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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Quelle éducation scientifique pour le quotidien ?

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Texte intégral

(1)

PRËSENTATION DES JOURNËES

QUELLE EDUCATION SCIENTIFIQUE POUR LE QUOTIDIEN 7

André

GIORDAN

LDES

Université de Genève

(2)

1 - Une culture pour le quotidien.

Mon intention n'est pas, pour introduire ces R~mes Journ~esInternationales sur

l'Education Scientifique , de disserter sur la nature du quotidien -ou de la

quoti-dienneté dans ses rapports avec

la

pensée et plus particulinrement la pensée

scien-lifique. laissons cela aux philosophes, c'est devenu un sujet à la mode et c'est

tr~s bien ainsi.

Mes propos seront plus pragmatiques: la vie quotidienne chanqe, on n'arrête pas de s'en apercevoir. Ce changement est dO en grande partie à l'impact du consortium sciences-technique-industrie.

D~s lors, quels savoirs -nouveaux ou reformulés- sont aujourd'hui nécessaires à

cha-que individu -individuellement et socialement- pour Q~rercette vie quotidienne dans

ses multiples aspects. Comment faciliter une appropriation de ces savoirs pour un larqe public, et surtout comment permettre que ces savoirs une fois acquis -en

suppo-sant que cela soit possible- soient opératoires dans la vie de tous les jours. (1)

Voilà quel pourrait être un cadre schématique pour des débats sur un tel sujet d' actuali té.

Car que constate-t-on ?

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les connaissances scientifico-techniques croissent de façon exponentielle, et dans le même temps se spécialisent, se fraction-nent.

Constamment, de nouveaux produits issus de l'évolution de ces connaissances apparaissent sur le marché, des anciens se diversifient et le développement de nouveaux secteurs va

accé-lérer le ph~nomène : télématique, robotique,

q~nie Qénétique.

Par les médias, le puhIic est amené à se

con-tronter journellement. à des faits scienti fiques,

parfois utilisés comme q"rants d'une

informa-tion objecti ve.

(1) Ces deux derniers aspects sembl,mt, d'après les recherches que nous avons faites,

(3)

S'il est absurde de prétendre rapporter tout nouveau produit, tout nouveau savoir à la connaissance scientifique, on ne peut nier l'importance de la science jusque dans nos actes les plus quotidiens.

Parfois, cette relation pensée scientifique-vie quotidienne se passe bien (ou

relative-ment bien). Pour prendre des exemples, c'est le cas du d~coupaqe du temps qui orchestre

nos activités: aujourd'hui, il nous semble évident. Il est vrai qu'il a fallu plus de trois mille ans pour faire ce subtil mélanqe entre la science babylonienne, les impéra-tifs du chemin de fer et les vibrations du quartz des montres actuelles.

C'est le cas de l'industrialisation de la cuisine et de nos façons de manger: 70 ~ des

produits consommés, même s'ils sont aQréablement présent~s par un chef, sortent d'usines

contrôlés par des procédés de fabrication méthodiques. (1)

(4)

Mais souvent, le développement du savoir scienti fico-technique nous laisse désarmé en tant qu'individu face au pouvoir de l'expert -que celui-ci soit le réparateur de té-lévision ou le médecin/ dépossédé en tant que citoyen des pouvoirs de décision et du li-bre arbitre : par exemple face aux chatnes énerqétiques.

A ces deux points, un troisième est intimement lié : comment éviter que se développe le décalage entre la science et le vécu quotidien. Et cela d'autant plus que notre

contex-te est celui d'un monde en crise, où exiscontex-te une très qrande confusion dans lea esprits

l'omniprésence des techniques dans tous les domaines de la vie quotidienne rend ces

dernières respu,,~tlblesdes divera aspecta de la crise •

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l'enjeu est donc de savoir si le développement des connaissances scientifiques et tech-niques va continuer de participer 11 l'état de crise et même de l' "'1qraver ou si au

con-traire, il sera possible d'en faire Un facteur de résolution réelle 11 ~f'" dl""rs nivcnux.

