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Partie I - Dimension de l’espace vectoriel E.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

SP´ ECIALE MP* : CORRIG´ E DU DEVOIR LIBRE

Partie I - Dimension de l’espace vectoriel E.

I.1. Preuve ´evidente et imm´ediate.

I.2. E est non vide car 0 ∈ E.

E est stable par combinaison lin´eaire.

Si (A, B) ∈ E

2

et (a, b) ∈ C

2

alors (aA + bB )J = aAJ + bBJ = aJ A + bJ A = J (aA + bB).

E est stable pour le produit : (AB)J = A(BJ) = A(J B) = (AJ )B = (J A)B = J(AB).

Enfin I ∈ E; donc E est une sous-alg`ebre de M

n

( C ).

Il est imm´ediat que s est une application lin´eaire de E vers C . Calculons s(AB) = P

n

k=1

n

P

j=1

a

i,j

b

j,k

= P

n

j=1

a

i,j

n

P

k=1

b

j,k

= s(A)s(B).

Enfin s(I ) = 1.

I.3. On peut ´ecrire que E = Ker S ⊕ Vect{J}.

En effet toute matrice A ∈ E se d´ecompose de fa¸con unique en A = (A −

s(A)n

J ) +

s(A)n

J.

I.4. On a J

2

= nJ donc X

2

− nX est un polynˆ ome annulateur scind´e ` a racines simples donc J est diagonalisable. J est de rang 1 donc dim Ker J = n − 1 et dim E

n

(J ) = 1.

Si A ∈ E alors AJ = J A entraˆıne que A stabilise les sous-espaces propres de J .

R´eciproquement : si A stabilise les sous-espaces propres de J : soit X = X

1

+ X

2

o` u X

1

∈ Ker J et X

2

∈ E

n

(J) alors AJ X = AJ (X

1

+ X

2

) = AJ X

2

= nAX

2

et J A(X

1

+ X

2

) = J AX

1

| {z }

=0

+ J AX

2

| {z }

=nAX2

donc AJ = J A.

On a alors dim C(J ) = (dim Ker J)

2

+ (dim E

n

(J ))

2

= (n − 1)

2

+ 1.

Partie II - Matrice d’adjacence d’un graphe orient´ e.

II.1. On notera b

(k)i,j

le nombre de chemins deux ` a deux distincts du sommet x

i

vers le sommet x

j

terme g´en´eral de la matrice not´ee B

k

.

La formule est vraie pour k = 1 c’est-` a dire que A = B

1

; on suppose qu’elle est vraie jusqu’au rang k − 1 avec k > 2 et en particulier on a B

k−1

= A

k−1

.

Tout chemin de longueur k entre x

i

et x

j

se d´ecompose en un chemin de longueur k − 1 entre x

i

et un certain sommet x

t

suivi d’une fl`eche entre x

t

et x

j

. Donc le nombre total de chemins deux ` a deux distincts entre x

i

et x

j

est alors ´egale ` a la somme des produits b

(k−1)i,t

a

t,j

avec le sommet x

t

qui balaie tout S. Donc b

(k)i,j

= P

n

t=1

b

(k−1)i,t

a

t,j

. Cela signifie que B

k

= B

k−1

A d’o` u l’on tire B

k

= A

k

.

II.2. a. • Cette relation est manifestement r´eflexive.

• Antisym´etrie.

Supposons que x ≺ y et y ≺ x.

Si x = y c’est fini. Sinon on est dans la situation x

1

= y

1

, . . . x

k−1

= y

k−1

, x

k

< y

k

d’une part et y

1

= x

1

, . . . , y

p−1

= x

p−1

, y

p

< x

p

d’autre part. Par sym´etrie on a k = p;

enfin les deux in´egalit´es restantes ´etant contradictoires cette situation est impossible.

• Transitivit´e.

Si x ≺ y et y ≺ z. On peut supposer x 6= y et y 6= z sinon c’est ´evident.

Alors x

1

= y

1

, . . . x

k−1

= y

k−1

, x

k

< y

k

et y

1

= z

1

, . . . y

p−1

= z

p−1

, y

p

< z

p

.

