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Le commerce des montres en Turquie

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L e s C o n s u l a t s s u i s s e s à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t l e j o u r n a l . pa

Treizième Année. — N0 53.

P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s

Jeudi 7 Juillet 1898.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .

L* η an : Six mois:

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3»

Union postale » 12»— » C»—

On s'abonne a tous les bureaux de poste Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chanx-ie-Fcnus

ANNONSES

Provenant de la Suisse 20 et. la HgDe

» de l'étranger 23 » » Minimum d'une annonce 60 cent.

Les annonces te paient d'avance.

O r g a n e tic Iu Société i i i t c r c a n t o i i a l c <le»t I n d u s t r i e * d u J u r a , tic* C h a m b r e » tle c o m m e r c e , tic» B u r e a u x tic c o n t r ô l e e t tic» S y n d i c a t * professionnel*.

Echec

La réunion de lundi, dos souscripteurs d'actions de la Société p o u r la fabrication de spiraux, fondée par les fabricants d'horlogerie suisses, a été très fréquen- tée. Deux cents souscripteurs étaient présents, une cinquantaine représentés.

M. C. Girard-Gallet, président du con- seil d'administration provisoire de la nouvelle Société, a ouvert la séance par un exposé complet et objectif de la ques- tion, et présenté, à l'assemblée, le projet d'entente rédigé par la Société des fa- briques de spiraux réunies. Ce projet (Hl :

I. Une convention d'alliance serait signée ainsi que vous nous l'ave/, proposé, entre votre future société par actions et notre société.

"2. Aux termes de cette convention, votre société s'engagerait à restreindre ses ventes annuelles, pour chaque genre d'articles (mous, premiers, trempés, Breguet, non-magnétiques, etc.) au dixième des quantités vendues par notre société pendant l'exercice précédent.

Exceptionnellement, pour le deuxième se- mestre 1898, on prendrait comme base notre deuxième semestre 18'JT.

Les arriérés non vendus par votre société, ne seraient pas reportés sur l'exercice suivant.

3. Votre société s'engagerait à adopter et suivre les mêmes tarifs et conditions de vente que la nôtre.

4. Nos deux sociétés s'interdiraient de se prendre du personnel sans accord réciproque.

Toutefois les engagements signés jusqu'à au- jourd'hui seraient maintenus.

5. Dés la date de la signature de la conven- tion, notre société abrogerait son tarif du ô avril 1808, pour le remplacer par le tarif de détail de décembre 1895, modifié comme suit :

A. Majoration de 10°/» sur spiraux mous et spiraux trempés «Premier».

II. Majoration de 2 0 % sur tous autres ar- ticles. — Inclus un exemplaire visé du tarif modifié. En aucun cas, ce tarif ne pourrait être majoré, ou remplacé par un tarif plus élevé.

Ο. La durée de la convention serait de 5 ans.

Six mois avant son expiration, les parties s'aviseraient de leur intention de la renouveler ou de la dénoncer. A défaut d'avis, elle serait!

renouvelée pour une année et ainsi de suite, d'année en année.

La Société des fabriques de spiraux réunies déclarait qu'il lui était impossible de faire face à ses charges et engage- ments, sur d'autres bases que celles de son projet de convention : elle les main- tenait j u s q u ' a u Io juillet.

L'adoption de ce projet, aurait eu de bien curieuses conséquences.

La nouvelle société, — fondée pour être Ie régulateur du marché des spiraux et donner, aux fabricants d'horlogerie, une arme contre des tentalives pareilles à celles du 5 avril — devenait l'alliée de la Société de fabriques de spiraux réu- nies.

Bien p l u s : son chiffre de vente, de- venant dépendant de celui des fabriques réunies, elle était mise sous une sorte de tutelle, sous une dépendance complète de son adversaire de la veille, dont elle suivait, obligatoirement, la bonne où la mauvaise fortune.

