• Aucun résultat trouvé

ARTheque - STEF - ENS Cachan | JIES VIII - Éducation scientifique et vie quotidienne

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "ARTheque - STEF - ENS Cachan | JIES VIII - Éducation scientifique et vie quotidienne"

Copied!
569
0
0

Texte intégral

(1)
(2)
(3)
(4)
(5)

ORGANISEES AVEC LE SOUTIEN

- DES UNIVERSITES PARIS VII (UER DE DIDACTIQUE DES DISCIPLINES ET LIRESPT), DE GE NEVE (FACULTE DES SCIENCES, F.r.S.E., LABORATOIRE DE DIDACTIQUE ET EPISTEMOLOGIE DES SCIENCES) ;

- DU MINISTERE DE LA CULTURE, DU MINISTERE DE LA RECHERCHE ET DE LA TECHNOLOGIE (DIXIT)

ET AVEC LE CONCOURS DES UNIVERSITES DE ROUEN, ROME QUEBEC, LOUVAIN, VALENCE, NEUCHATEL.

Coord ination des journées et des ac tes: André Giordan Université de Genève F.P.S.E. Laboratoire de Didactique et Epistémologie des Sciences Jean-Louis Martinand Université Paris-Sud L.I.R.E.S.P.T.

Secrétariat UER de Didactique

des disciplines

(A. Giordan et J.-L. Martinand) Tour 45, couloir 45-46 1er étage. Université Paris 7 2 Place Jussieu 75005 Paris Tél. 46 34 62

la

(6)

COMITE D'ORGANl~~!.I9N

Jean-Pierre ASTOLFI Marcel BEN ARROCHE Jean CHABAL Michel CHARLES Cécile DE BUEGER Charles DE CARLINI Maurice FAY Caries FURIO-MAS Daniel GIL-PEREZ André GIORDAN Gérald GOY Victor HOST Daniel JACOBI Annette KRAKOWSKI Arlette MALOISEL Jean-Louis MARTINAND Giuseppe MARUCCI Jacques MATHIEU Anne-Nelly PERRET-CLERMONT Sylvie RAMBOUR Ezio ROLETTO Maitena RONCIN Christian SOUCHON André TIBERGHIEN Francesco TONUCCI Jacques TOUSSAINT VINH BANG Roger VIOVY Annick WEIL-BARAlS INRP - Aster Université de Provence INRP - Paris CNRS - Formation Université de Louvain LDES - Un iversité de Genève CNDP - P<lris

Université de Valence Université de Valence LDES - Université de Genève

Observatoire et Université de Genève Président APDRS

INPSA - Dijon Lycée Claude Monet Lycée Berlioz

Université Paris-Sud et L1RESPT

Ministère de l'Education Nationale - Rome Université de Rouen

Université de Neuchâtel ENI - Antony

Université de Turin - ENS Saint-Cloud Lycée François Villon

UER de Didactique - Université Paris 7 LIRESPT - Université Paris 7

CNR - Rome INRP -",ter Université de Genève ENS Saint-Cloud Université Paris 8

5

(7)

SECRETARIAT DU COMITE

Coordination

André GIORDAN et Jean-Louis MARTINAND UER de Didactique des Disciplines Couloir 45/46, 1er étage.

2, place Jussieu, 75005 PARIS Tél. : (1) 46 34 62 10 Organisation Charles De CARLINI Michel CHARLES Secrétariat Mme DELANNOY Nicole GILLET Jocelyne GREGOIRE Joëlle HUY Nadine MENCIERE Accueil François BERTRAND Raùl GAGLIARDI Jeanine GUYON Relation avec la presse

I.D.E.S. Université de Genève C.N.R.S. Formation I.N.R.P. - Aster Université Paris Université Paris 6 C.N.R.S. Formation C.N.R.S. Formation

L.D.E.S. - Université de Genève L.D.E.S. - Université de Genève Lycée Saint-Quentin

Mme DELANNOY I.N.R.P.-Aster.

Relation avec les éditeurs : Maïtena RONCIN, Lycée François Villon Organisation des expositiops et des_présentations informatiq~es

Christian NIDEGGER L.D.E.S. - Université de Genève.

Organisation de l'audiovisuel Paolo FRIGNANI et l'équipe de l'AUVI -Université de Genève.

Vie quotidienne - hébergement : Le centre Jean

colloque,

La Direction L'Intendance Les services

Franco est dans sa totalité à la disposition du

- d'Accueil et hébergement - d'Animation - du Matériel - de l'Audiovisuel - de Restauration et de cuisine - d'Entretien.

6

(8)

LISTE DES PARTICIPANTS - CHAtvlONIX 8èmes JOURNEES - JANVIER 1986

ABBEL-JABBAR Maate ADAM Annie ANTIMIANI Rosanna ANTOINE Marc ANTOINE Aline ARIEH Elisabeth ASSAL Je"n-Philippe ASTOLf 1 Jean-Pierre

AUFFRET VAN DER KEHP Thierry AUFSEESSER ST El Marion AVEL Patrick BABUSCI Laura BARGELLINI Alberto BENNARROCHE Marcel BERTHIER Françoise BERTRAND Françoise BEULZE Marie-Louise BIJLENGA Rudolf BKOUCHE Rudolf BOPP .lean-Marc BOSC Jacques BOUILLON François BOURGEOIS Marie-José BOUSQUET Nelly BOUSSISSI Chadia BOVET Magali BRASSELET Anne-Marie BRENAS IN Jacqueline BRETON Philippe BUCHER Anton CALAF ATE Luis CAtvlUS Claude

CANAL DE LEON Pedro CANTEL Lydie CARRETTO Josette CASSAN Brigitte CASSAN Suzanne CHABAL Jean CHABLOZ Bernard CHAPPELET Jeanine CHARDIN Hélène CHARLES Michel CHOliCHAN Dominique CISSE Zeini COLETTE Michel COSSA Colette CROIZET Renée

ENS, Casablanca, Harac

Ass. Lire pOUf conlp[end[f~,Massy, F Lab. Didactique delle SciE'nze, Roma, Italie Ecole normale Val d'Oise, Cergy, F

BCP des Yvelines, Versa i1les, F

Ecole Jean Piaget, Chêne Bo"gering, Suisse Hôp. Cant.on.,1 Ulliv. Gf'nf'Vf', SlJi.~~P INRP, Paris, F

Palais de la Découverte, Paris, F Hôp. cantonal Univ. Genève, Suisse

Scuola Media Leonardi, Rome, Italie Dpt dl Chimiea dell 'Univ. Pisa, Italie

Boutique cl"s Sciences. I l Harseil1e, F Centre Rech. Bille, SI.-tvlartin d'Heres, F LDES, Univ. Genève, Suisse

Ecole normale mixl.e, Quimper, F LDES, Univ. Genève, Suisse !REM de Lille, F

Observatoire de Genève, Suisse

CNDP- DpI. Moyens éduc. perm. Montrouge, F EN Paris, F

INRP, Paris, F

"Petits débrouillard", Paris, F fPSE, Univ. de Genève, Suisse Ass. Alias, Lilie, F

LIRESPT,

GERSULP, Strasbourg, F

Pedag. Inst. der Univ. Fribourg, Suisse Univ. do Porto, Fac. Science, Porto, Portugal Ecole normale mixte, Lons le Saunier, f Dpt de did. Cienci, Sevilia, Espagne ENSSAA-INPCEA, Dijon, F

Labo. Chimie, ENS, Fontenay aux Roses, F Co de Plnchat, Carouge, Suisse

INRP, Paris, F

LDES, Univ. Genève, Suisse Planétariunl, Nice, F

Fac Chirurgie dentaire, Montrouge, F CNRS- formation, Ivry, f

Labo. Océano. Physique, Paris, F INRAP , Dijon, f

Ecole normale, Chartres, F

"'lin. Environnement, Neuilly, F DAFCO, Nice, F

(9)

DALBERA Jean-Pierre DANUSSO Luc iana DE BUEGER Cécile DE CARLINI Charles DEBUISSON Jean-Christophe DELANNOY Eliane

DELA TTRE André DELA RUE Nadine DEL TOUR Nicole DEROUARD Jean-Marie DEUNFE" Jeannine DELEVA Y Michel DOMON Georgette DOZIO Edo DREYE"US Amos DUBOIS Nicole DUGUET Jacques DUN Y André DUPIN Jean-Jacques DUPONT Michelle DURAND Robert DUREY Alain DUVERGER Jean ESCAICH Marc ESCAICH Madeleine ESCAUT André E"AGET Jean FAVE-BONNET Marie-E"rançoise E"AY Maurice E"IX Brigitte FOUCART Alain E"RIEMEL Edouard E"RIEMEL E"rançoise GAGLIARDI Raul GARASSINO René GARDELI-DANESI GARDUNO Rubio Tere GARENNE Jeanne GAST Gérard GAUTIER Gérard GENET Marie-E"rançoise GENIN Christiane GERARD Nina GIACOMETTI Jacqueline GIL-PEREZ Daniel GILLET Pierre GILLET Nicole GINSBURGER-VOGEL Yvette GINSBURGER-VOGEL Thomas GIORDAN André GIRY Marcel GIUSEPPINA Marastoni GL YKOS Alain

GONGORA VENEGAS José Antonio

Ministère de la Culture, Paris, F Lab. Did. de Scienze, Roma, Italie Lab. Pédag. Sciences, Louvaill, BelgiqlJe LDES, Univ. de Genèv", Suisse

Lycée V:1UCCf?5S0n, Grcnohlc,r

INRP, Paris, E"

Univ. de Louvain, Belgique

Illst. des Sciences, Univ. de Liège, Belgique Lycée Pierre Bayen, Châlons sh1arne, E" CNDP, Montrouge, E"

ENM, Bourg en Bresse, F

Collège H. Dunr1nt, Gf>f1r-v(', Slli!'>!i~ Ch. Savosa, Sruola Media, Rome, Italie Dpt Educ. Vulgar. Agric., Rehovot, Israël Collège Condorcet, Paris, E"

Redorat, Dijon, E"

Ecole normale, Bourg en Bresse, F

Boutique de Sciellce, """rseille, E" Lycée F. Villon, Paris, F CES P. Valdo!., Vaux en Velin, E" ENS, Saint-Cloud, E"

Centre formation IDEN, Paris, F

Ecole normale mixte, Grenoble, F

Ecole normale mixte, Grenoble, E" Unlv. Paul Sabatier, Toulouse, E" INSA, Toulouse, E"

Univ. Paris X, Nanterre, E" CNDP, Montrouge, F

Lycée M. de Flandre, Gondecourt, E" Centre de lormat. des lET, Cachan, E" Univ. Paris VIII, E"

CHU H. Mondor, INSERM, Créteil, E"

LDES, Univ. de Genève, Univ. de Buenos Aires MAE"PEN, Lyon, E"

Centre européen Educ. Montdauphin, F Ministère Educ. Mexique

Collège C. Foucault, Lyon, E"

Séminaire Phy-chimie, Neuchâtel, Suisse ANST, Paris, F

Ecole G. de Bouillon, Clermont-Ferrand, F "Petits débrouillards", Paris, E"

Ecole Jean Piaget, Chêne Bougère, Suisse ICE Univ. Valencia, Espagne

CEPEC, Lyon, E" Univ. Paris VII, F

Collège Mondetour, Orsay, F ENS Saint-Cloud, F

Univ. de Genève, Suisse INEP, Marly-le-Roi. E"

Scuola Eleme ItPomponazzo", t--lantova, (talie

Univ. Bordea,,,} E"

Mairie de Sévllie. Espagne.

