 en harmonie avec le froid des soirs d'automne. (Modèle Nouveautés Georges
A MARLY: UN MAGASIN NOUVEAU - UN MAGASIN PROSPÈRE Dans le nouveau quartier de Long-
champ à Marly-le-Grand, M. et Mme Georges DELLEY-AEBY avaient pro¬
jeté de construire une maison fami¬
liale. Mais devant la nécessité d'un magasin d'alimentation dans leur quartier, ils curent l'heureuse initia¬
tive de modifier leur projet et d'ou¬
vrir un commerce d'une nécessité évidente, bien situé en bordure de la route cantonale Marly-Bourguillon, en un emplacement sans pareil. Par le fait, ils ont non seulement contri¬
bué largement à rendre plus confor¬
table un quartier ensoleillé, mais ils ont provoqué en même temps son dé¬
veloppement ultérieur, car ceux qui désirent bâtir, savent qu'ils auront sur place un commerce d'alimenta¬
tion moderne, bien tenu, dans lequel on peut acquérir toutes les marchan¬
dises de première nécessité, épicerie, produits laitiers, boissons diverses, et, Messieurs, tabacs toutes marques.
Après l'avoir exploité eux-mêmes, et créé une clientèle de plus en plus nombreuse et satisfaite de l'excel¬
lence des produits et du service, M. et Mme Delley viennent de louer leur magasin à M. et Mme Ernest
Dumas, de Romont. Ceux-ci continueront de l'exploiter selon une tradition déjà bien établie, tradition de qualité et de serviabilité.
Que les promeneurs, les habitants du quartier et de la région se le disent : Sur la route de Marly à Bour- guillon, un commerce d'alimentation bien achalandé et florissant est à leur disposition, commerce appelé à devenir l'un des plus florissants de la région.
(Photos Hans Schmidt)
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H I L L M A N I
H UM BERT I
SUNBEAM I
EXPOSITION I
4 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Octobre 1955
DÉFILÉ DE NODE ENFANTINE ORGANISÉ PAR LA MAISON PKZ ET LA MAISON DU TRICOT Pour la première fois à Fribourg, l'on
a eu le plaisir d'assister à un défilé de mode enfantine. Le public était composé de dames, surtout de jeunes mamans accompagnées de leurs enfants. Car les organisateurs avaient songé à tout : Il fallait convaincre les parents de l'exis¬
tence d'une mode enfantine, donner l'en¬
vie aux enfants de porter les modèles présentés. Et, surtout, tenir en haleine cotte fraction sans pitié des spectateurs : les bambins.
Présentés avec goût et gentillesse par M. Willy Haag, les jeunes mannequins franchirent sans peine les feux de la rampe et le public n'avait besoin d'au-
Ij'une des marionnettes articulées de la troupe Kolf Troxler joue do l'accordéon.
Claude porte un Duffcl-Coat doublé d'écos¬
sais — comme papa. — Fermeture il bran¬
debourgs et capuchon attenant. l'antalons en écossais. Elisabeth a voulu un pantalon étroit eik tricot indéformable. Sur son pul- 'over, elle a passé une veste réversible
imperméable.
Marcelle porte une robe de tricot qui, par sa ligne sobre et élégante, plaît aux jeunes filles. C'est une création de la fabrique « La Maille » qui vend à Fribourg par l'intermédiaire de la MAI¬
SON DU TRICOT ses costumes ou robes de tri¬
cot pour dames, pullovers et cardigans. Pour les enfants : pullovers, jupes et vestes.
I'aul est la mode : l'ullover gris avec raymes rouges et blanches, façon kimono, pantalon long en flanelle. Elisabeth aime son ours, sa jupe de tweed très ample et, surtout, son indispensable sestrière de cou¬
leur vive.
cune indulgence pour trouver le specta¬
cle réussi.
Sur la piste, aisance timide des acteurs.
Dans la salle, enthousiasme des dames et rêveries des enfants debouts sur les chaises « pour mieux voir ». Car il n'y avait pas seulement présentation de modèles et le défilé était entrecoupé de théâtre de marionnettes.
Celui-ci mérite une mention spéciale.
La troupe Rolf Troxler l'a élevé au ni¬
veau d'un art puisque ses marionnettes sont souples au point de jouer d'instru¬
ments de musique en cadence et même de chanter le Männerchor de Steffisburg.
