Dix-neuvième Année. — Nu 69 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes
PA
Jeudi 1er Septembre 1904 Bureaux: R u e d e l a S e r r e , 5 8
ABONNEMENTS
Un ;m Six mois:
Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—
Union postale » 12»— » 6»—
Ou s'abonue a tons les bureaux de poste. Paraissant le Jeudi et le Dimancüe a la Gtiaax de-Fonds
ANNON6ES
laisses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Offres et demandes de place
10 centimes la ligne.
Les annonces se paient d'avance.
Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des' Syndicats professionnels.
Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .
Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.
Fédération des patrons décorateurs de boîtes
Ensuite d'articles divers parus dans les journaux, n'émanant pas de source auto-
risée, Je Comité central des patrons déco- rateurs nous prie de publier le résumé olficiel suivant :
Assemblée générale des patrons décora- teurs de boîtes, du aS août 1Q04, Hôtel Central de la Chau.x-de-Fonds.
Un très grand n o m b r e de patrons assis- tent à celle importante réunion. Sont représentées les régions suivantes: Chaux- de-Fonds, Bienne, Locle, Franches-Mon- tagnes el Vallon de St-Imier.
Cette assemblée a voté les décisions ci-après :
Le projet de convention présenté par le Comité central patronal, est accepté à une très forte majorité, avec quelques modifi- cations.
La journée de dix heures est maintenue à l'unanimité.
Par contre les patrons t'ont les conces- sions suivantes :
1° Les apprentissages continueront à n'èlre autorisés que pour les écoles profession-
*. nelles.
2° La limitation des ateliers est abolie.
3° La fédération patronale renonce à l'obligation réciproque, pour les patrons et les ouvriers, de faire partie leur de l'édéralion respective.
L'assemblée a ralilié l'engagement sui- vant :
Les sections s'engagent à se rendre soli- daires au cas où la Fédération ouvrière voudrait appliquer la journée de !) heures, c'est-à-dire l'augmentation du 11 % , à un atelier ou à une section signataire isolé- ment.
Le môme engagement a été pris entre patrons de la même loéalilé.
Traité de commerce avec l'Italie Le roi d'Italie a signé samedi le décret prorogeant le traité de commerce actuel de la Suisse du 17 septembre au 31 décembre 1904. C'est donc à partir du Ie' janvier 1905
que Je nouveau traité de commerce ilalo- suisse entrera en vigueur.
Traité germano-suisse
A propos de la marche des négociations pour le traité de commerce germano-suisse, qui se poursuivent actuellement à Lucerne, le Berliner Tagblatt dit qu'on espère aboutir encore avant le 15 septembre.
L«s tarifs douaniers Brésiliens
jet au Senat, qui peut encore lui faire subir des amendements avant qu'il ne reçoive la sanction présidentielle.
La nouvelle réforme des tarifs douaniers a été publiée dans le Journal officiel du 25 juin dernier.
(Le Monde économique).
Commerce et industrie
D'après une dépèche de Rio de Janeiro, en date du 2 août, la Chambre des députés aurait volé en première lecture le projet relevant prohibilivement les tarifs doua- niers, sans que la Commission du budget en fût saisie. Il parait que les ministres d'Allemagne, d'Angleterre, d'Autriche, de Belgique, des Etats-Unis, de France et d'Italie, ont présenté aussitôt et simultané- ment au gouvernement le vœu qu'il use de son influence pour maintenir l'ancien tarif.
Le nouveau tarif augmente, parait-il, une vingtaine d'articles français, notam- ment la parfumerie, le vin, les produits médicaux, le papier, la lingerie et la ver- rerie.