En d'autres termes, il nous est aujourd'hui nécessaire de dMïnir IIne culln .. e

srientifiro-industrielle qui ne soit pa'l une culture de simple consommation, avec tous les risques que cela comporte mais qui permette Une maUrise 11 la fois inrlividuelle et sociale des problèmes. Toutefois, cette nouvelle culture doit s'inscrire dans une transformation culturelle plus qlobale, car ce serait une illusion encore plus rlanqereuse de croire

que la pensée scient! fi'lue, même renouvelée, puisse 11 elle seule résoudre par un coup

(5)

Rien sOr, je ne saurai développer dans cette pects. Aussi, je me limiterai à n'en évoquer Leur non pas un fil rouqe mais une torsade

introduction aux Journées ces divers

8S-que 8S-quel8S-ques uns en prenant comme conduc-rouqe : l'A.D.N.

rhoisir l'ADN pPllt. Hurprf'udrr, flUtlrtallt IJULIS

l" VHronR, l' AIlN et d'un" mBnH,r.. pllls

q"np-r~t['t ln rJr;npt..iqIIP, sont all COPUf d'un

f'lls('m-hlp flp I1l)(tiril':ll i'HW; dtl qllot idif"fl. Pm' PXI'lIIplr.

If"R tonmtpr, sont le rPflultrlt dr mnnipulnt ion!)

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('r'f-tnifl ftofllhrl' dp rplatiOll~j flctlJr'11f'!l !-wir'IIC'f'-(:rflnrl pllbl k.

Les espoirs placés dans l'ADN ont pris tellement d'importance que nos grands penseurs

qui ont l'oreille de nos qouvernants vont jusqu'à écrire"le principe unificateur eat

(>elu,: du pr'ogramme génét':que"

et d'en tirer la conséquence culturelle suivante: "I.e dpux T'I.U8 deu:r: égal..e quatre,

,,'pst quP unité et d1:versUé des êtres t.'Ù'ant8 pro('èdent d'un ",ême mé",'m:sme, I.e mode de r'ép/.i('ation des molér'ul.es de DNA (cel.a fait m,:eux qu'ADN), dont ('ha"un de nous est une pntenUaUté r'éal.isée"

Suit un texte invraisemblable où tous les problèmes sont résolus par l'ADN et oÙ l'ADN doit devenir le centre de la culture scientifique contemporaine et cela ••• dès l'école

primaire.

Certains, sans complexe, ont déjà fait le saut comme l'illustrent ces paqes de livres de vulqarisation.

(6)

l·A$S'_' DESPRaTt...s

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ADN pour enfant

2 - l'ADN et la

r~alit~.

Avant d'aller plus avant d.ns notre

r~flextonli

ce aujet, je voudrais vous faire pert

d'une 6valuation

que noua avone feite

li

propoa

de

ce sevoir. l'ADN est sujourd'huJ

déjll 1 'objet

d'ensei~tt

eu alDins d_ le secondaire st4)ériellT,

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cherch6

li

savoir ce qu'il en testeit d'0p6retoire quelques ann'es apràs.

Nous avons pria un publie privil'gi'

1

des

.tudiants en sciences huMaines (1)

(1) Etudiant en sciences huaeines, niveau licenoe, ,

li

5 .ne

apr~s

des études en

8~rie

litt~r8ire

(20 S), en 8'rie 'conomique ('0 S), en série scientifique et mathématique

(50 S). Etude

r'8lis~e

aur

78~tudiants li

l'Université de Paris V(1981), 8' .tudiants

(7)

On const oh qu'i1 rpst. le mot, ou plutllt le son ••.

(8)

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Mai~ qllP d'rrrpurr. •.• Sfln~ cornmf'ntAirp.

Allcun "tudiant. n'. unl' vision op"ratoirl' dl' l'An,,! suffisAnt .. ,mllr p~nli'1l1.. r son r61 ..

O;'1n'l la tran!>mi~r;ionrips rnrartflorr!'; h~r~ditnir~~•

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C",la nour, conduit fi plusi ..ur9 convnentair",s:

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P",ut-t!trp "'st-il util", que l',,,ns'''iqn..mt'nt • la vulllarisation fass",nt partaQf'r 1"'9

savoirs I",s plus adu.. ls, ",.is alors un "'ini"'"", dP rlH)l'~ion sur la c"",",unication d",

ce mfSRS8Qfl ~st pncore npcf'ssRirf' si l'on souhaitp qu'il JlR~~~.

