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Exercices sur les espaces vectoriels

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Espaces vectoriels

Structure d’espace vectoriel

Exercice 1 [ 01680 ][correction]

SoitE unR-espace vectoriel.

On munit le produit cartésienE×E de l’addition usuelle (x, y) + (x0, y0) = (x+x0, y+y0) et de la multiplication externe par les complexes définie par

(a+i.b).(x, y) = (a.xb.y, a.y+b.x) Montrer queE×E est alors unC-espace vectoriel.

Celui-ci est appelé complexifié deE.

Sous espaces vectoriels

Exercice 2 [ 01681 ][correction]

Les parties suivantes sont-elles des sous-espaces vectoriels deR2? a)

(x, y)∈R2|x6y b)

(x, y)∈R2|xy= 0 c)

(x, y)∈R2|x=y d)

(x, y)∈R2|x+y= 1 e)

(x, y)∈R2|x2y2= 0 f)

(x, y)∈R2|x2+y2= 0

Exercice 3 [ 01682 ][correction]

SoientF =

(x, y, z)∈R3|x+yz= 0 et G={(a−b, a+b, a−3b)|a, b∈R}.

a) Montrer queF etGsont des sous-espaces vectoriels deR3. b) DéterminerFG.

Exercice 4 [ 01683 ][correction]

Les parties suivantes sont-elles des sous-espaces vectoriels deRN? a)

(un)∈RN|(un) bornée b)

(un)∈RN|(un) monotone c)

(un)∈RN|(un) convergente d)

(un)∈RN|(un) arithmétique

Exercice 5 [ 01684 ][correction]

SoitF=

(un)∈RN| ∀n∈N, un+2=nun+1+un . Montrer queF est un sous-espace vectoriel deRN.

Exercice 6 [ 01685 ][correction]

Les parties deF(R,R) suivantes sont-elles des sous-espaces vectoriels ? a) {f :R→R|f est monotone} b) {f :R→R|f s’annule en 0}

c) {f :R→R|f s’annule} d) {f :R→R|f est impaire}.

Exercice 7 [ 01686 ][correction]

Montrer que les parties deF([a, b],R) suivantes sont des sous-espaces vectoriels : a)F =

f ∈ C1([a, b],R)|f0(a) =f0(b) b)G=n

f ∈ C0([a, b],R)|Rb

af(t) dt= 0o

Exercice 8 [ 01687 ][correction]

Soitω∈C. On note ω.R={ωx|x∈R}.

Montrer queω.Rest un sous-espace vectoriel deCvu commeR-espace vectoriel.

A quelle conditionω.Rest-il un sous-espace vectoriel deCvu commeC-espace vectoriel ?

Exercice 9 [ 01688 ][correction]

Soientu1, . . . , un des vecteurs d’unK-espace vectorielE.

Montrer que l’ensembleF ={λ1u1+· · ·+λnun|λ1, . . . , λn∈K}est un sous-espace vectoriel deE contenant les vecteursu1, . . . , un.

Exercice 10 [ 01689 ][correction]

SoientE=F(R,R),C l’ensemble des fonctions deE croissantes et

∆ ={f−g/f, g∈ C}

Montrer que ∆ est un sous-espace vectoriel deE.

Exercice 11 [ 01690 ][correction]

Démontrer que le sous-ensemble constitué des suites réelles périodiques est un sous-espace vectoriel d’une structure que l’on précisera.

(2)

Opérations sur les sous-espaces vectoriels

Exercice 12 [ 01691 ][correction]

SoientF etGdes sous-espaces vectoriels de E.

Montrer

FG=F+GF =G

Exercice 13 [ 01693 ][correction]

SoientF, G etH des sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectorielE. Montrer que :

a)F∩(G+H)⊃(F∩G) + (FH) b)F+ (G∩H)⊂(F+G)∩(F+H).

Exercice 14 [ 00160 ][correction]

SoientF,GetH des sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectorielE.

Comparer :

a)F∩(G+H) et (F∩G) + (FH).

b)F+ (G∩H) et (F+G)∩(F+H).

Exercice 15 [ 01692 ][correction]

SoientF etGdeux sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectorielE.

Montrer queFGest un sous-espace vectoriel deE si, et seulement si,FGou GF.

Exercice 16 [ 00161 ][correction]

A quelle condition la réunion de deux sous-espaces vectoriels est-elle est un sous-espace vectoriel ?

Exercice 17 [ 01694 ][correction]

SoientF,GetH trois sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectoriel E.

Montrer que

FGF+ (G∩H) = (F+G)∩(F+H)

Exercice 18 [ 01695 ][correction]

SoientF, G, F0, G0 des sous-espaces vectoriels deE tels queFG=F0G0. Montrer que

(F+ (G∩F0))∩(F+ (G∩G0)) =F

Espaces engendrés par une partie

Exercice 19 [ 01696 ][correction]

Comparer Vect(A∩B) et Vect(A)∩Vect(B).

Exercice 20 [ 01697 ][correction]

SoientAet B deux parties d’unK-espace vectorielE.

Montrer

Vect(A∪B) = Vect(A) + Vect(B)

Exercice 21 [ 01625 ][correction]

On considère les vecteurs deR3

u= (1,1,1) etv= (1,0,−1) Montrer

Vect(u, v) ={(2α, α+β,2β)|α, β∈R}

Exercice 22 [ 01626 ][correction]

DansR3, on considèrex= (1,−1,1) ety= (0,1, a) oùa∈R.

