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messieurs de la dernière nouveauté Un exemple: Le manteau à Fï

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Academic year: 2021

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(1)

La mode pages 2-36

Editorial page 3

lls^ont ça dans le sang...

page 5

Au marché-concours de taureaux pages 7-9

Bientôt les vendanges dans le Vully pages 10-11

Survol de Fribourg pages 12-13 Au Comptoir de Fribourg

pages 15-22 Chantres jubilaires

page 23 La clinique dentaire

page 24

La Saint-Laurent à Estavayer page 25

Flashes dans le canton pages 26-27 Au moto-cross des Marches

page 28 Les disparus pages 29-31

La Bénichon de la montagne pages 33-35

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Des horizons

inhumains

pour nos cités?

Le Heimutschutz, cette Association suisse créée dans le but de défendre l'intégrité de notre patrimoine, a décidé d'affecter cette année, une part de la recette provenant de la vente de l'Ecu d'or, pour maintenir ce joyau d'architecture qu'est Gruyères. Dans son appel, la société relève que d'habiles spéculateurs veillent constamment sur certains terrains qui entou¬

rent la bourgade... Elle signale que sans l'intervention des autorités fribourgeoises, la cité de Gruyères eut été défigurée à jamais, puisque des constructeurs peu soucieux du respect du passé envisageaient d'édifier sur les flancs de la colline, une théorie de maisons de

« week-end ». Et les verrues modernes qui doivent inciter les visiteurs à acheter des souvenirs, font tache dans le paysage.

Mais Gruyères bénéficiera de l'aide du peuple suisse. De judicieuses restaurations lui restitueront son visage de petite ville moyenâgeuse.

Cette préoccupation à l'égard de Gruyères, met¬

tons-la en parallèle avec l'insouciance qui semble régner ailleurs. Fribourg-Illustré - Reflets fribourgeois s'est donné pour tâche de faire mieux aimer et mieux connaître le Pays de Fribourg, en dehors de tout esprit de polémique et de revendication. Pourtant, nous n'avons pas le droit d'assister les bras croisés et dans un haussement d'épaules, aux atteintes à la noblesse du paysage, surtout quand elles se multi¬

plient au rythme actuel. Au contraire, nous voudrions susciter de saines réactions et, au-delà de l'immédiat, préserver les villes et les bourgs eux aussi menacés.

Il y a quelques années, une personnalité fribour- geoise élaborait des plans, audacieux à la vérité, pour la construction d'une maison-tour dans un quartier de la «capitale». Son projet respectait le caractère de l'endroit et l'immeuble, bien que comptant plus de dix étages, n'aurait guère dépassé la hauteur des maisons du quartier. Aussitôt, une tempête secoua les rues et les avenues voisines. Des pétitions, des pres¬

sions, des menaces obligèrent cet homme d'affaires à renoncer à ses projets. On les reprit d'ailleurs plus tard, mais c'est là une autre histoire... Comment expliquer, en revanche, que ceux qui se dressèrent contre ce projet n'aient pas mené la même guerre contre les «blocs» qui s'élèvent du côté de Tavel.

Casernes sans âmes et sans expression, qui créent vers l'est de la ville un horizon à la fois rectiligne et inhumain ! Elles écrasent de leur froideur, les gra¬

cieuses tours et l'élégant pont du Gottéron. Elles do¬

minent la vallée du Gottéron, prêtes, semble-t-il, à précipiter dans le vide, les souvenirs qui s'attachent à ces hauteurs pleines de [noblesses et de calme. Qui nous expliquera cette différence d'attitude, quand il s'agit de la fameuse rue des Bouchers ou du Schönberg

<»ù le gigantesque prend chaque jour plus d'emprise.

Des .subsides pour conserver la rue des Bouchers. mais iiiicune ijuerre contre les bines i/ui créent vers l'est tie /■'ribouri/ un horizon à lu fois recliUt/ne et inhumain.

l'Iiotos Itotaml Douyoud, Fribourtf.

Fribourg faisait songer à quelques-unes de ces belles cités de France, du Midi ou de la Provence, dont les tours et les remparts crénelés attestent de l'attachement aux ancêtres et du goût sûr des édiles actuels. Dans ces villes, l'industrie a aussi pris racine. Elle s'est développée au point de créer une ceinture d'activité intense. Mais, les usines ont respecté le caractère des constructions. Elles ont dressé leurs toits et même leurs cheminées avec une admirable discrétion.

Une discrétion dont on se moque bien un peu à Fribourg...

Et le mal s'étend, dévorant, implacable, comme si la puissance de l'argent et l'appât du gain pouvaient se permettre toutes les muti¬

lations ! Dans un de nos chefs-lieux, au milieu d'une belle campagne destinée à l'implantation d'usines et de fabriques — excellente ini¬

tiative de l'autorité communale — une tour fichée en terre pointe orgueilleusement le ciel. Seule et comme isolée par ses propres sœurs, elle défie les lois de l'esthétique. Certes, les autres tours, moyenâ¬

geuses celles-là, le château et les remparts n'ont pas été supplantes comme ce fut le cas à Fribourg. Mais les visiteurs, les voyageurs qui utilisent le train ou la voiture regrettent cette atteinte au paysage.

« Le visage de Fribourg, de la ville comme de la campagne a subi d'incessantes modifications au cours de ces dix-huit dernières années. A l'image d'une esthéticienne, le temps a modelé une physio¬

nomie nouvelle à ce pays que nous aimons», écrivions-nous au mois de septembre. Devrions-nous compléter ces lignes rédigées à l'occasion de la parution du 200'' numéro de notre journal, en regrettant que la main de l'homme ait détruit ou pour le moins abîiné ce que les siècles ont patiemment édifié. Des horizons sans âmes pour nos cités, est-ce vraiment ce que nous voulions de ce 20" siècle. Un monde moderne oui, mais pas à coups de cubes !

Fri bourg- Illustré - Reflets J ri bourgeois.

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Ils ont ^ ins le sang...

l.e mélier d'éleveur n'est pas seulement une question de technique, mais aussi de sentiment et même d'amour... Ces paroles que prononçait, dans une improvisation pleine d'humour, lors de la journée officielle du dernier Marché-Concours, le chef de notre gouvernement fribourgeois, n'est-ce pas le commentaire IonI trouvé de cette évocation si fraîche de l'amitié entre l'enfant et le brave ruminant qui se prête si gentiment- à ces démonstrations de tendresse? C'.e geste spontané, n'est-ce pas la vision d'une ovation où les rapports de l'homme avec la terre, avec les animaux qui sont à son service, sont inspirés 11011 seulement par le souci de rendement mais par un lien intime et mystérieux. Cette attache, elle est. en effet dans le sang, elle est comme l'appel lointain des générations. On reconnaît sans peine, dans l'enfant d'aujourd'hui, le terrien qu'il sera bientôt. Cet atavisme île l'authentique souche paysanne se révélé dans un certain goût pour les réalités de la ferme, pour ses travaux, pour les animaux qui la peuplent.

Comme il en dit long le geste de l'enfant prenant dans ses petites mains la grosse tète bonasse ! Comme il est la preuve réconfortante qu'à notre époque de mécanisation à outrance, l'animal domestique est autre chose, pour nos paysans de demain, qu'une machine plus ou moins perfectionnée, un numéro de classeur ou un instrumenl de productivité !

