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Brunschwig Avenue de la Gare Fribourg votre meilleur fournisseur (2)r profitez

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(1)

Finies les vacances]

mais

le football reprend ses droits

Que ce soit du linge de lit que ce soit des

linges de cuisine que ce soit de la

literie

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Les beaux jours

sont si courts !

« ...il y a sur toutes les planètes, de bon¬

nes herbes et de mauvaises herbes. Par conséquent de bonnes graines de bonnes herbes et de mauvaises graines de mau¬

vaises herbes. Mais les graines sont invi¬

sibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu'à ce qu'il prenne fantaisie à l'une d'elles de se réveiller. Alors, elle s'étire et pousse d'abord timidement vers le so¬

leil une ravisasnte petite brindille inoffen¬

sive. S'il s'agit d'une brindille de radis ou de rosier, on peut la laisser pousser comme elle veut. Mais s'il s'agit d'une mauvaise plante, il faut l'arracher aussitôt, dès qu'on a su la reconnaître. »

En écrivant ces lignes empreintes de simplicité, de délica¬

tesse, mais aussi de sagesse, Antoine de Saint-Exupéry, dans

« Le Petit Prince », traçait en quelque sorte les deux grandes lignes de l'activité de tout homme: extirper le mal, favoriser le bien. Certes, à l'heure où la machine fait surgir de terre, en quelques semaines, des immeubles entiers, où le moteur vous transporte, en moins d'une journée, d'un continent à l'autre, l'homme a peut-être perdu l'habitude d'observer la petite brindille qui s'étire au soleil. Quand nous regardons, souvent hélas, d'un coup d'oeil trop rapide, les magnifiques champs de blé qui en cet été ondulent vers les grandes routes avant de se blottir au fond d'un battoir, nous oublions que la bonne graine d'une bonne plante a dormi dans le secret de la terre. C'est pourtant si facile de s'arrêter, d'ouvrir les yeux et l'intelligence, d'oublier le bruit de la vie quotidienne, d'ex¬

tirper les images superflues pour ne garder que celles qui tonifient et enchantent.

Oui, notre campagne fribourgeoise est belle quand l'été éclate et se dore sous le soleil de juillet et d'août. Notre cam¬

pagne fribourgeoise étale ses richesses. Le paysan a fait pous¬

ser la brindille qui le méritait et il a arraché celle qui deve¬

nait nuisible. Il n'est pas inutile de le rappeler après avoir évoqué, dans nos éditions précédentes, différents aspects de notre vie fribourgeoise: le développement économique, la politique sociale, l'unité chrétienne, la spéculation foncière.

Oui, il n'est pas superflu de mettre en évidence l'activité du paysan. Car, si aujourd'hui la récolte s'annonce généreuse, hier les semailles ont requis soins et peines. Et comme celui

qui a vécu des moments difficiles les oublie dès que le succès arrive, le profane perd rapidement de vue les exigences que la terre pose au paysan.

C'est pourtant à un autre aspect de la vie paysanne que nous consacrerons les quelques lignes de ce mois. Nous les dé¬

dions à la jeunesse agricole dont notre journal rapporte fré¬

quemment les succès sur scène et dans les fêtes populaires.

L'été, le soleil, la joie des récoltes sèment tant d'espoirs dans le cœur des jeunes. Et puis août passe... On se réjouit encore à la perspective de la bénichon. Puis à la vie trépidante succède un rythme plus calme. On a besoin de moins de bras... Les jeunes songent alors à leur avenir. Souvent l'automne est là.

Il faut se hâter, entreprendre des démarches. Des portes se ferment parce que les inscriptions arrivent trop tard. C'est la déception. Après un été si chargé de promesses ! C'est maintenant que les parents, que les jeunes doivent songer à l'avenir, à cet avenir qui, tel la petite graine dort dans le secret de la conscience. Une réfléxion tombée au hasard d'une discussion révèle parfois cet avenir, à l'image du brin d'herbe qui se hasarde au jour. Si on l'écrase, c'en est fini.

II se replie sur lui-même. Si on le perçoit et si on l'aide à se dégager, alors il croît et se fortifie.

Paysan, tu as appris à semer le bon grain. Tu sais que pour récolter, il faut sacrifier du temps, de l'argent, des pei¬

nes et des joies. La jeunesse que tu prépares pour récolter ce que tu sèmes, a besoin de tes sacrifices et de ton expérience.

Apprends-lui à opérer un choix entre les bonnes et les mau¬

vaises graines. Apprends-le lui maintenant en été, car les beaux jours sont si courts !

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Deux hommes s'affairent autour d'une foreuse ro¬

tative.

Les sondages à la mototarière (puissante vrille automatique) apportent des renseignements pré¬

cieux...

Kn mars dernier, sous ce même titre, nous présentions dans ses grandes lignes le pro¬

gramme de construction des autoroutes en Suisse. Puis, nous précisions dans quelle me¬

sure le canton de Fribourg participerait, en même temps qu'il bénéficierait de cette gigan¬

tesque entreprise. Ce sont environ 90 kilomètres de routes nationales qui sillonneront le canton. La première fait partie du tracé Lausanne-Berne par Yverdon. La seconde — route de "2e classe — entre dans le cadre de la liaison Vevey-Berne. Notre territoire sera ainsi traversé dans toute sa longueur. Faut-il rappeler que la construction du barrage de Scliiffenen nous a probablement valu de figurer parmi les régions où vont s'ouvrir les chan¬

tiers de l'autoroute? Soyons plus précis et disons simplement: « où se sont ouverts des chan¬

tiers ». Parce que les travaux ont débuté entre Guin et Granges-Paccot. Le pont qui fran¬

chira la Sarine dans la région de l'ermitage de la Madeleine ne s'esquisse certes pas encore mais tout converge vers ce but.

Construire une autoroute pose de singuliers problèmes. Il ne suflit pas de jeter son dévolu sur un tracé fa¬

vorable, d'acheter des terrains, de creuser et d'établir des fondements, de poser un tapis de bitume ou d'une autre matière, puis de couper le ru¬

ban... Non, une des phases impor¬

tantes réside dans la préparation.

Pratiquement, dans notre pays, il faut prévoir une durée de quatre ans pour construire un tronçon d'auto¬

route, dont une année pour les tra¬

vaux préparatoires, deux ans pour les terrassements et une année en¬

core pour les revêtements. Un tel programme varie naturellement en fonction de la qualité des terres et des sous-sols.

Il n'entre pas dans nos intentions de décrire, cette fois, les activités multiples qui incombent au Bureau cantonal des Autoroutes, ni de pré¬

senter son organisation. Nous ten¬

terons simplement de révéler, par l'image quelques-uns des travaux d'études auxquels se livrent des spé¬

cialistes. Il est indispensable, serri- ble-t-il, d'éclairer l'opinion publi¬

que sur l'importance et l'ampleur de ce premier stade de la construc¬

tion des routes nationales nécessai¬

rement moins spectaculaires que les suivantes. Ceux qui ont la chance de voyager à l'étranger et d'emprun¬

ter les autoroutes admirent (pour autant que la vitesse le leur per¬

mette) les nombreux ouvrages d'art qu'exigent ces voies de communica¬

tions ultrarapides. Cependant, bien peu nombreux sont ceux qui con¬

naissent la somme d'études et d'exa¬

mens préliminaires.

