au secrétariat général de la Chambre canto- nale du commerce, à La Chaux-de-Fonds.

Vingt-troisième Année. — N° 28 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes

ABONNEMENTS

Un an Six mois:

Suisse . . . . Fr.6»— Fr.3»—

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Paraissant le Jeadi M le Olnanui i la Cbaox da Fonds On saboiine a tous les bureaux de poste.

A N N O N 6 E S

suisses 20cl., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 28 centimes la ligné

Les annonces se paient d'avance

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•i>i) :<u•••,'"' •»"

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels. '•sit*:; £

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l "i.rf £

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX:DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étrange-«

Information

Les intéresses peuvent demander des renseignements sur la maison

L . E . T . A r n h e i m , Göteborg-

au secrétariat général de la Chambre canto- nale du commerce, à La Chaux-de-Fonds.

Application générale

de la loi sur la protection des apprentis et renseignements divers

— C a n t o n d e N e u c h â t e l — Dans son rapport de l'année'1904, le regretté M. A. Kohly, disait :

« Nous ne connaissons plus, dans le canton de Neuchâtel, aucun adversaire de la loi du 21 no- vembre 1S90, sur la protection des apprentis. »

L'impression que nous laissent les constata- tions faites au cours de ce dernier exercice, c'est que non seulement la loi n'a plus d'adversaires, mais que nombreux snnt ceux qui désirent une revision dans le sens d'assurer encore davantage, à tous les apprentis, les dispositions protectrices qu'elle renferme, particulièrement en ce qui concerne l'examen professionnel.

Les j u r y s d'examen nous ont tous exprimé des vœux formels et pressants tendant à l'introduc- tion dans la loi du principe de l'examen obliga- toire.

Malgré les progrés constatés en ce qui concerne la participation a u x examens professionnels, il faut reconnaître que la proportion des apprentis qui ne les subissent pas est trop élevée.

Les causes de celle abstention'sont multiples : l'indifférence, la négligence, la paresse des ap- prentis ; le manque d'encouragement des parents à cet égard ; le mauvais vouloir de certains pa- trons, sont tout aulaut de raisons qui nous ont été données pour expliquer la non participation aux examens.

Ceux qui connaissent les difficultés toujours plus grandes que devront surmonter nos futurs ouvriers et ouvrières, dans l'exercice de leur profession, regrettent cette abstention.

Aussi avons-nous enregistré avec satisfaction, la déclaration faite par Monsieur le Chef du Département de l'Industrie et de l'Agriculture qui, lors de la discussion de la motion prise en considération par le Grand Conseil eu novembre 1907, s'est exprimé dans le sens des vœux que nous mentionnons ici.

La revision de la loi de 1890, dont l'élude se ponrsuil, aura été bien préparée par l'application

qui en a été faite depuis sa promulgation. Le fait qu'environ un millier d'exemplaires du formu- laire de contrat d'apprentissage son:t annuelle- ment distribués dans le canton, montre que les dispositions légales sont géhéralemérit appréciées.

Mais les jeunes gens du canton de Neuchâtel ne suivent pas tous la voie de l'apprentissage régulier chez un maître particulier pour se pré- parer à l'exercice du métier qu'ils ont choisi.

Les uns sont engagés dans les fabriques, sans contrats, et les autres apprennent leur métier dans une des écoles techniques, commerciales ou agricoles qui ont été créées dans différentes localités de notre pays. .:._.•

Le mouvement industriel tend de plus en plus à diminuer le nombre des ateliers de famille, au profit de fabriques toujours plus grandes et nom- breuses, et contribue à augmenter le nombre des jeunes gens et des jeunes filles surtout qui ne s o n l p a s a u bénéfice de contrats d'apprentissages.

Les industriels les engagent à leur sortie de l'école, dés qu'ils ont atteint.I.'àge de 14 a n s . La division du travail et l'emploi des machines per- fectionnées permettent dd les occuper utilement dès leur entrée etdelesrélribuërirhmédiatement.