A en juger par la dépèche, ce tarif semblerait chose toule nouvelle, tandis qu'en réalité, son élaboration date déjà de longtemps; il esl, en grande partie, l'œuvre de M. Serzedello Correa, qui l'a menée à bonne lin, avec la collaboration des prin- cipaux négociants et commerçants de la place de Rio de Janeiro. Le 20 juin der- nier, il a élé présenté à la Chambre et adopté pour être discuté; la Commission du budget aurait pu, à ce moment, faire quelques réserves, mais elle n'a sans doute pas jugé opportum de se prononcer et la Chambre en volant en première lecture le nouveau tarif, n'a fail qu'user de son plein droit. Les représentants des grandes puis- sances, peut-être tardivement émus, dési- reraient que l'on en revint au tarif ancien;
qu'en sera-t-il fait? Il n'est point aisé d e l e dire, car la Chambre doit encore se pro- noncer deux fois avant de remettre le pro-
La chambre du commerce et de l'industrie du canton de Bowie -adresse à Ja direction de l'in- térieur, pour être transmise au Conseil d'Etat, une pétition demandant que des dispositions légales soient édictées sur l'exercice du commerce el des métiers dans le canton de Berne.
La chambre de commerce se base sur la dé- cision du Conseil fédéral renonçant à prendre sur le lorrain fédéral des mesures con Ire la con- currence déloyale. En conséquence, la chambre de commerce considère comme urgent que le canton de Berne prenne des mesures pour son territoire.
En première ligne elle demande la revision de la loi sur les marchés et le colportage el élabore un programme dans ce cens. En outre, elle pro- pose do nouvelles dispositions légales contre la concurrence déloyale, ainsi que sur le contrôle des maisons qui vendent par acomptes.
La coopération en Grande-Bretagne L'exposition annuelle des associations coopératives anglaises de production vient de s'ouvrir à L o n d r e s . La cérémonie d'ou- verlure a eu lieu sous la présidence de M. B. Bell, m e m b r e du Parlement.
La Fédération des associations ouvrières de production a été fondée il y a vingt ans.
Elle ne comprenait alors que quinze so- ciétés ; à l'heure actuelle, elle en compte 120, groupées principalement dans les Mid- lands et dans le nord de l'Angleterre. Les principales industries qui y sont représen- tées sont celles du vêtement, de la chaus- sure, du bàliment. Dans une partie de l'ex- position, on a réuni tous les éléments né- cessaires pour prouver q u ' o n peut, en An- gleterre, construire une maison avec des matériaux travaillés exclusivement par des coopératives de production. L'exposition actuelle est, parait-il, la plus brillante de toutes celles qui ont eu lieu jusqu'à présent.
L
514
La démocratie ouvrière aux antipodes On a beaucoup écril, duranl ces derniers temps, sur les « nouvelles sociétés anglo-saxonnes» des antipodes et on a célébré à l'envi la hardiesse et laj,décisïon avec lesquelles elles se sont engagées dans la voie des réformes sociales, en opposant celles-ci à la lenteur et à la routine qui continuent à prévaloir dans la vieille Europe.
On nous a dépeint ces champs d'expérience de la démocratie ouvrière comme des terres bénies où une réglementation excessive à coup sur, mais intelligente et opportune avait apporté la prospérité et la richesse, tout en assurant aux habitants le maximum de loisirs et de bonheur.
Puis, naturellement, on nous a incités à copier ces exemples et à nous inspirer de ces leçons.
Hélas! il faut en rabattre sur les conséquences heureuses de cet état de choses si vanté par les docteurs es sciences sociales qui se promènent de par le monde à la recherche de législations neuves et de pratiques inédites destinées à nous faire rougir' du système antique et suranné qu'avec un entêtement prétendu aveugle nous nous acharnons à conserver pour notre usage propre.
Si l'on avait des doutes à cet égard, il suffirait de lire ce que l'un des principaux journaux de l'Australie écrit sur la situation de ce continent dont les principales colonies, on le sait, sont gouvernées par des premiers ministres et des parlements recrutés parmi les ouvriers manuels et qui, de ce fait, se sont trouvées pourvues d'un faisceau de lois et de règlements élaborés dans l'intérêt exclusif d'une classe, fendant vingt ans, dit cet organe, nous avons vécu avec de l'argent emprunté, de telle sorte que nous nous trouvons aujourd'hui avec une dette de plus de huit mil- liards, une armée de sans-travail et une stagna- tion générale des affaires, tandis que, d'autre part, se produit l'exode des meilleurs éléments de notre population et que celle-ci, réduite à 5 millions d'habitants, doit faire face, avec ses seuls moyens, aux charges de celle dette énorme.
