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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Un lieu de rencontre entre les recherches et la pratique pédagogique : l'I.N.R.A.P. (Institut National de recherches et d'applications pédagogiques)

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(1)

UN LIEU DE RENCONTRE ENTRE

LES RECHERCHES ET LA PRATIQUE PEDAGOGIQUE L'I.N.R.A.P.

(Institut National de Recherches et d'Applications pédagogiques)

Marie-Claire DAUVISIS Gérard FROSSARD Pierre GOUDET Martin WEISS LN.R.A.P.

2, rue des Champs Prévois 21100 DIJON

Résumé;

Dépendant du Ministère de l'Agriculture, l'Enseignement Technique Agricole Public dispose d'un Institut permettant des recherches et des expérimentations et interroge8nt à la fois des résultats de recherches fondamentales et les pratiques enseignantes dans le but d'améliorer les formations dépendant du Ministère de l'Agriculture.

3 exemples illustrent ce propos:. Expérimentation d'une nouvelle formation de chefs d'exploitations agricoles (Fa. C.E.A.)

Rénovation des Sciences Physiques . Innovation en E calogie

(2)

AVMIT PROPOS

), Ces êtablisssemcn~s

3UX Ecoles d'Jngéniellrs ~ycées

le 3.griujle

, Baccalauréat Dt, T-::chni(~

,':J.\/ec ses Jycées p t

l '

l' èvant

,;rin de -Le struct1jre ~r1 vue du perfectionnement des enseignements, Er, vue d! r~novatiürlp0dagogiqLl8 permanente, le législat9ur a créé en 1966

de Recherches

lc)nc; sl~ivantes

dlApplications Pédagogiques II.N.R.A.?) Er, lui

1. Hec~lercherles ~0thodes pédagogiques propres à développer et à amêlior~~

l'eo-~. ~rJpüser toute mesure tendant à l'adaptation permanente des programmes n~cessit{s d~ a pédagogie et aux besoins du secte~r 3gr~cole.

fOrG3tion pédagogique des professe~rs aires.

4. Organiser des stages pédagogiques à 1lintention des oersonnels en fonction.

~. Publier tous ouvrages, revues ou documents en rapport avec ses diverses activi~.és.

Nous proposons de vous présenter ce quia été le fonctionnement effectif de 'Institut au cours de ses 14 années d'existence (démarrage en 1968), ses problêmes

c~ ses possibilités.

Nous illustrerons notre propos par 3 exemples

- Elaborati,on d'une filière de formation de chef d'entreprise agricole aux niveaux B.T. et B.E.P. iExp§rimentation fo.C.E.A.).

- Rénovatiorl de l'enseignement des Sciences Physiques. - Introduction de l'Ecologie dans les matières d'enseignement.

[ - PRESENTATION GENERALE DE L' I,N.R.A.P.

L 1. Personnels

Les personnels appartiennent à deux cat6gories

- Chercheurs [Maître de Conférences, Maître assistant, Assistant) ce sont: des personnels contt~actuelsde l'enseignement supérieur ,3. "profil" psychopédagogi-que ou Sciences de l'Education.

- Ani~ateurs pédagogiques: Professeurs de l'Enseignement Technique Agricole en position de mise à disposition.

1.2. Les débuts

A Dijon, mais aussi dans les établissements, des sessions de courte durée sont mi-ses en place, à l'intention des personnels enseignants_ Les actions, souvent mono-disciplinaires ne comportent pas seulement des compléments de connaissances, mais aussi des réf'lexions en commun en vue d'améliorer les pratiques pédagogiques de chacun.

(3)

Progrpssivcmerlt, des stages pluridisciplinaires sont mis en place jusqu'à ce que l'Etude

col,:"s.

Milieu prenne llne place importante dans les formations scolaires

agri-}lrogressivement aussi, des stages sont mis en place à l'intention des personnels de direction, d'adrninistration et de surveillance.

Jusque vers 1974, hormis la tentative de faire jouer à l'Etude du Milieu un rôle fondamental en vue de favoriser le décloisonnement disciplinaire des savoirs scolaires, l'essentiel des réflexions pédagogiques entreprises est monodiscipli-naire, sans appui réel sur la recherche pédagogique universitaire, et n'est pas strllcturé. Cependant, une liaison entre enseignements techniques ou technologi-ques agricoles et recherches appliquées conduites par 'I.N.R.A. (Institut National de Recherches Agrorlomiquesl et les Instituts Techniques s'est rapidement mIse en place. Sans cette liaison, l'enseignement agricole aurait fonctionné sur lui-même,

~-3ans ouer son côle de l'vecteur" de l'évolution technique, rôle qui lui était at-tribué, en particulier en ce qui concerne l'Economie Agricole.