Si la terre n'a heureusement pas trop mesuré ses recolles, on a vécu, semaines après semaines, l'attente interminable des quelques journées ensoleillées nécessaires pour récoller fourrages el moissons. Ici ou là, la grêle a compro¬

mis les plus belles espérances; l'agriculteur a dû souvent assister impuissant au pourrissement sur place des blés coupés. Sur sa mont ague, l'arniailli a lui aussi connu l'averse froide et persistante qui transforma les abords du chalet en bourbiers, qui saccage l'herbe des pâtures. Certains oui reçu la visite (1e la maladie, l'apparilion de I'avortement épizool ique qui décime

es troupeaux el vide les étables.

Depuis lors heureuseme.nl. le soleil a daigné sortir de sa bouderie el rasséréner les fronls soucieux; le bel ail semble bénéticier d'un écoulement encourageant. Dans le souvenir et le cii'iir du véritable terrien, ce retour des heures favorables efface bien des nuages. Ce sourire du Ciel répond ainsi à la joie de ces gosses de nos campagnes qui, malgré les mirages d'une vie plus facile, se préparent déjà à prendre la relève. .1. M.

l'holos Roland Dout/oiiil l-'rihnui-fl

Il en est encore heureusement de ces gosses qui savent mettre cet amour attendri, émerveillé, dans leurs relations avec toutes ces créatures qui, à leur façon, vivent, aiment et souffrent , qui valent bien plus que tous les plus beaux jouets du monde, que tous les mécanismes les plus efficaces et les plus ingénieux. Il est certes magnifique le petit paysan d'aujourd'hui, trônant fièrement sur le tracteur paternel, maniant le volant ou les com¬

mandes d'une main déjà sûre et vigoureuse. Mais comme il est plus touchant encore dans sa sollicitude pour tout ce monde de bêtes auprès desquelles il fait l'apprentissage de son beau métier d'éleveur. Nous en rencontrons encore à la campagne, à la montagne, de ces enfants maigris déjà par la saine et forte hérédité paysanne, jamais si heureux que lorsqu'ils peuvent seconder les aînés dans les travaux de la ferme et du chalet. Déjà, ils ont choisi, déjà la route de l'avenir est tracée pour eux. Ils ne risqueront pas d'être découragés par l'épreuve des années difficiles, des étés pluvieux ou trop secs, des « coups durs » qui frapperont peut-être leur bétail ou leurs champs. Leur courage saura faire front aux surprises d'une profession où l'on est, davantage que partout ailleurs, à la merci des éléments et des saisons.

Comment ces réflexions ne nous viendraient-elles pas à l'esprit au terme d'un été qui a ménagé à la fois ses faveurs et ses ansroisses à nos pay¬

sans ? A peine sortis d'un longhiver aggravé encore parla pénurie desfourrages nous avons connu la succession coutumière des promesses et, des déceptions.

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...«pie-noir» et «pie-rouge» du canton à leur rendez-vous bullois

Pour la 04e fuis, le Marché-Concours de teauraux de Bulle a fait du clief-lieu irruérien la vraie capitale de l'élevage fribourgeois. Comme l'année dernière, cette manifest al ion a été favorisée par un temps ensoleillé, trop même, ce qui aura peut-être retenu à leur ferme certains agriculteurs en retard dans leurs travaux. Mais tous les acheteurs étaient là et le chiffre des veilles affirma une progression par rapport à l'année précédente. La journée officielle fut marquée par la présence de nombreuses personnalités dont le président du Grand Conseil fribourgeois. Irois conseillers d'Ktat, un représentant du canton du Valais, l'ancien chef de l'Office vétérinaire fédéral et les représentants des autorités

{fauche : le roi de ce 6'-/u Marché-Con¬

cours, le taureau

« liadar » île M.

l'i/tlioud <lu ('.hüte¬

tet à lipai/ru/.

M. Joseph Schnetiivli/, ijérant. n'entretenant avec M. h'élix Dupasipiier. ilépnlé à Huile, président du Marché-Concours.

. I droite : le roi des pic-rouije «Baron ».

propriété de M.

Emile Sudan, an¬

cien député à lime.

du district et de la ville de Huile. I.e président du Marché, M. Félix I lupasquier, député à Huile, après ses souhaits de bienvenue au cours du dîner ofliciel.

affirma la liante réputation du Marché-Concours bullois qui présente chaque année un choix de teauraux de qualité, et d'une homogénéité remarquable. Il énuméra également les trois principales innovations qui ont été introduites:

adoption d'un nouveau barème de calcul de l'ascendance pour la productivité, avec division en cinq catégories; vérification de l'ascendance par le contrôle du groupe sanguin et enfin présentation de sujets issus de l'insémination arti¬

ficielle.

(suite paije !/) Ci-contre : l.a i/rande attraction de ce marché fut. elle; les pie-

noire, lu présentation de sujets issus île teauraux frisons il'Alleniui/ne du Xord. I oici l'un de ces specimens. « Jockei/ ».

appurtenant à MM. I'eiri/ l-'rrres de liernaril à '/'rei/vaux.

lin lias à i/auclie : l'our accompagner son taureau ipii se classa deuxième de. sa catci/orie avec !>:} points, toute la famille de M. Jean Cross, avail revêtu le costume d'arinaitli et le dzaquil- lon. liravo !

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A gauche : M. Jeun Eggerlswyler de St- Syivestre, president tie hi Fédération f ri bourgeoise des syndicats d'élevage de la race tachetée rouge, l'nn des 2!) bénéficiaires du pria• « Malosa ».

. I droiile : Six éle¬

veurs furent grati¬

fiés d'un « loyi », constituant le prix

« Hodgnam ». Au nombre de ceu.v-ci.

M. Joseph Colliarit le sympathique syndic de ('.luilel- St-henis.

(a1 (> 1° Marché-C.oucours fui précédé, comme l'iiu dernier de deux concours complémentaires dont le premier eut lieu à (iuin cl le second à Huile. I.e marché proprement, dil débuta le mardi par la réception des animaux, l'aprés-midi le marché élanl fermé pour les travaux du jury. Celui-ci était présidé par M.

Félix Dupasquier pour la race tacheléc. noire et par M. Fritz Marbach, pour la race tachetée rouge. I.a journée officielle de mercredi qui débuta par les con¬

cours de familles d'élevage prit fin par la distribution des prix à la cantine.

Dans son discours de clôture, le. président eul des paroles de remerciement pour tous ceux qui assurèrent le succès de ce fil1' Marché-C.oncours de taureaux.

M. Marcel Yerlij de Treg vaux (notre plwlo) fut. arec M. Werner Maurcrd'i)bermeillen. le gagnant du magni¬

fique pris c Froni ».

.1 gauche: Le prix « Trofino » fut décerné à M. Hoherl Tornare de /'onl-la-Ville pour la race, tachetée, noire (notre photo) ei à M. Ernes! Wyssmiiller. associé à M. Oswald Heichenbach de Huile, pour la race tachetée rouge.