Le journal australien adjure la métropole de refuser à l'avenir son concours financier aux colonies australiennes, seul moyen, selon lui, de rompre définitivement avec les. pratiques désas- treuses en faveur auprès de la démocratie ou-
vrière des antipodes. —;
L'affaire de la montre Christ
devant le Tribunal de commerce de Besançon La morale tout c o u r t
et la morale commerciale.
Cette affaire, dont nous avons eu l'occa- sion d'entrelenir nos lecleurs, en leur donnant quelques extraits d'articles de journaux horlogers français, a l'ait déjà couler beaucoup d'encre et en fera couler encore, selon toute vraisemblance.
Le Moniteur de la bijouterie et de l'hor- logerie, lui consacre l'arlicle de tôle de son dernier n u m é r o . Nous en détachons les passages suivants, qui présentent la question sous un jour assez curieux et ne manqueront pas de rendre un peu perplexe peut-être le Tribunal de commerce de Be- sançon.
La Chambre syndicale de Besançon poursuit devant la Chambre de commerce de Besançon un détaillant qui a proposé à sa clientèle une montre, à l'aide d'une circulaire portant comme en-lète « Manufacture de chronomètres français».
Elle conteste à ce détaillant le droit de se donner comme manufacturier ou fabricant.
Cette affaire va placer la Chambre de com- merce de Besançon dans un grand embarras.
Un exemple bien frappant va le faire comprendre.
Assurément, le personnage le plus considé- rable de l'horlogerie française, c'est M. Rodanet.
Depuis une trentaine d'années, au moins, il est son représentant aux yeux de tous — des pou- voirs publics aussi bien que du commun des mortels. Pour cela, il a reçu plus d'honneur que jamais horloger, cl peut-ètie tout autre commerçant"n'en a reçu avant lui. Il est com- mandeur de la Légion d'honneur et il a autant de décorations étrangères qu'un ambassadeur.
Tous ces honneurs, toutes ces croix ont été décernées à M. Rodanet, constructeur de chro- nomètres de la marine de l'Etat.
F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E Or, M. Rodanet n'a.jamais été constructeur dans le sens vrai du mot. Il n'a pas d'atelier. Il est un simple détaillant. Les chronomètres qu'il présente au concours delà marine sont construits par d'autres que par lui. Il se borne à les acheter et à y faire apposer un nom.
Si le tribunal de commerce de Besançon ju- geait conformément à la thèse de la Chambre syndicale de l'horlogerie, M. Rodanet devrait donc, lui aussi, être considéré comme un con- current adéloyal» et il serait passible des tri- bunaux.
Je pourrais citer bien d'autres exemples. Pres- que tous les horlogers-bijoutiers détaillants de quelque importance, prennent le titre de fabri- cants sur leurs vitrines et sur leur papier à lettre.
Le litre, parait-il, en impose aux clients et falicile les affaires.
J'ai fuit partie du jury de l'horlogerie à l'Ex- position universelle de 1900. A l'une de nos pre- mières séances, un représentant de l'administra- tion, je ne sais plus lequel, nous rappela que seuls les fabricants avaient le droit d'exposer, et que nous devions prendre toutes les précautions possibles, pour déjouer et repousser les fausses déclarations. >
Or, je m'aperçus bientôt qu'un grand nombre d'exposants, que même plusieurs membres du jury, y compris notre1 président, n'étaient que des détaillants parés pour l'occasion du litre de fabricants. Bien entendu, l'administration savait cela aussi bien que moi.
Les mêmes faits se produisirent dans la classe de la bijouterie et de la joaillerie. Plusieurs des principaux exposants n'avaient jamais eu un seul ouvrier. Tous les objets de leur vitrine avaient été commandés et achetés à d'autres fabricants, en contradiction formelle avec le rè- glement. Cela aussi élait su de tout le monde, et pourtant nulle difficulté ne fut soulevée.
Si une telle question était portée devant des personnes étrangères -à l'industrie et au com- merce, l'hésitation ne serait pas possible. Elles déclareraient qu'il y a eu mensonge, et par suite, déloyauté. Au point de vue strictement moral, il n'y a pas à sortir de là.