En choisissant q = min{k, p} on a x

1

= z

1

, . . . x

q−1

= z

q−1

, x

q

< z

q

c’est-` a-dire x ≺ z.

• Ordre total : On peut raisonner algorithmiquement en parcourant les caract`eres de gauche ` a droite.

On note x.(i) le i−i`eme caract`ere de x.

1

(2)

Pour i = 1 jusque N faire

si x.(i) < y.(i) alors FIN et x ≺ y sinon si x.(i) > y.(i) alors FIN et y ≺ x, sinon boucler

Enfin x = y.

b. • Pour d = 1 et N = 2 on a S = [[0, 1], [1, 0]]. La matrice d’adjacence est 0 1

1 0

.

• Pour d = 2 et N = 2 on a S = [[0, 1], [0, 2], [1, 0], [1, 2], [2, 0], [2, 1]].

La matrice d’adjacence est

 

 

 

0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0

 

 

 

 .

II.3. Algorithmique et programmation.

Les algorithmes seront d’abord d´ecrits en m´etalangage puis cod´es en MAPLE.

a. Construction de la liste des sommets.

METALANGAGE.

On part du vecteur S = [[0], ... ,[d]] de longueur d+1 .

# Ce vecteur sera modifi´ e en place.

On donne une variable de boucle B initialis´ ee ` a 1 qui repr´ esente la longueur des cha^ ınes de S.

Tant que B <N faire (1) SS:=[] # vecteur vide

Pour L = 1 jusqu’` a L = longueur(S) faire (2) Pour x variant de 0 jusqu’` a d faire (3)

Tester si le dernier terme ` a droite de S[L] est diff´ erent de x et si oui faire

SS <- concat(SS,concat(sousvect(S[L],2..N),[x])) sinon rien

Fin de faire (3) Fin de faire (2) S := SS ; B := B + 1 Fin de faire (1)

On peut remarquer que dans l’ordre lexicographique les caract`eres les moins significatifs

´etant ` a droite cet algorithme renvoie alors une liste de sommets dans l’ordre lexicographique strict.

Par ailleurs tous les sommets sont trouv´es.

MAPLE.

restart;with(linalg):

sommet := proc(d,N) local i,S,B,L,x,SS ; S := [seq([i],i=0..d)];

B :=1;

while B < N do SS := [] :

for L from 1 to nops(S) do for x from 0 to d do

if (S[L][nops(S[L])]<>x) then SS := [op(SS),[op(S[L]),x]] fi od :

od :

(3)

S := SS : B := B+1:

od:

S;

end ;

b. Construction de la matrice d’adjacence.

METALANGAGE.

S = sommet(d,N) # S est un vecteur n = longueur(S)

A est une matrice carr´ ee n x n dont tous les termes sont nuls Pour i=1 jusqu’` a n faire (1)

Lire le sommet x = S[i]= x_1x_2 ...x_N Pour j=0 jusqu’` a d faire (2)

Si j <> x.(N)=x_N alors calculer y = x_2...x_N j calculer k = numero(y) # rang de y dans S A[i][k] := 1

Fin Si

Fin de faire (2) Fin de faire (1) MAPLE.

# la proc´ edure sommet est suppos´ ee connue (cf question pr´ ec´ edente)

# on utilise toujours la biblioth` eque linalg mat_adj := proc(d,N)

local S,A,i,j,u,y,k ; S := sommet(d,N) :

# nops renvoie la longueur du vecteur ou liste A:=matrix(nops(S),nops(S),(i,j)->0):

for i from 1 to nops(S) do u := S[i] ;

for j from 0 to d do

if (j<>u[N]) then y := [op(u[2..N]),j] : member(y,S,’k’) :

# member renvoie le num´ ero dans k non ´ evalu´ e k=eval(k):

A[i,k]:= 1 fi :

od : od : evalm(A);

end;

II.4. D’apr`es l’algorithme de la construction de la liste des sommets alors Card S = (1 + d)d

N−1

. On peut v´erifier la formule avec les exemples K(1, 2) et K(2, 2).

