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(1)Connaissez-vous l'origine de la bénichon? Essert: une terre

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(1)

Connaissez-vous l'origine de la bénichon?

Essert:

une terre, « une raison d'être

FC Bulle:

une nouvelle saison en LNA

(2)

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Index des salles publiques à disposition dans le canton de Fribourg pour:

Assemblées Conférences Congrès

Manifestations diverses Banquets de sociétés Repas de noces Séminaires

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires

District de la Gruyère BROC

Hôtel de la Grue 150 places - A - B - N CRÉSUZ

Hôtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - C - N CERNIAT

Hôtel de La Berra

10 à I 10 places - A - B - N CHARMEY

Hôtel du Sapin De I0 à 250 places A - B - C - N - S CHARMEY Hôtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S GRANDVILLARD

Hôtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N MORLON

Café-Restaurant Gruyérien De 10 à 120 places - A - B - N - S NEIRIVUE

Hôtel-Restaurant du Lion-d'Or De 10 à 100 places - A - B - N - S PONT-LA-VILLE

Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Cœur 120 places - A - B SÂLES (Gruyère) Hôtel de la Couronne 300 à 400 places - A - B - N VUADENS

Hôtel de la Gare

De 20 à 500 places - A - B - C - N Vl'IPPENS

Hôtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N District du Lac COL'RTEPIN Hôtel de la Gare

I0 à 200 places - A - B - N

District de la Glâne ROMONT

Hôtel de la Belle-Croix 70 à I40 places - B - N SIVIR1EZ

Hôtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N VILLARSIVIRIAUX

Auberge du Gibloux 130 places - A - B - N District de la Sarine CHÉNENS

Buffet de la Gare

20 à 200 places - A - B - N ÉCUVILLENS

Auberge Paroissiale 300 places - A - B - C - N FRIBOURG

Café-Restaurant de Grandfey 10 à 40 places - A - B - N LOSSY

Café-Restaurant «Le Sarrazin»

I00 places - A - B - N NEYRUZ

Hôtel de l'Aigle-Noir

De 20 à 500 places - A - B - C - N POSIEUX

Hôtel de la Croix-Blanche 20 à 170 places - A - B - N - S ROSSENS

Hôtel du Barrage

De 10 à 130 places - A - B - N District de la Broyé CHEYRES

Hôtel de la Grappe

Jusqu'à 120 places - A - B - N CUGY/FR

Hôtel de l'Ange 150 places - A - B - N DOMDIDIER Hôtel du Lion-d'Or 120 places - A - B - N LES ARBOGNES-SUR- COUSSET

Auberge des Arbognes Jusqu'à 300 places A - B - C - N - S ST-AUBIN

Hôtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Singine CHEVRILLES/GIFFERS Hôtel de la Croix-Rouge Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ST-ANTOINE/ST. ANTONI Hôtel Senslerhof

30 à 320 places - A - B - C - N

2 Jâiâsuasu

(3)

r \ SOMMAIRE

[MäöüäSäLi.

Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième mercre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S.A.. 35.

rte de la Glane. 1700 Fribourg.

Rédaction:

Gérard Bourquenoud - rédac¬

teur responsable, case posta¬

le 331. 1700 Fribourg. tél.

037/24 75 75. correspondants dans chaque district.

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera.

Abonnements:

Annuel Fr. 64.50; Semestriel Fr. 35.-: Etranger Fr. 79.-;

Par avion Fr. 103.-; Vente au numéro Fr. 3.50; Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés.

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10. bd de Pérolles. 1700 Fri¬

bourg. tél. 037/22 40 60. Délai de réception des annonces;

15 jours avant la parution.

Couverture:

Découvrir Essen. c'est le mira¬

cle de la terre natale, le privilège d'être et d'appartenir à un mi¬

nuscule coin du monde. Dans une campagne verdoyante où le soleil joue son jeu quotidien, le remarquable château seigneu¬

rial de la Grande Riedera. d'où la vue est superbe sur la Singine et le canton de Berne. A l'ar- riere-plan. la Petite Riedera. où l'évéque du diocèse passe ses vacances.

Photo Ci. Bourquenoud-I l

NOUS LES JEUNES Page 5 Partir, c'est un mot merveilleux qui évoque de nom¬

breux souvenirs. Une jeune Bul- loise nous raconte ouvertement sa première fugue.

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Page 19 A Essert, on y entre par Le Mouret ou par Treyvaux.

Ce petit détour ne demande pas beaucoup de temps au voyageur pour découvrir ce village sarinois

de 227 habitants, où le parfum des fleurs envahit chaque ferme et chaque maison familiale. Pour mieux le connaître et le présenter à nos lecteurs, je suis allé m'entre- tenir avec son syndic, M. Ger¬

main Kolly.

Un reportage de Gérard Bourque¬

noud.

LES SPORTS Page 36 Le FC Bulle se lance pour une nouvelle saison en ligue

nationale A. Cette équipe grué- rienne s'est forgée une identité, identité qu'elle s'efforcera contre vents et marées de conserver tout au long du présent championnat.

Un reportage de Marcel Brodard.

Et aussi.

L'éducation de la volonté - Le guide gastronomique et ses recettes - Le moto-cross de Broc - La mode automne- hiver au féminin et au mas¬

culin - I.a bcnichon de la plaine et de partout - Flas¬

hes des districts - Arconciel se prépare à fêter le cente¬

naire de son chœur mixte - Un restaurant tout neuf pour une cuisine gour¬

mande à Pensier - Cœur et petite reine - Rions un peu - Un pays, une terre - La grêle - Le patois - Il était une fois - Le sel de la mer - Les jeux - Hommage à...

CHRONIQUE MILITAIRE Page 44 La division mécanisée

I a vingt ans... Vingt ans de fidélité, de discipline et d'efforts soutenus à la poursuite d'un but précis: l'aptitude au combat.

Vingt ans de camaraderie, d'en¬

thousiasme et de travail bien fait en vue de mieux remplir la mis¬

sion.

amsmsL. 3

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r

LE BILLET

v J

L'éducation de la volonté Pour des milliers d'enfants de notre canton, le temps des vacances a pris fin le 30 août dernier. Tous étaient partis avec joie, quittant leur classe dans l'allégresse, au mois de juin.

Tous sont rentrés, les uns contents de retrouver leurs petits camarades, leurs maîtres, les devoirs, l'ambiance du préau; les autres, en faisant grise mine parce qu'ils ont été contraints de quitter des endroits enchanteurs et les longues flâneries au bord de la mer ou en montagne.

On peut penser que chacun et cha¬

cune, petits et grands, le personnel enseignant, tous sont bien reposés, prêts à reprendre le collier avec le sourire, dans l'enthousiasme. Ils vont se remettre au travail avec la volonté de faire mieux encore, d'ap¬

prendre davantage, de s'adonner aux études avec conviction et sans fai¬

blesse.

L'acquis n'est jamais perdu.

Pour n'avoir pas su acquérir, com bien sont-ils ceux et

celles qu'on

retrouve bras ballants à la recherche d'un emploi aujourd'hui réservé aux meilleurs?

La résolution de conduire nos jeunes au meilleur épanouissement possible doit s'accompagner de patience, de persévérance. Elle doit être soutenue et réchauffée par l'amour que nous portons à nos garçons et à nos filles.

Elle doit être éclairée par des con¬

naissances puisées, avec discerne¬

ment, dans des lectures, des confé¬

rences, des conversations. Et par l'expérience du corps enseignant et des responsables de l'éducation dans notre canton.

Sans doute ne sait-on pas encore très bien ce qu'est la volonté. Le cerveau, ce prodigieux instrument pesant à peu près trois livres et développant une énergie d'environ vingt watts, on ne le connaît pas suffisamment pour en expliquer tous les mécanismes.