(10)

pt Url rprtain nomhrf'> de rt"'('hf>rch,..~ dirfacliqlJf"tq ro."mf"nrfl ~ "'f'ttr'" l"n ~vidr'nrp QUflo)qlJPR

pMm>Nres fi rrenrlre en comrte : Il S'AQit Alors rl'un \~rilAhletrnvail rl...

transposi-tion fi r~nlis... r avec rlps contraintes ororrp".

2) A-t-on uniquement besoin rlAns la vip quotirlipnn... rlp ce snl'oir ?

Dnnq les 9/10 pmp~ des cn9, n'pst-cP. pan un martpAu riq(lf"'Uf POUf ~rrfl!"if'r unp mouche?

Quand on A un.. qrirp" par p,pmplp. a-t-on toujours besoin rlf' r ..monter fi la

transcrip-t ion rlp l'ADN viral pour pouvoir SI' soiQner ? OP m/'mp. Quanrl on Al'prpml Ilmarcher.

doit-on arprenrlre rl'abord quI' la tprrp nous poussp, ou connnitre ln th~orl... rela!ivi"tp

pOUf savoir DlJ le solf"il !H'Jo ]~vr. ? ~'pst-on pas E"n tr<1in dr faire la ml\fnr prreUf QUf"

cpllp des mnthématiQue" morlernes ?

les r ..marquabl ..s découvprtes d.. cps d.. rnières anné... s nf' rloivpnt pRS nous cacher quI'

rl'autres rlécouvprtps, toutps aussi rpmBrquahlps, ont ~té errpetlJf<es AV!"'C d'autrps mod~­

lps, d'autrps niveaux d'e,plication (niveau cpIlulaire. niveAU indivirlupl. niveau éco-système) et quI' ces niveau" peuvent toujours servir rlAns la communicAtion.

Certes, on apprenrl beaucoup pn structurant, mais on y nerd Almni quelque chose, et en

part iculier b.. aucoup rle questions pratiqu.. s ne trouvpnt pltm leur plac.. dAns un morlèlp aussi bipn structuré.

3) I/oulolr réduire l' enseIQn..ment, la vulQarlsation mAI" au"si la form.. tion des

pnsei-qnants. des médiatpurs. 11 un spul Aspec!, n'est-ce pas fio!"'r I!"' "Avoir?

(Il

Car 1.. cont.. nu a de fortps chances dl' SP dOQmatisf'r. d~ronnect~du Quot idi!"'n qui

ques-tionnp continuellempnt. lI' modèle risque d'apparaltrp commp la réalité spule pt

intan-gibl!"' ml'me si elle n'pst quI' comprlsp nartiellpmpnt. Or ce n'est qu'un mod~lp : dans

vinqt ans, UnI' tomatp sera toujours unI' tomate alors QUI' l'~r)'J. qUP "erA-t -il dev.. nu

au juste?

~1ais il nI' faut pa" croire quI' seuIl' l'appropriation du "Rvoir snphi"tïqué PO"p un

rroblème, Si l'on prpnd dl''' savoir" plus quotidien". ('0""'1' II' df'vpnir rff' ln nourrit"rf'

lors de la dIQf'stion. on con"tatp dès l'école matprnp]lp une .,érip d'nbstnr-lf's.

[n voilà troi., r~pf'rtoriéq l'idép d'un l'StomRc rf'ntrRI. C'l'llf' d'un tlllAII rnnstitu~

d'une' Succf"~~ion d'OfQ:U1PS f"~tomaC', 'oif', flancrt':1s, pte ...• ("pth" rfp rlf"tl'< tUYRU'I( :

un pour les liquides, un pour les solides.

On r!"'marque que cp" obstaclps, SI' malntipnnl'nt au C'ourn de ln "rnl~r; ~". On r,cllt le"

rptrollvpr apr~s 1COUfS, 2 cours • • . . n ("ours chpl' lrs in~titlltpt!r~pn form<ltion (2).

