Quarantième Année — N° 4. Samedi 17 Janvier 1925 Bureaux : rue de la Serre, 58

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Quarantième Année — N° 4. Samedi 17 Janvier 1925 Bureaux : rue de la Serre, 58

S U I S S E

ORGANE DE LR CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRE5 DE COMMERCE, DES BUREAU* DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L'INFORMATION HORLOGÈRE SUISSE , • — • — — — — - — • • „ . .w- , PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI A LA CHAUX-DE-FONDS I , „ , „ „ , Q„A.N N °N C E.8. „ x

, „ , . i !. . . . t suisses 30 ct., offres et demandes•::

Les Consulats suisses a l'étranger reçoivent le journal | de places 20 et. la ligne firiNONCES: PCIBLICiTflS, S. H. suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, | étrangères 35 centimes la ligne.

La Chauic-de-Fonds. - Succursales t t agences en Suisse et à l'étranger. J „ „ , j f f 2S2ZSZS, " ,?*'?,"! 1 d'a v a n c e

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A B O N N E M E N T S : Una» s u m o i . ::

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L'élévation du taux de l'escompte

L a Banque de France a élevé dans le courant de décembre dernier son taux d'escompte de 6 °/o à 7 °/o. A u début de l'année 1924, il était de 5 °/o, puis a été porté dès la première semaine de janvier à 5 Va °/o et peu de jours après à 6 °/o.

Rappelons à ce sujet que le taux de 7 °/o est le plus élevé qui a été appliqué depuis la guerre et il ne fait que suivre le mouvement de hausse des taux d'intérêts dont l'Etat avec ses incessants appels au crédit est la première cause. Il faut même remonter aux années 1861, 1863 et 1864 pour relever des taux d escompte à la Banque de France de 7 et 8 °/o. Mais ces taux — chacun d'eux représentant le maximum de l'année correspondante

— élevés au moment de crises aiguës mais tempo- raines, cédaient la place, à quelques semaines de distance, à des taux minima de 3 72 et de 4 72 °/o, sauf pour l'année 1861 où le taux minimum se maintint à 5 % . L e taux maximum de 1 escompte à l a Banque s'est élevé davantage encore en l'an- née 1857 où il fut de 10 % avec un minimum de 5,0/0'.

Remarquons en outre que le taux d'escompte de la Banque Nationale Suisse n a pas varié depuis juillet 1923 et qu'il est resté fixé à 4 °/o.

Ce relèvement, opéré par la Banque de France, apparaît-il comme une opération nécessaire comman- dée par la situation du marché des capitaux et par des considérations qui relèvent d'une saine politique monétaire? Telle est la question que se pose 1 Eco- nomiste Français.

Bien que cette question ne concerne pas direc- tement la Suisse, elle offre cependant pour nous au point de vue général, un certain intérêt, d'autant plus que 1 article qui y est consacré émet des con- sidérations que nous approvons pleinement sur le danger qu il y a, tant pour les banques d'émission que pour les autres banques et pour le commerça, d'escompter des papiers dit de crédit ou de « complaisance ».

Q u e fait une banque d'émission, lorsqu'elle fait varier le taux des escomptes? Elle enregistre tout simplement le mouvement du marché des capitaux dont il lui faut bien suivre les indications. Certes, une banque d'émission peut et doit, si elle est bien dirigée, améliorer les conditions de crédit, mais elle n'a pas le pouvoir de décréter à volonté le taux de l'escompte qui lui conviendrait.

Sans s attarder ici à décrire le mécanisme des opérations d escompte commercial combinées avec l'émission d e s billets, il convient de rappeler que 1 opération fondamentale d'une banque d'émission est 1 escompte et qu'elle se traduit de la façon suivante: l'effet présenté à l'escompte doit être commercial; il est le résultat d'une transaction, d'une vente de marchandises, dont le prix, porté sur l'effet, constitue une valeur faite, invariable, payable à échéance fixe; les billets remis en échange de 1 effet escompté sont pour celui qui l'a présenté une réalisation de monnaie, de disponibilités, dont il peut user; enfin, par suite de cette opération, la valeur

de ces marchandises circule sous forme de billets d e banque. Ceux-ci reviendront à la Banque aux échéances successives des effets escomptés et dans les mêmes conditions.

