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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Prévention des accidents liés à la pratique des sports de pleine nature et processus d'objectivation des risques

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Academic year: 2021

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PRÉVENTION DES ACCIDENTS LIÉS À LA PRATIQUE

DES SPORTS DE PLEINE NATURE ET

PROCESSUS D’OBJECTIVATION DES RISQUES

Dominique POIZAT

GRESEC (Groupe de Recherche sur les Enjeux de la Communication, Université Stendhal Grenoble III), ANENA (Association Nationale pour l'Étude de la Neige et des Avalanches), Fondation MAIF

MOTS CLES : SPORT PRÉVENTION REPRÉSENTATIONS GESTION DU RISQUE

GESTION DES CONTRADICTIONS

RÉSUMÉ : Les actions de communication préventive dans le domaine des sports d'hiver

s'inscrivent dans un "contexte informationnel global conflictuel" et se heurtent à un ensemble de logiques contradictoires. Parmi ces contradictions, nous observons que les "processus d'objectivation du risque" ont inévitablement des effets sur les actions de protection des dangers et plus largement sur la gestion du risque et l'éducation au risque.

SUMMARY : The actions of preventive communication are in keeping in a "global conflictury

informationnel context", that means came up against contradictory logics. In the center of these contradictions, we notice a whole "process of risk objectivation" that make up the main axes of this last decade and has necessary effects on preventive actions and on risk managment and education.

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1. INTRODUCTION

Les propos développés dans la présente communication se rapportent à un projet de recherche sur "les enjeux de l'information dans la prévention des accidents de sports d'hiver", dans le cadre d'une thèse de doctorat en Sciences de l'Information et de la Communication.

Risque, danger, péril, embûche, aléa, hasard, détresse…, les mots ne manquent pas pour exprimer la précarité de notre condition face aux événements que nous sommes loin de maîtriser dans leur intégralité. Pourtant, en dépit de cette profusion sémantique, le concept de risque reste bien souvent mal défini. Quel que soit le domaine d'activité considéré, aucun n'échappe à cette volonté désormais incontournable et "universelle" d'agir pour une parfaite maîtrise des risques inhérents à l'hostilité de notre environnement, qu'ils soient naturels, technologiques ou liés à nos occupations les plus variées. Or « il (le risque) ne peut être extrait du contexte social dans lequel il survient. Son sens ne

se construit que par rapport au fonctionnement d'une communauté humaine. Il n'a pas de substance abstraite, d'existence en soi » (Decrop, Dourlens, Vidal-Naquet, 1997). La prise en compte du

risque considéré comme le produit d'un ensemble de représentations est centrale dans toute problématique préventive sécuritaire car elle permet de distinguer ce qui relève d'une simple probabilité événementielle "objectivable" de ce qui appartient aux relations subjectives que nous entretenons avec notre environnement. La construction sociale du risque conditionne, d'une part, la manière dont une problématique sécuritaire est appréhendée dans une société, d'autre part, les comportements des individus face aux dangers. De même, les actions de communication préventive et plus largement les informations relatives à la sécurité ne sont pas indépendantes du système qui les produit. Au contraire, elles s'inscrivent dans un "contexte informationnel global", qui plus est "conflictuel". Elles se heurtent à diverses logiques contradictoires, émanant des champs économique, juridique, politique dans un contexte d'omniprésence médiatique et aboutissant à un ensemble de dysfonctionnements parmi lesquels nous pouvons identifier "les processus d'objectivation des risques".

2. RISQUES ET PROCESSUS D’OBJECTIVATION

Bien souvent, les activités sportives et ludiques sont perçues comme appartenant à un "monde à part", en marge de l'organisation sociale. Contrairement à cette représentation, nous considérons le sport comme un reflet des principales évolutions et mutations techniques et sociales des sociétés. Cependant, cette approche ne doit pas nous faire oublier les caractéristiques propres aux activités sportives et aux sports à "tendance extrême", notamment les valeurs et représentations qu'elles