Ce q u ' o n donnait d'une main, en re- connaissant la société nouvelle et sa production limitée, on le reprenait de l'autre, en majorant le tarif de 1895.

Enfin, on paralysai! le recrutement du personnel ouvrier de la nouvelle fa- brique, en lui interdisant d'utiliser les services d'ouvrier ou ouvrières des fabri- ques réunies, sans le consentement de ces dernières, qu'elles n'auraient, sans aucun doute, jamais donné.

Les participants à Ia réunion de lundi, n'ont pas m a n q u é d'être frappés par ces conséquences qui, du reste, sautaient aux yeux, et l'on a pu se r e n d r e compte d'emblée, du mauvais effet produit par la lecture du projet de convention.

Ce qui a été dit, par des orateurs de toutes les régions horlogères, a r é v é l é , — ce dont on pouvait se douter d'ailleurs,

— ( [ n o n ne voulait pas traiter avec la

Société des fabriques de spiraux réunies.

Aussi le projet d'entente, rédigé par celte société, a-t-il été rejeté à l'unani- mité moins 10 voix.

Le terrain est donc déblayé et le comité d'initiative de la nouvelle socitété, qui a eu parfaitement raison de p r o v o q u e r cette consultation des intéresses, a sa responsabilité dégagée. Il n'y a plus qu'à suivre la voie si nettement indi- quée par les fabricants d'horlogerie.

P o u r finir, l'assemblée a d o n n é , au conseil d'administration provisoire, le mandat de constituer immédiatement la société et de faire appel, immédiatement aussi, au premier versement.

Ajoutons que, dans une quinzaine de j o u r s , la fabrique livrera ses premiers produits. La situation sera alors com- plètement dégagée.

Les fabricants d'horlogerie auront donc, leur appartenant en propre, une fabrique de spiraux. Le groupement qu'ils ont constitué dans ce but spécial, par un bel élan de solidarité, leur sera utile, dans plus d'une circonstance, et l'on est presque tenté de remercier la Société des fabriques de spiraux réunies, d'avoir contribué, sans le vouloir il est vrai, à ce superbe résultat.

Q u e va faire la Société des fabriques de spiraux r é u n i e s ? On peut s'attendre, n o u s dit-on de source bien informée, qu'elle remette en vigueur son tarif de 189o, majoré sur quelques points. Ce serait un acte de véritable sagesse.

Le commerce des montres en Turquie

Nous trouvons, dans la Bévue com- merciale du Levant d'avril, qui parait à Conslantinople, d'intéressants rensei- gnements sur le commerce des m o n t r e s en Turquie.

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304 LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE

il Toutes les montres importées dans ce pays sont de fabrication étrangère. Voici à ce sujet quelques chiffres puisés dans les statistiques des douanes Ottomanes.

Il serait arrivé de l'étranger, d'après ces documents, des montres pour une valeur de :

Pendant l'année Piastres soit Francs 1306 (1890/91) 3,858.903 848,958 1307 (1891/92) 4,790,111 1,053,824 1308 (1892/93) 4,352,572 957,566 1309 (1893/94) 7,608,707 1,673,916 1310 (1894/95) 7,055,653 1,552,244 Ces sommes représentent l'importation de toute la Turquie. Ils sont, à notre avis, bien inférieurs à la réalité.

Cette différence provient de l'introduction en contrebande d'un grand nombre de mon- tres. On nous assure — et il nous est impos- sible de contrôler ce dire — que la vente an- nuelle des montres dans la seule ville de Gonstantinople dépasse les chiffres ci-dessus.

La plus grande partie des montres em- ployées dans l'empire Ottoman viennent de la Suisse qui accapare les 85 pCt. de l'impor- tation totale : le reste — 15 pCt. — est par- tagé entre la F r a n c e , les Etats-Unis, l'Angle- terre et l'Allemagne. La F r a n c e lient, et de beaucoup, le premier r a n g parmi ces impor- tateurs secondaires.