.1 gauche: Depuis tie nombreuses années, le prix « Melior » récompense les éleveurs les plus méritants. Pour la race tacheléc rouge, M. Eugène Audrey du l'àquicr en fut le bénéficiaire (noire pholo), alors que. pour la race tachetée noire, ce furent MM. Maurice et Jules Jaquet d Estavunnens. .1 droite: les bailles du prix « XIullifnr.su » furent re¬

mises à MM. Hermann Houlin de Marlg-le-l'etit pour lu race pie-noire (noire photo) et à M. Louis Hovel de Sales, pour lu rouge.

A gauche: Enfin, le prix

« Alpa » fut remis à MM.

Arthur housse, d'Arcon- ciel pour la race tachetée noire (notre pholo) el Huns liulsiger de Xlugne- dens. pour lu race tache¬

tée rouge.

.1 droite: M. Joseph Fol¬

ly, chef-vacher à Xlarsens, qui fo actionne depuis

■30 uns comme sous-chef des gardes d'écuries et qui fut gratifié d'un joli pré¬

sent offert par le Marché- Concours.

Photos !'

Huile. Cliarrière.

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Dans le vignoble du Vully

Bientôt

Le rii/noble du Vulhj il'ou lu rue s'élend sur le lue 'le Moriit.

*

I es

'J

Aux derniers jours de septembre, le » bail des vignes » a été proclamé par le Conseil communal. Dès ce jour, personne ne pénètre plus dans le vignoble. Mais, bientôt, à mi-octobre, le ban sera levé et ce sera le début des vendantes. La main-d'œuvre se recrute dans la région. l'ai- équipe, vendangeurs et vendangeuses cueillent les belles grappes que le soleil d'automne a doré. Une à une, les petites seilles de bois ou les bidons de plastic ici aussi le plastic a fait son appa¬

rition — se vident dans la branle qu'un homme fort descendra jus¬

qu'au bas de la vijrne. Sur le char, la fjerle d'un contenu de loi) litres, se remplit peu ft peu. Au préalable, les grappes auront, été déversées 'dans le fouloir qui écrase le raisin. Kt. lorsque la journée touchera à sa (in. le char se dirigera vers le pressoir où le sondeur officiel de l'Ktat fera son petit prélèvement pour mesurer le dejîré Oechslé.

Fendant trois à quatre jours, 011 travaille ferme. Mais .il faut compter une quinzaine de jours jusqu'à ce que les vendantes soient complètement achevées.

(^i-<lessous el en ba.s' à ijauche: Le branlant déverse .su brunie ilans le fouloir -surmontant lu i/erle.

{luunil le beau ruisin se ilore sous le chaud soleil de septembre.

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Quelle est l'importance du vignoble du Yully? Nous avons posé cette question à M. Louis Chervet, jeune vigneron, qui continue la tradition de ses ancêtres. Dans le Vullv. on compte environ 180 vi¬

gnerons. Mais, pour la plupart, il s'agit là d'une occupation acces¬

soire. Toutefois, 2") à 30 d'entre eux, tirent leur revenu essentiel de la vigne. Et, sur ce nombre, (5 seulement sont encaveurs. Les vignes du Yully recouvrent une superficie de DO lia., chiffre bien modeste évi¬

demment, comparé aux 700 ha. des vignobles neuchâtelois et surtout aux 3500 ha. des vignobles vaudois ou valaisans. La récolte produit en moyenne 000 à 700 000 litres. Les années record, comme ce fut le cas en 1944 et 1950, elle peut atteindre un million de litres. Mais, il y a aussi des aimées de maigre récolte. D'autre pari, il n'y a pas que la quantité qui compte, la qualité a aussi son importance et le jeune vigneron nous cite les années 19-17, 19 19. 1959, 19tîl et 1902 qui furent des années excellentes.

Cette année, les vendanges se présentent mal. Il y eut toul d'abord le gel de l'hiver dernier qui a détruit le tiers des ceps. Certains vignerons doivent même constater que leur vignoble a été anéanti à 95%. Puis, la grêle du début d'août a, pour sa part., causé des dégâts évalués à 30%. 11 y eut ensuite la pluie persistante de cet été. Knfin.

conséquence de la grêle, le croître a fail son apparition. Cette maladie se présente sous la forme d'un champignon qui s'attaque aux raisons blessés. Ici encore, on peut, évaluer la perle .à 10%.

Le vigneron ne perd pas pour autant conliance. Il sourit au soleil de septembre qui, s'il persiste, assurera la qualité des grappes ayant échappé à ces fléaux successifs.

Il faudra tout de même replanter. Mais des remaniements par¬

cellaires sont projetés. On voulait d'abord entreprendre les terres réservées aux autres cultures. A la suite île ces méfaits, le vignoble aura droit de priorité. Déjà, un syndical, présidé par M. liôle.

député à Sugiez, s'esl constitué l'an passé. Les travaux d'études sont en cours. Certaines taxations ont été effectuées. On espère que le re¬

maniement du vignoble sera prêt pour le printemps 1905.

Ambiance bien sympathique dans la cave où se fera bientôt le travail de vinification. Pour l'heure, on déyuste un verre de moût, puis un verre d'une précédente récolte. A la santé du Vully !

Dans le fouloir. le raisin est écrasé avant de tomber dans ta ycrlc.

La journée est presque achevée cl c'est le joycu.v retour au pressoir.

Nous ne saurions terminer ce reportage sans souligner le magni¬

fique effort entrepris par les vignerons du Vully pour améliorer tou¬

jours plus leur product ion. Des essais de nouveaux cépages ont été tentés. Le raisin rouge, qui n'atteignait autrefois que le 2 à 3% de la récolte, a été porté à 10%. C'esl le chaleureux Vully rouge l'inot noir el Camay), yuan! aux nouveaux cépages blancs, ils permettent d'offrir une plus grande gamme: Hiesling-Sylvaner, Plant du Hhin.

Pinot blanc. Pinot gris, l'reiburg, Traminer, etc. Concluons cette énumération par la Perle du Yully, le vin de lele mousseux el gazéilié.

(in pressoir à bras, système assez vieux, mais encore à l'honneur.

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i \ Avi:\in

en chantier Vues (Pavions de Roland Dougoud, Fribourg

Le barrat/e de Seliiffenen el la nourelle route i/ui rient d'être ourerte à la circulation.

Ci-dessus : La station d'épuration que la rille de Fribounj aménat/e ilans le lit de la Sarine et dont le ileris ascende à plusieurs millions.

Ci-dessous : l.e rasle chantier des futurs laboratoires Ciba à Marli/.

Je ne vais pas, ici. vous donner une légende détaillée des photographies qui encadrent ce texte. Ce sont, pour les habilants de Fribourg et tous ceux qui y viennent, des paysages familiers que l'objectif a saisis avec un œil neuf et vous fait redécouvrir. Vous avez peut -être passé vingt fois devant ces chantiers, vous les avez, préoccupés par vos soucis quotidiens, regardés distraitement et au¬

jourd'hui, vous les examinez. Vous êtes semblables, avec tout le respect que je vous dois, au bonhomme qui passe tous les jours devant un magasin et qui, soudain, veut y entrer: il se cogne à une porte fermée sur laquelle, depuis huit jours, se balance un écriteau bien visible: « Fermé pour cause de vacances »...