Les quelque douze milliards de neu-

N r0iiblion^ obse ',

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|esadul'imples.,1Si l«ur „t rrùeU*

ser.g"g^ hissOns n°«sne f«o«ssflVnSe

lente"1

rones qui composent ce central télé¬

phonique, on en ignore les con¬

nexions. On y peut déceler de très fines lésions ou certains «courts- circuits» qui, on le suppose du moins, en altèrent le fonctionne¬

ment. Il n'est d'ailleurs pas seul en jeu pour dicter nos actes.

Mais ce qu'on nomme volonté, c'est précisément la puissance dirigée par un idéal, qui permet de choisir cons¬

ciemment, entre deux actes, le meil¬

leur. Cette puissance, tout comme celle des muscles, se cultive. Avant de devenir toute naturelle et «supé¬

rieure», comme la performance phy¬

sique pour l'athlète, elle se développe par l'entraînement, par l'effort.

Un des dangers de notre civilisation occidentale, baignée dans le bien-être matériel, est de tendre à supprimer le goût de l'effort. On ne monte plus un escalier: on emprunte l'ascenseur.

On n'effectue plus de longues mar¬

ches: on prend un véhicule à moteur.

Tandis que des hommes réalisent des prodiges de ténacité, explorent le cosmos ou lancent des fusées capa¬

bles d'envoyer à notre petite terre des photos prises à des centaines de millions de kilomètres, l'immense majorité de leurs contemporains re¬

cherchent trop, désormais, la facilité.

Dans nos écoles, on ne fait bientôt plus d'additions, de multiplications ou de divisions: chaque élève a sa propre machine à calculer. Et que dire de l'audio-visuel qui ne va pas tarder à être complété d'un ordina¬

teur...

Emmenons nos enfants avec nous dans des promenades fatigantes. Ne les laissons pas quitter l'exécution d'une tâche raisonnable avant qu'elle ne soit achevée. Soyons très fermes pour qu'ils s'y soumettent. La vo¬

lonté la plus faible peut être ainsi fortifiée, et l'éducation tout court est au premier chef l'éducation de la volonté.

Gérard Bourquenoud 4

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NOUS LES JEUNES

J

Une jeune fille nous raconte ouvertement sa «fugue»...

«Partir», c'est un mot merveilleux qui m'évoque de nombreux souvenirs, qui est important pour chaque individu, je pense.

Quand j'entends ce mot, il me vient tout de suite à l'esprit cette première fois où je suis vraiment partie physiquement, moralement et mentalement... je sentais tout ce qui fait partie de moi. Vivre vraiment.

Je m'en souviens comme si c'était hier... Un samedi soir, vers onze heures, je sortis de ma maison en pensant juste prendre l'air dans la forêt voisine, flâner un moment, me balader un peu. Je me sentais bien ce soir-là et je me plaisais dans cette atmosphère... où tout était sombre... sans un bruit... où l'on distinguait à peine quelques ombres fantastiques et quelques formes bizarres. Je n'avais ni provisions, ni sac de couchage, et pourtant je n'avais plus aucune envie de retourner chez moi. Je ne savais pas où j'allais... mais j'entendais dans mon cœur un appel qui me guidait, qui me disait: «Va, marche encore!»

Et j'avançais, je montais, encore plus haut, toujours plus haut... le ciel me paraissait de plus en plus beau, les étoiles et la lune de plus en plus étincelantes, la montagne toujours plus proche de moi, et toutes ces masses de forêts noires que je voulais traverser, encore plus mystérieuses.

Je sentais en moi comme une énergie, une puissance, un aimant qu'on attire, et plus rien ne pourrait me détourner maintenant.

Je ne pense pas qu'il existe de mots assez forts, assez vrais, pour exprimer ce qu'il se passait dans ma tête et dans mon corps. Je me sentais plus que jamais cette petite fille innocente et pas plus responsable qu'un nouveau-né. J'étais vraiment seule, per¬

sonne ne savait rien, personne n'était là, pour me comprendre, pour me répondre. Où dormirai-je cette nuit? Même moi, je n'en connaissais pas la réponse. Mais cette envie d'aller tout en haut fut trop forte, cette fois- ci, pour s'arrêter au niveau des idées. Tous mes sens, tout ce qui fait partie de moi se portaient sur cette montagne. Et l'illusion, le rêve étaient là... ils hantaient mes pensées...

Je m'imaginais déjà petite bergère, gardant humblement ses moutons dans les verts pâturages, les ramenant le soir à la bergerie, puis, filant ou tissant de la laine en chanton¬

nant dans sa chaumière.

Il devait être maintenant en tout cas deux heures... et je marchais toujours... je distin¬

guais maintenant le sommet de la monta¬

gne... je n'y étais pas loin... encore deux kilomètres et je serai à la cime... je tiens absolument à dormir tout en haut.

Je ne savais pas vraiment où j'allais dormir et ce que je trouverais au sommet, mais j'avançais, comme un robot presque, sans me poser aucune question, sans me faire

aucun souci sur les conséquences que pour¬

rait avoir cette fuite de la maison. Sans hésitations, je suivais mes pensées... il me semblait que ma place était vraiment là, là où j'étais et là où j'allais... nulle part au monde, pour vous le dire sincèrement, je me serais sentie mieux.

Enfin, après quatre heures de marche, je parvins vraiment à la pointe, au point culminant de la montagne. Je sentis couler en moi quelque chose de merveilleux, de fantastique, une grande source d'amour et de bonheur que j'aurais voulu partager avec tous les occupants du monde. Je m'assis en tailleur et mon regard fut attiré par un arbre... ses branches battues par le vent... ses feuilles lumineuses sous ce puissant clair de lune... un arbre et toute sa fierté sauvage, un arbre qui s'animait sous la caresse brutale du vent, un arbre qu'il me semblait avoir déjà rencontré et aimé.

Puis je tournai la tête et je devinais, à quelque 200 mètres à peine, la silhouette d'un petit chalet qui me semblait inhabité, abandonné.

Oh! est-ce possible? Ici, une petite cabane?

D'un coup je retrouvai toutes mes forces et

Réfléchir et attendre... Attendre quoi?

je courus jusqu'à cette remise... j'ouvris la porte... je ne voyais rien... je craquai une allumette et je découvris une bougie déposée sur la table... je m'en servis pour visiter la remise... les portes grinçaient... le vent hurlait... mais moi, je chantais. Il n'y avait personne... j'avais froid... mais j'étais heu¬

reuse.

Je mis une bonne demi-heure à me faire un feu. Ces flammes vivantes et tortueuses, cette puissante chaleur qui se dégageait, je les ressentais comme si elles brûlaient en moi. Il y avait dans ce feu une même vitalité, une même force, une même vérité qu'à l'inté¬

rieur de mon coeur. Et même, pendant un certain temps, j'eus comme l'impression que ce feu m'hypnotisait... mon regard n'arrivait plus à s'en détourner... et je sentais mes joues se mouiller... des larmes couler... je pleurais... de bonheur... je fermais les yeux...

j'étais bien... je m'endormis.

Le rêve que je fis cette nuit-là fut aussi fantastique, aussi merveilleux que la soirée que j'avais passée dans cette cabane. Je marchais dans la forêt... aux sons graves et envoûtants... et tout à coup... une clairière...

j'étais imprégnée d'une lueur argentée... je pleurais sous le soleil... l'odeur du sol m'enveloppait... j'étais étendue sur un lit de fleurs... je m'abandonnais au rythme de la nature... et la vie ne cessait pas d'être belle.

«Partir», je crois que chaque être ressent cet état ou ce fait différemment. Pour ma part, c'est vraiment sortir de la dure réalité, me retirer, seule, et vivre le plus simplement possible, me sentir bien, pouvoir enfin être moi-même, laisser tomber les concepts, les barrières morales, suivre ce guide précieux qu'est notre conscience, oublier, vider cet EGO qui nous détruit, vivre le moment présent, jouir de chaque instant, continuelle¬

ment, sans toujours miser notre bonheur dans le futur.