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génèrent. Elles produisent et se produisent dans des espaces de liberté et sont motivées par la nécessité pour les individus d'échapper aux contraintes quotidiennes. Elles répondent ainsi à un besoin d'évasion ; le sport est un fabuleux "régulateur social". Recherche d'aventure, sensations extrêmes, dépassement des limites… autant de termes qui définissent à la perfection un idéal de performance et de confrontation. Contrairement à d'autres domaines d'activités, la prise de risque dans le sport s'actualise dans une démarche volontaire des pratiquants et devient, dans certains cas, une finalité. Les sports d'hiver s'inscrivent dans une dialectique ambivalente : exutoires aux contraintes et aux tensions de la vie sociale, ils sont des faits sociaux à part entière, mais justement parce qu'ils sont des exutoires aux contraintes, ils disposent d'un champ d'exercice qui les situe "virtuellement" en dehors de toute réalité sociale. "L'aventure moderne est une construction méthodique

fondée sur la poussée aux limites des possibilités physiques, et sur la fascination du risque (…). À l'absence de limites dans une société en perpétuel changement, réplique une recherche intime de limites de fait. Le contact symbolique avec la mort constitue l'une des voix les plus sollicitées pour se situer, se reconnaître un parmi les autres, trouver un goût de vivre qui se dérobe en partie. Une recherche sauvage de sens se joue là, dans le secret des recours individuels" (Le Breton, 1996). Les conduites de vertige sont aujourd'hui une

"nécessité sociale" dans une société où, paradoxalement, la prévention des risques de toute nature s'impose, elle aussi, comme une "nécessité sociale".

Après avoir brièvement situé le risque et le sport dans notre problématique, nous abordons la question des processus d'objectivation des risques, c'est-à-dire de tous les principes qui ont pour finalité de définir le risque selon des normes "objectives" par le biais d'une construction de référents collectifs ayant vocation à être reconnus par tous, dans le but, pour l'essentiel, d'une aide à la décision ou d'une évaluation des droits, des devoirs et des responsabilités des différents acteurs. Dans les sports d'hiver, les processus d'objectivation se matérialisent à travers tous les systèmes adoptés dans le cadre de la prévention des risques et qui disposent, directement ou indirectement, d'une forte dimension informationnelle (échelles d'estimation, systèmes

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d'information et de protection…). Cette première définition serait incomplète si nous ne faisions intervenir la notion de "représentation" car les processus d'objectivation tiennent moins dans les outils que dans l'utilisation qui en est faite et dans les discours et les représentations qui les accompagnent. En effet, bien que certains outils en eux-mêmes constituent des formes d'objectivation, les processus d'objectivation apparaissent dès lors que les individus interprètent ces outils dans un registre relevant de l'interdiction, c'est-à-dire, schématiquement, dans des termes du type : "j'ai le droit" ou "je n'ai pas le droit". Or, dans le domaine des activités sportives de pleine nature et des sports d'hiver, une définition du risque ne peut faire l'impasse sur les comportements. Les pratiquants ne constituent pas une population passive et soumise face au risque ; au contraire, ils sont les décideurs de leurs propres comportements et donc les acteurs de leur propre sécurité. Cette conception "responsabilisante" du pratiquant de sport d'hiver va dans le sens opposé des évolutions contemporaines qui tendent vers un transfert de responsabilité des individus sur les acteurs et les organisations impliqués dans la gestion de la sécurité. Paul Ricœur aborde cette question en rapport aux systèmes d'assurances et à la "responsabilité civile". "Tout se passe comme si la dépénalisation de la responsabilité civile

devait aussi impliquer son entière déculpabilisation. (…) L'évaluation objective du préjudice tend ainsi à oblitérer l'appréciation du lien subjectif entre l'action et son auteur" (Ricœur, 1994). Bien

évidemment, une approche "responsabilisante" de "l'acteur pratiquant" face à la subjectivité de son action, d'une certaine manière, participe d'une vision très schématique et généralisante. Dans les faits, les interrelations au sein du système sont complexes et dans une étude sur la prévention des risques, nous ne pouvons échapper à une analyse de cette complexité. Mais quelle que soit l'influence des déterminants qui interviennent effectivement en amont et en aval de la décision, en dernier ressort, l'individu s'engage concrètement dans une action dont le choix n'appartient qu'à lui. L'introduction des comportements dans une définition du risque nous positionne en rupture avec certains discours récurrents qui entretiennent un flou persistant et qui réduisent bien souvent le risque à la seule dimension de l'aléa.

