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Taux de croissance industrielle, travail et emploi

Dans le document et ressources humaines au Viêt-nam (Page 176-179)

De 1991 à 1999, le taux de croissance industrielle au Viêt-nam s'est maintenuàun rythme élevé (tableau 1).

Tableau 1

Croissance démographique et croissance industrielle1990-1999 Années Taux de croissance Taux de croissance

de la population industrielle

1990 2,2 0,1

1991 2,3 10,4

1992 2,4 17,1

1993 2,3 12,6

1994 2,1 13,7

1995 2 13,9

1996 1,9 14,5

1997 1,8 13,8

1998 1,7 12,5

1999 1,7 10,4

Source: Office Général de la Statistique

Le taux de croissance du produit industriel pour la dé-cennie 1991-1999 est estimé à 13 % en moyenne annuelle avec 13,5 % annuels pour la période 1991-1995 et 12 % annuels pour la période 1996-2000. Ce taux de croissance a dépassé celui de l'agriculture (4-5 %/an) et celui des services (7-8 %/an). Parallèlement à un accroissement important de la production industrielle, la croissance démographique s'est fortement ralentie. Le taux de croissance de la population est en effet pasé de 2,4 % en 1992 à 1,8 % en 1999. La combinaison de ces deux tendances est l'un des facteurs qui ont contribué à maintenir le taux de croissance du PIB à un niveau élevé, de 8,5 % en moyenne annuelle pour la période de 1990-1997. Pendant cette période, entre 1,2 et 1,3 millions de nouveaux emplois

Taux de croissance industrielle, travail et emploi

De 1991 à 1999, le taux de croissance industrielle au Viêt-nam s'est maintenuàun rythme élevé (tableau 1).

Tableau 1

Croissance démographique et croissance industrielle1990-1999 Années Taux de croissance Taux de croissance

de la population industrielle

1990 2,2 0,1

1991 2,3 10,4

1992 2,4 17,1

1993 2,3 12,6

1994 2,1 13,7

1995 2 13,9

1996 1,9 14,5

1997 1,8 13,8

1998 1,7 12,5

1999 1,7 10,4

Source: Office Général de la Statistique

Le taux de croissance du produit industriel pour la dé-cennie 1991-1999 est estimé à 13 % en moyenne annuelle avec 13,5 % annuels pour la période 1991-1995 et 12 % annuels pour la période 1996-2000. Ce taux de croissance a dépassé celui de l'agriculture (4-5 %/an) et celui des services (7-8 %/an). Parallèlement à un accroissement important de la production industrielle, la croissance démographique s'est fortement ralentie. Le taux de croissance de la population est en effet pasé de 2,4 % en 1992 à 1,8 % en 1999. La combinaison de ces deux tendances est l'un des facteurs qui ont contribué à maintenir le taux de croissance du PIB à un niveau élevé, de 8,5 % en moyenne annuelle pour la période de 1990-1997. Pendant cette période, entre 1,2 et 1,3 millions de nouveaux emplois

ont été crées en moyenne chaque année. En conséquence, le taux de chômage a baissé.

Depuis 1997 cependant, la baisse du taux de croissance industrielle et le déclin parallèle du commerce et de l'investissement ont conduit à un ralentissement de la crois-sance du PIB et à une nouvelle augmentation du taux de chômage. Le taux de chômage de la population active en milieu urbain est passé de 5,9 % en 1996 à 6,1 % en 1997, 6,9 % en 1998 et 7,4 % en 1999 [GSO, 2000: 10].

La hausse du chômage et le ralentissement de la crois-sance industrielle sont aujourd'hui des problèmes dont le traitement présente un caractère d'urgence. Les chiffres qui viennent d'être évoqués appellent quelques remarques.

Pour réduire le taux de chômage, il faut que le taux de croissance industrielle soit toujours supérieur à 13 % l'an.

Le tableau 2 montre en effet que de 1992 à 1997, grâce à un taux de croissance industrielle supérieur à 13 %, le taux de chômage a baissé. Or depuis 1998, le taux de croissance in-dustrielle s'est réduit progressivement, passant en dessous de la barre des 13 %, conduisant à une hausse du taux de chômage.

Il n'est pas réaliste d'envisager de maintenir un taux de croissance industrielle supérieur à 13 % sur le long terme sans une politique industrielle et commerciale adéquate.

C'est ce que montre l'exemple de la Chine, qui a réussi à maintenir un taux de croissance industriel de 14 % sur la période 1978-1998, soit pendant vingt ans, certaines provinces côtières chinoises, dont la population est équiva-lente à celle du Viêt-nam, attaignant des taux de l'ordre de 16-18 %.

Au Viêt-nam, les taux de croissance relativement élevés qu'ont connu ces dix dernières années l'industrie et le bâti-ment n'ont pas modifié la structure sectorielle de l'emploi.

Alors que le taux de croissance industrielle pendant cette ont été crées en moyenne chaque année. En conséquence, le taux de chômage a baissé.

Depuis 1997 cependant, la baisse du taux de croissance industrielle et le déclin parallèle du commerce et de l'investissement ont conduit à un ralentissement de la crois-sance du PIB et à une nouvelle augmentation du taux de chômage. Le taux de chômage de la population active en milieu urbain est passé de 5,9 % en 1996 à 6,1 % en 1997, 6,9 % en 1998 et 7,4 % en 1999 [GSO, 2000: 10].