Examinons les modèles usités dans le pays et leurs provenances.

Les habitants de la Turquie, surtout ceux de l'intérieur, sont demeurés fidèles à la montre a clef tandis que, dans tous le reste de l'Europe, la montre se remontant par le pendant est de plus en plus demandée à l'ex- clusion de l'ancien système. Cependant dans les g r a n d s ports de l'Empire Ottoman, le re- montoir commence à être recherché, surtout dans les montres en or.

Les modèles anciens fournissaient de cu- rieux spécimens parmi lesquels se font re- marquer des montres fantastiques provenant de l'Angleterre ou du moins — ce qui n'est pas la même chose — portant des noms An- glais. Ces étranges bijoux sont enfermés dans de doubles, parfois dans de triples enveloppes protectrices en métal, en bois ou en cuir.

Depuis fort longtemps et actuellement en- core, la montre préférée en Turquie et celle dite à savonnette, c'est-à-dire à double cou- vercle en métal, couvercle du côté du mou- vement el couvercle du côté du cadran. On rencontre cependant aussi la montre à boite lépine ayant un seul couvercle en métal d'un côté et une simple glace pour protéger le cadran de l'autre ; c'est le genre habituelle- ment vendu en France et dans presque le monde entier. La montre métal remontoir au pendant ne se fait plus guère à présent qu'avec le boîtier lépine.

Le mouvement est en outre protégé par un couvercle intérieur, appelé cuvette, qui se trouve aussi bien dans le boîtier lépine que dans la montre à savonnette ; il est destiné à préserver le mouvement de la poussière. Cette cuvette n'existe cependant pas dans une autre forme de botte qui se rencontre assez fréquem- ment dans les montres à très bon m a r c h é : ces montres sont entre deux glaces, une du côté du mouvement, qui est ainsi apparent, l'autre du côté du cadran. Ce genre de boitier, exigeant très peu de métal, procure une g r a n d e économie dans le prix de revient.

La majorité des montres vendues en Tur- quie ont l'indication des heures en chiffres Turcs sur le cadran, certaines montres sont vendues avec double cadran : un à la Turque et un autre avec les chiffres habituels.

Passons aux provenances.

A l'exception de quelques pièces compli- quées et riches portant les noms classiques de l'horlogerie Parisienne el d'un petit nombre de chronomètres de prix, payés fort cher à l'Angleterre en souvenir d'anciennes réputa-

tions (les chronomètres de marine de fabrica- tion Suisse sont cependant recherchés dans la Grande-Bretagne), toutes les montres en or pour hommes, importées en Turquie, vien- nent de la Suisse, qui expédie aussi passable- ment de montres de dames en or, Besançon lient un assez bon r a n g dans l'importation des montres de dames en or ; on les fait très bien clans le Doubs et à des prix permettant de soutenir la concurrence ; elles sont établies généralement dans les dimensions de 13, 14 et 15 lignes.

L'or employé dans la fabrication des mon- tres destinées à ce payS varie beaucoup. Il y en a à 18 karats, c'est le meilleur, on en trouve aussi à 14 k a r a t s qui est également bon ; ce sont les deux seuls titres portant les poinçons des Etats producteurs. On importe aussi des montres dont l'or est à 9, 8, 6 et 5 karats et même au dessous: ce n'est plus alors de l'or mais un alliage quelconque. La montre est donc un article de confiance et l'on gagne à s'adresser aux maisons respec- tables qui sont bien connues.

Le prix des monlres or pour hommes varie de 46 à 150 frs. : celui des monlres or pour clames va de 23 à 115 frs. Ces prix diffèrent suivant grandeur, qualité et titre de l'or em- ployé.

La montre argent qui forme la majorité de l'importation est presque entièrement fournie par la Suisse. Les Etals-Unis et l'Allemagne ne participent à cette vente que pour quelques pièces en qualités soignées. C'est entre 12 et 35 francs que se vend la montre argent.