Simultanément, 1] faut noter que l'Administration Centrale (Direction Générale de l'Enseignement et de la Recherche), conserve la maîtrise des examens et des pro-grammes.

Vers 19 74-1975, la nécessité de réflexions plus globales se fait sentir

- l'enseignement de la physique est sur le point d'évoluer radicalement à l'Educa-tior. Nationale sous l'impulsion des travaux de la Commission Lagarrigue. Ces projets préoccupent les professeurs de l'enseignement agricole qui souhaitent en particulier que l'enseignement des Sciences Physiques de la Seconde Agricole conserve sa parité avec celui de la Seconde C de l'Education Nationale. - l'enseignement scienti.fique par modules est expérimenté dans le premier cycle. - la Commission Emmanuel suscite des projets intéressants en Français.

- des liaisons suivies avec des organismes de recherche français et étrangers (British Council) permettent une évolution sensible en langues.

enfin l'Administration Centrale du Ministère de l'Agriculture demande à l'I.N.R.A.P. de réfléchir à la mise en place de filières de formation de Chefs d'Entreprises Agricoles (Fo.C.E.A.) et demande l'expérimentation correspondante en vraie grandeur dans quelques établissements.

Progressivement, l'Illstitut devient

- lie11 de formation permanente 00 aucun apport de cOTlnaissance n'est réalisé dans 'Jne réflexiorl sur sa transmission et sans tenir cbmpte de la recherche pédagogi-que et didactipédagogi-que correspondante.

- li~u de rencontre de la recherche psychopédagogique de type universitaire et d'enseignants volontaires pour expérimenter de nouvelles pratiques, créer, tes-ter, élaborer des doc~ments, mettre all point de nouveaux programmes et de nou-ve:les modalités j1examens, conformément aux missions qui lui ont été confiées.

(4)

~ peu re sont de vê~itablesinnovations qui se sont mises en place, en phy-sique, en français et des rechprch~-actionpour Fa.C.E.A. et propos des "fac-teur~3 gérH;'I'éLlX de r';'nova tian" dtJ milieu, vie scolaIre, travail autonome, pl1lridisciplinarité, audio-visuel).

Au fil des ans, l'Institut a cherchê à maîtriser d'Gne part les résultats de la recherche pédagogique, en s'entourant de spécialistes extérieurs lorsqu'il ne possédait pas en son sein les compétences et les savoirs adéquats et d'autre part les trois pôles de l'évolution du système éducatif que sont les program~es, la formation continlle et les examens.

A ce propos, il convient de se demander si l'Institut n'a pas été au delà des missIons qui lui on~ été confiées en devenant le bureau d'étude l'Administration Centrale, bureau d'étude qui, par souci d'efficacité et de crédibilité est con-duit à autocensurer ses propositions.

En cette période où il est permis d'espérer que les recherches pédagogiques et didactiques accéderont à la reconnaissance sociale et scientifique, la question posée est importante pour certains au moins des Animateurs-Chercheurs de l'I.N.R.A.P.

II - L'EXpERIMENTATION FO,(,E,A,

2.1. Origine de l'expérimentation

Le 24 octobre 1975, le Directeur de l' 1. N'.'R. A. P. recevait du Ministère de 11 Agri-culture la demande suivante

"Je vous demande dlentamer au sein de l'I.N.R.A.P. une réflexion sur le cycle Brevet de Technicien Agricole, option Conduite de l'Entreprise Agricole, dont l'objectif est de former un chef d'entreprise agricole d'un niveau de cycle long. Je souhaite disposer de conclusions sur les points suivants finalités et esprit de formation - programmes à appliquer - pédagogie à mettre en oeuvre - structure d'examen ou de contrôle à établir".

Une telle demande entrait parfaitement dans les missions de l'Institut telles qu'elles sont définies par l'arrêté de création de cet Institut.

L'étude s'orientera rapidement vers les deux filières de formation que sont le B.T.A. option C.E.A. et le B.E.P.A. option Agriculture-Elevage.

Les programmes précédents, datant de 1970, donnaient lieu à deux sortes de criti-ques

- critiques portées par l'Administration, en particulier d'après le rapport des Présidents de jury d'examens pour certaines matières, le niveau des candidats est loin des ambitions du programme et les eXamens sont coûteux.

- critiques portées par les organisations professionnelles qui estiment que de nombreux titulaires des diplômes considérés n'étaient pas, en fait, capables de conduire une entreprise agricole.