Donner une condition nécessaire et suffisante surapour que u= (1,1,2) appartienne à Vect(x, y). Comparer alors Vect(x, y), Vect(x, u) et Vect(y, u).

Espaces supplémentaires

Exercice 23 [ 01698 ][correction]

SoientF =

f ∈ C1(R,R)|f(0) =f0(0) = 0 etG=

x7→ax+b|(a, b)∈R2 . Montrer queF etGsont des sous-espaces vectoriels supplémentaires deC1(R,R).

Exercice 24 [ 01699 ][correction]

SoientF =n

f ∈ C([−1,1],C)|R1

−1f(t) dt= 0o et G={f ∈ C([−1,1],C)| f constante}.

Montrer queF etGsont des sous-espaces vectoriels supplémentaires de C([−1,1],C).

(3)

Exercice 25 [ 01700 ][correction]

SoientH ={(x1, x2, . . . , xn)∈Kn|x1+x2+· · ·+xn= 0} et u= (1, . . . ,1)∈Kn.

Montrer queH et Vect(u) sont des sous-espaces vectoriels supplémentaires deKn.

Exercice 26 [ 01701 ][correction]

SoientE=C([0, π],R),F ={f ∈E|f(0) =f(π/2) =f(π)}et G= Vect(sin,cos).

Montrer queF etGsont des sous-espaces vectoriels supplémentaires deE.

Exercice 27 [ 01702 ][correction]

SoitF ={f ∈ F(R,R)/f(0) +f(1) = 0}.

a) Montrer queF est un sous-espace vectoriel.

b) Déterminer un supplémentaire deF dansF(R,R).

Familles de vecteurs

Exercice 28 [ 01627 ][correction]

Les familles suivantes de vecteurs deR3 sont-elles libres ?

Si ce n’est pas le cas, former une relation linéaire liant ces vecteurs : a) (x1, x2) avecx1= (1,0,1) etx2= (1,2,2)

b) (x1, x2, x3) avecx1= (1,0,0),x2= (1,1,0) etx3= (1,1,1) c) (x1, x2, x3) avecx1= (1,2,1),x2= (2,1,−1) etx3= (1,−1,−2) d) (x1, x2, x3) avecx1= (1,−1,1), x2= (2,−1,3) etx3= (−1,1,−1).

Exercice 29 [ 01628 ][correction]

On posef1, f2, f3, f4: [0,2π]→Rles fonctions définies par : f1(x) = cosx,f2(x) =xcosx, f3(x) = sinxet f4(x) =xsinx.

Montrer que la famille (f1, f2, f3, f4) est libre.

Exercice 30 [ 01629 ][correction]

Pour tout entier 06k6n, on posefk :R→Rla fonction définie par fk(x) = ek.x.

Montrer que la famille (fk)06k6n est une famille libre deF(R,R).

Exercice 31 [ 01630 ][correction]

SoientE unK-espace vectoriel et~x, ~y, ~ztrois vecteurs de Etels que la famille (~x, ~y, ~z) soit libre.

On pose

~

u=~y+~z,~v=~z+~xetw~ =~x+~y Montrer que la famille (~u, ~v, ~w) est libre.

Exercice 32 [ 01631 ][correction]

SoientE unK-espace vectoriel et (u1, . . . , un, un+1) une famille de vecteurs deE.

Etablir :

a) Si (u1, . . . , un) est libre etun+1/Vect(u1, ..., un) alors (u1, . . . , un, un+1) est libre

b) Si (u1, . . . , un, un+1) est génératrice etun+1∈Vect(u1, . . . , un) alors (u1, ..., un) est génératrice.

Exercice 33 [ 01632 ][correction]

Soit (~x1, . . . , ~xn) une famille libre de vecteurs deE et α1, . . . , αn∈K. On pose

~

u=α1.~x1+· · ·+αn.~xn et ∀16i6n, ~yi=~xi+~u A quelle condition sur lesαi, la famille (~y1, . . . , ~yn) est-elle libre ?

Exercice 34 [ 01633 ][correction]

Soit (e1, . . . , ep) une famille libre de vecteurs deE.

Montrer que pour toutaE\Vect(e1, . . . , ep), la famille (e1+a, . . . , ep+a) est libre.

Exercice 35 [ 02464 ][correction]

Soit (a, b, c)∈R3. Les fonctionsx7→sin(x+a), x7→sin(x+b) etx7→sin(x+c) sont-elles linéairement indépendantes ?

Exercice 36 [ 00167 ][correction]

Poura∈R, on notefa l’application deRversRdéfinie parfa(x) =|x−a|.

Montrer que la famille (fa)a∈Rest une famille libre d’éléments de l’espaceF(R,R)

(4)

Exercice 37 [ 00168 ][correction]

Poura∈C, on noteea l’application deRversCdéfinie parea(t) = exp(at).

Montrer que la famille (ea)a∈Cest une famille libre d’éléments de l’espaceF(R,C).

Exercice 38 [ 00169 ][correction]

Poura∈R+, on notefa l’application deRversRdéfinie par fa(t) = cos(at)

Montrer que la famille (fa)a∈R+ est une famille libre d’éléments de l’espace de F(R,R).

