Les Fooballeurs fribourgeois et leurs champions pages 5-10
L'EPGS dans le canton page 11
Deux grands fribourgeois honorés page 13
25 ans ^activité syndicale page 14
La Jeunesse fribourgeoise en fête page 15
L'Eglise de Berlens page 17 Premières messes
page 19 Nouvelles écoles
pages 21-27 A Fribourg pages 29-31 Les disparus
pages 32-34
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aux études?
La Suisse manquera, sous peu. d'ingénieurs, de chimistes, de physiciens, en un mot. de personnes en possession d'un diplôme univer¬
sitaire. Lentement, mais sûrement, notre pays s'achemine vers un large déficit dans les ca¬
dres supérieurs. Telle est la constatation qui ressort d'un mémoire adressé ati\ autorités fédérales en ce début de l'année l'.»(i3. Certes, on n'a pas attendu ce cri d'alarme pour mettre sur pied des mesures propres à faciliter l'ac¬
cès aux éludes supérieures, pour les candi¬
dats doués. lilies sont de différents ordres, ces mesures. Pourtant, le problème le plus diffi¬
cile à résoudre reste celui de l'aide financière aux étudiants et à leurs familles.
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Le canton de Fribourg, venant après Jtien d'autres — il faut le dire — a instauré des bourses. Premier pas timide vers une aide plus efficace, cette solution permet déjà à quelques étudiants de poursuivre, sans sou¬
cis majeurs, leur formation intellectuelle.
Mais voilà: les fonds manquent el l'ICI at.
vers qui chacun se tourne lorsqu'il s'agit de parer à une difficulté matérielle, ne dispose pas de ressources suffisantes pour répondre aux demandes motivées et légitimes. A l'éche¬
lon supérieur, un se tourne vers la maman Confédération. On souhaite qu'elle se pré¬
occupe. de façon plus concrète, de la situation dans nos universités. On attend d'elle une distribution plus substantielle de la manne qu'elle encaisse sans sourciller, depuis que ses comptes bouclent avec, un boni de plus en plus alléchant. l,a Confédération se fera-t-elle tirer l'oreille en arguant du fail que le fédéra¬
lisme s'oppose à une telle intervention de l'Ktal central? Souhaitons qu'il n'en soit rien.
Dans le monde si divers et si réaliste des étudiants on n'oublie pas le vieux proverbe:
« aide-toi et le ciel t'aidera ». Des cercles se constituent pour créer des occasions de tra¬
vail et de gain aux étudiants et aux étudian¬
tes peu favorisés matériellement. C'est ainsi (pie de grands jeunes gens, (pie des jeunes filles, s'en vont les uns au chantier pendant, les vacances, les autres à l'usine ou dans les ménages. Il en est même qui acceptent de garder les enfants d'une famille, pendant que les parents passent quelques heures de dé¬
tente au cinéma ou dans une manifestation populaire. Les sous gagnés donnent à ces étudiants la possibilité de se payer un repas de plus, un « extra » de temps à autre, un livre ou un cours spécial. Ces étudiants ne cachent, pas leur désir de se procurer, par leurs propres moyens, l'argent qu'ils ne peu¬
vent pas toujours demander à leurs parents ou à leurs bienfaiteurs. Ils témoignent même d'une étonnante faculté d'adaptation, d'une bonne volonté admirable, d'un dévouement que relèvent ceux qui ont recours à leurs ser¬
vices. Pourquoi faut-il alors (pie ces « em¬
ployeurs » soient si rares dans certaines bran¬
ches de notre économie? Nous avons entendu à ce sujet les doléances de nos étudiants. Do¬
léances justifiées qu'il vaut la peine d'écou¬
ter ...
-1 l'Université de b'ribounj
lin étudiant en sciences économiques s'est adressé à plusieurs entreprises et à des admi¬
nistrations en offrant ses services pour trois mois durant l'élé. Il acceptait de remplacer du personnel en vacances et de travailler même dans des services mineurs. Il ne trouva pas d'employeur. Une jeune fille qui accom¬
plit son avant-dernière année d'école secon¬
daire désirait se perfectionner dans le do¬
maine de la sténographie et de la dactylo¬
graphie. Ses demandes d'emploi restèrent sans réponse et sans écho ...
On se plaint de la pénutrie de personnel, des difficultés de recrutement. Mais quand l'occasion se présente de bénéficier de l'aide de jeunes bien disposés et capables (moyen¬
nant une adaptation de quelques jours) on fait la fine bouche ! Ut surtout on se refuse à faciliter l'existence de ces étudiants. Il faut — paraît-il — augmenter le nombre des Fribourgeois dans les éludes secondaires et supérieures, puisque nous manquerons, dans quelques années, de gens qualifiés pour une série de professions. Au nombre des mesures à prendre en faveur d'un recrutement plus ample et plus accéléré, il conviendrait, sem- ble-t.-il, de collaborer avec les milieux res¬
ponsables des étudiants pour leur offrir des possibilités d'occuper les loisirs. Loisirs est bien le terme à utiliser, puisqu'il s'agit de pro¬
curer du travail entre les trimestres ou les semestres d'études. Ht, conséquence non moins importante, ces étudiants entreraient ainsi de plein-pied, dans la vie réelle qui sera la leur sous peu.
Qui veut la fin, prend les moyens. Qui cherche à amplifier le nombre des jeunes se vouant aux éludes supérieures, ne doit pas hésiter à leur fournir les moyens: augmenter le nombre des institutions, des classes et des professeurs; augmenter aussi l'aide finan¬
cière; augmenter enfin les possibilités de gagner. Fribourg ouvrira-l-il la voie dans cette direction? Il en serait le premier béné¬
ficiaire.
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h'élitjni]. champion fribouryeois. De ijauche à droite: à genou : Ulie. \'orlel, Mario Marchello, l.ino (iamha, l-'ran(;ois Jot/e et ISeori/cs \'orlet). Ilebou 1 : Michel Arriijhi, Hutjène Mollard,
Aiijror. Pierre Itenevei/, l'edroli, Itenc Hiaiiclii et Clautle (luzzi.
L'Association suisse (le root hall groupe quinze régions du pays. Kribourg à lui seul forme une de ces régions, alors que cinq can¬
tons de la Suisse primitive sont compris dans une zone unique. C'est d'emblée rappeler (pie le football fribourgeois occupe une place im¬
portante quant au nombre de clubs el d'équi¬
pes. La dernière saison a vu aux prises v'O I formations évoluant dans les diverses ligues.