(5)

- i : D0finition des objectifs et des capacités nécessaires au chef d'en-treprlse ~gricole

travéÜl été possible grâce

tr~vauxde la chaire d'fconomie rurale de l'I.N.A. de Paris Grignon et de 'E.~.S.S.A.A. de Dijon, et de la section de sociologie rlJrale de III.N.R.A.

~ la pr~senceà l'I.N.R.A,P. d'ani~ateursqui alliaient à leur expérience d'enseign~ntune connaissance des acquis de la recherche agronomique et d~ la rech~r'chepédagogique et des relations avec les milieux professionnels. ~ l'~xp~r~encecle quelques établissements d'enseignement bien implantés dans

~ur 3ire de recrutement.

~llX acquis de l'étude dll milieu qUI avait permis d'élaborer des mé'thodes édu-catives1 fondées sur l'observation, le questionnement, la documentation, par'tir du milieu et y revenant, cn fonctionnant en pluridisciplinarité. - 1976-1977 Année zéro

Année de réflexion ayant pour objectif de préciser le projet en préparant des dé:1arches et des activités pédagogiques

~echerche d'infor~ationssur l'évaluation, le contrôle continu et le contrôle final.

définition àes situations de formations.

d~fi~itiondes capacités à faire acquérir.

Ces différents travaux aboutissent à un projet d'ensemble qui sera traduit sous la forme d'un arrêté traçant le cadre réglementaire de l'expérimentation et de la proposition d'un programme expérimental.

- ;977-1978 Première année d'expérimentation

Dix étab~issementssont retenus: ils ne sont pas dotés de moyens en personnel supplémentaire. Ils bénéficient seulement de quelques heures de décharge. Les principales difficultés touchent

le fonctionnement de l'équipe enseignante et la concertation.

Le choix des situations de formatiorl et leur place au cours de la formation. le travail personnel des élèves qui reste vain s'il nlest pas encadré. - 1978-1979 Deuxième année d'expérimentation

Continuation du cycle précédent et nouvelle promotion d'élèves.

Tra:v'ail particulier concernant les stages en expIai tation. le rapport de stage et la soutenance de ce rapport.

- 1979-1980 Troisième année d'expérimentation (dernière)

Un travail d'ensemble est entrepris sur les situations de formation qui ont été

utilis~es dans les établissements, afin d'établir un fil conducteur qui permette dE les situer au cours de 13 formation, en tenant compte

des rythmes biologiques. de la maturation des élèves.

dtune difficulté et d'une complexité croissante.

(6)

- l 9,gO-1'](=)1 '·Jouve:Lle de : 'ensemble du p~ojet

ronnaissance p~r

formation professicnnellp repose SlJr la caractéristiques de la p~o[ession. Il est en ~'ffet indisp~nsablede fixer J'abor'ct les objectifs à atteindre. Dans ce~te pers-\/C, a.uçtUlCfor:nation pl~<Jf;o:ssionnel:ene saurait êt~'e réduite à I.me accumu~a-nrgRnisée soit-elle) de connaissances. Elle vise, plus largement, â t'aire acquérir DLl former une conpétence.

L'analyse du métier d'agriculteur constituait donc llne étape préalable à la défi-nition des objectifs la formation.

Les travaIl x consacrés aux perspecTives méthodologiques de la formation profession-nelle ont mis erl 0vidence l'insuffisance d'une approche qui resterait centrée sur la matière à enseigner, c'est-à-dire sur une analyse des seules connaissances que les élèves doivent acquérir.

Les diverses études et recherches faites dans les instituts techniques et à l'I.n.A. de Paris Grignon, à l'I.rLR.A. (S.A.D.) et à l'E.rLS.S.A.A. ont permIS d'3nalYS(~r le métier ct1agricul teur où le système Fami Ile / Exploi tatior. /

environ-nement tient une place privilégiée.

A partir de la notion ·de compétence et de l'analyse de fonctionnement de l'exploi-tation agricole en termes de décision et de système, les compétences de l'agricul-teur ont été classées en cinq groupes auxquels ont été associés des savoirs-outils transposables voir tableau Annexe l

Les objectifs généraux de la formation initiale d'agriculteurs défi~is par rapport à l'analyse du métier ont été regroupés en trois orientations

- le formation initiale doit être une préparation à l'action capacité à se situer.

capacité à raisonner ses décisions. capacité à mettre en oeuvre ses décisions.

la formation initiale doit faire acquérir une pre~ièrecompétence qui pourra être exercée à la sortie de la formation, compétence essentiellement relative à la conduite des opérations nécessaires à la maîtrise des processus productifs, en particulier :

mise en place et conduite d'une culture. corlduite d'un troupeau.

conduite d'un chantier.

la formation initiale doit préparer à exercer le ~étierà moyen terme par l'ac-quisition de méthodes, de démarches et de savoir-faire stables et transférables dans le temps pour permettre de

s'adapter à llévolution des techniques agricoles.

s'adapter aux rôles futurs de l'agriculteur dans la nation. slengager dans un processus de formation continuée.