Puisque vous êtes si bien disposés et que vous avez envie de vous documenter sur ce que la hâte quotidienne vous empêche de voir sous vos yeux ou d'aller voir à quelques kilomètres de chez vous, ne vous contentez pas de cette instruction photographique. Allons ensemble plus loin, recherchons les causes tie ces chantiers comme on essaie de deviner, derrière la silhouette d'une ouvrière en cheveux qui passe, qui s'amuse avec ses compagnes, qui bondit sur 1111 tramway et se plonge dans 1111e rêverie soucieuse, toute une vie et tout un monde de souffrances et d'espoir.

Pour une fois, n'écoutons pas Gilles et son fameux

« y en a point comme nous ». Il suffit d'aller au dehors dès frontières cantonales, de s'arrêter un instant à Lau¬

sanne et de mettre le nez hors de la gare, de passer à Berne et de voir les gigantesques travaux qui se dé¬

roulent au bord même des voies, d'aller n'importe où, dans 1111 centre tie quelque importance, pour constater (pie partout, sans compter les routes nationales et l'Fxpo U4, des grues offusquent le paysage, des échaffaudages grimpent au long des murs qui n'ont pas fait leur toilette;

des trous au bord des rues, comme des dents que l'on viendrait d'arracher, nous rappellent que le bâtiment marche en plein. C'est tout un avenir qui est en chantier.

.1 la rue de Homonl. l'immeuble des Trois Tours t/ui rient d'être erhaussé et complètement transformé. En face, un nourel immeuble va bientôt surgir de ce rasle chantier.

Mais les aspects de cet avenir sont divers et les pho¬

tographies ipie nous avons sélectionnées vous en rappel¬

lent quelques-uns. l.a nouvelle école professionnelle des garçons de la ville de Fribourg nous parle de développe¬

ment démographique qui exisze des locaux plus spacieux pour l'instruction publique.

File nous montre aussi du doigt l'essor que prend, chez nous, la formation professionnelle dont le centre, pour une partie du canton, se trouvera à deux pas de là, dans la nouvelle école complémentaire professionnelle qui prendra la place de l'ancien Pensionnat et Orphelinat, aujourd'hui démoli.

Le barrage de Seliiffenen et le chantier île la Ciba, à Marly, sont des preuves de l'essor économique du canton.

Si les 'F.F.F. ont décidé d'utiliser entièrement la force hydroélectrique de la Sarine sur son parcours fribourgeois, si elles ont renoncé à distribuer leur courant à presque tous leurs réseaux vaudois, c'est que l'énergie consommée est de jour en jour plus importante et qu'il faudra bientôt déjà songer à la produire par d'autres moyens pour satis¬

faire la clientèle. Ft celle-ci est constituée en partie par les nouvelles entreprises qui. telles que la Ciba. illustrent l'expansion économique du canton qu'un spécialiste vaudois n'hésitait pas à qualifier de terre d'avenir de l'industrie.

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La lour de 2D élatjes tpii s'éilifie actuellement sur l'emplacement de l'ancien restaurant des C.harmetles.

Fribourtj, resserré dans ses limites, aura bientôt exploité toutes ses possihilités « territoriales ». /,'extension s'opère dans les localités voisines qui se développent à un rythme toujours plus accéléré. Ci-contre: un nouveau quartier en train de s'édifier à \~illars-sur-(ll<ine.

i 1 Ayant eu l'occasion de survoler à liasse altitude la région de Fribourg, M. Holand Dougoud. photographe, offre aux lecteurs de Fribourg-lllustré ces quelques vues démontrant quelques aspects de l'essor prodigieux de cette ville. I.a qualité de ces photos est certes due aux talents du photographe, niais également à la maîtrise du pilote. M. Gaston Monod. moniteur de vol à Kcuvillens.

I I

Ci-dessus : L'Ecole secondaire professionnelle en voie de réalisation à la rue des Hemparts. ('i-dessous : Le quartier îles ICaillettes prenant un aspect ultra-moderne.

yu'on regarde maintenant les grands lilocs de Itel- inonl. tout proches d'un quartier dont les terrains ont été réservés à l'industrie et où l'espace libre se l'ait déjà plus restreint, que l'on s'arrête devant la four en cons¬

truction des <'.liarmel les. on ne peut pas s'empêcher de penser à la concentration urbaine toujours plus poussée, à un Fribourg qui s'étend au-delà même de ses propres frontières communales et qui se développe à un rythme

< 111 i y pose l'angoissante question de la pénurie des loge¬

ments. Une esthétique se modilie, une ville nouvelle ceinture l'ancienne c.il.é médiévale et pose des problèmes de sauvegarde du patrimoine artistique de la « ville la plus pittoresque de Suisse ».

One l'on considère enfin l'essor du commerce et des petites industries, illustré par les investissements qu'elles fonl dans une amélioration el un agrandissement de leurs locaux, que l'on se souvienne de ces maisons aujour¬

d'hui démolies et remplacées par des immeubles modernes où règne le confort, on ne peut s'empêcher de conclure

• pie nos contemporains recherchent une vie plus facile,

«les aises plus grandes et sacrifient souvent à leur loyer une part plus importante que ('elle de jadis.

Vous allez me dire: « Mais que vient, faire la Mai- grauge dans toute celle histoire? » l'.lle est là bien inten¬

tionnellement pour rappeler aux hommes d'aujourd'hui qu'il y a des valeurs permanentes que l'économie moderne pourrait menacer si elle prend le chemin d'un matéria¬

lisme sans âme, qu'il esl des sites, chez nous, qui incarnent des traditions séculaires dont nous avons à nous inspirer si nous voulons continuer à être nous-mêmes et qu'enfin il est, des joies qui ne s'évaluent pas en argent ou en bilans, des joies silencieuses que le bruit des moteurs et des pelles mécaniques ne doivent pas nous empêcher d'écouter, des bonheurs sans prix qui naissent au pli d'une lèvre et d'un sourire «pie nous devons savoir faire éclore.

Jean l'Ianclierel.

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Comptoir de Fribourg - Comptoir de Fribourg - Comptoir de Fribourg

Comptoir de Fribourg - Comptoir r

v» ji^rcourAvi t les

Im Concordia. corps de musique officiel de la \'iile de Fribourg,

accueillant les invités, lors de l'ouverture du IIe Comptoir de. Fribourg. MM. Ferdinand Müsset, secrétaire général, et Fernand Aehischer, président du comité d'organisation.

Jusqu'à dimanche soir prochain fi octobre, le 11e Comptoir de Fribourg animera le centre de la capitale. Dès les premiers jours, on a pu se rendre compte que son attrait auprès des visiteurs était supérieur à celui exercé il y a deux ans. Au soir du premier week-end en effet, plus de 1040(1 entrées avaient été enregistrées.

Le défilé des autorités et invités le jour de /'inauguration.