(10)

GOUBE Anne GOUDET Pierre GOY Gérald GREGOIRE Jocelyne GUERIN Pierre GUESNE Edlt.h GUlL LE Maryse GUILLON Alain GUION Marie-Christ.ine GUYON Jeanine HAMROUCHE Arahlm HENAO MarUne HERMAN-MAURICE Nicole HOST Vict.or

HUBERT VAN BLYE Ninla HUI Joëlle HUSSON"CHARLET Jean-Claude HUY"'lEN Anne-Marie JACOB Henriette JACOBI Daniel JANIAUD Paul JAYLE Régine

JIMENEZ ALEIXANDRE M.Plla JOANNISSE Robert

JOHSUA Samuel JOLIVEL Jean-Yves JONNAERT Philippe JOUMARD Danièle JOUR NEAUX Roger KOLIOPOULOS Dlmitris KRAKOWSKI Annette KUNZI Josette KUSTERl'-lANN Luisa LA TORRE Dolorès LABONTE Thérèse LAI Sébastlana LAIGNEAU Monique LANGUIN-VILLA Elise LA POIX François LAPERE Alain LAPERE Chris,tiane LA RIVEE Serge LASSARAT Michel LAURENT Sabine LEBARON Marcel LECOQ Catherine LEFEVRE Richard LEFR ANCOIS Josellne LEPRE Anna

LESTRADE Anne-Marie LEVY-LEBLOND Jean-Marc LHOMME Robert.

LILLO BEVIA José LOMBARD Chant. .. 1 LO"'lBARDO Antonio

Collège St Quentin, La Verpillière, F INRAP, Dijon, F

Observatoire de Genève, LDES, Genève, Suisse INRP, Paris, F

BT freinet., Paris, F LlRESPT, P,lris, F CNDP, Mont.rouge, f

Lycée G. de Nerval, Luzarches, f Univ. Paris VIl, f

Lycée H. Martin, St QLlenUn, F Ministère Educ. Nat. Alger, Algérie Revue Reflet, Paris, F

Lycée RooseveH, Reirn5, F'

Président. APDRS, Paris, F Univ. de Genève, Suisse CNRS, Formation, Ivry, F

LEP de Cluses et LDES Unlv. de Genève Univ. Louvain, Belgique

Collège Calvin, Genève, Suisse INPSA, Dijon, F

SNCS-FEN, Paris, F

Collège P. Valdot., Vaux en Velin, F Inst. Castelao, Pontevedra, Espagne Univ. de Genève, EPSE, Genève, Suisse Fac. de Lurniny, f

DDEC, Rennes, f

Fac. de psychopédagogie, Mons, Belgique Collège expérimental, Villeneuve, F ENS Saint-Cloud, F

Ministère de l'Educ. Grèce Lycée C. Monet, Paris, F Unité d'accueil d'urgence, Suisse Labo. Did. Scienze InsUt. Rome, Italie Ministère Educ. directe, Québec, Canada Cagliari, Italie

Ministère de la Culture, Paris, F Collège Condorcet, Paris, F

Dpt d'écologie du Muséeurn , Paris, F Univ. Paris sud, Orsay, F

CNEFASES, F

Ecole psych.éduc. Montréal, Canada LT!'lP, Vincennes, F

Collège A. France, Marseille, F CNES, Paris, F

Lycée Corneille, Rouen, F GERP Univ. Sabatier, Toulouse, f Ecole maternelle Renaudot., Poitiers, F Lab. dld. piaz Aldorno, Roma, Italie Lycée Jean Zay, Orléans, F Univ. de Nice, F

Bureau échanges ling.ppd., Marrakech, Maroc Univ. dei Prof. de EGB, Pont.evpdra, Esp ..gne

Anglp.t.errp. ~ftJsée

Facolta di !'l .. gistera, Siena, It.alie

(11)

LOUETTE Véronl'Iue HA8ILL.E Alberl H AGISTRELLI Alessandra HAILLEUX Philippe H AITTE Bernard HALOISEL Arielle HARAZZANI Jean-Louis HARCHAND Hélène !"IARIEN Walther HARTHAL.ER Frédéric HARTIN Christiane HARTINAND Jean-Louis HARTINEZ GELDHO Angel HARUCCI Giuseppe HARZER Josiane HATTHEY Harinelle HAYER Hichela H AZZASCHI Jean

HEDRANO CABRERI Federico HENCIERE Nadine

l'1EUNIER Claudine MEURGUES Geneviève l'UCHAUD-BONNET Jacques MILLOT Jacques

HON lOT Henri MONT ANI Elisa MOSCA Silvana MOSCONI Bernard NIDEGGER ChrisUan NIVOU NOCCE Grazia NOEL Dominique NON NON Pierre NOULARD Paule NSUMBU-NLAMBU Daniel OBERLIN Anne

OLIVIER Alain

PADIAL MARIN Concha PAQUIER Janine PARRAT DAYAN Silvia PELLET Andrée PENOT Jean-Pierre PEREIRA Harlana PETILLOT Hichel PEVERELLI Jean-Louis PEZELLA VARCiASI Haria PHILIPPE Gérard PILOT Alain PIRSON Pierre PISANI Camille POCHON Jacqueline PONTECORVO Clotilde

Lab. P~dag.Science" Lnuv.,ln, Belgique Unlv. de Louvain, 8 .. 1"11'1''''

L1GEO, Roma, Ilalle ULB, Bruxelles, Belgique Assoc. ALIAS, Lille, F' Lycée Berlioz, Vincennes, F CNDP, F

Uflité Ens. fh'che'rdH' SriencP!i, Villeurbanne, F UIA, Wilrijk, Belgique

Ecole d'In~éniellrs,Rif?flne, Suisse

Ecole Sup. Enseig. Infiron., Lausanne, Suisse LIRESPT, Univ. Paris VII, F'

AVDA. Ciudad de Chiva, Sevilla, Espagne Ufficio studi e prograrnrna, Roma, Italie Cycle orient., Versoix, Suis5e

Univ. Neuchât.el, Suisse CDE, Italie

DpI Physique, INSA, Toulouse, F Sevilla, Espagne

CNRS-formal.ion, Ivry, F' Collège Delacroix, Draveil, F'

Muséellm, Paris, F

Univ. Provence, F INRP, F

UER Did. Disc ipline, Paris, F' Scuola Media Leonardi, Roma, Italie IRRSAE Plemonle, Italie

DiparUmento di bibl. Pavia, Ilalie

LDES, Univ. G€nève, Suisse

Ecole Jean Piaget, Chêne Bougeries, Suisse Italie

LDES, Univ. de Genève, Suisse Univ. de Québec, Canada Fac. Biologie, Namur, Belgique Univ. de Genrve, Suisse el LN. Zalre

t-1usée d'histoire flat., Fribourg, Suisse

SNETAP, Paris, F Sevilla, Espagne ESEI, Lausanne, Suisse EPSE, Genève, Suisse Univ. de Provence, f

CNES, Toulouse, F Lisboa, Porlugal

Lycée polyv'llent, Semur en Auxois, F' Sce Presse de l'LJniVf~rsité,Genève, Suisse Pro. Agil St.udi di Roma, Italie

Collège, Mions, F' Lycée G. F"avre, Paris, F

F'aclultés ND de la Paix, Namur, Belgique Musée de Villette, F

DIXIT - MRT, Paris, F Univ. di Roma, Italie

(12)

PonCHET Marlse PORLAN ARIZA Rafaël PRIVAT Marinette PROVERBIO Edoardo PHOVOST Sylvie RAICHVARG RAMBOUR Sylvie RASPI Giorgio RA YNAUD Jeanne-Marie REICH Helmut REICHENBACH Willy RICHE Nicole RIGAUX Claude RIVASI Michèle RIZZI Aruno ROLETTO Ezio RONCIN Maltena ROSSI Pasquale RUMEBE Gérard RUMPF Francis SAGE-VANIER Bernard SAINT DREUX Anne SALIN Catherine

SAN VALERO Concepcion SARRAZIN Paule SAUVAGEOT Marie SCHAER Jean-Pierre SCHEIDECKER Myriam SCHMIDT Michel-Ange SCHNEEBERGER Patricia SEIMPERE Philippe SEMINEL Agnès SERE l'iarie-Geneviève SERF ASS Anne SERAI Jean-Pierre SIERES Jaime SIMEONE Letizia SIMEONE Roberta SINGER Danco SOUCHON Christian STARKE-MAVLE Irena STEWART John STRUSBERG Sylvia TEULADE Mieheline TEXIER Alain THERET Catherine THIRY Françoise THOLOME Jeanne THOREL Peire TIBERGHIEN Andrée TINCHANT Anne TONUCCI Francesco TORDJMAN Nathalie TOUSSAINT Ja(-qlJes TRELLU Jean-Louis

Dpt de did. des Sciences, Sevilla,Espagne Ecole de culture générale, Genève, Suisse Cagliari, Il a lie

Lycée technique F. Buisson, Elbeuf, F Ecole Normale Livry-Gargan, F Ecole Normale, Antony, F Dpt dl Chlmiea e Ind. Pisa, Italie Collège Jean Perrin, Kremlin Bicêtre, F Padagog. Inst. der Vnlv. Fribourg, Suisse Centre des Forges,

OPE, Unlv. Paris VI, F

CNDP, Montrouge To'lé Univ. de Québec Ecole Normale de Valence, ~

Istltuto Matematica, Roma, Italie ENS Saint- Cloud, Univ. de Turin, Italie Lycée F. Villon, Paris, F