L a constitution d'encaisse métallique a for- mé, dans les banques d'émission, des sortes de réserves, des garanties qui dépassent de beaucoup, par leur nature de métaux précieux, celles des capitaux sociaux de ces banques. Elles se sont accrues, en dehors de considérations commerciales, dans la période qui s'est écoulée entre la guerre franco-allemande de 1870-1871 et la der- nière guerre.

Mais dans la pratique, la théorie s'est singuliè- rement élargie.

Avec le cours forcé, ces encaisses demeurent aujourd hui immobilisées dans tous les pays où la li- bre circulation de 1 or ne peut être rétablie avant un temps dont la durée variera avec le relèvement plus ou moins long de leur situation monétaire. L a cause en est à 1 inflation fiduciaire dont l'origine est;

dans les avances de ces banques aux Etats, pour subvenir aux frais de la guerre et à d'autres frais ensuite moins justifiés. L e s billets émis à cette occasion ne rentrent pas, en effet, dans la théorie économique du crédit d'escompte par le moyen de l'émission de billets de banque. L'importance de ces événements exprimée en chiffres énormes a pu 1 apprendre aux personnes les moins préparées à la compréhension de ces questions. Tout le monde sait que, dans le montant total de l'émission de ces banques, la plus grosse part ne correspond pas à des opérations commerciales telles qu'elles sont définies pour les banques d'émission. C e sont des dettes d ' E t a t : elles constituent l'inflation fiduciaire.

Elles ne peuvent diminuer et être totalement rem- boursées qu avec du temps et au moyen de ressources demandées à 1 emprunt public ou, solution bien préférable, prises sur des excédents vrais de recettes budgétaires. L e reste de l'émission, sauf quelques réserves à faire relativement aux prêts sur titres, représente une circulation correspondant à ce que 1 on peut appeler l'actif commercial de ces banques.

Cette situation complique donc les problèmes de la circulation. Elle n'empêche pas, néanmoins, d'ap- pliquer les moyens de défense qu'en temps normal emploient les banques d'émission et dont le meilleur est 1 a hausse du taux de 1 escompte. O n a usé aussi, dans l e p a s s é , de restrictions dans la durée du temps d'échéance. E n temps normal, c'est l'encaisse mé- tallique que 1 on protège ainsi contre une sortie considérable du métal précieux causée par une augmentation des demandes de remboursement des billets en espèces. Il est enfin un autre moyen de défense dont on ne doit, d'ailleurs, jamais se départir sous quelque régime que ce soit d émission:

c'est le refus d'escompter les effets dont l'origine dite de complaisance ne répond pas au principe des opérations normales de commerce. Ces effets, qu'on appelle papier de crédit, sont cependant une pratique usitée entre banquiers et que l'on accueille quand on croit devoir s en fier aux signatures qui le garantit.

C'est là un point délicat, car ce genree de papier est fréquent dans les crises et s'accroit au fur et à mesure qu'elles deviennent plus aiguës. Il sert parfois

à masquer des opérations de spéculation dangereuses ou, en d'autres circonstances, à dissimuler des défaillances profondes de crédit. O r , les banques d'émission ne sont pas faites pour ces sortes d'opé- rations. Si elles n'y veillaient pas, elles compro- mettraient non seulement leurs propres intérêts, mais 1 intérêt général lui-même, et à plus forte raison lorsqu'elles sont banques uniques à monopole et portent une grande responsabilité vis-à-vis de tout un p a y s .

Cela n implique pas que ces établissements doivent agir avec timidité en temps de crise, lorsque les crises se produisent alors que le cours forcé n existe pas et que les éléments de l'offre et de la demande jouent librement dans un milieu que ne trouble pas le corps étranger de l'inflation. L e s banques d'émis- sion sont, en effet, des maisons de secours, en ces temps difficiles mais relativement courts comme des orages. O r , à ces moments-là, tout en remplissant largement leur fonction, elles ne doivent pas oublier le principe fondamental que nous rappelons plus

haut.