Si nous exceptons Kribourg 1 dont chacun regrette la relégation en première ligue, toutes les autres équipes dépendent de l'Asso¬
ciation fribourgeoise. Chaque ligue, soit la deuxième, la troisième et la quatrième ont fêté, à la fin de la saison, ses champions dont le nombre est proportionné aux groupes. Ainsi la deuxième ligue, avec un groupe de onze équipes 11e compte qu'un champion... mais un anI lientique, soit :
FfiTKiXV I. Ses lions <.téI<11 ts en Coupe suisse, en automne l'.Ki'i, lui valurent de dé¬
tenir une forme magnifique et de battre ses plus redoutables adversaires, sur le terrain cantonal. Kétigny tint fête à son voisin et ami, Payerne 1 et, dans les finales romandes se classa même avanl celui-ci. Une référence ! Cette deuxième ligue a perdu Kribourg 11, relégué comme son aîné.
Pour son dernier match de championnat, qui se déroula au (luintzel devant plus de 700 spectateurs, Kétigny s'assura définitive¬
ment la victoire en battant lîeauregard par 1 buts ft "-Î. Fétignv nous valut d'autre part des semaines de suspense dans les matches qu'il disputa contre lirigue et Assens pour l'ascension en lrc ligue. A la fin du 1er tour.
les trois équipes se trouvaient égalité de points, chacune ayant remporté une victoire sur son propre terrain. C'est assez dire (pie ces trois équipes étaient d'égale valeur. Ké¬
tigny perdit malheureusement pied dans son match contre Assens disputé sur ce dernier
terrain, alors (pi'Assens parvenait, encore à triompher au-dehors sur l'équipe de Urigue.
Kétigny restera donc en 2e ligue pour la sai¬
son prochaine, mais, elle s'est affirmée com¬
me la meilleure et. la plus valeureuse équipe du canton.
En 3™' ligue — BROC I
A la fin juin, nous connaissions le successeur de Kribourg 11 en 2° ligue. Broc, champion de la 3e ligue, retourne en effet dans une catégorie à laquelle il appartint, déjà voici quelques aimées. Nous nous en réjouissons d'autant plus qu'à Kroc, il existe une tradition dans le football. Pour parvenir à ce résultat flatteur. Broc dut tout d'abord s'imposer dans son propre groupe. D'emblée, il prit une avance au classement, sut maintenir un écart, suffisant, et finalement ménager ses forces pour parvenir en pleine forme dans les finales. Pour parvenir à se hisser en 2e ligue, liroc s'en alla tout d'abord sur les rives du lac de N'eue,hât.el, à Portalban, pour vaincre la formation locale. Portalban était le valeureux champion broyurd pour la seconde fois consécutive — aux moyens modestes, mais au courage et à la valeur sportives indé¬
niables. Kt puis, les hrocois reçurent le champion des équipes du centre, soit Prez-vers-Noréaz. Ce dernier se révéla plus solide que prévu et d'un niveau technique remarquable. La partie opposant, Uroc et Prez-vers-Noréaz resta nulle. Mais ce point précieux profila aux gruériens. 11 laissait, Prez-vers- Noréaz brillant, second.
liroc, champion île SK litjue <)ui monte en 2me liijue : De gauche à droite, à genou: Pedro (iutzmann, Antoine Corboz, Oswald lilallmann, Jules-César Lenne, Luii/i Testi, Jean-Joseph Harras et André Jacollel. Debout: /Inland Masolli, Joseph Harras, Paul Sprentjer, Hot/er Sudan, J.-P. Ilauser, André Chassol, fiérard Pro {/in et Arthur Maucli, l'enlraineur.
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PREZ-VERS-NORÉAZ
I.'équipe de Prez-vers-Noréaz s'imposa donc dans son groupe après n'avoir perdu qu'un seul match durant toute la saison et s'être assuré une marge de trois points au classe¬
ment, final, devant, (Juin, son adversaire traditionnel. Notons que lielfaux fut également bien proche d'arbitrer le débat.
Kn outre, l'équipe (le Pre/, fut «rainante de la Coupe f ri bour¬
geoise l'année dernière, l'o'ur ses matches d'ascension en '■Ie ligue, elle fit match nul aussi bien avec l'ortalban qu'avec Hroc, s'affirmant, ainsi comme étant, la deuxième meilleure équipe de 3" ligue.
-st-
De gauche à droite, à genou: Mucherei Roland, Coilourey Jacques, Rertjer Camille, Rosehun// Emmanuel. Rossalet liené.
Debout: /•>tlk Emie. Rosehumj Jean, Codourei/ André, Rertjer Mux, Macherei André, Herman Heortjes.
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PORTALBAN
Valeureux champion broyard pour la seconde fois consé¬
cutive. l'ortalban est arrivé à ce succès, non sans mérite. 11 eut en effet comme adversaires St-Aubin qui fut redoutable cette saison, et 1.échelles dont on ne s'attendait pas à une si brillante exhibition puisque sa promotion en 3e ligue ne dale (pie de 1 vj mois à peine. Dans ses matches d'ascension en '2e ligue, si l'ortalban dut s'incliner devant Hroc. il résista par contre à Prez-vers-Noréaz. imposant à cette équipe un match nul.
De gauche à droite, à genou: Ranzoni, .1. <irandjean, Mon- ney, R. <irandjean. Delley. Mulhauser. Debout : M. Evard, entraîneur, (irons, l'urij. Jacot, lt. Collomb, J.-M. Collomb, .1. Thévoz et C. Collomb, président.
LE TOURNOI SATEG-SOCCO
l.e football est également populaire dans de nombreuses entreprises qui oui constitué des équipes de football, l.e mois dernier eut lieu à l'ribourg. sur les terrains du (îuin- tz.et, la quatrième édition du tournoi Sateg-Socco. Douze équipes participèrent à ces joutes, l'.tles furent réunies en deux groupes, loutes les formations jouant l'une contre l'autre dans chaque groupe, Kn finale, le K.C. Ktat remporta la première place et la coupe Sateg, alors que la coupe Socco revint au K.C. C.afag. l.e prix de bonne tenue, offert par le Commerce de fer fribourgeois, fut gagné par le K.-C. C.oopé.
Ci-contre, l'équipe Sateg-Socco. organisatrice du tournoi et qui inaugurait ce jour-là sa nouvelle tenue. ,
De gauche à droite: à genou: Etjger Otto (capitaine), Harras Marcel. /.Utweiler René. M a h bon.r Jean. Christinaz Daniel.
Rohrer (Ulbert. S in g g Albert.
Debout: Ralliant André. Harras Claude, Rovel Marcel, (lenilre Erancis. Thalmann Michel. Rulliard Marcel. Mottaz Hut/, « l'aci » Rulliard. match.
Ç Ç a En 4me ligue
FI.es trois derniers des groupes de la troi¬
sième ligue retournant en quatrième caté¬
gorie. il fallait désigner leurs remplaçants.
Huit candidats s'affrontèrent au cours de ([untre dimanches. Ces huit braves savaient qu'ils ne parviendraient pas tous au but.
Mais ils luttèrent avec vaillance et optimisme.