On fait aussi des montres en argent doré pour hommes et pour dames avec émail en arabesque ou champ d'émail. La dorure à la pile a y a n t été abandonnée par économie, ces montres blanchissent rapidement et leur vente a beaucoup diminué : elle est maintenant très réduite.

La Suisse tient encore une large place dans l'importation de la montre métal. L'industrie Française lui dispute, non sans succès, la vente de cet article et expédie beaucoup de remontoirs métal en qualité très ordinaire et à bon marché. Le prix de ces montres oscille de 5 à 15 francs; quelquefois on a la chance de tomber sur une pièce qui marche bien. Les remontoirs métal de la maison Japy sont assez estimés ici dans leur sphère.

On fait également une montre en doublé (kaplama) ayant une feuille d'or laminé sur de l'argent ou du métal. Autrefois ces mon- tres faisaient presque un aussi bon service que celles en or et on en retrouve qui sont intactes après trente a n s d'usage. Depuis, la qualité de cet article a baissé, sa fabrication a donné lieu à de nombreuses fraudes et il ne se vend presque plus.

En général les montres en or et celles en argent d'un certain prix, destinées aux indi- gènes, sont vendues dans un étui en bois re- couvert de métal, de peluche, de velours, de maroquin ou simplement de papier suivant la valeur de l'objet ou celle que l'on voudrait lui attribuer : c'est dire que ce boitier cherche toujours, par son luxe, à donner une idée exagérée de la montre qu'il renferme. Les montres en argent et en métal de qualité cou- rante sont emballées en boites de six mon- tres.

La montre est vendue presque toujours à terme et à long terme : un escompte de 3 pCt.

est accordé pour le comptant.

L'horlogerie suit le mouvement qui en- traine tous les articles vers le bon marché.

On recherche de plus en plus des articles apparents comme décor, faisant de l'effet, marchant avec brio au moment de la vente et d'un prix très réduit.

Les indigènes du peuple portent, lorsqu'ils sont dans l'aisance, une grosse montre à sa- vonnette en argent dans leur ceinture, elle

est supporté par une forte chaîne également en argent, garnie de coulants, qui passe au- tour du cou. Les dames de la halle de Mar- seille portent des chaînes de ce genre, mois en or, les jours de fôte.

Lorsqu'il s'agit de savoir l'heure, l'indigène en question s'arrête, si c'est possible s'asseoit, afin de procéder avec sûreté el méthode à cet acte important. Il sort sa montre, qui est dans un étui en peau de chamois, enlève l'étui, ouvre la montre avec précaution, place le cadran en bonne position, le chiffre 12 en haut, et bien en lumière, puis regarde longue- ment l'heure. Une fois renseigné, il referme la monlre, l'essuie, la replace dans son étui et met l'étui dans sa poche. C'est le culte de la montre il a quelque chose de religieux, la montre indiquant l'heure de la prière.

Les horlogers sont nombreux ici. Il y a à Stamboul des maisons importantes qui ven- dent en gros et font des chiffres importants : à Péra et Galata on trouve quelques maisons de détail sérieuses.

A côté de ces négociants, se glissent une nuée d'ouvriers qui se disent horlogers et ne sonl que des rafisloleurs, la plupart mala- droits. Un petit établi dans Ia partie la plus claire de la minuscule boutique ou de la fraction de magasin, sept ou huits monlres de tous les âges, quelques outils et l'installa- tion est complète. Si vous confiez votre mon- tre à cet artisan, neuf fois sur dix elle est abimée. D'abord il vous demande un mcdjidié (fr. 4.25), c'est un taux presque fixe : ensuite il détraque le mécanisme sous prétexte de le réparer et, au bout de deux ou trois mois, il faut de nouveau avoir recours à son ministère.

