Patrons et ouvriers

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

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Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

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Bureau des Annonces : H AASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

La grève m

Par les salaires artificiellement relevés, on ne portera pas un préjudice durable à ce que les socialistes nomment vaguement

« capital », mais qui n'est en réalité autre chose que l'entrepreneur, car chaque majo- ration des salaires se retrouvera dans les prix de revient des objets. L'ouvrier salarié n'améliore pas sa situation par une hausse de son salaire, si les prix des produits dont il a besoin pour vivre, haussent dans la même proportion, ce qui se produit imman- quablement. La situation de l'ensemble dépend de la production totale des ouvriers de cet ensemble et on ne peut distribuer plus qu'on ne produit. Ce tour de force peut seul être réalisé par les socialistes ! L'affirmation q u e , par des grèves, la part du travail — en l'espèce la « main d'œuvre», dans l'idée des socialistes — sera augmentée en proportion de celle du capital, est on sophisme. La part de tous les facteurs de production repose dans une relation certaine qui ne peut être modifiée artificiellement.

Oui, on peut aller plus loin encore. Les troubles, provoqués dans la production nationale par les syndicats sous l'influence socialiste ou autre, n'ont p o u r résultat q u ' u n e perte qui, si ces Messieurs avaient pu réaliser leurs plans, serait encore beau- coup plus importante qu'elle ne l'est. Cha- que grève signifie un dommage, car elle équivaut à une perte dans la production, qui ne peut plus être rattrapée.

En résumé : Chaque intrusion artificielle et chaque procédé violent dans la question de la fixation des salaires est néfaste. Le salaire correspondant à la réalité se réalise pour chacun automatiquement, par la loi de l'offre et de la demande. Se produit-il une augmentation du travail, la main- d'œuvre est-elle fort demandée, le salaire a u g m e n t e ; mais il diminue ou reste du moins stationnaire, si le travail diminue à son tour. L'ouvrier salarié a, avant tout, un intérêt à l'augmentation du travail, et tout ce qu'il fait p o u r l'empêcher, aura pour conséquence une perte pour lui-mê-

me. J e ne vais pas si loin de prétendre qu'il n'y a pas d'intrusions de l'Etat justi- fiées par exemple dans la question des ra- ces, qui joue dans quelques pays un rôle.

La race blanche a certainement le droit de tenir à l'écart la concurrence des races in- férieures dans les pays qu'elle habite.

Dans la seule question du temps de tra- vail, les grèves ont eu partiellement un heureux résultat, particulièrement là où des employeurs inintelligent ont prolongé inutilement le temps de travail, n'appor- tant aucune augmentation dans la produc- tion, mais entraînant une ruine de la santé, et par là de la force populaire. Alors elles peuvent dans plusieurs circonstances être excusables, p o u r lutter contre des abus, etc. Dans tous ces cas je ne puis que sou- haiter bonne réussite aux grèves, que je considère être justifiées, si tous les au- tres m o y e n s ne servent à rien.

Mais le principal régulateur des agisse- ments d ' e n t r e p r e n e u r s arriérés consiste toujours dans la concurrence qu'ils se font sur le marché. La grande majorité toute- fois est assez intelligente pour savoir que seules des conditions favorables de travail, retiennent le personnel, comme toujours et partout dans tous les domaines. C'est donc la concurrence salutaire qui sert à l'amélio- ration automatique des situations. Elle sert d'aiguillon pour toutes les choses jus- tes et les intérêts de la main-d'œuvre sont suffisamment sauvegardés, par son simple jeu. Un employeur raisonnable ne laisse pas partir un bon ouvrier s'il a la possibi- lité de le satisfaire. La plupart des ouvriers possèdent cette intelligence en laquelle re- pose le principal motif — pour beaucoup incompréhensible, — que la grande majo- rité des ouvrier travaillant manuellement, n ' é p r o u v e aucun besoin de se syndiquer et reste éloignée des organisations. Seule- ment là où il y a pression et obligation, lorsqu'une grande agitation hypnotise les gens, les ouvriers entrent n o m b r e u x dans des organisations et que les syndiqués groupent la grande majorité de la profes- sion. Il est établi et prouvé par exemple, q u ' e n Suisse moins du cinquième des ou-

vriers susceptible d'être syndiqués l'est en réalité.