Exercice 39 [ 00171 ][correction]

SoitE l’ensemble des applicationsf : [−1,1]→Rcontinues telles que les restrictionsf|[−1,0] etf|[0,1] soient affines.

a) Montrer queE est unR-espace vectoriel.

b) Donner une base deE.

Exercice 40 [ 00170 ][correction]

Soit (pn)n∈N? la suite strictement croissante des nombres premiers.

Montrer que la famille (lnpn)n∈N?est une famille libre duQ-espace vectorielR.

Somme d’un nombre fini de sous-espaces

Exercice 41 [ 00190 ][correction]

SoientF, G, F0, G0 des sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectorielE vérifiant FG=F0G0=E etF0G

Montrer

FF0⊕(G∩G0) =E

Exercice 42 [ 00217 ][correction]

Soientn∈Net E=Rn[X].

Pour touti∈[[0, n]], on note

Fi={P ∈E/∀j∈[[0, n]]\ {i}, P(j) = 0}

Montrer que lesFi sont des sous-espaces vectoriels et que E=F0⊕ · · · ⊕Fn

Exercice 43 [ 00220 ][correction]

Pourd∈N, notonsHd l’ensemble formé des fonctions polynomiales deR2versR homogènes de degrédi.e. pouvant s’écrire comme combinaison linéaire de fonction monôme de degréd.

Montrer que (Hd)06d6n est une famille de sous-espaces vectoriels en somme directe.

Exercice 44 [ 00221 ][correction]

SoientE unK-espace vectoriel de dimension finie etF1, . . . , Fn des sous-espaces vectoriels deE.

On suppose queE=F1+· · ·+Fn.

Montrer qu’il existeG1, . . . , Gn sous-espaces vectoriels tels que :

∀16i6n, GiFi et E=G1⊕ · · · ⊕Gn

Exercice 45 [ 00222 ][correction]

SoientE1, . . . , En et F1, . . . , Fn sous-espaces vectoriels deEtel que EiFi et

n

i=1Ei= ⊕n

i=1Fi

Montrer queEi=Fi.

Exercice 46 [ 03852 ][correction]

Dans l’espaceE des fonctions continues de [−1,1] versR, on considère les sous-espaces vectoriels

F1={f ∈E/f est constante},F2={f ∈E/∀t∈[−1,0], f(t) = 0}

et F3={f ∈E/∀t∈[0,1], f(t) = 0}

Etablir

E=F1F2F3

Sous espaces affines

Exercice 47 [ 01727 ][correction]

A quelle condition simple le sous-espace affineV =~a+F est-il un sous-espace vectoriel ?

(5)

Exercice 48 [ 01728 ][correction]

SoientV =~a+F etW =~b+Gdeux sous-espaces affines d’unR-espace vectoriel E.

Montrer que

VW 6=∅ ⇔~b~aF+G

Exercice 49 [ 01729 ][correction]

SoientV et W deux sous-espaces affines disjoints d’unR-espace vectorielE.

Montrer qu’il existe deux sous-espaces affinesV0 etW0, disjoints, de même direction et contenant respectivementV etW.

L’espace des polynômes

Exercice 50 [ 02146 ][correction]

SoientP1=X2+ 1,P2=X2+X−1 etP3=X2+X.

Montrer que la famille (P1, P2, P3) est une base deK2[X].

Exercice 51 [ 02147 ][correction]

Pourk∈ {0, . . . , n}, on posePk= (X+ 1)k+1Xk+1. Montrer que la famille (P0, . . . , Pn) est une base deKn[X].

Exercice 52 [ 02148 ][correction]

Pourk∈ {0, . . . , n}, on posePk=Xk(1−X)n−k.

Montrer que la famille (P0, . . . , Pn) est une base deKn[X].

Exercice 53 [ 02149 ][correction]

Pourk∈N, on pose

Pk =X(X−1). . .(X−k+ 1) k!

a) Montrer que la famille (P0, P1, . . . , Pn) est une base deRn[X].

b) Montrer que

∀x∈Z,∀k∈N, Pk(x)∈Z c) Trouver tous les polynômesP tels que

∀x∈Z, P(x)∈Z

Exercice 54 [ 02150 ][correction]

SoitEl’espace vectoriel des applications deRdansR.

On considèreF la partie deE constituée des applications de la forme : x7→P(x) sinx+Q(x) cosxavecP, Q∈Rn[X]

a) Montrer queF un sous-espace vectoriel deE.

b) Montrer queF est de dimension finie et déterminer dimF.

Exercice 55 [ 02151 ][correction]

Soientn∈Net A∈Kn[X] un polynôme non nul.

Montrer queF ={P ∈Kn[X]/A|P}est un sous-espace vectoriel deKn[X] et en déterminer la dimension et un supplémentaire.

Exercice 56 [ 02665 ][correction]

Montrer, pour toutn∈N, qu’il existe un uniquePn ∈Rn+1[X] tel quePn(0) = 0 etPn(X+ 1)−Pn(X) =Xn.

Exercice 57 [ 01761 ][correction]

a) Montrer que la famille (X+k)n pourk∈ {0, . . . , n} constitue une base de Rn[X].

b) Redémontrer la formule donnant l’expression du déterminant de Vandermonde

(6)

Corrections

Exercice 1 :[énoncé]

Il est aisé de constater que l’addition surE×E est commutative, associative, possède un neutre (0E,0E) et que tout élément est symétrisable dans (E×E,+), le symétrique de (x, y) étant (−x,−y).