E n temps d'inflation au cours d'une longue crise comme celle où nous nous trouvons et qui ne passe pas comme une bourrasque, la situation se présente sous un autre aspect et avec des conditions diffé- rentes. L a maison de secours qu'est une banque d émission ne cesse pas d'avoir touojurs à remplir cette fonction. Elle ne possède plus, toutefois, les mêmes moyens qu'au temps où elle ne souffrait pas d'une sorte de paralysie partielle, d'une hémi- plégie causée par le poids lourd d une circulation de billets à raison non commerciale. Aussi, doit-elle être prudente d'autant plus qu'elle n'a pas, comme en temps normal, le signal avertisseur que lui donnent les variations de son ancaisse métallique. Elle est, en effet, sous le régime du cours forcé, sur une pente savonnée où ön la pousse trop souvent à se laisser glisser avec des arguments spécieux. D où la nécessité de se défendre.

Surviennent alors les sirènes de l'inflationnisme.

L a w leur a laissé des chants dont elles n ont guère modifié la musique fallacieuse. O n entend toujours, en effet, le même thème. « Qu'importe, dit-on, l'ac- croissement du nombre des billets puisque avec le cours forcé on ne les rembourse p a s ; les encaisses sont des idoles qu on adore sans y toucher. » Puis le chœur des exportateurs, de ceux, s entend, qui ne veulent voir que les avantages passagers que leur donnne l a hausse des changes étrangers par rap- port à la monnaie nationale — c est-à-dire la dépré- ciation d e celle-ci — se fait entendre en sourdine.

E t cependant, 1 avantage tiré de ce fait ne saurait durer; les salariés du pays à change déprécié ne tardent pas à faire augmenter leurs salaires et à faire croître ainsi le prix de revient qui finit par se mettre en équilibre avec les prix extérieurs. O n ne s arrête pourtant pas à ces considérations que ne manquent point de rappeler ces gêneurs que sont les économistes. C est à ces poussées d'opinions erro- nées ouvertes ou insidieuses qu'il faut résister quand il convient de le faire.

Comme conclusions, l'Economiste envisage qu'en relevant son taux d escompte, la Banque de France a donc obéi et aux principes et à 1 enseignement des

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30 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R B S U I S S E

faits tel qu'il résulte de la situation actuelle. O n sait quelle a été, depuis deux ans, surtout la hausse des taux d'intérêts dans tous les différents compartiments d e capitaux. L escompte n'a pas échappé à cette hausse. O r , elle s'est fait sentir nécessairement dans les établissements de banque et cela depuis pas mal de temps déjà. O n doit même trouver que la Banque d émission française s'est mise quelque peu tardivement à l'accord de la situation.

D ailleurs, si le marché des capitaux offre, comme on dit, une tension certaine, elle se fait surtout sentir — et avec de biens autres proportions — dans le compartiment du crédit dont relèvent les emprunts à long terme. Sociétés industrielles et Compagnies de chemins de fer, auxquelles des ressources importantes sont, en ce moment, nécessaires, trouvent le marché national des capitaux d'emprunts à long terme à peu près monopolisés par l'Etat, et sont ainsi forcés de s'adresser à des places étrangères.

L e marché du crédit par l'escompte, c'est-à-dire à échéances relativement courtes, bien qu'affecté par la situation générale du marché, n'est pas tendu au même degré.

Plus que jamais, dit l'Economiste, en terminant, on doit demander au monde des affaires de s'atta- cher à juger avec sang-froid les mesures de pré- servation qu'exige une situation difficile.

Loi sur le tanf douanier suisse

gers, nous espérons que les négociations futures aboutiront à la conclusion de traités de commerce qui permettront le développement de notre économie nationale. Nous devons nous préparer à ces négo- ciations; le nouveau tarif ' sera notre meilleure arme.