La chose la plus utile des organisations est sans conteste leurs institutions de se- cours et dans ce domaine là, elles peuvent r e n d r e à leurs m e m b r e s des services très appréciés. D e valeur douteuse par contre pour l'ouvrier, est l'activité agitée et fort coûteuse des secrétaires, est plus encore celle, à mon avis, de la presse syndicaliste avec ses phrases enflées, répétées sans cesse et son contenu embrouillé, indigeste et incompréhensible pour l'ouvrier. Les sommes dépensées à cet effet, sont à m o n avis, de l'argent gaspillé. Le principal poste de dépense dans le budget d'un syndicat,

— subsides de grèves et de lok-outs, — devrait trouver un contre-poste dans les avantages acquis par la g r è v e ; on ne le trouve jamais ; les ouvriers eux-mêmes le constateront avec le temps. Les plus avi- sés d'entre-eux le r e m a r q u e n t déjà aujour- d'hui, malgré tous les sermons contraires des syndicalistes fanatiques. L'idée, que l'ouvrier obtient moins d'avantages d'une lutte c o n t i n u e l l e a v e c son employeur, qu'il n'en obtiendrait en vivant avec lui en b o n n e intelligence, ne veut pas lui entrer dans la tête.

* * *

Nous f e r o n s , d a n s un prochain nu- méro, une brève analyse de l'intéressant travail de M. Sulzer-Ziegler, qui contient, à côté de constatations très justes, des ap- préciations qui ne n o u s paraissent pas correspondre très exactement à l'état actuel des choses et à l'évolution de l'industrie m o d e r n e .

Patrons et ouvriers

Nous avons parlé, il y a quelques mois, de la fondation, de 1'«Association ouvrière libre de Zurich et environs». Celte ligue s'est formée dans le but de défendre les revendications des ouvriers sans recourir à la grève, et de chercher à con- cilier les intérêts des patrons et de leurs employés.

Le FreierArbeiterbund publie chaque semaine un journal et un bulletin, daus lesquels il donne d'intéressantes informations sur l'activité des sections qui la composent; il nous apprend, en particulier, qu'au début de cette année le nombre de ses membres était de 665 et qu'une nouvelle

association libre s'était formée à Aarau. L'esprit dont est animée la ligue argovienne est celui-là même qui a inspiré la création de l'association zurichoise. Les chefs du mouvement définissent ainsi, dans leur organe, l'idéal qu'ils s'efforcent d'atteindre :

«Les ouvriers et les patrons ne doivent pas se considérer-les uns les autres comme des ennemis ; ils ne doivent pas, inconsidérément, chercher à se nuire les uns aux autres. Certains « éducateurs des ouvriers» cherchent à creuser toujours plus profondément le fossé qui sépare les patrons des ouvriers. Ces «éducateurs» ont tort. Il ne faut cas oublier en effet qu'au dessus de ce fossé existe un pont, celui des intérêts communs du patronat et du prolétariat. Sur ce pont, ouvriers et patrons, qui sont non des adversaires, mais des collaborateurs, peuvent se rencontrer et ap- prendre à mipux se connaître les uns les autres. »

h'Arbeilerbund exercera, nous en sommes certains, une influence bienfaisante sur les rap- ports entre patrons et ouvriers.

Cours normal suisse de travaux manuels La Société suisse pour la propagation des tra- vaux manuels dans les classes de garçons orga- nise à Aarau, du 13 juillet au 9 août 1913, avec l'appui financier de la Confédération, le28e cours normal de travaux manuels.

Le cours comprendra les divisions techniques suivantes: cartonnage, menuiserie, modelage et dessin, cours pour maîtres de classes enfantines, y compris le jardinage. En outre, trois cours dictatiques sont destinés à l'introduction du tra- vail manuel comme base de l'enseignement. Ces trois cours correspondent aux classes de la pre- mière à la troisième année scolaire, à celles de la 4c à la (>e et à celles de la Te à la 9e. Ce der- nier cours conviendra donc aussi aux maîtres de l'enseignement secondaire inférieur.