Il importe, tout d'abord, de pro¬

céder à un calcul préliminaire de la géométrie en plan, de piqueter les points principaux sur le terrain et de contrôler des points particuliers ou délicats. Ensuite, les projets sont mis au point en utilisant les levers photogrammétriques ou les relevés sur le terrain.

Passons sous silence les délicates questions touchant à l'achat des ter¬

rains, à la mise à l'enquête publique, aux plans d'alignements, pour en ve¬

nir aux études de la nature du sol dans lequel s'incrustera l'autoroute.

Suivons donc notre reporter, M. Ro¬

land Dougoud de Fribourg, qui a pris la route de Guin avant de reve¬

nir à Fribourg où sont effectués les examens, dans un laboratoire spé¬

cial.

Les « carottes » provenant des forages exécutés par rotation sont mises en caisse avec un soin parti¬

culier.

«^MMNvnONHNWf $

...témoin ce contrô¬

le sur place des échantillons ainsi prélevés.

Pendant ce temps, les bureaux procè¬

dent à la mise au point des projets.

Voici l'élaboration d'un profil en long géolechnique.

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DES AUTOROUTES

En pleins champs, sur les hau¬

teurs de la Sarine, deux hommes s'affairent autour d'une foreuse ro¬

tative. Il est indispensable de pré¬

lever de nombreux échantillons de terre. Celle-ci est ensuite soumise à différents tests. Ne perdons pas de vue, en effet, que les travaux de terrassements et de canalisations jouent un role déterminant. Il faut parfois évacuer les eaux, procéder à des drainages pour éviter des sur¬

prises en périodes de grosses pluies et de gel. Un autre problème qui se pose aux techniciens est celui du compactage des terres constituant les remblais. Il ne suffit pas d'affec¬

ter au compactage du personnel qualifié et des engins adéquats. 11 est nécessaire de bien connaître la nature du sol.

Il ne s'ui/it pas de tiroirs de classe¬

ment, mais d'un appareil servant au tamisage à sec de la terre.

De son côté, le matériau arijileux est tamisé à l'eau.

Résultat des opérations précédentes: la terre préa¬

lablement tamisée, et séchée passe au broyage.

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Sous la lampe infra¬

rouge, les matériaux subissent l'épreuve de séchage.

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Riches tie leurs découvertes dans le sol et le sous-sol, les tech¬

niciens se confient alors au laboratoire qui exécute rapidement et sur une grande échelle les essais nécessaires. Travail à la fois minu¬

tieux et passionnant ainsi que le revoient nos photos. Mais, comme nous le disions, il s'effectue dans le silence et le calme, en dehors de toute publicité. Aussi, convenait-il de rendre, par l'image, un juste témoignage de gratitude à tous ceux qui œuvrent dans la préparation de nos autoroutes. Le tour des réalisateurs viendra.

Ce sera une nouvelle étape et nous aurons encore l'occasion d'en entretenir nos lecteurs.

Remplissage d'une éprourelle de ,50 ce pour l'im¬

prégnation tie l'échantillon devant servir au com¬

pactage.

Essai de sédi¬

mentation : cet essai sert à dé¬

terminer le dia¬

mètre et le pour¬

centage des ,'/rains fins, jus¬

qu'à un diamè¬

tre de 0,001 mm.

Il est basé sur la loi de Sto¬

cker, vitesse de dépôt dans un liquide de par¬

ticules solides.

Le poiils spécifique du matériau intéresse les techniciens. On Vob- tient par la méthode du pienomèlre.

Au laboratoire, ijnice à un pesage de précision, est révélé la teneur en eau. Avec précision, je. vous l'assure, puisqu'on la trouve cette teneur, jusqu'au millième de gramme.

Voilà déterminées les limites de liquidité cl (le plasticité d'un sol.

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(10)

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autour r

d'une chaudière

I.a poésie el le folklore du Pays de Gruyère de- meureul attachés à la fabrication (ïu fromage sur nos I'réalpes. Le train «Je chalet accompagnant le troupeau et, surmonté de la grosse chaudière, le foyer au-dessus duquel le fromager manie le « dêfajia » ou le « tranch- caillô » d'un geste rituel, les belles pièces gagnant la plaine au pas régulier du mulet ou chargées sur

« l'oji », autant d'images classiques qui constituent une évocation immortelle de nos montagnes. Et au¬

tour de ces visions centrales gravitent une foule d'autres qui, elles aussi, expriment un aspect de notre vie alpestre: la crème que l'on recueille sur le lait et qui, servie dans le « dielzo » de bois, régalera armail- lis et invités; les séracs qui alignent leur motte appé¬

tissante, le « recuit » que l'on fera couler dans l'auge

demande moins de compétences et de peines. L'essor très réjouissant pris ces dernières années par le ramas¬

sage des crèmes centrifugées assure à nos teneurs d'alpage un appoint économique apprécié. Et puis, là même où la fabrication du fromage s'est maintenue, la jeep ou le téléphone tendent à éliminer le mulet en dispensant le « barlatè » de son long et pénible voyage quotidien.

Et pourtant, il est trop tôt heureusement pour sonner le glas d'une activité économique aussi inti¬

mement incorporée à la physionomie de nos alpages.

Ici ou là, la chaudière refuse d'être détrônée, soit que le teneur est en mesure de fabriquer lui-même — ce qui résoud le problème du recrutement des fromagers

— soit que l'importance du troupeau permette encore une fabrication rentable. D'ailleurs, si cette industrie diminue d'année en année sur nos alpages fribour- geois, elle se maintient mieux dans les grands esti¬

vages de nos amis vaudois, où nos fromagers grué- riens continuent de faire honneur aux traditions de leur profession. Elle a en particulier davantage de chances de subsister sur ces alpages où est pratiqué le système d'exploitation par consort age et de réparti¬

tion des bénéfices entre les ammodiateurs. Non, le moment n'est, pas encore venu où la chaudière ne sera plus qu'un souvenir nostalgique que l'on se contente de ressortir lors des cortèges folkloriques. Si modeste soit la production de notre Gruyère d'alpage, elle de¬

meure un témoin, le témoin d'une époque où la chau¬

dière était encore la reine incontestée du chalet.

et ({ni fera accourir la troupe turbulente et, goulue des porcs : enfin, matin et soir, les bruits familiers de l'étable, les « kalâ » sonores qui appellent, le garçon de chalet, les allées et venues de ce dernier entre

« l'aria » et la chambre à lait où il versera le contenu de son « brotzè » dans les larges baquets.

Toutes ces images, immortalisées par la chanson, par le dessin îles artistes ou la caméra de photographes, représentent une part appréciable de notre patrimoine et ce n'est pas sans nostalgie qu'on les voit dispa¬

raître devant les impérieuses nécessités économiques de noire siècle.