La situation actuelle ne cesse pas d'être extrê-*

mement incertaine; c'est pourquoi l'élaboration du tarif s'est heurtée à des difficultés exceptionnelles.

Les négociations relatives à la conclusion de traités de commerce ne seront pas terminées de longtemps.

Peut-être que la situation s'éclaircira et se stabilisera jusqu'alors. On pourra en tenir compte, en établis- sant le futur tarif d'usage sur lequel les Chambres auront encore à se prononcer.

*

La « Fédération Horlogère » a signalé dans son dernier numéro l'adoption par le Conseil fédéral du Message accompagnant le projet de loi fédérale sur le tarif des douanes suisses.

Avant d'examiner les positions du tarif intéressant l'horlogerie, il n'est pas inutile de résumer les conclusions du Message, qui explique le but du nouveau tarif et les bases sur lesquelles il a été établi.

Il y a tout d'abord lieu de constater que le but du projet est triple: financier, économique et poli- tico-commercial.

Du point de vue financier, le tarif doit, même après sa transformation en tarif d'usage, procurer à la Confédération les revenus qu'elle doit attendre du rendement des douanes, si elle veut être à même de remplir sa tâche. Le nouveau tarif général pro- duira, après que ses taux auront été modérés par les traités, des recettes sensiblement égales à celles du tarif d'usage actuel. La charge totale des impôts indirects qui frappent le citoyen suisse reste modérée, si on 1 a compare à celle qui grève les contribuables dans d'autres Etats; ce fait révèle un système fiscal sain et équitable. Le nouveau tarif n'aura pas pour effet d'élever sensiblement le coût de l'existence, ni de nuire aux conditions de production de notre industrie et à sa capacité de concurrence sur les marchés étrangers.

Le but économique du présent tarif est d'adapter les droits de douane aux conditions et procédés nouveaux de la production. A cet effet, une plus grande spécialisation a été introduite, qui tient mieux compte de la diversité de la production dans le pays. Le nouveau tarif général sera donc, une fois transformé en tarif d'usage, un instrument plus moderne et mieux adapté à la taxation douanière que le tarif actuel, en partie suranné.

Enfin, le nouveau tarif constitue l'arme absolument nécessaire à notre politique commerciale. La struc- ture de notre économie nationale exige que la Suisse développera le plus possible sa politique de négociations. Telle restera dans l'avenir sa ligne de conduite; et il faudra s'efforcer de conclure des traités à tarif avec tous les Etats auxquels nous lient de gros intérêts commerciaux et surtout avec nos voisins. Si nous renonçons ainsi à une partie de notre autonomie en matière de tarif, c'est que nous considérons le régime des traités comme un précieux élément de la politique commerciale internationale. Rien ne décourage davantage la pro-<

duction et le commerce qu'une incertitude perpé- tuelle en matière douanière.

L'autorité fédérale déclare être prête à s'inspifer lors de la conclusion de traités de commerce, des mêmes principes que par le passé; cependant, il faudra demander de l'étranger qu'il ne frappe pas nos produits de qualité de droits qui en entravent l'importation ou même la rendent impossible. Le marché suisse est apprécié à l'étranger et nous ne devons pas nous-mêmes en mésestimer l'importance. Or, si nous avons besoin, en échange, de concessions pour l'écoulement de nos produits sur les marchés étran-

Nous publierons pour aujourd'hui, les positions concernant l'horlogerie et reviendrons dans le pro- numéro sur celles touchant les branches annexes, tout en donnant quelques explications sur les mo- tifs et raisons justifiant les nouveaux droits à l'importation en Suisse.

Horloges cl montres.