Mais parlons de la cérémonie d'ouverture tout d'abord que les quelques photos de cette page illustrent. Avant l'heure « Il ».

un nombreux public se pressait devant l'entrée. Bientôt, la voi¬

ture amenant M. Jean Bourgknechl, ancien conseiller fédéral et ancien syndic de la ville, président d'honneur du Comptoir, appa¬

raissait. .Malgré son état de santé, cette haute personnalité fribour- geoise avait accepté de renouveler son geste d'il y a deux ans en coupant le ruban symbolique. A l'extérieur, la Concordia, corps de musique officiel de la ville, interprétait une marche allègre sous la baguette de son directeur, M. Bernard Chenaux.

Puis ce fut la visile des stands. Les nombreux invités purent d'emblée se rendre compte de l'immense effort accompli soit par les organisateurs, soit par les exposants pour que ce Comptoir de Fribourg défende la renommée qu'il s'était d'emblée acquise dès sa première édition. Ce vivant panorama des diverses branches économiques de Fribourg se présente avec beaucoup de goût el de recherche. Aussi, au cours du banquet officiel, les deux orateurs, MM. Fernand Aehischer, président du comité d'organisation, et Jacques Morard, président du Grand Conseil fribourgeois, purent-ils exprimer leur vive satisfaction. M. Aehischer souligna notamment la nécessité pour l'artisanat,, le commerce et l'industrie de justiller en tout temps leur présence dans notre monde moderne où les techniques el les structures évoluent à un rythme rapide. Me

Jacques Morard s'appliqua quant à lui à mettre en évidence les qualités personnelles des artisans et des commerçants, qualités qui s'accentuent encore par leurs connaissances professionnelles et par le concept élevés qu'ils ont de leur profession. Cette partie officielle fut agrémentée par les productions de la Chanson de Fri¬

bourg que dirigeait l'abbé Pierre Ka;lin. (suite page 19)

Ci-dessous : On reconnaît au centre. M. Marcel Colliard. architecte et président de la Commission des constructions à qui revient le mérile de l'heureuse harmonie dans la disposition des stands.

Coup d'œil dans lu pinte frihourgeoise. On recommit, deuxième depuis la gauche, M. Jean limirijknechl, ancien conseiller fédéral et ancien syndic de Fribourg, gui présida la cérémonie d'ouverture.

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Mieux que des arguments persuasifs, un charmaitl sourire suffit souvent à convaincre le client hésitant.

(suite de lu paye 17)

Parler (lu Comptoir de Fribourg c'est aussi évoquer ces mul¬

tiples découvertes que les visiteurs font d'un stand à l'autre.

Leur disposition en effet empêche d'avoir d'cinl>lée un coup d'œil sur l'ensemble, le circuit zigzaguant, nous réservant les surprises l'une après l'autre. Cette conception fort ingénieuse est avant tout, l'œuvre de M. .Marcel Colliard. architecte, président de la commis¬

sion des constructions. On s'étonne ainsi de pouvoir faire une si longue promenade en traversant les deux halles. 11 est. vrai que celles-ci recouvrent vine superlicie de 1000 m2, sans compter la halle de gymnastique qui, cette année, a été transformée en pinte

L'Imprimerie F'ragnière l'imprimeur de b'riboury-Illustré — présente, dans un stand fort suygestif, quelques aspects de sa « fabri¬

cation ». Elle montre notamment par la magie de la typographie el de l'offset, comment papier + couleur peuvent faire, un imprimé soigné.

Sa devise demeure: /'Imprimerie b'ragnière au service de sa clientèle.

Deux instantanés du banquet officiel : ci-dessus: M'1 Jacques .1 lorartl, président du Grand Conseil, pendant son allocution. I.c premier magistrat du canton est entoure de MM. Fernand Aebisclicr, président du comité d'organisation et Alphonse lioggo. président du gouver¬

nement fri bourgeois. Ci-dessous : Chanteurs et chanteuses de la Chanson de Fribourg.

fribourgeoise, ni non plus le Café des (Irands-Places qui se trouve compris dans l'enceinte du Comptoir. C'est dans cet. établissement du reste qu'eurent lieu le banquet, officiel et diverses autres mani¬

festations.

11 nous est impossible d'énumérer ici les nombreuses personnes qui ord œuvré durant de longs mois au sein du comité d'organisa¬

tion. Nous avons pourl ant, déjà cil.é le nom de M. Fernand Aebischer, conseiller communal, qui préside le comité d'organisation; nous ferons encore une exception en citant le nom de M. Ferdinand Masset, secrétaire général, qui est vraiment, l'âme de celte organi¬

sation. A eux el à Ions leurs collaborateurs, b'riboury-Illustré adresse des vci'iix de complète réussite dans leur entreprise qui fait honneur à l'Association fribourgeoise des détaillants et à la Société des arts cl, métiers de la Ville de Fribourg, les deux sociétés organisatrices de ce Comptoir.

Le stand du Centre de formation profes¬

sionnelle pour handicapés de Courlepin (stand N° 77) présente auee beaucoup de goût quelques-uns de ses modèles de mobi¬

lier scolaire el d'agencement de cuisine.

Photos P. Charrière, Huile el Roland Dougoud, Fribourg.

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.Nous saluions ici-même l'an dernier la généreuse initiative prise par quelques chanteurs vétérans de Fribourg, dont M. Domain Steinauer, tie réunir à l'occasion d'un pèlerinage aux Marches les chantres du canton, titulaires de la médaille papale « Bene Merenti ». Cette proposition trouva un accueil chaleureux. .Nombreux furent ceux qui avaient répondu à ce premier appel. Et à l'unanimité, décision fut prise de se retrouver chaque année, le lundi du .Jeûne fédéral. Une association était née. On lui donna le nom de Confrérie el les statuts furent soumis à la « bénédiction » de Mgr ('.barrière. Ainsi, cette année, plus de 8(1 chanlres. tous décorés de la médaille « Bene Merenti », se retrouvèrent-ils au pied du sanct uaire de Notre-Dame des Marches pour un chemin de croix suivi avec re¬

cueillement. A la chapelle, le Hd recteur Finnin Seydoux, célébra la messe et adressa quelques paroles à ces chanlres vétérans réunis, l'uis ce fut un diner servi à l'Hôtel de Ville de Broc et au cours duquel d'aimables propos furent échangés. Un dernier acte fut accompli à la chapelle de Notre-Dame de la Salette de Bouleyres et l'on se quitta, non sans pro¬

mettre de se retrouver tous l'an prochain.

Nos photos: Ci-dessous : Armuilli el chantre rélé.ran posant itérant le majestueux décor qui n'offre de la chapelle des Marelles. Ci-conlre de haul en bas: Le chemin de croix — Le recteur h'irmin Set/doux entouré de quel¬

ques chanlres l'endanl la messe, chanter est certes la plus helle façon de prier. l'holos I». ('.barrière. Bulle.

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île labeur C'est en effet le 1'.) janvier 1 que se constituait un comité cantonal d'initiative en faveur des soins dentaires.