Istltuo Prof. Le di Stato, Italie Palais de la Découverte, Paris, F DIXIT, Paris, F

LEP, Cluses, F CNAP, Paris, F

Etudes pédagogiques, Genève, Suisse I.B. Fuente de San Luis, Espagne Collège, Pierrelatte, F

Collège, Marsannay la Côte, F LDES, Un Iv. de Genève, Suisse Labo. Chimie, Unlv. de Nice, F Editions Neuchâtel, Suisse

Ecole Normale, Château Bouvran, F CAES, CNRS, Paris, F

CAES, CNRS, Paris, F LlRESP, Univ. Paris VII, F EN Ris-Orangis, F EN BatignoJles, Paris, F

Escuela de prof. de EGB, Valencia, Espagne Univ. Rome, Italie

Unlv. Rome, Italie

Prouveditorato, UFF Stud. Roma, Italie UER Did. Unlv. Paris VII, Paris, F LDES, Univ. de Genève, Su Isse CETSAP, Paris, F

Univ. de Rome, Italie Ecole normale, Antony, F CNDP, Montrouge, F

Lycée J.B. Say, Paris, F Fac. de LumillY, F CCST, Grenoble, F

LlRESPT, Univ. Paris VII, Paris, F IUT Tours, F

Ist. Psicologia, CNR, Rome, Italie

Maison de la nat urE:', Boutop,nr, F

Ecoh" f1orrn"lr.- 011L..nin"t, Orl~i-1lls,F CES Louis-Lumière, Harly-le-Roi, F

(13)

TSCHOUMY Jacques TURBIE Françoise VAN DE PITTE Pierre VAN STEENE Georges VATRE Fr"nçoise VERDETTI J"an VESLIN Jean

VIGLIETTA Maria Luis VILAIN Claude VILLEGAS Maria VINGLER Danièle VIOVY Roger

VUILLEUMIER Bernard IAIEIL BAR AIS Annick IAIER~lUSHenri IAIOJYLAC Dominique ZANA Brigitte ZERIAIETZ Agnès ZIMMERMANN Marie-Louise ZIMMERMANN Jean-Luc ZVCCARELLI -TONI Maria

IRDP, NeuchiHel, Suisse Collège Condorcet, Paris, F

ULB Serviee did. Expe. Bruxelles, Belgique ULB Servie" did. Exp"., fJruxelles, Belgique Serve Sant, J('IJnf'5~(',Gpnèvp, Suisse LE l'las Gami , Vif, F

Collège VjJleneuVf", Grf'noble, F

IRRSAE, Pi"mollto, nalie

Labo frnmtJJlo. UflÎV. Curie, Pclris, F

Ministère Education, Venezuela DRJSL, B"sançon, F

ENS, Sainl-Cloud, F LDES, Univ. Genèv€, Suisse Univ. Paris VIII, F

Uolv. CPU;'Vfl, S"i~:,f" F

Cité des Sciences et de l'Industrie, Paris, F CNDP, l'Iontrouge, F

LDr,.~, Vniv. Genève, Suisse LDES, Univ. Genève, Suisse Ron)(~,llrilif'

(14)

TABLE DES HATIERES

19 PRESENTATION DES JOURNEES

19 Quelle éducation scientifique pour le quotidien ? A. GIORDAN 35 L'école et les savoirs quotidiena : Quels repères nous

fournissent les expériences des dernières décades ••.•.••.••• V. HOST 51 Quelques questions

a

remporter chez soi •••••.•.•.••.••...•.• J.L. MARTlNAND 57 Intervention du Ministère de la Recherche et de la Technologie

Délégation

a

l'Information,

a

la Communicstion et

a

la Culture

Scientifique et Technique (DlXIT) J. POCHON

63 Demandes sociales et politiques, culturelles, scientifiques et

techniques J. P. DALBERA

69 SEANCES PLENIERES 1 et Il

69 LES SAVOIRS SCIENTIFIQUES FACE A LA VIE QUOTIDIENNE R. VlOVY

75 Lamobilisation des connaissances scientifiques scolaires C. SOUCHON 83 SIDA - Sciences et informstions ••.••••••.•••.•••.•••••.•••.• C. VILAIN 91

97

103

109

Les connaissances alimentaires

a

l'école Boutiques de sciences et demande sociale

Science. manchette de journal, grand public •••••.•.•••••••.•

SEANCE PLENIERE III

H.F. FAVE-BONNET M. BENARROCHE J.J. DUPIN L. PEVERELLI

109 ECOLE. CULWRE ET VIE QUOTIDIENNE J . P. ASTOLFl

115 Races et racisme : quoi dire ? A. LANGANEY

N.H. VAN BLYENBURGH 121 Les états de la matière: du vécu à la physique •.• et retour M. HEHEUT

M.G. SERE A. TlBERGHIEN 131 Pensée scientifique et vie quotidienne: si on posait la

questionà l'enseignement de l'histoire? •.•••.•.•••••..•••• H. MONlOT

(15)
(16)

143 ATELIERS ET COMMUNICATIONS

145 EDUCATION A LA SANTE

147 •Educationà la santé et vie quotidienne C. DE BUEGER

V. LOUETTE

157 •Nutrition: Mange ta soupe! Elle te fera grandir! R. GAGLIARDI

M. PRIVAT

163 •L'Education pour la santé1'1 l'écolen~rmal;;.Pourquoi et

169 175 183 187 193 comment ? .

• Pensée scientifique et santé : du producteur au consommateur ..

• Possibilités didactiques de l'Education pour la santé .

• L'atelier de santé à l'école normale ..

• A la rencontre de l'évidence ..

• Les conceptions sur la reproduction et l'hérédité: une étude

chez des élèves d'une école romaine ..

J. SIERES F. FRIEMEL J. SIERES J.ZABALA J. SIERES M. FORTUNY F. VATRE G. NOCE S. STRUSBERG

201 •L'éducation nutritionnelle des enfants: un écho1'1celle des

parents ? M. PRIVAT

209 . L'insuline est nécessaire pour diminuer le sang épais!

La digestion telle que se la représentent des élèves

de 15à 16 ans M. MENDEZ de GAGLIARDI

A. M. CANAY de MENDEZ R. GAGLIARDI

• Objets et phénomènes dans l'environnement quotidien ..

215 OBJETS ET PHENOMENES 217 J. CHABAL G.GOY G. MARUCCI 233 241 241 251 255 2& 1 273 279 285 291 303 309 317

• Eh ! Les trics! - une Initiation scientifique dès l'école

maternelle .

· L'éveil technologiqueà l'école maternelle .

· Le ciel, ouvert à tous .

• Modèles astrophysiques: sciences et vie quotidienne ...

• Modèles scientifiques et vie pratique - un exemple: un modèle de la formation des images par l'appareil photographique, au niveau

du collège .

o Le laboratoire naturel - L'enseignement des sciences au niveau de la scolarité obligatoire: défauts et dangers de la situation

act.uelle .

· Que veut dire eKactement Je terme: culture informatique? . · Manipulations de chimie: "Recettes de cuisine" ou formation

à la vie quotJdlenne .

• Cognition des questions sismiques en italie et protection civile ...

• Comment les entraîneurs de haut niveau de tennis justifient leurs

conseils par des explications àcaractère scientifique: extrait

d'une enquête auprès des entraîneurs et conseillers techniques

nationaux .

• Cuisine à l'énergie solaire ...

• La science en coinçant la bulle ..

• La chimie au supermarché ..

15

A. GIORDAN J. LEFRANCOIS J. CHAPPELET J.F. BOPP E. GUESNE G.GOY P. BRETON A. MABILLE R. ANTIMIANI L. I<USTERMANN A. DUREY F. MARTHALER M. RONCIN R. VIOVY

(17)

323 EDUCATION RELATIVE A L'ENVIRONNEMENT 325 333 335 337 339 343 347 349 353 355 363 369

Problèmes de l'environnement et responsabllllé du système

solaIre ..

Annexes:

L'éducallon sclenllflque, la vie quolldlenne et l'environnement ... La part sc lentlflque dans les débats sur les problèmes "remembre-ment-bocage" 10 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •

Quelques notes sur les problèmes de société et d'environnement ... Connaissances sur· la foresterie données dans l'enseignement

secondaire d'après les manuels en usage .

Sujets de réflexion pour l'éducation environnemenlaie .. Les enseignants et l'Insertion dans la vie quolldienne pour

l'ensei-gnement de l'environnement lOlO'

Les rapports du public avec l'environnement scientifique . Bibliographie concernant l'éducallon)li l'envIronnement .. Une stratégie didactique de rénovation et dynamisation: InteractIon

~cole-envl[onnement .

Etude transdlsclpllnalre "qualité de la vie, qualité de la ville" .. Educallon et environnement, école et communauté ..

A. KRAKOWSKI C. SOUCHON I.STARKE-MAULE J.P. RAfrlN r. LAPOIX E.r. DEBAZAC C. SOUCHON A. MALOISEL J.P. TRILLET C. SOUCHON C. PADIAL J.A. GONGORA r. MEDRANO r. LAPOIX S. GARDEL!

375 DISCOURS QUOTIDIEN ET DISCOURS SCIENTlrlQUE 377

383

389 395 401

• Derrière les mains, les têtes ...

• Le sens des mots .

• Du discours technique au discours quolldlen : le discours

e.pllcatlf , .

• Dans le texle de physique, quel po ni e.lste-t-II entre le domaine de la connaissance sclenllflque et celui de la vie quolldlenne ?

• La fièvre expliquée)li un jeune public ..

A. GUILLON N. RICHE A. GIORDAN 1.STARKE B. VUILLEUMIER H. CHARDIN C. VILAIN M. HATTHEY M.L. VIGLIETTA D. JACOBI 409 SCIENCES ET MECANISMES DE COMPREHENSION

411 421 427 435 443 451 459

· Boire, manger, dormir Des conceptions des apprenantsà leurs

utilisations didactiques ..

• Comment on volt l'espace quand on est un enfant qui a les pieds

sur terre ..

• Persistance des lhéories ou décalage entre expérience scientifique

et expérience quotidienne ? .

• Des croyances el des connaissances ..

• Enlre la science el les mentalités, la cognition .. • La technologie employée dans la vie quolldienne influence-t-elle

les conceptions spontanées des étudiants? ..

• Une épreuve e.p~rlmentalesur la relallon structure-fonction: la construcllon d'un animal Inventé, capabie de ..

