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2 - Les résultats de l’appel à projets 2008

Dans le document R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 8 (Page 24-29)

Outre les projets sélectionnés par l’ANR, ont été financés 17 projets retenus en liste complémen-taire par l’ERC pour un montant global de 8 M¤.

Evolution 2005-2008 du programme JC 2005 2006 2007 2008 Nombre de projets déposés 942 792 653 676 Nombre de projets retenus 245 163 158 125 Taux de succès % 26 20,6 24,2 18,5 Autorisations d'engagement en M€ 30,4 19,4 23,1 21,2

La diminution entre 2005 et 2007 du nombre de projets déposés a marqué le pas en 2008. Si le programme a pu bénéficier dans une certaine mesure de nouvelles candidatures des porteurs de projets 2005 terminés en 2008, il a surtout obtenu une bonne mobilisation des nouveaux participants.

Le taux de succès a subi une forte baisse qui s’explique notamment par un financement moyen par projet (170 k¤en 2008) nettement supérieur à celui de 2007 (146 k¤) et 2006 (119 k¤).

Enfin, on peut observer, comme en 2007, que les différences de taux de succès entre axes théma-tiques ne sont pas très importantes (à l’exception de Mathémathéma-tiques et interactions). Le plus faible taux de succès (16,3 %) se trouve en Biologie-santé, où il existe d’autres aides du même type tant au CNRS qu’à l’INSERM, ces aides n’étant pas cumulables avec des financements ANR.

Répartition des projets par conseil Nombre de Nombre de Autorisations Taux de succès scientifique disciplinaire en 2008 projets déposés projets retenus d'engagement en M¤ en % STIC 55 10 1,8 18,2 Sciences pour l’ingénieur 53 11 1,9 20,7 Chimie 104 20 3,4 19,2 Physique 49 10 1,9 20,4 Mathématiques et interactions 34 10 0,9 29,4 Sciences de l’univers et géo-environnement 49 9 1,6 18,4 Sciences agronomiques et écologiques 64 13 2,4 20,3 Biologie-santé 161 20 4,5 12,4 Sciences humaines et sociales 107 22 2,9 20,5

ERC 18 17 8,1

-Répartition des financements par nature des bénéficiaires (ERC compris) CNRS 35,3 %

INSERM 9,3 % INRIA 2,4 % INRA 2,9 % IRD 1,1 % CEA 5,5 % Universités 32,9 % Autres établissements d'enseignement supérieur 7,6 % Divers public 0,7 % Fondations 2,3 %

Unité support : CNRS

Montant total attribué : 21,3 M¤+ 8,1 M€ - ERC Montant moyen attribué par projet : 170 k¤

Principales dates de l’appel à projets : Mise en ligne : 21 janvier 2008

Clôture de l’AAP : 28 février 2008

Réunions des Comités d’évaluation : 19-21 mars ; 9-13 juin 2008 Réunion du Comité de pilotage : 26 juin 2008

Nombre total de partenaires : 143

Nombre moyen de partenaires par projet : 1

Nombre de projets rattachés à des pôles de compétitivité : 5

Points de repère

Programme

Blanc

Projets présentés : 1 513 Projets financés : 336 Taux de succès : 22,2 %

Répartition des projets par conseil Nombre de Nombre de Autorisations Taux de succès scientifique disciplinaire en 2008 projets déposés projets retenus d'engagement en M¤ en % STIC 96 22 7,5 22,9 Sciences pour l’ingénieur 128 28 11 21,9 Chimie 209 45 18,6 21,5 Physique 162 34 14,9 21 Mathématiques et interactions 71 25 5 35,2 Sciences de l’univers et géo-environnement 128 26 12,1 20,3 Sciences agronomiques et écologiques 148 32 12,4 21,6 Biologie-santé 350 72 30 20,6 Sciences humaines et sociales 221 52 11,9 23,5

1 - Le champ thématique de l’appel à projets

Le Programme Blanc donne une impulsion significative à des projets ambitieux qui se positionnent favorablement dans la compétition internationale et qui présentent des objectifs originaux, en rup-ture avec les itinéraires de recherche bien balisés.