Alors c'est une rente que vous constituez à cet industriel prévoyant dont vous êtes devenu la proie el à la fin de l'année, vous remarque/, avec surprise que vous avez dépensé en répa- rations presque la valeur totale de la montre.

Il est donc indispensable de s'adresser à un bon ouvrier, sauf à le payer plus cher, et de lui faire garantir la marche régulière de la montre pour une certaine période avec répa- rations gratuites en cas de dérangement.

Ecole d'horlogerie et de mécanique de Genève

L'intéressante exposition ouverte à l'Aula de l'école d'horlogerie, est bien faite pour donner une idée générale des différentes bran- ches que comporte l'enseignement de l'horlo- gerie et la petite mécanique. Sans être initié on peut suivre pas à pas les élèves depuis leur entrée dans l'établissement jusqu'au moment où ils sont jugés aptes à commencer leur car- rière industrielle.

La première période est représentée par des travaux théoriques dont l'utilité autrefois con- troversée, est aujourd'hui généralement ad- mise el appréciée, surtout l'enseignement du dessin qui est absolument nécessaire pour les mécaniciens qui doivent savoir élaborer leurs plans avant de passer à la construction. On peut se rendre compte pïtr le nombre et la va- riété des dessins exposés, du développement qu'a pris cet enseignement. Les cahiers des différents cours en indiquent la progression.

P a r l'exposition des travaux pratiques le visiteur apprécie bien vite le chemin parcouru, en examinant l'immense variété des produits qui attirent le regard. Tous ces objets, blancs de montres, mues, spiraux, sont d'une exé- cution parfaite, et on remarque surtout un chronomètre de marine, dont l'échappement, le repassage et le réglage ont été faits à l'école.

Pour la petite mécanique, il en est de mê- m e : les produits forment toute la gamme de l'enseignement. Les travaux de première an- née, pour être plus simples, n'en sont pas moins d'une utilité incontestable, puisqu'ils

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 305 sont représentés en grande partie par les ou-

tils servant à la profession et construits par les élèves. Dans la seconde année, nous arri- vons aux travaux plus compliqués consti- tuant de véritables machines, d'un fini parfait, tels que tours simples ou à supports, machi- nes à affûter et autres.

Il faut remarquer encore que l'enseignement de l'horlogerie électrique a été adjoint à celui de la pendule : c'est une heureuse innovation qui permet d'espérer de beaux résultats.

En résumé cette exposition dénote de sé- rieux progrés, qui s'accentueront encore dans l'avenir, grâce au dévouement bien connu des professeurs et peut-être aussi par des modifi- cations qui pourront être introduites dans les procédés. On peut avoir confiance dans la vigilance du Conseiller administratif délégué.

Le Genevois.

Union suisse des arts et métiers L'assemblée de Glaris a été la plus belle à laquelle nous ayons assisté j u s - q u ' à ce jour. Quatre-vingt-six sections avec 174 délégués étaient présentes, ainsi que les représentants officiels de la Confédération et de onze gouvernements cantonaux.

La réunion a été ouverte samedi par u n e soirée familière. Dimanche matin, d è s 7 h., les délibérations ont commencé p o u r ne p r e n d r e fin qu'à 1 heure.

Le rapport annuel et les comptes ont été approuvés. ï h o u n e a été désigné c o m m e lieu de la prochaine réunion.

M. Scheidcgger a présenté ensuite un rapport très détaillé sur la question des syndicats obligatoires. Ce rapport re- c o m m a n d e l'institution des syndicats, tout en réservant aux sociétés la faculté d e p r e n d r e une décision. L'exposé très complet de la question présenté par le r a p p o r t e u r a été suivi d'une longue dis- cussion à laquelle ont pris part surtout les délégués de la Suisse orientale: M.

le conseiller WiId a parlé en particulier d a n s le sens de la résolution de l'assem- blée préparatoire de WyI. Il s'est pro- noncé en faveur de la revision de la Constitution réclamant des dispositions p o u r régler le principe de la liberté du commerce et de l'industrie en tant que cela parait nécessaire pour la lutte contre la concurrence déloyale et les procédés nuisibles. Toutes les autres questions doivent, selon M. WiId. céder Ie pas d e v a n t celle-ci.

