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Gouverner et administrer

Dans le document R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 8 (Page 164-167)

Projets présentés : 73 Projets financés : 17 Taux de succès : 23,3 %

connaissent les autres pays et de mieux appréhender les diversités des formes de gouvernement et les nouveaux rapports de forces géopolitiques ;

- de compléter les analyses en termes de gouvernance, en recentrant sur les autorités publiques, leur légitimité, les ressources dont elles disposent ;

- de mieux appréhender la diversité des formes de gouvernement et les nouveaux rapports de force géopolitiques

Les 6 axes :

Axe 1 : Les frontières du gouvernement et de l’administration Axe 2 : Les savoirs et les instruments de gouvernement Axe 3 : Gouvernement négocié

Axe 4 : Gouvernement et démocratie Axe 5 : Gouvernement des conduites

Axe 6 : Gouvernement et processus de légitimation

2 - Les résultats de l’appel à projets

Parmi les 72 projets soumis, on note une forte représentation du droit, des sciences politiques, de la sociologie et de l’histoire. La géographie, l’économie, l’anthropologie, la gestion et l’information et la communication sont aussi représentées.

Les projets soumis abordent les questions d’administration et de gouvernement aux différentes échelles locales, nationales, européennes et mondiales. Ils concernent différentes zones géo-graphiques comme l’Amérique Latine, la Chine, l’Inde, le Japon, l’Afrique et s’inscrivent dans une double perspective de connaissance des spécificités, des transformations et de comparatisme.

L’approche diachronique est aussi explorée au travers, par exemple, de la place de l’écrit dans les modes de gouvernement au Moyen Age, des transformations de la censure et du droit.

De nombreuses propositions de recherche portent sur les modalités de mise en œuvre des politiques publiques dans différents domaines comme les techno-sciences, le social et les minorités politiques, l’éducation, la justice, l’industrie, l’économie et les marchés, les risques, l’obésité, la ville et les territoires ; ceci en s’interrogeant sur les différentes formes de régulation, de contrôle et d’incitation, les modalités de productions des normes et les principes qui les sous-tendent (équité, égalité, soli-darité, droits, laïcité…), les articulations entre les sphères privées et publiques. Les projets abordent également les pratiques démocratiques et les modalités d’exercice du métier de politique, comme les transformations du métier de fonctionnaire.

Sept projets ont été financés qui mobilisent plus particulièrement les sciences politiques, la sociologie et le droit, mais également, la géographie, l’économie, l’anthropologie, l’histoire. Les recherches envisagées concernent la mise en œuvre des politiques publiques dans les secteurs de la lutte contre l’obésité, de l’industrie, des techno-sciences, du social, de la justice pénale ; les normes et les savoirs qui guident les modalités de gouvernement étudiées dans une perspective historique ; les formes de gouvernement et de légitimation ou encore le travail des élus et le rôle des partis et des médias.

Points de repère

Répartition des financements par nature des bénéficiaires CNRS 40,4 % INRA 2,7 % Universités 29,8 % Autres établissements d'enseignement supérieur 22 % Divers public 5 %

Unité support : ENS-LSH, Lyon Montant total attribué : 3,7 M¤

Montant moyen attribué par projet : 21,5 k¤

Principales dates de l’appel à projets : Mise en ligne : 14 janvier 2008

Clôture de l’AAP : 26 mars 2008

Réunions du Comité d’évaluation : 6 mai ; 18 septembre 2008 Réunion du Comité de pilotage : 29 septembre 2008 Nombre total de partenaires : 41

Nombre moyen de partenaires par projet : 2,4

Président du Comité de pilotage :Jean-Pierre Bardet, EHESS

Président du Comité d’évaluation : Jacques Chevalier, Université Paris 2 Coordinateur du programme pour l’unité support : Anne Verjus

Responsable du programme pour l’ANR : Diane Roman

1 - Le champ thématique de l’appel à projets

Au-delà de son caractère polysémique et des recouvrements avec des termes généralement associés (pauvreté, précarité, inégalité, iniquité, désaffiliation, solidarité, protection, etc.), la notion de

« vulnérabilité » a pris une importance croissante dans l’action publique. Empiriquement, elle peut être associée à certains âges de la vie (personnes âgées, adolescents en difficulté, etc.), au genre (violence conjugale, etc.), à des problèmes physio-pathologiques (maladies chroniques ou invali-dantes, épidémies), à des problèmes socio-psychologiques (obésité et autres troubles des comportements alimentaires, alcoolo-tabagisme, addictions, souffrance psychique, etc.), à des facteurs proprement sociaux (pauvreté, illettrisme, migrations, délinquance, logement, etc.), voire à des événements potentiellement traumatiques (violences contre les personnes, maltraitance, attentats, catastrophes naturelles, accidents biographiques, etc.).

En focalisant sur la notion de vulnérabilités sociales et sanitaires, l’appel à projets propose de renforcer les analyses dans ces domaines respectifs et l'étude de leurs interrelations. Il propose aussi de renouveler l’analyse des relations et de l’imputabilité causale entre, d’une part, les facteurs sociaux, culturels et économiques, et, d’autre part, les facteurs sanitaires. Les travaux envisagés devront s’attacher à relier ces différents objets aux transformations les plus fondamentales qui caractérisent les modes de vie contemporains, les formes de sociabilités, les organisations qui les régulent et qui, plus largement, engagent l’avenir des sociétés qu’elles soient développées ou moins avancées.

Le présent appel à projets a pour objet de soutenir les contributions de la recherche française à ces champs d’investigation en plein essor au plan international.

L’appel à projets s’organise selon quatre axes :

Axe 1 : L’articulation du sanitaire et du social ; contours et évolutions (instruments et évo-lutions de la connaissance des phénomènes).

Axe 2 : Connaissance des populations vulnérables concernées, des déterminants sociaux et économiques de leurs situations et genèse des vulnérabilités.

Axe 3 : Construction de l’offre et de la demande de services dans ses dimensions publiques ou privées, reconfiguration des politiques de protection sociale et de santé, développement des industries de la santé ou du bien-être et prise en charge col-lective des vulnérabilités (cadres institutionnels, législatifs ou réglementaires ; régimes de justice guidant l’action).

Axe 4 : Situations de vulnérabilité et gouvernement du vivant : variations culturelles et his-toriques des figures sociales de la vulnérabilité, comme des politiques de gou-vernement des corps et des populations.

Programme

Vulnérabilités : à l’articulation

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