L'Association fribourgeoise les avaient ré¬
partis en deux zones. A la premiere apparte¬
naient Gruyères Groupe 1) Siviriez Groupe II) Yillaz-St-Pierre Groupe 111) et Arconciel Groupe Y). Dans la deuxième zone, nous rencontrons Hichemoiul II (Groupe IV; Cor- mondes II 'Groupe VI) Misery (Groupe VII) et Monte! .Groupe VIII).
HICHEMOND II: champion fribourgeois tie 4" ligue. De gauche à droite, à genou: .1 Schäfer, A. Laini, J.-l'. Ijii/ik, Pli. W'artmann, J.-L. Studer et It. Schafer. Debout : H. De- mierre, entraîneur, H. Cudry, //résilient, .-1. Collattd. M.
Camélique, P. Spielmann. !.. Schwartz, J.-C.l. l.auper. Cl.
Gramljeun, 1t. holly. manager.
RICHEMOND II — groupe IV
Hichemond II passa comme un météore en cette ligue, enlevant d'ailleurs à la fois et le litre envié et la promotion.
Qui dit mieux? Hichemond II semble en effet n'avoir pas rencontré d'adversaire à sa taille, s'adjugeanl .'M points en 18 matches. Pourtant, chaque match représentait pour lui une difficulté, parce que l'adversaire s'attaquait, au premier classé. KL plus d'une équipe se promettait, de lui mener la vie dure, notamment les deux autres clubs de la capitale, Central III et. Beauregard II. Pour son ascension en 3e ligue, Hichemond II s'inclina sur son propre terrain devant. Misery, niais gagna au dehors devant Montet, et Cormondes 11, bat¬
tant également Arconciel pour s'adjuger le titre de cham¬
pion fribourgeois de Ie ligue.
AHCO.XCIEL : I)e gauche à droite, à genou: (Ulbert Galley, Jean I'ytlion, Michel Iiupasquier, Pascal Python et André Schäfer. Debout : Joseph Hulliard, Jean-I'ierre Halliard, Daniel Chenaux, Jean Cochard. Haymond Joye, Hilbert Hul¬
liaril et Marcel l'ython.
ARCONCIEL — groupe V
Dès le début de la saison, on se rendit compte que les joueurs d'Areoneiel emmeneraient leur équipe vers la 3e
ligue. Il y eut toutefois des résistances à vaincre. Pour son ascension en 3'- ligue, Arconciel causa la plus grande surprise en disposant, successivement de Siviriez, de Villa/.-SI-Pierre et de Gruyères. I.ors du match décisif pour le litre de cham¬
pion fribourgeois de 4 e ligue, il mena la vie dure à Hiche¬
mond II.
SIVIRIEZ — groupe II
Siviriez au passé glorieux et à l'avenir plein de promesses monte en 3e ligue après une brillante saison. En 18 matches, celte équipe a en effet glané 30 points en remportant 18 vic¬
toires. Record difficile ù égaler. Cette situation privilégiée lin joua peut-être un mauvais tour, puisque le début dos finales fut difficile face à Arconciel. Mais l'équipe se retrou¬
va en ballant ensuite Gruyères et Villaz-St-Pierre. Siviriez a d'autre part remporté la Coupe fribourgeoise en battant successivement Hichemond II. Cugy et, en finale, Chénens, équipe de 3e ligue.
SIVIHIEZ: De gauche à droite, à genou: F. Maillard, M.
Steinhauer, !•'. Maillard, H. Marclton, G. Maillard el F.
Coquoz. Debout: ./. Snrtiry, H. Carrel, H. Huffieux, II.
Chassot, H. Carrard et II. Slaillard.
MONTET — groupe VII
Ces broyards furent bien proches de rentrée dans la 3e
ligue. Dans leur groupe, ils ne rejoignirent, qu'en fin de sai¬
son l'équipe de Vuissens dont le comportement fit merveille tout au long du premier tour et au début du second tour. Ils durent disputer une partie supplémentaire pour enlever leur qualification. Cet effort leur coûta peut-être une victoire (laus les finales. En effet, ils ne réussirent qu'un inatch nul face à Cormondes 11 pour s'incliner ensuite face à Hiche¬
mond II, mais triompher de Misery. Lors du match capital, ils eurent la malchance d'être opposés à Siviriez. Mais Mon¬
tet en a vu d'autres. Il sait qu'une promotion se prépare len¬
tement. Et grâce à son équipe de juniors, il compte sur l'ave¬
nir.
AIOXTET: De gauche à droite, à genou: Calixle Voler y, Itoland Hey. Michel Monneron, Bernard Hey, Michel Egger
ft Jacqui Ùollaud. Debout: He né Bulty, président, Gilles \~o- Pierre Hey, Jean-Louis Volery, Jean-Marc Micliaud, Uené Hersier el Georges Perroud.
8
CORMONDES II — groupe VI
Au début, de la saison, Cormondes II ne partait pas cotnnie favori. I.es pronostics allaient plutôt à Heesingen.
Ce dernier club tint, en haleine les footballeurs de Cormon- des 11 jusque dans les dernières semaines. Lors des matches décisifs pour l'ascension en 3e lifrue, l'échec de Coririondes Il surprit et, peina à la fois, car. dans ce beau village, la jeu¬
nesse sacrifie beaucoup au football. Kf puis, Cormondes I.
en 2e lifrue, aurait, tant désiré suivre les premiers pas de son cadet dans la catégorie île jeu directement inférieure. Cor- mondes Il ne s'inclina que devant Hicliemond 11 après avoir réussi le match nul face à Montel et avoir dominé .Miserv.
COItM().\DES: de franche à droite, à frenou : Cuitlo Henuj.
Joseph Schalter, Ceorges Droits, Arthur Hrulharl. liruno Meuuiij. Debout : Albert Waeber, Paul Meuwlg, I'mil Wac¬
her, Jose/ili Scharm, Hermann l-'ontana, Christophe \'öt/li, entraîneur, Marcel Kilchoer et .Joseph Kitelioer.
VILLAZ-ST-PIERRE — groupe III
A l'image de Corniondes II. Villaz-St-Pierre ne s'imposa qu'en fin de saison. On put croire en effet, l'automne der¬
nier. que Châlonnaye fournirait une fois encore le vain¬
queur et le prétendant à l'ascension. Mais, au fil des mois, Yillaz-St-Pierre s'affirma, apportant ainsi un élément nou¬
veau dans le championnat, et Cot tens réussit même à s'inter¬
caler entre les deux antagonistes. Villa/.-St-I'ierre n'euI pas de chance dans les finales, mais il laissa un tel souvenir que beaucoup pensent qu'il s'agit seulement d'une partie remise.
Dans ces derniers matches, Yillaz-SI-Pierre s'imposa face à
< Iruyères, mais s'inclina ensuite devant Arconciel et Si-
\ iriez.
I" 1 LLA/.-Si-P I EHHE : De tranche à droite, à frenou:
Jean-Clautle Itossier, Emile Ellschinger. ./ean-l'ierre l)é- vaud, Hcnt' M arm et h'raneis Mario. Debout : liernaril Marrn, Jean-.Xicolas Chassol, l.ouis Houitler, h'raneis Cenilloiut, André M artjuemn et .lean-l'aul Cotlel.