(7)

Enfin, céf~rence ~ des travaux de psychopédagogie, PO particulier aux travaux

voir Annexe I I

de l'éc(-~e cle Jean PIAGET, et ê ceux de Pierre OLERON, Bernard GILLET et Maurice REUCHLIN le dêroulement de la formation a été pensé autour, non de contenus dis-ciplinaires, mais autour de situations de formation, que nous avons définies comme ayant les caractères suivants

- c'est U!l problème professionnel réel, tel qu'il se pose ou tel que se le pose l 'agricilteui' et non pas un thème ou un r:hapi tre de cours.

- c'est ur, proLlème abordé sur le 'Iterrain" pour lequel il y a confrontation de l'élève à la l'éalité, même si cette confrontation est précédée ou suivie de tenps pessés en classes (pré-requis, hypothèses, outils, références,.,. et informations) .

- c'eST un problème abordé en pluridisciplinarité. Les problèmes réels ne se po-sent pas en général en termes monodisciplinaires et leur solution ne fait qu1exceptionnellernent appel à une seule discipline.

- c'est ~ln problème abordé simultanément par enseignants e~ enseignés: l'ensei-gnant nlest pas le médiateur, celui qui s a i t ; l'élève doit construire ses pro-pres relations avec le réel, élaborer sa propre présentation du réel.

- c'est un problème abordé non en spectateur, mais en acteur qui va jusqu'à la

~ise e~ oeuvre de la (ou des) solution(s) retenue(s).

Les dossiers de i 'expérimentation et les §changes entre équipes ont permis de faire Jn invencaire des situations de formation réellement vécues dans chaque

~tablissementet, nalgré la variété de celles-ci, dUê essentiellement aux réalités locales et aux supports pédagogiques de chaque établissement, il a été possible de faire des regroupements que nous avons appelés Points de Passage Obligé et pour lesquels ont été écrites les fiches contenant

- un titre. - des finalités.

- des objectifs de formation.

- un inventaire des disciplines concernées.

- éventuellement un schéma et une explicitation des points d'entrée possibles. - des exemples de sitllations de formation.

- des exemples de situations dtévaluation.

Leur artic'Jlation est fai.te en tenant compte de 4 fils conducteurs - l'évolution de llélève au cours des deux années.

- les rythmes climatiques et biologiques.

- la construction progressive puis la modification du système de production. - l1approche globale de plus en plus affinée de l'exploitation de stage.

(8)

III - 111SE

n.

PLACE D'UNE 1NNOVATIQIi DEVANT_CONDUIRE A LA RENOVATION DE L'ENSEIGNU1Ei'H DES SCIENCES PHYSIOUES DANS L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE

trouve son

LAGARRIGU~. Pour certains,

l'inquiét'J.de que cL3.cun a pu

11E'nS('~gr,ement

n'allait-o~ pas réhahillser scienc~ et p0-eur'

de 1:1.

ini tia'Jx

origi:-1F-::' p~~inci

dagogie, enselgnement et mét~Qdesactives dans le cadre d1une discipline reconnUE "c.;érie'Jsc-", science moderne scier1ce scolaire?

A 1974--,197~, l l'üFRA'TEME diffusait nombreuses émIssions

télévi-sées sur S I1jet~ chacune cl1elles é-cait perçue par nous, enseignants naifs,

i;n prodl1it de la recherche pédagogique, Slnon comme un acquis définitif. tanément, dans le cadre de l'I.N.B.A.P., nous réalisions avec quelques col-lègues, des observations de séquerlces d'enseignement, enrichies par des apports ~x~érieurs. Nous avons ainsi analysé la méthode expérimentale et les incidences des acquis de la psychogénétjque de PIAGET sur celle-ci, considérée comme pratiqtle pédagogique. Nous avons aussi pris connaissance de quelques courants de rénovation ~ l'étranger et plus particulièrement de l'expérience canadienne dite méthode de la redécouverte dirigée (D.G.L.) ainsi que du H.P.? et du ~UFFIELDProject. Le texte de Monsieur HA.LBWACHS sur "la physique du maître entre la physique du physi-cien et la physique de l'élève" fut pour bon nombre de professeurs de notre groupe, l'expression Qui les rassura sur l'idée qu'ils se faisaient de la place de la science dans l'enseignenent et sur le rôle que doivent jouer les nodèles scienti-fiques dans une perspective culturelle.