Là-haut, je remplis mon cœur du silence, du calme qui plane constamment dans ma montagne. Je chante... je m'écoute chanter...

le matin, je ne suis plus réveillée par cette horrible sonnerie, mais par un doux chant d'oiseaux... j'ai l'impression de Vivre (avec un grand «V»).

«Partir»... je crois que j'ai exprimé le plus sincèrement possible comment je ressentais ce mot... la montagne... Cette première nuit où elle m'a si bien accueillie restera à jamais gravée dans ma mémoire. J'ai pu découvrir que le Vrai Bonheur n'est qu'en soi-même et pas ailleurs... il n'est vraiment pas nécessaire de parcourir des centaines de kilomètres pour le trouver... ou pour «PARTIR».

Nanouche KÜ&ÄE&L. 5

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Préparation: ajouter le sucre vanillé et la cannelle au jus de raisin.

Chauffer sans laisser bouillir. Ramollir la gélatine dans l'eau froide pendant 10 minutes, bien égoutter et ajouter au jus de raisin chaud.

Ajouter le kirsch et bien remuer, afin que la gélatine soit dissoute.

Laver et préparer les fruits, les couper en dés de 1 x I cm. Dresser ces dés dans un plat et y verser le liquide chaud. Veiller à ce qu'ils soient bien recouverts de liquide. Bien laisser refroidir (de préférence pendant toute une nuit). Passer le plat rapidement sous l'eau chaude et démouler la gelée avant de servir. Battre la crème en neige et garnir ce dessert rafraîchissant selon votre goût.

Petit tuyau: le kirsch peut être ajouté ou non - ou éventuellement remplacé par du rhum.

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TOURISME

A

V ET VACANCES

J

Le Salon des vacances à Montreux:

du concret

Pour son 25e anniversaire, le Salon interna¬

tional du tourisme et des vacances quitte Lausanne pour se rendre dans les locaux ultra-modernes de la Maison des Congrès, à Montreux. Cette importante décision a été prise dès que les organisateurs se sont rendus à l'évidence que la poursuite de leurs relations avec la direction du Comptoir suisse de Beaulieu devenait impossible, bien que leur collaboration ait duré 24 ans.

Deux mois ont suffi à négocier le change¬

ment de cap et préparer la nouvelle base du Salon des vacances qui fut présentée dans le détail par MM. Hans Behrmann et René Chapuis, respectivement président et direc¬

teur du salon, entourés des membres du comité et des collaborateurs habituels, lors d'une réunion d'information organisée le 7 juillet dernier à la Maison des Congrès.

surface vient d'être doublée et qui, comme devait le préciser M. Cevey, seront prochai¬

nement rebaptisées «Centre de congrès et d'expositions de Montreux».

Il ressort également de cette rencontre que les conditions de location présentent de nombreux avantages ainsi qu'en témoignait le dossier de documentation et d'inscription remis à cette occasion. Le prix du m2 est fixé à 55 francs (dégressif jusqu'à 44 francs, selon la surface) et s'entend sans supplément pour les aménagements généraux tels que moquette dans les couloirs, branchements électriques, etc. De plus, la moitié du prix de location est affecté au budget promotion et publicité. Le matériel d'exposition ultra¬

moderne offre encore d'autres possibilités intéressantes. A titre d'exemple, un stand de 9 m2, avec parois en stratifié blanc, enseigne

Une cinquantaine d'exposants potentiels des secteurs concernés, tels que le tourisme et voyages, le camping et caravaning, le nau¬

tisme, les sports et jeux, ont pu prendre la mesure des possibilités remarquables que leur offrent le site de Montreux et les 12 000 m2 d'exposition d'un seul tenant de la Maison des Congrès. L'auditoire a ensuite reçu l'assurance de MM. Jean-Jacques Ce¬

vey, syndic de Montreux, président de l'ONST, et Michel Ferla, directeur de l'Of¬

fice du tourisme, que tout serait mis en oeuvre pour accueillir la manifestation dans les meilleures conditions. Les participants ont ensuite visité les installations dont la

et raison sociale, revient à 1100 francs et à 1500 francs s'il est équipé d'un comptoir, d'une chaise, d'une table basse, de deux fauteuils, de deux spots raccordés et de moquette au sol. Pour un modèle de 18 m2, selon l'option choisie, les prix sont respecti¬

vement de 1900 francs et 2600 francs. Le caravaning et le nautisme peuvent exposer en plein air sur les quais qui resteront accessibles au public sans droit d'entrée.

Dans ce cas, leur participation aux frais généraux est de 25 francs par m2. Les solutions techniques proposées par la Mai¬

son des Congrès - TV en circuit fermé avec écriture électronique, installations audio¬

visuelles, ordinateur pour réservations et traitements bancaires, air comprimé, gaz, eau sous pression, etc. - laissent vraiment libre cours à l'imagination des organisateurs et des exposants.

Il s'agit également de tirer le meilleur parti des avantages montreusiens. La région et toute son infrastructure touristique offrent un cadre idéal pour «vendre des vacances».

Elle est située à l'exact point de rencontre des grandes autoroutes européennes E4 - E2, les portes du Salon des vacances se trouvant ainsi à moins d'une heure de route de Genève (50'), Berne (45'), Sion (30'), Lau¬

sanne (20'). 94 trains s'arrêtent chaque jour en gare de Montreux. Quant aux zones économiques environnantes, elles représen¬

tent un réservoir de 1,2 mio de visiteurs de 16 ans et plus, parmi lesquels recruter des acheteurs. La Maison des Congrès a la réputation d'attirer plus de clients que de curieux et jouit, grâce à ses succès de vente, d'une excellente réputation internationale.

Ayant en main ces solides atouts, le Salon des vacances entend désormais se profiler comme une manifestation spécialisée qui abrite quatre secteurs fixes sous un même toit.

Les participants pourront sans conteste met¬

tre à profit ces conditions nouvelles d'expo¬

sition:

- Le tourisme et voyages jouit d'un environ¬

nement naturellement tourné vers la pro¬

motion touristique, ainsi que du tarif avantageux de stands tout équipés.

- Le nautisme est dans son élément. Il peut utiliser le lac pour des démonstrations et expositions spéciales.

- Le camping et le caravaning disposent du cadre admirable en plein air que sont les quais de Montreux.

- Les sports et loisirs peuvent s'associer à de nombreuses activités de la région dont l'équipement sportif est réputé.

L'imbrication astucieuse des niveaux de la Maison des Congrès permet de concevoir l'ouverture d'un secteur sur un autre et facilite la circulation des visiteurs de l'un à l'autre.

Gageons que tant l'environnement naturel que l'architecture et l'esprit marketing de la Maison des Congrès sont un gage de réussite qui permettra de construire, à l'occasion du 25e anniversaire du Salon des vacances, un grand marché des vacances, contrasté et attractif. Plusieurs dizaines d'inscriptions sont déjà enregistrées et laissent augurer de la suite.

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DE VOTRE PALAIS

Buffet de la Gare, Pensier:

un restaurant nouveau pour une cuisine gourmande

Au bord du lac de Schiffenen, sur la route Fribourg-Morat, dans une nature encore intacte et baignée de soleil, Pensier est magnifiquement présent. Au cœur de ce hameau sis sur la commune de Barberêche, le Buffet de la Gare, un café-restaurant qui vous convainc tout à fait qu'il faut s'y arrêter. Cet établissement a en effet fait peau neuve au début de cette année avec l'arrivée de nouveaux tenanciers, Werner et Hildegard Gcetschi-Piller, qui en sont les propriétaires.