(1) Ce rrobl~mr ne r,p posp-t-il p:ts avpC" lA "'~,"e' ACTUih~ pn nh\!"iol'''' f'~ c~,il'Tli(' avPC

cpttp volont~ con~t:lntpdp voiJloir r~rltJire ttf"n~pion(''''pnth (~,...s p"<nlicrltinns rlf' nivpau

Atomlqu" et ml'me aujourd'hui pnrtiC'ulalrp ?

(2) Synthèsf' A. r.InRf)~'J ~ pnrtir d'~tllrff'S r"Rli,,'<es nRr ~. r.rnO[).\'J. r.. rJr

vrrnn,

(11)

7

De même, si l'on interroge un public favoris4 adulte (1) -homme ou femme- sur le cycle

de ls femme on constate que plus de 50

~

ne cannait paa où se situent les rèqlea, ne

ssit pas quellss eont les p4riodss ob l'on s des risques ou des chsnces d'svoir des

enfants, ne 8sit pes non plus que c'est per convention que l'on a pris le premier jour

du cycle comme 4tant le premier jour dea rèoles.

REPONSES :

1 ... aud~outC!Uc,.cle :

2 _ au .11hu du eycle :

3 en "ln de cycle :

.. 6.cheval eur2 cycles :

5 ... sur l'enser:tbl. du cyc le :

e _en d.hor. du e,c 11 1 7 ... pa. de r'pon.. : 1- LapfrlOd.del''condlt' le .It". : 1 - au début du cycte : 2 au .11leu du cycle : 3 en rtn de cycle :

oC - la cheval lur 2 cyeha :

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en•• lananU ou Cucu'" en.el.nantl de dUciIl'U non

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nt.U . sot: Sil Sil 15 " 15 " 10 " 20 Il &0 ,

15'

:1) Etude A. GIORDAN -

R.

RA81IARDf

Univetsit6

de Gentv,

(12)

LE MUSÉE ÉGOïSTE

Alors à quoi ont servi les 1500 heures de sciences de bre non néqliqeable d'informations audiovisuelles?

Notre ADN nous r~pond :

1111>0:~m qut~nn"ltflC'UlIl

1;1-~p."Il"'r~ '111l 1i'~k-nll."IIt"lnri'l1f""I~>n~tir

:,',;,,::

;',~I,:::;~"~"~:I,:I~-;::i:~~: Î~~~~,~l,:f.'~:

"1<_"'rl .•",i'lIalll!:t~_Ii'llIllllncllli'l"l\'illlr"1

'~"IJ'.\J,~,h'1'''"111''"«<"111dr ""Ur itrr

- A faire de la publicité

Peut-on s'étonner que l'ADN devienne une

crème de beauté quand on pare l'ADN à

lon-queur de journ"e rie tnute" le,-; verl"" ,

ART, ADN

ET VOLUPTÉ

- A faire de l'art ••• ou du moins de la cr iUque d'art.

Ces exemples ne sont pas uniques aujourd'hui, et les nombreuses recherches europ"enne::: et américaines (2) semblent toutes dire qu'il est difficile de faire passer beaucoup de

sciences à un larqe public, du moins telles qu'elles sont aujourd'hui con~ue9à travers

les modes de communication habituels.

(2) Pour plus de références sur ces études lire: A. GIORDAN - G. DE \ECCHI OY'igine du

(13)
(14)

En définitive, transmettre la acience comme noUa le faisons aujourd'hui, eet-ce une

formation? Ne vend-on que du rêve et de l'admiration?

Merci Pasteur

"'311""'';'" II.t.iA

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I.e

Mn sens

d'ahnrd

3 - Quelle éducation scientifique pour le quotidien ?

Alors la diffusion du ssvoir scientifique est-elle impossible ou comme le pensent

cer-tains, une imposture ?

Nous n'irons pas si loin, mais

il nous faut trouver des solutiona rBdicalea devant

l'énormité des problèmes. Pour faire aVancer la question, nous voudrions déjà suggérer

que lques idées.