C.ar celles-ci, chacun le sait, sont en train de ntodi- lier à un rythme accéléré le visage traditionnel de l'alpe gruérienne. Le coût toujours plus élevé de l'ex¬

ploitation de nos alpages, la difficulté de trouver une main-d'œuvre qualiliée. les aléas et les risques auxquels est soumise la fabrication du fromage dans des locaux rudiment aires qu'il n'est pas possible de soumettre à la climatisation dont bénéiicient les installations de nos confortables fruitières — l'amélioration des voies d'accès (]ui permettent un acheminement plus facile et plus rapide des produits du chalet, les avantages offerts par d'autres utilisations de ces produits, tous ces facteurs ont marqué le déclin progressif de la fabri¬

cation du fromage en montagne. La production de ce dernier ne représente plus qu'une proport ion intime dans l'ensemble de la fabrication du gruyère dans le {lays. Sur bien des alpages, les troupeaux laitiers ont fait place aux troupeaux de jeune bétail, dont le soin

w

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Ici ou là. dans la région de la Mouse ou du Motélon. du Gros-Mont ou de l'Evi, de Grandvillartl 011 de l'Hongrin. vous avez donc des chances de ren¬

contrer 1111 de ces alpages lidèles à une tradition immémoriale. Vous avez peut-être rencontré en route le mulet bâté accompagné du « barlatè » et vous avez compris que vous étiez sur la bonne piste. Vous arrivez au chalet dont la fumée bleutée s'épand sur le fond sombre des sapins. Vous ouvrez, la porte et aussitôt votre regard a rencontré la forme ventrue et familière de la chaudière qui met sa présence infime comme si elle était l'âme du chalet. Iille attend que ses flancs se remplissent du liquide velouté. Déjà, le maître-arniailli prépare soigneusement ses présures; et. tandis que le feu, dont le thermomètre permet de régler l'intensité, crépite dans le foyer, le « défajia » et le « tranch-caillé », animés par un mouvement régulier et sûr, voni, pendant près de deux heures, brasser et remuer la niasse liquide jusqu'au moment où le grain sera parvenu au degré suffisant de coagula¬

tion. Instant décisif où le maître-arniailli. secondé par le « bouébo ». va extraire, dans le linge préparé à cet effet, la précieuse substance qui pren¬

dra place dans les formes de bois alignées sur <« l'inretctia ». Après quoi, le lait ainsi tranché sera replacé sur le foyer et soumis à un traitement ana¬

logue jusqu'à l'instant où l'on pourra en retirer les morceaux gélatineux qui donneront les belles mottes de sérac, le résidu étant destiné au l'égal (les porcs.

Mais le travail du fromager ne sera pas terminé pour autant. Il lui fau¬

dra à plusieurs reprises retourner ses pièces en attendant de les acheminer vers la cave à saler. 11 devra procéder à la toilette minutieuse de la chau¬

dière. Kl souvent, quand le troupeau esf, grand et que l'herbe est encore assez tendre et abondante pour permettre un lait pi us généreux, il faudra recommencer tout ce rituel le soir ou du moins un soir sur deux, selon le système appelé par nos armaillis: « Kalre clioulye i trè » trois fromages pour quatre traites). Inutile de dire que. dans de telles conditions, les jour¬

nées sont remplies, surtout lorsque les particularités de l'alpage, comme c'est, le cas dans le vallon des Morthevs, obligent à commencer très tôt la traite matinale, alors que les vaches sont encore à proximité du chalet.

On imagine dès lors les exigences que doit réunir tout bon fromager d'alpage: connaissance du bétail, de la fabrication, autorité à la fois ferme et, amicale pour faire équipe avec les autres armaillis. Ouel que soif l'avenir d'une telle branche de notre économie locale, le fromager d'alpage de¬

meurera toujours le type, l'incarnation la plus at.hentique de la tradition et de l'esprit de l'alpe. Kt un tel esprit doit, subsister quelles que soient les formes nouvelles que l'évolution imposera à l'exploitation de nos alpages.

Alphonse Menond Il y a une quarantaine d'années, 011 rencontrait encore quelque trois cents chaudières sur les alpages fribourgeois. Il y a cinq ans. il n'y en avait guère qu'une trentaine. Ge chiffre est aujourd'hui tombé à seize.

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Car la moisson est grande et il y a peu d'ouvriers

La moissonneuse-lieuse aligne les arrhes d'or sur le. chain/).

El d'une ! de deux ! île trois .' de neuf t/erbes dressées les unes contre les autres. I.u dixième ser¬

vira de capuchon protecteur.

Quand vous verrez les blés jaunir; les branches ployer sous les fruits grossissant, l'automne sera proche, annonçant, l'acte linat d'un cycle de production: la cueillette, les récoltes, la moisson.

Celte année, les champs de blé étaient prometteurs: ils ont livré leur or et générale¬

ment., ils ont donné satisfaction.

••2000 kir. de grains à la pose, avons-nous lu quelque part !

C'est une récolte magnifique ! Kile ne doit cependant pas leurrer le profane, car une moyenne de production varie de 80U à l'JUO kg.

Néanmoins, cette année, la plupart des champs de blé ont atteint une production supérieure à la moyenne de ces dernières années. La technique de la préparation des champs, des semis et des fumures, en constante progression, peut aussi revendiquer sa part de réus¬

site, celle qui n'est pas dépendante de la conjugaison de la pluie et du soleil, de la Provi¬

dence.

Oh ! foutes les récoltes ne sont pas si bonnes. Le regain est pratiquement inexistant, l'herbe est rare, les pommes de terre sont petites. La sécheresse s'est largement servie.

Certains champs ite blé, dont le développement des épis était retardé, ont eu quelque peine à trouver l'humidité nécessaire à leur formation. Kt il suffit de peu de chose pour compromettre une récolte.

Mais quelle évolution dans les méthodes de travail"?

L'utilisation de la faucille et du fléau, dont le temps est bien proche puisque les vieux s'en souviennent, est en passe de devenir une pratique de légende.

La faux qui alignait les andains blonds est au repos également. Avec elle, disparu aussi le travail harassant qui consistait à aligner les tiges en des rubans parallèles, à faire des javelles, à les rassembler en grosses gerbes qu'on nouait avec les liens bleus à boucle de bois.

Les glaneuses?

D'un autre temps également. Les machines laissent peu d'épis et le temps manque.

La moissonneuse-lieuse, encore récente, voit déjà son heure de célébrité faiblir en plaine avant même d'avoir conquis les agriculteurs des Préalpes. Avec elle, les blés sont fauchés à la maturité jaune, celle qui précède la pleine maturité d'une dizaine de jours.

C'est grâce à elle, qui aligne les gerbes nouées sur le champ, que, fut généralisé le système de la mise en moyettes. Les petites gerbes sont dressées les unes contre les autres et coif¬

fées d'une gerbe protectrice, telles restent ainsi tr> jours, 3 semaines sur le champ à parfaire leur maturité avant d'être engrangées et de livrer leur grain an travers des cribles des batteuses.

Déjà le, glas a sonné pour les moyettes alignées sur les champs fauchés. Depuis deux ou trois ans, une machine plus perfectionnée parcourt les champs au ternie de la moisson.

C'est l'énorme moissonneuse-batteuse, si grande (pie les chemins n'ont, rien de trop de toute leur largeur pour lui offrir le passage. Klle fauche le blé et le bat. à mesure, emportant le grain avec elle, soit en le mettant directement en sac, soit en le gardant dans son réservoir.

Klle ne laisse sur le champ qu'un tourbillon de poussière et des bottes de paille éparses.

Plus de moissonneurs, plus de gerbes, plus de moyettes ! t.es batteuses chômeront avec les autres instruments de récolte.

Kst-ce là le terme de la rationalisation en matière de moisson? (Vest probable ! On ne conçoit guère l'instrument qui s'adjoindrait encore le rôle du moulin. La technique servira l'agriculteur dans le perfectionnement de la moissonneuse-batteuse.

Le système utilisé pour la moisson n'est pas seul à modifier la structure de nos champs.

Le genre de culture évolue également, les variétés s'améliorent... les maladies fomentenl des attaques toujours plus sournoises... il faut, veiller au grain dans fous les domaines.