Simultanément les professeurs d'agronomie nous pressaient de mettre en place des programmes r§pondant à leurs besoins, c'est-à-dire qui permettraient que l'essen-tiel de la physique et de la chimie soit connU des élèves trois mois après leur arrivée en seconde dans l'établissement ...

Dans ce contexte, nous avons proposé à la Direction Générale de l !Enseignement Agricole, un plan d'expérimentation devant conduire à l'évolution des programmes, des instructions pédagogiques, et des procédures d'évaluation visant la réalisa-tion des objectifs suivants :

- développer le sens de l'observation. - développer l'esprit critique.

faire acq~érirdes connaissances de base et des capaciTés opératoires et logiques. - développer l'aptitude à utiliser les sciences physiques pour comprendre (1) le

réel, soit-il du domaine professionnel ou de celui de la vie quotidierlne. - - - -- - - - _ .

(9)

Ces ob ciif3 qui accorderlt autant aux méthode~de travail qu'aux connaissances, nous or pouvoir être atteints

- d'une Çl~t en adoptant la méthode expérimentale comme méthode pédagogique privi-légiéc

- d'autr(· parc en pratiquant dans certains domaines un enseignement spiralé (le mêrne do aine est abordé à plusieurs reprises au cours de la scolarité, mais avec dt:=: modes d'approches différents, ou bien un degré d'investigation crois-sant). 'e cheix était destiné à répol1dre en partie aux demandes des matières techn~ques, pour permettre assez rapidement la mise en place d'actions

pluri-(:hscipl~n2ires.Les domaines retenus ont été acide-base et oxydoréduction.

3.2. Déroule~entde l'expérimentation

La mise en place au niveau seconde a eu lieu sur 5 établissements en 1976) puis SU!~ 12 établissemen~ssupplémentaires l'année suivante. En Seconde, il s'agissait d'adapter les programmes de l'Education Nationale pour respecter la parité; en !~rE~ièreet Terminale, la réflexion concerrlait le cycle conduisant au Baccalau-réat D' e~ les cycles conduisant aux divers Brevets de Techniciens.

l.a fin de l'expérimentation était prévue en 1982. Mode dG travail :

- rencontres expérimentateurs, représentants d'autres disciplines pour fixer les Jomaines notionnels à étudier conformes aux objectifs fixés (l'inflation n'a pu être évitée!)

échanges des projets à court terme de chacun. projets d'évaluation des séquen-ces.

échanges des résultats de l'auto-évaluation des séquences réalisées par chaque expérimentateur.

rédactions d'inst~uctionspédagogiques selon le plan suivant contenu notionnel ; commentaires.

- re~contres bilans annuels.

objectifs ;

- échanges permanents, entre les expérimentateurs, des outils de contrôles que chacun d'eux a utilisés avec ses élèves (envois hebdomadaires), Cette procédure a permis à ch3c~n de percevoir les objectifs opérationnels de ses collègues en préparatio~ùes rencontres périodiques.

réflexions sur l'évolution des épreuves d'examen pour leur mise en conformité avec les objectifs.

3.3. Difficultés - Résultats - Questions

IJ'organisation retenue, avec une populatiun d'expérimentateurs, mise en plac~ en 2 temps (5 établissements la 1ère année puis 12 de plus la seconde), a conduit à des conflits. Les choix ou les réalisations des t'remiers 'ont été-parfois

(10)

laissan le soir "d'ir:'JE'nter" J matéri('-l

Les difficul'é:.';s ~f'

le

'un groupe :i l'autre nous donné une ,L préCise di~fic~ltés auxquelles il rallait s'attendre lors de J3 gén~ralisa-tian d~ cette innovation.

Par exer.lple l'expérimentation nous a conduit à introduire :es lois du couran~ alternatif par IJne double approche

d'une part, l'étude eXDérimentale de caractéristiques de dipôles soumis à des des tensions al~ernativessinusoj'dales de valeur et de fréquence variables. d'3utre part, l'application déductive traditionrlelle de l'électromagnétisme. L.a généralisation nous montre que les enseignants ne pratiquen~pas la 1ère par-tie de cet~e approche dont la cohêrence avec ies méthodes adoptées pOlir la clas-se de clas-seconde ne leur apparaî~pas.

- Les articulations et l'enseignement spiralé

-Nous aVOIlS fait le Cll0ix dlun enseignement spiralé, et très rapidement siest

po-sée la question Je savoir oQ se situeraient les articulations préférentielles entre 1ère et Terminale pour permettre un re~odelageeffectif du savoir des élè-ves en terminale, en évitant l'écueil de la répétition et la lassitude.