Une réussite

Depuis le 16 avril 82, Pensier s'enorgueillit d'un nouveau restaurant. En fait, c'est plutôt d'une renaissance qu'il s'agit. Car, pour chacun dans la région, le BufTet de la Gare de Pensier recèle une histoire colorée, vivante, mais qui avait un peu perdu de- son élan. Aujourd'hui, il entame une nou¬

velle existence au service d'une clientèle locale et de passage. Ce qui est encore plus réjouissant, c'est que le bois est utilisé à bon escient, le liège donne un effet particulier au café, le mobilier a été choisi avec beaucoup

de goût, les rideaux et les tentures s'harmo- De gauche à droite: la fllle cadette des tenanciers; Hilde et Werner Gœtschi-Piller, les propriétaires de cet établissement; Christian Friedli, chef de cuisine; et Kouki, la serveuse.

L'estaminet où chacun s'informe mutuellement de ce qui se passe dans ce hameau.

nisent fort bien pour donner à l'ensemble de l'établissement un équilibre qui ravira aussi bien les dîneurs d'un soir que les mariés d'une vie, sans oublier les ouvriers ou employés des repas de midi qui trouvent une ambiance agréable créée non seulement par le décor, mais aussi par l'étincelant sourire de la tenancière et de sa serveuse Kouki.

L'atmosphère qui réchauffe le cœur permet, invite même à la réunion et à la rencontre autour de plats exquis arrosés d'excellents crus suisses et français.

Cela manquait singulièrement dans cette région du district du Lac et les maîtres de céans, Werner et Hilde Gœtschi-Piller ont été bien inspirés en comblant cette lacune par la transformation et la rénovation de cet établissement qui comprend une terrasse, un café, une salle à manger accueillante, un bar pour les jeunes et un jeu de quilles automa¬

tique.

Une cuisine qui promet

On sait que Christian Friedli est un chef de cuisine qui connaît son métier. Mais com¬

ment l'est-il devenu? «Par passion tout d'abord, nous dit-il, puis par expérience.»

Devant ses fourneaux, il est à même de vous mijoter un succulent menu du jour, un steak äfläSßE&L» 9

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M. Christian Frledli devant ses fourneaux.

Une salle à manger toute nouvelle de cinquante couverts pour noces, banquets et repas de socié¬

tés.

ou une entrecôte au grill, des spécialités de saison telles que les cuisses de grenouilles, la chasse en automne, le gratin aux fruits de mer, le filet de sole que nous vous recom¬

mandons vivement, ainsi que d'autres mets sur commande. Conscient du plaisir certain que la plupart des clients recherchent dans la dégustation culinaire, il dispose d'une cui¬

sine où son art peut donner sa pleine mesure pour satisfaire le palais le plus gourmand.

On ne saurait donc tarder à placer le Buffet de la Gare de Pensier dans la sélection des

restaurants où la justesse du ton s'allie avec la qualité des mets.

En guise de conclusion, un café-restaurant qui constitue une escale attrayante pour les hôtes de passage attirés par le calme de ce hameau fribourgeois, la beauté de son pay¬

sage, son charme naturel, les promenades sur les rives du lac, la navigation, la pêche.

En un mot: un café villageois qui invite aux contacts humains.

Texte et photos G. Bd

Une recette de saison

Strudel viennois aux pommes Pièce maîtresse de la pâtisserie autrichienne.

Il existe des Strudels en pâte levée ou feuilletée, mais un vrai Strudel est fait avec une simple pâte à l'eau, qui doit être étirée très finement afin qu'on puisse lire une lettre d'amour à travers.

Celui qui n'est pas sûr de son art peut mettre le Strudel dans une feuille de papier d'alumi¬

nium, ainsi s'il éclate pendant la cuisson ce n'est pas grave.

2S0 g de farine, 30 g de beurre fondu, un peu de sel, de l'eau tiède, 1 œuf battu, 1,5 kg de pommes acides, 80 g de chapelure, 125 g de sucre, 65 g de raisins de Corinthe, 65 g d'amandes hachées, 1 paquet de sucre va¬

nillé, 1 cuillère à thé rase de cannelle, '/s 1 de crème, 40 g de beurre.

Faire une fontaine avec la farine, y verser le beurre fondu, le sel et autant d'eau qu'il faut pour obtenir une pâte lisse et élastique (environ '/s 1). Recouvrir la pâte avec une terrine préalablement chauffée et laisser reposer 20 min. Peler les pommes et enlever les pépins, les couper en tranches, saupou¬

drer de sucre et de chapelure, mélanger avec les raisins secs, les amandes, le sucre vanillé et la cannelle.

Faire quatre parts avec la pâte, les étendre sur une toile farinée, puis les étirer à la main

aussi minces que possible. Badigeonner les pâtes de crème, y étaler la farce, puis les enrouler. Les disposer sur une plaque grais¬

sée et faire cuire environ 1 heure à

210-220°, en les badigeonnant de temps à autre avec du beurre fondu afin que la croûte devienne légère. Selon les goûts, saupoudrer de sucre glace.

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r a ELLE ET LUI

Programme standard lingerie dames Fidèles à une qualité constante et suivant la

tendance au naturel, nous continuons d'atta¬

cher beaucoup d'importance à des fibres naturelles aussi pures que sélectionnées

telles que la soie, la laine vierge et le coton, et à une finition extrêmement soignée, à un confort maximum et des coupes fonctionnellement optimales.

Des dentelles de Calais ou Raschel or¬

nent les différents modèles tels que les spencer à manches courtes, les chemises et camisettes à bretelles étroites et larges, les slips ou culottes.

La lingerie de jour Hanro englobe en outre de la lingerie de sport et de ski en pure soie et laine.

Des combinaisons harmonieuses de cou¬

leurs, des matériaux et des dessins (mix and match) ainsi que des détails fonction¬

nels marquent de leur empreinte le style de la collection d'hiver Hanro de lingerie et de homewear. La palette s'étend des douces teintes pastel pour la lingerie proprement dite aux coloris lumineux puis plus foncés et chauds du homewear Siesta.

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veau style romantique agrémenté de volants et de ruches.

Nos qualités et mélanges de tissus (doux, flanelléset moelleux au toucher) ga¬

rantissent, outre un con¬

fort de port fonctionnel, de nombreuses possibilités de combinaison et un lavage sans problèmes.

Linge de corps masculin Hanro Automne/hiver 1982/83 Outre au niveau élevé de la qualité des matériaux des sous-vêtements masculins, nous veillons à un confort de port hors pair du linge de jour et à des coupes fonctionnel¬

lement optimales.

En créant le caleçon américain (boxer-short) en toile de soie à motif(Nadelstreifen?) imprimé dans les couleurs bambou, delft et pomme, Hanro a transposé un rêve améri¬

cain en qualité Hanro. (Qualité 3090)

MlWSL 11

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BÉNICHON DE LA PLAINE 11-12-13 septembre 1982

A la boulangerie de Cheyres vous trouverez ces spécialités:

Cuchaules, pains d'anis Moutarde de bânichon Cuquettes, beignets, etc.

Fam. SAUTHIER, Cheyres Tél. 037/63 12 29

ORSONNENS

Auberge du Cheval-Blanc Samedi 11 septembre, dès 20 h.

Dimanche 12, dès 15 h. et 20 h.

GRANDE BÉNICHON

Duo

Menus de bénichon Recrotzon:

dimanche 27 septembre Fam. Roger Kaufmann Tél. 037/53 11 06 Réservez vos tables s.v.p.

Hôtel de la Belle-Croix

1680 Romont Tél. 037/52 23 41

Famille Dorthe-Ecoffey Dimanche 12 septembre GRAND MENU DE BÉNICHON Samedi 18 septembre ouverture de la chasse avec toutes ses spécialités Recrotzon: 26 septembre Cave réputée

CUCHAULES Toujours au beurre CUQUETTES À LA CRÈME

CROQUETS AU BEURRE Toujours la qualité Remy!