II.5. Cette relation caract´erise les graphes tels que tout couple de sommets de ce graphe peut ˆetre reli´e par un et un seul chemin de longueur m ou (exclusif) de longueur m + k.

Partie III - Existence de solutions d’une ´ equation matricielle

III.1. a. Si A est une matrice satisfaisant ` a la relation et comme J est un polynˆ ome en A alors J commute avec A.

Donc J A = J A et on en conclut que A ∈ E d’apr`es I-1.

b. Comme A ∈ E il existe une constante d ` a ´el´ement de N (´evident) telle que AJ = J A = dJ.

Il est clair que s(A) = d.

Si d = 0 alors comme A ∈ M

n

{0, 1} il vient que A = 0 ce qui est impossible. Donc d ∈ N

.

(4)

Il suffit d’appliquer s ` a la relation de l’´equation P

m,n

. Cela donne s(A)

m

+ s(A)

m+k

= s(J ) = n. D’o` u n = d

m

+ d

m+k

.

c. On a U =

 

  1 1 .. . 1

 

 

(i) Si A est solution avec d > 0 on a n´ecessairement AU = s(A)U . Il vient que U est vecteur propre de A associ´e ` a la valeur propre d = s(A).

(ii) Soit X ∈ Ker(A − dI). Alors AX = dX d’o` u ∀ t ∈ N : A

t

X = d

t

X.

On en tire que (A

m

+ A

m+k

)X = (d

m

+ d

m+k

)X mais c’est aussi ´egal ` a J X . Donc nX = J X et on en conclut imm´ediatement que X ∈ Vect(U ).

Donc dim

C

Ker(A − dI) = 1.

(iii) Soit a ∈ C une valeur propre de A telle que a 6= d.

Alors si X est un vecteur propre associ´e il vient que AX = aX mais aussi que (a

m

+ a

m+k

)X = J X = (

P

n i=1

x

i

)U .

Si a

m

+ a

m+k

6= 0 alors X est colin´eaire ` a U est a = d ce qui est impossible.

Donc a

m

+ a

m+k

= 0 et a vaut 0 ou une racine k−i`eme de −1.

(iv) On utilise ici une propri´et´e classique de la comatrice qui est la suivante adapt´ee ` a notre probl`eme et ` a nos notations:

∀ λ ∈ C : (A − λI)B(λ) = B(λ)(A − λI) = χ

A

(λ)I

[α] En faisant λ = d on obtient (A − dI)B(d) = B (d)(A − dI) = χ

A

(d)I = 0. Donc Im B (d) ⊂ Ker(A − dI) d’o` u dim Im B(d) 6 1.

Les colonnes de B(d) sont proportionnelles ` a U d’apr`es l’inclusion pr´ec´edente.

Donc B (d) = [c

1

U |c

2

U | . . . |c

n

U ].

[β] Si Rg(B(d)) = 0 alors B(d) = 0 ce qui est impossible. En effet Rg(A − dI) = n − 1 et donc cette matrice admet un cofacteur non nul.

On en conclut que Rg B(d) = 1.

Ensuite A

T

∈ E et a les mˆeme valeurs propres que A. B(γ )

T

est la transpos´ee de la comatrice de A

T

− γI donc B

T

= [d

1

U|d

2

U | . . . |d

n

U ] par cons´equent c

1

= . . . = c

n

.

[γ] On d´erive la relation B(λ)(A − λI) = χ

A

(λ)I par rapport ` a λ puis on fait λ = d.

On obtient −B(λ)+B

(λ)(A −λI) = χ

A

(λ)I puis −B(d)U = χ

A

(d)U en multipliant ` a droite par U et en remarquant que U est vecteur propre de A.

Donc χ

A

(d) 6= 0 d’o` u d est racine simple du polynˆ ome caract´eristique de A.

III.2. ´ Etude du cas o` u le nombre k est pair.

a. Un simple calcul donne A

m

(I + A

2h

)(A − dI) = (A

m

+ A

l+2h

)(A − dJ) = J (A − dJ) = J A − dJ = 0.