Ils peuvent recevoir ou donner congé de leur place moyennant un délai d'avertissement de 14 jours. • •••-••

Ces engagements eonslituent pour les préposés une réelle difficulté, lorsqu'ils ont à apprécier s'il s'àgil d'un apprentissage dont l'inscription prévue par la loi doit être exigé.

Pour être fixé, le préposé du Locle adresse aux parents la circulaire suivante :

M

En cille.

D'après le recensement établi en Janvier écoulé, votre /il... est indiqué comme apprenti chez M..., mais, par contre, ne figure pas sur le Rôle des Apprentis de la Commune du Locle, où tous les contrats d'apprentissages doivent être enregistrés. ••'. . j

J'Jn application des articles S de la loi sur la protection des apprentis, du 21 novembre ISQO, et 3 de l'arrêté du Conseil d'Etat du 6 janvier L:8g3, je vous^ppie de répondre par oui ou par non à la question posée, sur le bul- letin ci-dessous, que veuillez me retourner, muni de votre signature, d'ici à trois jours au plus lard. — Ci-joint Jine enveloppe qu'il n'est pas nécessaire d'affranchir. -

Agréez, M., t'assurance de ma parfaite considération.. s..ï ^:;. ,,-.-. .

LePrépos'&àia'Protection des apprentis.

Question: Votre fil... est-... placé pour un temps déterminé en vue d'apprendrelAun métier? . . . . . . ainimd' Réponse... (Signature?)' ""

Nous estimons que l'emploi de celle circulaire", devrait se généraliser dans loules les communes

du canlon. f.

Des chefs de fabrique oat invoqué la loi fédé- rale sur les fabriques pour-prétendre que hrâlçi^

cantonale pour la protection des appf-entis n'éïali £ pas applicable dans leurs établissements. ~ J-J?

P a r arrêté rendu le 29 novembre,1907, sur le-?

recours de Suizer Frères et Fabrique suisses.d^-'"

locomotives à' Winterlhour, lé/Conseil"-fédéral s'est'prononcé sur la quesliôuejii çegai;.d'$e l'.orÊ 31 de la Constitution fédêrale^eC'delà fôitédérulé- concernant le travail dans les^fàbriquès.;:

11 résulte des conclusions dVcel'flrrèléf'que les lois cantonales sur les apprentissagessont appli- cables aux fabriques en ce qui éOTicèrné^lèWs . dispositions non réglées p a r ' u n e t ô t " fédérale. "

P o u r coutrerbalanee-F rinHueaeAi^favpc-a^ej^r);

que pour'rjjit avoir.la diran^lfotri wks appVèjiu-i"

sages 'réguliers siir lesvp'rb%?ès: He nfes^Hiauiltrife' et l a valeur professionnelle de nos ouvnk$5JidCs$

écoles de métiers ont été créées dans notre canJ

ton. •• ..•'.•f- !f;s''ïy£iL

Nous en donnons la liste,'nÏTÏsf;qU8 le'hymbre d'élèves réguliers qu'elles ont eus en 1907 :

' Neuchâtel: ; '[''V-vi^?^*!?

Ecole, d'horlogerie, d'éleclrotèehni-' que et de pelite mécanique ,y> , '.'<

Ecole professionnelle de couture ...;,, Fleurierk-:. • • ' .• •»'•->.>.«; • --•' \ Ecole d'horlogerie etde mécanique'.

Couv.et: i'<yî.y .-:'--:;

Ecole de mécaniqne . ••.''';

.Cernier :

Ecole d'agriculture . . .

•Le Locle : '•..*'," ' '"'.'. .'•'."

LeTechnicum . . . . Ecole professionnelle dq coulure .

La Chaux-de-Fonds : *, >.;é ':^:è-:

Ecole d'horlogerie et dé 'mécanique'.;1'' I(38:;""w7:"''ii;

Ecole profe'ssionnelle''de couturé . ;""':'\9 ''&'"',''','.'*' Total des élèves: réguliers pour, le,,* ;ri:,,i;(,.:'.iisv;

canton. . . . . • . . . ' . , . ..>,-,••. -, 743 :é.lèvé-s-j;. . Il y a en outre des écoles de commerce *a Néu- chàlel, Le Locle et La Chaux-de-Fonds.

