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Travail, emploi et développement des ressources humaines dans les entreprises d'État

Dans le document et ressources humaines au Viêt-nam (Page 197-200)

croissance dans les entreprises d'État en raison de la crise financière régionale.

La diminution des recettes budgétaires et les efforts effectués en vue de limiter le déficit budgétaire à hauteur de 3-5 % du PIB pourraient conduire à des réductions des dépenses récurrentes, des dépenses réservées aux program-mes d'emploi, au fonds national pour la promotion de l'emploi, à la sédentarisation de la population, ou au reboisement des surfaces dénudées. Le problème des res-sources financières se pose non seulement pour le traitement des questions liées aux sur-effectifs dans les entreprises d'État, mais aussi pour la création de nouveaux emplois et le développement des ressources humaines.

Travail, emploi et développement des ressources

des entreprises d'État, une partie de la main-d'œuvre en surplus dont le reclassement était impossible s'est vu attribuer des allocations de l'État (Décision 176/TTG)4.

À la suite de la restructuration, les entreprises d'État ont vu leur nombre se réduire d'environ 6 600 entre 1990 et 1998, mais leurs effectifs ont peu baissé. La raison en est que les problèmes d'emploi n'ont pas pu être résolus, et que les ressources financières pour l'aide au placement se sont avérées insuffisantes. C'est également la raison pour la-quelle la faillite et la dissolution d'un certain nombre d'entreprises d'État sont laissées en suspens.

En dehors de la restructuration proprement dite, un certain nombre de mesures ont été mises en œuvre pour ranimer les forces motrices, limiter les pertes d'emplois, et alléger le fardeau de l'État en termes de subventions accordées aux entreprises dont l'existence ne semble plus justifiée. Au nombre de ces mesures figurent l'actionnarisa-tion, le transfert, la mise en gérance ou la location d'entreprises d'État. À la fin du premier semestre 2000, on dénombrait 460 entreprises actionnarisées et 27 entreprises transférées aux collectivités de travailleurs ou vendues au secteur non-étatique.

Au cours des dernières années, l'amélioration de l'effica-cité des entreprises d'État, la poursuite de l'actionnarisation, la diversification des formes de propriété, les fusions, les dissolutions, les locations, les mises en gérance, les restruc-turations, et les investissements dans les technologies nouvelles ont conduit à un accroissement du surplus de main-d'œuvre. On estime que dans les trois ans qui viennent, 430 000 travailleurs surnuméraires employés actuellement dans des entreprises actionnarisées, fusionnées, mises en gérance, transférées aux collectifs de travailleurs, vendues, louées ou dissoutes devront retrouver un emploi

4 Voir Chapitre 1, p. 36, note 1.

des entreprises d'État, une partie de la main-d'œuvre en surplus dont le reclassement était impossible s'est vu attribuer des allocations de l'État (Décision 176/TTG)4.

À la suite de la restructuration, les entreprises d'État ont vu leur nombre se réduire d'environ 6 600 entre 1990 et 1998, mais leurs effectifs ont peu baissé. La raison en est que les problèmes d'emploi n'ont pas pu être résolus, et que les ressources financières pour l'aide au placement se sont avérées insuffisantes. C'est également la raison pour la-quelle la faillite et la dissolution d'un certain nombre d'entreprises d'État sont laissées en suspens.

En dehors de la restructuration proprement dite, un certain nombre de mesures ont été mises en œuvre pour ranimer les forces motrices, limiter les pertes d'emplois, et alléger le fardeau de l'État en termes de subventions accordées aux entreprises dont l'existence ne semble plus justifiée. Au nombre de ces mesures figurent l'actionnarisa-tion, le transfert, la mise en gérance ou la location d'entreprises d'État. À la fin du premier semestre 2000, on dénombrait 460 entreprises actionnarisées et 27 entreprises transférées aux collectivités de travailleurs ou vendues au secteur non-étatique.