Ainsi (E×E,+) est un groupe abélien.

Soientλ, µ∈Cetu, vE×E. On peut écrire λ=a+ib,µ=a0+i.b0 avec a, b, a0, b0∈Retu= (x, y),v= (x0, y0) avecx, y, x0, y0E. On a

λ.(u+v) = (a+ib).(x+x0, y+y0) = (ax+ax0−by−by0, ay+ay0+bx+bx0) =λ.u+λ.v (λ+µ).u= ((a+a0)+i(b+b0)).(x, y) = (ax+a0x−by−b0y, ay+a0y+bx+b0x) =λ.u+µ.u

λ.(µ.u) = (a+ib)(a0x−b0y, a0y+b0x) = ((aa0−bb0)x−(ab0+a0b)y,(aa0−bb0)y+(ab0+a0b)x) = (λµ).u et

1.u=u

On peut donc conclure que (E×E,+, .) est unC-espace vectoriel.

Exercice 2 :[énoncé]

a) non : pas stable par multiplication scalaire : (0,1) appartient mais pas−(0,1) b) non : pas stable par addition : (1,0) + (0,1)

c) oui

d) non : ne passe pas par (0,0).

e) non : pas stable par addition : (1,1) + (1,−1) f) oui (c’est l’espace nul !)

Exercice 3 :[énoncé]

a)F ⊂R3,~o= (0,0,0)∈F car 0 + 0−0 = 0 et pour toutλ, µ∈R,~u, ~vF, on peut écrire~u= (x, y, z) et~v= (x0, y0, z0) avecx+yz= 0 etx0+y0z0 = 0.

On a alorsλ~u+µ~v= (λx+µx0, λy+µy0, λz+µz0) avec

(λx+µx0) + (λy+µy0)−(λz+µz0) =λ(x+yz) +µ(x0+y0z0) = 0 donc λ~u+µ~vF.

G⊂R3,~o= (0,0,0)∈Gcar (0,0,0) = (a−b, a+b, a−3b) poura=b= 0.

Pour toutλ, µ∈R,~u, ~vG, on peut écrire~u= (a−b, a+b, a−3b) et

~v= (a0b0, a0+b0, a0−3b0) aveca, b, a0, b0 ∈R. On a alors

λ~u+µ~v=. . .= (a00b00, a00+b00, a00−3b00) aveca00=λa+µa0 etb00=λb+µb0 doncλ~u+µ~vG. FinalementF et Gsont des sous-espaces vectoriels deR3.

b)~u= (x, y, z)∈FGsi, et seulement s’il existea, b∈Rtels que









x=ab y=a+b z=a−3b x+yz= 0









x=ab y=a+b z=a−3b a+ 3b= 0









x=−4b y=−2b z=−6b a=−3b AinsiFG={(−4b,−2b,−6b)/b∈R}={(2c, c,3c)/c∈R}.

Exercice 4 :[énoncé]

a) oui b) non c) oui d) oui.

Exercice 5 :[énoncé]

F ⊂RN, 0 = (0)n∈NF car∀n∈N,0 =n.0 + 0.

Soientλ, µ∈Ret (un),(vn)∈F. On a

λ(un) +µ(vn) = (λun+µvn) avec pour toutn∈N,

λun+2+µvn+2=λ(nun+1+un) +µ(nvn+1+vn) =n(λun+1+µvn+1) +λun+µvn

doncλ(un) +µ(vn)∈F.

AinsiF est un sous-espace vectoriel deRN.

Exercice 6 :[énoncé]

a) non b) oui c) non d) oui.

Exercice 7 :[énoncé]

a)F ⊂ F([a, b],R) et ˜0∈F.

Soientλ, µ∈Retf, gF. La fonctionλf+µgest de classeC1 sur [a, b] et (λf+µg)0(a) =λf0(a) +µg0(b) =λf0(b) +µg0(b) = (λf+µg)0(b)

(7)

doncλf+µgF.

b)G⊂ F([a, b],R) et ˜0∈G.

Soientλ, µ∈Retf, gG. La fonctionλf+µg est continue sur [a, b] et Z b

a

(λf+µg)(t) dt=λ Z b

a

f(t) dt+µ Z b

a

g(t) dt= 0 doncλf+µgG.

Exercice 8 :[énoncé]

ωR⊂Cet 0∈ωRcar 0 =ω×0.

Soientλ, µ∈Retz, z0ω.Ron peut écrirez=ωxetz0=ωx0 avecx, x0 ∈Ret on a (λz+µz0) =ω(λ.x+µx0) avecλx+µx0∈Rdoncλz+µz0ωR.

AinsiωRest un sous-espace vectoriel du R-espace vectorielC.

SiωRest un sous-espace vectoriel duC-espace vectoriel Calors puisque ω=ω×1∈ωRet i∈C, on ai.ωωR. Cela n’est possible que siω= 0.

Inversement, siω= 0 alorsωR={0} est un sous-espace vectoriel duC-espace vectorielC.