Ensuite comme (A

h

− d

h

I) = (A − dJ)S(A) o` u S(A) est un polynˆ ome de la matrice A il vient que A

m

(I + A

2h

)(A

h

− d

h

I) = A

m

(I + A

2h

)(A − dI)S(A) = 0S(A) = 0.

b. D’apr`es la formule de la question pr´ec´edente il est clair que les valeurs propres complexes de A

h

sont inclues dans l’ensemble {0, i, −i, d

h

}.

La matrice A ´etant trigonalisable sur C la matrice A

h

est aussi trigonalisable sur C . On sait que A est semblable ` a une matrice triangulaire de diagonale principale (d, a

1

, . . . , a

n−1

) avec

|a

i

| 6 1 d’apr`es III.1.d.(iii). Donc A

h

est semblable ` a une matrice triangulaire de diagonale principale ´egale ` a (d

h

, a

h1

, . . . , a

hn−1

).

Donc d

h

est valeur propre simple de A

h

.

La matrice A ´etant r´eelle i et −i ont mˆeme ordre de multiplicit´e ω(i) = ω(−i).

Donc Tr A

h

= ω(i)i + ω(−i)(−i) + d

h

= d

h

> 0.

c. Notons par c

i,j

le terme g´en´eral de la matrice A

h

. Il est clair que les ´el´ements de A

h

sont des entiers naturels (donc positifs ou nuls). Alors

Tr A

2h

= X

(i,k)

c

i,k

c

k,i

= X

(i,k),i6=k

c

i,k

c

k,i

+ X

i

c

2i,i

> X

i

c

2i,i

(5)

Or comme c

i,i

est entier naturel on a toujours c

2i,i

> c

i,i

. Donc Tr A

2h

> Tr A

h

> 0 et mˆeme ´el´ement de N

.

d. (i) On note e

i

la colonne

 

 

  0

.. . 1 .. . 0

 

 

 

avec un seul 1 ` a la i−`eme position. On note u

i,j

le terme

g´en´eral de la matrice I + A

2h

.

Comme Tr A

2h

> 1 il existe un indice q tel que u

q,q

> 2.

(ii)Alors U = J e

q

= A

m

(I + A

2k

)e

q

= A

m

 

 

  u

1,q

.. . u

q,q

.. . u

n,q

 

 

  .

(iii) Si on note cette fois par c

r,s

le terme g´en´eral de la matrice A

h

la formule ci-dessus donne

U =

 

 

 

j=n

P

j=1

c

1,j

u

j,q

.. .

j=n

P

j=1

c

n,j

u

j,q

 

 

 

Comme tous les termes qui interviennent dans ces relations sont des entiers naturels on en d´eduit n encadrements de la forme

0 6 c

1,q

u

q,q

6 1 , . . . , 0 6 c

j,q

u

q,q

6 1 , 0 6 c

n,q

u

q,q

6 1

Comme u

q,q

> 2 on obtient que la colonne de rang q de A

h

est nulle. Mais A ∈ E donc A

h

∈ E. Une matrice ´el´ement de E et ` a coefficients positifs ou nuls ne peut avoir une rang´ee nulle que si elle est nulle ce qui est manifestement impossible.

III.3. ´ Etude du cas k impair.

a. N est une matrice de permutation, si u ∈ L( R

n

) est l’endomorphisme de matrice N dans la base canonique alors u(e

i

) = e

i−1

pour i > 2 et u(e

1

) = e

n

. u est donc inversible et

u

−1

(e

i

) = e

i+1

et u

−1

(e

n

) = e

1

d’o` u Donc N

−1

=

 

 

0 . . . 0 1

1 . .. 0

. .. ... ...

0 1 0

 

 

∈ M

n

({0, 1}).

b. En remarquant que N

k

C

i

= C

i−k

on remarque que pour chaque colonne C

i

on a (N + N

2

+ . . . + N

n

)C

i

= (I + N + . . . + N

n−1

)C

i

= U

Donc N + N

2

+ . . . + N

n

= I + N + . . . + N

n−1

= J.

c. (i) Il est clair que L

i

B est la ligne de rang i de la matrice B . De plus B = C.

(ii)

[α] Conditions n´ecessaires sur H.

L

1

H = L

1

signifie que la premi`ere ligne de H est L

1

. Il est clair que L

i

N = L

i+1

pour 1 6 i 6 n − 1.