PAINS D'ANIS

sr* Tea-Room

CONFISERIE REMY 1630 BULLE

Qrand'Rue La véritable

moutarde de bénichon (pur vin cuit de poire)

Tél. 029/2 76 48 Pâtés froids veau et gibier

Rue de Vevey Bulle

Tél. 029/2 72 78 Café-Restaurant

AUX

jbTROIS TREFLES*

Restaurant renommé pour:

ses menus - ses spécialités è la carte Samedi 11 septembre, dès 20 h., concert Spécialités de bénichon Dimanche 12 septembre - 11 h. - 15 h. - 20 h.

Concert et spécialités de bénichon

Mercredi 15 septembre: ouverture de la chasse

Antoine Santarossa

CAFÉ-RESTAURANT £e @uillaume-%ell Samedi 11 et dimanche 12 septembre

Grand MENU DE BÉNICHON Dès le 15 septembre:

- cuisses de grenouilles fraîches - ouverture de chasse fraîche

1758 Villaz-St-Pierre Tél. 037/53 11 04 Famille A. Devaud

BULLE HÔTEL DE VILLE

GRANDE BÉNICHON Samedi 11 septembre 1982

Avec l'excellent orchestre

Unique soirée dansante

(6 musiciens)

BARS - AMBIANCE Organisation: FC Bulle

i2

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f

TRADITIONS

A

V DE CHEZ NOUS

J

LA BÉNICHON (anciennement dédicace ou vogue) C'est la fête profane par excellence. La

danse, les jeux, soit les divertissements annuels n'ont pas été imaginés dans le monde contemporain.

Aussi ne faut-il pas s'étonner que les origi¬

nes de la «bénichon» se perdent dans les temps les plus reculés.

En effet, selon Etienne Suter et Gabriel Bise, c'était à l'origine la fête de la bénédiction, c'est-à-dire l'anniversaire de la dédicace de l'église paroissiale, et partout on organisait grandes cérémonies et joyeux festins. Cette coutume remonterait aux premiers siècles après J.-C., voire au début des temps chré¬

tiens. La fête alors devait avoir un caractère purement sacré, austère, et ce n'est que peu à peu qu'elle évoluera vers des réjouissances profanes. L'un des plus anciens documents relatifs à ce sujet date de 1443, et on y trou¬

ve déjà le mot bénédiction sous la forme

«bénission» qui se rapproche passablement de «bénichon». C'était une ordonnance qui avait pour but de réprimer les troubles que provoquaient les vagabonds aux jours de fête. A cette époque, les dédicaces de Notre- Dame de Duremberg à Cormondes et de St- Cyr à Bösingen étaient célébrées avec beau¬

coup de faste. On y envoyait chaque fois trois sautiers pour faire régner l'ordre.

En 1596, il est demandé que toutes chan¬

sons, danses et jeux soient «chassés» des

«dédicaces», afin d'empêcher les nombreux abus que ces fêtes occasionnent. Or, en 1600, on apprend qu'un grand festin se donne chez les Capucins de la ville, le jour de la «dédicace». Faut-il en déduire que l'or¬

donnance précédente avait été levée? Non!

Le repas annuel des autorités se déroulait à cette date, chez nos Révérends Pères, et il faut croire que ces derniers y prenaient cordialement part, à panse déployée. Les comptes de ces dîners sont restés, et le chiffre des dépenses est vraiment impressionnant, surtout si l'on songe qu'à cette époque les moyens d'existence de la plupart des gens étaient extrêmement limités.

Au début du XVIIe siècle, la «bénichon» de Gruyères jouissait d'une grande renommée.

On en célébrait même plusieurs, celles, entre autres, de Saint-Théodule et de Saint-Jean.

Une décision du Conseil, de 1633, porte: «II ne sera publié qu 'une bénichon franche, celle de Saint-Théodule, et que si l'on veut en publier d'autres, le banneret eût à s'y oppo¬

ser, au nom du pays». Une «bénichon franche» était probablement celle dont la commune acquittait en partie les frais. Les autorités communales auront certainement présenté une pétition, gage d'économie. En 1636, il fut même interdit de danser le jour de la dédicace, à ceux qui ne bénéficiaient pas d'une permission spéciale du bailli! On

estimait sans doute trop nombreux les abus qui se commettaient.

De 1617 date une ordonnance intéressante, concernant spécialement les concours de tir des «dédicaces», à Fribourg même. On recommandait aux tireurs d'y venir nom¬

breux, avec munition, en bon équipage et surtout avec beaucoup de bonne humeur».

On les obligeait à se rassembler sur la place

de Notre-Dame, après la messe, et de là «à marcher en bon ordre, jusqu 'aux Places», où s'effectuaient les concours et la distribution des prix. C'est probablement cette ancienne coutume qui a donné naissance aux stands de tir des forains, toujours en vogue sur nos places de fête, où l'on peut gagner un petit ours aux pieds de velours ou une grande

poupée aux yeux clignotants. Pour les ré¬

jouissances publiques, on engageait des mu¬

siciens ambulants. Ils arrivaient en troupes, enguirlandés et revêtus de leurs costumes de bouffons, aux couleurs rouge et jaune. Et tandis qu'ils jouaient sur une estrade, des pitres et des acrobates répartis aux alentours contribuaient à maintenir sous le charme la foule curieuse et bruyante. L'insolite, l'extraordinaire et le merveilleux ont tou¬

jours fasciné les esprits. Jusque tard dans la nuit, les chants des violons se mêlaient aux rires grotesques des bouffons. Les commu¬

nes payaient en partie les frais de ces fêtes.

En 1670, ces gens du voyage furent inter¬

dits, et l'on ordonna au public de ne danser qu'au son des fifres et des tambours. Chaque commune était même obligée d'avoir à

■ Àv - V '

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Le peuple décida d'enfreindre le règlement... et de danser.

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BÉNICHON DE LA PLAINE 11-12-13 septembre 1982

Buffet de la Gare 1680 Romont

Tél. 037/52 23 47

Dimanches 12 septembre et 26 septembre traditionnel

menu de bénichon (avec poires à botzi)

Veuillez réserver vos tables s.v.p.

M. et Mme Michel Deschenaux-Hostettler

Chef de cuisine Tél. 037/52 23 47 Hôtel-Restaurant l'Escale à Givisiez

Tél. 037/26 27 67

Dimanche 12 septembre GRANDE BÉNICHON animée par un orchestre champêtre

Menu traditionnel

Se recommande: Famille Zosso-Kaeser

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Tél. 029/2 71 87 (carrefour de la Poste) Samedi: 16 h.

Hofes 10, rue Victor-Tissot - BULLE

Fermé le lundi Entrée dans la cour

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250 gr. Fr. 4.- POSIEUX Restaurant de la Croix-Blanche

Samedi soir 11 et dimanche è midi 12 septembre:

SON TRADITIONNEL MENU GASTRONOMIQUE DE BÉNICHON Médaille d'or è l'HOSPES Berne

Recrotzon: dimanche 26 septembre

Priàre de réserver vos tables au 037/31 11 70 Fam. Buchilly

VILLARSIVIRIAUX Dimanche 12 sept.,

dés 11 h.: CONCERT-APÉRITIF Dimanche et lundi,

dés 15 h. et 20 h.

Grande bénichon conduite par le

STIMMUNGSKAPELLE SENSEGRUESS 4 ou 5 musiciens

Auberge du Gibloux Menu traditionnel de bénichon Fam. B. Bifrare-Aubras Tél. 037/53 11 71 Veuillez réserver s.v.p.