Exercice 9 :[énoncé]

FEet 0EF car

0E= 0.u1+· · ·+ 0.un

Soientα, β∈Ketx, yF. On peut écrire

x=λ1u1+· · ·+λnuety=µ1u1+· · ·+µnun avecλi, µi∈K. On a alors

αx+βy= (αλ1+βµ1)u1+· · ·+ (αλn+βµn)un

avecαλi+βµi∈Kdoncαx+βyF. AinsiF est un sous-espace vectoriel deE.

De plus

∀i∈ {1, . . . , n},ui=λ1u1+· · ·+λnun

avec

λj =δi,j=

1 sii=j 0 sinon AinsiuiF.

Exercice 10 :[énoncé]

∆⊂E. 0 = 0−0 avec 0∈ C donc 0∈∆.

Soienth, h0∈∆. On peut écrireh=fget h0 =f0g0 avecf, g, f0, g0∈ C. On a alorsh+h0 = (f+f0)−(g+g0) avec (f +f0),(g+g0)∈ C.

Soith∈∆. On peut écrireh=fg avecf, g∈ C.

∀λ>0, on aλh=λfλgavecλf, λg∈ C.

∀λ <0, on aλh= (−λ)g−(−λf) avec (−λ)g,(−λ)f ∈ C.

Dans les deux casλh∈∆.

Exercice 11 :[énoncé]

Montrons que l’ensembleF étudié est un sous-espace vectoriel de l’ensembleE des suites réelles.

AssurémentFE. La suite nulle est périodique donc 0F. Pouru, vF et λ, µ∈R, on peut affirmer queλu+µvest T T0 périodique en notantT etT0 des périodes non nulles deuet v. Ainsiλu+µvF.

Exercice 12 :[énoncé]

(⇐) ok

(⇒) SupposonsFG=F+G.FF+G=FGGet de mêmeGF et F =G.

Exercice 13 :[énoncé]

a) Soit~u∈(F∩G) + (FH), on peut écrire~u=~x+~yavec~xFGet

~

yFH.

On a donc~u=~x+~yF car~x, ~yF et~u=~x+~yG+H car~xGet~yH. Ainsi~uF∩(G+H).

b) Soit~uF+ (G∩H), on peut écrire~u=~x+~y avec~xF et~yGH. On a donc~uF+Gcar~xF et~yGet aussi~uF+H car~xF et~yH.

Ainsi~u∈(F+G)∩(F+H).

Exercice 14 :[énoncé]

a) Soitx∈(F∩G) + (FH), on peut écrirex=u+vavecuFGet vFH.

Commeu, vF on axF et commeuGetvH on au+vG+H. Par suite (F∩G) + (FH)F∩(G+H).

L’égalité n’est pas possible, prendreF, G, H trois droites distinctes d’un même plan.

(8)

b) SoitxF+ (G∩H), on peut écrirex=u+vavecuF etvGH. CommeuF et vGon a xF+Get de mêmexF+H donc x∈(F+G)∩(F+H).

L’égalité n’est pas possible, prendre à nouveau trois droites distinctes d’un même plan.

Exercice 15 :[énoncé]

Par contraposée, siF 6⊂GetG6⊂F alors il existexF tel que x /Get il existe yGtel quey /F.

x+y /F car

x+yFy= (x+y)xF ce qui est exclu.

x+y /Gcar

x+yGx= (x+y)yG ce qui est exclu.

Ainsi, on ax, yFGet x+y /FG.

PuisqueFGn’est pas stable pour l’addition, ce n’est pas un sous-espace vectoriel deE.

Exercice 16 :[énoncé]

SoientF etGdeux sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectorielE.

SiFGouGF alorsFGvautF ouGet est évidemment un sous-espace vectoriel deE.

Inversement, supposons queFGsoit un sous-espace vectoriel deEet F 6⊂G.

Il existexF tel quex /G. Pour toutyG,x+yFGpar stabilité du sous-espace vectorielFG. Six+yGalorsx= (x+y)yGce qui est exclu. Il restex+yF et alorsy= (x+y)xF. AinsiGF.

Exercice 17 :[énoncé]

F+ (G∩H)⊂F+Get F+ (G∩H)F+H donc F+ (G∩H)⊂(F+G)∩(F+H).

Supposons de plusFG.

Soit~x∈(F+G)∩(F+H). On a~xF+G=Get ~x=~u+~v avec~uF et

~vH.

~v=~x~uGdonc~vGH puisxF+ (G∩H).

Exercice 18 :[énoncé]

⊃: ok

Soit~x∈(F+ (G∩F0))∩(F+ (G∩G0)).

On peut écrire~x=~u+~v avec~uF et~vGF0 et~x=~u0+~v0 avec~u0F et

~v0GG0.

~

u~u0 =~v0~vFG=F0G0.~v=−(~v0~v) +~v0G0 donc

~vGF0G0=FGF puis~x=~u+~vF. Ainsi (F+ (G∩F0))∩(F+ (G∩G0))⊂F puis l’égalité

Exercice 19 :[énoncé]

AB ⊂Vect(A)∩Vect(B) et Vect(A)∩Vect(B) est un sous-espace vectoriel donc Vect(A∩B)⊂Vect(A)∩Vect(B)

L’inclusion réciproque n’est pas vraie : prendreA={u} etB ={2u}avecu6= 0E

Exercice 20 :[énoncé]

Vect(A) + Vect(B) est un sous-espace vectoriel deE.

Vect(A) + Vect(B) contient Vect(A) et Vect(B) donc contientAet B.