16

A. GIORDAN G. DE VECCHI C. PONTECORVO R. STILL! H. WERMUS S. LA RiVEE M. MAYER V. CONSOL! r.TONUCCI

(18)

467 STRUCTURES DE MEDIATION 469 475 481 487 491 495 501 509

Les films pour relier le vécu quotidien aux sciences et aux

techniques ..

· L'expérience des boutiques de sciences en France . • Culture scientifique et technique et grand public (formation à la

médiation scientifique) ..

• Compte rendu de recherche: quatre ans d'expérience en "salles de

découverte Informatique" .

• Le rôle des musées scientifiques britanniques .. • Le festival de "Industrie et de la technologie La Villette

-octobre 1985, Janvier 1986 .

• Culture scientifique et technique - C.S.T. - culture vivante ..

· L'opération"Passeport pour la recherche" ..

J. BOSC A. ZERMETZ J. STEWART A. GLYKOS G. GAUTIER C.LOMBARD M. LAIGNEAU J.POCHON F. RUMPF J.POCHON 513 SCIENCES ET SOCIETE 515 521 531 537

La vie quotidienne contre la pensée scientifique . L'opinion des élèves de seconde sur l'enseignement des sc lences naturelles au collège, dans ses rapports à la vie quotidienne .. · "Golem, Frankestein et Cie: les fantasmes sur la science doivent

entrer àl'école" .

· "Ecrasons l'infarne'', Pensée scJentlflque et intolérance ..

D. GIL-PEREZ C. FURIO-KAZ A. KRAKOWSKI R. GAGLIARDI B. VUILLEUMIER 1. STARKE-MAULE 543 • Quelques problèmes à propos de la vulgarisation de la science .

M. MENDEZ DE GAGLIARDI 551 Education scientifique et développement du Jugement religieux:

dissonance ou harmonie1 K.H. REICH

A. BUCHER 557 • L'éducation scientifique comme Intermédiaire entre la pensée

scientifique et la vie de tous les Jours: un rôle controversable

17

(19)

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

(20)

PRËSENTATION DES JOURNËES

QUELLE EDUCATION SCIENTIFIQUE POUR LE QUOTIDIEN 7

André

GIORDAN

LDES

Université de Genève

(21)

1 - Une culture pour le quotidien.

Mon intention n'est pas, pour introduire ces R~mes Journ~esInternationales sur l'Education Scientifique , de disserter sur la nature du quotidien -ou de la quoti-dienneté dans ses rapports avec la pensée et plus particulinrement la pensée scien-lifique. laissons cela aux philosophes, c'est devenu un sujet à la mode et c'est

tr~s bien ainsi.

Mes propos seront plus pragmatiques: la vie quotidienne chanqe, on n'arrête pas de s'en apercevoir. Ce changement est dO en grande partie à l'impact du consortium sciences-technique-industrie.

D~s lors, quels savoirs -nouveaux ou reformulés- sont aujourd'hui nécessaires à cha-que individu -individuellement et socialement- pour Q~rercette vie quotidienne dans ses multiples aspects. Comment faciliter une appropriation de ces savoirs pour un larqe public, et surtout comment permettre que ces savoirs une fois acquis -en suppo-sant que cela soit possible- soient opératoires dans la vie de tous les jours. (1) Voilà quel pourrait être un cadre schématique pour des débats sur un tel sujet d' actuali té.

Car que constate-t-on ?

u ...

...

ua AC .• U t l .

....

Il'.''' &.(1 ... CI.III 1"1'1.

..

...

AU'" CI ...

'"

Ill., .. A.I .. •• 'c.. . f U... "II. ClIC

...

.n...

11.'10' CUII HIC O"M. ..

.... c, .. (lUI

.

'.'

.

...

....e.

CliC"" ... 110

.

....

...

,. c...

.

...

"JUA •.. c••• ,....

...

a." .. c... "1 ...

...

" ' " ... 11 ... Cil"'...

....

, ,

...

• n C.I"...

•....

l'fi... at•• C...

.

,

...

' .•."'111I... ••'1.'.... t • •n ...t .. ou...

...

o.••.. c...

...

C.01l"... • '.ca ,... t u .. c... lA. . .

...

c.ele. ..

...

.

.

...

c.•• . , • • • • 0

.

...

C.IA .. un ..

.,

..

CIIII C.I, ••••

...

..u.

e ••.•• c.•••lte. UA.s ... l''CIA.

cn...

...

. IC'., ..

c.I.. ... C " '...

...

...

Cll .. c...

.,.,.

'.'c.

cu....,··· c.u ...

...

. Ir' .... Cll. . . r CU.•..

...

• _UIII

,

.

.

...

....

,

.

.

c .... Il.'''''•. '••Sn• • '.'CII"

C"lIIllT

....

IICt ..

CH.'''''' •• IU .. ,...,...

CI.C ...

.

• r.c.I •...

..

,. Ill . . . u ... c '·'S 'UltI c.'·'G . .c.... , ••• e

...

..1... 1Il1 .. CUI. • nu

....

Ctu...

.,

.•..

' l ' L CU'"..

..

.1.1 . ""'" ou

...

,

..

...

'C'C

...

l t . . . eOM.18t1 '"'

...

, U ·

les connaissances scientifico-techniques croissent de façon exponentielle, et dans le même temps se spécialisent, se fraction-nent.

Constamment, de nouveaux produits issus de l'évolution de ces connaissances apparaissent sur le marché, des anciens se diversifient et le développement de nouveaux secteurs va accé-lérer le ph~nomène : télématique, robotique,

q~nie Qénétique.

Par les médias, le puhIic est amené à se con-tronter journellement. à des faits scienti fiques, parfois utilisés comme q"rants d'une informa-tion objecti ve.

(1) Ces deux derniers aspects sembl,mt, d'après les recherches que nous avons faites, très intimement liés.

(22)

S'il est absurde de prétendre rapporter tout nouveau produit, tout nouveau savoir à la connaissance scientifique, on ne peut nier l'importance de la science jusque dans nos actes les plus quotidiens.

Parfois, cette relation pensée scientifique-vie quotidienne se passe bien (ou relative-ment bien). Pour prendre des exemples, c'est le cas du d~coupaqe du temps qui orchestre nos activités: aujourd'hui, il nous semble évident. Il est vrai qu'il a fallu plus de trois mille ans pour faire ce subtil mélanqe entre la science babylonienne, les impéra-tifs du chemin de fer et les vibrations du quartz des montres actuelles.

C'est le cas de l'industrialisation de la cuisine et de nos façons de manger: 70 ~ des produits consommés, même s'ils sont aQréablement présent~s par un chef, sortent d'usines contrôlés par des procédés de fabrication méthodiques. (1)

(1) Nos remerciements au passage à l'ensemble du personnel du Centre J. Franco, pour leur accueil et lèur dévouement pour ces journées depuis sept ans.

(23)

Mais souvent, le développement du savoir scienti fico-technique nous laisse désarmé en tant qu'individu face au pouvoir de l'expert -que celui-ci soit le réparateur de té-lévision ou le médecin/ dépossédé en tant que citoyen des pouvoirs de décision et du li-bre arbitre : par exemple face aux chatnes énerqétiques.

A ces deux points, un troisième est intimement lié : comment éviter que se développe le décalage entre la science et le vécu quotidien. Et cela d'autant plus que notre contex-te est celui d'un monde en crise, où exiscontex-te une très qrande confusion dans lea esprits l'omniprésence des techniques dans tous les domaines de la vie quotidienne rend ces dernières respu,,~tlblesdes divera aspecta de la crise •

.

INDUSTRÜ;:

Il

POLLUTioN

ROBOT::-

CHO

liAGE

PiLLULL~

l'enjeu est donc de savoir si le développement des connaissances scientifiques et tech-niques va continuer de participer 11 l'état de crise et même de l' "'1qraver ou si au con-traire, il sera possible d'en faire Un facteur de résolution réelle 11 ~f'" dl""rs nivcnux.

En d'autres termes, il nous est aujourd'hui nécessaire de dMïnir IIne culln .. e srientifiro-industrielle qui ne soit pa'l une culture de simple consommation, avec tous les risques

que cela comporte mais qui permette Une maUrise 11 la fois inrlividuelle et sociale des problèmes. Toutefois, cette nouvelle culture doit s'inscrire dans une transformation culturelle plus qlobale, car ce serait une illusion encore plus rlanqereuse de croire que la pensée scient! fi'lue, même renouvelée, puisse 11 elle seule résoudre par un coup de baquette maqique la crise actuelle.

(24)

Rien sOr, je ne saurai développer dans cette pects. Aussi, je me limiterai à n'en évoquer Leur non pas un fil rouqe mais une torsade

introduction aux Journées ces divers

8S-que 8S-quel8S-ques uns en prenant comme conduc-rouqe : l'A.D.N.

rhoisir l'ADN pPllt. Hurprf'udrr, flUtlrtallt IJULIS

l" VHronR, l' AIlN et d'un" mBnH,r.. pllls

q"np-r~t['t ln rJr;npt..iqIIP, sont all COPUf d'un

f'lls('m-hlp flp I1l)(tiril':ll i'HW; dtl qllot idif"fl. Pm' PXI'lIIplr.

If"R tonmtpr, sont le rPflultrlt dr mnnipulnt ion!)

qrnf'ti'lup" dh/prs ....s. illw,trr.."

rH'"

,,l'tLp [>110-tn qui ?l rl1f' !u'lllr p~,t rr~\I"'ntl'i('f'(t'tlJI

('r'f-tnifl ftofllhrl' dp rplatiOll~j flctlJr'11f'!l

!-wir'IIC'f'-(:rflnrl pllbl k.

Les espoirs placés dans l'ADN ont pris tellement d'importance que nos grands penseurs qui ont l'oreille de nos qouvernants vont jusqu'à écrire"le principe unificateur eat

(>elu,: du pr'ogramme génét':que"

et d'en tirer la conséquence culturelle suivante: "I.e dpux T'I.U8 deu:r: égal..e quatre, ,,'pst quP unité et d1:versUé des êtres t.'Ù'ant8 pro('èdent d'un ",ême mé",'m:sme, I.e mode de r'ép/.i('ation des molér'ul.es de DNA (cel.a fait m,:eux qu'ADN), dont ('ha"un de nous est une pntenUaUté r'éal.isée"

Suit un texte invraisemblable où tous les problèmes sont résolus par l'ADN et oÙ l'ADN doit devenir le centre de la culture scientifique contemporaine et cela ••• dès l'école

primaire.

Certains, sans complexe, ont déjà fait le saut comme l'illustrent ces paqes de livres de vulqarisation.