Ces établissements sont régis par dès réglçT- ments spéciaux et ne rentrent pas dans la spliôrë de surveillance de l'Trtepectprat-'cantonal-.; des apprentissages. - ' ' ' V '" ••'•'-'• ;,;-- '•'•

•M; mitent

<iviiïbh i, .OÛOI 'nri ,it>«»amä' •:•-.;•

•>'. .yiuïïtiîtri.*,?-,,.

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185 » t&:

216 LA FÉDÉRATC^JIORL'PGÈRE SUISSE

Résultats des examens d'apprentis dans le Canton de Neuchâtel pendant l'année 1907

5

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Appr. ayant cchoue

Diplomas _ i as 'M «Jt -tn -»ri lO l r i i - a T I >H oc <H r i T<

décarnés » |

Elranqers

à la Suisse r l r l | T1

Suisses d'au- i x> I I I I CO très cantons I i I I I

Neuchâlelois r i i O M < j i r i n o>

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tissages.

Extraits du Rapport du Département fédéra!

dé Justice et de Police sur sa gestion

| en 1907.

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But-eau fédéral

de la p r o p r i é t é intellectuelle.

Généralités.

Le 28 juin, la Grande-Bretagne a notifié l'acces- sion de la Fédération Australienne à la convention internationale pour la protection de la propriété industrielle du 20 mars 1883, telle qu'elle a été modifiée par l'acte additionnel du 14 décembre '1000: A défaut d'indication de date précise dans la notification, la convention revisée est entrée en vigueur,' en ce qui concerne là Fédération . Australienne, le 5 août, cela en application de

Tartidjeflë de ladite convention.

A la fin d e l'année 1907, les pays' énumérés ci-après avaient adhéré :

• l a . A l'Union pour la protection de la propriété industrielle, créée par la convention du 20 mars -'1883: ...

Σj Allemagne. Belgique, Brésil, Cuba, Danemark

«fsfejjjps Feroé. République Dominicaine, Espagne, Etnls-Unis d'Amérique, France avec Algérie et colonjee, Grande-Bretagne, Ceylan, Fédération Australienne, Nouvelle-Zélande et. Queensland, Italie. Japon, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Indes néerlandaises, Surinam et Curaçao, Portugal avec les Açores et Madère, Serbie, Suéde, Suisse cl Tunisie.

\b. A l'Acle.addilionnel du 14 décembre '1900,

modifiant la convention du 20 mars 1883: :

Allemagne, Belgique, Brésil, Cuba, Danemark et îles Féroé, Espagne, Etale-Unis d'Amérique,

France avec Algérie et colonies, Grande-Bretagne, Geylan, Fédération Australienne et la Nouvelle-:

Zélandè, Italie, Japon,, Mexique, Norvège, Pays- Bas, Indes néerlandaisç!?, Surinam et Curaçao, Portugal avec les .Açores et Madère, Suéde, Suisse et Tunisie.' 'Kh*A -

¹

, :•;

II. ATarrangemenlsdu 14.avril 1891, concern nant l'enregistrement international des marques de fabrique ou de commerce, modifié par l'acle additionnel du,14 décembre 1900 :

Belgique, Brésil, Cuba, Espagne, France, Jla- lie; •Pàys-'Ba.s, Portugal, Suisse et Tunisie.

III. A l'arrangement du'14 avril 1891, concer- nant la répression des fausses indications de provenance sur les marchandises :

Brésil,--Cuba.. Espagne, France, Grande-Bre- tagne, Portugal, Suisse et Tunisie.

IV. A l'Union internationale pour la protection des œuvres littéraires et artistiques:

Allemagne, Belgique, Danemark et iles Féroé, Espagne et colonies, France avec Algérie et colo- nies, Grande-Bretagne avec ses colonies et pos- sessions, Haïti, Italie, Japon, Luxembourg, Mo- naco, Norvège, Suède, Suisse et Tunisie.