Les champs d'avoine, par exemple, sont devenus très rares. Comme tes attelages dont ils sont un peu le moteur.

Le colza, par contre, qui pare la nature de belles surfaces jaunes, au moment de la flo¬

raison, connaît une faveur telle que son utilisation est contingentée. Il joue un rôle impor¬

tant dans le système de rotation des cultures, un rôle de plante sarclée, comme la pomme de terre ou la betterave, mais qui exige moins de travail.

.Mais comment faire comprendre aux gens de la ville à quel point la campagne a per¬

fectionné ses méthodes de travail, et combien sont lourds les sacrifices consentis à l'ac.hal de machines?

Le laboureur de la fable n'était qu'à l'AHC avec, son «Creusez, fouillez, bêchez»...

Aujourd'hui, La Fontaine devrait ajouter: «engraissez » en pensant aux lois de la reslilu- tion au sol des substances fertilisantes récollées ou à l'équilibre des fumures; « déparasilez » pour rappeler les multiples traitements nécessaires à la lutte conter les maladies et les plantes adventices; que sais-je encore, «épurez ! écimez ! » selon les promesses du blé en herbe.

('.'est intéressant, l'évolution des méthodes, la suite îles traitements el des travaux, les joies et les aléas du plus beau parmi les travaux du cultivateur: celui qui nous donne le pain.

Francis lirodard

Dernière moisson ! Ce beau champ de blé ipie l'on admire depuis le pont de (îrandfey connaîtra bientôt tes ébats des poissons du lue de Schi f jenen.

I.a chapelle de Schilferten, l'rès du Sanctuaire où le Pain des Antjes devient le pain de l"homme, les blés ont déjà mûri pour la moisson.

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La partie médiévale (Iii château de Hue, vue du sud où il domine un [>elil cimetière paroissial.

La façade du manoir de Torntj-le-Orand.

Le lac île l.ussi/, bordé île tourbières littorales, a été constitué en réserre naturelle pur décision île la commune de Châlel-Sl-I)e- nis. t 'n pillai/e à des fins j)harmaceulii/ues) de « Drosera rotun- difolia » a été sii/nalé récemment dans le marais.

et le patrimoine fribourgeois

Après le manoir de Fetit-Vivy. c'est au magnifique château de Hue que l'Art public fribourgeois, section cantonale du « Ileimatschutz .>, s'apprête à porter secours. Kt cela grâce à la vente de VEcu d'or, prévue dans le canton pour les vi8 et '20 septembre prochains.

Nous ne sommes plus au temps — sauf exceptions — où le proprié¬

taire d'un château de cette importance pouvait l'entretenir à ses frais, tout en payant au lise de substantiels impôts fonciers. C'est aujourd'hui une lourde responsabilité et un redoutable honneur, tin ensemble comme le château de Hue, qui a encore son donjon, sa maison de garde, ses remparts, ses tours de guet, son fossé, el ses corps de logis, fait véri¬

tablement partie du patrimoine national. Ses propriétaires actuels, pro¬

fondément attachés à son histoire et à sa beauté, luttent vaillamment contre l'usure du temps et des éléments (une tourelle a dû récemment être démolie avant qu'elle ne s'écroule sur un passant !).

Ce castel, dont la partie la plus ancienne date du XIIIe siècle, a joué un rôle important dans les luttes des comtes de Genevois dont les sires de Hue étaient vassaux) et Pierre de Savoie, dit le Petit Charlemagne.

Ce dernier, après sa victoire, y installa un châtelain en 1-25Ô. I.e château fut pris en 17)30 par Fribourg. qui y établit un bailli. Le bailliage com¬

prenait Promasens, Porsel, St-Martin, Le Crèt, Morlens, Auboranges et Bionnens. Hue fut érigée en préfecture sous la Hestauration et le terri¬

toire rattaché au district île la Glâne en 1848. Le fameux capitaine Fer- ber, un des premiers aviateurs, porta dans sa carrière sportive le nom du château dont il était propriétaire. C'est une de ses descendantes qui s'y trouve actuellement.

Autre objet intéressant: la restauration du manoir de Torny-le- Grand. C'est un édifice très spécial, datant du XVIIIe siècle mais présen¬

tant une façade plus haute qu'il n'était, ordinaire à celte époque, il était flanqué de deux pavillons symétriques, dont il ne reste plus qu'un.

Après la (orèt vierge de Der- borence, après la restauration de Morrote {et en attendant Gruyères), le thème national de la vente de 1 'Ecu d'or 19(32 est la protection et l'aménage¬

ment de la plaine argovienne de la Heus«, conservée jus¬

qu'à présent, et comme par miracle, à proximité d'une des zones les plus industrialisées de Suisse. Là, sur U5 km., de la frontière zousoiso à Haden, la rivière intarte parcourt suc¬

cessivement une zone de ma¬

rais, une région de collines et de champs cultivés, enfin une zone sauvage où elle retrou\e son ardeur alpestre. Sur tout ce parcours vivent une flore et une faune d'une richesse unique dans le Plateau suisse.

Kn dépit d'améliorations fon¬

cières indispensables et île quelques aménagements tech¬

niques, l'essentiel pourra être sauvegardé, «rràre à une heureuse entente des pouvoirs des milieux agricoles et des industriels aver les Ligues du patrimoine national el de la Notre photo montre la Keuss en liberté dans la troisième partie de son cour Vindonissa.

publics, nature, près de

i

Le propriétaire se propose de reconstruire l'autre, tandis que l'Art, pu¬

blic projette d'aider â la rénovation de l'intérieur, qui est fort délabré, mais où l'on découvre avec émerveillement, sur des panneaux de portes, ou en grattant le plâtre des murs et du plafond, de ravissantes peintures représentant des sites fribourgeois, 011 des « bergeries » dont l'époque était friande. Il y a aussi un merveilleux plafond à moulures qui figure en bonne place dans l'ouvrage des « Monuments artistiques de la Suisse ».

Mais n'oublions pas que Y Ecu d'or concerne aussi la protection de la nature. La Commission fribourgeoise étudie un intéressant projet de protection des gorges de la Singine. Filtre les ponts de Sodbach et de Guggersbach. Elle veille sur les réserves naturelles existantes, et se pré¬

occupe particulièrement de la protection de la flore de montagne, grave¬

ment menacée par des cueillettes aussi meurtrières qu'inutiles. Ainsi, au Gros-Mont, 011 a trouvé dans un sac de montagne des bouquets de cent à deux cents edelweiss: une autre fois, 011 a trouvé un promeneur porteur d'un gros bouquet de lys martagon — Peur devenue rarissime en Suisse: à quoi bon les faire périr à domicile plutôt que les laisser se reproduire dans la nature"? Par la publication en deux langues d'une brochure, « La mort de notre flore alpine ». qui a été distribuée dans les écoles, la Commission fribourgeoise pour la protection de la nature es¬

père contribuer à l'éducation de la jeunesse en lui inculquant le respect d'une flore menacée dangereusement par le tourisme toujours croissant dans les Préalpes fribourgeoises.

C. B.

(15)

■5e?*

La roule sinueuse de manifestations.

des l'aecots confient à merveille à ce genre

Châtel-St-Denis — Les Paccots à 120 km. à l'heure !