MISERY — groupe VIII
Cette valeureuse équipe qui évolua déjà en 3B lifrue s'imposa dans son groupe devant Cour- tion. Domdidier II. etc. Pendant les matches décisifs, cette équipe ne parvint pas à trouver la forme qu'elle connut lorsqu'elle battit les plus dangereux adversaires de son groupe. Pourtant, sur le terrain du C.uintzel. elle avait imposé sa victoire à Hicliemond II. qu'elle est seule à avoir battu. Mais par la suite, elle s'inclina de¬
vant Cormondes 11 et Montel.
MISEH Y : De franche à droite, à genou: Arthur l'rotjin. gardien. Michel Haas. Michel Camélitpie.
Charles Koltij. Ho/jer Kollij et Léon Itotzelter.
Debout: Simon Christan. président, Maurice I'rogin. (Ulbert Holzeller. capitaine. Joseph l'intjuelij. Joseph Wider. (Ulbert Hrulharl. Michel l'rotjin et Meinrad Hielmann.
GRUYÈRES — groupe I
l ue fois encore. (Iruyères s'imposa dans son irroupe. Mais il s'en fallut de peu que des nou¬
veaux ne créent une surpirse. notamment Riaz.
A la fin de la saison précédente, (iruyères par¬
ticipa déjà aux finales, sans parvenir à se qua¬
lifier. Ceite fois-ci. elle fut opposée à de fortes équipes, soit Yillaz-St-Pierre. Siviriez et Arcon¬
ciel qui ne lui laissèrent pas la joie d'une vic¬
toire.
CHU YÈHES: De franche à droite, à frenou: An¬
dré Oberson. Philippe Ceinoz. Cuy Oberson. Paul Douta: I. Marcel Hussard et Marcel Murith.
Debout: Georges Hussard. Luis Conzalés. Emile Oberson. entraîneur. Angel Heojo. Félix Sanchez, Maurice Sottas et Henri Doulaz. Celle photo ayant été prise au début <lu championnat, plu¬
sieurs modifications ont été apportées à la compo¬
sition de l'équipe dans le cours de championnat- Parmi les artisans de la victoire tie ce club, il conviendrait tie mentionner: Paul Doulaz II.
Holatid Doulaz. Honoré Hussard, Meinrad Hus¬
sard. Joseph Ansermot et Max Broch, gardien.
14 <"
aux nouveaux clubs
Ci-contre: ÜT-S)' lA'ESTHE. De <r:im■ lie à droite, à <1011011:
.Johann Cross. Meinrad Gui/ter. Marcel Clément. Johann Ciujler. Max Guyler et Alois Buntsclui. Debout : Conrad Ilay- nio;, président, Joseph Aehiseher. Jutes Delmonico. Johann
•I eckelmann. Oskar dit gier. Adolf Boschuny. Bruno (imiter et l.inus Jeckelmann, arbitre.
Groupe V
Au début do la saison, l'Association fri- bourgeoise do football saluait avec plai¬
sir la création de plusieurs clubs. ce qui prouve également combien ce sport est populaire, non seulement dans la capitale et ses chefs-lieux, mais aussi dans toute la campagne fribourgeoise. Parmi ces nou¬
velles équipes, trois se trouvèrent dans le groupe V. St-Sylvestre, IMasselb et Kpen- des. I.a première nommée fil une lionne saison en remportant six victoires et 1111 match nul. Les autres équipes n'ont point démérité, et 11011s sommes persuadés qu'avec le temps, elles connaîtront aussi les places (l'honneur.
l'I.ASSF/.H: |)e gauche à droite, à genou: Claude Clerc, Félix Krallint/er. Michel Andrei/, Hruno Et/yer. Maurice Bruyi/er. hélix Brui/yer, Sérerin Lau per. Debout : Honatd Hantier. Willy Kauher. Frédy Kauher. Alphonse. Kolli/. Anton Haemy, Jean-I.ouis Brut/yer. Martin /binden, h'élix /.bin¬
den. bran; /.binden.
EPENDES :
De gauche à droite, à genoux: Cottiny Tharcisse, Cottini/
Armand, Schornoz JWarcisse, lionyaril Casimir et Coltin;/ l.ouis.
Debout: l'aucliaril Maurice, l'erritaz Bernard. Schwab Pierre, Guiltet Mon. Chambetta; llui/o. Bonyard Joseph et Spiehnan Meinrad.
Groupe IV
Dans ce groupe mené par Ricliemond II.
Central III et Beauregard II. Kossens, seule nouvelle équipe, n'eut pas la vie facile. KUe se montra courageuse et espère faire mieux la saison prochaine.
POSSESS : De gauche à droite, à genou:
Fernand Holle. Michel Ducresl. président, Albert Monney. Gaston llutliard. Dante l'ezzali, Francis Bulliard. Debout: Michel Favre, Christian M outlet, Gilbert Ducresl, Conrad Bulliard. Michel Hemty. Gérard Bemy. Emmanuel Clerc. André Body, en- traineur el Gilbert Clerc, secrétaire.
10
Groupe I
Kii Gruyère, trois nouveaux clubs sont entrés en liste l'automne dernier. L'un d'eux, Kiaz, fit un excellent pre¬
mier championnat puisqu'il obtint onze victoires et 22 points, ayant bien failli faire trébucher le champion Gruyères qui termine la saison avec 24 points, et se trouvant par ailleurs à égalité avec Vuislernens-devanl-Romont.
RIA/.: de gauche à droite, à genou: Serge Descloux, Philippe Charnière, Bernard Buchs, François Charrière el Laurent Haymoz. Debout: Roger Sauteur, Michel Ducarroz, Bernard Monney, entraîneur, J.-P. Gremaud, Eric Cuennel, J. Bussard, Bernard Zosso el J.-P. Savary.
Ci-dessous : GRA.XDYILLARI). De gau¬
che à droite, à genou : Boger Borcard, Noël Progin, André Cosandey, Georges Currat, el Georges Cosandey. Debout : Jean-Mau¬
rice Tinguely, Claude Jaquei, André Ra- boud, Bernard Magnin, Charly Baudevin, Raymond Jaquel et Henri Borcard. prési¬
dent.
GUMFFFNS: de gauche à droite, à genou: René Sollu:.
Max Fragniére, Robert Grand, Antoine Sauteur, Charles Fragnière, Francis Gay. Debout: Louis l'errotlel. André Lenrul. Gilbert Millier, Gérard Fragnière, Bernard Mauron, Michel Dupré, président, Maurice Guy et Louis Dupré.