Ainsi Vect(A) + Vect(B) est un sous-espace vectoriel deE contenantAB donc Vect(A) + Vect(B) contient Vect(A∪B).

Inversement,AAB donc Vect(A)⊂Vect(A∪B). De même Vect(B)⊂Vect(A∪B).

Par suite Vect(A) + Vect(B)⊂Vect(A∪B).

Par double inclusion, l’égalité.

Exercice 21 :[énoncé]

On peut écrire

{(2α, α+β,2β)|α, β∈R}= Vect(x, y) avecx= (2,1,0) ety= (0,1,2).

On au= 12(x+y) etv=12(x−y) doncu, v∈Vect(x, y) puis Vect(u, v)⊂Vect(x, y).

Aussix=u+v ety=uv doncx, y∈Vect(u, v) puis Vect(x, y)⊂Vect(u, v).

Par double inclusion l’égalité.

(9)

Exercice 22 :[énoncé]

On a

u=λx+µy



 λ= 1

−λ+µ= 1 λ+= 2



 λ= 1 µ= 2 a= 1/2 Ainsi

u∈Vect(x, y)⇔a= 1/2 et alorsu=x+ 2y.

x, u∈Vect(x, y) donc Vect(x, u)⊂Vect(x, y).

x, y∈Vect(y, u) donc Vect(x, y)⊂Vect(y, u).

y, u∈Vect(x, u) donc Vect(y, u)⊂Vect(x, u).

Finalement les trois espaces sont égaux.

Exercice 23 :[énoncé]

F ⊂ C1(R,R) et ˜oF. Soientλ, µ∈Retf, gF,

(λf+µg)(0) =λf(0) +µg(0) = 0 et

(λf+µg)0(0) =λf0(0) +µg0(0) = 0 doncλf+µgF.

G⊂ C1(R,R) et ˜oG(en prenanta=b= 0).

Soientλ, µ∈Retf, gG, il existe a, b, c, d∈Rtels que

∀x∈R,f(x) =ax+betg(x) =cx+d et on a alors

(λf+µg)(x) =ex+f avec

e=λa+µc∈Retf =λb+µd∈R doncλf+µgG.

SoithFG. Il existea, b∈Rtels que

∀x∈R, h(x) =ax+b

carhG. OrhF donch(0) =b= 0 eth0(0) =a= 0 puish(x) = 0 i.e.h= ˜o.

Ainsi

FG=˜0

Soith∈ C1(R,R). Posonsa=h0(0)∈R, b=h(0),g:x7→ax+b etf =hg.

ClairementgGet h=f +g.

De plusf(0) =h(0)b= 0 etf0(0) =h0(0)−a= 0 doncfF. Ainsi

F+G=C1(R,R) Finalement,F etGsont supplémentaires dansC1(R,R).

Exercice 24 :[énoncé]

F ⊂ C([−1,1],C) et ˜0∈F carR1

−10 dt= 0.

Soientλ, µ∈Cetf, gF, on a Z 1

−1

(λf+µg)(t) dt=λ Z 1

−1

f(t) dt+µ Z 1

−1

g(t) dt= 0 doncλf+µgF.

G⊂ C([−1,1],R) et ˜0∈Gcar c’est une fonction constante.

Soientλ, µ∈Cetf, gG. On aλf+µgGcar il est clair que c’est une fonction constante.

SoithFG. On ahconstante carhG. PosonsCla valeur de cette constante.

PuisquehF, on a

Z 1

−1

h(t) dt= Z 1

−1

Cdt= 2C= 0 et donch= ˜0. Ainsi

FG=˜0 Soith∈ C([−1,1],C). PosonsC=R1

−1h(t) dt,g la fonction constante égale à 12C etf =hg.

ClairementgGet f+g=h. De plusR1

−1f(t) dt=R1

−1h(t) dtC= 0 donc fF.

Ainsi

F+G=C([−1,1],C) FinalementF etGsont supplémentaires dansC([−1,1],C).

Exercice 25 :[énoncé]

H ⊂Kn,~o= (0, . . . ,0)∈H car 0 +· · ·+ 0 = 0.

Soientλ, µ∈Ket x= (x1, . . . , xn)∈H,~y= (y1, . . . , yn)∈H. On a λx+µ~y= (λx1+µy1, . . . , λxn+µyn)

(10)

avec

(λx1+µy1) +· · ·+ (λxn+µyn) =λ(x1+· · ·+xn) +µ(y1+· · ·+yn) = 0 doncλx+µ~yH.

Vect(u) =Kuest un sous-espace vectoriel.

SoitvH∩Vect(u). On peut écrirev=λu= (λ, . . . , λ) carv∈Vect(u).

OrvH doncλ+· · ·+λ= 0 d’où λ= 0 et doncv= 0E. Ainsi H∩Vect(u) ={0E}

Soitv= (v1, . . . , vn)∈Kn. Posonsλ= n1(v1+· · ·+vn),~y=λuet x=v~y.

Clairementx+~y=v,~y∈Vect(u). De plusx= (x1, . . . , xn) avec

x1+· · ·+xn= (v1λ) +· · ·+ (vnλ) = (v1+· · ·+vn)−= 0 doncxH. Ainsi

H+ Vect(u) =Kn FinalementH et Vect(u) sont supplémentaires dansKn.

Exercice 26 :[énoncé]

F etGsont clairement des sous-espaces vectoriels deE.