P r o t e c t i o n des i n v e n t i o n s .

• Le Conseil des Etats a déterminé les délibéra- tions sur le projet d'une nouvelle loi fédérale concernant les brevets d'invention; le Conseil national a également^discuté le projet ; enfin la nouvelle loi a été vo.lée.par les deux conseils le 21 juin. Le délai référendaire ayant expiré sans avoir été utilisé, le Conseil fédéral, après avoir arrêté, le 15 novembre; le règlement d'exécution, a fixé au lf. décembre. 1907 l'entrée en vigueur de la nouvelle loi, ainsi que dudil règlement.

Mouvement tendant

à régler internationalement la question de l'exploitation obligatoire des brevets Dans certains milieux de l'induslrie alle- mande, on se plaint de la disposition de la nouvelle loi anglaise, d'après laquelle le Contrôleur britannique peut révoquer un brevet si, quatre jfns après la daté de ce 'dernier, l'ailicle iky'le procédé breyelé est

exclusivemenf ouf principalement fabrique où exploité hors, du Royaume-Uni. Pour remédier aux difficultés q u e l'exploitation obligatoire des brevets' crée aux brevetés en Grande-Bretagne et dans beaucoup d'autres pays, là Chambre de commerce de Bonn demande qu'il soit établi, entre tous lés Etais de l'Union pour la protec- tion de la propriété industrielle, un arran- gement semblable à ceux que l'Allemagne a conclus en 1892 avec l'Italie cl la Suisse, et qui suppriment, en faveur des ressor- tissants des Etats contractants", les consé- quences dommageables que la non-exploi- tation des brevets entraîne aux termes des lois nationales.

La Propriété industrielle.

Protection des marques de fabrique en Extrême-Orient

Une note communiquée aux journaux an- glais dit: •'•

Un accord pour la protection des marques de fabrique en Extrême-Orient sera bientôt conclu à là suite de négociations entre l'Angleterre elle Japon au sujet de l'emploi, par des maisons ja-

ponaises, de marques de. fabrique anglaises, ce qui avait donné lieu à des plaintes.

', ~ _,'< <:'••}•':• 0' '•. ' '.;•' " .-•'• •'••''!•. > •-—"-**•

La situation économique en Angleterre

- Expansion du paupérisme

' Le correspondant de L o n d r e s flîi Monde

économique, écrit à ce journal ce qui suit:

Venir en aide aux sans-iravail, en éta- blissant un fonds d'Etat leur, donnant, en quelque sorte, des revenus, semble dange- reux. Le travail, c'est le sang du peuple,

S e ' ?;'g&JV.*i*Yîui<. , , : > . ! . : . • -. °- •:.'. rr..'.-\\.--

il circule et lui d o n n e la vilalité qui le vivifie. \ L e phénomène social constaté d e - puis quelques années louchant l'expan- sion du paupérisme est décourageant pour ceux qui étudient cette question,, qu!il, a été imposëible dé résoudre jusqu'à ce-jour. : L'industrie intérieure du Royaume-Uni dé- périt, et pourtant les sept huitièmes de la population en dépendent. Depuis quelques années les salaires o n t diminué. L e com- merce intérieur de l'Angleterre est bien plus considérable q u e celui de toutes les nations avec le Royaume-Uni. Si la p r o s - périté intérieure du pays tend à diminuer, quelle en est la cause? Est-ce la. concur- rence étrangère? Est-ce-l'état'actuel de la population industrielle? Il serait difficile de le dire, mais un fait certain apparaît:

depuis près de dix ans, le mouvement d'é- migration s'accenlue. Il y a plus de six ar- tisans capables sur cent qui sont sans tra- vail et sans perspective d'en trouver actu- ellement. Que dire de la légion de journa- liers, sans connaissances spéciales, qui sont aujourd'hui sans ressources? Leur nombre augmente et il semble qu'il soit impossible d'améliorer leur condition.