Le directeur du cours, M. Hans Miilli, institu- teur à Aarau, est chargé de donner les rensei- gnements nécessaires aux intéressés.

Le commerce de la bijouterie imitation en Belgique

Il se vend, en Belgique, une quantité considé- rable de bijouterie fausse, principalement dans les régions de Charleroi, Mons et Liège, où la population ouvrière des plus petites bourgades achète volontiers ces articles.

Le marché belge est totalement absorbé par l'Allemagne ; les principaux fabricants allemands ont des agents sur place ou des voyageurs visi- tant continuellement la clientèle.

Nos articles pourraient cependant trouver là un excellent débouché, à condition d'être soute- nus par de bons représentants.

Les paiements s'effectuent à 90 jours net, ou 30 jours avec 3°/o d'escompte.

Moniteur de la Bijouterie.

Le nouveau président des Etats-Unis Le discours programme que prononce à son entrée en fonctions, un nouveau pré- sident des Etats-Unis, est un événement d'une certaine importance.

M. Wilson vient de prononcer à celte occasion un discours dénué de toute phra- séologie. Nous en détachons deux passages.

Après avoir proclamé la nécessité de réformes, il a d i t :

«Ces réformes se rapportent en premier lieu au tarif douanier, qui a pour effet de trop isoler l'Amérique et qui fait du gouvernement l'instru- ment docile des intérêts particuliers. Le système monétaire et financier qui, dans son état actuel, étaitjuslifié il y a un demi-siècle, devra égale- ment subir une réforme; les réserves monétaires sont actuellement trop concentrées et le crédit se trouve trop limité. D'autre part, les méthodes industrielles d'aujourd'hui ont pour défaut d'im- mobiliser le capital, de restreindre l'initiative, de limiter les champs de travail et d'exploiter les ressources naturelles du pays sans s'inquiéter de leur maintien ni de leur renouvellement.

Puis abordant la grande question du tra- vail et des ouvriers.

«Nous n'avons pas encore étudié les conditions économiques du travail, comme auraient dû le faire des organisateurs et des hommes d'Pltat conscients de leur responsabilité. Nous n'avons pas assez recherché non plus par quels moyens le gouvernement pourrait remplir sa lâche huma- nitaire en sauvegardant la santé des masses popu- laires et leurs droits dans la lutte pour l'existance.

Ce devoir n'est nullement affaire de sentiment.

Un gouvernement solide se base non sur un sen- timent de pitié, mais sur un sentiment de justice.

Il s'agit ici de rendre effective l'égalité de tous les citoyens; car celle-ci n'est pas dans le domaine des possibilités tant que la vie et la santé du peu- ple ne sont pas protégées contre les conséquences funestes de certaines méthodes industrielles et de certains principes sociaux. Nous avons besoin d'une législation sanitaire, de lois sur les denrées alimentaires, de loi fixant les conditions de tra- vail, et nous ne devons point perdre de vue dans ce domaine que la propriété privée, elle aussi, ainsi que les droits des individus doivent être garantis.»

Faut-il voir dans l'allusion au tarif doua- nier une intention de sortir les Etats-Unis du système des tarifs prohibitifs? C'est ce qui serait fort désirable.

Tarif de l'Uruguay

Gomme confirmation de l'information donnée dans notre n u m é r o du 1e r mars, nous pouvons dire que le Sénat uruguayen a approuvé le 5 février, le projet de loi établissant un droit de douane uniforme de 5 % ad valorem pour les montres de poche.