Eté comme hiver, la sympathique station des l'aecots naître une belle animation. Pourtant, en ce dimanche de la absolument sans nuage, une affluence inaccoutumée l'avait mille spectateurs s'y étaient donné rendez-vous, jalonnant chef-lieu veveysan. Tout ce mon¬

de était venu assister à la course de côte pour motos et side-cars, quatrième épreuve du champion¬

nat suisse sur route. Cet te impor¬

tante manifestation constituait la dernière manche comptant pour le championnat suisse moto¬

cycliste. D'une longueur totale de 2,7 km., avec une dénivelât ion de

•218 mètres, la route Fruence- Les Paccots est suffisamment si¬

nueuse pour constituer une éprou¬

ve sélective difficile, mettant à dure contribution pilotes et ma¬

chines. Placée sous le patronnage de la Fédération motocycliste suisse, elle constituait par ail¬

leurs l'ultime confrontation de la saison entre les grands du moto¬

cyclisme suisse. Le vainqueur de la journée — il y en eut plusieurs en fait •— fut sans conteste Gyula Marsouski de Genève qui, en 500 cc. sur Norton, réussit l'ex¬

ploit sensationnel d'effectuer le parcours à une vitesse moyenne de 120,040 hm./h. Mais le clou de cette manifestation fut évidem¬

ment la course spectaculaire des side-cars 500 cc.

a l'habitude de con- mi-aoùt. par un ciel envahie. Cinq ou six la roule partant du

Prêt au dépari ! Bientôt, pétaradante, la moto parcourra les 2,7 km. la séparant de l'arrivée entre deux haies (le spectateurs

enthousiastes. Avec ses 75 ans d'âge, Auguste Maneschi de

Lausanne en est à sa 45e année de course.

C'esl bien là le ])lus bel exploit.

tante manifestation. jsrl pleine course ! Itemarquons à l'arrière-plan Vécrileau « pu¬

blic interdit ».

Ci-dessous : la charmante station des l'accots en ce jour de

grande animation. Quand le public, à son tour, envahit ta route.

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nir en forme, faisaient disputer leurs traditionnels tournois. C'était l'un des derniers dimanches de juillet. Au Stade St-Léonard à Fribourg, noire reporter a surpris les arbitres fribourgeois réunis autour de leurs dirigeants et instructeurs chargés de rappeler les nombreuses et subtiles règles du vrai football. Durant la matinée et le début de l'après-midi, les arbitres s'étaient, livrés à divers exercices d'entraînement, alin d'être bien en forme pour la saison prochaine.

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Tou! en haul: l'imposant i/roupemenl îles arbitres fribour- r/eois surpris par noire reporter, au Stade St-Léonard, parmi lesquels on reconnaît, debout, de, (jauche à droite, les instruc¬

teurs MM. Albert (iuinnard, arbitre international, Jean l.ulz, vice-présidenl de la commission suisse des arbitres, (Ulbert Droz et Hené liaumbenjer.

Un auditoire attentif.

A droite: M. Albert (Iuinnard '.debout en chemise blanche), expliquant aux arbitres fribourtjeois les multiples aspects du

« tackliiu/ ».

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Ci-dessus : à yauche el à droite. M. el Mma /•'. .1. l'errel, directeurs de t'Hostel- lerie ' St-Ceonjes. Ci-contre, la Confrérie frihourijeoise de tu Chitine des rôtis¬

seurs sacrifiant aux plaisirs de la table.

Gruyères, on le sail, voit si fil lier chaque année dans ses murs des dizaines de milliers de touristes. Dans celle foule, fréquemment., les gens de Gruyères peuvent y remarquer certains personnages illustres. Ainsi, dernièrement., la présence de l'actrice Liz Taylor fut signalée par de nombreux journaux. Kt l'on apprit notamment qu'elle s'arrêta à l'I îostetlerie SI-Georges qui s'ap¬

pliqua. comme elle en a l'habitude, à satisfaire cette étoile des salles obscures.

Kribourg-Illustré -- dommage ! — ne fut pas convié à celle agape. Il eut par contre l'insigne honneur d'accompagner quelques semaines plus tôt, les maîtres de la broche, dans cet établissement, renommé. Tables magnifiquement déco¬

rées, service impeccable et surtout décor unique offert par l'architecture de l'établissement ne manquèrent pas d'enchanter les diverses personnalités por¬

tant médaille d'or, ruban vert, et soie damassée. Ouant. aux mets servis, ils furent dignes de la plus haute gastronomie.

Dans le riche décor de la salle à manger, une table dit/ne des rois... de la yastronomie. Ci-dessus : un chef-d'œuvre du cui¬

sinier.

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E -1/. A. Feller, président du Conseil </'administration

de Polytype S.A.

ouvre ses portes à la presse Dans son numéro spécial du mois dernier, Fribourg-lllustré s'est plu à présenter à ses nombreux lecteurs la nouvelle étape franchie par les usines Polytype, installées à l'entrée sud de Fribourg et qui sont la première importante fabrique de machi¬

nes du canton. Prélude à l'inauguration officielle qui aura lieu dans le courant de ce mois en présence des autorités, une visite fut organisée tout récemment à l'intention des représentants de la presse.

Il appartint à M. Albert Feller, président du C.onseil d'ad¬

ministration, de prononcer quelques mots de bienvenue et de dire sa joie en constatant l'intérêt que les journalistes, venus nombreux, portèrent à cette entreprise et à ses installations.

Puis, M. Hans lneichen, directeur général de la Fabrique de machines Winkler, Fallert & Cie S.A. à Herne el membre du Conseil d'administration de Polytype S.A., rappela comment la fabrique de M. Albert Huch, victime d'un tragique accident de circulation en l'.tüü, avait été reprise dans la sociélé actuelle;

il souligna avec satisfaction le fait que la halle de fabrication avait pu être mise en service dans un délai-record de dix mois.

Ap rôs avoir donné divers renseignements d'ordre technique, l'orateur présenta les membres de la direction sur qui repose tout le fonctionnement tie l'entreprise.

Enfin, M. Alfred Brauen, directeur île Polytype S.A.. mit On à celte conférence de presse, en parlant du programme (le fabrication de l'entreprise, de son organisation de vente et de son service d'assistance technique à la clientèle.

Rappelons que cette importante entreprise de Fribourg occupe présentement déjà '247 personnes, chiffre qui sera vrai¬

semblablement porté à 300 à la fin de cette année déjà et qui sera doublé avec l'achèvement, de la seconde étape prévue.

.1 (jauche : M. .1. Bangerter, directeur de vente de Polylype S.A. et fon¬

dateur de Vancienne maison Bangerter: à droite, M. <). Wir:, notaire à Berne, président du Conseil d'administration de la maison mère W'inkler

& Fallerl el vice-président du Conseil d'administration de Polylype S.A.

M. .1. Brauen, directeur de l'olytype S.A. en conversation, au cours de l'apéritif qui suivit cette visite, avec M. Henri Fragnière, administrateur à Fribourg.

M. L. Rouiller, directeur de (Haro .S.yl. à Fribourg et membre du Conseil d'administration de Polylype accompagné de M. A. Ganz, fondé de pouvoir, secrétaire de la direction el chef du personnel commercial et technique de la maison Winkler &

Fallerl et de l'olytype S.A.

Afin de s'assurer un recrutement suflisant du personnel qua¬

lifié qui lui est indispensable, Polytype a installé un atelier com¬

plet destiné à la formation des apprentis et, des ouvriers spé¬

cialisés.

Le canton de Fribourg ne peut que se féliciter d'enregistrer l'installation sur son territoire d'une entreprise de cette impor¬

tance et appartenant à une branche qui ne figurait pas jusqu'ici dans l'éventail de ses activités industrielles. La qualité de ses produits qui sont vendus sur les cinq continents ne peut que contribuer au renom de Fribourg dans le monde.