Dans le cadre de l'éducation au risque, la notion de "comportement à risque" doit nécessairement prendre en compte un ensemble de paramètres "subjectifs" se résumant, pour l'essentiel, par la triangulation "niveau technique / condition physique / connaissance

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de l'environnement, expérience". Nous pouvons observer trois axes à travers lesquels se déclinent les processus d'objectivation du risque.

Le premier axe concerne le champ juridique. Lorsqu'un accident survient, les systèmes d'information et les systèmes de protection sont mis à contribution comme référents afin d'établir les responsabilités des acteurs mis en cause. Dès lors, nous assistons à un détournement d'usage des moyens d'information préventive et de protection et des informations relatives à la sécurité ; l'objectif premier devient d'un tout autre ordre que celui d'œuvrer pour la prévention des risques. Le second axe se rapporte au champ économique. Dans une optique commerciale, les stratégies de communication publicitaire sont développées dans deux directions principales : cerner au plus près la demande afin de proposer les produits qui y répondent le mieux ; créer des besoins en réactualisant des produits préexistants (télémark, ski parabolique) ou en concevant de nouveaux produits (snow-board). Dans les deux cas, le système de marché repose sur de nouvelles "cultures" et de nouveaux types de représentations et en conditionne l'émergence (exemple des tendances "free-ride" depuis la saison 1998-1999). Fortement connotés par l'action, l'aventure, la performance, la confrontation, les supports publicitaires mettent en exergue la cénesthésie des conduites de vertige dans les activités sportives de glisse hivernale. L'idéal de performance et de confrontation est réduit à l'état de produit marchand pour une consommation de masse. Ici, le processus d'objectivation relève davantage d'une objectivation de l'action que d'une objectivation du risque et aboutit à une réduction de la distance symbolique entre le "possible" et "l'impossible". En finalité, objectivation de l'action et objectivation du risque ne modifient guère la teneur d'une problématique sécuritaire et se rejoignent dans un processus global d'objectivation.

Le troisième axe intéresse la dimension médiatique des sports d'hiver, plus particulièrement la médiatisation des événements dramatiques qui constituent des thèmes "porteurs". La médiatisation des accidents, en général dans un contexte de fort impact de l'information sur le public, se limite à une recherche systématique de responsabilités. Cette "mise en scène" par les médias renforce le détournement d'usage des systèmes d'information opéré dans le champ juridique. D'une part, elle tend à occulter la place centrale de l'individu dans un engagement face au risque ; d'autre part, elle privilégie le "spectaculaire" au détriment d'une approche didactique du risque. Bien souvent, les informations les plus invraisemblables sont véhiculées par les médias ; en décalage total avec les réalités de l'environnement montagnard, l'information s'inscrit alors pleinement dans un processus d'objectivation du risque contradictoire avec une perspective d'éducation au risque.

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Globalement, les processus d'objectivation des risques dans le domaine des sports d'hiver génèrent donc des représentations sur la montagne et les sports d'hiver en totale contradiction avec les réalités de l'environnement et surtout véhiculent l'idée selon laquelle le risque peut être totalement prévisible et maîtrisable. Les outils d'information dont nous disposons aujourd'hui constituent une aide à la décision considérable, mais ils n'apportent, dans la plupart des cas, qu'un ensemble de données à interpréter "subjectivement" et à ajuster aux circonstances spatiales et temporelles variables. Les processus d'objectivation des risques font l'impasse sur la distinction entre "risque" et "comportements à risque". Ainsi, les comportements "objectivés" des individus relèvent plus de normes comportementales fixées par des référents collectifs que d'un engagement individuel rationnel prenant en compte la triangulation "niveau technique / condition physique / connaissances, expérience". L'individu, ainsi dépossédé de son "pouvoir" et de son "devoir" de décision dans les actions qu'il entreprend, se trouve réduit à un état "d'assistanat" ; ce processus dans lequel nous nous sommes engagés produit en retour les conditions idéales d'un assistanat incontournable et, à plus ou moins long terme, aboutit à une déresponsabilisation généralisée. En mettant davantage l'accent sur des référents "universels" normalisés et en favorisant l'apprentissage des normes au détriment de l'apprentissage du milieu, l'objectivation des risques place au second plan les dimensions didactiques et relationnelles essentielles dans les actions de prévention.