Mais un tribunal dé commerce ne saurait se placer à un telle point de vue. Il doit tenir compte des habitudes régnant'dans l'industrie, des per- sonnes qu'il a à juger.
Eh prrrïcfpë,~ll"n'y a qu'un^moraleruans Ta pratique, il y en a autant que d'intérêts. Ce qui est considéré comme « loyal » dans une industrie, est considéré comme «déloyal» dans une autre.
Ce sont les nécessités de chaque industrie qui décident de cela. Je ne crois pas avoir besoin d'insister sur ce point. Les exemples pour le démontrer abondent.
Est-il un négociant, surtout en détail, qui puisse se vanter de n'avoir jamais dit à ses clients que la vérité, toute la vérité, sans embel- lissement el sans atténuation ?
Statistique universitaire
La Suisse universitaire publie un article de M. Emmanuel Kuhne sur la statistique universi- taire relative à l'année 1902-03.
L'ensemble de nos hautes écoles est arrivé, celte année-là, à 1790 et 4786 étudiants immatri- culés contre 4415 et 4430 l'année précédente.
L'augmentation atteint 400 sur l'ensemble de l'année et dépasse celle des années précédentes.
C'est Zurich qui a enregistré la plus forte avance.
Le gros progrés porte sur les facultés de phi- losophie et de médecine. Pour se rendre compte de l'influence de l'élément féminin, l'auteur du travail n divisé le personnel des Facultés de mé- decine suivant les sexes, et il arrive aux résultats suivant:
Etudianls en médecine 776 Etudiantes en médecine 783 Pour la première fois les femmes devancent les hommes sur le total.
Si on prend l'élément étranger seul pour le même semestre, la prédominance féminine est excessive :
Etudiants étrangers 198 Etudiantes étrangères 762 Le beau sexe représente 79% du total ; la pro- portion n'est que de 70% à Genève, mais elle va à 76% à Zurich, 82°/o à Lausanne et 90% (!!) à Berne.
Sur l'ensemble des Universités, le progrès des femmes esl très rapide.
M. de Claparède
Dans l'audience qui lui a été accordée diman- che, M. de Claparède a remis à Guillaume II ses lettres de créance comme ministre suisse à Ber- lin. M. de Claparède n'ayant pas encore pu pré- senter à l'empereur François-Joseph, qui n'est pas encore rentré à Vienne, ses lettres de rappel, il se trouve ainsi accrédité en même temps à Vienne et à Berlin. Ce n'est probablement que vers le 15 septembre que M. de Claparède pourra quiller Vienne pour rejoindre son nouveau poste.
Le timbre international
Le directeur général des postes de Was- hington propose de créer un timbre de dix centimes pour les relations postales entre l'Europe et l'Amérique.
L'Angleterre et l'Allemagne seraient à peu près acquises à celte création d'un timbre à bon marché ; mais la France se heurte à une dilliculté : son timbre intérieur coûte encore quinze centimes, et il serait par trop illogique d'envoyer une lettre aux Etats-Unis pour dix centimes, alors qu'on ne peut en adresser une môme dans Paris sans payer quinze centimes.
Mais ne pourrait-on créer un timbre international? l'usage d'un pareil timbre simplifierait bien des choses. La question sera soumise au prochain congrès inter- national des postes, et le projet de « tim- b r e » a été déjà fait par un peintre héral- diste du nom de Varc Driesters.
Souhaitons bonne chance à cette idée ingénieuse.
Rumeurs de referendum
Les Schweherblalter prédisent à la loi fédérale sur la police des denrées alimentaires un accueil plutôt froid de la part du peuple suisse. Beaucoup de gens qui réclamaient cette loi, dit ce journal, reviendront de leur sympathie quand ils se seront rendu compte des conséquences bureaucratiques qu'elle entraînerait.
L' Ostschweiz est du même avis. Cette loi sur les vivres sera mangée par le referendum, pense le journal saint-gallois.