L'année dernière plus de 230.000 Anglais ont quitté l'Angleterre pour chercher for- tune dans d'autres p a y s ; c'est u n chiffre considérable. Chaque année, d'après Lord Rotschild, 100.000.000 de livres sterlings sont dépensées par le commerce et l'indus- trie britanniques dans d'autres pays pour obtenir des commodités q u e l'Angleterre ne fournit p a s ; le bon marché de l'argent vient encore compliquer les choses. C'est aux économistes à chercher un remède à la situation actuelle qui est peut-être le fait des Anglais eux-mêmes, les patrons man- quent souvent d'initiative et suivent trop l'ornière de la routine, les travailleurs sont

•trop exigeants et ignorent la situation éco- nomique des industries qui les occupent.

La question du chômage

La Chambre syndicale patronale de lu Bijou- terie-Joaillerie, 2 bis, rue de la Jussienne, vient de prendre une initiative louable à tous égards:

Par les soins d"une commission nommée spécia- lement, elle est en voie de constituer un fonds de caisse destiné à venir en aide (par des avances) aux collaborateurs de l'atelier que le manque de travail laisse dans l'embarras.

Le nouvel organisme va répondre aux néces- sités les plus urgentes. L'œuvre est empreinte d'un véritable s'enlr'aide corporative, car les pa- trons, promoteurs de l'idée, ont fait appel pour la gestion, aux militants accrédités des Mutua- lités professionnelles si nombreuses déjà dans la partie. Ainsi va s'établir une ligne de conduite s'inspirent du sentiment de solidarité qui est le grand collecteur des ressources corporatives, et la sauvegarde' en même temps de la dignité des intéressés appelés à en bénéficier.

L'administration de la Caisse temporaire de chômage est confiée à une Commission formée de onze délégués, élus par les sociétés de pré- voyance, confirmant de ce fait le caractère des institutions déjà groupées dans l'industrie du Bijou à Paris.

A ces onze délégués, s'adjoignent trois ouvriers non sociétaires, plus, trois représentants du petit patronat.

En regard des apports fournis par les sous- criptions de donateurs, des cotisations volontai- res seront recueillies chaque semaine dans les

•ateliers, auprès des camarades épargnés par le cliômage.

Voici comment fonctionne la Caisse de chô- mage:

Article l

r r

. — La Caisse est nlimentée par:

1° Versements des chefs de Maisons;

2° Versements des Ateliers,.

Art. 2. — Sera considéré comme chômeurs

involontaires, tout ouvrier bijoutier (en fin)

V * . - * --*£»; "-t>* *»«-•••

t FÉDÉRATION HORLOGÈRÊ SUISSE" 21:

joaillier ou orfèvre et industrie qui s'y rattachent qui n'ayant pas d'ouvrage depuis plus d'un mois, pourra donner les preuves d'un travail précédem- ment assidu et qui aura laissé un bon souvenir che/, ses patrons successifs ainsi que parmi ses camarades d'atelier.

Art. 3 . — Il sera considéré comme ayant des charges de famille et répondant au principe de l'article 2 après enquête faite par deux membres de la Commission et pourra dans le cas favora- ble faire appel au concours de la Caisse à titre de prêt, sans intérêt ni terme de remboursement spécifié. \ ;••• ..__ . -. •

(La discrûlioiv la plus absolue sera observée par la Commission au sujet des enquêtes).

Art. 4. — Un état de la Caisse sera transmis, par le Trésorier, à la fin de chaque mois, aux souscripteurs- Patrons et Ateliers.

t{Môni(ëar:Èèla B'tjf literie et de l'IIorlog:).