Donc de L

1

(N H) = L

1

(HN

p

) on tire que L

2

H = (L

1

H)N

p

= L

1

N

p

.

Donc la deuxi`eme ligne de H est L

1

N

p

c’est-` a-dire la premi`ere ligne de la matrice N

p

.

Ensuite on applique L

2

` a gauche d’o` u L

2

N H = L

2

HN

p

qui donne L

3

H = (L

1

N

p

)N

p

=

L

1

N

2p

d’apr`es le r´esultat obtenu ` a la ligne pr´ec´edente. Donc la 3-i`eme ligne de H est L

1

N

2p

c’est-` a-dire la premi`ere ligne de N

2p

.

(6)

On poursuit par r´ecurrence et on obtient la forme de H comme empilement de lignes:

H =

 

 

  L

1

L

1

N

p

L

1

N

2p

.. . L

1

N

(n−1)p

 

 

 

Ce r´esultat prouve l’unicit´e de la matrice H en cas d’existence et donne son expression.

Chaque premi`ere ligne de N

kp

ne contient que des 0 ou des 1 car ce sont des it´er´es d’une ma- trice de permutation (donc aussi matrice de permutation); on en conclut que H ∈ M

n

{0, 1}.

[β] Condition suffisante. Il reste ` a montrer que la matrice H trouv´ee pr´ec´edemment est solution du probl`eme pos´e.

La condition L

1

H = L

1

est trivialement v´erifi´ee. Il suffit de montrer que l’´egalit´e L

i

(N H) = L

i

(HN

p

) est v´erifi´ee pour tout entier 1 6 i 6 n (cela signifie que ces matrices ont les mˆeme lignes).

Or L

i

(N H) = (L

i

N )H = L

i+1

H = L

1

N

(i+1)p

en remarquant que L

n

N = L

1

. Et L

i

(HN

p

) = (L

i

H)N

p

= L

1

N

ip

N

p

= L

1

N

(i+1)p

. Dont acte!

(iii) On remarque tout d’abord que, si p ≡ a[n] alors Q

p

= Q

a

car N

p

= N

a

donc, si on prouve que Q

p

Q

q

= Q

pq

pour p et q dans N alors cette propri´et´e sera vraie dans Z car Q

p

Q

q

= Q

a

Q

b

= Q

ab

= Q

pq

o` u a et b d´esignent les restes des divisions de p et q par n.

On pose H = Q

p

Q

q

.

Alors L

1

H = L

1

(Q

p

Q

q

) = (L

1

Q

p

)Q

q

= L

1

Q

q

= L

1

. Ensuite

N H = N (Q

p

Q

q

) = (N Q

p

)Q

q

= (Q

p

N

p

)Q

q

= Q

p

N

(p−1)

(N Q

q

) = Q

p

N

(p−1)

Q

q

N

q

N H = Q

p

N

(p−2)

N Q

q

N

q

= Q

p

N

(p−2)

Q

q

N

2q

On termine par r´ecurrence et on trouve N H = Q

p

Q

q

N

pq

= HN

pq

.

En vertu de l’unicit´e d´emontr´ee ` a la question pr´ec´edente il vient que Q

p

Q

q

= Q

pq

.

d. (i) On peut ´ecrire (−d)

m

= (−1)

m

n + (−d)

m+k

car k est impair. Ensuite on calcule N Q

(−d)m+k

= Q

(−d)m+k

N

(−d)m+k

= Q

(−d)m+k

N

(−d)m+(−1)m+1n

= Q

(−d)m+k

N

(−d)m

car N

(−1)m+1n

= I.

En vertu de l’unicit´e il vient que Q

(−d)m

= Q

(−d)m+k

. (ii) f (X) = X X

d

− 1

X − 1 , f (X

−d

) = X

−d

X

−d2

− 1 X

−d

− 1 donc f (X

−d

)f (X) = X

−d2

− 1

1 − X

d

X X

d

− 1

X − 1 = X

−d2

− 1 X

−1

− 1 =

d2−1

X

j=1

(X

−1

)

j

.