Lames d'acier trempé, aussi bleui, les 100 kg.

coupées de longueur, pour ressorts:

1589 — de 5 mm. de largeur ou plus et jusqu'à 7/10 mm. inclusivement

d'épaisseur 50.—

1590 — de moins de 5 mm. de largeur et jusqu'à 3/10 mm. inclusivement

d'épaisseur 120.—

Ressorts pour l'horlogerie et pour appareils de petite mécanique : 1591 — de 5 mm. de largeur ou plus et

jusqu'à 7/10 mm. inclusivement

d'épaisseur 50.—

1592 — de moins de 5 mm. de largeur et jusqu'à 3/10 mm. inclusivement

d'épaisseur 600.—

Pendules à poser ou à suspendre, réveils, horloges pour édifices:

— Pièces détachées non dénommées ailleurs:

1593 — — ébauchées; ébauches 60.—

1594 finies 80.—

1595 — Cages, aussi argentées ou dorées 100.—

1596 — Pendules à poser ou à suspendre,

y compris les mouvements finis 250.—

1597 — Réveils, y compris les mouvements

finis 200.—

1598 — Horloges pour édifices 150.—

Montres:

— Pièces détachées non dénommées ailleurs:

1599 — — ébauchées; ébauches 200.—

1600 — — finies; mouvements finis 600.—

Boîtes :

— brutes: p a r pièce

1601 — — en métaux communs, aussi ar-

gentées ou dorées —.25 1602 — — en argent —.50 1603 — — en or ou platine 2.—

1604 — — plaquées or —.75

— finies:

1605 — — en métaux communs, aussi ar-

gentées ou dorées —.50 1606 — — en argent —.75 1607 — — en or ou platine 3.—

1608 — — plaquées or 1.—

Montres de poche:

1609 — avec boîtes en métaux communs,

aussi argentées ou dorées —.50 1610 — avec boîtes en argent —.75 1611 — avec boîtes en or ou platine 3.—

1612 — avec boîtes plaquées or 1.—

Montres^bracelets :

Autres montres; chronomètres de ma- rine:

Douanes

Brésil — Droits de douane.

A teneur d'une communication télégraphique de la Légation de Suisse à Rio de Janeiro, le budget de 1924 est applicable également en 1925. Le tarif des

100 kg.

80.—

la pièce 0.60 1.80 15.

douanes n'a pas subi les modifications usuelles de fin d'année et les droits continuent donc à être payables 60 o/o en or et 40 »/o en papier.

Italie. —[Droits (Agio).

Du 12 au 18 janvier, l'agio pour le payement des droits de douane est de 357 o/o (semaine précédente 358 o/o).

Hongrie. — Nouveau t a r i f de douane.

Le nouveau tarif douanier hongrois est entré en vigueur le 1er janvier courant. Nous en extrayons les positions intéressant l'horlogerie suisse: COUP.

923 Parties détachées de montres (excepté les boîtes)

924 Mouvements de montres:

a) d'un diamètre de 14 mm. et plus b) d'un diamètre de moins de 14 mm.

926 Montres de poche:

a) à boîte platine

. b) 1. à boîte or, avec mouvement de 14 mm. de diamètre ou plus 2. dito, avec mouvement de moins

de 14 mm. de diamètre

c) 1. à boîte argent et mouvement de .14 mm. de diamètre ou plus 2. dito, avec mouvement de 14

mm. de diamètre ou moins d) 1. à boîte autre, avec mouvement

de 14 mm. de diamètre ou plus 2. dito, avec mouvement de 14

mm. de diamètre ou moins 927 Parties détachées de pendules ou hor-

loges

928 Mouvement de pendules ou d'horloges 929 a) Horloges de cuisine, réveils ou

pendules de la Forêt-Noire b) pendules de cheminée et d'ap-

plique ordinaires

c) 1. pendules artistiques avec cabi- nets en marbre, albâtre, porce- laine, etc.

2. dito, en combinaison avec des matières précieuses ou perles vraies ou semi-précieuses

Selon une communication télégraphique du Con- sulat général de Suisse à Budapest, le cours de conversion officiel pour la période du 1er au 15 janvier est fixé à 15.100 couronnes-papier pour 1 couronne-or.

4.- 12.—

1.20 3.60 0.30 0.90 100 kg.

10.—

15.—

40.-

600.-

900.