L'idée générale de la présentation était de donner un cachet au vêtement des enfants. Il faut que l'enfant aime ses habits. Et l'on a adapté à sa mesure ce qui se fait actuellement pour « les grandes personnes ».
Jacques aura un complet comme papa, Marianne aura une robe comme maman.
Qu'il s'agisse de sport, de tenue de semaine ou du dimanche, l'usage des tis¬
sus et des coupes adultes a démontré que, tout en étant plus jolis, les vête¬
ments étaient plus résistants.
PKZ et la Maison du Tricot méritent une place dans votre mémoire : Si dans ces magasins, vous êtes bien habillés, vos enfants le seront aussi. Pour les vêtir on a pensé à tout : La ligne doit être belle et jeune, le tissu doit être souple et résistant, les coutures et les ourlets doivent prévoir la croissance.
Remarquez l'emmanchure très étudiée du pullover de Claude. Daniel porte une veste de ski eu coton imperméable, façon Kangourou, pouvant se lacer
à la taille ou sur les hanches.
Une maison récente démolie: pourquoi?
Lorsqu'on» 1939, la maison Eggimann combustibles voulut construire ses bu¬
reaux aux Pilettes où elle avait ses entrepôts, la commune de Fribourg exi¬
gea une construction d'au moins un étage, alignée en bordure de route selon le plan d'alignement de 3931. La cons¬
truction prévue ne devait avoir qu'un rez-de-chaussée et pas d'étage et son caractère était, somme toute, provisoire.
Les exigences communales nécessitant des fondations plus puissantes, car l'on se trouvait sur un rvmblai, Monsieur Eggimann décida de donner deux étages à son bâtiment.
Celui-ci, malgré son bon état et la crise du logement, vient d'être démoli...
et ce n'est pas son propriétaire qui l'a voulu. Car, il y a bientôt deux ans, dési¬
reux d'embellir son quartier comme il l'a toujours été, Monsieur C. Eggimann décida de déplacer ses entrepôts et de bâtir à leur place une belle construction moderne à logements bon marché. Il présenta les plans d'un immeuble-tour sis au milieu de son terrain, ce qui per¬
mettait de conserver l'ancieni bâtiment et les bureaux.
La commune refusa ces plans, exigeant l'alignement selon le plan de 1931 (!), bien qu'aux Pilettes, seuls les anciens bureaux de la maison Eggimann aient été alignés sur cette base.
En près de deux années, 7 projets dif¬
férents furent soumis et refusés pour des raisons qui n'ont pas leur valeur à Fribourg, telle la lutte contre la surpo¬
pulation de certains quartiers, raisons qui ne figurent pas au nombre des pres¬
criptions locales. Monsieur Kjrgimann, soucieux de poursuivre son action cons¬
tructive à Pérolles, a fini par aligner son immeuble. Résultat : Destruction sans gain aucun d'un immeuble coquet et moderne et renchérissement du coût de la construction nouvelle.
Le dernier projet a été accepté par les instances cantonales dans une certaine mesure. L'autorisation ne va que jusqu'à 7 étages alors qu'il en prévoit 9. Or, avec 9 étages, la construction nouvelle
satisfait pleinement au gabarit imposé par le règlement communal et l'on ne voit pas pour quelle raison il y aurait lieu de ne pas l'appliquer. Et, bien en¬
tendu, avec 2 étages en moins, les loca¬
tions seront plus élevées que prévu.
Félicitons Monsieur Eggimann pour sa ténacité. Félicitons-le de remplacer en pleine ville des dépôts par un im meuble locatif ensoleillé et d'avoir entre¬
pris les travaux avant que la discussion ne soit close.
Et sachons reconnaître tout ce qu'il a fait à Pérolles depuis l'époque où il eut le courage de construire, pratique¬
ment en dehors de ville, l'actuel garage de Pérolles et les treize immeubles de bon goût architectural qui suivirent
(Photo Lorson)
Tireurs fribourgeois
à l'honneur au championnat
romand Voici notre équipe au 50 m. (de gauche à droite ci-dessous) A. ÎS'icolet. (477 pts) A. Aeschimann (3me) E. Supcik (1er) JU. Grandjean (4me) N. Dlonisio (chef de
tir)
C. Chatagny (503 pts)
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6 FBIBOURG-ILLUSTRÊ Octobre 1955
BRIQUES DE TERRE CUITE
L'arpile matière première.