Les valeurs servant de base au calcul du , droit ad valorem, ont été fixées comme suit (le cours officiel du peso or uruguayen est de fr. 5,36):

Montres d'hommes, en or, à glace ou à Valeur

ii n i . •. u par pièce

savonnette : Chronomètres, chronogra- ooiars or phes,à répétition ou toute autre com-

plication 60.—

Les mêmes, de valeur inférieure . . . 40.—

Montres d'hommes, en or, 14 à IScarats

(Kilat), à savonnette 20.—

Les mêmes, à glace 15.—

Montres de dames, en or, 14 418 carats, avec brillants, diamants ou perles, à

glace ou à savonnette • . 20.—

Les mômes, avec «chispas» (de très petits

diamants) 15.—

Montres de dames, en or, 14 à 18 carats,

à savonnette, sans pierres . . . 10.—

Les mêmes, à glace 8.—

Montres de dames, en or, 9 carats, de valeur inférieure, avec semences de

diamants, à glace ou à savonnette . 7.—

Montres de dames, en or, 9 carats ou moins, sans pierres, à glace ou à sa-

vonnette 5.—

Montres d'hommes, plaquées or, à sa-

ivonnette 5.—

Les mêmes, à glace 4.—

Montres de dames, plaquées or, à glace

ou à savonnette 3.—•

Montres en argent 900 à 950/000, fines,

avec complication, à savonnette . . . 10.—

Les mêmes à glace 8.—

Les même sans complication 6.—

Montres d'hommes, en argent 800/000,

ordinaires, à savonnette 4.—

Les mêmes, à glace 3.—

Montres de dames, en argent, à glace ou

à savonnette 2.—

Montres métal, fines, aveccomplications 5.—

Les mêmes ordinaires, même dorées, ar- gentées, nickelées, émaillées ou acié-

rées 2.—

Jusqu'à présent les montres en argent ou en or étaient soumises à un droit de 8°/o, celles en mêlai de 3 1 % de la valeur. Elles payaient, en outre, une surtaxe, qui était de 6 Y» °/o de l'évaluation pour les montres métal et de l1/«0/o pour celles en argent ou en or.

Dans la boîte or

On se souvient qu'il y a quelque temps, les fabricants de boites or de la Ghaux-de-Fonds avaient décidé de fermer temporairement leurs établissements le lundi. Le résultat des poinçon- nements des mois de janvier et février, qui accu- se une diminution de 18409 boites poinçonnées sur les mois correspondants de 1912, prouve que celte mesure était justifiée.

Une petite variante vient d'être apportée à cette mesure dans ce sens que les ateliers seront fer- més depuis Vendredi-Saint jusqu'à mardi aprè3 Pâques, la première mesure étant rapportée...

provisoirement peut-être.

Les chemins de fer de l'Europe D'après les dernières statistiques, la longueur des voies ferrées européennes est de 330.000km.

L'Allemagne tient la tète avec 61 milliers de kilomètres, puis viennent la Russie 59, la France 49, l'Autriche-Hongrie 44, les Iles Britanniques 37, l'Italie 17, l'Espagne et la Suéde 14, la Belgi- que 8, la Suisse 5, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie et le Danemark 3.

Proportionnellement à l'étendue du territoire, c'est la Belgique qui tient la tête avec 28 sur 100 km2, puis les Iles Britanniques 12. la Suisse, maigre ses régions montagneuses, et l'Allemagne 11, etc.

Comparée à la population, la longueur des voies ferrées est la plus grande en Suède et au Danemark, puis en Suisse, en France et en Alle- magne. La largeur des rails est en général de 1435 mm. ; en Russie elle est de 1524 mm. et en Espagne de 1676.

L'or dans le monde

Un certain nombre d'économistes s'étaient préoccupés de rechercher si la grande abondance d'or recueillie actuellement n'était pas de nature à déprécier le cours de l'or et à avilir ce métal.

Il est actuellement, en effet, reconnu que deux milliards et demi d'or sont extraits annuellement des mines en exploitation.

On a recherché ce que devenait l'or ainsi mis chaque année dans la circulation. Et récemment, au cours d'un banquet, un directeur d'une des plus grandes banques de la Cité, à Londres, a exposé dans un discours les faits suivants :

40 °/o de l'or extrait ne sont jamais monnayés et sont employés directement par diverses indus- tries : orfèvrerie, dorure, etc., soit un milliard de francs par an.

Les 1500 millions qui restent entrent, sous forme de monnaie, dans la circulation. Et les banques nationales s'efforcent d'accroître cons- tamment leur réserve d'or. C'est ainsi que la Banque de France en possédait pour 3.218.182.396 fr. 74 à la date du 6 février 1913.