Une proposition intermédiaire s'est produite laissant de côté les syndicats obligatoires.

Après différents discours, entre autres de MM. de Steiger, conseiller national de Berne, Philippi de Baie de Girard, professeur à Genève qui a parlé comme délégué de la section de Fribourg, l'as- semblée a voté par 141 voix contre 31 la résolution suivante proposée par Ie comité central :

1" Afin d'arriver à une réforme opportune et déterminée do la situation créée à la classe des artisans, on devra s'efforcer d'obtenir une loi fédérale sur les arts et métiers ainsi que pour autant que cela deviendra nécessaire.

une revision des art. 31 et 34 de la Constitu- tion fédérale.

Le projet du comité central concernant la loi fédérale sur les associations profession- nelles est approuvé en principe comme partie d'une loi sur les arts et métiers.

2" Le comité central est chargé de continuer

les travaux préparatoires et d'examiner en particulier si et dans quelle mesure on pour- rait aussi régler par voie légale la situation des professions non organisées.

3" Le comité central est autorisé dans ce but à amener aussi une entente avec les au- tres associations économiques ainsi qu'avec différents partis politiques.

Malgré les divergences de vues au su- jet des voies et m o y e n s , tous les ora- teurs o n t déclaré que la classe des arti- sans doit chercher à amener sans retard une amélioration dans sa situation.

Cette question liquidée, M. Siegrist (Berne) a rapporté sur les postulats de l'Union suisse des arts et métiers, à propos des projets d'assurances maladies et accidents. L'assemblée a décidé de continuer à soutenir ces projets dans la mesure du possible. Après des discours de M M . Léger, conseiller d ' E t a t , et Schmid, conseiller municipal, la séance a été close.

(L'Artisan.)

·(•*·

Nouvelles diverses

Musée n a t i o n a l de Z u r i c h . — LeMuséc, ouvert depuis quatre ou cinq jours, regorge de visiteurs. Tous paraissent enchantés, et la plupart d'entre eux éprouvent une vive sur- prise: ils ne s'attendaient pas è quelque chose d'aussi grandiose et d'aussi réussi.

On distribue à tous les visiteurs un itinéraire gratuit dans les trois langues nationales, qui est vivement apprécié et qui permet de faire la visite du Musée avec méthode.

Vu l'affiuence des visiteurs, l'entrée actuelle du Musée ne parait pas devoir suffire, et on sera obligé d'ouvrir une seconde porte, réser- vée à la sortie, et de disposer le vestiaire, tout à fait insuffisant, d'une façon différente.

Village suisse à l'Exposition de Paris.

— Les initiateurs du projet du Village suisse pour l'Exposition de Paris en 1900 font savoir à l'Agence télégraphique suisse que la note communiquée de Fribourg au sujet de leurs négociations avec la Banque d'Etat n'est pas exacte. Ils n'ont aucune raison de croire que cet établissement veuille retirer sa participa- tion. Le conseil d'administration a simplement ajourné sa décision pour avoir communication des statuts.

J a p o n . — Le gouvernement japonais qui ne peut être en retard sur aucun point et ne se iaisser distancer par personne, a aussi son bureau de statistique. Il vient de faire paraître un volume qui nous donne des chiffres inté- ressants sur l'accroissement de la population pendant ces dix dernières années. Cet accrois- sement est de près de 4 millions et demi d'in- dividus. Les mariages sont d'un quart plus nombreux qu'en France: les divorces, bien qu'ils soient dans l'énorme proportion de 1 sur 3 mariages, ne paraissent pas nuire au développement de la population.