SoitfFG. On peut écriref =λ.sin +µ.cos.

De plusf(0) =f(π/2) =f(π) donne :µ=λ=−µd’oùλ=µ= 0 puisf = 0.

SoitfE. Posonsλ=2f(π/2)−f(0)−f(π)

2 ,µ=f(0)−f(π)2 ,h=λsin +µcos et g=fh.

On af =g+havecgF et hG.

AinsiF et Gsont supplémentaires dansE.

Exercice 27 :[énoncé]

a) sans peine

b) L’ensemble des fonctions constantes convient.

Exercice 28 :[énoncé]

a) oui b) oui c) nonx3=x2x1 d) nonx3=−x1.

Exercice 29 :[énoncé]

Supposons

af1+bf2+cf3+df4= 0

On a

∀x∈[0,2π] , (a+bx) cosx+ (c+dx) sinx= 0 Pourx= 0 etx=πon obtient le système :

(a= 0 a+= 0 d’oùa=b= 0.

Pourx=π2 etx=2 on obtient le système (c+dπ/2 = 0

c+ 3dπ/2 = 0 d’oùc=d= 0.

Finalement la famille étudiée est libre.

Exercice 30 :[énoncé]

Supposonsλ0f0+· · ·+λnfn= 0.

On a

∀x∈R,λ0+λ1ex+· · ·+λnenx= 0

Quandx→ −∞, en passant la relation ci-dessus à la limite, on obtientλ0= 0.

On a alors

∀x∈R,λ1ex+· · ·+λnenx= 0 donc

λ1+λ2ex+· · ·+λne(n−1)x= 0

En reprenant la démarche ci-dessus, on obtientλ1= 0, puis de même λ2=. . .=λn = 0.

Exercice 31 :[énoncé]

Supposonsα~u+β~v+γ ~w=~0. On a

(β+γ)~x+ (α+γ)~y+ (β+α)~z=~0 Or la famille (~x, ~y, ~z) est libre donc





β+γ= 0 α+γ= 0 α+β = 0 Après résolutionα=β =γ= 0.

Finalement, la famille étudiée est libre.

(11)

Exercice 32 :[énoncé]

a) Supposonsλ1u1+· · ·+λnun+λn+1un+1= 0E.

Siλn+16= 0 alorsun+1=µ1u1+· · ·+µnun avecµi=−λin+1. Ceci est exclu carun+1/Vect(u1, ..., un).

Il resteλn+1= 0 et on a alors λ1u1+· · ·+λnun= 0E doncλ1=. . .=λn= 0 car (u1, . . . , un) est libre.

b) SoitxE. On peut écrirex=λ1u1+· · ·+λnun+λn+1un+1car (u1, . . . , un, un+1) génératrice.

Or on peut écrireun+1=µ1u1+· · ·+µnun carun+1∈Vect(u1, . . . , un), on a doncx=ν1u1+· · ·+νnun avecνi=λi+λn+1µi. Ainsix∈Vect(u1, . . . , un).

Finalement (u1, ..., un) est génératrice.

Exercice 33 :[énoncé]

Supposonsλ1~y1+· · ·+λn~yn =~0. On a

1+α11+· · ·+λn)).~x1+· · ·+ (λn+αn1+· · ·+λn)).~xn=~0 donc





1+α11+· · ·+λn)) = 0 ...

n+αn1+· · ·+λn)) = 0 En sommant les équations on obtient :

1+· · ·+λn)(1 + (α1+· · ·+αn)) = 0 Siα1+· · ·+αn 6=−1 alorsλ1+· · ·+λn = 0 puis par le système λ1=· · ·=λn = 0.

Siα1+· · ·+αn =−1 alorsα1~y1+· · ·+αn~yn =~o.

Finalement (~y1, . . . , ~yn) est libre si, et seulement si,α1+· · ·+αn6=−1.

Exercice 34 :[énoncé]

Supposons

λ1(e1+a) +· · ·+λp(ep+a) = 0E

On aλ1e1+· · ·+λpep=−(λ1+· · ·+λp).a.

Siλ1+· · ·+λp6= 0 alors

a=−λ1e1+· · ·+λpep λ1+· · ·+λp

∈Vect(e1, . . . , ep) C’est exclu.

Siλ1+· · ·+λp= 0 alorsλ1e1+· · ·+λpep= 0E puisλ1=. . .=λp= 0.

Exercice 35 :[énoncé]

Non car ces trois fonctions sont combinaisons linéaires des deux suivantes x7→sinxetx7→cosx

Exercice 36 :[énoncé]

Soienta1, . . . , an∈Rdes réels deux à deux distincts. Supposons λ1fa1+· · ·+λnfan = 0. Pour touti∈ {1, . . . , n}, siλi6= 0 alors

λ1fa1+· · ·+λnfan n’est pas dérivable enai alors que la fonction nulle l’est.

Nécessairementλi = 0 et la famille étudiée est donc libre.

Exercice 37 :[énoncé]

Montrons que toute sous-famille finie ànéléments de (ea)a∈C est libre.

Par récurrence surn>1. Pourn= 1 : ok Supposons la propriété établie au rang n>1.