La hausse du chômage et le ralentissement de la crois-sance industrielle sont aujourd'hui des problèmes dont le traitement présente un caractère d'urgence. Les chiffres qui viennent d'être évoqués appellent quelques remarques.

Pour réduire le taux de chômage, il faut que le taux de croissance industrielle soit toujours supérieur à 13 % l'an.

Le tableau 2 montre en effet que de 1992 à 1997, grâce à un taux de croissance industrielle supérieur à 13 %, le taux de chômage a baissé. Or depuis 1998, le taux de croissance in-dustrielle s'est réduit progressivement, passant en dessous de la barre des 13 %, conduisant à une hausse du taux de chômage.

Il n'est pas réaliste d'envisager de maintenir un taux de croissance industrielle supérieur à 13 % sur le long terme sans une politique industrielle et commerciale adéquate.

C'est ce que montre l'exemple de la Chine, qui a réussi à maintenir un taux de croissance industriel de 14 % sur la période 1978-1998, soit pendant vingt ans, certaines provinces côtières chinoises, dont la population est équiva-lente à celle du Viêt-nam, attaignant des taux de l'ordre de 16-18 %.

Au Viêt-nam, les taux de croissance relativement élevés qu'ont connu ces dix dernières années l'industrie et le bâti-ment n'ont pas modifié la structure sectorielle de l'emploi.

Alors que le taux de croissance industrielle pendant cette

période était relativement élevé, et dépassait celui des servi-ces et de l'agriculture, on aurait pu s'attendre à une augmentation de la main-d' œuvre industrielle. Le tableau 2 montre cependant que la part de la main-d'œuvre indus-trielle dans l'emploi total a décliné de manière continue au cours de la dernière décennie, passant de 13,9 % en 1991 à 12,9% en 1999, cette baisse étant toutefois relative.

L'explication de ce phénomène tient à la fois au fait les secteurs qui ont connu la croissance la plus forte sont ceux dont l'intensité en travail est la plus faible, et à ce que de nombreuses entreprises ont réduit leurs effectifs dans le ca-dre du processus de rénovation.

Tableau 2

Structure de la main-d'œuvre par secteur économique(%)

Années Main-d'œuvre Agriculture Industrie Services

(000) (%) (0/0) (%)

1991 30794 72,6 13,9 13,5

1992 31 819 72,9 13,4 13,7

1993 32716 73,0 13,3 13,7

1994 33664 70,0 13,2 16,8

1995 34589 69,7 13,2 17,3

1996 35792 69,2 12,5 18,2

1997 36994 68,7 12,5 18,7

1998 38194 68,2 12,7 19,0

1999 39394 66,7 12,9 19,3

Source: Office Général de la Statistique

La baisse du taux de croissance démographique de 2,3 % en 1991 à 1,7 % en 1999 représente une performance im-portante qui contribue au développement industriel. Il reste cependant trop élevé. L'histoire du siècle passé a montré qu'aucun pays industrialisé n'a connu un taux de croissance démographique dépassant 1,1 %. La raison en est simple:

chaque point d'accroissement de la population contribue à période était relativement élevé, et dépassait celui des servi-ces et de l'agriculture, on aurait pu s'attendre à une augmentation de la main-d' œuvre industrielle. Le tableau 2 montre cependant que la part de la main-d'œuvre indus-trielle dans l'emploi total a décliné de manière continue au cours de la dernière décennie, passant de 13,9 % en 1991 à 12,9% en 1999, cette baisse étant toutefois relative.

L'explication de ce phénomène tient à la fois au fait les secteurs qui ont connu la croissance la plus forte sont ceux dont l'intensité en travail est la plus faible, et à ce que de nombreuses entreprises ont réduit leurs effectifs dans le ca-dre du processus de rénovation.

Tableau 2

Structure de la main-d'œuvre par secteur économique(%)

Années Main-d'œuvre Agriculture Industrie Services

(000) (%) (0/0) (%)

1991 30794 72,6 13,9 13,5

1992 31 819 72,9 13,4 13,7

1993 32716 73,0 13,3 13,7

1994 33664 70,0 13,2 16,8

1995 34589 69,7 13,2 17,3

1996 35792 69,2 12,5 18,2

1997 36994 68,7 12,5 18,7

1998 38194 68,2 12,7 19,0

1999 39394 66,7 12,9 19,3

Source: Office Général de la Statistique

La baisse du taux de croissance démographique de 2,3 % en 1991 à 1,7 % en 1999 représente une performance im-portante qui contribue au développement industriel. Il reste cependant trop élevé. L'histoire du siècle passé a montré qu'aucun pays industrialisé n'a connu un taux de croissance démographique dépassant 1,1 %. La raison en est simple:

chaque point d'accroissement de la population contribue à

déduire de quelques trois pour cent le rythme de la crois-sance économique. La réduction du taux de croiscrois-sance démographique reste l'une des tâches importantes des années à venir.

Emploi et développement de l'industrie dans le

Dans le document et ressources humaines au Viêt-nam (Page 176-179)