ADN pour "débutant"

(25)

l·A$S'_' DESPRaTt...s

1..-, ''''' 1J.~•.\1....1" ,.,••

r..'J· OOIIfb'k1f"r..,,"'oi,....,.

.... r,..".,,...,.tkl'l"AIfS._jo rJa.... ...wARN""""",,,.II,..ortf' ri· /ft.Ir ....u . . . ,AI'.\'.*,..;1Ir ""~·_""''''''I_.J ....Irn· ... r...

,.."'_I.

. .".",..", m,

"'·"""'.,..1'....

. . . .,..~,..,. . YIA-.Jrj L.."" 11--.1. ".,.~n_'" '''IUII...,...." ~ _, ... .... ,. ,·_-'lrr,. _ fl""'r..r C'rffr . , . . . .-"ru;",'.H"YflI..., ... A.,Y. "M " , . . . .Irl .., ....,...'" .,..,..-..,.~... .wlwfftf••

""'.u

,.. _ ~._.r,..6.IttwJ." ~ --'i~.-Ia..-._.oril"", Ir, AIN • tnMIrn ..A•.V-4'U _ ..

...,~_ ." _;.-.. ioIr '~I

,.,.". ,...,A.N·

~

,J, "

ry~.,...

r""

,.

~,.

...

.-

...

v.,. "•.

'V• . ,m-"Pt.fIiahIrl ...y-l ..,Ir _.11' •. ..~ " ~A •.'·· ,"""" .. n-.".hP"-'lit.' , ,...~... ... ' - .._MN~,tif ,...,-..., ft»~f'l lr ....tII_ '''' ... _ . " . . 1- "",-",

_.IMI

. . . ,... . . . ,.••. c,.,.,..."",.p . . . .,&, , . . . ~~tf*.,.,.I

*..

.

~-,..

...

_~

..

r...~'ÙltA:J"., ...

'I....

....~ r...t._~",. 1"r-r'. ....ln-rf _ '_1'1" .. 4I.a .. ..,..".Vtt _:...fIII'irWI ... ... nrr..•

.

,

...

__

-JO"

JilrlhJI . : - . 0 . .C:Ir~ru-",,, ,. . . . . .,.cCIlbtfirf. .,. ,.. .,.,n'aa.r•.~n:_ _ ... ",..,., .,.,..". N'fh, •

...

~

,-:-

..

,-..Aww.".,., _ . ... r... iIr _ _ · _ _ o\; ,flllr ...,..E. E " , rr."', , __rAIfN . ••t'II ......-..;_~(_""..

~MriIiIhr,I~"..i. . ,.Affll.

,

...

~ "~,.... •• C"doif...ri ... ,....,._ __

...

~..,"""..,...,

...

__ Itft-n I'.· ...-Art tI'..-rs ,..,."., . ...Artf ...~I'. ~"..,.

ADN pour enfant

2 - l'ADN et la r~alit~.

Avant d'aller plus avant d.ns notre r~flextonli ce aujet, je voudrais vous faire pert d'une 6valuation que noua avone feite li propoa dece sevoir. l'ADN est sujourd'huJ déjll 1 'objet d'ensei~tteu alDins d_ le secondaire st4)ériellT, pt noLJ" <""'''9

cherch6 lisavoir ce qu'il en testeit d'0p6retoire quelques ann'es apràs. Nous avons pria un publie privil'gi' 1 des .tudiants en sciences huMaines (1)

(1) Etudiant en sciences huaeines, niveau licenoe, , li 5 .ne apr~sdes études en 8~rie litt~r8ire (20 S), en 8'rie 'conomique ('0 S), en série scientifique et mathématique (50 S). Etude r'8lis~e aur 78~tudiants li l'Université de Paris V(1981), 8' .tudiants

li l'Université de Ge~ve (1984).

(26)

On const oh qu'i1 rpst. le mot, ou plutllt le son ••.

• .. et pour Qu.lQlIPs uns, son importance.

(27)

AO~ 1

l'OOOOO

~

'

,..

..~

...

J-~

\;

_

~ê)-'

(.... ,

-1 \ V ., .i,U...~t..t

.

..

-

!Ir

"

,

-,

.

-,

~ " ...~•• cf.-. J~ (Io. ...l.o .L:d

h..-t... ...( .

26

(28)

Mai~ qllP d'rrrpurr. •.• Sfln~ cornmf'ntAirp.

Allcun "tudiant. n'. unl' vision op"ratoirl' dl' l'An,,! suffisAnt .. ,mllr p~nli'1l1.. r son r61 ..

O;'1n'l la tran!>mi~r;ionrips rnrartflorr!'; h~r~ditnir~~•

•Ai, H

tw...

ka...

...ck....".

Je.

"oa.~".

0., t-...~ ,'h" ....1.''':lI L

.Ad"

J'<JtG:. (.

~t: (4,- c",.t.. ... (',,",OLe.~~\.t

la-..t... _....

~I~u'l!'

..:,..~"'- .J

t-... 0-'",

1

ib

th.

u./J..l.

..

rQA.I\t':~

0.;'

-t'Q;~

cL:...

~

cp.: ...

Iu~

~ 1~...,

...

.. ft.. •

Ct'\".J.

."-=~l' ADIJ _. ~4

/J'-..Jt., -

-~

-

·l"':~·I""l-J,..z

cL:-.<..

1~. t-V-.:t.~. ",41"" J ...~...: /~ ,u.lI..G - , -... , .. e·~... Wf.,.b. ... ~ ~.. d<â:.

.l'4

~

..

~.t~'.:

1 • <~., L:<,v...:. a-J,... ll...~lî"'-

.

.t. nb~ l'"'~I .10 e.".'...l.1 ~r..., ,.lL

f..'

10 1:';'0. ~. le.

,.IL"" ,.... ..:,

...,.1,,,,'1 ..~<~,

E):6Dt®

1 ~.~

_~ ~'~rÙQ~ ~~h:~

((Hot\.~

o.V.toM

C

oditl>

«Jl

li.

tid.t..

(~ (u..."'C)~

J

.

~(U.I., \o-\."'U.

o\.t.

~lLb.JL.

ç)'

't-lOlid.L, .

C",la nour, conduit fi plusi ..ur9 convnentair",s:

Il P",ut-t!trp "'st-il util", que l',,,ns'''iqn..mt'nt • la vulllarisation fass",nt partaQf'r 1"'9 savoirs I",s plus adu.. ls, ",.is alors un "'ini"'"", dP rlH)l'~ion sur la c"",",unication d", ce mfSRS8Qfl ~st pncore npcf'ssRirf' si l'on souhaitp qu'il JlR~~~.

ll's scientifillues ne sont par, spontan""'..nt dPs profpssionnp\s dl' la c"",,,unication

(29)

pt Url rprtain nomhrf'> de rt"'('hf>rch,..~ dirfacliqlJf"tq ro."mf"nrfl ~ "'f'ttr'" l"n ~vidr'nrp QUflo)qlJPR

pMm>Nres fi rrenrlre en comrte : Il S'AQit Alors rl'un \~rilAhletrnvail rl... transposi-tion fi r~nlis... r avec rlps contraintes ororrp".

2) A-t-on uniquement besoin rlAns la vip quotirlipnn... rlp ce snl'oir ?

Dnnq les 9/10 pmp~ des cn9, n'pst-cP. pan un martpAu riq(lf"'Uf POUf ~rrfl!"if'r unp mouche? Quand on A un.. qrirp" par p,pmplp. a-t-on toujours besoin rlf' r ..monter fi la transcrip-t ion rlp l'ADN viral pour pouvoir SI' soiQner ? OP m/'mp. Quanrl on Al'prpml Ilmarcher. doit-on arprenrlre rl'abord quI' la tprrp nous poussp, ou connnitre ln th~orl... rela!ivi"tp pOUf savoir DlJ le solf"il !H'Jo ]~vr. ? ~'pst-on pas E"n tr<1in dr faire la ml\fnr prreUf QUf" cpllp des mnthématiQue" morlernes ?

les r ..marquabl ..s découvprtes d.. cps d.. rnières anné... s nf' rloivpnt pRS nous cacher quI' rl'autres rlécouvprtps, toutps aussi rpmBrquahlps, ont ~té errpetlJf<es AV!"'C d'autrps mod~­ lps, d'autrps niveaux d'e,plication (niveau cpIlulaire. niveAU indivirlupl. niveau éco-système) et quI' ces niveau" peuvent toujours servir rlAns la communicAtion.

Certes, on apprenrl beaucoup pn structurant, mais on y nerd Almni quelque chose, et en part iculier b.. aucoup rle questions pratiqu.. s ne trouvpnt pltm leur plac.. dAns un morlèlp aussi bipn structuré.

3) I/oulolr réduire l' enseIQn..ment, la vulQarlsation mAI" au"si la form.. tion des pnsei-qnants. des médiatpurs. 11 un spul Aspec!, n'est-ce pas fio!"'r I!"' "Avoir? (Il

Car 1.. cont.. nu a de fortps chances dl' SP dOQmatisf'r. d~ronnect~du Quot idi!"'n qui ques-tionnp continuellempnt. lI' modèle risque d'apparaltrp commp la réalité spule pt intan-gibl!"' ml'me si elle n'pst quI' comprlsp nartiellpmpnt. Or ce n'est qu'un mod~lp : dans vinqt ans, UnI' tomatp sera toujours unI' tomate alors QUI' l'~r)'J. qUP "erA-t -il dev.. nu au juste?

~1ais il nI' faut pa" croire quI' seuIl' l'appropriation du "Rvoir snphi"tïqué PO"p un

rroblème, Si l'on prpnd dl''' savoir" plus quotidien". ('0""'1' II' df'vpnir rff' ln nourrit"rf' lors de la dIQf'stion. on con"tatp dès l'école matprnp]lp une .,érip d'nbstnr-lf's. [n voilà troi., r~pf'rtoriéq l'idép d'un l'StomRc rf'ntrRI. C'l'llf' d'un tlllAII rnnstitu~

d'une' Succf"~~ion d'OfQ:U1PS f"~tomaC', 'oif', flancrt':1s, pte ...• ("pth" rfp rlf"tl'< tUYRU'I( :

un pour les liquides, un pour les solides.

On r!"'marque que cp" obstaclps, SI' malntipnnl'nt au C'ourn de ln "rnl~r; ~". On r,cllt le"

rptrollvpr apr~s 1COUfS, 2 cours • • . . n ("ours chpl' lrs in~titlltpt!r~pn form<ltion (2).