La plupart des Etats font de même. Et les pays neufs se payent, au fur et à mesure, le luxe d'avoir une grande encaisse d'or.

Enfin il a été établi qu'en deux ans et demi on a payé dans l'Inde pour 1750 millions de francs de coton, et que les sommes payées dans l'Inde ne ressorlent jamais, ce qui constitue le retrait de la circulation d'environ 700 millions d'or.

C'est donc sur les 800 millions restant que s'aug- mente la réserve des Etats et que la circulation s'accroît.

A propos de la grève de Bienne L'information donnée dans notre dernier n°, à propos du conflit dans la fabrique de cadrans Kohly et Etienne, à Bienne, est à compléter dans ce sens, que l'ouvrière congédiée sans l'avertis- sement préalable de la quinzaine prévu par la loi, avait reçu le paiement de sa quinzaine.

Registre du commerce Enregistrements :

8 février 1913. — Vogt&EueJU, société en nom collectif, fabrication d'horlogerie, Im Kastels, Granges (Soleure).

15 février 1913. — Léon Hatot, fabrication d'horlogerie, (siège social à Paris), a établi une succursale à Genève, 20, Rue du M¹ Blanc.

17 février 1913. — Jaccard-Jaques, fabrication et commerce de pièces à musique en tous genres, S te-Croix.

20 février 1913. — Manufacture d'horlogerie Panthère, St. Froidevaux & Bloch, société en nom collectif ; fabrication et commerce d'horlogerie, Porrentruj'.

26 février 4913. — Bouvier & Piquerez, société en nom collectif: fabrique de fournitures, de pendants, couronnes et anneaux et boites pla- qués or, St-Ursanne.

26 février 1913. — Paul Merer, horlogerie, bi- jouterie, Avenue de la Gare n° 36, Fribourg.

1er mars 1913. — Ovide Macherel, horlogerie, bijouterie, Rue de Lausanne n° 79, Fribourg.

3 mars 1913. — G, Breitenstein, horlogerie, optique, Schaffhouse. ;• • :,:•:

Changements :

6 février 1913. — La société en nom collectif Emil Müllers Erben, Zurich I, est dissoute.

L'actif et le passif sont repris par Fr. Lerch- Muller, Nach/ von Emil Müller s Erben, commerce de bijouterie, Limmatquai 54, Zu- rich I.

8 février 1913. — La société en commandite West End Watch Co, Droz-Amstutz et Co, avec siège à Bombay (Indes Anglaises) et suc- cursale à Genève, est dissoute. L'actif et le passif sont repris par la société en commandite West End Watch Go, Amstutz et Go, siège à Genève, avec maison à Bombay (Indes Angl.), commerce d'horlogerie, bijouterie et orfèvrerie, 6, Rue Pelitot, Genève.

13 février 1913. — La société en nom collectif.

Frères Brandi, Bienne, est dissoute. L'actif et le passif sont repris par Berthold Brandt, successeur de Frères Brandt. Fabrication et commerce d'horlogerie, Rue Dufour 43,

Bienne.

•17 février 1913. —- La société anonyme de la montre Nomos (Nomos Uhr Aktien Gesell- schaft) prend la dénomination de Société anonyme N, et par abrévation S. A. N.

19 février 1914. — La société en nom collectif Bassin et Buèche, Malleray, est dissoute.

L'actif et le passif sont repris par Paul Buè- che, manufacture Silex, fabrication et vente d'ébauches, de finissages de montres terminées, Malleray.

24 février 1913. — La raison Fassel- Weiss, ancienne maison Guillaume Petitpierre et Co, Gouvet, est radiée. L'actif et le passif sont repris par Fassel-Weiss, outils et fournitures d'horlogerie, etc., Gouvet.

Radiations :

15 février 1913. — A. Brédillard, fabrique d'horlogerie, succursale de Genève.

18 février 1913. — Schweiz. Uhrenzentrale

« Merkur», Charles Clauer, St-Gall.

20 février 1913. — Jolidon, Villemin & Co, en liquidation, fabrication d'horlogerie, Villars s/ Fontenais. \ 21 février 1913. — S. Froidevaux & Go, fabri-

cation et commerce d'horlogerie, Porrentruy.

