• Aucun résultat trouvé

Contaminants écosystèmes et santé (CES)

Dans le document R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 8 (Page 83-88)

Projets présentés : 102 Projets financés : 24 Taux de succès : 23,5 %

Parmi les 102 projets proposés, 21 projets ont été classés en liste principale et 6 projets en liste com-plémentaire par le comité d’évaluation et le comité de pilotage. Au final, 24 projets ont été financés. Parmi les projets retenus, 8 faisaient partie de l’axe 1, 8 de l’axe 2, 6 de l’axe 3 et 2 de l’axe 4 (6 faisant partie de 2 axes à la fois).

Ces différents projets peuvent être classés en fonction du type de contaminants, du type d’éco-systèmes et du type de maladies. 2 projets ont comme type de contaminants des Perturbateurs endocriniens, 4 des Nanoparticules, 1 des radiations, 1 des ondes, 4 des bactéries, 1 HAP, POP.

Parmi les écosystèmes, l’eau ou le milieu aquatique est très présent (10 projets), on retrouve égale-ment le sol (6 projets) et l’habitat incluant les villes (3 projets). Maladies : Asthme (1), Perturbateurs endocriniens (2), Toxicité cellulaire (2), bioaccumulateur chez animaux et plantes.

Répartition des financements par nature des bénéficiaires CNRS 20,9 % INSERM 2,9 % INRA 8,3 % IRD 1,6 % CEA 3,5 % Universités 37,8 % Autres établissements d'enseignement supérieur 5,7 % Divers public 15,2 % Fondations 1,4 % Associations 1,5 % PME 0,5 % Divers privé 0,6 %

Unité support : ANR Montant total attribué : 11,2 M¤

Montant moyen attribué par projet : 450 k¤

Principales dates de l’appel à projets : Mise en ligne : 14 janvier 2008

Clôture de l’AAP : 18 mars 2008

Réunions du Comité d’évaluation : 2 avril ; 23-25 juin 2008 Réunion du Comité de pilotage : 3 juillet 2008

Nombre total de partenaires : 118

Nombre moyen de partenaires par projet : 5

Nombre de projets rattachés à des pôles de compétitivité : 2

Président du Comité de pilotage : Alain Boudou, Université Bordeaux 1 Président du Comité d’évaluation : André Guillouzo, Inserm

Coordinateur du programme pour l’unité support : MonZen Tzen Responsable du programme pour l’ANR : Pierre Caumette

Points de repère

MEDCHANGE

Évolution et conservation de la biodiversité marine face au changement global : le cas des communautés à dominance d’espèces longévives de Méditerranée Partenaires :

• CNRS UMR 6540 DIMAR Diversité évolution et écologie fonctionnelle marine

• CNRS UMR 6134 « Systèmes Physiques pour l'Environnement », Ajaccio

• CNRS UMR 694 MAP-GAMSAU Modèles et simulations pour l'architecture, l'urbanisme et le Paysage, Marseille

• INRA-UNSA UMR 1112 R.O.S.E, Nice - Centre Scientifique de Monaco

• Durée du projet : 36 mois

• Financement de l’ANR : 560 k¤

• Coût complet : 2,3 M¤

Résumé

Le projet s’intéresse aux impacts du changement climatique sur la conservation de communautés marines à fortes diversités et dominées par 3 espèces de gorgonaire longévives en Méditerranée.

En effet, l’élévation de température de la Méditerranée (bassin nord, nord-est et nord-ouest) durant la canicule de 2003 de 1 à 3 °C au dessus des valeurs habituelles (valeurs moyennes et maximales en surface et en profondeur) a affecté considérablement les colonies de gorgones et d’éponges, avec une grande augmentation de la mortalité des individus. Compte tenu du réchauffement plané-taire actuel, des mortalités de masse de certaines espèces dans un proche futur pourraient entraîner une crise majeure de la biodiversité en Méditerranée.

Résultats majeurs

L’un des éléments pour prévoir les effets de l’augmentation globale de température est l’acquisition de la thermotolérance. Les études menées par le consortium montrent que les populations de surface, soumises à une température plus élevée durant leur croissance sont les plus résistantes aux températures élevées. Ces résultats une fois approfondis permettront de développer des outils prédictifs permettant d’anticiper les effets du réchauffement climatique.

Par analogies, le consortium développe une approche utilisée en écologie forestière pour l’étude de la dynamique de deux populations de Gorgones Paramuricea clavata et Eunicella singularis. Ils montrent que leur distribution spatiale à une échelle régionale et la dynamique des deux populations n’est pas la même : l’augmentation de la densité des populations de P. clavata entraîne la dispari-tion de beaucoup d’individus jeunes montrant que le milieu physique de P. clavata est souvent une contrainte.