.--V ^malgré la^ctise f

ï j e ^ p a n v a r à é l a t . d ë s â i f a i r e s ^ ï ^ e n i p è o h c

^ p n s ^ e e r t à i b s é o n i l t f s / d e seiprodoiFe.'. A p r è s s à p l j o i i n s d e g r è v e , J e t r a y a i l a r e p r is c h e / A ! ; ^ ^ m ^ ^ R < ^ " s è ] è t v X ß ü l t c s ; pjü^eoritre,1

• u n conflit, s u r y e n u e t i e i M. N u m a J e a n h i n , àv ÈJe^i>iei,! idjfreraït d e p u i s le Ie1 a . y f i l ' W f k

• * 3 ^ " t ; é l ' ^ f:| ^ f M j l 9 i ; ^ P ^ 9r e liquide?::*'•-.:-....'..•>•

— L a s e c t i o n ' d é " L a C h a u x - d e - F o n d s d e Iftw-FjâdénaLioii-des. o u v r i e r s d o r e u r s , fait c o n n a î t r e cpie p l i j s i e w s - o u y r i ç r s d e la b r a n - che, a n c i e n s m e n i f r r é ^ d u i . C i p m i i l ê ^ ç ï j a l ^ j î . s o n t é t a b l i s , S W ^ M K f i ^ ^ l g P ^ Â ' ^ t ) ^ ! ? - ; a s s o c i a t i o n et e n j A w f f i r t A l n l J f c ' , s o n n e l n o n s y n d i q u e . - p è s rnesorèa, s e r ö i i t ' p r i s e s c o n t r e cefe p a t r o n s ' d ' a u j o u r d ' h u i , ' , o u v r i e r s d ' h i e r . , v ' . , . : ' ,

— L a s e c t i o n d e 'L^aCHaiyxfdçTFonds d e lia F é d é r a l ion vd e s o u V r i è ç s ; h o r l o g e r s , p r o - ilcste v i v e m e n t c o n t r e c e r t a i n s c o l l è g u e s qiii

p r e n n e n t ' d » travail a la m a i s o n , u n e fois l e u r j o u r n é e u n i e en f a b r i q u e . P a r . c e s t e m p s d e c h ô m a g e , le e o m i l e e s t i m e p r é j u d i c i a b l e à t o u s , c e t t e m a n i è r e d e faire.

L e s p a l r o n s q u i d o n n e n t d u t r a v a i l à d o m i c i l e à d e s o u v r i e r s q u i o n t r e m p l i l e u r s h e u r e s r é g u l i è r e s , e t cela d a n s u n m o m e n t , o u t a n t d ' o u v r i e r s c h ô m e n t p a r t i e l l e m e n t o u n i è m e t o t a l e m e n t , n e m é r i t e n t p a s p r é - c i s é m e n t d ' ê t r e félicités.

A propos de l'Exposition permanente

N o u s a v o n s r e ç u , d u d i r e c t e u r d e . l ' E x - p o s i t i o n p e r m a n e n t e , u n e l e t t r e , d o n t n o u s

r e p r o d u i s o n s les s e u l s p a s s a g e s q u i d i s e n t fqftêlqniêVchose :

'•'• « Q t i a n i à m o i , j e v o u s p r i e .de' d'é'ejarcr- (< qu'e'Ji p r é s e n c e d e r i n j e r p r é l a l i o n d é f a y o -

« r a h l e d o n n é e p a r là p r e s s e à m o n s y s t è m e

^ d è: v e n t e , q u e j ' a i d e s u i t e d i s c o n t i n u é les '«'reclame*"que j e v e n a i s d e c o m m e n c e r . ,

! ,«:J'àjoi/t Î q u e j e n ' a i rei'ii a u c u n e com?

« m i a i i u e . e t ( p i e , p a r c o n s é q u e n t , j e n ' a i

•<c'pofié p r é j u d i c e à p e r s o n n e . >>

N o u s félieilons le D i r e c t e u r d e l ' E x p o s i - lion p e r m a n e n l e , d e c e b e a u m o u v e m e n t ; m a i s u n p o i n t n o u s laisse r ê v e u r .

! F, iuïuVuV d e u x cii'Ciriair.vS iiiic » m i s ;.t\ -..- )•

; L ' u n e d e s , d e u x c j r p i v | a | r e s , q u . e , ^ p u s a y o n s s o u s les y e u x , - p d r i e v d a n s un e n c a d r e m e n t : ï ..•-•-?'• ExposlUpTtpe^mu^nte

d'Horlogerie, Bijouierie :':• , ;., ,.,etc).',',.',-....