Recrotzon:

dimanche 26 septembre

Au Terminus à Romont Cantine chauffée GRANDE BÉNICHON Samedi et dimanche 11 et 12 septembre

Dimanche: concert-apéritif GRAND BAL

conduit par l'excellent orchestre populaire FANDANGO Bar - Ambiance du tonnerre - Menu traditionnel

Réservez vos tables s.v.p., tél. 52 22 36 Un accueil chaleureux vous attend Recrotzon: samedi 25 et dimanche 26 septembre

Famille Cotting

Farvagny-le-Grand Hôtel du Lion-d'Or

Dimanche 12 et lundi 13 septembre Grande bénichon avec orchestre BAR

Menu traditionnel de bénichon Recrotzon: dimanche 26 septembre Fam. Crisci - Tél. 037/31 11 30

14 AâlàôUÂâ-

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disposition un exemplaire de chaque instru¬

ment pour les manifestations populaires. Il faut relever cette triste évolution dans la mentalité du gouvernement: en 1617, il introduisait une parade de tireurs rigoureu¬

sement organisés, et, environ cinquante ans plus tard, il brimera les amateurs de fantai¬

sies et de clowneries.

On constate que si nos ancêtres aimaient le plaisir et la bonne chère, ils savaient y renoncer lorsque des circonstances spéciales l'exigeaient, ainsi qu'en témoigne cet extrait d'un protocole de Rueyres-les-Prés: «Le 5 septembre 1727, l'honorable commune de Rueyres, assemblée au sortir de l'église, ayant considéré et fait attention aux suites fâcheuses que causent les bénichons, a, d'un commun accord et pour des raisons particu¬

lières, arrêté que dans l'espace de huit ans on ne fera aucune bénichon (danse) dans la commune, sous le ban (risque d'amende) de dix florins». On se demande quelles pou¬

vaient être ces «raisons particulières». En 17 31, on interdit la danse dans tout le canton

«sauf le jour de la dédicace du lieu, noces et repas du voisinage». En 1742 est publiée une longue ordonnance de la Chancellerie de Fribourg. Elle fixe spécialement que, dans chaque paroisse, on ne pourra célébrer qu'une «dédicace», afin d'éviter les désor¬

dres importants qu'occasionnent les «béni¬

chons» locales. En effet, lorsque se produi¬

sait une fête dans une commune, on en profitait pour danser dans tout le canton.

L'année présentait ainsi une succession inin¬

terrompue de fêtes. L'ordonnance que nous venons d'évoquer mérite d'être reproduite entièrement:

«Nous l'Avoyer, Petit et Grand-Conseil de la ville et canton de Fribourg, savoir faisons par cette (ordonnance) qu 'ayant mûrement réflé¬

chi sur les désordres et abus qui se font dans les dédicaces que l'on tient trop fréquemment

dans nos villes et pays, et surtout de ce qu 'au lieu d'y servir et glorifier Dieu selon l'inten¬

tion de notre sainte Eglise, on commet et pratique toutes sortes d'excès, de querelles, batteries et débauches, à la plus grande ruine de nos sujets: à cause et pour telles considé¬

rations, Nous Nous voyons obligés, afin de réprimer tels abus et inconvénients, d'abolir, ainsi que Nous abolissons par la teneur des présentes toutes les dédicaces à la réserve de celle de la paroisse, en sorte que l'on ne pourra ne tenir à l'avenir dans une paroisse qu'une seule dédicace, le jour qu'on a coutume de célébrer dans la paroisse, et sans qu'il soit permis de faire dédicace à part, dans d'autres villages et endroits sinon au

jour de la dédicace de la paroisse, sans néanmoins toucher au service divin, qui se pourra faire dans les Eglises et Chapelles, comme du passé.

Et pour que Nostre présente ordonnance soit tant mieux observée et ensemble ôter toute occasion à y contrevenir, il est défendu à tous et à un chacun de danser et sauter en rond le jour des dédicaces abolies, réformées et séparées de celle de la paroisse, aussi bien que de mener du vin pour le vendre dans les endroits où il n'y a pas de cabaret. Le tout sous le ban (risque d'amende) de cinquante florins-bons, payables par chaque cabaretier qui aurait constitué les joueurs de violon, ou laissé danser chez lui les jours des dédicaces qui sont présentement réformées et abolies, sauf celle de la paroisse. Payable dite amende de 50 livres encore, tant par la jeunesse qui, contre attente hasarderait et entreprendrait d'introduire des joueurs de violon, pour danser, soit dans une maison ou place publique, que pour les joueurs de violon, eux- mêmes, aussi de 50 livres...»

Cependant, c'est en 1747 que fut promul¬

guée l'ordonnance qui a pour nous le plus grand intérêt, celle qui fait étape dans l'histoire des «dédicaces» et qui marque l'origine de la «bénichon» telle que nous la célébrons encore. En effet, cette disposition laisse à chaque paroisse le soin de fêter religieusement la dédicace de son église, mais ordonne de remettre à un jour fixe pour tout le canton, les réjouissances profanes et surtout la danse. On choisit le deuxième dimanche de septembre, et cette date, nous l'avons gardée pour la majeure partie des

«bénichons». Cette ordonnance fut recopiée dans presque tous les livres des seigneuries dépendant de la Chancellerie. La voici:

«Dédicace. Les dédicaces particulières sont toutes fixées au deuxième dimanche de septembre.

Sachant combien la vie licencieuse et les débauches excessives auxquelles ont cou¬

tume de se livrer la plupart de nos sujets aux is

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jours de Dédicaces sont contraires et nuisi¬

bles au bien tant public que particulier, qui y arrivent ordinairement, et pour éviter l'amas prodigieux de gueux et mendiants, dont les paroisses en telles réjouissances sont annuel¬

lement surchargées, de même que pour remédier à tous les autres excès qui s'y commettent à pareils jours, Nous avons pour effet de Notre paternelle prévoyance, saisi le moyen qui nous a paru le plus propre à mettre un frein à ce dérèglement. C'est pourquoi sans toucher en rien au service divin et cérémonies de l'église, Nous avons décrété et ordonnons par les présentes, que dans les lieux de Notre obéissance, sans exception d'aucun, toutes les réjouissances et divertissements des dédicaces soient remis et fixés au deuxième dimanche de septembre, auquel jour seulement il sera permis de danser et se divertir, quoique avec modéra¬

tion, tant sur les places publiques que dans les cabarets... et dans les endroits où se vend ordinairement du vin...»

Séance du 13 juillet. «Il est donné lecture d'une lettre de MM. les ecclésiastiques du décanat d'Estavayer-le-Lac, confirmant ce qui est revenu de divers côtés, que dans cette ville et dans quelques villages de la Broyé, on a l'intention de danser le dimanche de la vogue générale, malgré la disposition de l'art. 31 de la nouvelle loi sur les auberges, interdisant absolument la danse les diman¬

ches et jours de fête. Les raisons invoquées par ceux qui ont l'intention de violer la loi consistent à prétendre que celle-ci ne prohibe, le dimanche, que la danse dans les auberges et autres établissements publics, mais nulle¬

ment la danse organisée par des particuliers en dehors d'une auberge; que par conséquent une danse organisée dans ces conditions ne tombe pas sous le coup de la loi. Le Conseil estime que cette manière d'interpréter la loi tombe à faux, car il est incontestable que l'intervention du législateur a été de défendre toute danse publique les dimanches et jours de fête; or la danse telle qu 'on veut l'organi¬

ser à Estavayer et dans quelques autres

parties de la Broyé, revêt sans contredit un caractère public, vu qu'elle aura lieu publi¬

quement et que les étrangers y seront admis.

On décide en conséquence d'inviter MM.

Menoud, président du Conseil, Schaller et Python, conseillers, à se constituer en comité, pour aviser sans retard aux voies et moyens destinés à faire respecter la loi; et à faire ensuite rapport sur les décisions qu 'ils auront prises à cet égard.»

Du 6 septembre 1889. «La Direction de Police expose que le Préfet du district de la Broyé éprouve des craintes au sujet de l'application de la loi sur les auberges, dimanche 8 courant, à l'occasion de la vogue

générale. On se propose d'aller à l'encontre de la disposition statuant que la danse est interdite le dimanche. Afin de faire respecter la loi, le Préfet demande un renfort de gendarmerie. On décide de mettre à sa disposition une force suffisante, sous le commandement du commandant de gendar¬

merie lui-même.»