L'argile, loin d'être un sous-produit de la nature est, depuis des temps im¬
mémoriaux, la matière première des bâtisseurs de civilisations. Alors que la pierre, par la difficulté de sa taille et de son transport, ne se prêtait guère aux vastes plans des bâtisseurs d'empires, l'argile leur vint en aide et, pour ne citer qu'un exemple, le Colisée à Rome est un édifice massif de briques.
Cet usage de l'argile tient à ses pro¬
priétés essentielles : Humide, elle est plastique ; sèche, elle est dure. Mais, si l'on veut conserver sa solidité à l'abri de l'humidité, il faut la cuire et l'on obtient les briques et les tuiles qui nous sont si familières que l'on ne saurait concevoir nos habitations sans elles.
Notre civilisation est donc, comme toutes celles que nous découvre l'histoire, basée sur la brique qui permet de loger d'une façon durable et économique une population en perpétuel accroissement et ceci dans un laps de temps très bref puisque, grâce à ses formats très étudiés, elle permet de bâtir aussi rapidement que n'importe quel autre matériau.
Extraction.
Les tuileries de la Suisse Romande doivent leur existence à notre richesse en glaisières de bonne qualité. La de¬
mande est si forte que la mécanisation de l'extraction du produit brut se déve¬
loppe sans cesse et qu'une glaisière est de moins en moins pensable sans exca¬
vateurs et pelles mécaniques. Afin de limiter au minimum les transports, les tuileries sont construites à proximité des gisements.
Préparation
La glaise brute n'est pas directement utilisable. Il faut encore la préparer.
Par un broyage effectué sous forte pres¬
sion, on la désintègre et on homogé- néifie ses éléments tandis que l'adjonc- Extractlon dans une glaisière à haut rendement.
tion d'eau lui assure sa plasticité. Cylin¬
dres-broyeurs et meules entrent en ac¬
tion.
Si l'argile est géologiquement ancien¬
ne, on recourt au pourrissage. Au cours de l'hiver, on laisse reposer l'argile brute en plein air dans des bâtiments spéciaux. Le gel facilite sa désintégra¬
tion sans l'aide d'aucune machine.
Moulure.
Les différentes argiles préparées en un mélange homogène par le moyen des alimenteurs-mélangeurs, des broyeurs à meules et des cylindres finisseurs, sont amersées dans une étireuse à hélice qui les conduit à différentes machines à façonner, selon le produit que l'on désire, briques pleines, perforées ou creuses, isolantes, tuiles plates, tuyaux de drai¬
nage, qui sortent en un boudin continu dont se saisit une découpeuse automa¬
tique le débitant en pièces de longueur désirée. C'est le système de la filière.
Les pièces qui ne peuvent être obtenues par ce système le sont au moyen de pres- ses-révolvers que l'on charge de galettes d'argile préalablement découpées. Ce procédé convient particulièrement bien au moulage de nombreuses variétés de tuiles et de pièces décoratives.
Séchage.
A la sortie des étireuses et des pres¬
ses, le produit façonné contient encore près de 30 % d'eau que l'on doit éliminer avant de passer à la cuisson. Cette opé-
Une découpeuse à fil coupe le « boudin » continu au format désiré.
Silo.
ration est délicate et demande une lon¬
gue expérience car, en séchant, la glaise diminue de volume de 5 à 15 % et il faut veiller à ce que les pièces ne se défor¬
ment ni ne se fissurent.
Deux systèmes de séchage sont actuel¬
lement en exploitation : Le séchage à l'air libre, les pièces façonnées étant entreposées sur les rayons de vastes locaux bien aérés ; et le séchage artifi¬
ciel en chambres spéciales chauffées.
Cuisson.
Une fois sèches, les pièces façonnées prennent le chemin du four. Le plus em¬
ployé en, Suisse est le four circulaire formé de deux canaux parallèles réunis à leurs extrémités.