Cliaux-.deWonds {Suùske)

L e s p r o p r i é t a i r e s d e c e s , 4° jubriqnes a p p r e n d r o n t a v e c s u r p r i s e , q u e le d i r e c t e u r d e l e u r e n t r e p r i s e d ' e x p o s i t i o n v e n a i t s e u - l e m e n t d e c o m m e n c e r l e s r é c l a m e s d e s t i - n é e s à la faire m o u s s e r ; q u e le d i t d i r e c t e u r n ' a r e ç u , j u s q u ' i c i , a u c u n e c o m m a n d e e t q u e , p a r c o n s é q u e n t , il n ' a fait, a i i c u n e v e n t e . . . ce q u i r e n d r a i t v r a i s e m b l a b l e s o n affirmation, q u ' i l n ' a p o r t é p r é j u d i c e à p e r - s o n n e !

L e D i r e c t e u r d e l ' E x p o s i t i o n p e r m a n e n l e n o u s p r i e d e n e p a s m e n t i o n n e r s o n n o m . N o u s d é f e r o n s à c e i ï é s i r , d ' u n e m o d e s t i e p e u t - ê t r e e x c e s s i v e . - ^ y ' ^ " \

Exposition internationale de Nancy 1909

La Municipalité de' la: -ville-ide jNancy.<$rgnnise sous; le patronage-officiel du-.gp.iAV'ërrieni^it fran- çais une ,texposltion-ànler»wtfouale pour ittOt).

t-fi Noàinjdustrielai nosçorximercWûts;;>iios l a v a n t s . désireux1: de faire, connaUré;: 4aibs l\Esl de lu France, l'eura produits, leur*inyerittarîs ou leurs oeuvres, auront là une«•XceBcfvte';Qccasiön de se créer des relations ou d'èdeiS:étendre.';j •',

. Tout sera mis en-<eu^re'=pouç';uloB:nei* à cette manifestation des .arls.^deBv^cteneés, du com- merce et de l'induslri« Ja^vateöT qu'elle mérite et surtout pour obtenir .des résultats pratiques que les grandes foires universelles de Paris n'ont pas toujours donné.

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la Société des Fabriques de verres de montres réunies, Limited, à Strasbourg, n e c a l i b r e p l u s

ses verres que par ¹ |io de ^m |m.

Le t a b l e a u d e c o m p a r a i s o n entre les anciennes mesures et. le système métrique, employé jusqu'à présent, a été reconnu dans la pra- tique comme trop inexact pour pouvoir servir de base aux commandes d'après le millimètre et ses divisions de flio de ^m | ^m .

Afin d'éviter des différences de mesures, et pour faciliter l'introduction des verres de montres par ¹ |io de ^m |m, il est de toute nécessité que chaque consommateur demande à son fournisseur les verres par "• |io de ^m |m seulement. ,,7236C m7

La Société des Fabriques de verres de montres réunies, Limited, à Strasbourg, livre tous les genres de verres de montres dans toutes les grandeurs, depuis 3 jusqu'à 85 millimètres et au-dessus, cn.*|io de ^m |m, depuis le plus petit jusqu'au plus grand diamètre.

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Publié sous les auspices de la Classe d'industrie el de commerce (Société des Arts de Genève).

Le Journal suisse d'horlogerie, diplômé aux expositions de La Chaux- de-Fonds (1881), Zurich (1883), Paris (1889 et 1900), Genève (1896), par- ticipation à la médaille d'or décernée à la classe d'industrie), parait à Genève tous les mois, en numéros d'au moins 32 pages de texte. Il en est à sa olKle année d'existence et offre, par le n'ombre et la nature de ses lecteurs, aux f a b r i c a n t s d ' h o r l o g e r i e , d e p a r t i e s d é t a c h é e s et d e f o u r n i t u r e s , a u x m o n t e u r s d e b o î t e s , g r a v e u r s , n é g o - c i a n t s e n s p é c i a l i t é s p o u r l ' h o r l o g e r i e , e t c . e t c . un

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