Et l'on continuait, à Estavayer, de préparer la «bénichon». Les Broyards auraient-ils spécialement forte tête? En tout cas, ils étaient même devenus franchement hostiles au gouvernement. On a raconté que des membres de la jeunesse avaient placé au sommet d'une perche une poupée et qu'ils la faisaient bouger au moyen d'un fil, en criant:

«Saute, Python!». Ce fait cité sous toutes réserves montre que parfois les défenses trop sévères, apparemment non motivées, sont loin d'avoir l'effet désiré et ne servent au contraire qu'à aigrir ceux qui en sont frap¬

pés. Il est certain que même si les Conserva¬

teurs ont grincé des dents en «encaissant»

cette insulte, la réaction de la jeunesse est tout à fait compréhensible.

Et le dimanche de la «bénichon» arriva; et l'on dansa.

«Mais quelqu'un troubla la fête Pendant qu 'ils étaient en train.

A la porte de la ville Ils entendirent du bruit.

Les jeunes garçons s'enfuirent Suivis par les jeunes filles.»

Cinquante gendarmes approchaient. Quel¬

ques jeunes plus hardis voulurent leur résister. Ce fut en vain: la danse fut inter¬

rompue pour le reste de la journée.

Texte tiré du livre de Jean-François Rouiller:

«Portrait des Fribourgeois».

Suite dans l'édition du 6 octobre.

16 JâlâôUàâL.

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f A LA BROYE

Un bouquet de promesses...

Tenir dans ses mains un bouquet où les pavots font contraste avec la dureté du grain qui nous donnera cette farine dont le monde a tant besoin pour vivre, n'est-ce pas là la promesse d'une récolte abondante? La joie de vivre d'une paysanne qui affermit son cœur à la vue des richesses de la vie, offertes par ce bouquet de ce que la terre bien travaillée accorde à ceux qui peinent.

La Broyé fribourgeoise, on le sait depuis fort longtemps, est devenue le grenier du canton grâce à ses cultures de blé et de mais. Ces quelques épis que cette jeune femme d'Auta- vaux a cueilli ne sont-ils pas le symbole de la jeunesse qui se prépare à assumer l'avenir du pays et du monde?

Texte et photo G. Bd

Loisirs sur l'eau

Jouir pleinement de nos lacs, dominer par sa propre force les éléments naturels, savourer le désir de l'évasion, la voile offre tout cela aux amoureux de la vague et du vent. Les grandes taches blanches sur l'onde s'ame¬

nuisent et se confondent avec l'horizon. Le spectacle de ces triangles scintillants, comme s'ils voulaient troubler la vue, animent harmonieusement un miroir uniforme.

Photo G. Bd

La planche à voile, l'un des plus beaux loisirs sur l'eau.

Que pensez-vous d'une promenade en yacht sur le lac de Neuchàtel? Ici, au port de Portalban.

Mi&ÜÜSL- 17

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ARTS ET CULTURE

J

Un lien pictural avec

nos compatriotes de l'étranger

Que savons-nous de nos com¬

patriotes vivant à l'étranger?

Quels sont leurs liens avec la Suisse? Il faut reconnaître que nous connaissons souvent as¬

sez mal ces hommes et ces femmes de la cinquième Suisse!

En organisant la première Biennale des peintres suisses résidant à l'étranger, la Mai¬

son des arts à Denges va per¬

mettre. un mois durant, au public de notre pays d'appré¬

cier des créations artistiques souvent méconnues chez nous.

M. et Mmc Zahnd avaient à

cœur d'organiser cette exposi¬

tion. mais il leur a fallu deux ans de travail et le concours de plusieurs personnalités et ins¬

titutions pour concrétiser leur projet. Ce long et méticuleux effort administratif permettra, dès le 11 septembre, l'accro¬

chage de 120 œuvres des 37 artistes sélectionnés. L'appel lancé par la Société des Suisses à l'étranger a eu un large écho, puisque plus de 600 contacts l'ont suivi. Des 49 artistes inscrits, le jury, présidé par M.

J.-E. Berger, conservateur du Musée cantonal des beaux- arts. en a retenus 37, en se

penchant sur plus de 500 œu¬

vres. Le verdict fut parfois dif¬

ficile à prononcer. En effet, si certaines œuvres refusées manquaient de maturité, on sentait malgré tout celle-ci poindre et prête à s'exprimer.

Je constate, avec plaisir, qu'on compte autant de femmes que d'hommes parmi les partici¬

pants à cette première bien¬

nale. La majorité d'entre eux habitent un pays européen, mais tout de même un tiers des inscrits résident sur le conti¬

nent américain. Ces artistes de talent nous présentent de 2 à

5 œuvres figuratives à l'huile, à l'aquarelle, au pastel ou gra¬

vées. On peut considérer que les conditions de réalisation de cette première biennale vont donner à l'ensemble de l'expo¬

sition, ouverte jusqu'au 10 oc¬

tobre dans une belle ferme vaudoise au cœur de Denges.

un équilibre harmonieux qui nous permettra de percevoir la personnalité de chacun des ar¬

tistes.

Monique l'cwrcgnct

Jean Jäger, le peintre du silence

«Le matin de la vie est. comme le matin du jour, plein de pureté, d'images et d'harmo¬

nie.»

Tandis que Jean Jäger a bien voulu faire passer sous mes yeux une quarantaine de ses œuvres de toutes les époques, j'ai compris mieux que jamais combien ce peintre dont javais vu des toiles dans plusieurs Salons parisiens, à l'exemple de Chateaubriand, poète de

«René», doit aux premières sensations de sa jeunesse.

Ce Suisse de chez nous, né à Pfàfers. non loin de Saint- Gall. il y a un peu plus d'un demi-siècle, s'enivra, tout en¬

fant. de la verte fraîcheur des alpages dominés par les 2800 mètres du «Calanda».

dont les glaciers ont des reflets nacrés d'un blanc cassé de rose, s'accordent si bien avec les bleus magiques de la voûte céleste.

Sans doute si Jäger était resté dans son pays natal, eut-il laissé quelques œuvres solides et même parfois un peu naïves.

Devenu à Paris, entre 1925 et 1965. un des collaborateurs de la maison Sulzer. qui a ré¬

pandu à travers le monde ses constructions mécaniques, il passa les heures qu'il avait de libres à l'Académie Jullian où notre ami Claude Schurr lui prodigua ses conseils, et sur¬

tout. en toutes saisons, il pei¬

gnit les plus beaux sites de no¬

tre pays. Eclectique dans les choix des chefs-d'œuvre de tous les temps, il éprouva d'abord une préférence pour les Franco-Flamands tels que les Lenain ou Philippe de Champaigne dont la rigueur plastique l'enchantait. Plus tard, il s'enthousiasma pour les Impressionnistes et aussi pour leurs précurseurs, inven¬

teurs d'une lumière qui trans¬

forme sans cesse les êtres et les choses...

Ce goût de l'équilibre, d'une part, cette clarté toute neuve.

Suite page 35 18 AUiigUäSL.

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'bonjour monsieur le"

SYNDIC DE...

ESSERT:

UNE TERRE, UNE RAISON D'ÊTRE

Ce village, qui semblait somnoler dans un doux bien-être, s'éveille aux vibrantes réa¬

lités, on bouge et on construit. L'«Intra muros» étant chose sacrée, c'est au quartier de La Bise qu'il s'agrandira. Le quartier neuf de demain comprendra seize maisons familiales et une population nouvelle qui va désormais graviter autour des fermes dis¬

persées dans une campagne où la diversité fait la richesse de ce coin de terre. Situé comme il l'est, le village d'Essert se prête admirablement au jeu quotidien du soleil. A son lever, il lance ses rayons par-dessus le Cousimbert, et tandis que la vallée est dans l'ombre, il vient éclairer la colline, puis le remarquable château seigneurial qui porte le nom de château de La Riedera, à proxi¬

mité duquel il y a une très jolie chapelle et un vieux four à pain.