L’évaluation des projets soumis à ce nouveau programme et au Programme Jeunes chercheuses et jeunes chercheurs a été réalisée par 11 comités d’évaluation correspondant chacun à un secteur disciplinaire.

2 - Les résultats de l’appel à projets

Evolution 2005-2008 du programme Blanc 2005 2006 2007 2008 Nombre de projets déposés 1 249 1 674 1 407 1 513 Nombre de projets retenus 408 422 373 336 Taux de succès % 32,6 25,2 26,5 22,2 Autorisations d'engagement en M€ 126,1 129,8 124,5 123,8

Le nombre de projets déposés a augmenté en 2008. Cette remontée est principalement due aux secteurs Biologie-santé (+ 46 projets) et Sciences humaines et sociales (+ 75 projets). On notera qu’en 2007, ces deux secteurs subissaient les plus fortes baisses.

On constate aussi la baisse continue du nombre de projets retenus. Cette tendance est à relativiser car a contrario, les financements moyens accordés par projet retenu augmentent durant cette période de 21 %. Ainsi, en Biologie-santé, la hausse des projets déposés (+ 46 projets) s’accompagne d’une

baisse des projets retenus (- 7 projets) mais aussi d’une hausse de 19 % du montant moyen de financement. En Sciences humaines et sociales, l’augmentation du nombre de projets déposés (+ 75 projets) est suivie d’une légère hausse des projets retenus (+ 7 projets) et d’une augmentation de 15 % du montant moyen de financement par projet.

Le montant moyen de financement par projet progresse de 307,5 k¤en 2006 et 333,8 k¤en 2007 à 372 k¤en 2008. Il varie en fonction des secteurs thématiques avec, comme en 2007, des montants sollicités et accordés plus élevés en moyenne en Sciences de l’univers et géo-environnement (465,5 k¤).

Il est à noter la participation de l’ANR dans le financement d’un projet EURYI (European Young Investigators) à hauteur de 200 k¤. En effet, en 2006, l’ANR s’est associée au CNRS, à l’INSERM et à 15 Agences de pays européens pour participer à l’appel à projets EURYI (European Young Investigator Awards). Ce programme destiné aux jeunes chercheurs et créé à l’initiative des Euro-horcs (European Heads of Research organisations), a été un véritable précurseur à la mise en place de l’ERC (European Research Council). Les lauréats reçoivent une aide moyenne de l’ordre de 1 M¤

pour une durée de 5 ans pour mener leurs projets de recherche et constituer une petite équipe.

A l’issue de l’appel fin 2006, 20 projets ont été choisis (parmi 450 propositions soumises) dont 5 lauréats français.

Volet international du programme Blanc de l’ANR en 2008

L’année 2008 a vu la reconduction de l’accord de coopération conclu en 2007 avec le National Science Council de Taiwan (7 projets ont été sélectionnés contre 4 en 2007). L’ANR a également mis en œuvre de nouveaux accords avec le Japon (Agences JSPS et JST), et la Chine (NSFC).

Cette ouverture à l’international a permis de prendre en compte 73 propositions toutes agences confondues, et de financer 15 projets d’excellence scientifique.

Répartition des financements par nature des bénéficiaires CNRS 38,8 % INSERM 6,3 % INRIA 0,7 % INRA 4,1 % IRD 0,6 % CEA 3,7 % Universités 31,2 % Autres établissements d'enseignement supérieur 9,9 % Hôpitaux 0,3 % Divers public 1,7 % Fondations 1,7 % Associations 0,4 % TPE 0,1 % Entreprises autres que TPE/PME 0,3 % International 0,1 % Divers privé 0,1 %

Unité support : CNRS Montant total attribué : 124 M¤

Montant moyen attribué par projet : 369 k¤

Principales dates de l’appel à projets : Mise en ligne : 21 janvier 2008

Clôture de l’AAP : 28 février 2008

Réunions des Comités d’évaluation : 19-21 mars ; 9-13 juin 2008 Réunion du Comité de pilotage : 26 juin 2008