Une fabrique à la Sagne
On écrit que le Conseil général de La Sagne a ratifié jeudi passé la convention passée entre le Conseil communal et un fabricant d'horlogerie d'une localité avoisinante pour la construction d'une fabrique de balanciers. L'entrepreneur prétend mettre la construction sous toit cette année encore; on s'attend donc à ce que tout fonctionne au printemps prochain.
Celte nouvelle est saluée avec satisfaction par toute la population de La Sagne qui s'inquiétait, à juste litre, de voir son village péricliter d'année en année en suite des nombreux départs qui s'.o- , péraient à chaque terme. C'est dire qu'elle ap- prouve pleinement les démarches que viennent de faire les autorités et, maintenant que l'électri- cité est assurée, elle leur souhaite de trouver en- core une solution favorable à la question de l'eau.
Brevets d'invention
Horlogerie et Bijouterie
LISTE DES BREVETS ENREGISTRÉS Enregistrement«*.
Cl 64, n° 29716. 19 octobre 1903, 4 % h. p. — Charnière pour boite savonnctle. — Robert Pleissner, horloger, Rosmaringasse 2, Dresde (Allemagne). Mandataire : Fédérer & Naegeli,
Berne.
Cl. 64, n" 29718. 26 décembre 1903, 9 h. a. — Mouvement de montre. — Léon Levy &
frères, manufacture d'horlogerie, Bienne (Suisse). Mandataire: Gottfr, Furrer, Bienne.
_____
LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE
Cl. 64, n° 29717. 4 décembre 1903, 63A h. p. — Cheville en métal ordinaire pour charnière de boîles de montres. — Rodolphe-G. Schulz, fabricant, 110-113, Summerstreel, Providence (Rhode Island, Etats-Unis d'Amérique du Nord). Mandataire : Herrn. Schilling, Zurich.
R a d i a t i o n s .
Nouvelle montre à répétition et Cl. 64, n° 8172.
à remontoir au pendant.
Cl. 64, n° 25895. Balancier pour montres.
Cl. 64, n» 28103. Montre de poche.
Cl. 64, n° 28104. Montre du genre Roskopf.
Cl. 64, n° 28387. Montre.
Cl. 65, n° 21801. Poussoir électro-magnétique perfectionné.
Cl. 65, n° 25166. Mouvement de sonnerie d'hor- loge.
Brevets d'invention
Communication de l'office de brevets d'invention pour l'obtention des brevets suisses et étran- gers, Mathey-Doret, Ingénieur-Conseil, La Chaux-de-Fonds, rue Leopold Robert n" 50.
Allemagne.
N° 153,782. Anneau pour montres de poche. — Heinrich Walter, Gunzenhausen.
N° 153,909. Dispositif de fixage du barillet dans les m o n t r e s . — Albin Wagner, Ober-Planilz.
N° 153,911. Dispositif de remontage électrique pour mouvements de montres. — Siemens &
Halske, Akt.-Ges., Berlin.
N° 154,435. Barillet de montre. — Maurice Blum, La Chaux-de-Fonds (Suisse).
Etats-Unis d'Amérique.
' 763,508. Montre. — Bernard Redepenning, Chicago.
' 763,899. Horloge. — Charles-A. Jacques, New-York.
N° 764,137. Echappement pour montres. — Harry-A. Leonard, Philadelphie.
N N
N° 764,885. Cliquet pour montres ou autres mé- canismes. — Frank-R. Cunningham, Ned- ford, Mass.
N° 764,909. Mousqueton pour chaîne de montre.
James-A. Barllett, A'illeboro.
N" 764,911. Horloge électrique. — Henri Cam- piche, Genève (Suisse).
N° 764,934. Montre. — Louis-E. Facre, Cor- moret (Suisse).
Angleterre.
N° 5,378. — Montres. — N. Silberger, Jassy (Roumanie).
Une exposition universelle en 180 avant J.-C.
M. G. Bertrand a trouvé à l'Exposition de Saint-Louis une ancêtre lointaine et un peu ou- bliée. Il s'agit d'une véritable exposition univer- selle, ouverte en l'an 180 avant J . - C , par Plolé- mée VI Philomélor, roi d'Egypte. Le compila- teur Athénée en donne :une description fidèle.