' 22 février 1913. — Hagmann, Probst & Go, fabriquededécolletages, La Chaux-de-Fonds.

. 24 février 1913. — Fabrique de pierres de montres Recherswil, S, A. (Uhrensteinfa brik Recherswil A. G.), Recherswil.

28 février 1913. — La Persévérante S.A., Fa- brique neuchâteloise de spiraux^ fabrica- tion Cattelain, Ija Chaux-de-Fonds.

3 mars 1913. — A. Albers, horlogerie, optique, Schaffhouse.

Faillites:

10 février 1913. — Hagmann, Probst & Co, fabrique de décolletages, La Chaux-de-Fonds.

14 février 1913. — La Persévérante S. A., fa- brique Neuchâteloise de Spiraux, fabrica- tion Cattelain, La Chaux-de-Fonds.

Liste des dessins et modèles

Dépôts.

N° 21774. 6 janvier 1913, 6 '/s h, p. — Ouvert. — 1 modèle. — Montre. — Numa Jeanneret, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A.

Malhey-Doret La Chaux-de-Fonds.

N" 21787. 27 décembre 1912, 8 h. p. — Ouvert.

— 4 modèles. — Montres pour bracelets. — Racine frères, Bienne (Suisse) : ayant cause de l'auteur «Julien Jobin», Saignelégier.

N° 21789. 9 janvier 1913, 6 '/< h. p. — Ouvert.

— 2 modèles. — Montre 24 heures et méca- nisme de minuterie de cette montre.— Edouard von Gunten, St-Imier (Suisse). Mandataire : A. Mathey-Doret, La Ghaux-de-Fonds.

N° 21797. 10 janvier 1913, 11 h. o. — Ouvert. — 1 modèle. — Calibres de montres en toutes grandeurs, lépines el savonnettes. — Graizely

& Co, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Manda- taire : Schlée frères, La Chaux-de-Fonds.

P r o l o n g a t i o n s .

N° 9199. 18 décembre 1902, 8 h. p. — (IIIe pé- riode 1912-1917). — 5 modèles. — Calibres de montres. — Usine des Faverges Robert frères, Villeret (Suisse). Mandataire : A. Mathey- Doret, La Chaux-de-Fonds ; enregistrement du 9 janvier 1913.

N° 9269. 20 janvier 1903, 2 h. p. — (III^e période 1913-1918). — 1 modèle. — Montre décimale chronographe et cadran. — Francillon & Go, Fabrique des Longines, St-Imier (Suisse), enregistrement du 10 janvier 1913.

N° 9391. 27 février 1903. 2 h. p. — (IIIe période 1913-1918). — 12 modèles. — Mouvements de montres en toutes grandeurs. — Francillon

& Go, Fabrique des Longines. St-Imier (Suis- se) ; enregistrement du 10 janvier 1913.

N° 14913. 28 décembre 1907, 6 '/s h. p. —(IIe pé- riode 1912-1917). — 1 modèle. — Etui avec quantième. — Ditisheim & Co, successeurs de Maurice Ditisheim, Fabrique Vulcain, La Chaux-de-Fonds (Suisse). Mandataire : A.

Mathey-Doret, La Chaux-dé-Fonds ; enregis- trement du 10 janvier 1913.

N° 14992. 28 janvier 1908, 8 h. p. — (II^e période 1913-1918). — 2 modèles. — Mouvements de montres en toutes grandeurs. — Francillon

& Co, Fabrique des Longines, St-Imier (Suisse);

enregistrement du 10 janvier 1913.

N° 15027. 7 février 1908, 9 h. a. — (IIe période 1913-1918). — 1 modèle. — Mouvements de montres en toutes grandeurs. — Francil- lon & Co, Fabrique des Longines, St-Imier (Suisse); enregistrement du 10 janvier 1913.

R a d i a t i o n s .

N° 14751. 1^er novembre 1907. —201 modèles. — Fonds de boîtes de montres décorés, articles de bijouterie et médailles^

N° 14761. 5 novembre 1907. 1 modèle. — Mou- vement de montre.