Conclusion
Dans quelques semaines, les footballeurs reviendront sur leur terrain de jeu. I.es titres et les fêtes s'estomperont — les déceptions aussi pour céder la place à de nouveaux espoirs... Ainsi va la vie ! Tous les footballeurs fribourgeois forment sans doute le vumi en celle période estivale (pie le K. ('.. Kribourg entre les mains d'un tout neuf comité con¬
duit par M° ,lean-Krani;ois Itourgknecht, avocat à Kribourg, reprenne sans tarder le chemin de la ligue nationale, et que. sur le magnifique stade de Sl-Léonard, Kribourg puisse redonner à son public les matches captivants de naguère.
L'E. P. G. S.
L'activité (te renseignement postscolaire dans le canton de Fribourg ne connaît aucune relâche au cours de l'année.
L'automne voit les cours de base et les entraînements de base débuter et se dérouler la course cantonale d'orientation. Durant l'hiver, les camps de ski se succèdent au Lac-Noir; les cours et examens se multiplient, dans les villages. Dès le printemps l'entraînement athlétique bat son plein et se poursuit jusqu'aux examens. La saison estivale favorise la pratique de la natation. C'est un sport qui mérite une attention toute particulière. Cela s'explique aisément lorsqu'on lit dans la presse le nombre effarant de noyades. Mais voilà... « ils ne savaient pas nager ».
Kl hop ! dans la bonne, eau fraîche.
M. l'ius Pally gratifia les participants de ses fu<licieu.r conseils.
Une partie des participants. .1 l'arrière-plan MM. Jean-Pierre Corboz, chef de district, Pius Path/, maitre des sports à f Université, et l'Iacide Met/er, responsable îles jeu.r.
l.es plus avancés passent déjà au plongeon.
Dans son programme d'activité, le Comité de district de la Gruyère avait prévu un cours de natation et jeux. Il s'est déroulé à la piscine de Broc en deux week-emi soit les sa¬
medis et dimanches 29 et 30 juin et l> et, 7 juillet, sous la direction de MM. Jean-Pierre Corboz, instituteur à Broc, chef de district et M. Irénée Hobadey professeur à l'Ecole secondaire de Huile, M. Placide Meyer étant responsable des jeux. M. André Wuilloud, inspecteur cantonal, assumait la direction technique du cours.
La participation
Sans exagération, on peut lu qualifier d'excellente puisque ce ne sont pas moins de 30 jeunes gruériens qui le suivi¬
rent, venant de Huile, Broc, Kcharlens, Vuippens, Marsens, Villarbeney et, Estavaniieiis.
/Jeux mots sur le programme
La classe des débutants s'adonna d'abord aux exercices
« à sec » pour passer à ceux d'accoutumance à l'eau, à la flottaison, pour aboutir à la brasse.
Les avancés perfectionnèrent les brasses dos et, poitrine, le crowl et la nage sous l'eau, passant ensuite au plongeon, à l'étude des virages et finalement aux premiers exercices préparant, au sauvetage.
Le premier dimanche déjà on enregistra un 300 m. en moins de 11 minutes. Toute la classe des avancés accomplit 15 m. de nage sous l'eau. Ne voilà-t-il pas de merveilleux résultats?
Du point de vue théorique M. Pius Pally gratifia les participants d'une captivante causerie touchant à l'his¬
toire de la natation, l'influence bénéfique de ce sport sur te corps humain, le sauvetage, le transport, les prises de libé¬
ration, la respiration artificielle, les soins à donner aux noyés.
Résultats et impressions
MM. Corboz et. Hobadey sont très satisfaits de ce cours.
Ils n'hésitent pas un instant pour dire (pie leur première expérience est absolument, convaincante et positive, et qu'elle constitue un encouragement à persévérer et à réci¬
diver l'an prochain.
L'esprit (les 30 participants fut excellent et. leur comporte¬
ment exemplaire.
Pourquoi semblable succès'!
Pour le savoir, nous avons bavardé avec les jeunes gens qui ont spontanément relevé les points suivants: ambiance de camaraderie, variété dans renseignement (natation, football, handball, voleyball), compétence des instructeurs, collaboration parfaite entre maîtres et élèves. Le rayonne¬
ment de ces jeunes, la joie qu'on lisait sur leur visages en disaient, assez sur le succès éclatant de ce cours. Alors, MM. Corboz, Hobadey et Meyer, laissez nous vous dire
< Merci » avec les 30 jeunes qui vous ont tant appréciés.
La valeur de la natation
Nous vivons une époque où le sport spectacle exerce un attrait irrésistible sur la jeunesse. Aussi nous croyons bon d'insister sur la natation (no pas confondre avec le sport ! exhibition de certaines plages) et plus spécialement sur ses bienfaits. En effet, la natation est un sport complet: tout le corps travaille à fond. Elle est capable de donner à ceux qui débutent conliance en leurs moyens, de développer en eux les qualités de courage, d'entraide, de donner aux bons nageurs la formation qui leur permettra, si besoin est, de sauver des vies. Existe-t-il acte plus beau, plus charitable que celui-là? Des spécialistes pourraient mieux développer ce thème, je me suis contenté, faute de connaissances, de soulever le problème.
Félicitons donc les organisateurs de ce cours de Broc et souhaitons leur des succès grandissants pour les années à venir. Luy
12
dans le canton
La fanfare de La Tour-de-Trème a inauguré le mois dernier une nouvelle bannière. Dès l'aube, les musiciens réveillèrent le village au son d'une « Diane touraine » composée par leur directeur. Le nouvel emblème, qui avait pour parrain et marraine M. et Mme Michel Clément-Lattion, reçut l'eau bénite du prêtre au cours d'un office solennel. Un hommage aux défunts permit au pré¬
sident, .M.Joseph Mauron, de rappeler le souvenir d'anciens membres méritants.
Enlin, un banquet officiel réunit de nombreux invités dans une ambiance de joyeuse cordialité. Ci-contre: le parrain et la marraine entourant la nouvelle bannière. Ci-dessous: M. Joseph Mauron, président évoquant, le souvenir des disparus.
I.'Amicale des contemporains de 1921 de Fribourg que préside M. André Fnvarger s'est, donné dernièrement, un fanion, line bénédiction lui fui donnée en l'église du Collège SI-Michel par M. l'abbé Albert Menoud, professeur au Col¬
lège. M. Kugène Schneuwly, ancien député, en était le par¬
rain et M""' Gilbert Aubonney, la gracieuse marraine. M.
•Jacquos Morard, président du Grand Conseil, contemporain de 1 I, avail envoyé à l'Amicale un télégramme de félici¬
tai ions.
.lu (Iraml l'rijr îles Mai/asins Aux Trois Tours: de gauche à droite: Jeun-Claude Maijiji, Cenève, vainqueur, Vifian Ber¬
nard 2e, Hervé Jtiquai, président I". C. Fribourg, à Varrière- plan : M. Itonnard de l'I'nion eyelisle suisse.