Pour en savoir plus : garrabou@com.univ-mrs.fr

Faits marquants

Biodiversité 2005

AGILAIT

Structures, stabilité à l’oxydation, propriétés et bioaccessibilité de la matière grasse de laits riches en Acides Gras Insaturés Partenaires :

• CNRS - UMR 8612 PCSP (Université Paris XI), Paris

• INRA - UMR 1253 STLO (Agrocampus Rennes), Rennes

• INRA - UMR 1213 URH, Theix

• INRA - UPR 1268 BIA, Nantes

•INRA - UMR 1260 NHL (INSERM/Université Marseille II), Avignon

• ARILAIT Recherches

• Durée du projet : 36 mois

• Financement de l’ANR : 499 k¤

• Coût complet : 3,3 M¤

Résumé

La matière grasse du lait, qui contient environ 70% d’acides gras saturés, est souvent associée aux risques de maladies cardio-vasculaires. Le projet AGILAIT vise à augmenter de manière naturelle la proportion des acides gras insaturés de la matière grasse laitière et d’étudier les conséquences sur les qualités sensorielles et fonctionnelles des produits laitiers.

Résultats marquants

Le projet AGILAIT a montré qu’il est possible d’une part de produire des laits naturellement enrichis en acides gras insaturés, et ce jusqu’à 50 %, et d’autre part de moduler la qualité de ces acides gras (ω3,ω6) par une alimentation adaptée des vaches. L’oxydation très faible des matières grasses en-richies en acides gras insaturés n’affecte pas la qualité sensorielle du lait ni celle des produits laitiers.

Les phospholipides de la membrane des globules gras du lait sont également enrichis en acides gras insaturés, ce qui modifie leurs propriétés fonctionnelles et la stabilité des globules gras au cours des procédés. Ainsi, les propriétés physiques de ces matières grasses enrichies, telles que leurs pro-priétés de cristallisation / fusion et leur taux de solide, sont modifiées, mais des leviers technologiques existent ou pourront être développés pour assurer la transformation du lait enrichi en acides gras insaturés en produits laitiers (beurres, fromages…). Le projet intègre aussi une phase de validation qui a pour objectif de définir de manière raisonnée l’alimentation des vaches qui permettra d’améliorer la qualité nutritionnelle des lipides du lait tout au long de l’année.

Pour en savoir plus : Christelle.Lopez@rennes.inra.fr

Faits marquants

PNRA 2006

COGINUT

Cognition, anti-Oxydants, acides Gras :

approche Interdisciplinaire du rôle de la NUTrition dans le vieillissement cérébral

Partenaires :

• Université Bordeaux 2 UMR 593 (INSERM), Bordeaux

• Université Bordeaux 2 UMR E361 (INSERM/Université Montpellier 1) (cohorte 3C)

• INRA UMR 1244 Neurobiologie intégrative (Université Bordeaux 2/CNRS), Bordeaux

• Université Bordeaux 1 EA 2975 (USC INRA), Bordeaux

• ITERG, Bordeaux

• CHRU Montpellier EA 2993 Biochimie (Université de Montpellier 1), Montpellier

• Durée du projet : 36 mois

• Financement de l’ANR : 787 k¤

• Coût complet : 967 k¤

Résumé

Le projet de recherche COGINUT a pour objectifs de mieux comprendre les relations entre alimen-tation et déclin cognitif chez les personnes âgées et d’en expliquer les mécanismes. Ce programme associe des équipes de recherche, un centre technique et un industriel. Le projet est mené au sein de la cohorte épidémiologique des 3 Cités qui a inclus 9294 personnes âgées de 65 ans et plus à Bordeaux, Dijon et Montpellier en 1999-2000 et les a suivies pendant 7 ans avec des bilans neuropsychologiques répétés.

Résultats majeurs

Les données nutritionnelles incluent le recueil répété des habitudes alimentaires, des dosages plasmatiques d’acides gras, caroténoïdes et vitamines, et des mesures de paramètres biologiques permettant de mesurer le stress oxydant, l’inflammation et l’expression de certains récepteurs nucléaires.

Les premières analyses statistiques ont permis d’identifier des profils de comportement alimentaire

« sain » associés à de meilleures performances cognitives, moins de symptômes de dépression et une meilleure santé perçue. De façon longitudinale, la consommation régulière de poisson ou d’huiles riches en acides gras oméga 3 (colza, noix) associée à celle de fruits et légumes est protectrice contre le risque de survenue d’une démence. Il existe cependant une interaction avec le génotype de l’apolipoprotéine E, facteur de risque de maladie d’Alzheimer : seuls les sujets ne possédant pas l’allèle epsilon4 bénéficieraient de cet effet protecteur. Les analyses se poursuivent pour mieux comprendre cette interaction et les mécanismes pouvant expliquer les effets protecteurs de ces profils alimentaires.

Pour en savoir plus : Pascale.Barberger-Gateau@isped.u-bordeaux2.fr

Faits marquants

PNRA 2006

Dans le document R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 8 (Page 83-88)