Kt c'est le vendredi 13 septembre dernier ((n'était officielle¬

ment, inaugurée la première clinique dentaire ambulante du canton. Entre temps, le comité que préside .M. Gustave Moulin, député à Ksi avayer-le-Lac. et dont le secrétariat fui assuré par M. Gérald Ayer, secrétaire de la I.ijrue fribour- jreoise contre la tuberculose, s'était lixé comme premier objectif d'établir d'abord l'ampleur exacte du mal dans nos campagnes. Une enquête fut faite dans onze communes du canton. Sur les 8'.t0 écoliers examinés, 11 seulement avaient une dentition en ordre, soil le 1.2%. Par ailleurs, la dentition de ces écoliers comprenait prés de f>000 dents de lait dont plus de la moitié étaient malades. Quant aux dents permanentes, sur un total de plus de 14 ooo dents, le "-.'">%. soit plus de 350(1 dents, étaient déjà cariées.

I)ans la stille d'attente.

La clinique dentaire ambulante faisant son entrée en service dans la cour de l'école de Treyvanx où elle stationna pendant plus de quinze jours. Lonyue de 7 mètres et large de 2,5 mètres, elle comprend une salle d'aliente. un petit laboratoire- bureau et le cabinet dentaire proprement dit, qui est équipé d un appareil Hilter dernier modèle et d'un appareil de radiographie.

Photos P. Cbarrière, Halle

Jusqu'à ce jour, seul Kribourj,'. Huile, Broc, Moral, Wüiinewil et Planfayon ont un service dentaire scolaire. C.hàtel-St-IJenis pro¬

chainement. Dans les communes rurales éloignées d'un cabinet den¬

taire, le système do la clinique itinérante se révéla le plus approprié.

D'où ci'tlc acquisition inaugurée le mois dernier, réalisation rendue possible frràce à un prêt de r>0 000 francs de la mutualité scolaire cantonale et à un subside de 6000 francs de Pro Juvenlule. Onze communes ont signé un contrat avec le comité cantonal, soit Treyvanx.

Albeuve, C.liarmey, Hellebarde, C.erniat, le ('.liâtelard. Delley, Porsel.

Houloz, Mossel et Hesingen. Trois jours après son « baptême », la cli-

Mlle Mose-Marie lîuriry de Givisiez, a également derrière elle une ex¬

périence de plusieurs années, acquise dans un cabinet dentaire de Fribourg. Félicitons chaleureusement ces deux demoiselles qui ont permis, en fin de compte, la réalisation de l'œuvre entreprise par le comité d'initiative, ainsi que les onze communes qui ont d'emblée compris le bien que leurs jeunes écoliers pourraient en retirer.

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Iii liwlirtiiiii des Mix à Estavayer-le-Lac

Une ancienne el bien charmante coutume a revu le jour à Estavayer-le-I.ac, voici quelques années: la bénédiction des bar¬

ques qui a lieu au port des voiliers, le lu août, féte de Saint- Laurent, patron de la cité.

Remise en honneur par la Confrérie des pécheurs, cette cérémonie attire chaque année un nombreux public et. lorsqu'elle est favorisée par le beau temps, c'est un spectacle charmant que de voir, barques de pèche, canots, voiliers, s'approcher de concerl pour recevoir la bénédiction de leur bateau.

Kstavayer-le-I.ac veut rester lidèle à ses anciennes traditions, c'est pourquoi ses murs abritent encore quelques confréries qui subsistent ou ont été remises en honneur, telle la Confrérie des pécheurs.

Née au moyen âge. selon les premiers actes que nous possé¬

dons, bien que l'année de fondation ne soit pas connue, la Confré¬

rie des pécheurs, en sommeil pendant plus de 300 ans, a été relevée en 1Iille est actuellement présidée par un pêcheur, profession¬

nel comme il se doit, M. .Marcel Cant in: le gouverneur, entouré d'un chancelier, d'un trésorier, de deux actuaires, une trentaine de membres actifs, et une quinzaine de membres compagnons.

La Confrérie ne poursuivant pas de but économique, ne perçoit pas de cotisations annuelles, chose assez rare à notre époque pour (pie nous le soulignions! Son but est uniquement de conserver les bonnes traditions de la pèche et de maintenir l'entraide entre les membres. Klle se réunit deux fois par an . eulement, en grand chapitre, à la Saint-Laurent et à la Saint-Nico'as, mais la présence de ses membres y est obligatoire, l'absence de l'un d'entre eux entraine pour lui le paiement d'un don obligatoire en faveur de la caisse commune.

Dirigée par M. .Marcel Cantin, dont chacun loue l'in¬

tégrité el l'impartialité dans l'exercice de sa charge, la Confrérie des pêcheurs est une société à la fois très vieille par ses origines, et 1res jeune par le dynamisme et l'atta¬

chement de se* membres.

Nous ne douions pas que sous la férule à la fois douce et, ferme de >on gouverneur, elle ne contribue à maintenir bien vivantes les traditions de la pêche professionnelle, et à garder les jeunes pêcheurs attachés à un métier qui, s'il est rude, n'en offre pas moins ses joies très pures, car le pêcheur est réellement maître après Dieu sur son bateau. Il ne connaît pas la suggestion de l'ouvrier, il a pour lui l'horizon très vaste de son cher lac, qui lui fournit bon an mal an sa nour¬

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. 1 ;/miche. : Le buste en bronze tie l'alibê Hovel ipii a élé offert par M. Ernest Crivel. le i/énéreux pré¬

sident de l'Association Joseph Hovel, et ipii est l'œuvre île l'artiste Ercole Durini de Moutlon. .1 droite : Lesi/ndiede l aul- ruz ilevant la fontaine rustique, sise en bordure de la roule cantonale.

(Ji-dessous : Les chan¬

teurs de Vaulruz.

Vaulruz perpétue le souvenir de l'abbé Bovet

l'ï'lr simple, modeste, niiiis combien chaleureuse fui celle que la commune ili' Vaulruz organisa à l'occasion île l'inaugural ion d'un buste en bronze de l'abbé Hovel, s il i-i i ><) n t a 111 une foiilaine el ornanl désormais une place de ce village. Il y enI surtout des chants et de la musique: Mélodies du cher chanoine Hovel qu'interprétèrent tour à tour les deux sociétés locales « 1,'Alpée » el la Chorale. Oiielques discours aussi don! celui de M. l-'Un-olit in Borcard, syndic de Vaulruz. qui avait revêt il le cost unie d'armailli.

Trois fois cinquante ans de prêtrise

Trois prèlres fêtent celte année leurs .">() ans de prêtrise.

b'rihourtj-Illustré est allé les surprendre alors qu'ils fêlaient cet événement à Hellebarde. Au nom de tous ses lecteurs, il leur réitéré ses sentiments de respect lieuses félicitations.

De gauche à droite: M. le Chanoine Octave Oberson qui est depuis l'.tlC) dans le chef-lieu fdànois, après avoir élé 3 ans vicaire à l.a Chaux-de-Fonds. I.'abbé ll.-.J. Briilharl. qui fut vicaire durant (i ans à IManfayon el 3 ans à Dirlaret. puis curé durant 1 ans à St-Antoine avant d'être nommé en l'.Wi curé de Hellebarde où il a pris sa retraite il y a quelques années. M. le Doyen K. Frafjniére. Hd curé de Charmey depuis l'.UW: il exerça préalablement son ministère durant ans à C.ernial. 3 ans à Huile et une année à Sl-.Iean à Kri- bourir.