- Nous ne pensons pas qu'il faille réduire la culture scientifique à Un seul niveau

aU nom d'une modernité dont on noUs rebat les oreilles.

Le bagage des connaissances nécessaires

~

des futurs chercheurs,

~nqéniéurs,

n'est pas

forcément le même que celui de tout un chacun. Or lea proorammes actuels aont faits p.n

principe pour les 2

~ de

futurescwIIUfiqJes. Au nom de ces "/.

~,

n'ennuie-t-on p"a,

nA

(15)

Les proQrn...". scob irps sont /10 rl!l/oi r , Il!ur cOn<'ppt Ion t1PmnndP une l/o'rHBbll! r~nedon

"t non pas un mnrchnndAQP f"nh" Il's dl rrflrl'Iltl's Ao".-disdplIOPs 'lui cl1torchent /10 Inscrh"

Il'ur présenc,. (ou Il'ur pOIIl/olr) par Ip proQr_. lin dflpou".lérnQl' sprAlt le bienl/f"ou, tant rl'hnbitud,.s s.. sont ncc"m"lfll's pnr IItrntl''' suer..s"jvr. Ali rours d.." no.s, RU point

QII" cprtnin. sAvoir. n'ont d" sens qtlr dAns l'poAl!inn<'",pnt.

Un c"rtain nombre dl' référents fondaml!ntn~dPmAndPrairnt ~trpmOris puisqu'il n'y

a pAS d'él/idpncp POl la mntl~re. rps référpnt!l fond"",pntnll' n.. <1PvrAil'nt d'AIlI ..llrs pB8

l"trr choisis en fonction d" 1. '10Qlq".. prOIHl' Il ChA'lUP disclnlinp sdt'nttri'l"p" ",ais

Aussi en fonction d'urqences e"'t'ripures c~ 'Qupls ".volr" sont uU Ips l'our comprendre

son corps et d!nloQuer avl'C les e.perts l!n la ",ntl~rp?

qtll' h """oi r. sont npt'rAnt s pour

comprl'ndre Ip mili"u de vi" et Intf"rvenlr l'Ar e,,'..plf" dnns le. d"'",'s rn mAtUre d'énl'rQip?

- QUAnd on ppnse "SAvoir scienUfiqUl' et I/if" QllOUdlpn",,", nnus nr croyons pBS qu'un spul typ" dp snvoir soit surrisBnt pour PlObrasspr IR tntnlltt' drs situBtions 1 lORis plusipurs typt's !lont nécpssnires cAr chaQtIl' sHunt.lnn préspntp un AnQlp d'AIlprnchto ou

un" probl~m.tiQIIl'possibles.

Il ""rait peut-être utile - d'apprpndre /10 Jnnnler l'"trl' lps nil/PRll. tIP structurBtions

pour mont rl'r Qu'on ne trAite pas dPs mêmpA QtlPstlons : chAcun pst nerUn..nt pnr rapport Il "n" situation,

- d'apprl'ndrp /10 ~brouillpr dPs sitUAtions comple.l's Qui

n'admettent pas UOf' !lOlutlon ou dl! soluHon i",""'diAtp,

- d'apprendre /10po"l'r dPs prohl~"'l'''car cpla pst bpaucOllP

plus difficile Que dp I"s résoudrp,

- de d~l/elopDpr l'e.pérlencp quotidipnne, CAr Il" concrpt. Ip quotidipn, ne sont pas une donnép 'videntp. Immédillb',

- de d~l/elopppr des savolr-fairp ~ommp l'psti~ation, l'appro~l­

motion, 1" repéraqe, la reconnaissAn~p,ptc •••

- de s'appuypr sur des sal/oirs prAtiql~s,Qui ne sont pas

toujours dps sRvoirs naffs,

- dl! s'occllPpr dl' probl~A d'AP"II~Abllité application

rlu pr inclpp, léQi tlmité dl' l'application.