Informations

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Chez nos grossistes à l'étranger. £_] ï"

Nous croyons intéresser nos lecteurs en leur an- nonçant que la maison bien connue dans notre monde horloger suisse, Dimier Brothers & Co, à Londres, a transformé sa raison sociale en société «Limited», à la suite du décès de son regretté chef Georges C. Dimier, l'an dernier. Cette compagnie par actions au capital de 45.000 livres sterling aura pour admi- nistrateurs les proches parents du défunt, soit Mes- dames Vve Dimier, sa veuve, R. de Cintra, sa fille, MM. O. H. Dimier, son fils et R. de Cintra, son gendre, qui en sont en même temps les principaux actionnaires.

Nous ne croyons pas faire erreur en affirmant que c'est maintenant la quatrième génération qui con- tinue les affaires et que la nouvelle direction, en s'inspirant des bonnes traditions de la maison, sera certaine du succès.

Chronique des métaux et diamants

Situation des mines d'or en 1924.

Si l'année 1924 fut sans grand intérêt pour les mines d'or, au point de vue financier, on ne saurait en dire autant pour ce qui est du point de vue in- dustriel. Les efforts déployés par les compagnies pour obtenir d'importantes économies dans l'exploitation ont été couronnés de succès et la publication des

• résultats mensuels souligne bien l'amélioration de la production et la compression des prix de revient qui ont été réalisés. Jamais les compagnies n'ont '.. travaillé à meilleur compte et l'on peut dire que,

de ce côté, la situation industrielle est absolument satisfaisante. Il y a malheureusement quelques omr

bres au tableau. C'est ainsi que la hausse rapide des prix de la livre à New-York a tout naturellement

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L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 31 entraîné un recul correspondant de la prime de

l'or. Le temps n'est plus où l'once d'or valait 125 sh. Actuellement c'est à peine si le métal fin vaut 3 oui 4 sh. de plus que son prix normal de 85 sh.

l'once, et bien que ce recul soit en partie compensé par une baisse des prix des matières premières uti- lisées dans l'industrie il n'en demeure pas moins que la période des gros bénéfices supplémentaires réa- lisés en 1920 et pendant les années suivantes, grâce aux cours élevés de l'or, doit être considérée comme virtuellement terminée. Mais beaucoup plus sérieuse encore est la demande d'augmentation de salaires for- mulée par le parti travailliste au Transvaal. Ce dernier veut le retour aux conditions d'avant la grève de 1922, c'est-à-dire un relèvement des salaires de 20 °/o avec effet rétroactif jusqu'à avril 1922. Pour les compagnies peu fortunées, dont l'existence est assez précaire, le coup serait rude. Nous rappelle- rons, à ce propos, que le général Smuts qui repré- sentait le parti anglais dans l'Afrique du Sud, a été battu, en juin dernier, par une coalition natio-i naliste-travailliste, c'est-à-dire par un parti qui se propose d'abolir l'ingérence anglaise dans les affaires sud-afrfcaines. Les travaillistes sont peu nombreux, mais actifs et entreprenants. Alors que les nationalisa tes d ésiraient, avant tout, ménager l'industrie minière dont ils reconnaissaient l'importance essentielle pour les ressources fiscales, les travaillistes ont une autre conception. Ce sont pour la plupart des étrangers au pays et les salaires seuls les intéressent.

Si donc, on n'avait à envisager que le côté technique de l'industrie, les prévisions ne seraient pas défavorables, dans leur ensemble. La vitalité de cette industrie est assurée pour de longues années, le prix de l'or ne peut baisser au-dessous de 85 sh.

l'once et il n'y a pas au monde une industrie produc- trice d'une matière première qui soit mieux assurée de la sécurité des prix de vente. Grâce à un ensemble de circonstances favorables, le prix de revient a été ramené, nous l'avons dit, à un niveau raisonnable, et il y a là tout en ensemble de faits encoura-f géants. Reste donc la disparition de la prime de l'or contre laquelle nul ne peut rien et les réclama- tions ouvrières. On peut être assuré que les dirigeants de l'industrie minière s'en occupent et il est à sou- haiter qu'avec le don de souplesse et de diplomatic qu'ils possèdent à un très haut degré ils trouvent, avec le parti travailliste, des accomodements satis- faisants. S'il peut en être ainsi rien ne s'oppose à ce que la fermeté dont tout le compartiment des mines d'or a fait preuve en 1924 se poursuive, ou même s'accentue quelque peu, sous la réserve que les prix de la livre sterling et du dollar se stabilisent à un niveau raisonnable.