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Le premier dimanche de septembre, la Société de cavalerie de la Gruyère organisait, comme elle le fait, tous les deux ans, la douzième édition de son traditionnel concours hippique. Cette manifestation fut. gratifiée d'un temps idéal et un public nombreux vint applaudir cavaliers et leurs montures. Vraie fête du cheval qui démontra une fois de plus que, malgré le développement de la mécanisation des transports, la race noble du cheval avait encore des amis combien lidèles. Ce concours hippique fut toutefois marqué par un petit incident, les cavaliers fribourgeois ayant refusé de prendre le départ, pour le Prix Holand linhof, vins à Hiaz, qui devait également compter pour le championnat fribourgeois. Les « rebelles « aflirmaient en effet qu'un championnat fribourgeois se dispute sur six obstacles, alors que les organisateurs avaient prévu une douzaine d'obstacles. I.es concurrents voudraient, également que ce championnat ne se dispute pas en lin de journée lorsque le public commence déjà à se retirer.

Ce qui n'est peut-être pas faux !...

Ci-dessus: Les «rebelles». Ci-ronlrc : La remise des plaques d'éeurie et des /lois au.r i/at/nanls du Prix des Amis du Cheval: /L'r. Laurent Menoud de. Sales, devant Au.renee liarhey de Mossel, Claude l<'id<pirt de Collai/e el Ceonjes Dévaud île l'orsel. Un haut à droite: l'n magni¬

fique saut de « Dirad » morde par le drag. Laurent Menouil.

Cyclisme Jean-I-'rancois M a (juin, onzième, mais premier fri¬

bourgeois à Varrivccdu l'ri.r

(irilzner. im¬

portante course nationale, ouverte aus amateurs Ii. tpie la l'édale hul- loise organisai!

récemment pour la première fois.

Champignonneurs bullois

Plus de 1-2IMI personnes ont visité la 1re exposition organisée à Huile par la toute jeune société locale (Je mycologie. Heau succès.

Aussi, photo ci-dessous) comprend-on le sourire (les membres du comité au soir de celte journée des plus réussies. Second depuis la droite: M. .Jean C.remion, président. Photo de droite: l'n groupe do visiteurs.

De qauche à droite : H. Chassot, 1). Lauper, d.-M. l'erron, <i. I lencrvaud, M, Houilter, entraîneur, I'll, (ircmaud, .[ni. Conti, Cl. Heiclder.

.1 genou.r : A. Wieher, Any. Conti, L. Aepti, M. Ilugnon.

Champion suisse juniors de basketball

Le lilîC Fribourg-Olympic qui remporta au début de cet été el pour la deuxième fois consécutive le titre de champion suisse junior, Il est formé de joueurs d'une moyenne d'âge de moins de 18 ans.

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M. Xoi'hert lia pst MOXTßVH.VZ

décédé tragiquement «Inns un a«-«-i-

« lent de voiture sur la route «les C.rands Marais. Il travaillait comme électri¬

cien depuis une douzaine d'années au Mouret, étant monteur au\ K.K.K. II .laisse une veuve et trois petits enfants, il était le Iiis de M. Louis lîapst, ancien conseiller communal.

AL Hene Hnpst MONTKVRAZ

■ lécédé tragiquement dans un accident de la route au Mouret, deux semaines après son frère, M. .Norbert lîapst. Il fut tué par une jeep alors qu'il che¬

minait sur la route cantonale en com¬

pagnie de M. Oscar Kolly. Il était célibataire. C'était un ouvrier qui jouissait de l'estime de chacun.

M. Oscar Kolly KSSKBT

décédé tragiquement ainsi que nous le rappelons ci-contre alors qu'il che¬

minai! en compagnie de M. Itené lîapst. Il était marié et père de 12 enfants dont la plus jeune n'a qu'une quinzaine d'années. Ouvrier de chan¬

tier, il travaillait pour le compte de l'entreprise Losinger à Kribourg. Il étail très est im de tous.

Aline Lina Oherson MAHLY-LK-tiHAND

s* r Av S&äLfo&i 7*à * > * ' * * décédée dans «le magnifiques senti¬

ments chrétiens à l'Age de (>'2 ans. Klle était l'épouse de M. Léon Oherson, an¬

cien agriculteur. Klle était la mère spirituelle du H. P. Tinguely, dont le père fut instituteur à Marly et la mar¬

raine de la cloche à l'église de Notre Dame de la Salette de Bouleyrcs à Hroc.

Aime Alphonsine Torelie MA HLY-LK-C. HAND

décédée après une pénible maladie dans sa si'- année. .Née llongard, «'Ile était la \eiive de M. Paul Torche qu'elle eut le chagrin de perdre en I93.'i. Se t nuisant seule avec cinq en¬

fants, elle prit elle-même la direction

• le l'exploitation agricole, en attendant que ses fils puissent assurer la relève.

C'était une parfaite chrétienne.

Aime Philoinene (iaehet lîLLLK

née Vallélian, elle était la veuve de M. Victor Cachet. Le roupie s'était établi à (tulle en P.H1 ef fut chargé de la conciergerie du nouveau cime¬

tière. Klle perdit son mari en I1M1, se trouvant seule avec quatre Iiis dont. l'alné n'avait que ans. Klle s'est éteinte dans sa ii'I* armée, en¬

tourée :1e l'affection des siens.

AL Jean Harras ONiNKNS

M. Holand VanHier VAUDKHKNS

pieusement décédé à l'Age de 72 ans.

Kxcellent pédagogue, il avait prit >a retraite après 10 ans «l'enseignement.

Il fut également secrétaire coimnunal durant 10 ans, directeur de la Céci- lienne d'Onnens duranl MO ans, ce qui lui avait valu la médaille • Itene Merenti ». Il était le père de M. It.

Harras, prés, du Tribunal de la Sarine.

enlevé à la tendre affection de sa familleit de son entourage A l'Age de IM ans, après une cruelle maladie que la science fut incapable d'enrayer.

C'était le Ills de M. et M1" Henri Vaucher-Porcellato et l'aîné l'une famille de six enfants.

Mine Alanjiierite Dey M A ItSK.NS

AL Viihonse Tliomel IULLI;

Aline Alaiie (iennud-\ illard CM ATKL-ST-DKMS

décédée après de cruelles sout!rancS(. à l'Age de 71 ans. Klle était l'épou de M. Alfred Dey, ancien infirmier l'Hôpital psychiat rique de Maisens Pour ses huit enfants, elle fut une mère pleine de douceur et de compré¬

hension. Klle était, notamment la mère de M Ainédée Dey, sous-chef infirmier à Marsens.

décédé dans sa Ofr année. Ayant fait un apprentissage de typ«'graphe chez MM. Xavier <V; \lphonse Classon, ma it res-i m primeurs, il t ras ailla en¬

suite à Vallorbe, puis fut ouvrier linotypiste au - Kribourgeois », «le 192.'J à et en Ii n à • La (i ru y ère » jusqu'à son décès. Ami de la nature, c'était un fin patoisant.

épouse de M. Claude Cenoud, «les Oranges, elle est décédée à l'Age de 78 ans, après une loiiiru- el pénible ma¬

ladie. Klle laiss«' le xmvenir «l'une bonne épouse et tendre maman. C'é¬

tait une brave personne chez «pii le

«levoir et le Iravail passaient ivanl tout.