A ce propos, nous avons interrogé et nous interrogeons encore la recherche péda-gogique sur l'apprentissage: est-il bien vrai que "enseigner, c'est répéter", même si à chaque répétition la méthode ou les concepts sont enrichis?

-

~~!!~~~~~~~_~~~~~~~~~~~~_~~~~~_~_~~~EE~~~~~~~~~~_~~~~~_~~~~~~~~

Afin de promouvoir une formation'Icul turelle'l et permettre à nos élèves de com-prendre leur environnement matériel, voire "naturel'I, nous avons introdui t dans nos programme l'étude qualitative de la lumiêre qui a le double objectif de faire connaître différents modèles et de faire pratiquer une démarche analogique, démarche relativement courante dans la vie quotidienne et rarement analysée lors de son utilisation scolaire.

Ici encore, la généralisation fait apparaître une difficulté com~entévaluer chez l'élève l'acquisitiondeconcepts n'ayant pas donné lieu à étude quantita-tive ? (soulignons ici la réticence de bon nombre dlenseignants qui se refuse à un enseignement qualitatif faute d'évaluation com~ode).

-

~~~E~~~~~~_~~~E~~~~~~_~~~~~~~~_~~_!~~~~!~~~_~~~_~~~~~~~~~!~

Nous avons tenté de faire évoluer les épreuves d'examen, en mettant en place des questions destinées à contrôler l'acquisition de méthodes de travail, et non seulement des connaissances.

Pour ce faire, nous avons envisagé des problèmes pour la résolution desquels cer-taines connaissances sont fournies, ou bien pour lesquels le nombre de données fournies est supérieur à celui qui est nécessaire à la résolution.

(11)

-

Excr-DE Lln problème de cinétique, sur les équilibres chimiques, l'équation de la est fourrlie pour éviter certaines erreurs qui seraie~tantérieures eu central, mais sont aussi indiquées toutes les conditions physiques de l~ réaclion. Que constatons-nous? Dans les propositions de sujets d'eX8QenS fait deptlis la généralisation, aucun de ces aspects ne réapparaît de la part des 1~ofesseursqui n'ont pas été mêlés de près à la Y'0novation.

8ê~~ manière, les sujets relatifs § l'interprétation par la physiqup au

la climie de faits techniques simples Ol] de faits de la vie quotidienne ne proposés, comme SIil ne s'agi ssait pas là de questions sci~ntiEïqUi?s.

IV - UN EXEMPLE D'INNOVATION A PROPOS DE L'ECOLOGIE

E~ circonstances conduise~ltle secteur bio]0gi~ à s'interroger sur la ~e l'ef!seignement des sciences de la vie au sein des fornlations

disperl-1enseignement technique ag.L'ic'ole.

J s'

admirlistratif d'élargissement de la mission des professeurs de bio-lle~seignementde sciences agronomiq~;es.

se en ctlantier par l'administration de nouveaux progranmes de biologie c3ctre du remaniement de certaines filières.

d'une prise de conscience par certains enseignants à ~a s~ite du r~pport Science la Vie et Société e: des débats qui l'ont accompagné, non se~lement des lacu-des programmes face à l'évolution des cornaissances, mais surtout de la pla-C~ des sciences biologiques dans l'évolution de la société.

~l" upe d.:: travail "Ouelle biologie dans ltenseignernent technique agrico1e'1 est ~l,-~'s créé par ltT.N.~.A.P.et comprend une vingtaine d ' enseign3nts shoisis parmi

scixantaine de professe~rsvolontaires. Ce gr'üupe 2.

~r2v~il}~ 3vec des chercheurs tant en sciences de l'éducation, Qu'Er]

I l c'

_,=>s parvenues a sa c0nnaissance, tant au sein de

(12)

l'étran-ti:~'!l

tout en assJrant des stages

dt'~ aux ~tablisselTler., ts

enselfnan"t':) e'1corc en

-

:1':-Ll,-~tude du lers, est une activi té ln:-:3cr

dans les programJ1es ; clle f3it appel au t)énévolat des personnels et ne dO:îr_p pé;'S lLeu, en gént-ral, à une évaluation des 3cquis des élèves.

]971 un programme d'écologie avec

heure en Seconde et Prem~èrc,d~3 h (dont 1 h en collaboratiorl l'enseignement ~es sciences agronolniques)

E.T.A.C. (2)

d_~ Les innovations

slasses Terminales D'eT

, Elppuyant sur l 'ar.alyse d(~ di'Ierses innovati ons et sur une analyse de la si tua-de l'enseignement de l'écologie. un projet d'i:îtégration de cet enseignement dans ilne approche globale de l'aménagement et la gestion de l(espace rural a été conçu en 1980 par un groupe d(enseignants biologi.stes, agronomes, économistes et historiens géographes.