Par r´ecurrence on trouve

f (X

(−d)(s−1)

)f (X

(−d)(s−2)

) . . . f (X

(−d)

)f (X) = (

ds−1

P

j=0

X

−j

si s est pair et

ds

P

j=1

X

j

si s est impair .

(iii) La formule propos´ee est trivialement vraie pour s = 1.

Supposons qu’elle soit vraie au rang s.

Ecrivons ´ M

s+1

= M

s

M = Q

(−d)s

f (N

(−d)(s−1)

)f (N

(−d)(s−2)

) . . . f (N

(−d)

)f (N )M grˆ ace ` a l’hypoth`ese de r´ecurrence.

On remarque que

M

s+1

= Q

(−d)s

f (N

(−d)(s1)

)f (N

(−d)(s2)

) . . . f (N

(−d)

)[f (N )Q

−d

]f (N ) On va avoir besoin de transformer f (N

q

)Q

−d

.

On ´ecrit f (N

q

)Q

−d

= P

d j=1

N

jq

Q

−d

= P

d j=1

Q

−d

N

−jqd

= Q

−d

f (N

−qd

) d’apr`es les propri´et´es

(7)

fondamentales de la matrice Q

−d

. Alors

M

s+1

= Q

(−d)s

f (N

(−d)(s−1)

)f (N

(−d)(s−2)

) . . . f (N

(−d)

)[f (N )Q

−d

]f (N ) devient

M

s+1

= Q

(−d)s

f (N

(−d)(s1)

)f (N

(−d)(s2)

) . . . f (N

(−d)

)[Q

−d

f (N

−d

)]f (N ) On transforme ensuite le groupement f(N

(−d)

)Q

−d

= Q

−d

f (N

(−d)2

).

Par des pivotages successifs on obtient

M

s+1

= Q

(−d)s

Q

−d

f (N

(−d)s

)f(N

(−d)(s−1)

) . . . f(N

(−d)2

)f (N

(−d)

)f (N ) On ach`eve en remarquant que Q

(−d)s

Q

−d

= Q

(−d)s+1

.

(iv) Grˆ ace au (ii) on a

M

s

= Q

(−d)s

ds−1

X

j=0

N

−j

si s est pair et M

s

= Q

(−d)s

ds

X

j=1

N

j

si s est impair

et donc V =

 

 

 

 

d

P

s−1 j=0

N

−j

si s est pair,

ds

P

j=1

N

j

si s est impair

(v) Il faut d’abord v´erifier que les coefficients de M sont ´egaux ` a 0 ou 1.

En utilisant les remarques et notations ci-dessus on peut ´ecrire que L

i

(Q

−d

f (N )) = P

d

j=1

L

i

Q

−d

N

j

= P

d j=1

L

1

N

−di

N

j

= P

d j=1

L

1

N

j−di

Chaque premi`ere ligne de N

j−di

a tous ses termes nuls sauf 1 et comme les matrices de permutations qui interviennent sont des it´er´es deux ` a deux distincts il vient que L

i

(Q

−d

f (N )) n’a que des 0 et des 1.

Pour ensuite calculer M

m

+ M

m+k

il faut discuter la parit´e de m d’o` u deux cas (k est toujours impair).

Cas m = 2t.

On a M

m

+ M

m+k

= Q

(−d)m

"

dm−1

P

j=0

N

−j

+

d

m+k

P

i=1

N

i

#

car Q

(−d)m

= Q

(−d)m+k

. On fait le changement d’indice i = n − j dans la premi`ere somme et on trouve

M

m

+ M

m+k

= Q

(−d)m

 X

n

i=dm+k+1

N

i

+

dm+k

X

i=1

N

i

 = Q

(−d)m

X

n

i=1

N

i

= Q

(−d)m

J

Or pour tout i on a L

i

(Q

(−d)m

J ) = (L

i

Q

(−d)m

)J = L

1

N

i(−d)m

J = L

1

J car N J = J N = J.

Il vient que toutes les lignes de cette matrice sont ´egales `a [1 . . . 1]. Donc M

m

+ M

m+k

= J.

Le cas m impair se traite de la mˆeme fa¸con.

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