N° 14780. 12 novembre 1907. — 1 modèle. — Calibre de montre.

N° 14788. 13 novembre-1907. — 1 modèle. — Machine automatique" pour faire les noyures.

N» 14790. 14 novembre 1907. — 1 modèle. — Calibres de montres.

N° 14791. 14 novembre 1907. — 1 modèle. — Conducteur de raquette pour montres.

N° 14792. 14 novembre 1907. — 4 modèles. — Fourchettes d'échappement.

N° 14799. 14 novembre 1907. 1 modèle. — Mon- tre sans aiguilles, sautante.

Brevets d'invention

(Communication de l'Office général des Brevets d'invention, A. Mathey-Doret, ingén.-conseil, La Chaux-de-Fonds).

France.

N° 445360. — Liogier. — Nouveau cadran à 24 heures applicable aux mouvements d'horlo- gerie de tous genres.

N° 445513. — Fernier. — Boite amovible pour montres.

N° 445979. — Richert-Laval. — Perfectionne- ment aux montres en nacre ou agate, consis- tant à munir par electrolyse les fonds de ces montres d'un dépôt galvanique.

N° 445980. Richert-Laval. — Mode de fixation des pendants de montres.

N° 446005. — Glenat et Musy. — Pendule avec phonographe.

N" 446033. Jacquemoud et Zeter. — Régulateur de pièces d'horlogerie.

N° 446294. — Moschowsky. — Transformation des pendules, au régime des 24 heures au moyen d'un cadran muni de douze fenêtres et derrière lequel se déplace un cercle à 24 divi- sions, actionné toutes les 12 heures.

Allemagne.

N° 256146. — Boîte protectrice pour montre dé poche. —; Otto Luesse, à Brème.

N° 256192. Dispositif de remontage aux réveils.

— T. PL Haller, Schwenningen.

N° 256386. — Dispositif de fixation d'anneau de montre. — E. Teichmann, à Greiz.

N° 256836. —Appareil de contrôle pour horloges secondaires. — A. E. G.. Berlin.

N° 256882. Mécanisme de remontage et de mise à l'heure. — E. A. Gochran. — L . Seidenberg.

— G. Mayberry, San Francisco.

N° 257168. — Dispositif aux horloges pour pro- duire un signal électrique à l'aide d'une aiguille mobile entrant en relation avec une aiguille d'heure. — O. Steuer, Dresde.

Angleterre.

N° 18913. — Support de vitrine pour montre- bracelet. — A. Drummond, Manchester.

Etats-Unis d'Amérique.

N° 1050402. — Horloge réveil. — E. Ingraham, Bristol.

N° 1050542. — Horloge. —F. A. Jabferg, Phila- delphie.

N° 1050765. — Contrôleur de temps pour télé- phone. — P. J. Dell., Rochelle.

N° 1050963. — Montre pour automobile. — H. W. Matalene, New-York.

N° 1050965. — Pendant et anneau. — H. W.

Matalene, New-York.

Consulats

L'exequatur est accordé: 1° à M. Wilhelm Pestalozzi, consul de Danemark, en résidence à Zurich; 2° à M. Carlo Fleischmann, vice-consul de Roumanie, en résidence à Zurich.

Bibliographie

Recueil de rapports commerciaux de Lé- gations et consulats suisses s u r l'année

1911.

La Feuille officielle suisse du Commerce a réuni dans un fascicule spécial, les rapports des consulats de Suisse, publiés par elle au cours de l'année 1912. Le dit fascicule est vendu au prir. de 1 fr.

Nouvelles diverses

Le commerce de l'Argentine en 1912.

— Les importations de la Republique Argentine se sont élevées, en 1912, à 384.500.000 piastres- or ou 1.922.000.000 de francs, en augmentation de 18 millions de piastres-or sur l'année précé- dente. Les exportations ont atteint 480.391.000 piastres-or ou 2408 millions de francs. La totalité des échanges avec l'étranger s'est donc montée à 864.891.000 de piastres-or ou 4125 millions de francs, en augmentation de 25 °/o par rapport à 1911. Le solde de la balance commerciale en fa- veur de l'Argentine est de 95.891.000 piastres-or.

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