La première justification de cette intégration est que toute personne est concernée par les activités de son environnement et doit être en mesure 'en comprendre les transformations et les pressions qui s'y exercent.

L'enseignement technique agricole forme des agriculteurs, des cadres moyens de J.'agriculture qui seront souvent aussi des élus, qui exerceront des responsabili-tés syndicales. Comment n'avoir pas voulu jusqu'à présent sensibiliser ceux-ci à la gravité et aux coûts sociaux de leurs décisions?

La seconde justifica-tion est qu'une pédagogie ouverte sur l(environnement est une approche multidimensionnelle de probJè~es et se veut un apprentissage à saisir tous les éléments interférant dans un milietl

turels.

écologiques, économiques, sociaux,

cul-Note (1) : De formation universitaire et recrutés par concours soit de biologie anima-le, soit de biologie végétale.

Note (2) D' B.T.A.G.

baccalauréat série sciences et techniques agronomiques brevet de technicien agricole option générale.

(13)

Si mettre l '

El~e

d'f~lab prupc:ser d~~s lions.

La démar~ 1~ associe les trav8llX i~dividueJs e~ de groupe en : le terrain et le laboratoire.

les investigations strictement disciplinaires avec des approches plus glr~bal'?

- faisan _nCc~'verllr a~ssi bien :ies erlseignants que ies professionnels, des respon-sables loca~x.".

ettant l'ac~ent 6111' les problèmes de communIcation.

Au point de vue p~atique, l'activité est conduite par quatre professeurs écolo-gie, sciences ag:onomiques, sciences économiques et humaines, expression. Par pré-lèvenent les htraires des disciplines citées, les enseignants disposent de

quatre heures tous les qUInze Jours.

2.5. Mise Er. place expêri~entale

~té rnise en place en accord avec l'administration à la rentrée 1982/83 à ~r~ ~xpê!l~le~tal pour les classes terminales B.T.A.C. des deux lycées de Nimes e~ ,.i.e Y.(~r;tpel1.~er.

EIJ.e a e~è pr§cédée par la pratique de cette démarche d1une part par un groupe

'enseigna~ts ~ors diun stage I.N.R.A.P. et d'autre part lors d1un stage destiné aux enseignants concernés des deux lycées. Ce dernier stage concernait l'étude

'li-:;S problèmes posés ;a1' l'implantation ct1une usine de traitement des excédents et

des résidus de la viticulture, implantation prévue à St Jean de Cuculles dans l'Hérault.

D2ns les établissements les thèmes ont é~ê choisis en accord avec les élèves, par exemple pour N!~es iinplant2~ionpar une commune d'un fossé de drainage les Impac~sde ce foss~ nombrh.':X, aUSS:L bien de nature écologiqus, que socio-é,~()nCGÜI~rLle,qu'agrcmorniq...<e. ~1expérience étant en cours de déroulement, i l nI est gllère possiole d' ~irer des enseignements. Toutefois, il est intéressant d'ob-charge par les élêves de llaspect écologiq~edes problèmes, un groLlpe d'élèves aJ1dn~ IlSqll'à créer sa propre clef de détermination, alors qu1au

t jour c~es ré:,icences, voil~e des blocages dans llapproche pr'-)~,lè,'i;e~~hun,ai,s~ nct8mmeilt dès l'évocation des aspects poliTiq'.les (au sens

ç.roblèmes.

!lE pourra être ~iré qu ' apr0s les ép:euves d examen. En

iplines et de iexamen.

(14)

1,1 examen quant à lui, pose de ~ombrc~lxproblèmes, les enseignants ayant encore beallccup de r~ticenccs ne çcenan L compte dans 11 évalu3',:,ion, en de

délivrarce du diplôme, que 18 seule acqllisition de connaissances.

Cette exp~rimertation méritE~aitde nombreux approfondissements son CJ~~igj.naJ.ité rési de sans dOGl-'2 dans 1-::: fait cr·Je

- cles équipes pluridisciplinaires de professeurs ont cançu et ~éalisé ll~ p~ojet.

- le tl'avail se dêroule en concertation permanente avec les enseignés. - le projet recoit le soutien administratif.

Après cette première tentative de rénovation de l'enseigne~entde }' 0co l o gie, après confrontation avec Uil travail semblable réalisé en seconde dans trois lycées à propos du concept d'écosystème, un nouvealJ protocole d'expérimen~a:ion concerna~t

l'ens~mble de la formation en écologie de la Seconèe 3 la ierm:nale se~aproposé par l!I.~.R.A.P.aux établisse~ents,

v -

CONCLUSION ET PERSPECTIVE

IJn ~ouvenent de Rénov~tionde l'Enseignement s'est dessiné ces derniêres années et je nombreuses comnissions ont été ou sont mises en place avec diverses ~issions DE PERETTI, PROST, LEGRAND, De larges structures de concertations sont mises en pla'c-.::e ou le serc'ot dans un proche avenir.