Al. Léon (larrel PIŒZ-VKItS-SIVimKZ

enfant de Siviriez, il desservit, pen¬

dant 40 ans la poste de Prez-vers- Siviriez. Son départ laisse un grand vide dans sa belle famille «le douze enfants. Il était notamment, le père

«le l'abbé Angüsse Carrel, rd curé «le Karvagny et «le M. Marcel Carrel, président cantonal «les tireurs fri- bourgeois. Il avait 8} ans.

AL Fernand Haïras LA TO UI t-l > K-TK I£ M E

ancien commerçant A Hroc, il s'était établi à La Tour-de-Trème en 1 et fonctionna comme facteur-auxi¬

liaire. D'une intelligence très vive, passionné pour l«'* art> et la littérature, il de\int un remar«|iiable autodidacte.

C'était un homme foncièrement bon, loyal et charitable. Il aimait surtout sa famille.

AL Joseph Alesserli ÜKOC

dé«-é«lé après une cruelle maladie «lans sa .*>0* année. Depuis 11*12, il travaillait en «jualité «le «-omptable dans l'entre¬

prise lloclnnl S.A., à lîulle. Il y fut un précieux collaborateur. Kesté céli¬

bataire, il fut le meilleur des fils. II était notamment le frère «le l'abbé

\loys Me.-serli à La Chaux-«le-Fon«ls.

M. K riH'sl Hays KSTßVKNHNS

«fécé«lé tragiquement. alors qu'il con¬

duisait un char «le foin, à l'Age «le 13 ans. Célibataire, il vivait ave«- sa mère, et deux de ses s«eurs, dont une est mariée. Il était à la tète d'une ex¬

ploitation d'une trentaine «le poses et fonctionnait en outre comme forestier communal.

AL Ha y mon d Kfffjer FKANKX

enlevé à l'affection de son entourage

«lans sa 48* année, après une doulou¬

reuse maladie. Aîné des enfants «le M. Aloys Kgger, il exploitait le «lo- maine familial. Il prit une part active j'i la vie de son village, comme boursier communal, membre «lu comité «le la Société de laiterie et secrétaire-caissier de la Société «le chant «!<• Murist.

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AI. François l'iiiil l'iumiriu;

tir ;'i Vienne, il (it un solide apprentis¬

sage, puiH son tour «le France avant

<Io s'installer A Fribourg comme ban- dagiste. Il allait au-devant de sou prochain avec autant de c<rur que de compétence, étant un maître dans sa profession. Il était notamment le beau-père de M. (ieorges Schaller, architect.«' à l-'ribourg.

Alme Sophie Audrey FRIBOUI«;

cette bonne arrière-grand-maman a été enlevée à l'affection de sa famille dans sa S0P année, après une longue maladie (pj'elle supporta avec de magnifiques sentiments chrétiens. File était la veuve de M. (Charles Andrev, ancien chef de l'atelier d'ébénisterie du Technicum cantonal, décédé l'an¬

née dernière.

AI. Faul Poffet FRIBOURG

décédé subitement dans sa (H)' année alors qu'il venait de pénétrer dans un restaurant de sa ville. Il était marié et père de famille. Deux de ses filles sont mariées en Turquie. Depuis 12 ans, il travaillait dans l'entreprise Kdouard (iremaud & Cie, machines agricoles, à Fribourg.

AI. Louis Hurjji FRIBOURG

enlevé à l'affection des siens à l'âge de 78 ans «les suites d'une chute acci¬

dentelle. Pendant les dernières années de sa vie, il travailla à titre de vendeur chez son patron, M. Wider. Il était toujours prêt à rendre service. (Tétait la bonté même et il jouissait d'un caractère jovial.

VI. (■abriel Lanthemauii friiioijim;

AI. Albert Frauenïelder fribourg

AI. Conrad Hayoz FRIBOURG

avec lui disparaît une ligure populaire

«le Fribourg. Travailleur infatigable, il exploita durant 'A7 ans la boulan¬

gerie den rharmettes. Il était encore le caissier de la Société des patrons bou- langers-pAtissiers de la ville de Fri¬

bourg. lie brave papa éleva une belle famille de U enfants.

enlevé subitement à l'affection de son entourage à l'Age «le 71 ans. Pendant là ans, il fut le représentant des chocolats Gailler. Son affabilité était légendaire. Ayant pris sa retraite, il y a quehpies années, il se dévoua avec zèle à la Société suisse «les voya¬

geurs de commerce, se«*tion de Fri¬

bourg, «pli en fit son premier membre d'honneur.

enlevé A la tendre affe«'tion de sa famille à l'Age de 7f» ans après une

«ruelle mala«lie qu'il supporta avec beaucoup de courage. Il eut le bonheur

«l'être non seulement grand-père, mais enc«>re arrière-grand-père. Il travail¬

lait l'Diniiii' bûcheron.

AI. Alfred Aluller FRIBOURG

employé à la caisse communale de Fribourg, il avait pris sa retraite il y a 7 ans. Il laisse le souvenir d'un père ne ménageant pas sa peine pour élever ses trois fils dont l'aîné est médecin au Mouret, le «leuxième archi¬

tecte-paysagiste à Fribourg et le troisième gérant «l'une importante maison à Lausanne.

AL Kniest (lastella fribourg

décédé dans sa 77' année. Il fut pro¬

fesseur «le fran«:ais au Technicum can¬

tonal de IU2N à H>r>7. Doué d'un talent d'écrivain, il publia des articles dans divers journaux et édita plusieurs Ihres. Il était le frère de M. (îaston Castella qui fut recteur de l'Université de Fribourg. Pour sa famille, il fui un époux et un père affectueux.

AI. Aloys fribourg

décédé après une longue maladie sup¬

portée avec «'ourage et résignation, à l'Age de US ans. Il lit toute sa carrière au service (les eaux des K.K.F., puis aux servies industriels «le Fribourg, étant affecté notamment A la Station de pompage «le Pérolles. Pour sa fa¬

mille, il fut un époux et un père exem¬

plaire.

AI. Alareel Lambert ( 11 VIS IFZ

AL Peter Aeby (JUIN

décédé tragiquement lors <'e la «-ourse de eAte organisée à Bossens par la section fribourgeoise de l'AGS. Il était membre fondateur et vice-pré¬

sident «1«' l'Incurie Iribourgeoise. \gé

«le 12 ans, son départ a laissé «lans la désolation une épouse qui est mère de deux fillettes. Il exerçait la profe<»ion de marbrier.

décédé après une pénible maladie à l'Age de 69ans. Pendant plus «le 40 ans, il fut maître primaire puis ré¬

gional aux écoles de Guin. Il jouissait de sa retraite depuis cinq ans. Il prit une part a« tive à l'essor de plusieurs so«*iétés locales, se faisant surtout un ardent défenseur du folklore singi- nois. Il «Meva une nombreuse famille.

s.

A.

Pompes Funèbres Générales JOUR ET NUIT - TÉL. 2 39 95 Joseph Bugnard

Arcades de la Gare - FRIBOURG

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