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Vulnérabilité : milieux, climat et sociétés (VMCS)

Dans le document R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 8 (Page 97-100)

Projets présentés : 49 Projets financés : 14 Taux de succès : 28,6 %

connaissances utiles pour l’action publique et à renforcer les capacités françaises dans les négo-ciations internationales sur la thématique des changements globaux.

Le Programme VMCS impose de construire des projets de recherche sous l’angle de la vulnérabilité des systèmes naturels (terrestres ou marins) ou anthropisés face aux changements globaux. Il soutient des études sur les perturbations apportées aux milieux (air, eau, sol) et aux grands cycles biogéochimiques, ainsi que sur le fonctionnement et la dynamique des systèmes.

Le Programme VMCS a été initié en 2006 et l’appel à projets 2008 a repris le périmètre des thématiques des appels antérieurs. Les priorités affichées en 2008 portent sur plusieurs points :

- Renforcer les recherches sur les questions de vulnérabilité des systèmes naturels et/ou anthropisés par une approche sociale et économique.

- Créer des partenariats sciences de l’environnement et SHS, en soutenant des projets intégrés, transdisciplinaires.

- Favoriser l’acquisition/capitalisation/valorisation de mesures, informations, bases de données environnementales et climatiques pertinentes pour les systèmes vulnérables, à des fins scientifiques, socioéconomiques, de politiques publiques.

- Encourager des recherches en lien avec l’initiative Clobal Monitoring for Environment and Fertility (GMES), pour le suivi et l’évaluation des impacts des changements globaux.

2 - Les résultats de l’appel à projets

On observe une croissance sensible du nombre de propositions par rapport à 2007 (50 vs. 39), avec une croissance du total des demandes d’aide (35 M¤vs 27 M¤en 2007). La taille moyenne des projets s’est accrue régulièrement depuis 2006 pour atteindre 700 k¤de demande d’aide en moyenne (contre 550 k¤en 2005), ce qui atteste d’un mouvement de structuration et de prépara-tion plus élaborée des projets sur la durée du programme.

Les résultats de l’AAP 2008 montrent une forte mobilisation des équipes sciences sociales et économiques par rapport aux AAP antérieurs, avec près de 30 % de projets transdisciplinaires soumis. On observe une très bonne prise en compte de la problématique de la vulnérabilité/résilience des écosystèmes continentaux, et marins, ainsi que celle des ressources en eau et des sols. Des pistes d’indicateurs de vulnérabilité des milieux (et de leur résilience) commencent à être définies.

On note l’émergence de modélisations couplées (économie-climat, économie-chimie-climat, climat-feux de forêts-urbanisation, chimie-transport-télédétection spatiale), avec la prise en compte des incertitudes et de leur propagation. Comparativement à 2007, on note peu de projets soumis sur les milieux polaires. L’offre scientifique en lien avec l’initiative GMES ne se développe pas, de même que sur les concepts théoriques liés aux risques et à la vulnérabilité. L’appel n’a pas suscité de projet intégrateur croisant des bases de données nationales et/ou internationales permettant d’identifier des phénomènes nouveaux d’impact du changement global.

La notion d’étude de la vulnérabilité des systèmes face au changement global s’applique à différents types de forçages. Cinq projets (35 %) concernent l’impact du forçage climatique sur la vulnérabilité de milieux ; 2 projets (14 %) intègrent les forçages anthropiques et 7 projets adoptent des approches intégratrices combinant différents impacts du changement global (climat, pression anthropique, etc.).

Points de repère

La sélection 2008 a retenu deux projets sur l’étude de processus d’évolution de sociétés face à des impacts du changement global, trois projets portant sur la vulnérabilité des sols avec notamment l’identification d’indicateurs de vulnérabilité, quatre projets sur l’évolution ou la sensibilité d’agro-écosystèmes dans des zones sensibles (sahel, zones de montagnes), deux projets sur l’évolution d’écosystèmes marins face au changement climatique et trois projets sur la vulnérabilité de la ressource en eau pour différents types d’usage agricole, domestique et énergétique.

Répartition des financements par nature des bénéficiaires CNRS 18,3 % INRA 10,9 % IRD 7,9 % CEA 0,3 % Universités 26,9 % Autres établissements d'enseignement supérieur 7,3 % Divers Public 19,2 % PME 4,5 % Entreprises autres que TPE/PME 1 % Divers privé 3,8 %

Unité support : CNRS/ INSU Montant total attribué : 8,1 M¤

Montant moyen attribué par projet : 610 k¤

Principales dates de l’appel à projets : Mise en ligne : 24 janvier 2008

Clôture de l’AAP : 28 mars 2008

Réunion du Comité d’évaluation : 3 mai ; 21-22 juin 2008 Réunion du Comité de pilotage : 28 juin 2008 Nombre total de partenaires : 67

Nombre moyen de partenaires par projet : 4.8

Nombre de projets rattachés à des pôles de compétitivité : 2

Présidente du Comité de pilotage : Dominique Dron, Mines ParisTech Présidente du Comité d’évaluation : Pascale Braconnot, CEA/LSCE Coordinateur du programme pour l’unité support : Michel Vauclin Responsable du programme pour l’ANR : Philippe Freyssinet

1 - Le champ thématique de l’appel à projets

Le Programme PRECODD, initié en 2005, a clôturé son cycle par un quatrième appel à projets en 2008. Ce programme a accompagné la mise en route du plan d’action européen sur les écotech-nologies (ETAP) et a permis de créer en France une dynamique et un cadre d’action en faveur de la R&D pour les écotechnologies. Les technologies de l’environnement représentent un domaine scientifique où la France a de réels atouts en termes de transfert de technologie et de développe-ment de marchés. L’approche de type partenariats public-privé s’avère être une démarche efficace et dynamisante pour ce type de thématique. Le programme dont le périmètre était volontairement très large, était structuré autour d’une organisation thématique en trois axes.

Axe 1 : Nouveaux procédés de production et de traitement

Cet axe thématique se focalise essentiellement sur des technologies alternatives ou de nouvelles options de procédés industriels, y compris de traitement-recyclage des déchets, permettant un gain significatif en matière d’émissions polluantes comprenant les gaz à effets de serre. Les enjeux pris en considération sont les flux d’émissions de gaz à effet de serre, les flux d’émissions de composés et d’éléments polluants (dans l’air, dans l’eau et dans les sols et sédiments), les flux de déchets primaires et secondaires, la réduction des pressions sur les ressources naturelles notamment au niveau de l’exploitation.

Axe 2 : Protection et gestion des ressources naturelles

Il concerne les technologies de traitement et de monitoring de l’environnement (eau, air, sol, littoral) en lien notamment avec les réglementations émergentes qui constituent généralement l’un des principaux leviers au développement de marchés nouveaux.

Axe 3 : Outils et services pour l’évaluation des performances environnementales et pour la ges-tion intégrée de l’environnement

Cet axe vise à apporter des éléments objectifs pour évaluer de manière comparée des impacts et des risques de natures différentes (ex : impacts environnementaux et/ou risques sanitaires) et fournir des schémas d’aide à la décision dans le cadre de politiques publiques. La concrétisation de ces recherches vise l’élaboration de méthodes et produits (logiciels, guides méthodologiques, etc.) à destination principalement du marché de l’éco-ingénierie (bureaux d’études…) et des collectivités locales.

L’AAP 2008 a mis en priorité l’axe 1 avec un affichage spécifique d’un sous-thème dédié aux éco-technologies de substitution. L’axe 3 était également affiché comme prioritaire.

Programme

Ecotechnologies et développement durable

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