Photo Henri Spvcher, Fribourg
C'est à Charmey que s'est déroulée la 30e Fête cantonale des pupilles et pupillettes, qui réunit plus de 100(1 participants. Le comité d'organisation que présidait. M. Raymond Hime, assura une pleine réussite à cette fête. Aux con¬
cours de sections, Tavel se classa premier, devant Montilier, Guin, etc., alors que dans les concours individuels, Michel Guidotti se distingua dans les exer¬
cices mixtes, Mené Giauque en athlétisme, Serge Blanc et Daniel Rossmann en artistique. Notre photo: un instantané de la cérémonie finale.
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DeuxgriMrilioiirpis honorés Le samedi 29 juin, Homonl a officiellement remis le di¬
plôme de bourgeoisie d'honneur à M. Edouard lîorel et à son épouse. Les deux nouveaux « Hoinonlois » furent accueillis sur la place de l'Hôtel-de-Ville par la fanfare des Cadets et les enfants des classes supérieures primaires. A I'llôl el de Ville, la cérémonie fui présidée par M. Gérard Clerc, syndic alors que Mc Louis Grand, président de la Commission bour- geoisiale, donna lecture de la lettre de bourgeoisie. M. le Conseiller d'Etat Théo Ayer rendit également hommage à M. et Mmc Morel. L'entreprise (pie M. Morel fonda à Homonl en l',»35 esl à juste litre considérée comme le point de départ du développement industriel et économique du chef-lieu glànois. Rappelons par ailleurs que l'automne dernier, l'Université de Kribourg avait déjà honoré ce « citoyen fri- bourgeois » en lui conférant le grade de docteur « honoris causa ». Notre photo: M. et Mm0 Edouard Morel pendant l'allocution de .M. Gérard Clerc, syndic.
* * *
avait été la 11 y a quelques années déjà, une souscription populaire
•té lancée afin qu'un souvenir tangible soit placé sur la façade de la maison où le Dr Louis Tinnier écrivit son œuvre. La réponse à cette initiative, surgie du cœur de quelques amis, rencontra foule la faveur de la population staviacoise et broyante, et des dons parvinrent, »le partout- Aujourd'hui, grâce au talent, (l'Antoine Clara/., sculpteur à Fribourg, celte figure racée est recréée dans le bronze, perpétuant le souvenir d'un homme de bien, d'un médecin remarquable, d'un écrivain attachant,, restaurateur du théâtre populaire en l'ays fribourgeois, lout, comme Mené Morax le fut. à la même époque en l'ays vaudois.
Ci-contre: l'ne générale pendant la manifestation, lin bas à (fauche: La famille du docteur 'l'hurler. Debout, on reconnaît notamment le Dr Jean 'l'hurler de Fribourg, le l)r Tlievoz- Thurler île Lausanne et le Chanoine. Paul Thurler.
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25 ANS D'ACTIVITÉ SYNDICALE
I.e défilé des 1000 syndi(jués dans les rues de liulle. M. Louis I.anllimann, député et président du Cartel syndical (iruyère- Vcveyse.
Le Cartel syndical Gruyère-Veveyse a cé¬
lébré à mi-juin le 25e anniversaire de sa fon¬
dation. I,a manifestation débuta ft Broc le samedi déjà par une messe célébrée ft la mé¬
moire de celui qui fut le premier et dyna¬
mique président de cette organisation ou¬
vrière libre, C.liarles Nicole!. Une couronne fut ensuite déposée sur sa tombe. Le dimanche matin, les délégués du ('.artel cantonal sié¬
geaient à Huile, en présence notamment de M. Paul Torche, conseiller d'Etat. I.e repas de midi devait permettre au Dr Joseph Pas- quier, syndic de Huile, d'adresser ses vœux au nom de l'autorité locale. La manifesta¬
tion marquante fut le grand rassemblement de l'après-midi qui vit défiler dans les rues buJloises plus d'un millier de travailleurs syndiqués conduits par l'Harmonie de la ville
de Bulle, la fanfare de La Tour-de-Tréme et la Musique ouvrière de I'ribourg. M. Louis Lanthemann, conseiller communal, député et président du cartel présenta les orateurs du jour, MM. Paul-IIenri Gagnebin et Jean Möri. Parallèlement, le comité du cartel avait organisé une exposition montrant plusieurs œuvres d'art réalisées par quelques-uns de ses membres durant leurs loisirs.
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Anlitpijl à la belle époque, photo ci-dessus et Antii/iiU des temps modernes, photo ci-dessous.
C'est à Cott.ens que lu jeunesse fribourgeoise se donna rendez-vous le mois dernier. La fête débuta le vendredi soir déjà, dans chaque pa¬
roisse. par une messe communau¬
taire. Mais c'est le dimanche qui fut le jour du grand rassemblement.
Dès le matin, les jeunes accururcnt de toute part à Cot.tens pom- assis¬
ter à la messe qui fut célébrée par Mgr ( barrière. A l'évangile, l'évêque du diocèse s'adressa à « ses chers en- fanls », leur rappelant les consignes que tout chrétien doit mettre en pratique s'il veut vivre en confor¬
mité avec, sa foi. Mais ce rassemble¬
ment. fut aussi un rallye de la joie.
Le dimanche après-midi, un nom¬
breux public se joignit à la jeunesse fribourgeoise pour voir défiler le cortège humoristique qu'elle avait préparé. Malgré la pluie qui réduisit à néant certains efforts, le cortège ne manqua pas d'allégresse, ni de pittoresque. Enfin, le dimanche soir, le concert de variétés renouvela le succès qu'il avait déjà récolté la veil¬
le. lin ce jour pluvieux, la jeunesse de Grolley se.
sentait bien à l'aise... sous son « parapluie ».
A gauche: Un char bien réussi, réalisé par les jeunes de Lentigny.
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La nouvelle église de BERLENS
(','esl le mois dernier que la nouvelle église de lierions fut consacrée par .Mgr ('.barrière, qui.
le même jour, présidai! la cérémonie do la Con¬
tinuation pour "21 enfants. Kn l'ait, la messe y fut déjà célébrée pour la première fois le »I oc¬
tobre de l'année dernière, à l'occasion de la Crainte Mission, soit un pou plus d'un an après la pose de la première pierre, ('.elle réalisation l'ail hon¬
neur à la petite paroisse do lierions qui. avec l.a Noirigue rattachée depuis l'.C>(>, ne compte guère plus de "210 habitants. Il a fallu beaucoup de foi, d'amour, d'enthousiasme, de courage el de per¬
sévérance pour mener à bien ce projet, conçu une première fois il y a un siècle déjà, mais dont le mérile essentiel revient à M. l'abbé Schmidt, l'actuel curé de lierions, qui trouva une colla¬
borai ion active dans toute sa paroisse.
Il ij a un .siècle, l'abbé .Icunet, créait le /tränier fonds de biilis.se el se faisait dresser îles plans. Que île curés se succédèrent depuis lors jusi/u'à t'abhé Schmidt, le t/ranil réalisateur d'aujourd'hui. On'il en soit chaleureusement félicité.
l.a nouvelle église de lîerlens est, une réalisation de M. Savoy, arehiteele à Attalens, qui s'adjoignit les services de .M. V. lîaud, ingénieur à Lausanne.