(20)

181 "2-1062. A l'occasion du 150e anniversaire de l'Etablisse¬

ment cantonal d'assurance des bâtiments, il a paru indiqué de marquer ce jubilé dans la presse, estimant que cet Etablissement, une fois et demie centenaire peut être fier, non seulement de sa longévité, mais surtout de l'œuvre qu'il a accomplie.

Et si l'Etablissement cantonal d'assurance occupe une place importante dans le rouage administratif de l'Etat, c'est grâce au rôle qu'il joue dans le circuit économique du canton. Ses racines plongent profondément dans les terres fribourgeoises. Il est au service des propriétaires et de la communauté. Chaque maison n'est-elle pas protégée par l'Assurance cantonale? Chaque parti¬

culier peut faire appel à elle pour améliorer la défense contre l'in¬

cendie de son bâtiment, protégeant ainsi non seulement ses biens, mais les êtres qui lui sont chers. Avec l'appui des commissions locales du feu, elle détecte les défectuosités d'installations qui pourraient provoquer un incendie. Les communes, grâce aux sub¬

ventions importantes qu'elle verse, peuvent parfaire leurs moyens de défense contre l'incendie par l'achat de matériel, par la cons¬

truction de réservoirs ou d'adductions d'eau générales; elles peu¬

vent équiper et instruire leur corps de sapeurs-pompiers afin qu'il soit toujours prêt à remplir sa mission.

Notre Etablissement achève ses 150 ans sur une période dif¬

ficile vu le nombre accru des sinistres. De nombreux problèmes nou¬

veaux se posent aux organes responsables de l'Etablissement, problèmes qui devront trouver leur solution dans un court laps de temps. Ceux qui, aujourd'hui, sont à la tète de l'Etablissement cantonal sauront, comme ceux qui l'ont fondé il v a cent cinquante ans, s'adapter aux circonstances. Cette condition est indispensable pour que l'Etablissement soit à même d'accomplir les missions multiples qui l'attendent.

A. Rogijo, conseiller d'Eytal président de la commission administrative de l'Etablissement cantonal d'assurance des bâtiments

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AIme Ferdinand Gouijain FRIBOURG

Née Marie Kœser, décédée à l'âge de 76 ans. C'était une personnalité du Quartier de Beauregard où l'entrepri¬

se de serrurier constructeur de sa fa¬

mille est établie depuis de nombreuses années; elle-même contribua à son essor. Elle était la veuve du regretté Ferdinand Gougain qui fut président cantonal de l'Union des Arts et Métiers.

51. Jules Maçjne SAINT-AUBIN (FR)

âgé de 59 ans, il exploitait depuis deux ans l'Hôtel des Carabiniers de St-Aubi». Il était venu de Vuissens, où il exploitait déjà un restaurant.

Eprouvé dans sa santé il avait dû abandonner son métier de menuisier- charpentier dans lequel il excellait.

Son départ prive d'un mari et d'un père aimant une belle famille de dix enfants.

M. Silvio Tosalli AYHNCHKS

décédé après une cruelle maladie à l'âge de 64 ans. Peintre de son métier il s'occupa très longtemps de décors pour les théâtres, lion époux et père attentif, il éleva une belle famille de quatre enfants dont le endet n'a que 16 ans.

M. Félix Houlin Kl* EYRES-LES-PRÜS

décédé brusquement à l'âge de 73 ans. Agriculteur, il cultivqit. sa terre avec amour, pour élever la belle fa¬

mille qui le pleure aujourd'hui. 11 joua aussi un rôle en vue dans son vil¬

lage dont il fut notamment, conseiller communal et paroissial. Ouvert â tous les problèmes, il faisait preuve d'intel¬

ligence et de bonté.

Mme Fliilomone Corpataux POSIEUX

Mme Angele Monney CORPATAUX

née Stern, elle était l'épouse de M.

Louis Corpataux, employé à la Sta¬

tion de cultures de l'Institut de Gran- geneuve. Mère de famille exemplaire elle avait élevé six enfants, dont MM.

Georges Corpataux, conseiller et se¬

crétaire paroissial A Ecuvillens, et Francis Corpataux, instituteur à Es- sert. Elle avait 54 ans.

ravie à l'affection de sa famille à l'âge de 34 ans seulement, après une pénible maladie. Elle était la fille de M. An¬

selme Brodard, ancien laitier et l'épou¬

se de M. Pierre Monney, agriculteur.

Tendre épouse et bonne maman, elle laisse dans la douleur cinq enfants en bas-âge. Par son caractère agréable, elle attirait la sympathie de chacun.

M. Joseph Rouliu CORMAGENS

décédé â la suite d'un tragique acci¬

dent â l'âge de 24 ans seulement. Il avait été tamponné par une voiture alors qu'il circulait ù scooter sur la route de Catty à Mariahilf. Il était le fils de M. et Mme Ernest Roulin-Trin- chan à Treyvaux. Son entourage avait pour lui une sincère estime.

M. Isidore Yenion DOM PIERRE

enlevé brutalement à l'affection de son épouse et de ses parents, dans sa 39e année. II fut happé par le train en voulant, sauver sa fille unique Mari- nette, âgée de 15 mois, qui succomba elle-même à ses blessures. (Juel acte sublime pour un père de famille qui n'hésite pas â affronter la mort pour un petit être qui lui était si cher.

Mme Denise llolz ESTAVAYER-LE-LAC

décédée après une pénible maladie dans sa 55e année. Elle était l'épouse de M. Ernest Holz, juge au Tribunal et directeur du Crédit agricole et indus¬

triel de la Broyé. Elle laisse le souve¬

nir d'une tendre épouse, d'une excel¬

lente mère de famille et d'une femme courageuse et dévouée.

M. Alfred Chardonnens DOMDIDIER

M. Denis Ae bischer SELGISWIL

M. Edouard Cueiinet COTTENS

ravi à l'affection de sa famille après une courte maladie à l'âge de 76 ans.

Le défunt exerçait le métier de tail¬

leur pour hommes. Par ses capacités, sa conscience professionnalle et son amabilité, il s'était fait une nom¬

breuse clientèle. Il eut la joie d'être un arrière-grand-père choyé.

enlevé à la tendre affection de sa fa¬

mille à l'âge de 17 ans. Son départ prématuré fut une perte cruelle pour son épouse et ses six enfants qu'il ché¬

rissait tant. Dévoué, foncièrement honnête, il avait mérité la confiance de ses concitoyens qui l'avaient élu au Conseil communal.

décédé subitement dans sa 80e année, il travailla jusqu'à ses derniers jours.

Durant un demi-siècle, il fut huissier de la Justice de Paix de Prez-vers- Noréaz. Membre honoraire de la Céci- lienne et de la Fanfare paroissiale de Cottens, il était aussi vétéran fédéral de la Société d'Artillerie de Fribourg.

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Arcades de la Gare - FRIBOURG

(22)

WENZINGEN

décédée à l'âge de 52 ans. Née Her¬

mine Suard, elle était entrée dans la Communauté des Sœurs de Wenzin¬

gen à l'Age de 35 ans. Elle passa plu¬

sieurs années à Châteauneuf où son déport laissa d'unanimes regrets. Du¬

rant sa maladie, pendant deux ans, elle accepta ses souffrances avec une grande résignation.