Expositions, Foires et Congrès

Les démarches se poursuivent activement, par l'in- termédiaire de la Chambre suisse de l'horlogerie, tant auprès du Jury, que de la commission d'experts et du commissariat, pour mettre au point une foule de questions importantes ayant trait soit à l'admission des objets, soit à l'amélioration du stand et des vitrines et il est permis d'espérer qu'elles aboutiront dans un avenir prochain.

L'ultime délai pour l'inscription dans la collec- tivité a été fixé au 25 janvier et les maisons qui désirent encore se joindre au groupement sont priées d'en tenir compte.

La Chambre suisse de l'horlogerie se tient à la disposition des intéressés pour leur fournir tous renseignements qu'ils pourraient désirer sur l'or- ganisation du groupement collectif et sur l'exposition en général.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements:

C O T EL S

Métaux précieux (16 janvier 1925) Argent fin en grenailles

Or fin, pour monteurs de boîtes

» laminé pour doreurs Platine manufacturé

[r. 13:).- le kilo . 3550 —

* 3600.- » tr. 23 7> ip rr.

Boîtes or et bijouterie, Cote N° 5, en vigueur dès le 15 janvier 1925.

Change sur Paris Londres Cuivre Electrolytique Etain

Plomb Zinc

Paris

Platine Or Argent

Londres Or

Argent New-York Argent

Comptant 14 janv. 15 janv.

fr. 2 8 - A terme 14 janv. 16 janv.

Suisse 7/1/25. — Camponovo Antonio di Emilio, atelier de

terminages de montres, Via Novazzano, Chiasso.

9/1/25. — Eric Wegner (Carl-Erich Willi W., de Genève), fabr. de boîtes de montres-bracelet, 13, Rue de la Coulouvrenière, Genève.

10/1/25. — Robert Klaeger-Lienerl, (d'Allemagne), horlogerie-bijouterie, Neugasse 5, Rorschach.

9/1/25. — Langenegger frères, soc. n. coll. (Frédéric

Gottfried et Christian L., de Langnau), fabr. de France gainerie et maroquinerie, Rue Numa Droz 119, La Gr. Bretagne Chaux-de-Fonds. U. S. A.

Canada Belgique Italie Espagne Portugal Hollande Allemagne Autriche Hongrie Tchecoslov.

Russie Suède Norvège Danemark Bulgarie Roumanie Yougoslavie Grèce Pologne Turquie Finlande Argentine Brésil Indes Japon

66 «/i»

71'/s 265 '/a 43 Va 38'/«

13 janv.

73.000 13.200 4S0 87 1 32 % 68«/«

66 71B

71',«

865 Va 42 Va 38 Va 14 janv.

73.000 13.3' 0 450

«7/8 32 V«

67 'Via 72 — 869 '/a 41V«

38 Vu

67 »/„

71»/«

2(59 '/a 40'/a 38 —

E s c o m p t e e t c h a n g e Parité Escompta Demanda en fr suisses Vo

4 à 4 y"*

R a d i a t i o n :

29/XII/24. — The Lunox Watch and Material Compa- ny à Londres, succursale de La Chaux-de-Fonds.

Dessins et Jvlodèles

Dépôts:

No. 36889. 13 décembre 1924, 11 1/2 h. — Cacheté.

— 1 modèle. — Montre triangulaire, dite maço- nique, décorée. — Théophile Schwab-Loeillet, Ge- nève (Suisse). Mandataire: A. Bugnion, Genève.

No. 36893. 13 décembre 1924, 161/2 h. — Ouvert.