Le canal continu ainsi composé est divisé en chambres de cuisson, chacune pouvant contenir plusieurs milliers de pièces. Le feu le parcourt en passant d'une chambre à l'autre, alimenté auto¬
matiquement en dosage de poussière de charbon et d'air, dégageant une tempé¬
rature d'environ 1000 degrés. Le tirage est assuré par ventilateurs. L'air frais qui entre dans le circuit refroidit les pièces cuites, et l'air brûlant réchauffe les produits à cuire à travers plusieurs chambres avant d'être récupéré et canalisé vers les séchoirs artificiels.
Du four les produits sont enfin con¬
duits aux entrepôts d'où ils partiront sur les chantiers. Le maçon les prend alors en charge et il peut se dire, s'il pense au Colisée romain, qu'il élève un mur assez solide pour résister aux mil¬
lénaires.
La fabrication des briques et tuiles Extraction
Séchoir artificiel.
Presse à tuiles.
Octobre 1955 FRIBOTJBG-ILLUSTRî 13
Inauguration de la salle communale d'Arconciel
durant la partie officielle de l'inauguration.
Architecte: M. Louis Clément. Bulle Tél. (024) 2 7803 Bière Beauregard, Fribourg
C'est dans la joie d'un beau dimanche d'automne que la commune d'Arconciel a fêté l'inauguration de sa salle commu¬
nale. L'histoire de cette salle, si l'on ne veut pas remonter à Adam et Eve, re¬
monte aux Romains. Pour la raison ma¬
térielle d'abord, comme le soulignait M. Henri Python, syndic d'Arconciel, que les fondations du nouvel édifice reposent sur des ruines romaines. Pour la raison spirituelle ensuite, que les Romains, par leurs conquêtes, amenèrent la civilisa¬
tion à Arconciol. En ce jour d'inaugu¬
ration, on pouvait voir l'un des sommets de cette civilisation de conquérants et de laboureurs. Une commune, une pa¬
roisse, se donnait un local pour se réunir et raffermir ses liens, un local digne de sa prospérité et de sa vigueur morale.
Les premiers bénéficiaires seront, certes, les sociétés locales, mais, comme le sou¬
lignait M. le conseiller d'Etat Glasson, représentant du Gouvernement à cette manifestation, s'il est inévitable que l'accroissement de la population oblige une partie de ses membres à prendre le chemin de. la ville et des usines, il est inquiétant de voir des jeunes se désin¬
téresser, sans raisons matérielles, de leur village. Il y a deux manières de remédier à cette désertion des terres : L'amélioration des conditions de travail du paysan et la création, au village, de possibilités de détente. La commune d'Arconciel l'a compris. Il y a un troi¬
sième remède, souligna M. Gabriel Py¬
thon, brillant major de table, c'est la
création d'industries au village.
1j Arconciel a su conquérir son avenir.
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M. Io curé Brolllet est heureux de voir sa paroisse dotée d'un local de saine détente.
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M. Louis Clément, architecte, dont la souplesse d'esprit et la fermeté de décision ont fait que cette salle communale réponde aux désirs et
besoins de chacun.
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A droite : Séchoir naturel.
Ci-dessous : L'enfournement dans une chambre de four
circulaire.
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La mécanisation fait son apparition il l'entrepôt.
Avantages
de la construction en terre cuite Chaude en hiver car les terres cuites sont poreuses et les millions
de vides microscopiques créés par la cuisson en font un isolant de premier ordre. De plus, elles accumulent la chaleur, régularisant ainsi la température des habitations.
Fraîches en été par sa propriété isolante.
Durable parce que solide, stable et résistante à l'écrasemertt, per¬
mettant la construction de nombreux étages.
Salubre car les murs de terre cuite « respirent », laissant l'humidité intérieure passer vers l'extérieur.
Résistante au feu en cas d'incendie.
Tranquillo car si la brique de terre cuite est un excellent isolant thermique, elle arrête aussi les sons.
Economique par ses frais d'entretien minimes.
Ce bâtiment de 17 étages en murs de briques massifs prouve la résistance extraordinaire de ce matériau.
Vous désirez construire
Le choix du terrain doit être votre premier souci. Mais le terrain se choisit en proportion de ce que vous voulez construire.
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ques de terre cuite parce que, malgré tous ses avantages, elle ne représente à la livraison souvent pas plus de 5 à 8 % du coût de la construction ?