GENÈVE

décédée après 18 mois de souffrances qu'elle supporta avec beaucoup de courage. Elle projetait de faire un pèlerinage à Lourdes 15 jours avant de quitter cette terre. Elle avait été très affligée par le décès de sa sœur, survenu un mois avant sa fin. Elle repose près de ses parents, dans le cimetière de Progens.

FRIBOURG

née Hovet, elle était la veuve de M.

Joseph (îremaud, mécanicien, qui ex¬

ploita un magasin 'le motos et ae cycles à Huile, et qui décéda il y a dix ans. C'est alors qu'elle se retira à Fribourg. Elle avait 90 ans. Elle eut huit enfants qu'elle éleva avec ten¬

dresse et qui l'entourèrent durant ses vieux jours.

FRIBOURG

sous-chef de gare à Fribolirg, il trou¬

va une mort atroce pendant son tra¬

vail, en étant renversé par un train de marchandises en manœuvre. Très connu et apprécié dans les milieux sportifs, il était depuis 11 ans le vice- président du comité d'organisation du Morat-Fribourg. Il se dévoua aussi beaucoup pour l'athlétisme.

M. (lanisius Jeckelniann FRIBOURG

M. Alfred Savary FRIBOURG

M. Gottfried Wolf FRIBOURG

M. Cyrille Kollv FRIBOURG

décédé accidentellement ä l'âge de 32 ans seulement. Il exerçait le mé¬

tier (Je ferrailleur. Son brusque départ a plongé dans la désolation une jeune épouse et cinq enfants. Il habitait la place du Pet.it-St-Jean.

enlevé à l'affection de son entourage à l'âge de 83 ans. Il fut au service du F.M.A. de 1907 à 1911, puis, dès cette date, il fonctionna comme canton¬

nier aux Tramways de Fribourg. Il avait pris sa retraite il y a 15 ans.

Jusqu'à ses derniers instants, il fut entouré de soins attentifs par son épouse et ses enfants.

comptable, il travaillait depuis un quart de siècle à l'entreprise Cafag S.A. Depuis une vingtaine d'années.

Il appartenait à la Société des contre¬

maîtres. Grand ami de la nature, il avait fait une belle course au Vounetz le jour môme de sa mort. 11 avait 59 ans.

enlevé à l'affection de son entourage dans sa 80e année. Durant 42 ans, il fut un fidèle employé de l'entreprise Hogg-Mons & Fils où il travailla en qualité de magasinier.

M. Emile Koenijj FRIBOURG

M. Oscar Gislcr FRIBOURG

Mme Armande Aebischcr FRIBOURG

Mme Jacques Chassot VILLA RS-S U R-G L AN E

décédé accidentellement dans sa 05e

année. Il travaillait à la Fabrique de Chocolat Villars où l'on appréciait au¬

tant ses capacités que ses qualités de cœur. Il était membre honoraire de la Société de tir l'Ouvrière et de la Mu¬

sique ouvrière de Fribourg.

enlevé â l'affection de sa famille après une pénible maladie dans sa 38e an¬

née seulement. Il laisse dans la désola¬

tion une jeune épouse et deux gar¬

çons. Monteur aux téléphones à Fri¬

bourg, il était un fonctionnaire com¬

pétent et apprécié. La Musique ou¬

vrière le comptait au nombre de ses membres actifs.

née Perriard, elle était l'épouse de M. Bernard Aebischer, employé PTT.

Agée de 31 ans, elle est décédée subi¬

tement, deux semaines après son ma¬

riage civil et deux semaines avant la cérémonie religieuse. Depuis l'âge de 20 ans, elle pratiquait avec art le mé¬

tier de couturière.

enlevée à la tendre affection de sa fa¬

mille à l'âge de 75 ans. Elle laisse le souvenir d'une maman exemplaire qui éleva une nombreuse famille avec beaucoup de courage et d'abnégation.

Elle était notamment la mère de MM.

Léon, René et Julien Chassot, con¬

seiller communal, conseiller paroissial et boursier paroissial.

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Sœur Rosalie l'Ianchen»]

MONTllEUX

pieusement décédée dans sa 07e an¬

née et la 45* de sa vocation religieuse.

Née Marie-Louise Plancherai, elle était entrée dans l'ordre des Filles de la Charité de St-Vincent de Paul.

Klle fit sa carrière dans l'enseigne¬

ment. dirigeant notamment une classe secondaire, puis l'Ecole supérieure des filles à Châtel-St-Denis.

M. Joseph Pasquier LA T()UH-1 >E-THKM E

décédé tragic[uement. à un passage à niveau de la ligne hulle-hroc, alors qu'il revenait du Paquier à vélo-mo¬

teur. Il était âgé de 69 ans. Menuisier, il fut l'un des plus précieux collabo¬

rateurs de son frère M. Jean Pasquier, décédé récemment. Il fut en (îruyère, l'un des pionniers de l'action syndi¬

cale chrétienne-sociale.

Mme Yve Marie Jude!

BULLE

née Marie Pasquier, elle était la veuve de M. Emile .ludet-, ancien sacristain et relieur, décédé en 1917, et la sœur de M. Louis Pasquier, ancien sacris¬

tain également. Elle s'est éteinte dans sa 89e année. Kemme d'intérieur, elle consacra le meilleur d'elle-même à son foyer. En retour, elle fut. une aïeule choyée.

Mme \"ve Ju|ja l)ela havs SOHENS

née (îobet, elle était la veuve de M.

Aimé Delabays, ancien conseiller com¬

munal et agriculteur à Malessert, et décédé il y a deux ans. Maltresse de maison toute dévouée au bonheur des siens, elle éleva une belle famille tie cinq enfants. Elle était notamment la mère de M. Léon Uelabays, hôtelier à Sorens.

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M. Charles Hertschy Cil AHME Y

M. Charles Soltas PARIS

machiniste retraité, il travailla durant de longues années à l'usine électrique, au bord du lac de Montsalvens. 11 avait pris sa retraite en 1953. A la fin de sa carrière, il fut plus particulière¬

ment chargé de la police des eaux et de la surveillance du barrage. Labo¬

rieux et consciencieux, c'était un homme de confiance.

tout en se dévouant entièrement à sa grande famille de dix enfants, il joua un rôle en vue dans son village. Il fut conseiller communal, inspecteur du bétail, président de la Société de lai¬

terie, etc. Pendant 40 ans, il exploita le beau domaine de Praz-Novy dont il devint propriétaire. Il était âgé de 70 ans.

décédé dans une clinique de Fribourg, à l'Age de 74 ans après une maladie chrétiennement supportée. Il enseigna durant 37 ans à Charmey où il occupa également les fonctions de caissier de la Caisse de Crédit mutuel. C'était un homme d'une très grande honnêteté et d'un cœur généreux. Il éleva une belle famille de cinq enfants.

- luF ayant, quitté huile au début du siècle il exploita longtemps à Paris, un salon de coiffure. Il demeura toujours très attaché sa (Iruyère; il était le beau- frère de M. Louis W'aeber, architecte à liulle. Il est décédé dans sa 79® an¬

née, laissant dans le chagrin une fem¬

me et deux fils.

AI. Louis Leva COItHlftHES

.AI™e Vve Marie (ioht'l SALES

AI. Joseph Schmidt COKHIKItliS

Italien d'origine, il ouvrit la carrière de Corbières sise près du pont. Se¬

condé par ses fils, il créa plus tard une entreprise de pierres artificielles.