1,'édilice est situé sur le haul du village qui a fort bel aspocl avec son écolo agrandie et. rénovée il y a quelques années seulement et son Auberge du
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Pèlerin, inaugurée en l'.i.V.i, et enlhi sa cure qui vient d élie édifiée en même temps (pie l'église. l)o très loin déjà, on aperçoit le clocher el toute l'église, tache blanche au milieu, dos prés verts et des vergers. Le sanctuaire peut contenir quelque Hin personnes dans ses bancs en acajou massif. Mais, aux grandes occasions, comme aux pèlerinages annuels à N.-l). de l'Kpine.
pèlerinages très fréquentés comme on le sait, elle peut encore accueillir de nombreux lidèlos à sa t ribune cl dans ses larges allées. Kn ont rant dans l'édi- tico. le regard esl attiré par le maître-autel, taillé dans la pierre de molièro, élégant dans sa sobriété. Les teintes claires des murs renvoient la lumière qui enlre à profusion par dos plaques de verre coloré, habillant los parois latérales. L'acajou do sos bancs el de ses eonfessionaux, les l'ers forgés de sa croix de consécration el de sa grille protégeant les fonds baptismaux lui confcrenl une note d'indéniable richesse. On pourrai! encore décrire, la mosaïque de ses allées, la voùle do son plafond, etc. (v)u'il nous suflise de conclure ici en aflirmanf que celle réalisation plait par ses lignes harmo¬
nieuses el par sa simplicité toute de bon goût. Les paroissiens de lierions el, avec eux, leurs autorités conduites par MM. François Python et les syndics des deux communes de lierions et do La .Noirugue peuvent être tiers de leur église.
Un infime temps que la nouvelle église commentai! à ilresser
■sa silhouette l'Iairc. aux abords s'édifiait la cure, elle, aussi parfaite réussite de l'heure.
. 1 l'intérieur du sanctuaire où tout esl sobriété el bon goût.
l'hoto /'. Churricre, liulle.
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Chaque année, le premier dimanche de juillet, les primicianU célèbrent leur première messe solennelle dans leur paroisse respective. Dans l'impos¬
sibilité de répondre à toutes les invitations. Fribourg-Illustré eut l'hon¬
neur d'être associé, cette année, à la première Messe de l'abbé l.éon Ducrest, dans sa paroisse de l'romasens. En moins de vingt ans. celle paroisse qui groupe six communes a fêté neuf premières Messes solennelles.
A l'autel, l'abbé Léon Ducrest était assisté par M. l'abbé Kmile Yillard, révérend curé de la paroisse, du Hd Père Joseph Ducrest, diacre el de l'abbé Bernard Grivel, sous-diacre. A la place d'honneur qui leur élait réservée, les parents spirituels: M. le chanoine Villard, chancelier de l'Kvèehé, el M™' Hedwige Wildi. I.e sermon fui prononcé par M. l'abbé Gabriel Hullet.
directeur au Grand Séminaire.
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Iii le fois- de plux. la 2'J1' en :}!> aux, Hxlaviii/er-le-Lar a vécu Valléijresxe il'uni' première Mexxe : celle tie l'abbé llené l'érixxel entouré xur noire plioto île xex parents xpiriluelx, le chanoine Hroiluril, run'' il'b'xlaviujer. i't M'w Agnèx l'érixxel-/touiller.
l'Iiolo .1. Suh'r. lixluvmjer
Le chœur-mixte paroissial interprétant une mexxe île l'abbé h'aelin. sous la ilireelion île \f. Fernand Manron.
f. à
« L'abbé Léon Darrest entouré de ses amis séminaristes
Avant de dire son dernier merci devant son église paroissiale, l'abbé Léon Ducrest entend une ultime adresse du délégué de la jeunesse, Louis Dougoud, qui remet au primiciant le cadeau de toutes les socié¬
tés el groupements de la paroisse.
Photos P. Churriére, Bulle
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La nouvelle école des catholiques
de tJÜÜorat
En choisissant un emplacement le long des remparts, à l'extérieur de la ville. 11011 loin de l'église catholique, la com¬
mission de construction, présidée par le l)r Maurice Vauthey, ne se doutait pas des difficultés qui allaient surgir. Cette construction moderne toute proche d'une enceinte médiévale allait en effet éveiller l'attention des autorités föderales et notamment de la commission des monuments historiques.
Mais les plans établis par M. Jean liorgognon. architecte à Domdidier, allaient faciliter les autorisations. I.a nouvelle bâtisse s'éléve en effet en contre-bas du rempart et sa sil¬
houette n'offusque nullement le regard ni ne dépare l'en¬
ceinte. Le rez-de-chaussée surélevé abrite les salles de classe munies d'un agencement pratique, répondant aux condi¬
tions d'un enseignement moderne. Kn sous-sol, éclairé par de grandes baies, une vaste salle, pourvue d'une scène, peut servir à la fois de salle paroissiale et. de halle de gym¬
nastique. C'est dans ce local (pie S( déroula la partie offi¬
cielle de la manifestation d'inauguration.
I.a première école catholique de Moral, l'ut fondée il y a plus de 7") ans. Klle bénéficia à ses débuts des largesses de Mmc de Graffenried-de Diesbach qui mit. locaux et l'omis à disposition. La congrégation de la Sle-Croix d'Ingenbohl fournissait les sœurs enseignantes. l'Ius tard, de lS'.ll à 1 <>r>0, celles-ci firent, place aux sœurs de Menzingen. ('.'est en l'.l20 que l'école fut érigée en cercle scolaire publique libre et obtint un statut officiel. Il y eut des années diffi¬
ciles: l!(r>0 notamment qui se voit privé des sœurs ensei¬
gnantes. Mais dès t'.l")^. l'école reprenait un nouvel essor par l'ouverture d'une école enfantine el la réouverture d'une section allemande. Actuellement, Kl enfants sont à l'école enfantine, (><) à la section de langui1 française el à la sec¬
tion de langue allemande.
L'abbé Meinratl Jenny, Ihl curé, bénissant la nouvelle éeole.
Ce jour inaugural ne fut pas seulement une fête pour les catholiques de Moral, mais pour toute la ville. Dirigée par M. Léon Chavaillaz, la Stadlmusik rehaussa la manifesta¬
tion de ses productions. Le Chœur-Mixte «La Cécilia » dirigé par le Dr Vauthey fut évidemment de la partie. La bonne entente existant entre les deux confessions se manifesta par le geste du pasteur, M. Fritz Brechbiihl qui s'associa à la (Suite, pat/e 23)
Lu nouvelle éeole, leurre de M. Jean liort/otjnon, architecte à Domdidier.
Salle île clause.
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partie officielle. Les enfants de l'école et, à Varrière-plan, la Sladlmusik île
Moral.