Les processus d'objectivation sont simplificateurs dans le sens où ils ne prennent pas en compte la complexité des interrelations dans le système des sports d'hiver et les contradictions entre une logique informationnelle préventive et les différentes logiques, économique et juridique notamment. Engagés dans ces processus, les acteurs impliqués à différents niveaux dans la gestion de la sécurité laissent de côté des questions essentielles relatives au positionnement des actions de protection et des actions de communication sur les risques. Ainsi, ils tendent à pérenniser l'ambivalence des actions de prévention et des informations relatives à la sécurité, soumises à des logiques parallèles dominantes qui elles, ne sont pas déterminées par une volonté de prévenir les accidents. Or, en termes d'éducation au risque, l'ambiguïté actuelle sur la nature même des sports d'hiver, conséquente à une indifférenciation entre les actions de prévention, plus largement, toutes les actions d'information relatives à la sécurité, et des logiques divergentes (économique, juridique, politique, médiatique) est incontestablement un facteur décisif dans l'adoption par les pratiquants de comportements totalement inadaptés au milieu et à l'environnement des sports d'hiver.

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3. CONCLUSION

Nous pouvons résumer brièvement nos propos en soulignant que les processus d'objectivation des risques dans le domaine des sports d'hiver, qui se manifestent essentiellement à travers l'utilisation qui est faite des systèmes d'information, de protection des risques et des informations relatives à la sécurité au sens le plus large du terme ainsi que des représentations que le public a de ces systèmes, ont pour conséquence de reléguer l'individu au second plan dans ses décisions et son engagement lors d'une action exposée aux risques. En réduisant le risque à la seule dimension de l'aléa et le comportement au simple respect de "règles comportementales objectives" - terme qui porte en lui-même sa propre contradiction - les processus d'objectivation des risques s'opposent à toute logique d'éducation au risque qui se fixe comme objectif la "responsabilisation" et "l'autonomisation" d'un public par l'apprentissage de l'environnement et du milieu spécifique au système des sports d'hiver.

BIBLIOGRAPHIE

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Christian POCIELLO, Un nouvel esprit d'aventure, Revue Esprit, "le nouvel âge du sport", avril 1987.

Dominique POIZAT, Les enjeux de la communication publique dans la prévention des risques

majeurs liés à la pratique des sports d'hiver, mémoire pour l'obtention du DEA en Sciences de

l'Information et de la Communication, option "communication et médias", sous la direction de Bernard Miège, septembre 1996, reprographié, 118 pages.

ANNEXES

Fiche de présentation du laboratoire de recherche

UFR Sciences de la Communication / Université Stendhal Grenoble III

GROUPE DE RECHERCHE SUR LES ENJEUX DE LA COMMUNICATION (GRESEC)

Institut de la Communication et des Médias, 11 avenue du 8 mai 1945, 38130 Échirolles

(33) 04 76 82 43 77

Directeur : BERNARD MIEGE

Axes de recherche :

Industrialisation de l'information et de la culture. Bernard MIEGE.

Mutations de l'espace public : communication et territoires, communication des organisations, communication politique. Isabelle PAILLIART.

Insertion des techniques d'information et de communication. Françoise SEGUY.

Information et communication : traitement de la langue écrite, représentation des connaissances, systèmes de recherche d'information, communication homme-machine (équipe CRISTAL).

Réalisation de prototypes permettant l'avancée des connaissances dans les directions suivantes : les spécificités de l'écriture multimédia, l'émergence de nouvelles méthodologies de production et l'insertion sociale des dispositifs nouveaux (Centre de compétences CARMA ; Centre d'applications et de recherches en multimédias avancées).

Étude du multimédia dans ses phases de production d'usage et de réception, avec des applications en stockage, recherche d'information, ainsi qu'en communication homme-machine multimodale.

Références

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