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tenait à une très ancienne famille zougoise, origi¬
naire de Baar, dont l'un des premiers membres cités fut Barthélémy, tombé à Novare en 1513.
Une branche de cette famille émigra à Bremgar- ten en 1650. Elle s'intégra si bien à la vie de cette cité qu'elle en obtint la bourgeoisie.
Cette famille s'était intéressée depuis plusieurs générations à diverses formes de commerce. La mère de Jean Dossenbach eut l'une des premières en Suisse l'idée de fonder un commerce de chaus¬
sures. Son magasin créé dans la petite ville de Bremgarten en 1865 se développa très rapide¬
ment grâce à l'activité et au savoir-faire de sa fondatrice. Veuve de bonne heure, elle en conti¬
nua l'exploitation, aidée par son fils aîné Jean.
Ce dernier avait passé quelques années au Col¬
lège Saint-Michel. Est-ce le souvenir de ces années inoubliables ou le charme de la vie romande qui le ramenèrent à Fribourg pour y fonder son propre commerce, entre 1880 et 1881.
Etabli tout d'abord à la rue de Lausanne, dans l'immeuble qu'occupe actuellement la boucherie Maeder-Chevaillaz, le magasin Dossenbach fut transféré ensuite à la Place du Tilleul où il se trouve depuis 1887. Comprenant tout d'abord deux ou trois arcades, il s'étend depuis 1909 sur l'en¬
semble de l'aile ouest des Arcades. Commerçant dynamique, Jean Dossenbach sut donner un essor rapide à son entreprise. Très tôt, il lui adjoignit des succursales à Morat, Bulle et Payerne. Si ces dernières ont disparu, celle de Morat se maintient avec un succès soutenu depuis plus de soixante ans. Après la mort prématurée de son fondateur en 1910, la maison Dossenbach fut dirigée par sa veuve et ses enfants sous la raison sociale « HOIRIE JEAN DOSSENBACH ».
L'un d'entre eux, Robert Dossenbach, décédé en 1952, fut pendant près de quarante ans l'un des animateurs les plus efficaces du commerce familial. Sa bonhomie et son sens commercial
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Lors de l'inauguration, Monsieur Gauthier explique à ses invités le sens donné par la maison Dossenbach à son nouveau magasin : Fidélité aux traditions de qualité
dans un esprit et un cadre jeunes.
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nelle, contribuèrent largement au développement de la maison.
Cette nouvelle phase de l'histoire de la maison fut marquée par une activité intense et des chan¬
gements considérables. La boutique à note presque artisanale des débuts se mua en un grand maga¬
sin pouvant soutenir la comparaison avec d'autres entreprises similaires des grandes villes suisses par la qualité et le choix des articles offerts au public. Mais l'évolution du commerce s'est accé¬
lérée à tel point que le Bourg, centre des affaires pendant longtemps, a perdu sa prépondérance d'autrefois. Fribourg est devenue une ville plus importante et ses quartiers extérieurs se sont agrandis à un rythme exceptionnellement sou¬
tenu.
C'est la raison pour laquelle la maison DOS¬
SENBACH, transformée en S. A. depuis 1948, a fait l'acquisition d'un immeuble à la Rue de Romont. Son rez-de-chaussée vient d'être modifié entièrement et constitue dès aujourd'hui la suc¬
cursale de la vieille maison de la place du Tilleul.
Les architectes Cuony et Anthonioz, l'ingénieur P. Brasey et le peintre Yoki, secondés par une équipe d'artisans et d'ouvriers compétents et dévoués ont conjugué leurs talents pour donner à cette entreprise un cadre digne d'elle et des buts qu'elle se propose. A quartier nouveau, il fallait un magasin nouveau par sa conception et sa réalisation. De grandes vitrines formant un promenoir permettent l'augmentation de la sur¬
face d'exposition et facilitent le choix de la clien¬
tèle. Le soin extrême accordé à l'aménagement intérieur, qu'on a cherché à rendre aussi plai¬
sant et aussi confortable que possible, accentue la note résolument novatrice de ce magasin. Il espère prouver par sa seule existence que la plus vieille maison de chaussures du canton peut aussi être la plus jeune et la plus audacieuse et aller au-devant des désirs et des exigences légitimes des clients d'aujourd'hui.
(Photos des locaux : Marc Lorson)
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