L'exposition, installée dans un superbe palais construit spécialement pour la recevoir, fut inau- gurée par un cortège triomphal et un banquet somptueux. 130 moutons d'Ethiopie, 300 mou- tons d'Arabie et 25 bœufs blancs importés de l'Hindoustan figuraient dans le cortège inaugu- ral. La viticulture était représentée par un grand char allégorique, et soixante hommes déguisés en satyres versaient le vin à flots durant toute la journée. La floriculture, les b e a u x - a r t s , la métallurgie étaient brillamment représentés à l'Exposition d'Alexandrie;
Décidément, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Nouvelles diverses
L ' a r b r e à p a p i e r d u T o n k i n . — M. Beau, gouverneur général de l'Ipdo-Chine, vient d'au- toriser la construction d'une usine pour fabri- quer, avec le cay-gio, ou arbre à papier du
Tonkin, des feuilles de papier, appréciéëa' des bibliophiles.
Le cay-gio (prononcez le caïko) pousse à l'état sauvage, s u r le bord des roules et sur les mame- lons rocailleux du delta tonkinois.
Son tissu fibreux, d'une extrême finesse, donne des produits d'une souplesse et d'une solité remarquable que les Japonais sont arrivés à traiter supérieurement.
Voilà un nouveau débouché pour notre colonie qui fournira sous peu, à la métropole, des pa- piers « a n g l a i s » et des papiers « j a p o n » , manu- facturés a u x Sepl-Pagodes et à Son-tay dit le Monde économique.
Nouveau procédé de nickelage
Thomas Edison vient d'inventer un nouveau procédé pour déposer éleclrolytiquement une couche très mince de nickel sur des surfaces de fer ou d'acier. Après le dépûl par electrolyse, les pièces nickelées sont mises dans une atmos- phère non oxydante, comme une atmosphère d'hydrogène, et là, elles sont chauffées à une température suffisante pour souder le nickel au métal sousjacent. Il faut pour cela la chaleur jaune brillant. L'union est si intime entre le dé- pôt et son support que les plaques nickelées peu- vent être étirées ou estampées, sans qu'il se pro- duise la moindre craquelure dans la mince feuille de nickel.
Cote d e l'argent
du 3i Août 1904
Argent fin en grenailles . . te. 1 0 1 . — le kilo.
A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boîles de montres fr. 103.— le kilo.
Change s u r P a r i s . fr. 99.95
Id
P r o d u c t i o n j o u r n a l i è r e : 2 0 0 0 b o t t e s .
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S ' i n t é r e s s e r a s u r t o u t a u x n o u - v e a u t é s e t g e n r e s p o u r l ' e x p o r t a - t i o n . II 28öö C 882
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AV I 3
Depuis l'apparition des montres de l a Tavannes W a t c h Co. (s. a) dont la réputation n'a pas tardé à devenir universelle, de nombreux fabricants et négociants ont cherché à bénéficier de la faveur dont jouissent ces montres en imitant plus ou moins servilement les calibres et les marques de fabrique qui les distinguent.
Dans ces derniers temps spécialement, on voit à chaque instant surgir des marques qui sont destinées à faire naitre la confusion.
Jusqu'ici, la Tavannes W a t c h Co. (s. a.) s'est bornée à intervenir amiablement auprès des imitateurs et s'est contentée des satisfactions qu'elle a reçues d'eux par la radiation de marques enregistrées et les e n g a - gements de renonciation à l'usage de marques illicites.
Ces mesures douces étant demeurées inefficaces ou tout au moins insuffisantes pour arrêter les imitations, l a Tavannes W a t c h Co. (s. a.) informe les intéressés qu'elle fera dès maintenant respecter ses droits par voie d'action en justice.
Tavannes, le 1
erAoût 1904.
(H 26J2 C) 772
T a v a n n e s W a t e n Go«
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ÄDIUM
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läge cte Préeisl©rii
Verre et Savonnette
Or, A r g e n t Acier, Métal, Fantaisie.
Société d'Horlogerie de Moutier
(Il 409(3 J)