Nous tirons de la mémo statistique quelques chiffres instructifs sur les salaires des ouvriers japonais: les charpentiers gagnent en moyen- ne, par jour, 1 fr. To: les tailleurs 1 fr. 55:

les mineurs 1 fr. 70: les imprimeurs 1 fr. 150.

Il ne faut donc pas s'étonner outre mesure du bon marché de nombre do bibelots japonais

qui commencent à faire concurrence à nos produits européens.

A p r o p o s d e s Philippines, M. Claes Ericson, Suédois connu comme collectionneur d'orchidées, mais en même temps écrivain autorisé, constate qu'il est absolument impos- sible d'y établir le Self govemment. La di- versité des races s'y oppose. Les 2.000 îles groupées sous le nom de Philippines sont peu- plées de la façon la plus diverse. On y trouve:

les Tagals, les Bisayas, les Soûlons et beau- coup d'autres races. En réalité, les Espagnols ne sont vraiment les maîtres dans aucune des grandes îles de l'Archipel.

Le Livre d'Or. — La décision prise par l'auteur et les éditeurs du Livre d'Or, de publier une seconde édition augmentée de nouvelles planches, leur a valu de nom- breuses marques d'encouragement, ainsi qu'un chiffre respectable de nouvelles pho- tographies de patriotes de 1831 et 1848. Ces dernières leur ont été particulièrement agréables, car elles leur ont permis de ré- parer les omissions, bien involontaires, il est vrai, signalées dans Ie premier tirage.

Cette seconde édition, qui va paraître vers la fin de cette semaine, contiendra

douze nouvelles planches au lieu de six,

annoncées précédemment, et portera ainsi le nombre total des photographies du Livre d'Or de 385 à environ §50.

Les 12 nouvelles planches seront reliées avec couverture illustrée connue celle de la première édition. Seules, les personnes possédant celle-ci pourront se procurer ce supplément.

La nouvelle édition complétée et en un seul volume, contera 8 fr. ; le supplément relié seul, 3 fr., franco dans toute la Suisse.

Outre les patriotes ncuchàtelois, la nou- velle édition renfermera une planche, con- sacrée spécialement aux nobles et courageux volontaires du YaI de Sl-Iniier. accourus si prestement au premier appel, à la suite de leur brave commandant, colonel Ami Girard.

Comme exécution artistique, la nouvelle édition du Livre d'Or ne le cédera en rien à la première.

Aussi, parmi toutes les œuvres qu'a fait naître le Cinquantenaire, il est et restera la plus originale et la plus chère au peuple neuchâtelois.

Comme précédemment, les éditeurs, MM. R. Hrefcli& C'

e

, à la Chaux-de-Fonds, verseront le l()"/o du prix de vente du Livre d'Or et de son supplément au Fonds can- tonal des Kpilcptiqucs.

L e C o m i t é p o u r l a c o l l e c t e d e s m o n t r e s d e s t i n é e s a u T i r f é d é r a l d é s i r a n t f a i r e s o n e n v o i à N e u c h â t e l j e u d i s o i r 7 c o u r a n t , p r i e i n s t a m - m e n t M M . l e s f a b r i c a n t s e t n é g o - c i a n t s h o r l o g e r s d e b i e n v o u l o i r l u i f a c i l i t e r s a t â c h e e n l u i e n v o y a n t j e u d i m a t i n , d e 8 h e u r e s à m i d i , à l a B r a s s e r i e A r i s t e R o b e r t , a u l

0 1

é t a g e , l e s m o n t r e s q u ' i l s v e u l e n t b i e n l u i d e s t i n e r , e n i n d i q u a n t l a v a l e u r d e c h a c u n e d ' e n t r e e l l e s .

L e C o m i t é p r e n d r a l a l i b e r t é d e v i s i t e r j e u d i a p r è s - m i d i l e s m a i s o n s q u i n e l u i a u r a i e n t p a s fait p a r v e n i r l e u r s d o n s .

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