A Essert, on y entre par Le Mouret ou par Treyvaux. Tout cela ne demande pas beau¬

coup de temps au voyageur qui aime à s'attarder et que les souvenirs intéressent autant que le pittoresque aspect d'une nature intacte peut ralentir sa course et s'asseoir pour admirer ce paysage merveil¬

leux. Je l'ai fait un jour d'été pour rencon¬

trer un homme de trente-huit ans, père de trois enfants, qui possède un sens inné du commerce et qui dirige un garage pour

Là-haut sur la colline, le village d'Essert.

camions et machines agricoles, dont il est le propriétaire depuis 3 ans, une entreprise de voirie qui se charge de l'entretien des routes et du ramassage des objets ménagers dans 60 communes du canton.

Le contact facile et un caractère très ouvert aux affaires publiques, M. Germain Kolly a eu tôt fait de cerner tous les problèmes qui se posent à la collectivité qui l'a appelé au Conseil communal en 1974, puis en qualité de syndic en 1978, mandat que les électeurs lui ont renouvelé en 82. En plus de cette charge, il occupe depuis quatre ans un siège de député au Grand Conseil fribourgeois, où il fait partie de nombreuses commissions.

A l'intention des lecteurs de FRIBOURG illustré, il a bien voulu répondre aux questions que je lui ai posées lors d'un entretien qu'il m'a accordé en toute simpli¬

cité à son domicile, et qui s'est prolongé par une visite au doyen du village, au secrétaire- boursier, au commandant du feu, au gen¬

darme de la région et à un conseiller communal, agriculteur à La Riedera. Cette excursion dans la localité m'a permis de faire plus ample connaissance avec des gens qui assument des responsabilités au sein de la commune et qui, en plus, m'ont réservé un accueil très chaleureux.

G. Bd

Dans la vallée, le bas du village d'Essert.

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INTERVIEW

de Monsieur Germain Kolly, syndic d'Essert

FRIBOURG illustré - Comment se présente la situation économique actuelle de votre commune?

Germain Kolly - Nous pouvons la considé¬

rer comme saine. Les recettes fiscales de l'an passé se sont élevées à 185 000 francs. A ce montant, il faut ajouter un revenu de 100 000 francs provenant de la location de parchets communaux et de l'exploitation des forêts, ainsi que 520 000 francs de recettes extraordinaires. Les dépenses, elles, ont dépassé les 270 000 francs, auxquelles il faut ajouter une somme de 100 000 francs qui représente la part de la commune d'Essert à la construction du nouveau centre sportif de Praroman. Le taux fiscal de nos contribuables est actuellement de 1 fr. 10 par franc payé à l'Etat, y compris l'impôt paroissial. Il est évident que dans les dépen¬

ses citées plus haut figurent les frais de scolarité primaire, que la commune prend à sa charge.

FI - Est-ce que le fait d'être à quelques kilomètres de Fribourg, votre village doit s'attendre à une augmentation de la popula¬

tion?

G. K. - Très peu, du fait que le Conseil communal a limité le développement de caractère résidentiel à un seul quartier dé¬

nommé La Bise, une zone bien définie située à l'entrée est du village, où il y a la place pour construire seize maisons familiales.

FI - L'infrastructure est-elle réalisée?

G. K. - Le plan d'aménagement du territoire a été créé avec la collaboration de plusieurs communes de la région et conçu de manière à permettre à chacune d'elles de pouvoir construire quelques villas et améliorer de ce fait les finances communales. Celui de notre commune est en ce moment sur le bureau du Conseil d'Etat pour approbation.

Membre du groupement d'adduction d'eau du Mouret et environs (GAME), notre

commune est alimentée en eau potable et pour la défense contre l'incendie par la source captée au Moulin à Benz. Son débit s'avère suffisant pour ravitailler les commu¬

nes de Praroman, Villarsel-sur-Marly, Ependes, Ferpicloz, Arconciel, Senèdes, Montévraz, Zénauva, Oberried et Essert.

C'est aussi grâce à ce groupement que notre commune a pu alimenter en eau les trois maisons les plus éloignées du village et qui se trouvent au lieu-dit Le Land, à 930 mètres d'altitude.

Le réseau routier communal est en grande partie asphalté. Il reste à réaliser la route joignant le village par Misely, Le Pontet et

Le Land.

Le plan directeur des égouts est terminé. Il ne reste plus qu'à raccorder le nouveau quartier à la station d'épuration de Marly, dont la commune d'Essert est membre du consortium.

FI - L'exploitation des forêts est-elle facili¬

tée aujourd'hui?

G. K. - Celle-ci est placée sous la responsabi¬

lité du forestier communal, M. Paul-Henri Yerly. De nouveaux chemins forestiers de¬

vront être construits et aménagés pour favoriser l'exploitation des bois. Ces travaux seront exécutés au cours de l'année 83.

FI - L'agriculture n'est-elle pas la toile de fond de votre village?

G. K. - Notre commune occupe une superfi¬

cie de 242 ha, dont 68 ha de forêts et 12 ha de pâturages. A l'heure actuelle, elle compte quinze exploitations agricoles, dont la plu¬

part sont reprises de père en fils. L'un de nos agriculteurs, M. Maurice Kolly, alpe chaque été avec son troupeau à Corbières, où il transforme lui-même le lait en fromage de

Gruyère. Le climat de notre région ne permettant pas de faire de grandes cultures, nos paysans s'adonnent tout particulière¬

ment à l'élevage du bétail et à la production du lait. Ce dernier est livré dans quatre laiteries différentes: Le Mouret, Zénauva, Senèdes et Le Pratzey. N'ayant que l'élevage et le lait comme revenus, nos agriculteurs sont encore pénalisés par le contingentement laitier. Ce qui est vraiment regrettable.

FI - Est-ce que votre village abrite des artisans?

G. K. - Effectivement, nous avons quelques artisans dans notre commune: M. Edmond Kolly exploite une menuiserie au village, alors que M. Frédy Charrière a son atelier de menuisier au Mouret. Un ferrailleur, en la personne de M. Pierre Brunisholz, une épicerie tenue par Mmc Marie Dousse, l'entreprise de transports de M. André Kolly, le garage de M. Germain Kolly S.A.

et l'entreprise de voirie G. Kolly et A.

Mettraux. Habitent dans notre localité M.

Olivier Maradan, directeur de la carrosserie de Beaumont, à Fribourg, et M. Francis Kolly, directeur et administrateur de sables et graviers à Tinterin, qui assume également la direction d'une entreprise de transports et une troisième à Nyon. Et n'oublions pas la gendarmerie cantonale pour laquelle je suis intervenu au Grand Conseil, qui a son poste sur la commune d'Essert, où le gendarme Bernard Bugnard dessert pas moins de treize communes.

FI - Au chapitre de l'instruction publique, votre groupe scolaire donne-t-il satisfaction et dans quelle mesure?

G. K. - Le bâtiment scolaire, qui a été construit en 1900, abrite encore une classe

Chapelle d'Essert:

un lieu

de retrouvailles

Cette chapelle dédiée à sainte Anne, saint Fabien et saint Sébastien, a été construite à Essert par un certain Kolly, dont on ignore le prénom. On peut lire dans une notice historique: «Kolly doit payer im¬

médiatement 6 livres à Jean Loup pour la chapelle qu'il a construite à Essert, et le restant l'année prochaine...» La fête pa¬

tronale, qui a lieu le 20 janvier de chaque année, est à chaque fois une journée de retrouvailles pour les paroissiens.

Précisons encore que cette chapelle est magnifiquement entretenue depuis cin¬

quante ans par Mme Maria Yerly qui, en reconnaissance de son dévouement, a été décorée de la médaille «Bene Merenti».

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