(1) Ce rrobl~mr ne r,p posp-t-il p:ts avpC" lA "'~,"e' ACTUih~ pn nh\!"iol'''' f'~ c~,il'Tli(' avPC

cpttp volont~ con~t:lntpdp voiJloir r~rltJire ttf"n~pion(''''pnth (~,...s p"<nlicrltinns rlf' nivpau

Atomlqu" et ml'me aujourd'hui pnrtiC'ulalrp ?

(2) Synthèsf' A. r.InRf)~'J ~ pnrtir d'~tllrff'S r"Rli,,'<es nRr ~. r.rnO[).\'J. r.. rJr vrrnn,

O. NOrt, M. RO'JCrN

(30)

7 De même, si l'on interroge un public favoris4 adulte (1) -homme ou femme- sur le cycle de ls femme on constate que plus de 50~ ne cannait paa où se situent les rèqlea, ne ssit pas quellss eont les p4riodss ob l'on s des risques ou des chsnces d'svoir des enfants, ne 8sit pes non plus que c'est per convention que l'on a pris le premier jour du cycle comme 4tant le premier jour dea rèoles.

REPONSES :

1 ... aud~outC!Uc,.cle :

2 _ au .11hu du eycle :

3 en "ln de cycle :

.. 6.cheval eur2 cycles :

5 ... sur l'enser:tbl. du cyc le :

e _en d.hor. du e,c 11 1 7 ... pa. de r'pon.. : 1- LapfrlOd.del''condlt' le .It". : 1 - au début du cycte : 2 au .11leu du cycle : 3 en rtn de cycle :

oC - la cheval lur 2 cyeha :

5 - surl'.n"alble du cycl.

6 ... plll de r.lpon.. : 17 " 5

.

"

,

3!i • 1 Il 10,' , os ,. 10,'1\ 1,5 Il

.

"

23 Il en•• lananU ou Cucu'" en.el.nantl de dUciIl'U non

.c..

nt.U . sot: Sil Sil 15 " 15 " 10 " 20 Il &0 ,

15'

l " o ,

29

:1) Etude A. GIORDAN -

R.

RA81IARDf Univetsit6 de Gentv,

(31)

LE MUSÉE ÉGOïSTE

Alors à quoi ont servi les 1500 heures de sciences de bre non néqliqeable d'informations audiovisuelles? Notre ADN nous r~pond :

1111>0:~m qut~nn"ltflC'UlIl 1;1-~p."Il"'r~ '111l 1i'~k-nll."IIt"lnri'l1f""I~>n~tir

:,',;,,::

;',~I,:::;~"~"~:I,:I~-;::i:~~: Î~~~~,~l,:f.'~:

"1<_"'rl .•",i'lIalll!:t~_Ii'llIllllncllli'l"l\'illlr"1

'~"IJ'.\J,~,h'1'''"111''"«<"111dr ""Ur itrr

- A faire de la publicité

Peut-on s'étonner que l'ADN devienne une crème de beauté quand on pare l'ADN à lon-queur de journ"e rie tnute" le,-; verl"" ,

ART, ADN

ET VOLUPTÉ

- A faire de l'art ••• ou du moins de la cr iUque d'art.

Ces exemples ne sont pas uniques aujourd'hui, et les nombreuses recherches europ"enne::: et américaines (2) semblent toutes dire qu'il est difficile de faire passer beaucoup de sciences à un larqe public, du moins telles qu'elles sont aujourd'hui con~ue9à travers les modes de communication habituels.

(2) Pour plus de références sur ces études lire: A. GIORDAN - G. DE \ECCHI OY'igine du

Ravoir scientifique Delachaux - Neuchatel - 1996

(32)
(33)

En définitive, transmettre la acience comme noUa le faisons aujourd'hui, eet-ce une formation? Ne vend-on que du rêve et de l'admiration?

Merci Pasteur

"'311""'';'" II.t.iA

...

,..

..

. . . IrM, IrIl'fdl. .... " lIfrivtI.

...

-

....

...

~ .~,.,.,..,r..c-.-.1Ide.

..._.IlooUoo._

IIII111l' _ _t

lllC*_,....

-

NlU_~dln"'"

...

·~"_"~ft~ ....~

..

..,...,...

...

~..lte...-...Nt . . , . . . IIlfIt . . . rat ...,.... . . .

Q

ROQ1JE'lTE

"''''IU'''I',!

Iii .... tlcm- ...lIoteIr 4nIt~fC~ WIcI.rAMpcur~ ~

=:=.:.:::

Or.~~"""_",

...,... .

==..~-:='.: 61'*-'-...,... • ...'u.m .... "'-b~l"'fIallI"' 1Jftq1ibtl(-. ... ~.I'WIIrIt. . . .

...,M

fl!I,ffIallaf. . . .

,... .MlfIotttIrIlhfllt. ~) IIi• • • 1Nfdif

~

,..

Dlt~. . . _ ~. .,erIDlII. ... l.lI~dt...hi. . CIIII't Itpilftl;l)'lllldqle"II CIIIIlft _~. . . .

...

la .... IIfttIdfl1llttallN ... Wl_ ~·...,... ; - . 11 . . . . .' C IdhtIf . .:_1t

....

"

....

~ ~ r..1Wl1r~Mllnircbl priariIfI . . . .~drfs.. ...,...,.,.:~.rfft. ...1es_1IIIfriIut.~ ~ ~ 1a IlOllIftftll ....

...,-..11...,.

...hlplsaf!IÎ

...

...

_-L

-Pastrw.(MIftf ..1OUlJfI ... dlilit.... 1IIftkOII et •l'*nUdot • lIfo»

rIIII ....~ftIil rar.

VWI'IiattlIfw . t . .QpIbIt ~__ " ~

.

li " .

...

O'.ICIllI!Iin-.. I't.. ·Nd ..IlIdlbt 1II irt;JlOUIt'!ÎIr".""",. ":pIWlplÎlrbil.~ftIh . . t. " - . oUJ'IRS . Ittre...,." Ot~...

...

...,..

..

"...

".WIIlII_OIIIUa ...

... cn ..

'--"'-'"

...

..

- . . N'IIn"-lIU1l.'

_ _ _n. _ _

c.tonl .... ..,.... lbIrtEinnein. . . plut " "phytlNn 1IlIDdIIrfta

l..

~"itL."'''''''''''''''''''

"";111 â11'r11ft1lll ...1M.Il . .'IM.

'1ItiftftM'.Itoft.

DelliDtliw. LA D1ANtTIGUf:" ...

...,.

'-

-lUI"plidt"Mt Cft.direct U . .

1OlOI'I1"COfMIefttdt..". "' CIlMceu ve....ft.liblt"1uI ~. . . .,.

rortl;UICt'M'1""'*'"'-"'iliW~I

..".",,""Ite/ment.

O',.UlaftDtUldl . .

... ~ dII"Ne"'" b*l

OUI' .... , ..". 1iIefttLA DlAfrIITtQUI.

ItltllftilliMdt' kt"' ...

IOnl .. 1!\I.IMvte".... dl1.au.liI.dtcalMlt

tom"""', 1IOirelI'OINtClDPie-..tourd""'t Enwov.,leC:0Yp0flc,*,-",.

CfNtlill GII

...

~IfDlICtlff'OLOIM

~ ~

,.

..

Nom

"d.nw

I.eMn sensd'ahnrd 3 - Quelle éducation scientifique pour le quotidien ?

Alors la diffusion du ssvoir scientifique est-elle impossible ou comme le pensent cer-tains, une imposture ?

Nous n'irons pas si loin, mais il nous faut trouver des solutiona rBdicalea devant l'énormité des problèmes. Pour faire aVancer la question, nous voudrions déjà suggérer que lques idées.

- Nous ne pensons pas qu'il faille réduire la culture scientifique à Un seul niveau aU nom d'une modernité dont on noUs rebat les oreilles.

Le bagage des connaissances nécessaires ~ des futurs chercheurs, ~nqéniéurs, n'est pas forcément le même que celui de tout un chacun. Or lea proorammes actuels aont faits p.n principe pour les 2 ~ de futurescwIIUfiqJes. Au nom de ces "/. ~, n'ennuie-t-on p"a, nA

stérilise-t-on pas les 98~ d'autres?

(34)

Les proQrn...". scob irps sont /10 rl!l/oi r , Il!ur cOn<'ppt Ion t1PmnndP une l/o'rHBbll! r~nedon "t non pas un mnrchnndAQP f"nh" Il's dl rrflrl'Iltl's Ao".-disdplIOPs 'lui cl1torchent /10 Inscrh"

Il'ur présenc,. (ou Il'ur pOIIl/olr) par Ip proQr_. lin dflpou".lérnQl' sprAlt le bienl/f"ou, tant rl'hnbitud,.s s.. sont ncc"m"lfll's pnr IItrntl''' suer..s"jvr. Ali rours d.." no.s, RU point

QII" cprtnin. sAvoir. n'ont d" sens qtlr dAns l'poAl!inn<'",pnt.

Un c"rtain nombre dl' référents fondaml!ntn~dPmAndPrairnt ~trpmOris puisqu'il n'y a pAS d'él/idpncp POl la mntl~re. rps référpnt!l fond"",pntnll' n.. <1PvrAil'nt d'AIlI ..llrs pB8 l"trr choisis en fonction d" 1. '10Qlq".. prOIHl' Il ChA'lUP disclnlinp sdt'nttri'l"p" ",ais Aussi en fonction d'urqences e"'t'ripures c~ 'Qupls ".volr" sont uU Ips l'our comprendre son corps et d!nloQuer avl'C les e.perts l!n la ",ntl~rp?

qtll' h """oi r. sont npt'rAnt s pour

comprl'ndre Ip mili"u de vi" et Intf"rvenlr l'Ar e,,'..plf" dnns le. d"'",'s rn mAtUre d'énl'rQip?

- QUAnd on ppnse "SAvoir scienUfiqUl' et I/if" QllOUdlpn",,", nnus nr croyons pBS qu'un spul typ" dp snvoir soit surrisBnt pour PlObrasspr IR tntnlltt' drs situBtions 1 lORis plusipurs typt's !lont nécpssnires cAr chaQtIl' sHunt.lnn préspntp un AnQlp d'AIlprnchto ou un" probl~m.tiQIIl'possibles.