Nombre total de partenaires : 816

Nombre moyen de partenaires par projet : 2,5

Nombre de projets rattachés à des pôles de compétitivité : 22

Présidente du Comité de pilotage : Jacqueline Lecourtier, Directeur général de l’ANR

Président du Comité d’évaluation Sciences et technologies de l’information et de la communication : Daniel Kayser, Université Paris 13

Président du Comité d’évaluation Sciences pour l’ingénieur : Alain Combescure, INSA Président du Comité d’évaluation Chimie : Bruno Chaudret, CNRS

Président du Comité d’évaluation Physique : Bernard Capelle, CNRS

Président du Comité d’évaluation Mathématiques et interactions : Jean-Claude Saut, Université Paris Sud

Présidente du Comité d’évaluation Sciences de l’univers et géo-environnement : Sylvie Joussaume, CNRS

Président du Comité d’évaluation Sciences agronomiques et écologiques : Thierry Heulin, CNRS Présidents du Comité d’évaluation BiologieSanté : Alain Cozzone, Université Lyon 1

-Christo Goridis, CNRS

Présidents du Comité d’évaluation Sciences humaines et sociales : Elisabeth Crouzet-Pavan, Université Paris 4 - Michel Denis, CNRS

Coordinateur du programme pour l’unité support : Alix Gicquel Responsable du programme pour l’ANR : Bernadette Arnoux

Points de repère

SYLIANNU

Conception de systèmes lipidiques pour administrer et transporter des analogues nucléosidiques à activité antitumorale et antivirale

Mots clés : Nanomédicaments - Squalène - Anticancéreux - VIH - Résistance

Partenaires :

• UMR CNRS 8612 (Université Paris-Sud, Chatenay-Malabry)

• UMR CNRS 8076 BIOCIS (Université Paris-Sud, Chatenay-Malabry)

• EA 3535 (Institut Gustave Roussy)

• SPI-BIO

• Durée du projet : 36 mois

• Financement : 500 k¤

Résumé

Le squalène est une molécule acyclique d’origine naturelle qui a la propriété unique de se cycliser en lanostérol (lui-même précurseur du cholestérol) en adoptant spontanément en milieu aqueux une conformation moléculaire enroulée et très compacte. C’est une molécule naturelle et totalement atoxique. Ce projet ANR est né de l’idée de tirer profit de la conformation moléculaire compacte du squalène pour obtenir des sytèmes nanoparticulaires en couplant à cette molécule des composés à activité anticancéreuse ou antivirale (comme par exemple des analogues nucléosidiques). Ces nanomédicaments (gemcitabine-squalène) ont donné lieu à des résultats spectaculaires sur des tumeurs expérimentales in vitro et in vivo (leucémies, cancers du sein, cancers du nasopharynx etc.);

ils sont aussi beaucoup plus efficaces que les thérapeutiques existantes (gemcitabine) sur des tumeurs résistantes. La « squalénisation » (ddI-squalène et ddC-squalène) permet également d’avoir une meilleure activité antivirale sur lymphocytes infectés par le VIH, y compris sur les souches résistantes. La « squalénisation » peut donc être considérée comme une approche totalement nouvelle pour la conception de nouveaux nanomédicaments anticancéreux et antiviraux.

Résultats majeurs

Le programme ANR a permis de montrer que les nanomédicaments squalénés sont beaucoup plus efficaces que les molécules-mères. Ces nanosystèmes : (i) peuvent être administrés par voie intraveineuse ou orale, (ii) favorisent la pénétration intracellulaire des nucléosides, (iii) facilitent leur pas-sage transmembranaire, (iv) les protègent de la dégradation/ métabolisation et (v) permettent de contourner certains mécanismes de résistance.

Pour en savoir plus : patrick.couvreur@cep.u-psud.fr

Dans le document R A P P O R T A N N U E L 2 0 0 8 (Page 24-29)