Le Dr Maurice Vaulheij qui œuvra à la prési dence de la Commission de construction.
La nouvelle école des catholiques de Morat
(Suite et fin de la page 21)
manifestation, apportant au comité de l'école le résultat d'une collecte faite le matin même en son temple. Les autorités communales représen¬
tées par M. Samuel Karlen, syndic accompagné de MM. Helfer et Widmer apportèrent égale¬
ment la bonne nouvelle en annonçant que la ville accordait à la communauté catholique, pour sa nouvelle école, un subside spécial de 75 000 francs.
l.a partie officielle permit à M. Lucien l*offet, de retracer l'histoire de l'école et au I)r Vautliey de remercier tous ses collaborateurs et les maî¬
tres d'état. D'autres allocutions furent encore prononcées par MM. l'abbé Meinrad Jenny, curé de la paroisse, Helfer, délégué officiel du Con¬
seil communal, le pasteur Brechbflhl, Mgr Henri Marinier, représentant l'évêque du diocèse et.
M. Alphonse Roggo, président du gouvernement, fribourgeois qui était accompagné du conseiller d'Etat, Kmile Zehnder.
Photos Henri Spy cher, Fri bourg
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A l'issue de la partie officielle, une collation fut servie aux participants.
M. Alphonse Ko g go, président du gouvernement fribourgeois, accompagné du conseiller d'Etat Emile /.ehnder.
M. Malcolti, entrepreneur à Crcssier/Moral, et M. Jean w liorgognon, architecte, le réalisateur de celte école.
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CHENENS a inauguré sa nouvelle école
L'après-mkli de l'Ascension, Chénens inaugurait son nou¬
veau bâtiment scolaire. Celui-ci, conçu pour satisfaire aux exigences d'un enseignement moderne, est situé dans un cadre merveilleux d'où les villages apparaissent au loin, dis¬
séminés dans un paysage de bois et de champs qui descen¬
dent du Gibloux vers la paisible Glâne. La cérémonie d'inau¬
guration se déroula dans la cour asphaltée de l'école ou éco-
Le nouvel édifice qui est l'œuvre de M. Il mis liachmann, architecte, à l-'ri hourtj I/un tien cluirs du corlètjc.
liers et écolières firent leur ar¬
rivée en un cortège fleuri de muguets et de t ulipes. Tout un programme, ininul icusemeiit préparé par les deux maîtres, .M. Coquoz et M"c l'auchard, apporta sa fraîcheur de chan¬
sons, de chœurs parlés, de rondes, etc. Le chœur-mixte de ('.liénens et la fanfare d'Au- tigny avaient également, offert leur collaboration en exécu¬
tant diverses productions. M.
Alphonse Gander, syndic, re¬
mercia les personnalités pré¬
sent es parmi lesquelles MM.
José l'ython, directeur de
L'abbé ! lamer bénissant le nouvel édifice et M. Coquoz, insti¬
tuteur.
La fanfare d'Autii/mj apportant sa collaboration. M. Alphonse damier, syndic, et
ci-conlre, M. Pierre Chofflon, président de la commission scolaire.
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Principales maisons ayant collaboré à la construction
de la nouvelle école de Chénens
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.1 la cuisine: prendre un rognon entier, enlever la graisse, faire revenir au four dix minutes.
Deranl le rlieril : couper en tranches et faire revenir au beurre dans une poêle à flamber. Ajouter une échalote hachée, verser dl. de cognac par personne et allumer. Sortir les rognons, ajouter une cuillère à café de moutarde, un peu de jus de rôti et lier avec crème fraîche. Remettre les rognons dans ta poêle, assaisonner avec sel et poivre. Servir avec un riz pilaw.
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11 y avait 3".? .">83 habitants en ville de Fribourg. lors du uecense- inent du 31 décembre l'.Mîd. Yingl-neuf mois plus lard, soit le 3d mai dernier, le chiffre de la population de la ville était monté à 35 818.
Cette augmentation de 3"i3."> habitants représente toute la popula¬
tion d'un chef-lieu.
On comprend dés lors que. pour pouvoir offrir des logements à une population qui s'accroît à un tel rythme, il faut des chantiers et encore des chantiers, des immeubles et encore des immeubles.
La S. I. Les Hocheltes qui vient d'édifier deux immeubles au Petit-Home dans le quartier du .Jura ajoute ainsi, sur le marché de Fribourg. cinquante appartements. Ils n'ont pas tardé à être loués.
mais ceci, non seulement en raison de la pénurie de logements qui persiste toujours à Fribourg. Les appartements des Hochelles offrent tous les avantages auxquels peuvent, rêver des local aires désirant trouver un «chez soi » moderne, Iranquille., bien silué, rationnel, et pour un prix moyen.
11 est superflu de dire que les deux immeubles des Hochett.es jouissent de tout le confort moderne. Kn effet, quel architecte de noire temps présiderait à la construction d'un vaste immeuble loca¬
tif sans y prévoir toutes les commodités voulues par notre époque do confort, l'ar contre, il n'est pas inutile de souligner le prix moyen des appartements off cri s. malgré les mull iples avantages qu'ils présent eut.
(Suite, 31 )
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LES ROCHETTES (Suile ei fin de la paye 29)
L'emplacement ! Les deux immeubles « Les Rochettes » ont le privilège d'être situés en retrait des routes à grand trafic, assurant ainsi cette tranquillité si recherchée de nos jours. Pourtant, la grande route n'est qu'à 100 mètres et le centre de la ville et des affaires guère plus loin. Environnés de verdure et de grands parcs, les habitants des Rochettes ont la joie d'entendre, le matin, le chant des oiseaux, ce gracieux bonjour de la nature qui contraint à la bonne humeur.
Il est temps de parler enfin de la répartition des pièces, qualité essentielle pour qu'un appartement soit vraiment le foyer intime rêvé. Un petit hall d'en¬
trée introduit dans le salon et la salle à manger, laquelle est à proximité immédiate de la cuisine. La ménagère a également à sa disposition un petit réduit bien pra¬
tique. Un petit corridor conduit aux autres pièces de l'appartement: c'est le coin d'intimité, nettement sé¬
paré du « séjour ». Les deux chambres des parents et des enfants communiquent ainsi avec la salle de bain et les W.C. On est ici tout-à-fait chez soi, même si des visites sont accueillies dans la partie «réception » par un autre membre de la famille.
Garages, places de jeux pour enfants, parking pour 50 voitures, etc., telles sont les réalisations prévues au plan d'aménagement des alentours. *2(» apparte¬
ments de 3 pièces dans l'immeuble haut, "24 de 1 pièces et demie dans l'immeuble long, soit au total 50 ap¬
partements, mais aussi 50 familles qui apprécient au¬
jourd'hui le travail de l'architecte, M. Georges Schal¬
ler, le réalisateur des Rochettes, comme celui de tous les artisans et maîtres d'état qui ont œuvré avec goût et soin.
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