Il ""rait peut-être utile - d'apprpndre /10 Jnnnler l'"trl' lps nil/PRll. tIP structurBtions pour mont rl'r Qu'on ne trAite pas dPs mêmpA QtlPstlons : chAcun pst nerUn..nt pnr rapport Il "n" situation,

- d'apprl'ndrp /10 ~brouillpr dPs sitUAtions comple.l's Qui n'admettent pas UOf' !lOlutlon ou dl! soluHon i",""'diAtp,

- d'apprendre /10po"l'r dPs prohl~"'l'''car cpla pst bpaucOllP plus difficile Que dp I"s résoudrp,

- de d~l/elopDpr l'e.pérlencp quotidipnne, CAr Il" concrpt. Ip

quotidipn, ne sont pas une donnép 'videntp. Immédillb',

- de d~l/elopppr des savolr-fairp ~ommp l'psti~ation, l'appro~l­

motion, 1" repéraqe, la reconnaissAn~p,ptc •••

- de s'appuypr sur des sal/oirs prAtiql~s,Qui ne sont pas toujours dps sRvoirs naffs,

- dl! s'occllPpr dl' probl~A d'AP"II~Abllité application rlu pr inclpp, léQi tlmité dl' l'application.

(» Un cons!'nsus doit porter sur qUt"lques concl'pts structurants, CAr d'une part i l n'est pas pos9ibl!' dp multiplipr II' t"..ps scolalrp au

""''''1'

ryU,,"p QI" l 'inflntion du sRl/olr, d'autre part. tout sAl/olr de~nnd"pour ~trp aCQUis pt oll"rntoin' "" chPl'lin....pnt d'RcQui-sitions tr~s cooteu. Pol temps pour 1·~I~l/e.

(35)

Il s~rnit prut-Mr.. ~q"l..m..nt uti 1". pour cnntlnu"'r cr! in,'"nt.irr. h 1,. Pr""prL - d'pn!rninpr "P r ..ph .. r rlnns Ir flL" comol ..~.. , lnuHiol". rnntrn'iirtnir .. d'infnrmntions, - d'nppr.. ndr.. pocrr d.. s qur,,! Ions h d .." "pt<riAli"tr" nu ~ rri! IllU"r 1.. " d~bnt." pntrp sp"ciol ist ..s.

- d'hobitu.. r h r~LJtili"pr Ips sovoirs don" d.. " nctlnns nu

ri,,"

orn;"'" r.... I" Plc ....(J)

Aujourd'hui n.. p.. ut .. nQloh.. r tous res pntrr les di rr"r.. nts IirL" dp form"tion - On voit h lrav.. rs cpl" - Que l'~colr seule

asppcts. ma is qu'il feut unp compl~mpntarit~ où l 'Ilcole p.. ut jouer un rOle f~dflr"trur.

- 'lut" l ..s connal"sanCl'9 r ..quis .. s sont Inst'pnrahlps rfrs qut"stion" d" d"mnrch.. pt d'attitudp qui sont Butnnt d.. fAd~ur" limlt"nts.

pput-Mrp ml'me, ~st-c.. 1\c.. niveau 'lU", s~ sltup -si l'on vput l'Ir.. prnqnat iqu.. - 1.. nopud de la relation p~nsfl~ sci~ntifiQI.. -vie Quotidipnn.. : il ..st p..ut-Hr .. important de transfflrer la d~march.. de la rl'ch~rch.. sci~ntifiQUP 1\ '" "i .. rfp tnus 1P" jours pt non pas seulpm~nt1('" mots. c'pst-lI-dir .. :.l'lre cllrie",. critiqup ,

. sRvoi r "p09E"r dp honnfl~ QUP!lt ions"

.confrontpr sps opinions. arqumpntpr, rpchprcher l'information m'cpssair... snvoir se rppflrpr, chprch.. r ri..s soluUon" nouvpll .. s. ~tc•.•

. ou encore ••• prC1molJvoir la C'onnni!isQrlcl» commp

une flt"pe d'un.. construd ion .... thodique Qu'Il un outil adapt .. 11 un~ si tuaUon; comme

s'aQit "ans crsse dl' dflpnsser. (2)

Bipn sOr, mes propos ne doivrnt pas ~treoris comme d..s donn"ps .. t"blips. mais comme des esquisses d'hypothèsrs prototypiques 11 discuter.

Ensuite, ceHes qui seront retenues doivent l!trp corroborO<rs l'or des rpchprches sp..

ci-fiQuf!S où doivent l!tr~ Mfinis Irs .. I...ents moteurs pertinrnts mais .. Qalp.... ntl'in-tendaoce c'pst-h-dirr, I",s strat"oirs d'innovations n"cpss"irps. rAr il np suffit pas

d'avoir de'bonne~ id~ps", il rau~ pncorp )P!l "concr"tisproto

Mais cpla est un autrr problème ... d'adualltl!!

(I) Il ~st "vident que ces dlvl'rs asppets doivent l!tre Adnnt .... AU hl'r rt "li nÎ\'PAu dp

public 8UfllJP) on 9'Adrps9~ ; cpht impliQllfI' UrlP ~il1Pllr" ('onnRigsanc~rip rps rlp'rnipr~ par 1.. binis d'~turlrsdirlActlqurs adaot ..ps.

(2) Encorr faut-il qllr cps Rsr"cts soirnt ori .. r"rlll''''rnt ..n po"'ntr oor l'''colp ou Ips

mf"dia!1, qu'il~ np soi"nt nas 0"",",.&9 n;Jr rl,,~ nroorRonmp~ lin~flirpc;. (lu!'" 1" mlJS~p n~ soit pas

cor.Ç'tI commf" Llnfl \/Hrin.... un 1tt'u "rflq,,"-hn"~nnou unI" ~('ipnrp r'!ppn show.

(36)

L'ECOLE ET LES ~AVOIRSQUOTIDIENS: QUELS REPERES NOUS FOURNISSENT

LES EXPERIENCES DES DERNIERES DECADES?

(37)

le problème des rapports entre les savoIrs quotidiens et l'école présente deux aspects dIstincts mais qui se recouvrent souvent

- Comment obtenir que les savoirs appris il l'école, en particulier les savoirs scientifiques soient effectIvement transférahles i la vie quotidienne? - Dans quelle mesure et de quelle manli-re p('IIt-on construire un savoir

scien-tifique en partant des données de l'expérlf'nce qllotldiennf' et des systèmes de représentations spontanées élaborées i partIr d'elles?

la recherche d'éléments de réponse doit prendre en compte la situa-tion concrète du système éducatif et son histoire. Pour cette raison l'étude portf'ra, sauf indication contraire, sur l'enseignement français.

1 - Quelques données historiques

la stabilité de l'Institution éducative SOllSla Je République a créé

de fortes tradItions qui ont marf]ué les représentations des martres même après 1950 f]u<lnd le système éducatl f fut entrarné dans une évolution accélérée.

la situation en 1950 est caractérisée par le cloIsonnement vertical du système éducatif qui entretient une ségrégation socIale mals qui est aussi caractérisé par une opposItion tri-s nette des styles pédagogiques, les pédago-'lIes pp et SS de Baudelot et Establet. Seuls les aspects concernant l'enseigne-ment scientifique seront évoqués. Pour l'école primaire, les textes officIels demandaient un enseignement intuitif et pratique dans toutes les disciplines le fondement de la connaIssance était l'observation. On reconnart l'Inspiration posi-tivIste des fondateurs de l'école primaire. lf'S caractères de l'enseignement scien-tIfique peuvent être dégagés des e"(traits suivants des Instructions de 1923 : "A l'heure où la puissance économique de notre pays affaibli par la guerre, doit reprendre sa plénitude, l'enseignement scient! flque, même élémentaire, ne saurait servir simplement à former les esprits; Il doit former les travailleurs, augmenter le rendement de leur activité productrice .•.. Il Importe que les élèves soient

(38)

amenés àconsidérer les faits de la vie courallte comme les expériences les plus Instructives et Qu'apparaisse toujours il Il'lIrs Yl'UX le lien étroit qui unit le travail fait en classe avec les réalltrs clll dehors .... (l"'n hygiène par exempld on commencl' par donner de solides hilhltucl{'s ... C'est ilvee satlsfactlon que nous avons enregistré en 1920 l'extension consldérahle qu'avait prise dans nos écoles l'usilge de la brosse à dents". Cet aspl'ct fut enrore développé dans 1.1 cl,lsse de fin d'études créée en 1947 et Qui comportillt ~ hf'ures de sciences et cll'" travaux manuels. L'Instituteur était Im'lté à enseIgner le lilbourage et la réparation d'un robinet. Les InsU tuteurs. formés à l'époque dans les Ecoles Normales, étalent préparés à cette tâche l''lr

'''1

t'nsl"'lgnement sclentl f Ique très cll ffért'nt dt' celui des Iycrcns du mêmt' âqe. P,1r t'xemplt', chaque chapl trI' de phy-sIque débt,tal t par des manipulations faltl's ilVI'C du matérll"'1 très simple et pro-ches des expPrlences réalisables à l'écoll' primalrl"'. L'étudt' théorlQul' qui sul-V,1lt SI' réduisait à lIne préSl'ntation légaliste prl'squl' totalement dépourvue de formalisation mathématlQlIl', par l'xemple l'étude de la vitesse Sl'" faisait sans faire appr\ à la notion de dérivée. Les Instructions cle 19n ont d'.lIIll"'urs pro-\loqué lin véri t,1ble foisonnement d'Inl t1atlves pédagoglqul's dl ffusées par e"l"'mple p.lr IIne revue propre

à

l'école primaire "~.t.!~~alJ .'l'anlJ~-,--l~sScle!1CeS

e"pérl-!"cnt~~~~J.ecinéma à l'école". 0.1I1S crrt.1lns domaines cet enseignement a été d'une efficacité remarquable. Une génération a sllffl pour dlffusl'r les découver-tes pastoriennes à une époque où l'école ét.11t pratlquemt'nt le seul médiateur de l'information scientifique pour l'homme de la rue. liais cette ouverture de l'école sur le milieu était plus apparente que réellt'. Le concrt't pédagogique était 1'1'1111 Qui avait été fIltré par les responsables de l'école élémentaire

avec 1II1{' faible participation des sclentlflquf.'s aprps P. Bert. L'école était

fermée aux Intervenants e"térleurs et les enfants étalent sOU\'l"'nt totalement coupés de la culture de leur milieu familial. On a pu écrire qut' certains fon-dateurs de l'école lalQue craignaient encore davantage les récits dl' la veillée que le curé. Après la réforme des Ecoles t1ormall"'s en 1940 et la crise de recru-tement des Instituteurs des années cinquante, ces derniers seront de moins en moins préparés au type d'enseignement qu'on leur demande. Parallélement le mi-lieu subit une transformation accélérée qui boult'verse les conditions de l'en-seignement scientifique. Celui-ci régresse: l'Intltlatlon physique se réduit de plus en plus et la biologie se fait principalement sous forme de monographies débouchant sur l'acquisition d'un vocabulaire souvent sans Intérêt scientifique.