De son côté, le Ministère de llAgriculture n'est pas indifférent et souhaite réno--ver son enseignement et ses formations dans le cadre d'un futur grand Service Pu--blic Unifié Laie d'Education Nationale. Mais, actuellement, il est moins dans ses vues de faire de nouvelles recherches ou expérimentations que de passer dans les pratiques et de généraliser les résultats des recherches précédentes ou en cours. C'est ainsi que, depuis la rentrée scolaire 1982-83, les établissements ont pour mission d'établir leur Projet d'Etablissement dans le but de devenir des Centres Polyvalents Ruraux aux triples missions de Formation (initiale et continue), Jéve-lappement et Animation du milieu rural.

L'I.N.R.A.P., quant à lui, a été chargé de la coordination des réflexions des Eta-blissements Techniques Agricoles Publics et c1est ainsi que ses animateurs--chercheurs sont appelés à informer et aider lesdits établissements, jouant un rôle d'appui mé-thodologique et pédagogique en vue de concrétiser dans les faits des résultats des diverses expérimentations ou recherches conduites en son sein, ou à l'Education Na--tionale, ou ailleurs (Instituts techniques, Instituts ou Organismes de recherche français ou étrangers, ... ).

Les programmes de stages de formation continue de l'I.N.R.A.P. seront établis en fonction des demandes, en vue d'aboutir à un renouveau concrêt de l'enseignement agricole, en cohérence avec la politique éducative nationale et les besoins mani-festés par les divers partenaires.

(15)

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ter que Les -3.c::p....i.:s

son:-la

(16)

; i 1 1 systè-I 1 1 1 1 1 1 production) _ ~e (approche glabIe) ; va l'organisation du travaIl

la conduite d1une argumentation

orale) ;

(qui influence le choix du système de

(médias) ;

- mûrir son propre projet professionnel GROUPES DE COMPETENCES tifs environnement cessus productifs 1 1 1 1

1

-1 1 1

1

- - - 1

1 ~4VOIRs-ouTns TRANSPOSABLES 1

1 _ observer par les sens le

déro~lement

d'un

i

l 1

1 processus productif; 1

1 1

1 - assumer des responsabilités d'organisa- 1

Cl La maîtrise des processus produc-: tian pratique; 1

1 1

1 - développer l'esprit de décision; 1

1 - sc tenir au courant de l'évolution des 1

1 1

1 tachni ques

1 - développer les aptitudes physiques. t -1 __

1 - analyser une situation en terme de 1

1 G2 La maîtrise d'un système de pro- 1

i -

l'outil informatique (G2 et GS) ; 1 1 1 1 1 1

1 - la communication avec autrui (écrite et 1

1 G3 La maîtrise des rapports du systè-I

me exploitation - famille avec

soni -

la solidarité et llorganisation collecti-1

: - l'auto-information sur l'environnement 1

1

1 - se situer en se forgeant une opinion. ~

-1 - chercher des solutions à un problème ; G4 La maîtrise des transformations dul - s'adapter à des situations changeantes système exploitation - famille Il - analyser les transformations de l'agri_

l

,

1 1 culture (point de vue historique).

1 1

-1 G5 La maîtrise des compétences 1 - dêvelopper les aptitudes manuelles et la

i

empruntées à d'autres corps de

mé-i

créativité.

1 tier 1

(17)

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DE

PASSAGE

OBLlGE

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FTAnLTSSEMENT

3

ETABLTSSEMENT

2

f:TAL1LlSSEMENT

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D3

DISCIPLINF.S

02

SCHEMA

GENERAL

DE

FORMATION

\

SITUATION

-PROBLEME

DECISION

A

RAISONNER

PLURIDISCIPLINARITE

MONODISCIPLINES

SITUATIONS

DE

fORMATION

1

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OBJECTIFS

DE

FORMATION

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DZ

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ANALYSE

DU

METIER

D'AGRICULTEUR

ELEVE

EN

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RMATION

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DE

L'EXPLOITATION

AGRICOLE

0

DE ,_' ANA'_YSE DU METIER AUX SITUATIONS DE FORMATION GENESE DES POINTS DE PASSAGE OBUGE

PHASE

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~)HA~;F ?

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