Travailleur infatigable, il fut aussi un bon père de famille, élevant ses 6 en¬

fants dans les principes qui lui étaient chers. Il a quitté les siens à l'âge de 82 ans.

décédée à l'âge de 83 ans, elle était la veuve de M. Maxime (îobet qu'elle eut le chagrin de perdre il y a plus de 25 ans. Elle éleva avec courage une belle famille de dix enfants qui l'en¬

tourèrent d'affection jusqu'à ses der¬

niers instants. Elle finit ses jours dans la ferme familiale de l'Adrey, auprès de son fils, M. Joseph (lobet.

a uthentique montagnard,"robuste'ar- mailli, il aimait le bétail'et passaj47 étés sur Palpe; il fut aussi unrexcel- lent fromager. Durant 23 ans,'il tra¬

vailla notamment pour le compte de la famille de feu Oscar Homanens de Cuquerens d'En-haut, se révélant comme le véritable remplaçant du maître, à la téte de ce vaste domaine alpestre.

M. Auguste Valléliau VlLLARAhOUI)

époux modèle, bon père de famille et grand-papa choyé, il ne vivait que pour les siens. Il succomba dans sa 72e année à une courte et pénible ma¬

ladie qu'il supporta avec résignation.

Agriculteur avisé, il laisse le souvenir d'un travailleur infatigable, modeste et serviable.

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AUIloliA.NGKS

décédée subitement à l'Age <le (»0 ans.

U y a trois ans, elk* fut frappée par un« attaque qui la priva dès lors do toute activité. Mlle consacra tou¬

jours le meilleur d'elle-même à son foyer où son départ laisse un grand vide. Klle était l'épouse de M. Ray¬

mond Modoux, ancien président de la Société de laiterie.

VfLLARANON

née Ménétrey, elle était l'épouse de M. Louis (liroud, ancien président de la paroisse de Siviriez et ancien dé¬

puté. Très dévouée pour les siens, elle était l'Ame de la grande ferme des Puits à Villaranon. Profondément chrétienne, tertiaire de Saint François, elle s'est éteinte le soir de la Fête- Dieu dons sa 73e année.

REMAUFENS

décédé tragiquement dans un acci¬

dent de moto à La Cliaux-de-Fonds ou il s'était établi l'année dernière, il laisse dans le cœur de ses parents et de tous ceux qui l'ont entouré le sou¬

venir d'un jeune homme calme et cou¬

rageux. Il n'avait que "21 ans.

SEMSALES

Teneur de montagnes, il passa la ma¬

jeure partie de sa vie sur les alpages de sa commune. Il éleva trois fils, mais l'un d'eux le nréréda dans la tombe. Ses vieux jours furent égale¬

ment assombris par l'infirmité et le décès de sa chère épouse. Il fut pré¬

sident de la société de chant locale.

AI. Pierre Grandjean FIAI/GÈRES

AI. Xavier Vuiehard SEMSALES

AI. Pierre Dévaud MOSSEL

Aï. Bernard Michel REMAUFENS

célibataire, il travaillait dans la grange de son neveu lorsqu'il fut vic¬

time d'une chute. Hospitalisé à ChA- tel-St-Denis, il devait succomber à ses blessures une semaine plus tard. Jour¬

nalier, c'était un brave homme qui rendait volontiers service à son en- tou rage.

Personnalité fort populaire dans son village, il avait exercé durant 10 ans le métier de facteur. Il avait pris sa retraite il y a 17 ans. Fondateur de la Société de musique, pionnier du club local des montagnards, il rendit de précieux services à son village. Il avait élevé une belle famille de six enfants.

une longue maladie le ravit à l'affec¬

tion de sa famille à l'Age de 79 ans.

Pendant 3*2 ans, il siégea au Conseil communal de son village. Il avait un petit train de campagne et travaillait en outre comme charpentier. Ron père de famille, il eut la joie d'être un grand-papa choyé.

Agé de 26 ans seulement, il succomba à une embolie, alors qu'il vaquait à ses occupations. Agr iculteur, bon travail¬

leur, aimant son métier et sa profes¬

sion, il était le bras droit de ses pa¬

rents. C'était le cadet de la famille de M. Alfred Michel. Marié, il était l'heu¬

reux papa d'une fillette de deux ans.

Alme Colette Alenoud mouloz

AI. l'Ahhé Louis Hovel ROSSONNENS

fervente chrétienne, elle s'est éteinte paisiblement dans sa S3 année, don¬

nant une dernière fois l'exemple de sa grande résignation dans la volonté de Dieu. Elle laisse le souvenir d'une mère de famille dévouée, attachante par sa grandeur d'Ame et son aimable simplicité.

décédé subitement au début de cette année peu après avoir dit sa messe.

C'était le frère du regretté et inou¬

bliable chanoine Rovet. Il exerça son ministère A Lausanne, Genève, Ar- conciel, Estavaver-le-Gibloux, divi¬

siez et Rossonnens dont il fut le chape¬

lain dès 1937. Il avait fêté l'automne dernier, ses 50 ans de sacerdoce.

M. Kmile Savoy PLAN-LKS-OVATIiS

M. C.liarlps Collet IJOSSONNHN'S

enfant de Tatro/., ce Fribourgeois de Genève lut victime d'un tragique acci¬

dent au mois de juin dernier, ayant été électrocuté alors qu'il travaillait à la (»are des marchandises de La Praille.

Il laisse une épouse éplorée et quatre enfants. C'était un homme courageux, gai et jovial.

paysan dans l'Ame, il dirigea jusqu'à plus de 80 ans un beau domaine de '25 poses. Il joua un rôle en vue dans sa région; il fut en effet longtemps syndic de son village et assesseur de la Justice de paix de ChAtel-St-Renis, Plusieurs de ses fils lui ont succédé aux responsabilités publiques. Il était dans sa 0*2* année.

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... M. Albert Pasquier, horloger, bijoutier et opti¬

cien à Bulle, transférait récemment son magasin à la Grand-rue. Les deux photos que nous publions suf- lisent à démontrer que ce nouveau magasin est une totale réussite, bien digne de cette profession faite de minutie et de propreté, digne aussi des produits de réputation mondiale que M. Pasquier représente.

I.a devanture déjà attire le passant. Architecture nouvelle, mais fonctionnelle, les deux vitrines sont légèrement en biais, convergeant vers la porte que l'on est tout naturellement invité à franchir, après s'être extasié, quelques instants devant les magnifiques pièces exposées, échantillons d'une collection qui assure de¬

puis de nombreuses années la réputation de celte mai¬

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Un coup d'œil indiscret dans I"arrière- bon tic[ne permet d'apercevoir divers appa¬

reils perfectionnés qui équipent le labora¬

toire d'opticien et l'atelier d'horloger.

Confiant dans l'essor actuel de la Ville de Huile, tant sur le plan industriel, commer¬

cial que touristique. M. Albert Pasquier a voulu donner le plein essor à son entreprise dont la renommée était déjà établie. Nous 11e pouvons <pie l'en féliciter.

Concluons par cette constatation: Confor¬

mément à sa tradition de qualité, le maître de céans représente exclusivement des mar¬

ques ayant fait leurs preuves et, avec lesquel¬

les il ne craint pas d'engager sa responsabi¬

lité. Car, (pie ce soit dans le domaine de l'hor¬

logerie. de la bijouterie, de l'orfèvrerie ou de l'optique, les grandes marques valent à M.

Albert Pasquier la confiance d'une clientèle habituée à trouver satisfaction dans son ma¬

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