(39)

L'école secondaire au contraire était caractérlsre par un enseignement à dominante abstraite et verbale, sans prétf'ntlon utlll taire. Il suffit de penser à l '.lphorlsmr rélpbre "la culture est ce quI reste qlhllHI on a tout oublié". L'en-Sf'lgnement sclf'ntlflque était très rédul t dans le 1er cycle. CclIII du 2e cycle était orlf'nté vers la sélection des futurs élèves des grandes écoles beaucoup plus que vers la compréhension du monde qui était en traIn de nartre. Le dévelop-pf'mf'lIt consldérabie des travaux pratlquf"s à 1.1 fin de cette pérloc1e ne changera pas le statut de i'enselgnement de la physlquf' Ils illustrent If's paradigmes de la dIscipline et concrétisent les pruhlèmf's du baccalauréat. Les applications font une apparitIon timide dans If"s m,lIluels prlnclp.llempnt sous forme de lectu-re en fin de chapitlectu-re: ie four Bessrmer ou If" haut-fournr,lU apparaissent comme une illustration des propriétés chlmlquf"S du fer. Cet {'nsf'lgn{'ment a formé des théoriciens rf"marquables,des esprits brillallts dans les acthltés de conwnunlca-tlon mals mal à l'aise pour résoudre des problrm{'s pratiques. LI' manque de pré-paration des armées françaises au début des deux derniP,'es Querres mondiales est une conséQuf'nc{' caractérIstique df" cette forme d'f"sprlt. On prut aussi cltf"r l'opInion de L. Armand; d'après lui les Ingénieurs français étaient particuliè-rement brlilants mais Il échouaient souvent lorsqu'il s' ,1Qi ssalt de rf"ndre un projet opérationnel. Le statut mineur df" i'{'nseiqnement technique tf"ndalt à ag-qraver 1.1 coupure entre If"s décideurs ou les théorlclf'ns ayant une formation secondaire f"t les techniciens dont la cullurf" ne recevait pas la considération qu'elle mérItaIt.

A l'Issue de la 2e guerre mondiale la société française subit en Quel-qUf"S décades l'unf" des modifications les plus profondes de son histoire et par suite une déstabilisation de son système éduc,ltif. Un transf{'rt massif de popu-lation s'effectue du miiieu rural en milieu urbain: f"n JO ans 20\ de ia popula-tion ruraie est déplacée. Le rurai transpianté en HLM cherche d'abord à garder ses racines; le lundi matin on peut trouver un lapin ou des grenouilles dans la salle de bains. ~bls les pratIques ou ies savoirs tradItIonnels reiatlfs à la nourriture,

à

la santé,

à

l'habitat, aux loisirs devIennent rapIdement Ino-pérants. O'autre part les conditions de travail sont bouleversées: pour un nombre croissant de personnes, le travail artisanal orienté par une tradition, organisé par l'Intéressé est remplacé par i 'exécution d'une tâche répétitive,

(40)

spécialisée dans le cadre de l'organisation scientifique du travail. Il en résulte une coupure profonde entre l'e\pprtpt !'P\rcutanL Le premier raison-ne en scientifique de façon analytlqup, modélls.,ntp pt Jlroh.lhiliste mals laisse souveut échaJlper des variables signl flcatives dans sps calculs. Le dernier rai-sonne par analogie ou se polarise sur certaines données empiriques llées à la tâche et qui éch.,ppent à l' expert, phénomène de corrosion p.lr e\f'mple. La spéci-fication df's tâches, leur rationalIsatIon scientifique et la subordination dans le travail se retrouve dans tous les domaines : agriculturp, artIsanat, service de santé. Le travail n'est plus lié il un savoir cohérent qui permet à l'Individu de s'afflrmpr p.H son pouvoir sur les chosf's. On observe une véritable Inflation dl' l' Inform.ltlon vrhlculre par Ips média: O,H1S !ps annrps 70 on se réunIssait autollr d'un postf' de TSr pour discuter; aetuf'llement la m.lsse d'Informations diffusée par la télévision crée chez de nombreux auditeurs des systèmes de repré-sentations labiles qu'Ils ne peuvent plus gllPI-P soumettre au contrôle de l'expé-rience. Oans une société éclatée des petits grouJles en partlculler des groupes d'adolescents développent un savoir spécifique très polarisé: celui des enragés de la moto, des spécialistes de la haute fldrllté. dps adeptes de la macroblotl-quI'. Ces savoirs peuvent prendre en compte les drcotl\ertes les plus récentes de la science, le laser par exemple, Ils restent cependant très parcellaires à cause de la multiplication des boItes noires dans les objets techniques. Ils peuvent aussi s'organiser en systèmes de représentations en opposition avec la scIence officielle par exemple dans le domaine des médecines douces.

La mutation des savoirs quotidiens s'accompagne d'une prise de cons-cience du rôle de la scons-cience dans la soclrté : La recherche scientifique apparalt comme un élément Important de la puIssance des états et comme un instrument du dé-veloppement économlqup. Progressivement les pa~s dévploppés lui consacrent jus-qll'il J'" du P.N.B. La bombe atomique, la marche sur la lune ont changé l'Image du savant que les manuels de 1930 présentaient encore comme un génie solItaire susceptible d'être un blpnfaiteur de l'humanité. Le changement de statut de la science à conduit il rechercher une rénovation de la culture scola(re : au moment du lancement du Spoutnik (1957) Il s'aQ1ssalt de former un nombre suffisant de spécialistes; plus tard il apparatt n~cessalred'assurer l'alphabétisatIon

(41)

sc lentlf Ique !fI" 1a masse pour perml"tt rI" â tous 1es citoyens de s' d!faptl'!r dU" chanql"ments rapides du cadre de vil" et ne parI Idprr alJ~ npclslons de la \rIe pu-blique. le mouvl'!ment ne rpno\ratlon ne l 'l'nsd Qnrment s '1 nscrl t dilns une t.enn.mce plus QPnérale très marquée en Europe il l'Issue dl' Iii le Querre mondiale réaqlr contre le caractère formel de la culture scolaire. En France ce mouvement s'est exprimé avec force en dehors du cadrl" scolillrf' f't. parfoIs contre lui: action éducatlvl" des mou\rf'mf'nts dl'! ,Ieunesse, dl'! certains syndicats, des orqanlsatlons paysi'tnnes. En particulier Il"s milieux aorlcolf's ont néveloppé des formations qui ne répondaIent pas seulement il dl"s I,,'solns de formation professionnelle mals QuI visent il développer une culture oénérillf' f'nrilC'lnpl" dans \'e"pérlence quotidienne, prenant en compte les sa\rolrs el savolr-falrr du milieu: Il s'allH des Maisons Familiales Rurales vers 1940, des lycées et collèQl"s aQrlcoles

à

partir de 1950. O'autre part un puIssant mouVl'ment d'Innovation S'l'st manlfl"sté dans l'école elll"-même ; la prolonqiltlon dl' la scolarité à rl"ndu l'échec scolalrl" plus \rlslhle et rendu plus senslbll'! Il" décalaCle entre les attentl"S dl" l'école et les attitudes des élf.\rf's de certaIns mlllrllX. En rarticulll"r de nombreuses expérIences ont été faltl"s dans Il" cadre nrs "classf's nouvelles" mals l'Iles n'ont pas ohtenu le soutll"n d'une volonté polltlouf' contlnuf' Indispensable dans un systèml' hIérarchisé et elles n'ont pas été régulées par un effort de recherche et d'é\raluatlon. A l'école élémentaire le mou\rement FreInet a produit un nombre considérable d'aides pédagogiques mals Il a été freiné par des tendances sponta-nélstes. En sciences l'étude du milIeu s'est répandl!"à partIr de 1950. Sa fécon-dité a parfois été limitée par les théories l'mplrlstes de la connaissance qui l 'Insplralf'nt : l'aspl'!ct s}mbolique du savoIr scientifique n'était pas mis en valeur. Hals elle a orienté de nombrf'ull professeurs vers une approche Intf'rdls-c1pllnalre des problèmes rencontrés dans le mlllNI et développé une oU\rerture qui s'est manifestée ensuite dans d'autres l'adres : tra\alill scientifiques expé-rlmentaUll et technologie dans le 1er l'Yl'Ie. Cl"ttl" dernièrl" correspond il des réa-lisations dl\rergentes ; l'une d'entre elle \rlse i développer la culture sclen-Urique i partir des acthités quotidiennes et des pratiques Instrumentales. O'autre part les actl\rités hors les murs de l'écoll" se sont développées et di-versifiées: classes transplantées, ill'cuell dans une ferme-école, échanges \r111e-campagne, liaIson avec des organisations de jeunesse à al't"'lté scientifique, liaison a\rec les musées, etc .•. Par exemple en 1984-1995, 5% des élè\res des

Figure

TABLE DES HATIERES
Fig. 1 a 3 : Une distinction possible dans les types de savoirs: types 1
table rorlde

Références

Documents relatifs

La conception d'un imagiciel est certainement plus rapide que celle d'un didacticiel mais elle réclame encore plus d'exigences au niveau de la trans- parence puisque c'est le

il1.~ale de.6 maltne.6 : En plus des connaissances propres à sa discipline, le maître doit recevoir, dans sa formation initiale, un ba..... gage suffisant dans les sciences

On ne peut prétendre réussir dès maintement la discussion commune approfondie des questions qui rassemblent les protagonistes de la diffusion du savoir scienti- fique et

L'expérience nous prouve qu'il faut présenter dans l'ordre crois- sant les quatre premiers modèles si l'on ne veut pas semer la plus grande confusion due, pricipalement, aux

Il ne s'agit ni d'ignorer la relation entre vie quotidienne et ~pprentissage -tel qu'un enseignement des sciences fondé sur la simple transmission de connaissances di!jà élaborées

La trosième catégorie se .base sur une démarche éthnologique et recueille non seulement les objets mais aussi les savoir faire et les pratiques qui y sont associés. Leur propos

RÉSUMÉ: En partant de la base qu'on doit étudier le milieu dans le milieu, on peut créer des classes vertes, qui som de véritables laboratoires-habitats dans lesquels les

Car il est fondamental que l’intervention par rapport aux risques ne se cantonne pas à une information sur les risques, mais soit une véritable éducation : il s’agit de construire