— 6 dessins. — Parties décorées pour montres. — Elegia Watch A. Felicetti, Bienne (Suisse). Manda- taire: W. Koelliker, Bienne.

Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris, en,1925.

Dans trois mois environ, l'Exposition internationale des arts décoratifs va ouvrir ses portes.

L'horlogerie, la bijouterie et l'orfèvrerie suisses y participeront et l'on peut dès maintenant compter que ces industries exposeront un ensemble d'objets des plus intéressants et tout à fait propres à donner une idée de nos différentes activités nationales dans ce domaine.

Les exposants, qui sont déjà au nombre d'une douzaine, se sont organisés en groupement collectif, sous les auspices de la Chambre suisse de l'horlogerie; collectivité ne signifie pas, en l'occurence, anonymat, puisque chaque maison, au sein du groupement, conservera son individualité propre et aura le droit de faire figurer son nom sur l'ensemble des objets qu'elle expose. Seules les récompenses ne pourront pas être individuelles, et devront être attribuées au groupement.

En ce qui concerne les montres et bracelets-tmonr

très, l'apport de chaque exposant a été limité à 25 pièces; il n'y a par contre pas de limitation pour l'horlogerie de gros volume, la bijouterie et l'orfè- vrerie.

Quant à la question financière, elle est réglée de la - façon suivante:

Les dépenses sont estimées à dix-huit mille francs environ, et pourront être couvertes par des subven- tions cantonales (des démarches dans ce sens sont actuelleme it en cours auprès des cantons intéres- sés) par une Commission sur les ventes éventuelles- et par les contributions des exposants.

Chaque exposant aura tout d'abord à verser une contribution uniforme de trois cents francs; le solde des frais sera ensuite réparti suivant un système mixte, tenant compte à la fois de la valeur des objets exposés et de la surface occupée dans les vitrines par chaque participant.

Prolongations:

No. 30929. 15 octobre 1919, 11 h. — (Ile période 1924-1929). — 1 modèle. — (sur 2). — Mouve- ment de montre et calibre de montre. — Charles Du Bois, La Chaux-de-Fonds (Suisse) ; enregis- trement du 27 novembre 1924.

No. 31281. 24 février 1920, 16 3/4 h. — (Ile période 1925-1930.) — 1 modèle. — Calibre de montre.

— Les Fils de Jeanneret-Brehm, manufacture d'hor- logerie «Excelsior Park», St-Imier (Suisse). Man- dataires: Mathey-Doret et Co., Berne; enregistrement du 25 novembre 1924.

No. 36878. 11 décembre 1924, 19 h. — (Ile et Ille période 1929-1939). — 1 modèle. — Outil pour régler la position en profondeur des levées d'ancre. — Baume frères, Les Breuleux (Suisse).

Mandataire: W. Koelliker, Bienne; enregistrement du 12 décembre 1924.

No. 36879. 12 décembre 1924, 9 h. — (Ile période 1929-1934). — 1 modèle. — Calibres de montres.

— L. Courvoisier et Co., La Chaux-de-Fonds (Suisse); enregistrement du 16 décembre 1924.

Radiations:

No. 17517. 13 décembre 1909. — 2 modèles. — Calibres de montres.

No. 17527. 14 décembre 1909. — 12 modèles. — Calibres de montres.

No. 17530. 13 décembre 1909. — 12 dessins. — Fonds de boîtes de montres décorés, articles d'or- fèvrerie et de bijouterie.

No. 30888. 1er octobre 1919. — 1 modèle. — Machine semi-automatique à tourner les noyurcs.

No. 30889. 2 octobre 1919. — 1 modèle. — Mou- vement de montre en toute grandeur.

No. 30901. 6 octobre 1919. — 1 modèle. — Article de bijouterie.

No. 30919. 11 octobre 1919. — 2 modèles. — Calibres de montres.

No. 30940. 15 octobre 1919. — 1 modèle. — Article . de bijouterie.

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(Communiqué par Lucien Bastanger, Genève).

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