Au cours des dernières années, l'amélioration de l'effica-cité des entreprises d'État, la poursuite de l'actionnarisation, la diversification des formes de propriété, les fusions, les dissolutions, les locations, les mises en gérance, les restruc-turations, et les investissements dans les technologies nouvelles ont conduit à un accroissement du surplus de main-d'œuvre. On estime que dans les trois ans qui viennent, 430 000 travailleurs surnuméraires employés actuellement dans des entreprises actionnarisées, fusionnées, mises en gérance, transférées aux collectifs de travailleurs, vendues, louées ou dissoutes devront retrouver un emploi

4 Voir Chapitre 1, p. 36, note 1.

[Commission pour la réfonne de la gestion des entreprises centrales, 2000]. Certains de ces employés ne pourront pas être replacés. Les autres devront se tourner vers d'autres employeurs.

Le nombre de travailleurs employés par les entreprises d'État est de 1,7 million et représente 5%de l'emploi total.

Plus d'un million travaillent dans les entreprises dépendant du gouvernement central et plus de 700 000 dans celles qui dépendent des Provinces. La restructuration des entreprises d'État est appelée à se poursuivre, bien que ces chiffres soient déjà faibles. La compétitivité est en effet un facteur vital pour ces entreprises dans le contexte de leur intégration selon les conditions de l'APTA. Elle implique une modernisation de la technologie et des équipements pour améliorer la compétitivité des entreprises d'État, qui va conduire à de nouveaux accroissements des excédents de main-d'œuvre et renforcer la pression sur l'emploi.

Il apparaît donc nécessaire de rechercher, parallèlement à la réfonne des entreprises d'État, des solutions appropriées aux problèmes d'emploi. C'est pour cette raison que la restructuration du secteur d'État s'est accompagnée d'une réfonne des méthodes de gestion de la main-d'œuvre, en particulier l'adaptation des relations de travail aux mécanis-mes de marché. L'amélioration de l'autonomie des entre-prises en matière de recrutement, l'abolition de l'emploi à vie, la suppression progressive des subventions, et le passage aux contrats de travail vont dans ce sens.

À la suite de la mise en oeuvre du doi moi, et plus récemment du Code du travail, les relations de travail entre les entreprises d'État et leurs employés se sont modifiées pour s'adapter au marché et aux besoins des activités productives et commerciales des entreprises. L'entreprise a aujourd'hui le droit de choisir les fonnes et le système de rémunération, et de décider du niveau de salaires de ses [Commission pour la réfonne de la gestion des entreprises centrales, 2000]. Certains de ces employés ne pourront pas être replacés. Les autres devront se tourner vers d'autres employeurs.

Le nombre de travailleurs employés par les entreprises d'État est de 1,7 million et représente 5%de l'emploi total.

Plus d'un million travaillent dans les entreprises dépendant du gouvernement central et plus de 700 000 dans celles qui dépendent des Provinces. La restructuration des entreprises d'État est appelée à se poursuivre, bien que ces chiffres soient déjà faibles. La compétitivité est en effet un facteur vital pour ces entreprises dans le contexte de leur intégration selon les conditions de l'APTA. Elle implique une modernisation de la technologie et des équipements pour améliorer la compétitivité des entreprises d'État, qui va conduire à de nouveaux accroissements des excédents de main-d'œuvre et renforcer la pression sur l'emploi.

Il apparaît donc nécessaire de rechercher, parallèlement à la réfonne des entreprises d'État, des solutions appropriées aux problèmes d'emploi. C'est pour cette raison que la restructuration du secteur d'État s'est accompagnée d'une réfonne des méthodes de gestion de la main-d'œuvre, en particulier l'adaptation des relations de travail aux mécanis-mes de marché. L'amélioration de l'autonomie des entre-prises en matière de recrutement, l'abolition de l'emploi à vie, la suppression progressive des subventions, et le passage aux contrats de travail vont dans ce sens.

À la suite de la mise en oeuvre du doi moi, et plus récemment du Code du travail, les relations de travail entre les entreprises d'État et leurs employés se sont modifiées pour s'adapter au marché et aux besoins des activités productives et commerciales des entreprises. L'entreprise a aujourd'hui le droit de choisir les fonnes et le système de rémunération, et de décider du niveau de salaires de ses

Dans le document et ressources humaines au Viêt-nam (Page 197-200)