Soienta1, . . . , an+1 complexes distincts et supposonsλ1ea1+· · ·+λn+1ean+1 = 0 (1). En dérivant cette relation :

a1λ1ea1+· · ·+an+1λn+1ean+1= 0 (2). La combinaison linéairean+1(1)−(2) donneλ1(an+1a1)ea1+· · ·+λn(an+1an)ean = 0. Par hypothèse de récurrence et en exploitant que lesaisont deux à deux distincts, on obtient λ1=. . .=λn = 0 puis ensuite aisémentλn+1= 0. Récurrence établie.

Exercice 38 :[énoncé]

Montrons que toute sous-famille finie ànéléments de (fa)a∈R+ est libre.

Par récurrence surn>1.

Pourn= 1 : ok

Supposons la propriété établie au rangn>1.

Soienta1, . . . , an+1 des réels positifs distincts et supposons λ1fa1+· · ·+λn+1fan+1= 0 (1) En dérivant 2 fois cette relation :

a21λ1fa1+· · ·+a2n+1λn+1fan+1= 0 (2) La combinaisona2n+1(1)−(2) donne

λ1(a2n+1a21)fa1+· · ·+λn(a2n+1a2n)fan= 0

Par hypothèse de récurrence et en exploitant que lesa2i sont deux à deux distincts, on obtientλ1=. . .=λn= 0 puis ensuite aisémentλn+1= 0. Récurrence établie.

(12)

Exercice 39 :[énoncé]

a)E est un sous-espace vectoriel deC([−1,1],R).

b)x7→1,x7→xetx7→ |x|forment une base deE.

Exercice 40 :[énoncé]

Supposons

λ1lnp1+· · ·+λnlnpn= 0 avecλk∈Q En réduisant au même dénominateur on parvient à

a1lnp1+· · ·+anlnpn= 0 avecak ∈Z puis

lnY

k

pakk = 0 et enfin

Y

k/ak>0

pakk = Y

k/ak<0

p−ak k

L’unicité de la décomposition primaire d’un entier permet alors de conclure ak= 0 pour toutk∈ {1, . . . , n}.

Exercice 41 :[énoncé]

Supposonsx+x0+y= 0 avecxF,x0F0 etyGG0. Puisquex0F0GetyGG0G, on a x0+yG.

OrF et Gsont en somme directe doncx+ (x0+y) = 0 avecxF etx0+yG entraînex= 0 etx0+y= 0.

Sachantx0+y= 0 avecxF0,yG0 et F0, G0 en somme directe, on a x0=y= 0.

Finalementx=x0=y= 0 et on peut affirmer que les espacesF, F0 et GG0 sont en somme directe.

SoitaE. PuisqueE=FG, on peut écrirea=x+b avecxF et bG.

SachantE=F0G0, on peut écrireb=x0+y avecx0F0 et yG0. Ory=bx0 avecbGetx0F0GdoncyGet ainsi yGG0. Finalement, on obtienta=x+x0+y avecxF,x0F0 etyGG0. On peut conclureEFF0⊕(G∩G0) puis E=FF0⊕(G∩G0).

Exercice 42 :[énoncé]

LesFi sont clairement des sous-espaces vectoriels.

SupposonsP0+· · ·+Pn = 0 avecPiFi.

Pi possède par définitionnracines et (P0+· · ·+Pn)(i) = 0 doncPi(i) = 0 ce qui fournit unen+ 1ème racine. Par suitePi= 0 car degPi6n.

SoitPE.

Analyse : SupposonsP =P0+· · ·+Pn avecPiFi. On aP(i) =Pi(i) carPj(i) = 0 pourj6=i.

Par suite

Pi=P(i)

n

Y

j=0,j6=i

(X−j) (i−j) Synthèse : LesPi précédemment proposés conviennent car

PiFi par construction etP =P0+· · ·+Pn puisqueP−(P0+· · ·+Pn) est le polynôme nul car de degré6net possédant au moinsn+ 1 racines : 0,1, . . . , n.

Exercice 43 :[énoncé]

Hd est définit comme le sous-espace vectoriel engendré par les monômes de degré d, c’est donc un sous-espace vectoriel. Si

n

P

k=0

Pk= 0 avecPkHk alors l’unicité de l’écriture d’un polynôme en somme de monôme permet de conclurePk = 0 pour toutk∈ {0, . . . , n}. La famille (Hd)06d6n est donc bien une famille de sous-espaces vectoriels en somme directe.

Exercice 44 :[énoncé]

PosonsG1=F1,G2 le supplémentaire deG1F2dansF2, et plus généralement Gi le supplémentaire de (G1⊕ · · · ⊕Gi−1)∩Fi dansFi.

LesGi existent, ce sont des sous-espaces vectoriels,GiFi etG1⊕ · · · ⊕Gn. SoitxE. On peut écrire x=

n

P

i=1

xi avecxiFi.

Orxi=y1i+· · ·+yii avecyijGj carFi= ((G1⊕ · · · ⊕Gi−1)∩Fi)⊕Gi. Par suitex=z1+· · ·+zn aveczk=

n

P

`=k

yk`Gk. Par suiteE=G1⊕ · · · ⊕Gn.

Exercice 45 :[énoncé]

SoitxFi. Puisque ax∈ ⊕n

i=1

Fi= ⊕n

i=1

Ei, on peut écrirex=x1+· · ·+xn avecxiEi. On a alors

x1+· · ·+ (xix) +· · ·+xn= 0E avecx1F1,. . . , xixFi,. . . ,xnFn.

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