(» Un cons!'nsus doit porter sur qUt"lques concl'pts structurants, CAr d'une part i l n'est

pas pos9ibl!' dp multiplipr II' t"..ps scolalrp au

""''''1'

ryU,,"p QI" l 'inflntion du sRl/olr,

d'autre part. tout sAl/olr de~nnd"pour ~trp aCQUis pt oll"rntoin' "" chPl'lin....pnt

(16)

Il s~rnit prut-Mr.. ~q"l..m..nt uti 1". pour cnntlnu"'r cr! in,'"nt.irr. h 1,. Pr""prL

- d'pn!rninpr "P r ..ph .. r rlnns Ir flL" comol ..~.. , lnuHiol". rnntrn'iirtnir .. d'infnrmntions,

- d'nppr.. ndr.. pocrr d.. s qur,,! Ions h d .." "pt<riAli"tr" nu ~ rri! IllU"r 1.. " d~bnt." pntrp sp"ciol ist ..s.

- d'hobitu.. r h r~LJtili"pr Ips sovoirs don" d.. " nctlnns nu

ri,,"

orn;"'" r.... I" Plc ....(J)

Aujourd'hui n.. p.. ut .. nQloh.. r tous res pntrr les di rr"r.. nts IirL" dp form"tion

- On voit h lrav.. rs cpl" - Que l'~colr seule

asppcts. ma is qu'il feut unp compl~mpntarit~

où l 'Ilcole p.. ut jouer un rOle f~dflr"trur.

- 'lut" l ..s connal"sanCl'9 r ..quis .. s sont Inst'pnrahlps rfrs qut"stion"

d" d"mnrch.. pt d'attitudp qui sont Butnnt d.. fAd~ur" limlt"nts.

pput-Mrp ml'me, ~st-c.. 1\c.. niveau 'lU", s~ sltup -si l'on vput l'Ir.. prnqnat iqu.. - 1..

nopud de la relation p~nsfl~ sci~ntifiQI.. -vie Quotidipnn.. : il ..st p..ut-Hr .. important

de transfflrer la d~march.. de la rl'ch~rch.. sci~ntifiQUP 1\ '" "i .. rfp tnus 1P" jours pt non

pas seulpm~nt1('" mots. c'pst-lI-dir .. :.l'lre cllrie",. critiqup ,

. sRvoi r "p09E"r dp honnfl~ QUP!lt ions"

.confrontpr sps opinions. arqumpntpr, rpchprcher

l'information m'cpssair... snvoir se rppflrpr, chprch.. r ri..s soluUon" nouvpll .. s. ~tc•.•

. ou encore ••• prC1molJvoir la C'onnni!isQrlcl» commp

une flt"pe d'un.. construd ion .... thodique Qu'Il

un outil adapt .. 11 un~ si tuaUon; comme

s'aQit "ans crsse dl' dflpnsser. (2)

Bipn sOr, mes propos ne doivrnt pas ~treoris comme d..s donn"ps .. t"blips. mais comme des

esquisses d'hypothèsrs prototypiques 11 discuter.

Ensuite, ceHes qui seront retenues doivent l!trp corroborO<rs l'or des rpchprches

sp..ci-fiQuf!S où doivent l!tr~ Mfinis Irs .. I...ents moteurs pertinrnts mais .. Qalp....

ntl'in-tendaoce c'pst-h-dirr, I",s strat"oirs d'innovations n"cpss"irps. rAr il np suffit pas

d'avoir de'bonne~ id~ps", il rau~ pncorp )P!l "concr"tisproto

Mais cpla est un autrr problème ... d'adualltl!!

(I) Il ~st "vident que ces dlvl'rs asppets doivent l!tre Adnnt .... AU hl'r rt "li nÎ\'PAu dp

public 8UfllJP) on 9'Adrps9~ ; cpht impliQllfI' UrlP ~il1Pllr" ('onnRigsanc~rip rps rlp'rnipr~

par 1.. binis d'~turlrsdirlActlqurs adaot ..ps.

(2) Encorr faut-il qllr cps Rsr"cts soirnt ori .. r"rlll''''rnt ..n po"'ntr oor l'''colp ou Ips

mf"dia!1, qu'il~ np soi"nt nas 0"",",.&9 n;Jr rl,,~ nroorRonmp~ lin~flirpc;. (lu!'" 1" mlJS~p n~ soit pas

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